Daech a été créé par la CIA pour abattre les gouvernements opposés aux USA, est maintenant dépassée par le soutien de civils à cet Etat Islamique!

Publié le par José Pedro

La CIA dépassée par le soutien de civils à Daesh

DAECH- NOSRA- QAIDA -AQMI et leur allégeance à la  CIA

Que signifie « Daech», son  acronyme d’abord  en arabe est de « Dawlat islamiya fi ‘iraq wa sham », qui veut dire  « l’Etat Islamique en Irak et au levant ». Le sens est  très bien   exprimé mais  l’idéologie n’est pas bien  affichée, la nuance restera un jeu politique. Daech, en tant qu’organisation, a été créée en Irak en 2004. Cependant, lorsque « le printemps arabe » a été déclenché en Tunisie fin 2010, Daech était restée cloitrer en Irak, elle avait un effectif environ 5200 élément. Daech a été dépêchée en Syrie juste après le premier véto sino-russe d’Octobre 2011 et une fois que « Jabhat al-Nosra », créée principalement pour nourrir  la crise syrienne. « Nosra » et l’ASL se sont avérées incapable de renverser le gouvernement syrien.

Il est de notoriété publique que Daech et Jabhat al-Nosra sont liées à  Al-Qaïda, elle-même créée par la CIA. US, de l’aveu même de Mme Hilary Clinton. C’est en Syrie que l’effectif Daech est passée de 5200 à 7000 éléments en 2012 dont une bonne partie venues d’ailleurs principalement d’Europe, alors qu’elle en compte aujourd’hui plus de 35 000 combattants.

 Daech connue ou médiatisée sous le nom d' »Etat islamique ». En juin 2014, lors  de la proclamation d’un « califat » sur les territoires conquis en Syrie et en Irak, ils ont qualifiés leur  mouvement de  djihadiste.

Daech et les talibans deux faces d’une même pièce que les USA avaient répandu pour défendre  principalement les intérêts d’Israël en premier et l’ occident en deuxième lieu .La carte  géopolitique du moyen orient devrait être redessiner au profit d’un seul et unique maitre qu’est Israël ou le mot résistance devrait être banni du lexique de la région( ni Hamas-ni HizbAllah-ni Syrie ni Iran),de micros états devront voir le jour.

La création des mouvements islamiques avait pour objectif dans un premier temps l’effondrement du communisme  en Afghanistan  que les islamiques du monde entiers  ont eu cette charge sous couvert bien entendu.

Les Moudjahidines vainqueurs  ont eu par la suite cette carte blanche pour contrevenir les violences portant sur les phénomènes d’islamophobie stimuler par des centres meneurs de cette stratégie.

Le 11 septembre représentait l’exacerbation  de cette stratégie  menée par les USA, un prétexte qui leurs ont permis d’intervenir en Afghanistan et en Irak  sans l’aval de l’ONU ( uni polarité US oblige !!).

Le même scenario se reproduit  actuellement avec la même  batterie stratégique dans un contexte différent (Israël+USA+ Occident FACE à  HizbAllah+Hamas+ SYRIE+IRAN et aussi face  aux BRICS)

DAECH après l’échec du printemps arabe en syrie ,il s’est montré de plus beau  en Syrie pour détruire l’état syrien tout en utilisant méthodes et procédés des talibans en attisant la haine contre l’islam  qui a été suivit par la proclamation du califat islamique. Leur atrocité  a permis de mettre en marche  cette ingérence militaire qu’Obama fredonne avec le refrain  de Bush  datant du 11 septembre2002.

Nosra-Daech- Qaida…. Ont tué des centaines de milliers d’innocents en Syrie en Irak et au Liban pendant plus de 03 ans  les youtubes nous montraient  en vidéos permises, toutes les atrocités inimaginables que les ONG des droits de l’homme et les occidentaux n’avaient jamais dénoncé. La communauté internationale n’a jamais aussi  fait un geste pour  empêcher le financement, le ravitaillement en armement sophistiqués US…   de ces groupes terroristes durant ces trois années écoulées.

