WWIII - La Chute de Bachar El-Assad en Syrie, réunion d'urgence de l'Organisation de Coopération de Shanghai à Moscou, OCS !

Publié le par José Pedro

Al-Qaïda avance : Syrie, Damas est-il en danger? Baxhar El-Assad en fuite? Les Russes se réunissent dans l'OCS pour appliquer une décision sur la manière d'intervenir!Al-Qaïda avance : Damas est-il en danger?!

Les événements, qui se déroulent, ces dernières semaines, en Syrie, et, surtout, aux alentours de Damas, le prouvent : les terroristes takfiris ont réussi à homogénéiser leurs rangs, à se renforcer, grâce au trafic incessant d'armes et de munitions, de vivres et de médicaments, à leur destination.
 
Selon des rapports, les terroristes auraient même réussi à construire des hôpitaux de campagne souterrains et à multiplier leurs activités, dans des camps d'entraînement, à Deraa ( près de la Jordanie), à Alep, (près de la Turquie), et ailleurs. Parallèlement, les officiers supérieurs syriens sont de plus en plus visés par des attentats ciblés : ainsi, le général Bassam al-Ala et ses gardes du corps ont été tués, il y a quelques jours, dans un violent attentat commis contre leur voiture, dans la ville de Damas.
 
Les sources militaires, qui suivent, attentivement, et depuis plus de quatre ans, les évolutions liées à la guerre contre la Syrie, font état d'un " méga plan d'attaque terroriste contre la ville de Damas ", un méga plan, qui viserait à provoquer la chute de la capitale syrienne !! "Des terroristes takfiris, qui servent, en effet, de couverture aux agents de renseignement américains, israéliens, turcs, saopudiens, jordaniens, projettent de lancer une grande offensive contre la ville, à partir de trois axes, celui du Nord, de l'Est et du Sud. Le plan, qui vise à la conquête des principales institutions militaires et civiles de la ville, impliqent, également, les services de renseignement français, britanniques.
 
Quelque 25.000 terroristes takfiris auraient été mobilisés, pour cet assaut d'envergure. L'objectif est très clair : renverser Assad, et son gouvernement élu, s'emparer des localités symboliques, comme le mausolée de Zaynab, l'autoroute menant à l'aéroport, les quartiers stratégiques d'Al-Maza, de Kfar Sousa, de Jermana, ainsi que des centres de déploiement des forces militaires et sécuritaires syriens.
 
Mais d'où viennent ces 25.000 terroristes supplémentaires ? Ils sont issus des Frères musulmans (Jaïsh al-Islam, Ahrar al-Chaam, Saghour al-Chaam), d'Al-Qaïda (Al-Nosra). Différentes milices ont fusionné, dans différentes localités de Damas, et ont créé de plus grandes milices. Les sources militaires confirment la présence des officiers de renseignement turcs, saoudiens, jordaniens, dans les rangs des terroristes, et d'une planification, étalée sur une période de un à trois mois, avant que cette méga offensive soit lancée. Dans le même temps, les ennemis de l'axe de la Résistance ont l'intention d'ouvrir de nouveaux fronts, à Alep, à Deraa, à Quneitra, façon de disperser la force militaire syrienne et celles des alliés de Damas.
 
Bachar el-Assad en train de perdre le pouvoir ? Ce que nous réserverait ce scénario qu’on avait fini par oublier

Partition de la Syrie, région déstabilisée... Le scénario d'une déroute du régime de Bachar el-Assad aurait des conséquences majeures, avant tout sur la stabilité de la région.La branche syrienne d’Al-Qaida et des groupes rebelles islamiques ont pris, le 25 avril, le contrôle Jisr Al-Choughour dans la province d'Idleb au nord-ouest de la Syrie. Les spécialistes interrogés par le Washington Post estiment que cette défaite pour les troupes de Bachar Al-Assad met le régime syrien dans une situation beaucoup plus délicate que celle que l’on a pu observer ces trois dernières années. Dans quelle mesure la situation est-elle compliquée pour Bachar Al-Ass dans l’ensemble du pays ?

