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WWIII : 8 millions de Syriens pourraient se réfugier en Europe. Initiative militaire russe en Syrie

Publié le par José Pedro

La Porte de Saint-Ouen, escale de misère pour les réfugiés syriens

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  |Par 

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Réfugiés syriens dans le parc Edouard Vaillant à Saint-Ouen, au nord de Paris, où ils passent la plupart de leurs journées en attendant de trouver des solutions de logement, le 21 avril 2014.

Verte, bleue, jaune, grise et bordeaux. Cinq tentes Quechua sont installées sur un petit carré d’herbe le long de la bretelle d’entrée du périphérique à hauteur de la Porte de Saint-Ouen. Ils seraient vingt-cinq familles syriennes à dormir ici depuis des semaines, dans une extrême précarité. Les ordures jonchent le sol à côté de quelques couvertures et packs d’eau. Des enfants en bas âge jouent dans l’allée empruntée par des bus qui foncent au dépôt.

Ce jour-là, une quinzaine d’hommes et de femmes attendent dans le vacarme du trafic autoroutier. D’autres discutent de l’autre côté de la route, sur le terre-plein de la station de terminus d’autobus. De nouvelles tentes ont été montées dans la nuit, là, sur l’espace étroit entre les deux côtés de l’avenue qui relie le boulevard des Maréchaux à l’échangeur du périphérique. Des mères de familles se tiennent debout au feu de circulation. Elles attendent l’arrêt des véhicules qui sortent de Paris pour mendier quelques sous. Isolés dans ce confinement de Paris, ces Syriens sont visibles par tous mais vus par personne.

 

 
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Deux cents migrants en avril 2014, puis 200 en juillet et 60 de plus, un an plus tard en juillet 2015. Arrivés par vague, ces réfugiés syriens se sont tous rassemblés Porte de Saint-Ouen. D’abord du côté audonien du périphérique, puis du côté parisien. Beaucoup d’entre eux disent être arrivés ici, à proximité du plus grand marché aux puces d’Europe, par le biais de connaissances. Artisans et commerçants pour la plupart, ils se sont transmis l’information de ce point de chute par téléphone et par Facebook.

Campements de réfugiés syriens le long du périphérique nord de Paris.

Ce groupe s’est peu à peu précarisé. Logés à l’hôtel il y a un an, les Syriens se rassemblaient en journée dans un square situé juste derrière le boulevard périphérique aux abords de Saint-Ouen. La nuit, ils disparaissaient dans des chambres louées au Formule 1 et dans quelques hôtels alentours. « Mais en avril 2014, la mairie de Saint-Ouen verrouille le square. Des policiers municipaux en interdisent l’entrée, officiellement pour cause de travaux d’entretien », raconte Michel Morzière, le président d’honneur de l’association Revivre. Créée pour veniren aide aux réfugiés syriens des années 1980, son association aide les réfugiés d’aujourd’hui.

Leur centre de gravité se déplace alors de l’autre côté du périphérique, du côté parisien, en contrebas de la rocade. Mais faute de moyens nécessaires ou d’aide des associations qui ne peuvent plus financer leur hébergement en hôtel, quelques baraquements voient le jour, des tentes sont plantées. Certains dorment dans des voitures, d’autres font la manche.

La misère s’étend

A deux pas du campement, des vendeurs à la sauvette étalent chaque fin de semaine leurs marchandises à même le sol. Ils vendent à une clientèle encore plus pauvre des objets issus de la récup’ trouvés dans les poubelles de Paris ou les conserves reçues par l’aide alimentaire. Il y a encore quelques mois, cette misère était encadrée par la mairie du 18arrondissement sous le pont de la Porte de Montmartre. La « Cour des miracles » ou le « Marché aux voleurs », comme on l’appelle, s’est depuis étendu le long de la rue du Docteur Babinski jusqu’au pont de la Porte de Saint-Ouen et le campement syrien.

Quelques mètres plus loin, un monde qui ignore totalement celui-là : celui des antiquaires et des touristes américains qui achètent à prix d’or meubles anciens et objets d’art.

