WWIII : LE PLAN D'OBAMA (suite) Poutine doit marcher dans la combine pour donner le change.

Le spectre d'une troisième guerre mondiale non déclarée rôde autour du Moyen-Orient, l'auteur britannique David Morgan notes, ce qui suggère que les conflits apparemment distincts en Syrie, l'Ukraine, la Turquie, l'Irak et l'Iran pourraient être parties d'un «grand plan».

"Le même confrontation se produit aussi en Ukraine et autrefois en Géorgie, où la Russie a stoppé avec succès, même temporairement, l'avance de l'Ouest. Ce qui revient à une nouvelle guerre froide ou une guerre non déclarée où l'Est et l'Ouest sont une fois de plus dans la confrontation mondiale," Morgan élaboré dans son article pour le London Progressive Journal.
Selon l'auteur la principale cause de la crise actuelle des réfugiés en Syrie est notoire "changement de régime" stratégie de l'Occident.
"A ce jour, la politique de renverser Assad a lamentablement échoué, malgré l'imposition par l'Occident de punir de sanctions économiques, ses bombardements du pays et le parrainage, le financement et la formation de ce que sont guère plus que des mercenaires terroristes", a souligné Morgan, en soulignant qu'il est pratiquement impossible de distinguer les soi-disant «rebelles modérés» des terroristes état islamique.

"De ce point de vue le généreux« offre »allemand à prendre dans 500 mille réfugiés syriens d'un an peut être interprété comme un stratagème stratégique cynique de persuader la population syrienne à rompre leur attachement à la dernière allié reste de la Russie au Moyen-Orient", a noté Morgan.
L'auteur appelle l'attention sur le fait que "les membres les plus valides» de la population de la Syrie fuient la Syrie, alors que le pays a besoin d'eux pour aider à rétablir son économie dans l'avenir.
Pendant ce temps, Washington joue la carte "de l'agression russe" encore et battre le tambour de guerre au cours prétendu «renforcement militaire" de la Russie en Syrie.
Dans le même temps, l'Occident reste silencieux sur le rôle considérable de la Russie à la Syrie d'aider à lutter contre l'État islamique. Washington et ses alliés de l'OTAN sont également ignorant le fait que Moscou, partenaire de longue date de Damas, apporte une aide technique et humanitaire à la Syrie en vertu de contrats existants.