Par ailleurs, concernant  l’exploit de l’attaque de Daesh à Mossoul le 6 juin dernier, c’était une mise en scène « Daechienne » .Plus de  25 000 hommes de la police et de l’armée de l’État irakien étaient présents à Mossoul et que Daech ne comptait que 500 combattants  selon la version irakienne.

Par conséquent, ce qui s’est passé à Mossoul n’était pas une guerre, mais un cas de trahison et de capitulation  (El harb  khi daa).La  guerre médiatique menée par les chaines TV Al-Jazeera et Al-Arabiya, ces chaines ont annoncé la capitulation de Mossoul six heures avant sa chute de Mossoul ! Exactement  le même  procédé pour Bab al-aziziya en Libye, annonçant la défaite de Kadhafi trois jours avant qu’il ne tombe.

En quelque  mois, Daesh a tué plus de 5000 personnes tous des civils et puis tout à coup  menace d’intérêt oblige !!  Trois mois après les crimes de Daesh, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France  et l’Otan entrent en jeu avec une nouvelle stratégie et des visions dissimulées. Ils  décident enfin de combattre Daesh, superficiellement (via le ciel), sans nullement s’intéresser aux conditions de création de cette organisation, ni aux facteurs de son évolution tant humaine, financière matérielle, politique et médiatique. Il  n’existe  ni  des réserves, ni  des interdictions, ni des mesures juridiques contre leurs dirigeants et leurs membres, ni même des tentatives de sanctionner les medias-phobies et les complicités d’etats qui les soutiennent et encouragent afin de proscrire Daech et consort.

Si ces mesures avaient été prises bien avant, le recours à la force militaire n’aurait aucune raison d’être.

C’est pourquoi, une suspicion  de tous ces agissements  politiques et médiatiques internationaux ne montrent pas du tout qu’il existe une volonté réelle et sérieuse pour mettre fin aux ressources militaires et financières de Daesh et de tous les autres groupuscules qui lui ont fait allégeance.

Par ailleurs, les  institutions financières internationales  font parties  du complot mais aussi de la chaine stratégique. Au temps des talibans, ils avaient ignoré la circulation des fonds qui provenaient du trafic de la drogue (dont la CIA puisait ses ressources financières), de même en ignorant  les sources de financement de Daesh. Les fonds de Daech  provenaient en grande partie de dons étrangers (pays du golfe). Ensuite, il y a eu la prise des puits de pétrole à Raqqa en Syrie, puis celui de  Mossoul en Irak et le pillage de la Banque centrale à Mossoul ce qui a permis à DAECH de devenir très riches.  Le pétrole était vendus à la Turquie à des pris très bas entre ne dépassant pas les 60 dollars pour chaque baril. Les acheteurs de ce pétrole sont évidement des sociétés américaines basées en Turquie qui tirent un grand profit et veulent avec obligation pour que la guerre dure le plus longtemps le perroquet des affaires étrangères de l’Arabie saoudite l’avait bien annoncé  (durée pour 10ans)  suivit d’un profit gigantesque !!

Les rentrées pétrolières de Daesh sont  estimées de  2 millions de dollars par jour. Chaque jour, des centaines de  camions citernes transportant du pétrole franchissent la frontière irakienne et syrienne  vers la Turquie.

Le  pourquoi du système bancaire international  qui adopte les mesures draconiennes pour empêcher la circulation des fonds du HAMAS,  en est-il incapable de prendre les mêmes mesures adéquates pour empêcher  les échanges de centaines millions de dollars qui résultent de la vente par Daesh du pétrole syrien ou irakien.

Par conséquent, le terrorisme takfiriste wahhabisme (Daech-nosra-aqmi…) contrairement à ses slogans  religieux,  ne vise qu’à servir les intérêts d’Israël  via le  sionisme et ses fideles  protecteurs.

Les objectifs les plus importants de ce cinéma ont été de renverser l’Etat syrien (chainon de la résistance), le second étant de répandre l’islamophobie et d’attiser l’animosité contre l’Islam, une nouvelle conception véhiculée,  servant à remplacer le sionisme par l’Islam…

Les atrocités de Daesh et Nosra  ont outrepassé de loin celles des Sionistes à Gaza et ont été appliquées et usées pour blanchir les mains des sionistes souillées de sang palestinien et Libanais.