Bilal est parti de son pays en 2012. Militaire à Banias, ville du littoral syrien, il est arrivé à Paris il y a deux mois. Il énumère froidement et difficilement en français, les étapes de son parcours, véritable odyssée d’un homme fuyant à tout prix une guerre civile qui dure depuis quatre ans : « D’abord la Turquie, puis le bateau. Après le bateau, la Grèce. Plus loin, l’Autriche. L’arrivée en Italie puis en France, à pied, en passant par Chambéry. Et l’arrivée ici. »

La majorité des Syriens passés par Saint-Ouen depuis dix-huit mois n’a pourtant pas emprunté la route des Balkans. La plupart racontent s’être d’abord réfugiés auLiban avant de prendre un vol pour Tunis ou Alger. Ils se sont ensuite rendus à pied ou en voiture jusqu’à l’enclave espagnole de Melilla d’où ils sont parvenus àpasser en Europe. Ils ont traversé l’Espagne puis la France jusqu’à Paris. Certains y font une demande d’asile, d’autres attendent de repartir vers l’Allemagne ou laBelgique, « où on obtient un hébergement tout de suite » est persuadé Bilal.

Principale route migratoire empruntée par les Syriens arrivés à Saint-Ouen

Les migrants des deux premières arrivées ont peu à peu disparu du paysage urbain de cette porte de la capitale. Au mois d’avril, les 200 premiers migrants ont pu profiter d’un « guichet unique » mis en place par l’Etat et l’Office de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) accélérant ainsi leur procédure de demande d’asile. Les suivants arrivés en juillet 2014 n’ont pas eu la même chance. « Ils se sont peu à peu évaporés faute de prise en charge par les pouvoirs publics », estime Michel Morzière. Entre ces arrivées groupées de réfugiés syriens, l’endroit est pourtant resté un point de rencontre pour ceux parvenus à se loger ailleursdans Paris mais qui souhaitent se retrouver entre compatriotes en attendant l’issue de leur demande d’asile. Les derniers arrivés en juillet sont toujours là.

Si ces Syriens bénéficient des dons et du soutien de la Mosquée de Saint-Ouen, aucun réseau de prise en charge ne s’est véritablement constitué autour d’eux. Chérihane Kawaf, jeune française d’origine syrienne, est venue faire la traduction. Elle envisage avec quelques amis de former une association pour leur venir en aide. Ces réfugiés disent pourtant ne manquer ni de nourriture, ni de vêtements, mais demandent seulement un hébergement digne « avec une adresse » insiste Bilal, « pour recevoir les courriers de l’Ofpra » et faciliter leur procédure de demande d’asile.

Des soins et une prise en charge médicale leur font également défaut. En particulier pour l’une des leurs. Assise sur une vieille couverture à même le sol, cette femme enceinte semble bientôt au terme de sa grossesse. Elle n’a encore bénéficié d’aucun suivi médical mais dit qu’elle sait, qu’en cas de besoin, elle peut se rendre à l’hôpital Bichat dont les tours se dressent juste au-dessus d’eux.

Lire aussi : Syrie, Erythrée, Afghanistan… ce que fuient migrants et réfugiés

UE: jusqu'à huit millions de réfugiés syriens en Europe s'il n'est pas mis fin à la guerre
 
G110915

11:50 -
 " Huit millions de personnes ont été déplacées par le conflit syrien. S'il n'est pas mis fin à la guerre en Syrie, Il pourrait y avoir des millions et des millions de réfugiés supplémentaires quittant la Syrie pour rejoindre l'UEestime le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord cité par Reuters.
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Des Syriens pourraient se réfugier en Europe 

