Des Français ont été arrêtés, pour nième tentative d’assassinat d'Assad. Hollande en danger de Mort par les services secrets d'ASSAD!
Quatre ans après le début de la sanglante guerre civile en Syrie, le président du pays, Bachar al-Assad, a accepté de répondre aux questions d’un média français, dans le 20 heures de France 2. L’homme fort de Damas campe sur ses positions et ne change pas de discours.
Pas de coopération avec la France. Des contacts entre services de renseignement français et syriens existent en dépit de la rupture des relations diplomatiques bilatérales, a affirmé le président syrien Bachar al-Assad. «Il y a des contacts mais il n’y a pas de coopération», a-t-il expliqué sans donner de précisions. «Nous sommes toujours intéressés au dialogue avec quiconque», a aussi indiqué le président syrien en réponse à une question sur une relance des relations avec la France. «Mais comment peut-on établir un dialogue avec un régime qui soutient le terrorisme dans notre pays ?», s’est-il interrogé, en reprenant son antienne selon laquelle les opposants à son pouvoir ne sont que des terroristes. «Les fers de lance contre la Syrie ont été : un la France, deux le Royaume-Uni», a-t-il aussi déploré en jugeant que «personne ne prend plus au sérieux les déclarations des responsables français». «Pour une simple raison: c’est que la France est devenue en quelque sorte un satellite de la politique américaine dans la région. Elle n’est pas indépendante, et n’a aucun poids, elle n’a plus aucune crédibilité», a-t-il ajouté.
Etat islamique. A une question portant sur sa responsabilité dans l’émergence du groupe Etat islamique (EI), le président syrien a souligné que l’EI a «été créé en Irak en 2006 sous la supervision des Américains». «Je ne suis pas en Irak. Je n’y ai jamais été. Je ne contrôlais pas l’Irak. C’était les Américains qui contrôlaient l’Irak. L’EI est venu d’Irak en Syrie, car le chaos est contagieux», a-t-il ajouté. Concernant la coalition internationale menée par les Etats-Unis, qui opère des frappes contre l’Etat islamique, le président syrien estime que les pays composant cette coalition ne sont «pas sérieux jusqu’à présent» et «n’aident personne dans cette région». «Si vous comparez le nombre de frappes aériennes effectuées par les forces de la coalition composée de 60 Etats à celles que nous avons effectuées, nous petit Etat, vous constaterez que nous bombardons parfois dix fois plus que la coalition en une journée», a-t-il argumenté.
Armes chimiques. Le président syrien a démenti l’usage par l’armée de gaz de chlore en mars contre des secteurs rebelles de la province d’Idleb (nord-ouest), après des accusations de l’organisation des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW). «Non, c’est un autre faux récit donné par des gouvernements occidentaux», a répondu Bachar al-Assad. «Nous n’avons pas utilisé le chlore, et nous n’en avons pas besoin. Nous avons nos armements classiques, et nous pouvons atteindre nos objectifs sans y avoir recours».
Le Hezbollah «invité» dans le conflit mais pas l’Iran. Interrogé sur le soutien stratégique de l’Iran et du Hezbollah dans le conflit en Syrie, Bachar al-Assad répond que «nul pays n’a le droit d’intervenir sans y être invité. Nous avons invité Hezbollah, mais pas les Iraniens. Il n’y a pas de troupes iraniennes en Syrie et ils n’ont envoyé aucune force». «Des commandants et des officiers vont et viennent entre les deux pays conformément à la coopération existant entre nous depuis bien longtemps. C’est différent que de participer aux combats», a ajouté Bachar al-Assad, en évoquant l’Iran, principal allié régional du régime de Damas. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite de la République islamique, combattent aux côtés du Hezbollah et de l’armée syrienne notamment dans le sud du pays.
French ask for return of accused conspirators
By Nahed al Husaini and Gordon Duff
Two French nationals along with Syrian Kurds were arrested in a bizarre attempt on the life if Bashar al Assad, President of Syria. The French government has already contacted Damascus through direct channels asking for the return of those arrested. The French indicate they are willing to enter into negotiations for the return of the captive accused assassins.