Même le fait de détruire les mosquées, les églises les symboles et les mausolées…. par Daesh et Nosra  en Syrie et en Irak donne une justification, une diversion devant l’opinion publique internationale pour mettre à exécution son agenda secret de détruire la mosquée d’AlAqsa  et mettre en place  le temple de Souleïmane. Le déplacement de la tombe du prophète Mohamed (QLSSSL) vers un lieu inconnu n’est que le début de cette  stratégie monstrueuse.
Il est étonnant de voir ou d’entendre le 3 septembre dernier  un Obama  qui a  qualifié Daesh de cancer, empruntant un terme iranien, qui a été utilisé pour la première fois par Khomeiny  pour décrire Israël !

Cette volonté timide  de substitution non suivie d’action, n’en est que plus forte avec l’exploitation par Israël du phénomène Daesh. Un véritable cinéma  hollywoodien dont les cochons sont ceux qui « pétent trop  les $ ».

La fitna de ces takfiristes et wahabbistes est bien plus qu’une déviation  de la religion islamique. C’est un complot  réfléchi et muri qui correspond parfaitement aux objectifs de l’entité sioniste c’est pour cela que nous voyons que le courant takfiriste et wahhabismes ne fait rien  en actions, ni en paroles contre le projet sioniste ou encore contre l’occident et ne vise que les Musulmans ;d’ailleurs les éléments de Nosra et Daech sont  très bien soignés par Israël au Golan et ont eu l’honneur de la visite de B. Netanyahou  et ils leurs  avait bien dit : «  les Etats sunnites de la région devraient savoir qu’Israël n’est pas leur ennemi mais que nous devons lutter ensemble ».contre qui ? bien sur contre  Hamas-HizbAllah-Syrie et l’ Iran  via la fitna et autres formules sionistes que la CIA fabrique. Afin que l’état juif s’officialise devant des mini états : daechien-nosranien-aqminien………

Par contre la Syrie, considère que tout projet adopté pour faire face à cette crise n’a aucune chance de réussir (comme tous les autres projets) tant qu’il n’est pas global, radical et non sélectif et tant qu’il ne vise pas à éliminer ces organisations tout en respectant la souveraineté nationale de l’Irak et de la Syrie. Le printemps arabe s’est cassé sa gueule en Syrie, Daech  fait peur aux pays du golfe et même à l’occident. La Palestine restera le problème qui nécessitera une solution pour que le moyen orient se calme et la paix revient

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John Brennan, directeur de la CIA, ne comprend pas pourquoi des civils soutiennent ses mercenaires de l’État islamique, malgré leurs crimes.

La CIA est apparue, en novembre dernier, dans l’incapacité d’évaluer la situation en Syrie. Perdue dans ses mensonges, l’Agence ne parvenait plus à identifier les motivations de ses « révolutionnaires ». Pire, elle était incapable de dénombrer les soutiens à la « rébellion » et ceux à la République. Cet échec n’a fait qu’empirer comme l’a montré, fin février 2015, l’effondrement du Mouvement de la Fermeté (Harakat Hazm), l’armée officielle de l’Agence en Syrie [1]. Bien sûr, la vie continue et la CIA a déjà regroupé ses forces au sein d’une nouvelle formation, le Front du Levant (Shamiyat Front).

En créant al-Qaïda, puis Daesh, la CIA pensait engager des mercenaires pour réaliser des missions ponctuelles qu’elle ne pouvait pas revendiquer. Elle n’avait jamais envisagé que des civils puissent prendre au sérieux la phraséologie à quatre sous qu’elle avait imaginée pour rédiger des communiqués de revendication. De fait, personne n’a accordé d’importance au charabia d’Oussama Ben Laden selon qui la présence de militaires non-musulmans de l’Otan, lors de « Tempête du désert », sur le territoire saoudien était un sacrilège qui exigeait réparation. Nulle part on ne trouvera dans le Coran de justification de cette malédiction. Les mercenaires d’al-Qaïda n’ont donc eu aucune difficulté à se battre aux côtés de l’Otan en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo. Il ne semblait pas y avoir de raison de croire qu’il en serait autrement aujourd’hui.