Le Figaro avec Reuters, le 11 Septembre 2015

Inter-titres E Gaillot pour €calypse News, le 11 Septembre 2015

 
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Plusieurs millions de réfugiés syriens pourraient tenter de trouver l'asile en Europe s'il n'est pas mis fin à la guerre en Syrie, estime le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, aujourd'hui.
 Il pourrait y avoir des millions et des millions de réfugiés supplémentaires
"Il pourrait y avoir des millions et des millions de réfugiés supplémentaires quittant la Syrie pour rejoindre l'UE voire aller au-delà", a dit Peter Salama, rappelant que huit millions de personnes ont été déplacées par le conflit syrien.
  création immédiate de centres d'accueil de taille suffisante en Italie, en Grèce et en Hongrie
De son côté, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a demandé la création immédiate de centres d'accueil de taille suffisante en Italie, en Grèce et en Hongrie.
Nos premières estimations montrent des besoins supérieurs
"Nos premières estimations montrent des besoins supérieurs mais la priorité doit maintenant être de s'assurer que tous les Etats membres participent à cette initiative et qu'elle est mise en oeuvre immédiatement", a dit le Haut Commissaire de l'Onu pour les réfugiés dans un communiqué.
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GENEVE (Reuters) - Plusieurs millions de réfugiés syriens pourraient tenter de trouver l'asile en Europe s'il n'est pas mis fin à la guerre en Syrie, a estimé vendredi le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

"Il pourrait y avoir des millions et des millions de réfugiés supplémentaires quittant la Syrie pour rejoindre l'UE voire aller au-delà", a dit Peter Salama.

Sans compter les déplacements de population à l'intérieur des frontières, plus de 4 millions de Syriens, sur une population initiale de 22 millions d'habitants, se sont réfugiés hors de Syrie, principalement en Turquie et au Liban depuis le début de la crise syrienne, en mars 2011, qui s'est muée en guerre civile.

Plusieurs centaines de milliers ont poursuivi leur exode vers l'Europe à un rythme inédit depuis la Deuxième Guerre mondiale.

D'après des données publiées vendredi par l'Organisation internationale des migrations (OIM), 432.761 migrants et réfugiés ont traversé la mer Méditerranée en direction de l'Europe depuis le début de l'année, soit plus du double des chiffres enregistrés sur l'ensemble de l'année 2014. Ils avaient alors été 197.940.

Dans le détail, la Grèce avec 309.356 arrivées et l'Italie avec 121.139 arrivées sont les deux principaux pays d'entrée sur le sol européen.

La Hongrie estime par ailleurs à plus de 170.000 les arrivées depuis le début de l'année, dont un grand nombre ont traversé la Grèce, la Macédoine et la Serbie avant d'entrer sur son territoire.

De son côté, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui estime que 850.000 personnes seront arrivées en Europe sur les années 2015 et 2016, a salué les propositions du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, visant à répartir au moyen de quotas les dizaines de milliers de réfugiés arrivés ces derniers mois en Italie, en Grèce et en Hongrie.

"Nos premières estimations montrent des besoins supérieurs mais la priorité doit maintenant être de s'assurer que tous les Etats membres participent à cette initiative et qu'elle est mise en oeuvre immédiatement", a souligné le HCR, qui prône aussi la création immédiate de centres d'accueil de taille suffisante en Italie, en Grèce et en Hongrie.

Un porte-parole du HCR a annoncé que l'agence onusienne allait envoyer des structures préfabriquées pour loger 300 familles en Hongrie avec l'accord des autorités de Budapest.

Une aide humanitaire d'urgence pour 95.000 personnes va également être envoyée dans les pays de la région, Hongrie, Serbie, Macédoine et Grèce, a ajouté le porte-parole.

 

ARTICLE SUIVANT : Le coût social des addictions évalué à 250 milliards d'euros

 
 

 

Allemagne: la "crise syrienne" au prochain format Normandie sur la "crise ukrainienne".
 