Alain Rodier : Nos amis américains sont toujours d'un incorrigible optimisme. Rappelons-nous le président Bush déclarant en 2003 "job is done" (le travail est fait). Certes, la coalition de mouvements salafistes-djihadistes emmenée par Al-Nosra, la branche officielle d'Al-Qaida "canal historique" en Syrie a remporté de grandes victoires dans la région d'Idlib située au nord-ouest du pays. C'est d'autant plus préoccupant pour Damas que cela coupe l'axe Alep-Latakie. Cela va poser des problèmes logistiques très importants à ces deux localités où le régime s'accroche bec et ongles. De plus, la Turquie feignant de ne pas voir que cette offensive victorieuse a été menée par les séides d'Al-Zawahiri -alors que ces derniers ont commencé pas chasser les unités de l'Armée Syrienne Libre (ASL) présents dans la zone- apporte officiellement un soutien moral et vraisemblablement matériel à cette bataille. La ville d'Idlib désormais aux mains des salafistes-djihadistes n'est qu'à 30 kilomètres de la frontière turque. En effet, pour la première fois, Ankara voit le moyen de déstabiliser durablement le régime en place à Damas. C'est le vœu le plus cher du président turc Tayyip Erdogan.

L’idée selon laquelle le régime de Bachar Al-Assad est la meilleure solution contre l’Etat islamique (EI) est-elle vraiment tenable ? Une déroute militaire ne peut-elle pas avoir lieu ?

En simplifiant au maximum, il y a aujourd'hui trois forces d'opposition à Bachar el-Assad : l'EI à l'est (Raqqa et Der Ez zor), Al-Nosra (Al-Qaida) et consort au nord-ouest (Idlib) et au sud-ouest (Deraa), l'ASL (ou du moins ce qu'il en reste) également au sud-ouest où les unités sur le terrain sont bien obligées de coopérer avec Al-Nosra. D'ailleurs, il est intéressant de noter qu'Al-Nosra a l'intelligence de s'allier ponctuellement avec d'autres groupes rebelles à la différence de l'EI. Les liens avec le commandement d'Al-Qaida "canal historique" toujours installé dans les zones pakistanaises se font discrets. Al-Zawhiri appelle à ne pas s'en prendre aux populations civiles et à respecter les lois de la guerre... On sent bien une volonté de "dédiabolisation" vis-à-vis de l'extérieur. Ankara qui est désormais en pointe dans le combat anti-Assad pourrait remettre sur le tapis son idée d'instauration d'une zone d'exclusion aérienne sur le nord-ouest de la Syrie en échange de sa participation plus active à la lutte contre l'EI qui est désormais l'ennemi à abattre en priorité. C'est oublier un peu vite qu'Al-Qaida "canal historique" est basée sur la même idéologie salafiste-djihadiste. C'est sur la stratégie à adopter que les opinions des chefs divergent.

D’après l’International Institute for Strategic Studies, la capacité du régime de Bachar Al-Assad ne semble pas être pouvoir durer indéfiniment. Quelles conséquences une chute du régime syrien aurait-elle dans la région ?
 

L'IISS britannique est gagné par l'optimisme de ses cousins américains. Mais tout n'est pas faux même si "on ne nous dit pas tout". Il est certain que les forces légalistes syriennes sont épuisées par trois années de guerre civile. Mais, tant que la Russie et l'Iran soutiendront à bout de bras le régime de Bachar el-Assad, il ne s'effondrera pas.

Si d'aventure il venait tout de même à tomber, la guerre civile perdurera entre les différentes composantes de la société syrienne : Sunnites - alaouites - Kurdes - chrétiens, etc. Les massacres qui sont déjà abominables deviendraient hystériques et totalement incontrôlables. La partition du pays (qui existe déjà de fait) serait consommée. La région se trouverait déstabilisée car les combats dépasseraient largement les frontières. Je pense en particulier au Liban et à la Jordanie. Quant aux Kurdes, ils ne se laisseraient pas faire. Tout serait alors totalement imprévisible.

 

En quoi une défaite du régime de Bachar Al-Assad servirait les objectifs de l’Etat islamique, des groupes rebelles ou d’Al-Qaida présents dans la région ?

