WWIII : Le Huis Clos Poutine Obama, s'est donc bien terminé, les sanctions continues.

Publié le par José Pedro

Barack Obama et Vladimir Poutine tiennent une rencontre à huis-clos.

Pour l’Otan, la Russie installe une « bulle de protection » en Méditerranée orientale
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Alors que les forces russes y ont accru leur présence, en particulier sur la base al-Assad de Lattaquié, le président Poutine a exclu l’envoi de troupes au sol en Syrie pour combattre l’État islamique (EI ou Daesh), lors d’une conférence de presse donnée le 28 septembre, après son discours prononcé à l’occasion de l’assemblée générale des Nations unies.

« Nous réfléchissons à la manière d’aider davantage l’armée syrienne », a dit le chef du Kremlin. « Mais en ce qui concerne des troupes au sol, une implication russe ne peut pas faire l’objet de discussions », a-t-il ajouté.

Toutefois, M. Poutine n’a pas exclu d’éventuelles frappes aériennes russes. « Si nous devons agir, ce sera uniquement en respectant complètement les normes de droit international », a-t-il précisé… alors qu’il a justement critiqué les raids aériens effectués par la coalition anti-EI emmenée par les États-Unis au motif qu’ils sont inefficaces. « Nos militaires ont compté qu’en une journée, l’Amérique réalise 43 frappes. Mais avec quel résultat? », a-t-il ainsi demandé.

En tout cas, la Russie a déployé à Lattaquié des moyens qui lui permettent d’effectuer des frappes aériennes. Outre 4 avions polyvalents Su-30 SM, qui peuvent tout aussi bien mener des missions de supériorité aérienne que des raids, l’on compte ainsi 12 appareils d’attaque Su-25 « Frogfoot », autant de bombardiers Su-24 « Fencer » ainsi que des hélicoptères de combat Mi-24 Hind.

En outre, il a également été signalé l’arrivée de 6 bombardiers tactiques Su-34 Fullbackdont la mise en service au sein des forces russes n’est que très récente. Ce dispositif est protégé par 500 soldats de l’infanterie de marine et quelques chars T-90. Qui plus, des systèmes de défense aérienne SA-22 Greyhound (Pantsir, voir photo) et SA-15 Gauntlet (TOR M1). Et cela a fait tiquer le général américain Philip Breedlove, le commandant suprême des forces de l’Otan en Europe (SACEUR).

« Je n’ai pas vu le groupe Etat islamique faire voler des avions » justifiant le déploiement « de missiles SA-15 ou SA-22″ ou de « chasseurs sophistiqués », a en effet lancé le général Breedlove, lors d’une intervention faite à Washington, devant le groupe de réflexion German Marshall Fund, le 28 septembre. « Ces équipements sophistiqués n’ont rien à voir avec le groupe Etat islamique », a-t-il insisté.

Cela étant, quand on installe une base aérienne, il serait étonnant de ne pas y déployer des moyens de défense sol-air, même si la menace est faible.

Quoi qu’il en soit, pour le chef militaire de l’Otan, le but de ce déploiement russe en Syrie est de créer une « bulle de protection » destinée à contrer toute attaque aérienne afin de soutenir le régime de Bachar el-Assad.

« Très haut sur l’agenda de Poutine et des Russes en Syrie, il y a protéger le régime d’Assad contre ses ennemis et tous ceux qui pourraient les aider », a poursuivi le général Breedlove.

« Nous sommes un peu inquiets de voir à terme les Russes créer une ‘bulle A2AD’ [ndlr, Anti-Access Area-Denial] au nord-est de la Méditerranée », a-t-il ajouté. Car cela est de nature à perturber les opérations aériennes dans ce secteur la zone.

Les Russes « ont déjà créé en Mer Noire ce genre de bulle A2/AD, anti-access, area denial, a encore rappelé le SACEUR, notamment grâce au déploiement de de batteries de missiles de défense aérienne en Crimée. « Ils utilisent également l’enclave  de Kaliningrad » pour faire la même chose « sur la mer Baltique », a-t-il aussi souligné.