J110915

13:00 - 
" Les informations sur une initiative militaire russe en Syrie constituaient un développement "important qui devrait être un sujet de discussions en marge de la rencontre samedi à Berlin des ministres des Affaires étrangères français, allemand, ukrainien et russe consacrée à la crise dans le Donbass" rapporte Reuters citant Lavrov et Schäfer, le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
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Syrie: Moscou prône une coordination

Le Figaro avec Reuters, le 11 Septembre 2015

Inter-titres E Gaillot pour €calypse News, le 11 Septembre 2015

 
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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé aujourd'hui qu'une coordination était nécessaire entre l'état-major russe et le Pentagone afin d'éviter des "incidents involontaires" en Syrie où Moscou et Washington disposent d'une présence militaire.
 les exercices menés actuellement en Méditerranée par l'armée russe respect(ai)ent le droit international
Lavrov a précisé que son pays allait continuer à fournir des armes au président Bachar al Assad afin de lutter contre les djihadistes de l'Etat islamique. Il a ajouté que les exercices menés actuellement en Méditerranée par l'armée russe respectaient le droit international.
(la) coopération militaire avec la Russie devrait être rétablie
Lavrov a rappelé que les Etats-Unis avaient suspendu leur coopération militaire avec la Russie mais que celle-cidevrait être rétablie dans la mesure où les deux pays ont des forces armées opérant en Syrie et aux alentours.
 Le conflit syrien devrait être un sujet de discussions en marge de la rencontre consacrée à la crise dans le Donbass
Le conflit syrien devrait être un sujet de discussions en marge de la rencontre samedi à Berlin des ministres des Affaires étrangères français, allemand, ukrainien et russe consacrée à la crise dans le Donbass.
  une initiative militaire russe en Syrie constituaient un développement "important"
Martin Schäfer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, a précisé que les informations surune initiative militaire russe en Syrie constituaient un développement "important".
USA: #Idid'tJoin, des militaires et des haut-gradés yankees refusent de se battre aux côtés d'Al-Qaïda en Syrie
 
K110915

16:20 -
 " S'opposant à une possible attaque militaire de leur pays contre la Syrie, des militaires et des haut-gradés se prennent depuis quelques heures en photos sur twitter avec des pancartes annonçant qu'ils refusent de «se battre aux côtés d'Al-Qaïda en Syrie». Tous se retrouvent sous le hashtag #Idid'tJoin" rapporte RT France.
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Al-Qaïda déclare ouvertement la guerre à Daesh, une aubaine pour les stratèges américains

