LES PRIMAIRES DE DROITE n'auront pas lieu chez "LES REPUBLICAINS" NIET POPOV.
Comment la primaire à droite freine le pari de Sarkozy!
Le premier bureau politique du parti Les Républicains (LR) sera consacré, ce mardi, à l’installation d’un comité d’organisation de la primaire.
A droite, on n’en est encore, officiellement, qu’au stade des préliminaires. Tous les prétendants à l’élection présidentielle jurent, la main sur le cœur, que leur priorité pour 2015 reste la victoire aux élections régionales de décembre. Il sera bien temps, ensuite, de se lancer dans la compétition interne pour 2017.
En réalité, la bataille décisive s’engage dès maintenant, entre Nicolas Sarkozy d’une part, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire et Xavier Bertrand d’autre part. Le premier parviendra-t-il à créer une véritable dynamique autour de son UMP «refondée» ? Ses concurrents obtiendront-ils que la droite et le centre se donnent les moyens d’organiser une primaire largement ouverte, capable de mobiliser jusqu’à 3 millions d’électeurs ? Ces deux questions seront tranchées dans les semaines qui viennent. Elles déterminent largement les chances de victoire de Sarkozy, comme celles de ses concurrents.
A la demande insistante des quatre candidats déclarés, le premier bureau politique du parti Les Républicains (LR) sera consacré, ce mardi, à l’installation d’un comité d’organisation de la primaire. Sous le contrôle d’une haute autorité indépendante, ce comité se chargera de la préparation matérielle de l’élection : implantation des 10 000 bureaux de vote, établissement des listes électorales, formation des scrutateurs. Plus ce travail sera efficace, plus la primaire mobilisera les électeurs favorables à l’alternance.
Or, tel n’est pas l’intérêt de Sarkozy : plus il y aura d’électeurs, plus ses concurrents - notamment Juppé - auront de chances de le mettre en minorité. L’ancien chef de l’Etat a donc tout intérêt à ne pas faire trop bruyamment la promotion de ce processus. A la dynamique de la primaire, il veut opposer celle de son «large rassemblement» au-delà de clivages politiques, qu’il juge «dépassés». Se voulant parfaitement démocratique et résolument participatif, LR vise un demi-million d’adhérents d’ici à 2017. Deux fois plus que l’UMP !
Avec un tel stock de sympathisants dévoués, Sarkozy n’aurait plus rien à craindre. Fidèle à la vieille école chiraquienne, il fait le pari que le contrôle du parti reste, quoi qu’on en dise, la condition nécessaire de la reconquête du pouvoir. Mais le succès de son entreprise et loin d’être garanti. Censé déplacer les foules, son «congrès fondateur» du 30 mai à Paris a réuni moins de 10 000 inconditionnels venus de tout le pays, alors que l’ex-UMP compte, dans la seule Ile-de-France, près de 50 000 militants. «Je ne veux plus entendre parler de la primaire», a tonné, comme dans un aveu, le fidèle Laurent Wauquiez.
Juppé, Fillon et les autres, eux, font le pari que la «primarisation» de la vie politique est une révolution qui bouscule la vieille tradition du parti bonapartiste entièrement dévolu à la promotion de son chef.
Ceux qui veulent revoir la droite au pouvoir ne peuvent plus ignorer que cela se jouera sans doute dès novembre 2016, à l’occasion de la primaire. Dans ces conditions, ils ont bien compris qu’en s’engageant dans les rangs de LR, ils adhéraient au moins autant au comité de soutien à la candidature de Sarkozy qu’au parti de l’alternance. De quoi refroidir certaines ardeurs.
Régionales : le MoDem pris de court par l'accord de son candidat avec Wauquiez
LE SCAN POLITIQUE - En Auvergne-Rhône-Alpes, le parti centriste a découvert l'alliance entre son chef de file local et le secrétaire général des Républicains dans la presse. Une liste alternative pourrait être mise sur pied.
«On me dit que je suis en pleine dérive frontiste, pourtant nous faisons alliance partout avec les centristes. Cherchez l'erreur…», se félicite Nicolas Sarkozy ce mercredi dans Le Figaro. Pourtant, c'est précisément cette apparente contradiction qui semble poser problème en Auvergne-Rhône-Alpes, où l'accord passé entre Patrick Mignola (MoDem) et Laurent Wauquiez (LR) est vivement contesté au sein du parti de François Bayrou. En cause notamment: la ligne droitière incarnée par le secrétaire général des Républicains.