Sur le fond, l'EI et Al-Qaida s'intéressent plus au sort de Bachar el-Assad. Ces deux mouvements veulent établir leur autorité sur des régions. C'est déjà le cas pour l'EI à cheval sur l'Irak et la Syrie et cela va devenir la même chose pour Al-Nosra dans la province d'Idlib et peut-être de Deraa.

Quelles conséquences pour les régimes occidentaux impliqués dans le conflit ?

Ils auront réussi à réaliser ce qui se passe aujourd'hui en Libye et ce qui va subvenir demain en Afghanistan.

 

 

 

Une situation totalement incontrôlable, incontrôlée avec les civils impuissants placés au milieu du chaudron. Comme d'habitude, ce sont eux qui paieront le prix fort.

La solution n’est-elle pas dans l’Iran ?

Malheureusement, "LA" solution n'existe pas. L'Iran joue un rôle extrêmement important en Syrie et en Irak mais ses capacités politiques et opérationnelles restent limitées. Les pasdarans (et leurs alliés du Hezbollah libanais) payent cher le soutien qu'ils apportent au régime en place. Il convient aussi de regarder ce qui se passe au Yémen: Téhéran sait jusqu' "où il faut ne pas aller trop loin" : les al-Houthi qu'ils soutiennent ne peuvent plus bénéficier des approvisionnements iraniens en raison du blocus qui existe de facto. L'Iran se garde bien de tenter de rompre car cela constituerait un casus belli dont les suites seraient dramatiques et imprévisibles.

 
 
Où est la lueur d'espoir ?

Il faudra bien un jour se remettre à la table des négociations avec tous les acteurs concernés qui accepteront d'y participer. Certes, Genève I & II ont été des échecs. Mais il faut se remettre à l'ouvrage d'autant qu'aucune solution militaire ne semble aujourd'hui accessible. Aucun des camps n'est aujourd'hui en mesure de remporter la guerre même si des batailles sont parfois gagnées.

Zarif assistera à la réunion ministérielle de l’OCS en RussieZarif assistera à la réunion ministérielle de l’OCS en Russie

 
L’ambassadeur de la RII en Russie Mahdi Sanaï a annoncé que le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif est attendu la semaine prochaine à Moscou.
Mahdi Sanaï a écrit sur les réseaux sociaux : « Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad-Javad Zarif est attendu le 4 juin à Moscou afin d’assister à la réunion sur la sécurité et de la stabilité des pays membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai, OCS. L’ambassadeur de Téhéran à Moscou a ajouté : « Les ministres des Affaires étrangères des pays membres, des observateurs et des invités de l’OSC prendront part à cette réunion ».
On s’attend à ce que Mohammad-Javad Zarif et son homologue russe, Sergueï Lavrov s’entretiennent en marge de cette assise. Au chapitre de la discusion : Les USA en mer de Chine, l'Iran et les provocations des USA, le Donbass est les provocations de l'Ukraine et de la communauté internationale de l'Ouest (USA-OTAN-UE-ISRAËL-ARABIE), Syrie: la chute prévisible d'Bachar El Assad, Faut-il tirer les premiers?
Assad favorable à une large présence militaire russe en Syrie
INTERVIEW

Le président syrien ouvert à un dialogue avec les Etats-Unis.

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La Syrie accueillerait volontiers une large présence militaire russe dans ses ports, a affirmé son président Bachar el-Assad dans un entretien à huit médias russes publié vendredi par l'agence officielle syrienne Sana. "Nous saluons tout accroissement de la présence russe en Méditerranée orientale et surtout sur les côtes et dans les ports syriens", a-t-il indiqué.

La Russie dispose d'une base militaire dans le port de Tartous (220 km au nord-ouest de Damas). Créée par un accord soviéto-syrien de 1971, elle sert actuellement de point de ravitaillement technique de la marine russe, selon Moscou, qui déploie régulièrement des navires de guerre en Méditerranée orientale depuis le début de la guerre en Syrie il y a quatre ans.