Aussi, pour le général Breedlove, l’intention de Moscou est de « probablement » chercher à faire durer le régime de Bachar el-Assad car « c’est la porte légitime pour leurs ports et leurs bases aériennes en Syrie ». Et l’objectif des Russes serait ainsi de « ralentir l’avance des forces anti-Assad » avant de mener éventuellement quelques « actions contre l’EI pour légitimer leur approche ».

En s'imposant militairement en Syrie, la Russie a mis les Etats-Unis, la France, l'Allemagne devant le fait accompli. Ces pays n'ont plus d'autres choix que de s'engager militairement avec la Russie et Bachar al-Assad, s'ils veulent faire disparaître Daech. Vladimir Poutine réalise ainsi un coup double : revenir sur le devant de la scène internationale et rendre indispensable le pouvoir syrien.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russie ne peut pas permettre à la Syrie de devenir un État défaillant parce que l'alternative signifierait un Etat islamique, [ISIL Daesh] le califat.

"Nous avons expliqué notre position, nous ne pouvons pas communiquer toutes les pièces pièces du dossier à tous dans la région, mais nous avons le sentiment très fort que nous ne pouvons pas permettre un échec de l'état Syrien, parce que l'alternative est ISIL le califat et ce serait oublier la Syrie, nous le savons maintenant ", a déclaré M. Lavrov en anglais lors d'une interview à la télévision RT à New York.

La Syrie a été embourbée dans la guerre civile depuis 2011, avec le gouvernement du pays en lutte contre plusieurs factions de l'opposition et de nombreux groupes de militants, y compris l'État islamique.

Le groupe ISIL s'est développé sur de grandes parties de la Syrie et de l'Irak voisin l'an dernier, et cherche à proclamer un califat sur les territoires sous son contrôle.

Les Etats-Unis, qui ne reconnaîssent pas le gouvernement syrien actuel, a lancé des frappes aériennes contre les positions des militants sans l'approbation de Damas dans le cadre d'une coalition internationale anti-ISIL, ainsi que la formation de la soi-disant opposition syrienne modérée.

La Russie fournit actuellement une assistance militaire et technique à Damas dans sa lutte contre l'organisation extrémiste ISIL, exhortant les autres pays, dont les États-Unis, à se joindre à ses efforts.

Le président russe Vladimir Poutine et le président américain Barack Obama n'ont pas discuté la création de coalitions, mais ont discuté de possibilités de coopération dans certains des problèmes les plus aigus, y compris en Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères.

"Eh bien, ils ne discutent pas de coalitions dans le sens classique du terme. Ce qu'ils ont fait était de discuter les possibilités pour les États-Unis et la Russie à coopérer étroitement sur les questions les plus brûlantes d'aujourd'hui. La Syrie, tout d'abord, et il nous avons tous convenu que notre objectif commun est de vaincre ISIL, de ne pas permettre ISIL pour établir le califat, et qu'ils envisagent d'avoir sur d'immenses territoires, "a déclaré M. Lavrov en anglais lors d'une interview à la télévision RT dans New York.

Il a dit que la taille de l'État islamique s'est agrandi et que les Etats-Unis et la Russie ont convenu de ne pas les laisser développer davantage.

Selon la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, les attaques conduites par l’aviation française en Syrie confirment la destruction du concept de droit international.

Dimanche 27 septembre, l’Elysée a annoncé que les forces aériennes françaises avaient effectué leurs premières frappes contre les djihadistes de l’Etat islamique en Syrie « en coordination » avec les partenaires de Paris au sein de la coalition internationale antiterroriste.

Les Pays européens, qui agissent sans mandat de l'ONU, sans respect de sa Charte, sans respect du Droit International des Pays de disposer d'eux-mêmes et en violant les conventions Internationales de la souveraineté des Pays, se verront à assumer leur fautes. La Charte des Nations-Unies, (article 2 paragraphe 1) énonce que « l’organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses membres » dans le respect des règles du droit international, parmi lesquelles notamment l'interdiction de l'ingérence dans les affaires intérieures, la prohibition du recours à la force, l'obligation de règlement pacifique des différends. Ces principes sont plus forts que les motivations de vouloir se protéger en invoquant l'article 51.