The alleged conspirators are said to have been working with a Kurdish terror cell that had penetrated the household staff of Assad. The Kurds had planted explosives inside detergent containers at the presidential palace south of Damascus. The attack was not successful.
The French security officers arrested had been in Syria earlier as part of a secret combined French/Syrian task force on terrorism. Two French intelligence officers who were smuggled across the border into Syria by Al Nusra militants south of Qalamoun, scene of an intense battle that has raged for weeks.
Their previous visit to Damascus earlier this year was a secret mission that accompanied the French delegation during their Febrary 27, 2015 visit. The official reason for the visit was to arrange for the reopening of the French embassy which had been closed since 2012.
Syrian officials speaking anonymously say that the Damascus government believes the would be assassins are part of a Kurdish faction trained inside Jordan. The explosives used were from the Royal Jordanian Army.
Des Français ont été arrêtés, pour N+1 tentative d’assassinat d'Assad.
Aux cuisines de l’Elysée
Selon Closer, Léonard, le dernier fils de l’ancienne première Dame Valérie Trierweiler et étudiant à l’école de gastronomie Ferrandi, retrouverait les chemins de l’Elysée pour trois mois, dans le cadre d’un stage aux cuisines présidentielles.
Malgré les relations tendues entre le président de la République et la mère du nouveau stagiaire depuis la parution de Merci pour ce moment, le jeune homme, qui a partagé la vie de François Hollande pendant neuf ans, et le chef de l’Etat seraient restés très proches. Valeurs actuelles confiait par ailleurs en octobre dernier que le jeune garçon avait continué à vivre au sein de l’Elysée pendant huit mois après le départ de sa mère.
L’adolescent a été choisi pour intégrer l’équipe du chef Guillaume Gomez, composée d’une vingtaine de personnes. Petit nouveau dans la brigade, il a au moins l’avantage de connaitre les goûts de son président…
Valérie Trierweiler dément
La mère de Léonard qui est aussi l'ancienne première Dame de France, devenue seconde Dame de France, a démenti dans un tweet cette information publiée par Closer.
Les rumeurs courent sur le fait que Léonard Trierweiler, le fils de l’ancienne première Dame, effectuerait prochainement un stage à l’Elysée. Les propos n’ont pas été du goût de Valérie qui s’est empressée de démentir.
Un stage pleinement démenti car hautement risqué!
Léonard Trierweiler, le plus jeune fils de Valérie Trierweiler, réaliserait prochainement un stage aux fourneaux prestigieux de l’Elysée. Le jeune homme qui suit actuellement une formation culinaire à l’école Ferrandi devait suivre un stage de trois mois. Pour ce stage, il serait en charge de la préparation des menus dressés par le Chef Guillaume Gomez. Toutefois, ce qui semble être une offre alléchante a été clairement démenti par la mère du jeune Léonard. Dans un message Twitter, Valérie Trierweiler a nié en bloc l’information.
Non @closerfr et ceux qui relaient sans vérifier, @trierweiler3n’est pas en stage à @Elysee mais en alternance dans 1 restaurant. #démenti
— Valerie Trierweiler (@valtrier) 11 Avril 2015
Léonard nie également: je ne veux pas empoisonner Hollande par ma cuisine de débutant!
Le message qui a été relayé par plusieurs magazines aurait fait monter la moutarde au nez de l’intéressé.Léonard Trierweiler, âgé de 17 ans, en bon casseur sur Twitter, a tenu à jouer dans l’ironie. C’est ainsi qu’il avait précédé le démenti de sa mère d’une journée.
Sur le réseau social, il s’est d’ailleurs moqué de l’information délivrée par Closer et qui a été répercutée parValeurs Actuelles. En taguant le journal qui est l’une de ses bêtes noires, Léonard avait décrit la proximité des cuisines et de sa chambre. Une chose est sûre, l’information ou l’intox n’a pas du tout été du goût de l’ancienne première Dame et de son fils.
C’est cool en plus @Valeurs, les cuisines sont à 2 mn de ma chambre.