"La présence russe dans plusieurs régions du monde, en Méditerranée orientale et le port de Tartous notamment, est nécessaire pour rétablir un équilibre que le monde a perdu après le démantèlement de l'Union soviétique", a souligné M. Assad. "Pour nous, plus cette présence est importante dans notre voisinage, mieux c'est pour la stabilité de cette région", a-t-il ajouté.

Le président de la commission Défense du Conseil de la Fédération, le Sénat russe, Viktor Ozerov, a déclaré que la Russie se contenterait pour le moment du port de Tartous mais qu'elle n'y construirait pas de "véritable base militaire" pour éviter l'escalade du conflit en Syrie.
"Dans la situation actuelle, cela pousserait certaines forces, notamment celles d'opposition, à une escalade des tensions", a déclaré M. Ozerov cité par l'agence Interfax. "Mais en temps de paix, nous envisagerons évidemment les perspectives de coopération militaire et technique, notamment la construction d'une véritable base militaire", a ajouté le parlementaire russe.

Moscou et Damas avaient conclu au milieu des années 1950 des accords de coopération militaire et économique, le nombre de conseillers militaires soviétiques s'élevant à 6 000 en 1983 en Syrie, qui comptait également plusieurs bases de missiles. Après une période d'incertitude ayant suivi l'éclatement de l'Union soviétique, le président russe Vladimir Poutine a défendu sans failles son allié syrien.

M. Assad a indiqué que l'appui militaire russe s'est "poursuivi" durant les quatre dernières années alors qu'une guerre civile ravage la Syrie. Et au plan politique, Moscou doit accueillir du 6 au 9 avril une deuxième session de négociations entre représentants du pouvoir et de l'opposition en vue d'un règlement politique en Syrie. Le rôle de la Russie se limitera à "faciliter le dialogue non pas à imposer des idées", a dit le président syrien.

Mais la Coalition de l'opposition, soutenue par l'Occident et la Turquie, a annoncé son refus d'y participer, décision que M. Assad a imputé à des pressions externes sur l'opposition.
"Trouver une solution à la crise syrienne n'est pas impossible si le peuple syrien s'assoit et discute", a estimé le président syrien, fustigeant les pays occidentaux, dont les Etats-unis, la France et la Grande-Bretagne, en les accusant de "refuser une solution politique" en Syrie. "Pour eux, la solution politique signifie un changement ou la chute de l'Etat et son remplacement par un Etat qui leur convient", a-t-il dit.

Dans cette interview, M. Assad a d'autre part souhaité une relation plus forte avec l'Egypte. "Nous espérons voir prochainement un rapprochement syro-égyptien, en raison de l'importance de ces relations pour le monde arabe", a-t-il dit, soulignant qu'il n'y avait pas de "vraie relation" entre les deux pays actuellement.

 

(Pour mémoire : Brahimi sur la Syrie : "Nous nous sommes tous trompés")


Dialogue avec les Etats-Unis
Dans une autre interview accordée à la chaîne de télévision américaine CBS et dont des extraits ont été diffusés jeudi, Bachar el-Assad a déclaré qu'il était ouvert à un dialogue avec les Etats-Unis. M. Assad a ajouté qu'un tel dialogue devrait être fondé sur "le respect mutuel", selon ces extraits de l'interview accordée au journaliste Charlie Rose et dont l'intégralité doit être diffusée dimanche dans l'émission "60 Minutes" de CBS.

"En Syrie, nous pourrions dire qu'en principe tout dialogue est une chose positive", a déclaré le président syrien, interrogé sur l'éventualité d'un dialogue avec Washington. A la question de savoir s'il existait actuellement des relations entre la Syrie et les Etats-Unis, M. Assad a répondu qu'il n'y avait pas de communication directe.

Des responsables du département d’État américain ont dernièrement affirmé que M. Assad n'aurait "jamais" de rôle dans une négociation pour mettre fin au conflit en Syrie, qui vient d'entrer dans sa cinquième année, mais que des membres du pouvoir syrien actuel pourraient faire partie de ce processus. Le 15 mars, dans une interview à CBS, le secrétaire d’Etat John Kerry a paru dire que Washington devrait en fin de compte parler avec le président Assad si l'on voulait mettre fin au conflit en Syrie. Les propos de M. Kerry ont indigné les groupes d'opposition syriens et certains de ceux qui les soutiennent en Occident. Mais la porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki, a assuré par la suite que M. Kerry se référait à des responsables du régime du président Assad et non à M. Assad lui-même.