RT France, le 11 Septembre 2015

Inter-titres E Gaillot pour €calypse News, le 11 Septembre 2015

 
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Le chef d'Al-Qaïda s'en prend pour la première fois au calife auto-proclamé de Daesh qu'il accuse de «sédition». Pour les experts, ces dissensions pourraient être exploitées par l'occident. Reste à savoir comment. Les Etats-Unis ont leur idée.
 14 ans après les attentats du 11 septembre...
14 ans après les attentats du 11 septembre, le successeur d'Oussama Ben Laden, l'égyptien Ayman al-Zawahiri, est sorti de son silence.
  entendre le chef d'Al-Qaïda déverser des diatribes vénéneuses à l'encontre..de Daesh
Dans une cassette audio, dévoilée mercredi, on peutentendre le chef d'Al-Qaïda déverser des diatribes vénéneuses à l'encontre..de Daesh. Si jusqu'ici, al-Zawahiri n'avait pas ouvertement condamné la montée en puissance de l'organisation terroriste dissidente Daesh, née en Irak et prospérant en Syrie, c'est aujourd'hui chose faite.
 auto-proclamation de Baghdadi comme quatrième calife de l'histoire islamique
«Nous avons préféré jusque là répondre le moins possible pour éteindre ce feu de la sédition qui ne nous concernait pas» explique ainsi al-Zawahiri «mais Abu Bakr al-Baghdadi et ses frères ne nous laissent pas le choix, car ils ont exigé que tous les moudjahidine rejettent leurs allégeances [à al-Qaïda] afin qu'ils leur prêtent serment d'allégeance à eux et pour leur prétendu califat». Puis le leader d'Al-Qaïda enchaîne sèchement«tout le monde a été surpris par l'auto-proclamation de Baghdadi comme quatrième calife de l'histoire islamique. Il l'a fait sans consulter les musulmans».
  cette faille doit être exploitée dans la lutte contre le terrorisme
Un tacle sévère qui en dit long sur le fossé existant entre ces deux groupes terroriste rivaux. «Un coin à enfoncer» assurent les experts, pour qui cette faille doit être exploitée dans la lutte contre le terrorisme.
 cette «sortie» forcée d'al-Zawahiri affaiblit la puissance d'Al-Qaïda et de Daesh
Ainsi pour Nicholas Palarino, ex-conseiller anti-terroriste au Congrès et qui enseigne aujourd'hui à l'université de Georgetown, cette «sortie» forcée d'al-Zawahiri affaiblit la puissance d'Al-Qaïda et de Daesh.
 Les musulmans modérés doivent exploiter cette faille
«Les musulmans modérés doivent exploiter cette failleLes dirigeants de la Jordanie, du Koweït, de l'Arabie Saoudite ou l'Egypte peuvent argumenter sur la gué-guerre qui se jouent entre ces deux groupes de musulmans dans le monde» et ainsi tenter de juguler le flot de ceux qui partent combattre en Syrie et en Irak a déclaré cet expert à ABC News.
 armer des terroristes repentis pour les lancer contre Al-Qaïda et Daesh
Une stratégie qui échappe pourtant au célèbre général Petraeus. Celui qui a mené son pays dans «une honorable défaite» comme s'amuse le Middle East Eye est donc sorti de sa réserve pour livrer une interview à CNN. Questionné sur le plan à adopter pour vaincre le terrorisme, le général fait une proposition aussi étonnante que dangereuse selon le Middle East Eye: armer des terroristes repentis pour les lancer contre Al-Qaïda et Daesh.
 décoller certains combattants du Front al-Nosra et les aligner avec l'opposition modérée pour qu'ils luttent contre le Front al-Nosra, Daesh et Assad
«La question, donc, est de savoir s'il pourrait être possible à un certain point de décoller certains combattants du Front al-Nosra [affiliés à Al-Qaïda] et de les aligner avec l'opposition modérée (soutenue par les Etats-Unis et de la coalition) pour qu'ils luttent contre le Front al-Nosra, Daesh, et [le président syrien Bachar al-] Assad» a expliqué le général Petraeus. 

Une proposition qui fait malheureusement fi de toutes les expériences comparables menées par les Etats-Unis dans le passé. Ainsi, en 2007 en Irak une part de la stratégie du général Petraeus pour vaincre Al-Qaïda en Irak (AQI) consistait justement à armer et à soutenir les milices sunnites afin qu'elles cessent de combattre les Américains et qu'elle s retournent leurs armes contre AQI. Une technique qui a fonctionné mais très temporairement...puisque la majorité de ces milices sont ensuite devenues Daesh.
des militaires et des haut-gradés  refusent de «se battre aux côtés d'Al-Qaïda en Syrie»
Dans les rangs de l'armée américaine, une «rébellion» est d'ailleurs en train de poindre, grâce notamment aux réseaux sociaux. S'opposant à une possible attaque militaire de leur pays contre la Syrie, des militaires et des haut-gradés se prennent depuis quelques heures en photos sur twitter avec des pancartes annonçant qu'ilsrefusent de «se battre aux côtés d'Al-Qaïda en Syrie». Tous se retrouvent sous le hashtag #Idid'tJoin
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Le «rêve d’Allemagne» de Syriens réfugiés au Liban
Par AFP —  (mis à jour à )
Une réfugiée syrienne tient des passeports pendant qu'elle fait la queue devant l'ambassade d'Allemagne à Beyrouth, le 10 septembre 2015
Une réfugiée syrienne tient des passeports pendant qu'elle fait la queue devant l'ambassade d'Allemagne à Beyrouth, le 10 septembre 2015 Photo JOSEPH EID. AFP

A peine le bruit s’est répandu cette semaine qu’un grand bateau allait accoster au Liban pour emmener des réfugiés syriens en Allemagne, qu’une foule s’est pressée devant l’ambassade.

A la grande déception de ceux qui ont l’espoir fou d’émigrer vers la nation la plus riche d’Europe, la chancellerie a publié un communiqué démentant la rumeur.