Vis-à-vis du droit international et de l'ONU, la France, en la personne de son président, effectue un revirement à 180 degrés de la politique française depuis 1945, puisqu'elle accepte de recourir à la très controversée notion de légitime défense préventive. Celle-ci, à la différence de la légitime défense dite classique (article 51 de la Charte des Nations Unies), justifie la riposte par une simple menace et non par l'existence réelle ou imminente d'une agression armée (voir pour cela l'ouvrage de Vianney Silvy Le Recours à la légitime défense contre le terrorisme international, édité en 2013, Connaissances & savoirs, singulièrement d'actualité). La notion de légitime défense préventive (plus précisément «preemptive defense») a été largement débattue lors du sommet mondial de 2005, lors de laquelle les Etats membres de l'ONU ont réaffirmé que la Charte des Nations unies restait pertinente et suffisante pour lutter contre les menaces actuelles, incluant le terrorisme moderne. Ils ont affirmé que contre le terrorisme, seule une réponse globale, sous la compétence du conseil de sécurité de l'ONU, étant à leurs yeux à même de favoriser la paix, toute action unilatérale était non seulement inefficace mais également déstabilisatrice de la paix. Cette affirmation des Etats est aussi pragmatique: le terrorisme actuel est mondiale, et dépasse les frontières. Agir unilatéralement n'amène que plus de désordres, il vaut mieux garantir des actions collectives et concertées de tous.

 

Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ou droit à l’autodétermination, est le principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère. L'exercice de ce droit est en général lié à l'existence d'un État spécifique au peuple en question, État dont la pleine souveraineté est souvent envisagée comme la manifestation de la plénitude de ce droit. Il s'agit d'un droit collectif qui ne peut être mis en œuvre qu'au niveau d'un peuple.

Compte tenu que notre gouvernement soutient les Nazis de l'Ukraine, les Nazis de l'Otan (Otan, créé par un Nazi en 1960 Adolf Heusinger, Etat-major opérationnel d'Hitler, est alors élu chef suprême de l’OTAN, avec des liens avec le Bilderberg, les illuminatis et Francs-Maçons), qu'il entraîne notre Pays dans la guerre, avec ces gens là, qu'il recrute des Militaires au lieu de développer l'industrie Française,(que les gouvernements successifs ont mis à terre), il y a urgence pour que la Population Française, se mobilise en faveur d'une France Libre de ses choix et de sa destinée, et s'oppose aux puissances maléfiques et destructrices. Par conséquent les Militaires Français doivent s'opposer à des guerres sans mandat de l'ONU,et sans respect du droit International.

 

 

"Obéir c'est trahir, Désobéir c'est servir" Résistance Française.

Le 4 juillet 1940 le Général de Gaulle était jugé par contumace par sept généraux réunis en conseil de guerre dans la salle d'audience de la cour d'appel du palais de justice de Toulouse.

Sept généraux en grand uniforme rassemblés au Palais de justice de Toulouse pour juger le chef autoproclamé de la France Libre : plus vite oublié que sa visite sur la place du Capitole libérée du 16 juillet 1944, le jugement du général de Gaulle, le 4 juillet 1940 par un conseil de guerre «en tenue de campagne et casque» réuni à la cour d'appel du palais de justice de Toulouse marque l'entrée en résistance du chef de la France libre. Mais le souvenir de ce premier procès par contumace du «rebelle de Londres» jugé pour «refus d'obéissance et incitation de militaires à la désobéissance», et sa condamnation à quatre années d'emprisonnement et à cent francs d'amende a été rapidement balayée des mémoires par la sentence de mort prononcée un mois plus tard, par une autre cour martiale, réunie cette fois à Clermont-Ferrand.

Ces deux procès ponctuent chacun à leur manière la crainte croissante que le général, retranché à Londres, inspire aux autorités de Vichy. Le 26 juin 1940, c'est en écho à l'appel du 18 juin, puis aux interventions répétées de Gaulle sur les ondes de la BBC que le ministère de la guerre décide de traduire le colonel, privé de ses galons de général depuis le 25 juin, en conseil de guerre. Pour le gouvernement de Vichy les bonnes relations du général avec l'entourage de Churchill, qui le reconnaîtra officiellement comme chef des Français libres dès le 28 juin 1940, sont devenues insupportables.

