Manifestation monstre à Sanaa contre l’offensive américano-saoudienne

Publié le par José Pedro

Des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté à la place du changement dans la capitale Sanaa pour exprimer leur opposition et leur condamnation de l’offensive saoudienne contre leur pays.

Rassemblés à l’appel de la haute commission révolutionnaire, les participants ont réitéré le droit du peuple yéménite à repousser l’agression américano-saoudienne par tous les moyens disponibles.

Ils ont remercié tous les pays et parties qui ont affiché leur soutien aux droits du peuple yéménite.

« Les différentes forces politiques yéménites sont appelées à retourner à la table du dialogue, et ce, suite à l’arrêt des frappes saoudiennes et américaines. Le Yémen et les Yéménites ont le droit de repousser et de combattre l’offensive. Nous rejetons le génocide commis contre le peuple yéménite, à travers le siège imposé sur 25 millions de personnes, les privant ainsi de médicaments et de  nourriture. Un grand merci aux pays et aux peuples qui soutiennent le peuple yéménite dans cette épreuve », a lancé le porte-parole de la manifestation.

Depuis le 26 mars, l’Arabie Saoudite dirige une coalition de neuf pays arabes qui bombardent les infrastructures du Yémen. Ces bombardements continus ont provoqué une forte pénurie en carburant, en produits alimentaires et en médicaments.

En plus de son offensive, l’Arabie empêche les avions d’aides humanitaires comme les avions iraniens de transporter des aides de première nécessité à la population.

Les Nations Unies ont mis en garde contre la famine au Yémen.

 

 

Feirouz-Abadi:les Saoud méritent des sanctions pour leurs atrocités au Yémen
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Pas un jour ne passe sans que l’offensive saoudienne contre le Yémen ne fasse l’objet de condamnations émanant des responsables iraniens, notamment les dirigeants militaires.
 
Ce mardi, le chef d’état-major des forces armées iraniennes le général Hassan Feirouz-Abadi a accusé la dynastie des Saoud de commettre les pires atrocités contre un peuple musulman qui n’aspire qu’à son indépendance et sa souveraineté, estimant qu’elle mérite de fortes sanctions.

« Comment les saoudiens peuvent-ils justifier leur crimes innombrables devant les peuples libres du monde, comment pourront-ils continuer à contrôler les deux lieux saints de l’Islam », a-t-il dénoncé, rapporte le site de la chaine de télévision iranienne arabophone al-Alam. Et Feirouz-Abadi de rappeler aux dirigeants musulmans de la région que « la gouvernance peut perdurer dans la mécréance mais pas dans l’injustice ».

Le commandant des forces armées iraniennes qui intervenait devant un parterre de cadres de l’état-major des forces armées, des gardiens de la révolution et des forces de sécurité a également condamné la dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Yémen, et qui d’après lui « a caché les réalités sur les droits juridiques du peuple yéménite » en soutenant l’offensive saoudienne.

Selon lui, le comportement de l’Arabie saoudite au Yémen ressemble à celui d’Israël contre la Bande de Gaza. 


Shamakhani: Des signes de vieillisement

Le secrétaire général du Conseil supérieur de la Sécurité nationale Ali Shamakhani a lui aussi eu son mot à dire sur l’offensive saoudienne, tournant en dérision le largage par les avions saoudiens de tracts adressés à la population yéménite, et dans lesquels il est écrit en arabe que la coalition soutenait "le peuple du Yémen contre l'expansion perse".

Selon Shamakhani, ce procédé est la répétition d’une vieille pratique occidentale qui ne fait plus ses preuves  et le signe du vieillissement des dirigeants de  l’Arabie.

« Le largage de ces tracts n’a rien à voir avec la réalité, et montre aussi que l’Arabie veut semer la peur parmi les yéménites alors que le peuple yéménite frère est parfaitement conscient que ce sont leurs frères iraniens qui leur procurent le soutien dont ils ont besoin et emmènent leurs blessés pour être soignés en république islamique d’Iran », a-t-il indiqué, selon al-Alam. 

 

Yémen : HRW confirme l’utilisation par l’Arabie des munitions à fragmentation us
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L'Arabie saoudite a utilisé des munitions à fragmentation fournies par les Etats-Unis lors de raids aériens contre le Yémen, ce qui est interdit par un traité international, a affirmé dimanche Human Rights Watch (HRW).
   
Des photos, une vidéo et d'autres éléments crédibles depuis la mi-avril tendent à indiquer que des munitions en grappe ont été utilisées ces dernières semaines dans des frappes de la coalition sur le gouvernorat de Saada, bastion des rebelles Houthis dans le nord du Yémen, écrit HRW dans un communiqué.
   
L'organisation de défense des droits de l'Homme, dont le siège est à New York, assure avoir établi, à travers une analyse d'images satellitaires, que ces sous-munitions semblent avoir atterri sur un plateau cultivé, à 600 mètres de dizaines de bâtiments d'un groupe de quatre à six villages.  
   
Les sous-munitions, qui explosent après coup, posent des dangers à long terme pour les civils et sont interdites par un traité adopté en 2008 par 116 pays, sans toutefois l'Arabie saoudite, les Etats-Unis et le Yémen, rappelle HRW.
   
