WWIII : Bonne année 2006 à DAESH et au Ministère du Travail et de l'Emploi Britannique.
Comme il l’annoncait récemment sur Infos-Bordeaux. Le projet de mosquée dans le quartier de la Bastide ne cessait de compter des opposants, la mairie a donc pris la décision de le stopper et de le délocaliser.
C’est le journal Sud-Ouest qui confirme ce matin le nouvel emplacement : « le nouveau site retenu serait, selon nos informations, situé quai de la Souys, entre la passerelle Eiffel et la boulangerie Le 48 ».
Si cette décision est un soulagement pour de nombreux bordelais, il n’en demeure pas moins qu’elle risque fort de soulever l’inquiétude des nouveaux riverains. En effet, Alain Juppé, maire de Bordeaux, souhaite continuer à offrir à la fédération des musulmans de Gironde (liés à la sulfureuse UOIF), un lieu de culte de très grande taille : près de 12 000 m2.
La vente du terrain situé rive droite, en face de la gare Saint-Jean, devrait se faire au prix des domaines et le financement, contrairement à la promesse de la mairie de Bordeaux, devrait être étranger : Azerbaïdjan et Qatar.
Cette mosquée ne devrait cependant pas voir le jour prochainement. Il faudra tout d’abord attendre 2017, que les travaux de renforcement des digues soient effectués, pour que les éventuels premiers coups de pioches puissent être donnés. En attendant, tout projet dans ce quartier est gelé. Mais les opposants risquent également de multiplier les recours. Pour ces derniers, c’est le principe même de « mosquée-cathédrale » au cœur de Bordeaux, qu’ils rejettent.
Le vendredi 06 novembre 2015, la mairie de Bordeaux inaugurait la nouvelle mosquée du Grand Parc, dirigée par l’association des Musulmans de Bordeaux-Nord. Plusieurs officiels étaient présents, parmi lesquels Anne-Marie Cazalet, maire adjoint du quartier, Catherine Sirat-Trézéguet, délégué du Préfet des quartiers de Bordeaux, ou encore Marik Fetouh, adjoint en charge de l’égalité et la citoyenneté.
Lors de cette inauguration, Anne-Marie Cazalet s’est fendu d’une discours enthousiaste insistant sur la coopération en vue de la formation de la jeunesse : « Nous savons que vous êtes ancrés dans vos convictions d’ouverture (…) Nous ne sommes pas là pour nous poser en juges ou en censeurs de votre islam, mais nous travaillons avec vous dans une relation de confiance absolue, et avec vous, nous parviendrons à construire les bons citoyens de demain de ce quartier » !
Bien décidés à former la jeunesse du quartier, l’association organise dans quelques jours sa première conférence. Celle-ci accueillera deux prêcheurs (photo), connus par les autorités comme proches des milieux islamistes.
Le premier, Hassen Abou Ilyas, faisait partie du comité de soutien à l’ancienne équipe de direction de la mosquée de Bègles. C’est cette équipe que Noël Mamère avait dénoncé publiquement suite à l’alerte des renseignements généraux d’une « montée inquiétante et dangereuse du radicalisme dans la salle de prière de Bègles ».
Le deuxième conférencier est également connu dans la banlieue de Bordeaux. Il s’agit de Mohamed Barry, l’imam de Pessac, qui selon la radio locale Wit Fm aurait des propos « inquiétants ». Dans une vidéo visible sur Internet et intitulée « Khoutba : sois une bonne épouse », Mohamed Barry donnait ses recommandations aux femmes.
Voici quelques citations que le journal Sud-Ouestavait souligné : « obéir à l’homme, éventuellement se prosterner devant lui, ne pas se plaindre, être pudique en portant le voile, patiente. Si elle sort du domicile conjugal, cela doit être avec le consentement de son mari et en baissant son regard » !
La mairie de Bordeaux aurait-elle donc un double discours : très ferme sur « les valeurs républicaines » dans les beaux quartiers, et beaucoup plus complaisante dans certaines banlieues ?
Un groupe de quatre experts en informatique, des jeunes qui se font appeler VandaSec, ont découvert des preuves indiquant qu’au moins trois comptes soutenant l’État Islamique remontent jusqu’au Ministère de l’Emploi et des Retraites britannique.
Le groupe de pirates a montré à la rédaction du « Mirror Online » que des adresses IP utilisées par un trio de djihadistes sur Twitter, diffusaient de la propagande extrémiste.
