WWIII : Nouvel Ordre Mondial RUSSIE-CHINE (BRICS). L’Amérique craint pour « son » ordre mondial décadent.

Publié le par José Pedro

L’Amérique craint pour « son » ordre mondial

L’Amérique craint pour « son » ordre mondial

Un récent rapport du Service de recherche du Congrès américain (CRS) se penche sur le « Changement dans l’environnement international de sécurité et les potentielles implications pour la défense ». Les formules de prudence cachent à peine que, d’après le rapport, une mutation a bel et bien eu lieu, marquée par la « tactique du salami » (tranche après tranche) pratiquée par Pékin en Mer de Chine orientale et la « guerre hybride » menée par la Russie en Ukraine. Cette nouvelle donne sécuritaire se caractérise par « le renouvellement de la compétition entre les grandes puissances » et « la remise en cause de certains éléments de l’ordre mondial dominé par les Etats-Unis ».

Pour appuyer ce constat, le rapport cite longuement la nouvelle Stratégie militaire nationale américaine, publiée en juin. Y compris cet extraordinaire passage selon lequel « La plupart des Etats aujourd’hui – au premier chef les Etats-Unis, leurs alliés et leurs partenaires – soutiennent les institutions et les processus établis pour éviter les conflits, respecter la souveraineté et promouvoir les droits de l’homme ». Venant d’un pays qui ne cesse de lancer des guerres au mépris à la fois du Conseil de sécurité et de la souveraineté des Etats concernés, et qui s’est distingué dernièrement par l’organisation d’un système de kidnapping et de torture clandestins à l’échelle planétaire, l’affirmation a de quoi laisser perplexe.

Toujours est-il que la citation se poursuit : « Certains Etats néanmoins tentent de réviser les aspects clé de l’ordre international et agissent de manière qui menace nos intérêts nationaux ». Sur ce point, au moins, la Stratégie va à l’essentiel. En effet, les Etats-Unis considèrent leurs intérêts nationaux en péril du moment où leur suprématie absolue n’est plus garantie. Le seul ordre acceptable est un ordre sans partage. Le même que le rapport évoque avec nostalgie en parlant de la période « unipolaire » de la post-Guerre froide.

Vu sous cet angle, l’émergence de ce qu’ils qualifiaient de peer competitor (rival du même niveau) dans les années 90 est la pire chose qui puisse leur arriver. Rappelons qu’à l’époque, aux yeux de beaucoup, cette puissance en devenir, c’était l’Europe.[1] D’où les mises en garde répétées à son encontre, pour l’empêcher de prendre trop d’indépendance par rapport à Washington. Aujourd’hui, son alignement semble acquis une fois pour toutes, à tel point que dans le rapport du CRS elle n’entre même plus en ligne de compte.

La principale préoccupation aujourd’hui, c’est la Chine et la Russie et, surtout, les conclusions à tirer du comportement de ces deux puissances « agressives et révisionnistes ». Le rapport suggère trois pistes d’action : la revalorisation de la flotte des sous-marins pour« préserver le contrôle US sur les mers à l’échelle globale » ; une prudence accrue quant à la place, dans les équipements militaires américains, des composantes d’origine russe ou chinoise ; et la modernisation de l’arsenal nucléaire US en fonction du « nouvel ordre », y compris une réflexion renouvelée sur le nombre et l’emplacement des bombes.

Obama: c'est aux USA d'établir les règles commerciales
© REUTERS/ Jonathan Ernst

Le président américain Barack Obama

Obama: c'est aux USA d'établir les règles commerciales

Ce lundi, le président américain Barack Obama a confirmé la conclusion de l’accord du Partenariat trans-pacifique (TPP) et a déclaré qu'il appartenait aux Etats-Unis d'établir les règles du commerce international.

 

 

L'accord TPP a été conclu par 12 pays. Le président américain a commenté cet accord ainsi que les problèmes liés au commerce mondial.

 

"Alors que plus de 95% de nos clients potentiels vivent en dehors de nos frontières, nous ne pouvons pas laisser les pays comme la Chine écrire les règles de l'économie globale. Nous devons écrire ces règles, en ouvrant nos produits américains à de nouveaux marchés et en établissant des hauts standards de protection des employés et de sécurité environnementale", a déclaré le président américain.

L'accord TPP concerne le développement du libre-échange économique et l'intégration dans les régions Asie et Pacifique. Le TPP n'a pas d'intention d'inclure la Chine et semble être opposé à l'influence de ce pays dans ces régions.

Les négociations sur un traité de libre-échange trans-pacifique (TPP) ont abouti à un accord sur le partenariat monétaire, selon un communiqué des 12 pays engagés dans les négociations.

 

"Nous sommes ravis d'annoncer que nous travaillons au renforcement de la coopération macroéconomique, y compris sur les questions de taux de change", ont-ils annoncé. Le premier ministre japonais Shinzo Abe a confirmé cet accord sur la chaîne de télévision japonaise NHK.

 

Le TPP a pour but de devenir une alternative à l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ASEAN) et à la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC). Une zone de libre-échange avec la participation de 12 Etats totalisera près de 40% du commerce mondial, dont les Etats-Unis, l'Australie, le Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Malaisie, le Pérou, le Vietnam, le Japon, le Mexique et le Canada. Les négociations ont débuté en 2008 et se sont achevées après une session de négociations de plus de cinq jours à Atlanta.

 

Le candidat aux primaires démocrates américaines Bernie Sanders a déclaré qu'il était déçu par cet accord car ce dernier aurait un impact sur le marché du travail et de la consommation américains. "Wall Street et autres grandes corporations ont de nouveau gagné", a-t-il déclaré dans un communiqué. M. Sanders a promis de faire tout son possible pour annuler cet accord devant le Congrès, rapporte Reuters.

