COPAINS ET COQUINS TOUS UNIS : LES PARLEMENTAIRES SE VOTENT À L’UNANIMITÉ UN DOUBLEMENT DE LEUR DURÉE D’INDEMNISATION EN CAS DE DÉFAITE ÉLECTORALE

Publié le par José Pedro

Je suis à 100% pour des élus tirés au sort parmi des volontaires honnêtes et probes, qui seraient les porte-paroles des décisions que le Peuple aurait vôté dans des consultations locales électroniques et contrôlées. Le rôle de ces élus serait de trouver une solution d'accord qui convienne au plus grand nombre, sans brimer de minorités.  Ils seraient seulement des délégués pour une occasion particulière et le tirage au sort en désignerait d'autres pour d'autres occasions. Ils ne seraient que bénévoles et remboursés de leurs frais de représentativité.

Sur le forme, les Parlementaires Franc-Maçons mangent à tous les rateliers:

1 - commerciaux dans des entreprises pour essayer de vendre leur image de marque, mais c'est plutôt un désastre pour les Patrons qui voient arriver quelqu'un qui ne sait rien faire mais qui pense que tous vont venir à lui parce qu'il est connu. J'ai eu une fois un Franc-maçon, qui a amené 10 000 euros de participation dans une entreprise qui était constituée que de nouveaux investisseurs sur un projet d'importation de matériel informatique des  Etats-Unis. Chacun avait amené une somme semblable, et 8 associés se retrouvaient dans un tour de table pour tout concevoir et tout construire.

Un des associés était PDG d'une entreprise  en province et avait délégué quelqu'un dans ce groupe pour participer à cette nouvelle implantation sur Paris. Le Franc-maçon était Directeur Commercial licencié d'une grande entreprise d'informatique de Paris qui avait des ramifications dans le monde entier. Il devait donc diriger la politique commerciale de la future entité et prendre les mesures de distribution des matériels informatiques dont la société en constitution avait obtenu l'exclusivité pour la France suivant un planning de développement à respecter.

Il a donc engagé des secrétaires, premiers salariés à être payés, il a mis en œuvre des publicités, il a acheté du matériel aux Américains, il envoyait des mailings, il participait à des salons, mais il attendait le client devant son bureau. Son action n'a pas connu de résultats positifs, aucune vente de sa part sinon des ventes réalisées par ses autres collègues, il a dépensé la totalité du Capital des Associés subjugués par ses paroles, mais le client n'est jamais venu s'assoir en face de lui dans son magnifique bureau. Il a fait des traites d'achat de matériel informatique, qui sont venues à échéance, et comme il n'a pas pu payer, il est parti.

La situation pouvait en rester là, mais notre Franc-Maçon, a entamé des procédures au Tribunal de Commerce et au Tribunal Pénal TGI, pour récupérer son argent qu'il avait lui-même dépensé, en même temps que celui des autres associés. Les procédures ont duré une dizaine d'année avec mise en examen et condamnation d'autres associés, qui ont été momentanément privé de gérance de Société, et l'un deux a du revendre sa maison, et donner 48 000 euros de dédommagement à ce pauvre Franc-Maçon, ex-directeur commercial d'une grande société multinationale.

Pour les procès les avocats et juges sont à 90% des Francs-Maçons qui ont compris la détresse de notre ami et qui l'on soutenu dans la récupération de sa participation en lui donnant un bonus de départ de 4 fois la mise de départ. Les associés volés ont voulu faire appel de ces jugements iniques, mais ils ont appris à leurs dépens, que l'individu s'était organisé pour ne plus être solvable.

2 - Conseillers d'entreprises ou reprise de leurs anciennes fonctions d'Avocats, de Fonctionnaires pour le plus grand nombre (80%). S'ils sont venus à utiliser des fonctions publiques d'élus, c'est qu'ils y voyaient des avantages de toutes sortes, pots de vins, participations aux conseils d'administrations d'entreprises publiques ou privées, jetons de présence même en cas d'absence, argent facile, avantages de toutes sortes, privilèges, relations, affairisme générant des conflits d'intérêts, etc, etc

Sur le fond ils sont des requins avident de tout, de l'argent, des femmes, des plaisirs, de la vanité, des richesses facilement gagnées sur le dos des autres, des mauvaises solutions faites pour qu'ils en tirent profit, beaux parleurs pour la plupart, mais sans aucune conscience et sans état d'âme quand il s'agit de spolier les autres et de leurs raconter des balivernes. La meilleure description du cynisme politique est celle de Charles Pasqua, un bandit de la French connection, auteur de la célèbre formule "Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent", mais même pas auteur, car c'est Henri Queuille, ministre de la 3ème République qui en est l'auteur. 

  • Repris par Charles Pasqua (discours de 1988), et Jacques Chirac (Le Monde, 22 février 1988) : « Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. »
  • Queuille est, dans l'art de l'aphorisme en politique, le père spirituel d'Edgar Faure : « Il n'est aucun problème assez urgent en politique qu'une absence de décision ne puisse résoudre. »
  • Deux moutures de la même :
    • « Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »
    • « La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. »

LES PARLEMENTAIRES SE VOTENT À L’UNANIMITÉ UN DOUBLEMENT DE LEUR DURÉE D’INDEMNISATION EN CAS DE DÉFAITE ÉLECTORALE

NON à un parachute doré pour les élus Contribuables Associés

À quelques jours des élections départementales, c'est ce qui s'appelle avoir le sens du « timing » !

Vous trouvez ce qui suit scandaleux ? Signez notre pétition NON au parachute doré des élus !