— Léonard Trierweiler (@trierweiler3) 10 Avril 2015
Vincent Nouzille publie « Les Tueurs de la République », une enquête sur les guerres secrètes de la France et ceux qui les font
e permis de tuer n'est pas une lubie de scénariste des films d'espionnage. Au nom de la République, sur ordre de ses plus hauts dirigeants, des tueurs sont disponibles pour « neutraliser », c'est le terme consacré, les ennemis de la France. Mais aussi conduire des guerres secrètes et venger ses morts. Vincent Nouzille (lire par ailleurs), vient de publier « Les Tueurs de la République ». Une enquête solidement étayée qui retrace l'histoire de ce continent enfoui que sont les opérations spéciales, menées avec plus ou moins de vigueur par les gouvernements de la Ve République. L'auteur révèle en particulier l'existence d'une cellule clandestine au sein de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), chargée des opérations « Homo », pour homicides.
« Sud Ouest ». Vous levez un coin de voile sur les secrets les mieux gardés de la République.
Vincent Nouzille. Ça fait une dizaine d'années que je travaille sur le monde du renseignement. Je me suis rendu compte qu'il y avait une vraie inconnue : les opérations clandestines. J'avais envie de connaître les guerres secrètes que la France peut mener et celles engagées par le passé. On a beaucoup parlé des pratiques de la CIA, je voulais savoir, côté français, ce qu'on faisait.
Quelle est la nature des opérations menées ?
Ce sont de vraies guerres secrètes des opérations spéciales, et bien souvent des assassinats ciblés. Leur principal motif est la lutte contre le terrorisme.
Qui réalise ces actions ?
Sous l'autorité du chef de l'État, ces opérations sont menées par le Service Action de la DGSE. 800 agents, essentiellement des militaires, qui agissent de manière clandestine.
Au sein du Service Action a été constituée au milieu des années 1980 une minicellule : la cellule Alpha, qui regroupe une dizaine de personnes. Des tueurs, les « tueurs de la République ». Ils agissent sans que l'on puisse rattacher leur action aux services français. À ce Service Action s'est ajoutée une montée en puissance des forces spéciales, qui œuvrent dans des conflits déclarés, comme c'est le cas au Mali. Elles opèrent, au choix, en amont ou en aval, de manière clandestine. Ce fut le cas en Libye, les forces spéciales sont intervenues en civil. Elles ont joué un rôle clé pour faire tomber le régime de Kadhafi. Les forces spéciales, ce sont 3 000 soldats surentraînés (RPIMa de Bayonne, commandos de marine). Elles se sont fait la main en Afghanistan en ciblant les HVT [high value targets, cibles de grande valeur, NDLR] et ensuite en marge de l'opération Serval (1). Au sein de ces forces ont été constitués des mini-groupes de tireurs d'élite qui peuvent identifier et tuer un individu en quelques heures.
Ce personnel est-il utilisé régulièrement ?
Jamais les forces spéciales et le Service Action n'ont été employés autant qu'aujourd'hui. Pour des raisons de contexte, bien sûr. À partir de 2012, on voit apparaître une pratique beaucoup plus offensive, notamment pour les répliques. La France règle ses comptes. Il n'y a pas d'attentats ou de prises d'otages qui n'aient donné lieu à une réplique : traque d'un chef terroriste qui a enlevé des Français, envoi de commandos de forces spéciales au Sahel pour éliminer des terroristes, frappes aériennes sur des chefs talibans ayant tué des soldats français…
Vous évoquez un François Hollande qui garde sur lui une liste où figurent les noms des cibles à abattre. Vous décrivez un président plus faucon que colombe. C'est une surprise ?
J'ai démarré cette enquête il y a trois ans, et cela a en effet été une vraie surprise. De tous les présidents de la Ve République, il est celui qui assume le plus les opérations clandestines. Du fait de son tempérament plus guerrier qu'on ne le croit. C'est aussi lié à son entourage, notamment son chef d'état-major particulier. On l'a vu lors de l'opération Serval, il s'agissait de tuer les chefs terroristes : pas de prisonnier, pas de négociation. Les consignes ont été étonnamment simples et claires : « search and destroy », rechercher et détruire. La France ne fait plus de quartier. C'était un peu le cas avant. Aujourd'hui plus encore, depuis les attentats de Paris.