La guerre secrète de la Russie contre la CIA en Syrie

La Russie cible des groupes d’Al Qaïda soutenus par les Etats-Unis, leur “opposition modérée”…

Gordon Duff

2 Octobre 2015

url de l’article original:http://www.veteranstoday.com/2015/10/02/russias-secret-war-on-the-cia-in-syria/

Ce matin Fox News a rapporté l’intention du Pentagone de formuler une stratégie pour bloquer la campagne de bombardement de la Russie autour de la ville d’Idlib, près de la frontiere de la Syrie avec la Turquie. Des éléments clef américains y sont massacrés, pas des “rebelles modérés”, mais clairement, comme le dit le Pentagone, des djihadistes importants soutenus par les Etats-Unis et combattant le président Assad.

Des leaders militaires d’expérience ainsi que des officiels de la défense américains débattent afin de savoir si la force militaire devrait être employée pour protéger les rebelles syriens soutenus par Washington, qui sont en train d’être attaqués par les raids aériens russes ces derniers jours.

L’agence Associated Press a rapporté vendredi que la question faisait partie d’un débat plus vaste au sein du Pentagone, débat ayant pour sujet le comment le gouvernement et l’administration devraient répondre à ce que le secrétaire de presse de la Maison Blanche Josh Earnest a décrit comme “des opérations militaires sans discrimination contre l’opposition syienne” de la part de la Russie.

Le problème est le suivant: les “éléments” américains en Syrie sont Al Qaïda, le groupe Jabbhat al Nosra, qui contrôle complètement cette région de la Syrie et qui s’étend au-delà en Turquie, car ils ont vaincus ceux que l’on appelle les “rebelles modérés” et une douzaine de groupes en émanant et ce plus tôt en 2015.

La campagne de bombardement des Etats-Unis en Syrie a soigneusement évité Al Nosra. La presse elle-même évite de les mentionner, alors qu’ils sont responsables de plus de morts civiles, estimées à environ 150 000, que les autres groupes terroristes. Il y a une raison à cela. On peut voir Al Nosra ici bombarder des villes syriennes en état de siège en utilisant des obus chimique au gaz sarin.

AQES ou Al Qaïda en Syrie est constitué essentiellement de combattants étrangers recrutés par la CIA, envoyés en Turquie, entraînés par l’Arabie Saoudite et le Qatar avec le soutien logistique permanent du régime islamiste d’Erdogan à Ankara.

L’attaque aérienne russe d’aujourd’hui sur un centre de commandement d’Al Qaïda n’a pas tué beaucoup de leaders d’Al Qaïda mais pas mal d’officiers qataris, saoudiens et turcs, plus d’une douzaine, probablement plus, d’après les unités de reconnaisse syriennes qui évoluent dans la région.

Le poste de commandement a été touché par les attaques d’un Su34 armé de bombes conventionnelles anti-bunkers. Ce centre de commandement, construit par des ingénieurs turcs en 2013, sous environ 12m de roches, 3 ètages en profondeur était capable de soutenir jusqu’à 300 combattants étrangers et leurs commandants turcs.

Le complexe de bunkers touché aujourd’hui n’est pas dissemblable de ces complexes qu’Al Qaïda était supposé avoir en Afghanistan et pour lesquels les Etats-Unis ont envahi ce pays et doivent toujours les y trouver 15 ans plus tard…

La Russie ment vraiment, elle n’est pas honnête, en bombardant Al Nosra et en les étiquetant EIIL. Al Nosra est 10 fois pire que l’EIIL. En profitant de leur artillerie lourde, d’un approvisionnement sans limites en munition de la Turquie, de convois entiers de camions d’armes modernes américaines comprenant des missiles TOW anti-chars and Stinger sol-air, de havres de paix dans des bases en Turquie et un financement sans limites ni fin en provenance du Qatar et de l’Arabie Saoudite, le front Al Nosra s’est engagé dans la massacre sytématique du peuple syrien.

L’intérêt de la Russie dans le front Al Nosra réside dans le partenariat de ce groupe avec les groupes extrémistes en ukraine. Les Djihadistes d’Al Nosra, plus de 3000, servent actuellement en Ukraine et sont responsables de la plupart des violations des accords de Minsk. Le régime de Kiev s’est volontairement rangé du côté d’Al Qaïda (NdT: parce qu’Al Qaïda en réalité est Al CIAda et ce depuis le départ dans les années 1980…) et ce faisant, bénéficie des coffres ouverts et généreux de la CIA, de containers d’argent liquide utilisés pour corrompre le régime de Kiev tout en achetant les gouvernements dans des pays comme la Roumanie, la Georgie, la Bulgarie et l’Azerbaïdjan, qui tous ont fourni des bases pour les groupes terroristes d’Al Qaïda, groupes dont la cible est l’Europe occidentale.

Ceci est “Gladio No2” (NdT: comme nous l’avions dit précédemment, Duff et VT ne font que confirmer ce que nous avions pressenti avec d’autres il y a quelque temps déjà…)

Tous les réfugiés qui affluent vers l’Europe proviennent des zones de Syrie sous contrôle combiné de la Turquie et d’Al Nosra/Al Qaïda. Gladio 2 nous dit-on, dont l’objectif est l’explosion de la zone Euro est de mettre en place des gouvernements d’extrème-droite “néo-nationalistes” à travers l’Europe.

Mais une fois de plus, faut pas être sorti de St Cyr pour piger cela non ?

Traduction : https://resistance71.wordpress.com

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