Il convient donc de faire taire le rebelle qui parle au nom du gouvernement Français, et conteste ouvertement depuis Londres la capitulation concédée par Pétain. Mais pourquoi le juger à Toulouse ? Depuis la capitulation, la France est coupée en deux. Comme la quasi-totalité des grandes villes situées au nord de la Loire, Bordeaux, par où transite le futur gouvernement de Vichy lorsque la cour martiale est constituée, est occupée. C'est donc à Toulouse, ville voisine de la capitale aquitaine et siège de la 17e région militaire, que revient la responsabilité de juger de Gaulle. Le tribunal dont il ne subsiste aujourd'hui aucune image est présidé par le général Boris inspecteur général de l'artillerie, domicilié dans le Tarn.

Il se compose des généraux Philippe, de Charry, Sivot, Lafontaine et Loubard. Ironie de la guerre le général Sivot terminera le conflit dans les rangs de la résistance, et le général Boris créera le CDM, le réseau de camouflage du matériel. Un mois plus tard le rebelle de Londres est en passe de gagner son pari. Il incarne la Résistance et cette fois, Vichy et l'armée veulent en finir. le 2 août 1940, c'est donc sous le chef d'accusation de «trahison, atteinte à la sûreté de l'État, désertion à l'étranger en temps de guerre sur un territoire en état de guerre et de siège», que de Gaulle est une nouvelle fois jugé par contumace et condamné à mort et à la privation de ses biens devant une nouvelle cour martiale réunie à Clermont-Ferrand. C'est la ville où réside le commandant militaire du Puy de Dôme, un certain Jean-Joseph-Marie-Gabriel de Lattre de Tassigny qui se verra par la suite confier par de Gaulle le commandement de la première armée française. Un arrêt rendu après la Libération par la cour d'appel de Riom annule ce jugement. La cour d'appel de Toulouse se réunira également pour annuler la condamnation du 4 juillet 1940.

 
 
Photo de Alfred Raelian Schanzenbacher.

 

 

avion ukrainien
La Russie ferme son espace aérien aux compagnies ukrainiennes
© Flickr/ Ronnie Macdonald
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Le ministère russe des Transports a prescrit à l'agence fédérale du transport aérien Rossaviatia d'informer les compagnies aériennes assurant des vols à destination de la Russie qu'il leur sera interdit de survoler l'espace aérien russe à compter du 25 octobre, rapporte le porte-parole du ministère. Le Huis Clos Poutine Obama, s'est donc bien terminé.

 

D'après le porte-parole, cette mesure va être prise en réponse à la décision des autorités ukrainiennes, annoncée la semaine dernière, d'interdire sur leur territoire les compagnies aériennes russes Aeroflot et Transaero à compter de la même date.

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé vendredi que des compagnies aériennes russes seraient désormais interdites en Ukraine. Pourtant, il restait à éclaircir la liste précise des compagnies concernées et les types d'interdictions.

Il s'est avéré que Transaero et Aeroflot ne sont pas les seules à figurer dans la liste des sanctions, plusieurs autres compagnies dont Donavia, Rossiya, Polet Airlines, Cosmos, RusJet et Sirius-Aero sont également ciblées.

"La décision d'interdire les vols à destination du territoire ukrainien, y compris le passage de transit des convois militaires, concerne toutes les compagnies aériennes de la liste noire", a déclaré la porte-parole du ministère ukrainien des Infrastructures Krystina Nikolaeva.

"Il s'agit des vols à destination des aéroports ukrainiens, pas ceux en transit, mais bien des vols vers les aéroports ukrainiens. Le service d'aviation d'Etat ne donnera pas aux compagnies sous sanctions la permission d'effectuer des vols à partir du passage à l'heure d'hiver, a annoncé Mme Nikolaeva.

Elle a également ajouté que l'interdiction du transit concernait les cargaisons militaires russes et les cargaisons russes à double destination.

Ainsi, la Russie est-elle contrainte de prendre des mesures symétriques si Kiev interdit le transit des avions des compagnies russes Aeroflot et Transaero, a déclaré le ministre russe des Transports Maxim Sokolov.

"Nous comprenons qu'en réalité cela stoppera le service aérien entre les deux pays. Et ce sont surtout les citoyens ukrainiens qui en souffriront. Mais, je tiens à souligner que, dans le contexte actuel, ce sont les actions des autorités ukrainiennes qui provoquent une réaction de la partie russe", a-t-il ajouté.

 

 
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