Dès lundi, c'est dans les colonnes de L'Opinion que le secrétaire général du parti centriste, Marc Fesneau, regrettait d'avoir «découvert cette alliance dans la presse». «On savait qu'ils discutaient, mais on ne s'attendait pas à ce qu'un pacte soit signé en plein été», avouait-il au quotidien. Avant queL'Express ne vienne révéler dans un confidentiel, mardi, que le président du parti et maire de Pau, François Bayrou, n'avait «pas eu de mots assez durs pour Mignola devant ses visiteurs estivaux ces dernières semaines».
Vers une liste alternative?
Selon Le Monde, François Bayrou a chargé Marc Fesneau de se rendre sur place pour éteindre le feu avant la fin du mois. «Cette région est assez importante, politiquement et symboliquement, pour que nous prenions le temps de regarder les choses tranquillement. (...) On ne signe pas un blanc-seing comme ça», explique-t-il au quotidien du soir. Un proche de l'ancien candidat centriste à la présidentielleregrette que «Mignola se (soit) précipité alors qu'il fallait laisser mûrir Wauquiez».
Contestée, cette alliance ne l'est pas seulement à Paris. Localement, c'est Angélique Périnet, co-présidente du MoDem en Haute-Savoie, qui a pris la tête de la fronde contre un accord avec un candidat jugé «pas compatible avec les valeurs» du parti, selon les mots de François Bayrou, cité en avril dernier par Le Parisien. «Nous allons tout mettre en œuvre pour qu'en septembre nous soyons en mesure de proposer une liste de personnes de qualité issues de la société civile ou du rassemblement du centre», a-t-elle menacé ce lundi sur France Bleu.
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Les deux candidats déclarés aux Primaires de Droite: Alain Juppé, et de Gauche Marc Jutier, se démènent par des Pétitions pour que les Primaires soient.
Fil d’actualité
La primaire est donc un grand rendez vous de mobilisation, elle sera ouverte aux non adhérents Républicains (UMP) n’hésitez donc pas à inviter vos amis et vos proches à cet événement.
Soyons acteur du changement !
Bayrou en pleine dérive Frontiste, quid de Juppé, les belles promesses sont lettres mortes. Bayrou de la Gauche à l'Extrème droite pour avoir des élus. Le Bègue de Sarkozy a trouvé son Maître, il est devenu Aphone.

LE SCAN POLITIQUE - Les trois responsables de la droite, qui ont répondu favorablement à l'invitation du sénateur de Vendée Bruno Retailleau, assisteront aux universités d'été des Républicains de Loire-Atlantique le 5 septembre.
Tandis que l'été touche à sa fin, nombreux sont les politiques qui effectuent ou planifient leur traditionnelle «rentrée». Ainsi les Républicains tenaient-ils particulièrement à s'afficher rassemblés, à la veille d'une primaire qui doit désigner leur candidat à la présidentielle de 2017.
Alors que de nombreux caciques de l'opposition manqueront le traditionnel campus du Touquet les 12 et 13 septembre prochains, la photo d'une famille politique unie devrait toutefois avoir lieu. C'est en effet ce que révèle Paris Match, selon qui l'ancien chef de l'État, le maire de Bordeaux et le député de Paris assisteront aux universités d'été des Républicains de Loire-Atlantique, prévues à La Baule le samedi 5 septembre prochain. Des information confirmées au Figaropar l'entourage des intéressés.
«François Fillon est ici chez lui et il vient depuis la première édition. Alain Juppé est venu l'an passé, juste après l'annonce de sa candidature à la présidentielle, et il revient cette année. Nicolas Sarkozy m'a confirmé sa participation», affirme le sénateur de Vendée Bruno Retailleau, à l'origine de l'invitation, à l'hebdomadaire. Le sénateur-maire de Troyes François Baroin, le député-maire de Tourcoing Gérald Darmanin, le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère, le député de l'Yonne Guillaume Larrivé, ainsi que la déléguée générale adjointe au projet Isabelle Le Callennec devraient également être présents.