"Le résultat du conflit final en Syrie pourrait être que ISIS (ISIL) viendra pour gouverner et il pourrait même éventuellement diriger un état pro-occidental. Ce résultat est pas vraiment si farfelu si l'on considère la nature répressive de certains de l'Ouest d'autres alliés à long terme dans la région et dans le monde ", a souligné Morgan, ajoutant que Washington et l'Europe occidentale ont jamais eu de problèmes dans le traitement des dictateurs impitoyables.
Selon l'auteur, "le grand plan" de l'Occident comprend également conflit de longue date de l'Ukraine, l'impasse turco-kurde actuelle, la conspiration de Golfe-baasiste contre le régime et les projets Bagdad présente visant à affaiblir les positions de Téhéran au Moyen-Orient.
"La Syrie, l'Ukraine, la Turquie, l'Irak et l'Iran. Ce sont des conflits apparemment séparés avec différentes causes et leurs propres solutions autonomes, mais les sous-tendent, il est un grand plan qui est d'exercer un contrôle sur une région stratégiquement vitale et, ce faisant, le gain possession de ses riches ressources ", a souligné Morgan.
"Ces conflits sont des zones d'engagement au sein de ce conflit global liés. Il équivaut à une guerre mondiale non déclarée", at-il averti.
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Poutine va-t-il imposer l'ordre multipolaire?
Suite à la confrontation Occident/Russie en pleine crise sur la Crimée en 2014, les pays occidentaux ont tenté d’isoler la Russie en lui imposant des sanctions, sans toutefois savoir que cet ours du nord s’est réveillé du sommeil hivernal et qu’il n’est plus facile de l’emprisonner.
Dans ce contexte, le président russe Vladimir Poutine qui avait pu renforcer la fierté nationale de son peuple et augmenter les soutiens internes à son gouvernement, grâce au dossier ukrainien, essaie de jouer un rôle plus actif au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Afrique, pour ainsi augmenter son influence dans le monde et freiner le cavalier seul de l’Occident et à sa tête les Etats-Unis. Dans ce droit fil, nous sommes témoin de la présence active de la Russie dans le règlement de la crise en Syrie.
La Russie, grand partenaire international de Bachar al-Assad, a une base militaire dans le port Tartous et cherche à fournir des équipements à la base des forces aériennes syrienne. Tout en résistant devant les exigences des pays occidentaux de renverser le gouvernement de Bachar al-Assad, Moscou a contraint l’Occident à finir par accepter la volonté du peuple syrien. Début septembre, la capitale russe était l’hôte des dirigeants des pays arabes dont l’Egypte, la Jordanie et les Emirats arabes unis. Lors de ces réunions, l’accent a été mis sur le renforcement des relations bilatérales mais encore la Russie a essayé d’accorder des aides militaires et de conclure des contrats économiques avec ces pays, en vue d’attirer le soutien des pays arabes à ses propres positions.
Elle a même réussi à modifier la position du Caire, doté d’un statut stratégique important au nord de l’Afrique, en faveur du soutien à Bachar al-Assad. L’influence russe en Afrique ne se limite pas à cela. La médiation de Moscou dans la crise soudanaise et l’organisation d’une réunion tripartite des ministres des Affaires étrangères soudanaise, sud-soudanaise et russe, le 10 septembre, à Moscou, ont été d’autres démarches entreprises extrarégionales entreprises par la Russie. Les relations entre le Soudan et le Sud-Soudan se sont dégradées à la suite de l’indépendance du Soudan du Sud. Le point qui a accentué la tension entre les deux pays a été le partage des ressources pétrolières et la démarcation des frontières.
Trois-quarts des réserves pétrolières du Soudan se trouvent dans le sud du pays mais les oléoducs traversent le nord du Soudan. Entre temps, le succès de la médiation russe à résoudre cette crise de quatre ans pourrait augmenter la crédibilité de Moscou dans le nord de l’Afrique. L’aval de la Russie à la vente des armements militaires à l’Afghanistan, visant à enrayer l’influence de Daech dans la région, fait partie d’autres efforts entrepris par ce pays dans la lutte contre le terrorisme et le soutien aux pays de la région face aux nouvelles menaces. Ceci étant dit, la Russie est en train de montrer que dans la planète Terre, il y a d’autres puissances qui sont capables de contribuer au règlement des crises mondiales.
Le point qui mérite réflexion c’est que la création d’une telle ambiance de rivalité sur la scène internationale peut contenir des opportunités et des menaces pour la RII. D’une part, le changement du monde unipolaire dirigé par les Etats-Unis en un monde multipolaire ouvre la voie à d’autres acteurs régionaux dont l’Iran, renforçant le pouvoir de marchandage iranien. La maîtrise de la politique belliqueuse, la menace et l’intimidation des Etats-Unis visant à accéder à leurs objectifs et à modifier la politique d’autres pays compte au nombre des effets positifs de ce nouveau monde multipolaire. Toutefois, il faut savoir que l’ère du monde bipolaire et le suivisme au bloc oriental ou occidental est bel est bien révolue et dans le système international multipolaire, ce sont les coopérations régionales et les relations équilibrées avec tous les pays puissants qui assurent les intérêts nationaux des pays.
Déploiement des forces de l’Alliance Otan en Europe : Offensive sur le front oriental
Cinq cents extracommunautaires sont en train de traverser l’Europe : ce ne sont pas des réfugiés mais des soldats étasuniens du 2ème Régiment de cavalerie qui, avec 110 véhicules blindés, sont en train d’avancer depuis leur base en Allemagne vers la Hongrie à travers République Tchèque et Slovaquie, pour « assurer les alliés Otan que l’armée des Etats-Unis est prête, si nécessaire ».
Pour assurer que les forces de l’Alliance puissent « se déployer dans la région orientale de façon rapide et se préparer à des opérations successives » –annonce le secrétaire général de l’Otan Stoltenberg- ont été activés six nouveaux quartiers généraux en Lituanie, Estonie, Lettonie, Pologne, Roumanie et Bulgarie. Et tandis que se termine en Allemagne, Italie, Bulgarie et Roumanie la Swift Response, le plus grand exercice Otan de forces aérotransportées depuis la fin de la guerre froide, commence en République Tchèque la Ample Strike dans laquelle des contrôleurs aériens et des pilotes Otan s’entraînent à l’attaque aérienne. De la base de Geilenkirchen en Allemagne décollent chaque jour des avions radar Awacs pour contrôler non seulement l’espace aérien le long des frontières orientales de l’Alliance, mais le russe puisqu’ils peuvent « voir » à plus de 400 Kms de distance. Le Readiness Action Plan prévoit une série d’activités terrestres, navales et aériennes sur le flanc oriental de l’Otan, dont la « mission de patrouille aérienne sur les Etats baltiques » à laquelle participe l’Italie avec des chasseurs-bombardiers Eurofighter Typhoon.
Ce déploiement de forces sera testé et renforcé par l’exercice Trident Juncture 2015 (3 octobre-6 novembre). Y participeront, en même temps que des unités terrestres et navales, plus de 180 avions de 16 pays Otan et 3 partenaires, dont des avions Awacs qui opèreront depuis Trapani Birgi. Dirigés par le Jfac (Joint Force Air Component) italien, dont le siège est à Poggio Renatico (Ferrare), doté aussi de « capacités de déploiement » pour des opérations aériennes hors de l’aire Otan. Un rôle central dans l’exercice sera joué par le Jfc Naples, commandement Otan (avec un staff de 800 militaires au quartier général de Lago Patria, Naples), qui dirige entre autres les opérations navales en Mer Noire dans une fonction anti-russe. Dirigé par l’amiral étasunien Ferguson – qui est aussi commandant des Forces navales étasuniennes en Europe, des forces navales étasuniennes du Commandement Africa et des Forces Otan au Kosovo- le Jfc Naples, en alternance annuelle avec Brunssum (Hollande), joue le rôle de commandement opérationnel de la « Force de riposte » Otan.
Toutes ces forces et opérations Otan dépendent du Commandant suprême allié en Europe, qui est toujours un général étasunien nommé par le Président (actuellement le général Breedlove). Sous commandement et impulsion étasuniens, l’Otan – qui a déjà englobé tous les pays de l’ex Pacte de Varsovie, trois de l’ex URSS et deux de l’ex Yougoslavie (démolie par une guerre de l’Otan)- avance pour en englober d’autres. A cette fin elle établit des rapports militaires croissants avec le Monténégro, où des navires de guerre Otan font souvent escale dans le port de Bar, et avec la Géorgie, où a été ouvert un centre d’entraînement Otan.
L’Ukraine, où l’Otan entraîne et arme depuis des années des forces néonazies (utilisées pour le putsch de Place Maïdan et ensuite intégrées dans la Garde nationale) et à présent, aussi, les forces armées, participera comme partenaire à la Trident Juncture 2015. Et sous peu recevra la visite du secrétaire Stoltenberg, à laquelle Kiev attribue « une grande valeur symbolique ».
Ainsi d’autres pays de l’Est, attelés à l’Otan, se trouvent liés surtout aux Etats-Unis qui, avec leur politique du « diviser pour régner », sont en train de transformer de nouveau l’Europe en première ligne d’une confrontation militaire non moins dangereuse que celle de la Guerre froide.
Articles Written