Mais cela n’a pas empêché jeudi des dizaines de Syriens d’affluer en taxi ou en mini-bus devant l’ambassade située à Mtaileb, une banlieue chic au nord-est de la capitale libanaise.

Leurs économies ayant fondu depuis longtemps, l’aide internationale se réduisant comme peau de chagrin, les réfugiés syriens au Liban comptent aujourd’hui sur la nouvelle politique d’asile de Berlin.

Malgré la chaleur et l’humidité écrasantes, plusieurs dizaines d’hommes, femmes et enfants syriens se sont pressés devant l’entrée de l’ambassade allemande.

«Je n’ai pas d’autre choix», explique Wissam Youssef, qui a fui il y a quatre ans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

«J’ai entendu parler de cette décision (allemande) et j’ai décidé de déposer une demande», explique ce père de quatre enfants. Il faisait référence à la décision de Berlin d’arrêter de renvoyer des demandeurs d’asile syriens vers leur point d’entrée.

- «L’Allemagne plus humaine» -

«L’Allemagne accepte le plus de réfugiés et fait preuve du plus d’humanité», déclare un autre homme, originaire de la Ghouta orientale, zone rebelle près de Damas assiégée et bombardée par le régime de Bachar al-Assad.

Plus de quatre ans après le début du conflit, la situation des réfugiés syriens est de plus en plus difficile au Liban, petit pays frontalier de la Syrie qui héberge officiellement 1,1 million d’entre eux, probablement bien plus.

Débordées par le flux de réfugiés, les autorités libanaises ont imposé des procédures coûteuses de renouvellement de séjour et durci les mesures d’entrées à la frontière.

Et en juillet, le Programme alimentaire mondial (PAM) a réduit de moitié son aide alimentaire mensuel aux réfugiés syriens, à 13.50 dollars (12 euros) par personne.

«L’ONU nous donne chaque mois 50 dollars pour les enfants», indique Maher, qui fait la queue avec sa femme.

Mais l’espoir de Maher et des autres Syriens qui attendaient devant l’ambassade est vite déçu.

«Il n’y a pas d’asile et pas de voyage en Allemagne», lance d’un ton bourru une voix derrière la fenêtre de l’accueil de l’ambassade.

Contacté par l’AFP, un responsable de l’ambassade a expliqué que les réfugiés devaient dans un premier temps demander un visa puis, s’ils l’obtenaient, pouvaient faire une demande d’asile une fois arrivés en Allemagne.

- «Je préfère mourir en mer» -

L’Allemagne attend cette année 800.000 demandeurs d’asile, la chancelière Angela Merkel multipliant les déclarations laissant entendre que des dizaines de milliers de réfugiés pourraient être accueillis chaque année.

L’option d’obtenir rapidement l’asile s’éloignant, le groupe commence à évoquer la seule alternative possible: voyager par la mer, clandestinement.

Pour certains, les photos de ceux qui sont morts en Méditerranée, comme le petit Aylan retrouvé noyé sur la côte turque, les ont convaincus de ne pas entreprendre le périlleux voyage vers l’Europe.

«Il y a des gens qui meurent, je ne fais confiance à personne pour transporter ma famille», affirme Khalil, père de six enfants qui a fui la ville kurde d’Afrine dans le nord de la Syrie.

«Si je n’ai pas de visa d’ici 10 jours, je choisirais les passeurs», explique Wissam, le réfugié d’Idleb.

«Que voulez-vous que je fasse ? Mais je veux garantir un meilleur avenir à mes enfants», lance-t-il désabusé.

«Nous avons vu les photos, nous savons que le voyage coûte 2.500 dollars par personne. Mais je préfère mourir en mer que de crever de faim ici», affirme un autre Syrien.

«Nous allons voyager avec des trafiquants et entrer en Allemagne», lance Safa, une femme voilée aux yeux noirs, accompagné de son petit garçon. «Après quatre ans de guerre, nous avons plus rien à craindre».

Les forces armées Russes partent pour la Syrie.

 

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