À première vue, les adresses IP semblaient provenir d’Arabie Saoudite, mais après une inspection plus poussée, en utilisant des outils spécialisés, ils sont parvenus jusqu’à un lien vers le DWP (Département du Travail et des Retraites).
Le travail de VandaSec a suscité de folles rumeurs suggérant que des individus pro-EI infiltrés dirigeaient les comptes du DWP, ou que ces comptes étaient créés par les Services de Renseignement comme piège pour attirer les djihadistes potentiels.
Toutefois, lorsque les journalistes du « Mirror Online » ont retracé les adresses IP obtenues par VandaSec, ils ont constaté qu’il existait effectivement une série d’opérations, qui n’ont pas été rendues publiques, entre la Grande-Bretagne et l’Arabie saoudite. Ils ont appris que le gouvernement britannique avait effectivement vendu un grand nombre d’adresses IP à deux entreprises saoudiennes. Après la vente en Octobre dernier, ces adresses auraient été utilisées par les extrémistes pour diffuser leur message de propagande.
Jamie Turner, une experte d’une firme appelée « PCA Predict », a découvert un document officiel de la vente de ces adresses IP, et a trouvé, à cette occasion, qu’un grand nombre avaient été transféré vers l’Arabie saoudite en Octobre.
Elle déclare qu’il est probable que les adresses IP puissent encore mener jusqu’au DWP parce que les enregistrements des adresses n’ont pas encore été entièrement mises à jour.
Le Bureau du Conseil des Ministres a reconnu la vente d’adresses IP à Saoudi-Telecom et à la Mobile Telecommunications Company, basée en Arabie-Saoudite, en début d’année dans le cadre d’un projet d’allègement du grand nombre d’adresses IP du DWP. Il affirme que le gouvernement britannique n’a aucun contrôle sur la façon dont ces adresses sont utilisées après la vente.
Un porte-parole du Bureau du Conseil des Ministres a déclaré:
« Le gouvernement est en possession de millions d’adresses IP inutilisées qu’il vend pour obtenir un meilleur bénéfice pour les contribuables qui travaillent dur. Nous avons vendu un certain nombre de ces adresses à des sociétés de télécommunications à la fois au Royaume-Uni et à l’étranger pour permettre à leurs clients de se connecter à l’internet. Nous examinons attentivement les entreprises à qui nous vendons les adresses mais la façon dont les acheteurs utilisent cette connexion Internet est hors de notre contrôle ».
Le gouvernement n’a pas mentionné combien d’argent a rapporté la vente des adresses IP aux quelques entreprises saoudiennes, parce qu’il considère ces informations comme commercialement sensibles.
Source : mirror.co.uk
Traduction : Rochelle Cohen
Par Jean-Dominique Merchet
Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger
Frédéric Encel : «L’Etat islamique partage la même vision du monde que les Saoudiens»
<<DAESH = FRERES MUSULMANS>>
Docteur en géopolitique, Frédéric Encel est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, principalement sur le Proche-Orient. Après Gilles Kepel et Jean-Pierre Filiu, Fréderic Encel publie un ouvrage de synthèse sur le printemps arabe. Il le fait à sa manière, celle d'un spécialiste de géopolitique formé par Yves Lacoste. Sa démarche est de «tenter d'appréhender les représentations des acteurs, leurs manières de penser» le monde dans lequel ils agissent de manière politique. Très facile d'accès, l'ouvrage décrit ainsi ce que le printemps arabe a révélé - notamment l'échec d'une vision cynique de l'histoire.
Fréderic Encel «Géopolitique du printemps arabe» PUF, 245 pages, 18 euros.
Le pèlerinage de La Mecque le montre, l'Arabie saoudite reste centrale dans l'univers musulman. Pourquoi ce pays de 30 millions d'habitants a-t-il été épargné par le Printemps arabe ?
Parce que le régime disposait de tous les moyens de le tuer dans l'oeuf ! Pour au moins trois raisons, outre la répression policière. D'abord, le système féodalo-tribal sur lequel repose l'Etat et la société. C'est la vieille éthique bédouine de soumission au chef de la tribu, et de la soumission des tribus à la plus puissante d'entre elles, les Saoud. Ce n'est pas une société individualiste... Ensuite, les sommes considérables que le pouvoir a injecté dans la société, dès les premières semaines du printemps arabe en Tunisie et en Egypte. On parle de 130 milliards de dollars versés en dix-huit mois, dans l'éducation, le logement, la santé, des secteurs en partie sinistrés. On ne dispose pas de données très fiables, mais on considère généralement que 20% des jeunes Saoudiens sont au chômage, dans un pays qui ne produit rien d'autre que du pétrole et du gaz. Ces fonds pharaoniques ont permis d'éviter les émeutes sociales. Enfin, le formatage des esprits par le régime, très clairement d'inspiration islamiste radicale.