 

(Lire aussi : Pour Kerry, Assad est un "dictateur brutal sans légitimité pour diriger la Syrie")

 

Al-Nosra met un pied à Idleb
Ces déclarations du président syrien interviennent alors que le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, et ses alliés sont entrés pour la première fois dans les quartiers périphériques d'Idleb, grande ville du nord-ouest de la Syrie contrôlée par le régime, devenue presque totalement assiégée, a rapporté vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Le Front al-Nosra, appuyé par Ahrar al-Cham et d'autres groupes islamistes, sont entrés entre jeudi soir et vendredi matin dans la ville d'Idleb,", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. "Ils restent dans les quartiers périphériques, alors que les bombardements font rage des deux côtés", a-t-il précisé.

Depuis le début de l'offensive lancée par al-Nosra mardi, les combats ont fait au moins 117 morts en quatre jours -45 du côté du régime, 72 du côté rebelle dont 9 jihadistes étrangers d'après l'Observatoire-.

"La ville est désormais presque totalement assiégée (par les rebelles) et le régime n'a plus que deux entrées, du côté nord-est et sud-ouest", a souligné M. Abdel Rahmane, ajoutant que l'armée a envoyé des renforts et pilonnait les positions rebelles avec des barils d'explosifs largués par les forces aériennes.
Selon un militant de la province d'Idleb, les civils sont désormais bloqués chez eux. "La situation humanitaire est très difficile. La ville accueille depuis longtemps beaucoup de déplacés d'autres régions de Syrie", a indiqué à l'AFP Ibrahim al-Idlebi, joint via internet.


 

Plus de 215 000 personnes ont été tuées dans le conflit syrien, depuis qu'en mars 2011 un soulèvement populaire a été réprimé dans le sang déclenchant une guerre civile dévastatrice. Celle-ci est devenue plus complexe avec notamment la montée en puissance des jihadistes comme l'EI, qui ont pris le contrôle de pans entiers du territoire.

 

Voir aussi
"La rebelle de Raqqa" : une Syrienne risque sa vie pour dénoncer l'EI (reportage vidéo)

 
Ministère russe des Affaires étrangères
Les déclarations de l'Otan contredisent son intention de renouer avec Moscou
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La tendance de l'Otan à donner une interprétation partiale de la politique de Moscou cadre mal avec son désir de promouvoir des relations constructives avec la Russie.
 

Les propos tenus par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg lors de sa récente visite aux Etats-Unis vont à l'encontre du désir — souvent déclaré par l'Alliance — de normaliser ses relations avec Moscou pour assurer la sécurité dans le monde, a annoncé vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Les déclarations faites par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg lors de sa récente visite aux Etats-Unis n'ont pas tardé à retenir notre attention. Il ne fait aucun doute que ses interventions publiques visaient à séduire ses auditeurs américains", lit-on dans le communiqué mis en ligne sur le site de la diplomatie russe.

 

 

Il est à noter que plus M. Stoltenberg s'approche de Washington, plus il durcit ses propos antirusses, ce qui confirme les doutes quant à son impartialité et son indépendance politique, indique Moscou. 

Ce facteur explique le "grand nombre de «clichés» et de mythes au sujet de la «menace émanant de l'Est», la tendance — traditionnelle pour l'Alliance — à dénaturer les faits et à donner des appréciations partiales", souligne le communiqué.

 

Jens Stoltenberg a appelé mardi la Russie à rendre ses exercices militaires "plus transparents" dans le contexte géopolitique actuel. 

"Il est évident que ces déclarations visent à justifier les mesures militaires onéreuses réalisées par l'Alliance près des frontières russes", affirme le ministère des Affaires étrangères.

"Une telle approche cadre mal avec le désir — déclaré par l'Otan — de rétablir des relations constructives avec la Russie pour assurer la sécurité dans la région euro-atlantique et le reste du monde", conclut le document.

 
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