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Les parlementaires sont-ils totalement déconnectés du réel ? La question se pose alors qu’on apprend qu’une loi vient d’être votée à l’unanimité et prévoit de doubler de six mois à un an la durée d’indemnisation des élus en cas de défaite électorale.

Peut-être plus grave encore, le texte prévoit d’obliger une entreprise privée à réintégrer l’élu à la fin de son mandat, y compris dans les communes de 10 000 habitants et plus. Ainsi, l’entreprise ne sera plus libre de son recrutement.

S’il est vrai que l’équivalent dans le public (l’élu réintègre son administration à la fin de son mandat) est contestable, il faut dire que nous militons depuis des années pour que les fonctionnaires élus démissionnent de la fonction publique (dont le statut fait l’objet d’une proposition de loi visant à la supprimer, que nous soutenons), comme cela se pratique en Allemagne et au Royaume-Uni. Outre-Manche, les hauts fonctionnaires doivent même démissionner de la fonction publique avant la campagne électorale !

Le pire vient des justifications données par le rapporteur du texte, le député socialiste du Val d’Oise Philippe Doucet.

Ce dernier explique qu’«[u]n maire battu aux élections n’a pas le droit à Pôle emploi. Il s’agit que les élus n’aient pas moins de moyens que le reste de la population parce que ça peut freiner les ambitions de ceux qui voudraient s’engager», alors que les privilèges des élus sont nombreux, et leurs rémunérations très avantageuses.

Doucet avance également que cette loi n’a pas pour seul objectif d’atténuer le choc des défaites électorales, mais surtout de diversifier le profil des élus, en facilitant l’engagement des salariés du secteur privé et des femmes notamment. Comme il est commode que ce souci de renouvellement du personnel politique coïncide avec le renforcement des avantages de l’actuel !

Doucet assure enfin que la date du vote de cette loi n’a rien à voir avec les élections départementales puisqu’elle ne devrait pas bénéficier aux battus de dimanche. «La loi entrera en vigueur au 1er janvier 2016. On voulait initialement qu’elle s’applique aux municipales de 2014 mais le calendrier parlementaire n’ a permis de voter le texte que maintenant».

Si Doucet et les parlementaires qui l’ont suivi à l’unanimité sont sincères sur les motivations de cette loi, c’est que ces derniers sont complètement coupés des électeurs qui, en tant que contribuables, sont leurs employeurs. Comment ne pas être frappé par la simultanéité de ce vote et le scrutin des 22 et 29 mars ?

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loi pour renforcer l'indemnisation des élus battus dans les urnes
Le député PS Philippe Doucet.

LE SCAN POLITIQUE - Les parlementaires ont adopté à l'unanimité un texte de loi prévoyant d'élargir les modalités d'indemnisation et de reclassement des élus en fin de mandat ou battus aux élections.

 
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La nouvelle semble tomber à point nommé, quelques jours avant les élections départementales du 22 mars. Alors que Jean-Christophe Cambadélis estime que les socialistes pourraient se trouver éliminés dès le premier tour dans au moins 500 cantons, beaucoup de conseillers généraux sortants pourraient se retrouver au chômage technique. Pour parer aux difficultés de reclassement qui s'annoncent à l'avenir, les parlementaires viennent d'adopter à l'unanimité la loi sur le statut de l'élu. Elle prévoit notamment de doubler la durée d'indemnisation des élus après la fin de leur mandat.

«Un maire battu aux élections n'a pas le droit à Pôle emploi. Il s'agit que les élus n'aient pas moins de moyens que le reste de la population parce que ça peut freiner les ambitions de ceux qui voudraient s'engager», explique au Scan le député PS Philippe Doucet, rapporteur du texte. Actuellement, un élu en fin de mandat perçoit une indemnité dite de fin de mandat pendant six mois après avoir quitté son poste. Le texte prévoit de doubler cette durée. Ainsi que l'ouverture de droits à la formation. Les élus déchus pourront enfin transformer leur expérience en diplômes via le système de validation des acquis, une mesure qui vise à faciliter le reclassement en entreprise.

Une loi décorrélee des départementales

La loi sur le statut des élus n'a pas pour seul objectif d'atténuer le choc des défaites électorales, mais surtout de diversifier le profil des élus, en facilitant l'engagement des salariés du secteur privé et des femmes notamment. Actuellement, l'immense majorité des élus est constituée de retraités ou est issue de la fonction publique. «On ne trouve que 8% d'élus issus de professions libérales et 2% de gens ‘normaux'», fait valoir le député. Le texte prévoit d'obliger une entreprise privée à réintégrer l'élu à la fin de son mandat, y compris dans les communes de 10.000 habitants et plus.

La date du vote de cette loi n'a rien à voir avec les élections départementales assure Philippe Doucet, et la loi ne devrait pas bénéficier aux battus de dimanche. «Le loi entrera en vigueur au 1er janvier 2016. On voulait initialement qu'elle s'applique aux municipales de 2014 mais le calendrier parlementaire n' a permis de voter le texte que maintenant», précise-t-il.

La question du reclassement des élus battus s'est en effet déjà posée cruellement au lendemain des élections municipales de mars 2014. Selon le JDD, près de 3000 collaborateurs socialistes se sont par exemple retrouvés sans activité au lendemain de la défaite. Un problème qui pourrait se trouver décuplé pour les socialistes à l'occasion des élections départementales et régionales qui s'annoncent difficiles pour la gauche. Il demeurera également un autre problème de reclassement non couvert par le texte: celui des collaborateurs non élus des politiques.

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