Pourtant, lors de la guerre contre la Jamahiriya arabe libyenne, j’avais observé que certains mercenaires d’al-Qaïda semblaient vouloir réellement revenir au mode de vie du VIIe siècle, le « temps du Prophète ». C’était au moins vrai dans l’obscur Émirat islamique gouverné par Abdelkarim Al-Hasadi à Dernaa. Or, il ne s’agissait pas pour eux du VIIe siècle levantin, alors chrétien et ne parlant pas l’arabe, ou même du VIIe siècle français du bon roi Dagobert, mais du VIIe siècle de la péninsule arabique, une société hors du temps, composée selon le Coran de bédouins fourbes et cruels que le Prophète tenta de convertir et d’apaiser.

Par la suite, durant la guerre contre la République arabe syrienne, j’observais que les Syriens qui soutenaient al-Qaïda (et aujourd’hui Daesh), sans mobiles financiers, étaient tous membres de familles très nombreuses dont les femmes n’étaient pas autorisées à contrôler leur fécondité. Le clivage qui s’opérait dans le pays n’avait rien de politique au sens moderne du terme. Désormais, l’idéologie des civils qui soutiennent les jihadistes se résume à ce retour à des origines mythiques, celle des gardiens de chameaux d’Arabie du Moyen-âge. Et la CIA qui l’a provoquée, n’en a pas compris la force et n’en a pas suivi l’expansion.

Il ne s’agit pas ici de « retour de bâton » —Daesh ne s’est pas retourné contre la CIA—. Mais de la transformation d’un groupuscule terroriste en un État et du triomphe d’une rhétorique ridicule parmi certaines populations.

La CIA se trouve face au problème de toutes les administrations. Son mode d’organisation, qui lui permit de nombreuses victoires par le passé dans diverses régions du monde, ne fonctionne plus parce qu’elle n’a pas su s’adapter. Organiser un coup d’État et manipuler des masses pour qu’elles soutiennent une organisation terroriste sont deux choses bien différentes.

C’est pourquoi le directeur John Brennan a annoncé une refonte complète de la structure de l’Agence, à l’issue de 4 mois de consultations internes.

Jusqu’ici, il y avait : 
• La Direction du Renseignement, chargée d’analyser les données recueillies ; 
• La Direction des Opérations, renommée Service clandestin, chargée de l’espionnage humain ; 
• La Direction des Sciences et de la technologie, spécialisée dans le traitement des informations scientifiques et techniques 
• La Direction du Soutien, chargée de la gestion du personnel, de la fourniture des matériels et du financement.

Le personnel était réparti selon ses compétences : les intellectuels au Renseignement, les baroudeurs aux Opérations, les matheux aux Sciences et les organisateurs au Soutien. Bien sûr, chaque direction s’était aussi adjointe des collaborateurs avec d’autres profils pour pouvoir faire son travail, mais schématiquement chaque direction correspondait à un profil humain particulier.

Les documents révélés par Edward Snowden nous ont appris que la CIA est la plus importante agence de Renseignement au monde avec un budget de 14,7 milliards de dollars en 2013 (soit le double du budget total de la République arabe syrienne). Mais elle n’est pourtant qu’une agence de renseignement parmi les 16 que comptent les États-Unis.

Bref, avec tout cet argent et ces compétences, la CIA était prête à vaincre l’URSS qui s’est effondrée sur elle-même sans son aide il y a plus de 25 ans.

Pour faire progresser l’Agence, John O. Brennan a décidé de généraliser le modèle du Centre contre-terroriste, créé en 1986 au sein de la Direction des Opérations ; un modèle ultra-sophistiqué mis en scène dans la série télévisée 24 heures. Cette unité pluridisciplinaire a fait merveille pour répondre presque instantanément aux questions qu’on lui posait. Elle est capable d’identifier un individu, de le localiser et de l’éliminer en un rien de temps pour la plus grande joie de la Maison-Blanche. Et l’on sait que le président Obama se rend chaque jour dans son bunker sous-terrain pour déterminer les cibles de ses drones et faire assassiner qui il veut, quand il veut et où il veut.