"Ces armes ne devraient jamais être utilisées, en aucune circonstance", a affirmé Steve Goose, directeur à HRW qui suit les questions d'armements.
   
L'Arabie saoudite fait l'objet de critiques croissantes pour la campagne aérienne qu'elle mène depuis le 26 mars contre le Yémen avec huit autres pays arabes.
   
L'objectif de l'opération est d’imposer son homme de main Abd Rabbo Mansour Hadi, et de faire reculer les Houthis, qui jouissent du soutien d’importants pans de l’armée et des tribus yéménites, et grâce auquel ils qui ont conquis de vastes territoires, dont la capitale Sanaa, depuis septembre 2014.
   
Le nombre de victimes civiles du conflit au Yémen ne cesse d'augmenter ces dernières semaines et la situation humanitaire est qualifiée de catastrophique par l'ONU.

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=76&frid=76&eid=234288

Paris et l’ONU étouffent le scandale des viols français d’enfants centrafricains
 

Le Guardian britannique (et pas un media français rappelons-le !) a révélé mercredi que des soldats français auraient commis des abus sexuels sur des enfants africains lors de leur mission en Centrafrique pour le maintien de la paix. 
  
La secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Laurence Rossignol, a dénoncé sur LCI des «faits extrêmement graves» et «criminels» s'ils sont avérés. Dans ce qui ressemble à une tentative maladroite d’étouffer l’affaire … confiée à la justice militaire et au ministère de la défense. 

Les soldats français, qui devaient assurer la protection des enfants (sic), «seraient eux-mêmes des prédateurs». En ce sens, Laurence Rossignol évoque un «double crime». 

Mais, la secrétaire d'Etat ne semble « pas inquiète » concernant le sort de ces militaires, puisque «le ministère de la Défense était saisi depuis plusieurs semaines» (resic), confirmant que le gouvernement était au courant depuis un moment. « Les sanctions les plus lourdes qui seront prises à l'encontre des militaires me rassurent totalement sur la capacité du ministère de la Défense de ne pas agir avec la moindre complaisance », affirme-t-elle sans ironie. 
  
On notera de cette défense maladroite que sans le Guardian, l’affaire serait encore enfouie et que bien qu’au courant, le gouvernement français a préféré se taire pendant « des semaines » selon Rossignol. En fait depuis juillet 2014 où un rapport dénonçait les soudards français ! Rapport transmis discrètement à Paris parce que l’ONU fermait les yeux dessus. 

On notera encore que le Parquet de Paris connait l'affaire depuis ce même mois de juillet 2014 et qu'aucun juge d'instruction n'a été désigné à ce jour ... 

Vous avez dit étouffement ??? A deux reprises, à New-York puis à Paris, cela fait beaucoup …

Abus sur mineurs en Centrafrique : des soldats français visés par une enquête
 

Le Suédois Andreas Kompass, directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat des Nations unies (ONU) pour les droits humains, a été suspendu de ses fonctions pour avoir transmis aux autorités françaises un rapport sur les abus sexuels présumés commis par les soldats français en Centrafrique.

Un rapport interne de l'Onu sur des abus sexuels supposés commis par des soldats français sur des enfants en République centrafricaine (RCA) a été transmis aux autorités françaises, rapporte mercredi 29 avril le Guardian.

Le rapport de l'Onu, que le quotidien britannique a consulté, fait état de témoignages de plusieurs enfants centrafricains accusant d'agressions sexuelles des militaires français de l'opération Sangaris. Ce dossier, communiqué l'été dernier aux autorités françaises, a entraîné l'ouverture d'une enquête judiciaire en juillet.


Selon le quotidien britannique, qui cite des sources proches de l'enquête, c'est bien Anders Kompass qui a transmis le rapport à la justice française en juillet 2014 après avoir constaté que l'Onu tardait à agir. Les Nations unies confirment avoir lancé une telle enquête au printemps 2014, mais elle ne cite jamais le nom du responsable de la fuite, contrairement au Guardian.


Interrogés par l'Onu et l'Unicef, les enfants, dont certains sont orphelins, auraient décrit l'exploitation sexuelle dont ils ont été victimes en échange de nourriture et d'argent. Un garçon de onze ans affirme ainsi avoir été abusé alors qu'il sortait chercher de la nourriture. Un autre garçon de neuf ans a dit avoir été abusé avec son ami par deux soldats français dans le camp, alors qu'ils se rendaient vers un checkpoint pour trouver à manger.


La France a quant à elle envoyé une équipe à Bangui pour enquêter, en coopération avec l'Onu. Une enquête préliminaire a été ouverte en juillet par le parquet de Paris pour abus sexuels sur mineurs, selon le ministère de la Justice. Le ministère de la Défense indique de son côté qu'il prendra "toutes les mesures nécessaires pour la manifestation de la vérité". 


Les "sanctions les plus fermes" seront prises si les faits "étaient avérés", ajoutent encore les autorités françaises citées par les médias nationaux. Le 5 décembre 2013, la France a lancé l'opération Sangaris pour aider la Centrafrique à maintenir la paix dans le pays, en proie à une violente guerre civile. L'armée française avait envoyé 2.000 hommes sur place.

Sputnik