The specter of an undeclared third world war is prowling around the Middle East, British author David Morgan notes, suggesting that seemingly separate conflicts in Syria, Ukraine, Turkey, Iraq and Iran could be parts of a "grand plan."
The West is doing whatever it takes to shame Russia for its involvement in Syria; however, Syria is just a zone in a "much wider" war the West is currently waging against Moscow and its allies, British author David Morgan points out.
"The same confrontation also occurs in Ukraine and formerly in Georgia, where Russia successfully halted, albeit temporarily, the Western advance. This amounts to a new Cold War or an undeclared war where East and West are once more in global confrontation," Morgan elaborated in his article for London Progressive Journal.
According to the author the primary cause of the current refugee crisis in Syria is the West's notorious "regime change" strategy.
"To date the policy to unseat Assad has failed miserably despite the West's imposition of punishing economic sanctions, its bombing of the country and the sponsoring, financing and training of what are little more than terrorist mercenaries," Morgan emphasized, stressing that it is virtually impossible to distinguish the so-called "moderate rebels" from the Islamic State terrorists.

"From this perspective the generous German 'offer' to take in 500 thousand Syrian refugees a year can be interpreted as a cynical strategic ploy to persuade the Syrian population to break their attachment to Russia's last remaining ally in the Middle East," Morgan noted.
The author called attention to the fact that "the most able-bodied members" of Syria's population are fleeing from Syria, while the country needs them to help restore its economy in the future.
Meanwhile, Washington is playing the "Russian aggression" card again and beating the war drum over Russia's purported "military buildup" in Syria.
At the same time, the West remains silent about Russia's substantial role in assisting Syria to fight the Islamic State. Washington and its NATO allies are also ignoring the fact that Moscow, Damascus' longstanding partner, is providing technical and humanitarian aid to Syria under existing contracts.

"The end result of the conflict in Syria could be that ISIS (ISIL) will come to rule and it could even eventually head a pro-Western state. This outcome is not really so farfetched if one considers the repressive nature of some of the West's other long-term allies in the region and around the world," Morgan emphasized, adding that Washington and Western Europe have never had problems in dealing with ruthless dictators.
According to the author, the West's "grand plan" also includes Ukraine's longstanding conflict, the current Turko-Kurdish standoff, the Gulf-Baathist conspiracy against the present Baghdad regime and projects aimed at weakening Tehran's positions in the Middle East.
"Syria, Ukraine, Turkey, Iraq and Iran. These are seemingly separate conflicts with different causes and their own self-contained solutions, but underlying them there is a grand plan which is to exert control over a strategically vital region and by so doing gain possession of its rich resources," Morgan highlighted.
"These conflicts are related zones of engagement within this overarching conflict. It amounts to an undeclared world war," he warned.
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