Pourtant, l’Arabie saoudite combat aujourd'hui les Frères musulmans et l’Etat islamique (Daesh). Est-ce un conflit au sein même de l'Islam radical ?
Les wahabites [l'école sunnite au pouvoir, ndlr] considèrent les Frères musulmans comme des concurrents théologiques redoutables. Sur le fond, ils sont proches, favorables à l'application stricte de la charia, à l'exclusion des femmes, hostiles aux Juifs et à l'Occident. En revanche, ils se distinguent sur la forme. Depuis les années 1930, les Frères musulmans s'inscrivent dans la modernité, en fondant des partis, des syndicats, des associations, en participant aux élections, toutes choses que les wahabites rejettent résolument.
Et les djihadistes de Daesh, que les Saoudiens sont accusés d'avoir soutenus dans un premier temps ?
C'est leur Golem, la créature qui échappe à son maître et se retourne contre lui. Pour les Saoudiens, c'est une menace très sérieuse, bien plus que les Frères musulmans ou la jeunesse occidentalisée. Tout simplement parce que Daesh représente à la fois une menace militaire contre le Royaume et une concurrence : l'Etat islamique partage la même vision du monde que les Saoudiens. Si les Américains n'étaient pas intervenus en août pour stopper la progression de Daesh en Irak, les djihadistes seraient arrivés à la frontière avec l'Arabie saoudite. Se seraient-ils arrêtés ? Il faut bien comprendre qu'ils rejettent l'idée même de frontières au sein de l'Oumma, entre musulmans. Pour eux, ces frontières sont «haram», illicites, et ceux qui les imposent sont des «koufars», des mécréants. Ce que dit Daesh au pouvoir saoudien, c'est, en substance : «Vous pensez la même chose que nous, mais nous, nous le mettons en pratique». Eh bien évidemment, il lui reproche son alliance avec les Etats-Unis.
Cela renvoie à Ben Laden, un Saoudien qui ne pardonnait pas au régime des Saoud d'avoir fait venir, durant la première guerre du Golfe (1990-91) des dizaines de milliers d'Américains dans leur pays, des chrétiens, des juifs, des femmes en short ! Il faut bien comprendre que tout le territoire du royaume est considéré comme s'il était une mosquée ! C'est pourquoi il est interdit d'y célébrer la messe ou d'y faire la guerre. On peut réprimer, mais on ne peut pas se battre dans une mosquée.
Quel rôle joue le pèlerinage pour le pouvoir saoudien, aujourd'hui contesté par Daesh ?
C'est le coeur de sa légitimité, sa vocation principale. La famille des Saoud est devenu la gardienne des lieux saints lorsqu'elle en a chassé les Hachémites - toujours sur le trône de Jordanie - en 1924. C'est à partir de là que l'Arabie est devenue saoudite. Se voir contester ce rôle religieux par les djihadistes qui ont proclamé le Califat est une affaire avec laquelle le régime ne plaisante pas. Daesh est ainsi devenu l'ennemi suprême.
L’Arabie saoudite se sent-elle menacée de l’extérieur ?
Sa grande crainte est le basculement stratégique des Etats-Unis, son principal allié. D'abord par un rapprochement entre Washington et l'Iran, le grand rival politique et religieux. Puis par un recentrage des Etats-Unis vers l'Asie. Dans la région, l'Arabie veut installer un pouvoir à sa solde en Syrie, et au Liban. Elle est très engagée contre le régime de Bachar al-Assad. En Irak, elle n'a aujourd'hui que des ennemis : les chiites au pouvoir à Badgad et l'Etat islamique (Daesh) dans les zones arabes sunnites.
Depuis l'élection de François Hollande, la France s'est beaucoup rapprochée de l'Arabie saoudite. Qu'en pensez vous ?
L'Arabie saoudite, comme le Qatar et les Emirats, sont parmi les seuls pays au monde qui disposent encore de beaucoup d'argent et sont prêts à acheter. La position de la France, essentiellement déterminée par sa mauvaise situation économique, est assez simple : ils ont de l'argent, alors vendons-leur ce que l'on peut ! Mais cette politique a des effets pervers, y compris dans la propagation de l'islam radical. Je crois qu'il vaudrait mieux prendre nos distances avec ces pays.
