NKM: Numéro 2 du Parti des "Les Républicains", une femme qui sera aux primaires de l'UMP en 2016!
Née le 14 mai 1973 à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet est née dans la marmite politique puisque son père François Kosciusko-Morizet a honoré plusieurs mandats dont celui de maire de Sèvres depuis 1995. Diplômée de l’École nationale du génie rural, des eaux et des forêts et de Polytechnique, Nathalie Kosciusko-Morizet débute sa carrière professionnelle en 1997, en tant qu’agent contractuel détaché à la direction de la prévision au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie avant de rejoindre le groupe Alstom. Passionnée par l’écologie, la jeune femme rejoint le cabinet de Jean-Pierre Raffarin en 2002 pour lequel elle exerce le poste de conseillère technique pour l’écologie et le développement durable. Mais son entrée opérationnelle dans le monde politique ne s’effectue véritablement que lorsqu’elle devient députée de l’Essonne cette même année. C’est grâce à ce mandat qu’elle occupe le poste de rapporteur de la charte de l’environnement et de la mission d’information sur l’effet de serre pour l’Assemblée nationale. Côté vie privée, Nathalie Kosciusko-Morizet épouse, en 2003, Jean-Pierre Philippe, professeur au Conservatoire national des arts et métiers de Paris. Le couple donne naissance à deux fils en 2005 et 2009. En 2007, Nathalie Kosciusko-Morizet devient secrétaire d’État chargée de l’écologie aux côtés de Jean-Louis Borloo. En 2010, après un détour par le secrétariat d’État chargé de la prospective et du développement de l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet occupe la fonction de ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. En février 2012 elle est nommée porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a reconduit mardi Nathalie Kosciusko-Morizet comme numéro deux du principal parti d'opposition, Les Républicains (ex-UMP), et promu Eric Woerth au poste de délégué général au projet.
Laurent Wauquiez est confirmé au poste de secrétaire général, poste qu'il occupait déjà au sein de l'UMP depuis le retour de Nicolas Sarkozy à la tête de la formation, lit-on dans un communiqué.
Le maintien de Nathalie Kosciusko-Morizet au poste de numéro deux faisait l'objet de spéculations dans la presse ces derniers jours, l'ancienne ministre faisant l'objet de nombreuses critiques en interne pour sa liberté de parole.
Elle perd toutefois la responsabilité du projet de l'UMP au profit d'Eric Woerth, réhabilité après sa relaxe dans l'affaire Bettencourt.
L'ancien ministre du Budget et du Travail sera assisté d'Isabelle Le Callenec, nommé déléguée générale adjointe au projet.
Le député du Nord Sébastien Huyghe continuera d'être porte-parole du parti, de concert avec Lydia Guirous, qui était secrétaire nationale de l'UMP en charge des valeurs de la République et de la laïcité, qui succède à Isabelle Le Callenec.
Les anciens ministres Luc Chatel et Brice Hortefeux sont nommé conseillers politiques.
Le communiqué précise que d'autres nominations suivront.
LES RÉPUBLICAINS - Plusieurs cadres des Républicains sont revenus sur les sifflets adressés à Alain Juppé et à François Fillon lors du congrès fondateur du parti samedi à Paris (voir la vidéo en bas de l'article), à commencer par son président Nicolas Sarkozy.
"Ma responsabilité de président de la famille, c'est de garantir que chacun peut s'exprimer", a déclaré Nicolas Sarkozy sur France 2 dimanche soir.
"Alain Juppé est un homme de grande qualité qui fait honneur à notre famille politique. (...) Je regrette qu'il y ait eu quelques sifflets. Mais quand vous avez 15.000 à 17.000 personnes, vous ne pouvez pas contrôler que chacun puisse se tenir parfaitement hors de ses sensibilités", a également déclaré l'ex-président de la République.
"Le moment des primaires viendra en septembre 2016. D'ici là, il y a les souffrances des Français. Il a fallu gagner les élections départementales, il y a les élections régionales qui viennent, je ne rentrerai pas dans ce jeu-là", a aussi averti Nicolas Sarkozy.
"Pendant trois ans, cette famille politique s'est déchirée, divisée, affrontée. Il n'y avait même plus d'opposition. (...) Considérez que depuis six mois, l'unité est revenue. Est-ce à dire que l'unité met fin aux ambitions de chacun? Non, c'est tout à fait normal, il n'y a pas de problème", a-t-il également déclaré.
Des sifflets "anecdotiques" pour Wauquiez
De son côté, Laurent Wauquiez, secrétaire général de l'ex-UMP a dit regretter les sifflets mais les a jugés "anecdotiques", et a estimé que le vrai "danger" pour le parti était "l'obsession de la primaire".
"Pendant toute la journée, à peu près toutes les personnalités de notre famille politique ont pu s'exprimer, dans des registres très divers. (...) Il y avait beaucoup de monde, et des gens qui avaient envie, qui étaient contents de se retrouver, contents que la droite et le centre soient de retour et portent à nouveau une énergie, une envie. Et il y a eu ces deux moments que je regrette, avec des sifflets que je regrette et qui n'auraient pas dû avoir lieu mais qui, sincèrement, sont anecdotiques", a déclaré Laurent Wauquiez lors de l'émission "BFM Politique BFMTV-RMC-Le Point".
"Alain Juppé a été applaudi, François Fillon a été applaudi. Et un certain nombre de militants ont aussi exprimé ce qui était leur conviction, leur ressenti. Ils l'ont peut-être exprimé de façon impulsive. Je le regrette car ma mission comme secrétaire général, c'est d’œuvrer pour le rassemblement", a ajouté le député de Haute-Loire.
"Autour de Nicolas (Sarkozy), nous ne nourrirons aucune polémique contre qui que ce soit, ni contre Alain Juppé, ni contre François Fillon, ni contre quelque membre que ce soit de notre famille politique", a également déclaré Laurent Wauquiez.
Wauquiez sur les huées contre Juppé et Fillon... par BFMTV
"Ça ne doit pas être ça, les Républicains"
L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a aussi regretté les sifflets subis par Alain Juppé et François Fillon: "J'espère qu'ils n'étaient pas organisés!"
Par ailleurs, Jean-Pierre Raffarin a estimé qu'Alain Juppé avait "raison" d'être vigilant sur les contours de la primaire de 2016. "Juppé a raison, Juppé a clairement raison", a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. "A quoi servirait une primaire si c'est pour faire un congrès du Parti républicain... des Républicains?" s'est-il repris.
Le sénateur de la Vienne veut lui aussi une primaire "très élargie, très transparente" mais également "une primaire qui départage", qui "serait quelque chose comme une demi-finale pour qualifier le candidat pour la finale".
Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux de l'ex-UMP, a elle dénoncé sur France 3 un peu plus tôt dans la journée de dimanche le fait qu'Alain Juppé et François Fillon aient subi des huées, y voyant "plus qu'un couac" et estimant que "ça ne doit pas être ça, les Républicains".
Dimanche, Alain Juppé a lancé un avertissement sur les contours de la primaire de désignation du candidat à l'élection présidentielle de 2017, réaffirmant que si celle-ci n'était pas ouverte au centre, il n'y participerait pas.
Les Républicains: Juppé et Fillon hués (puis... par LeHuffPost
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