Selon M. Brennan, il s’agit ni plus ni moins que de faire entrer le Renseignement dans l’ère des nouvelles technologies, des ordinateurs et des satellites. L’Agence devrait donc être rapidement restructurée autour de 16 Centres chargés de chaque région du monde et de divers objectifs généraux.

Mais en quoi le modèle du Centre contre-terroriste aurait-il pu comprendre la transformation d’une phraséologie enfantine en une puissante idéologie ?

Le succès de l’Émirat islamique provient d’abord de ses soutiens étatiques, de son armement et de son argent. Mais le soutien dont il bénéficie chez quelques Syriens et certains Irakiens n’a rien à voir ni avec le Coran, ni avec la lutte des classes. C’est la révolte d’un mode de vie en train de disparaître, d’une société violente dominée par les hommes, contre un mode de vie respectueux des femmes et contrôlant les naissances. Cette transformation s’est faite en Europe avec l’exode rural et les deux Guerres Mondiales, sans provoquer de guerres supplémentaires. Elle a été accomplie au début des années 80 par l’Iran de l’imam Khomeiny avec un succès éclatant et s’est progressivement étendue au monde arabe jusqu’à se fracasser sur Daesh ; un conflit qui n’a rien à voir avec la distinction théologique entre chiites et sunnites.

La suite des événements est, elle, prévisible. Comme toujours, les États-uniens pensent que leur problème sera résolu grâce au progrès technique. C’est avec une débauche d’informatique qu’ils vont tenter de comprendre la situation au « Proche-Orient ».

Mais comment les États-Unis, fondés il y a deux siècles, pourraient-ils comprendre le cataclysme qu’ils ont provoqué dans la plus ancienne civilisation du monde ? Comment les États-uniens —des Barbares friqués— et des Bédouins du Golfe pourraient-ils organiser des peuples civilisés depuis six millénaires ? Car c’est le secret du Levant : quantité de peuples différents, ayant leur propre histoire, leur propre langue et leur propre religion, y parlent une même langue vernaculaire et y collaborent ensemble [2]. Les nassériens et les baasistes ont tenté de transformer cette mosaïque en une unique force politique. Ils ont cherché à composer une « Nation arabe » avec des peuples majoritairement non-arabes. Un rêve dont il ne reste aujourd’hui que la « République arabe syrienne ». C’est ce projet politique qui était attaqué par Daesh et cette civilisation qui est aujourd’hui menacée par les civils qui le soutiennent.

Tandis que les États mono-ethniques sont faciles à conquérir, ils ont appris avec le temps que leur diversité et leur entremêlement les rend invincibles. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont protégé les survivants d’un ancien monde ; des survivants qui aujourd’hui se révoltent contre eux et les rongent de l’intérieur.

Comment la CIA pouvait-elle anticiper que de jeunes Européens, eux aussi nostalgiques de ces temps anciens, se joindraient par dizaines de milliers à Daesh pour s’opposer à la marche du temps et détruire des œuvres d’art millénaires ?

La défaite israélienne au Liban, en 2006, a montré que quelques citoyens déterminés étaient capables de faire échouer l’armée la plus sophistiquée au monde. L’homme a déjà triomphé des machines. C’est une erreur de croire que le progrès technique est un critère de civilisation, que des ordinateurs permettront de comprendre qui que ce soit, ni même de le dominer. Tout au plus peuvent-ils collecter de grandes quantités d’information, les trier et les synthétiser. La réorganisation de l’Agence va lui permettre de répondre à toutes les questions du jour, mais à aucune sur ce qui se passera demain.

Les États-uniens et les Européens sont incapables d’admettre que des peuples qu’ils ont colonisés ont rattrapé leur retard technique alors qu’eux-mêmes n’ont pas rattrapé leur retard en civilisation. Ils se trouvent confrontés à leurs limites et ne peuvent plus influer sur le cataclysme qu’ils ont involontairement suscité.

 
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