François Hollande va plus loin que ses prédécesseurs ?
Sous les présidences Mitterrand et Chirac, soit vingt-six ans, ça n'a pas été très assumé. Un certain nombre d'actions ont été menées sans que l'autorité politique soit aux commandes. Il est arrivé que le patron de la DGSE aille voir le président Mitterrand, lui donne des indications sur les opérations Homo et que le président ne réponde pas. Ce n'est pas normal. À cette époque, il y avait le syndrome du « Rainbow Warrior » et surtout la peur de prendre des coups. C'était aussi la crainte de Jacques Chirac après les attentats du 11 septembre 2001 : que la France soit à son tour frappée. Chirac est le plus timoré de tous.
Nicolas Sarkozy ?
Il est à cheval entre deux tendances. Les premières années de son mandat, le président Sarkozy était plutôt calme et peu offensif. Tout bascule en 2010, parce que les prises d'otages se multiplient au Sahel. Au même moment, il nomme le général Puga comme chef d'état-major particulier. Ce militaire est un faucon et va l'inciter à lancer des opérations de vive force. François Hollande l'a maintenu à ce poste.
N'y a-t-il pas un problème lié au contrôle ou plutôt au non-contrôle de ces opérations ?
Tout est à la discrétion du président. Et, on l'a vu, il peut très bien ne pas assumer. La question du contrôle par le pouvoir politique est capitale. En France, les parlementaires n'ont quasiment pas voix au chapitre. Il leur est formellement interdit de mettre leur nez dans les opérations. Contrairement aux États-Unis, où la commission du Congrès est très pointilleuse sur le budget de ces opérations secrètes.
On est pleine zone grise en termes de légalité ?
La France est un des seuls pays occidentaux à ne pas avoir de cadre juridique pour le renseignement ; c'est l'objet de la loi justement en cours d'élaboration : elle va offrir un cadre qui faisait défaut. On se situe au croisement de questions morales, éthiques, politiques. Est-on fondé à tuer quelqu'un à l'étranger ?
Ces guerres clandestines sont-elles efficaces ?
On mène des guerres secrètes de plus en plus violentes sans que l'opinion en ait conscience.
Nous sommes pris dans cette spirale de violence, et ceci bien avant les attentats de Paris du mois de janvier dernier. Un certain nombre d'actions qui nous visent sont des réponses à des choses que nous avons pu faire. Nous sommes engagés dans des engrenages où la violence répond à la violence.
La lutte contre le terrorisme ne peut pas être qu'une lutte militaire ou clandestine. Le combat politique, diplomatique, doit permettre d'endiguer le phénomène. La seule réponse militaire ne suffit pas. Car après, quand vos ennemis sont déterminés à vous détruire, la négociation s'en trouve plus que limitée. On voit bien que c'est le cas aujourd'hui avec Daesh ou Aqpa (al-Qaida dans la péninsule Arabique).
(1) L'opération Serval est une opération extérieure (Opex) menée au Mali par l'armée française. Lancée en janvier 2013 pour repousser une offensive des groupes armés islamistes, elle s'est achevée en juillet 2014. Les forces engagées ont depuis intégré un dispositif régional, intitulé opération Barkhane.
L'auteur
Vincent Nouzille est journaliste indépendant, après avoir été grand reporter à « L’Express », à « L’Expansion » et au « Nouvel Économiste ». Il est l’auteur de plusieurs livres d’enquêtes de référence et de révélations, notamment sur les réseaux de pouvoir, les relations franco-américaines, la mafia corse, l’espionnage… « Les Tueurs de la République » sont la somme de trois ans de travail. Une enquête compliquée à mener. L’auteur confie que des éléments-clés, comme l’existence de la cellule Alpha, ont pu être étayés grâce aux carnets du général Rondeau apparus dans l’affaire Clearstream. Le militaire était en effet le conseiller du patron de la DGSE.
« Les Tueurs de la République », de Vincent Nouzille, aux éditions Fayard, 20 euros.