L'imam de Bordeaux Tareq Oubrou à Paris, le 13 mars 2015
afp.com/JOEL SAGET

L'imam de Bordeaux Tareq Oubrou à Paris, le 13 mars 2015
afp.com/JOEL SAGET
En arabe puis accessoirement en français, Tareq Oubrou a appelé les musulmans de France à "changer leur logiciel" et à se défaire d'une "culture d'assiégés" dans laquelle beaucoup ont grandi ou ont été élevés. "J'ai l'impression que le monde musulman souffre de l'intérieur. Les musulmans n'ont pas le logiciel qui leur permet de vivre normalement avec les autres". La responsabilité incombe en partie aux "savants de l'islam", selon Tareq Oubrou. C'est à eux qu'il revient de "reformuler un logiciel qui permette aux musulmans d'être en harmonie avec Dieu tout en étant en harmonie avec les autres".
Tareq Oubrou, figure libérale de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans), a par ailleurs refusé de lire un texte transmis par le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) aux mosquées, une "ligne directrice" pour le prêche de vendredi, à la suite des attentats. "Je n'attends de texte d'aucune institution et fais mes sermons sans papier", a-t-il expliqué, avant de réaffirmer sa position au cours d'une marche inter-religieuse qui a rassemblé près de 2 000 personnes à Bordeaux au cours de l'après-midi.
"Le terrorisme n'a pas de pensée, pas de doctrine, pas de projet, pas d'idéologie". "Le désordre ou le chaos sont leur religion. C'est le propre de l'intégrisme: créer des implosions de l'intérieur", a-t-il martelé au cours de cette marche, devant des représentants locaux des divers cultes, ainsi que des élus locaux, dont le maire (LR) de Bordeaux, Alain Juppé, le président (PS) de la Région Aquitaine, Alain Rousset, et le député-maire écologiste de Bègles, Noël Mamère.
Dans l’article de lamontagne.fr Tarq Oubou, un membre actif de la mouvance radicale des Frères Musulmans, tente d’expliquer à nos jeunes lycéens comment interpréter le concept de la laïcité.
Le discours politiquement correct de Tareq Oubrou est particulièrement chantant à nos oreilles : «La laïcité n’est pas une croyance à côté d’autres croyances. Elle embrasse toutes les tendances philosophiques […]. C’est un cadre dans lequel se rencontrent et s’expriment des convictions religieuses au sein de l’espace public. »
Cependant, ne serait ce que dans cette phrase anodine, on peut noter l’idée de « l’expression de convictions religieuses dans l’espace public ».
Il nous semble important de rappeler que pareillement à ses confrères, tels que Tariq Ramadan ou Dounia Bouzar (voir notre article), Tariq Oubrou souffre lui aussi du syndrome du double discours.
Car en effet, quand il s’agit de définir sa ligne idéologique devant un autre public, le discours change drastiquement:
L’imam Oubrou, qui affirmait il y a quelques années à ses fidèles qu’il était de leur devoir de contribuer à restaurer le Califat en considérant les frontières des États « hérétiques »:
« La politique des musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge«
Et à cela il ajoute:
« L’islam est une organisation c’est un ordre des choses qui touche à tous les phénomènes et à tous les champs de la vie […] cette notion a suscité la surprise de la communauté, parce que pour beaucoup de musulmans l’islam est réservé aux vieux, est réservé aux mystiques, dans un petit coin de la mosquée, en dehors de la mosquée tu peux vivre ta vie. L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un Etat, c’est un pays […] il regroupe toute la communauté dans une géographie. Il n’y a pas de frontières […] la frontière entre deux pays est une hérésie méprisable en islam. Les Frères musulmans ne reconnaissent pas les frontières entre les peuples musulmans. »
Cette idéologie politique provient directement de la charte des Frères Musulmans d’Egypte:
« il est dans la nature de l’Islam de dominer, d’imposer sa loi à toutes les nations et d’étendre son pouvoir dans le monde entier». (Hassan al-Bannâ’, charte des Frères Musulmans).
Tareq Oubrou n’hésite pas d’ailleurs à compter Hassan Al Banna le fondateur des Freres Musulmans, parmi ses références dont il fait la promotion dans ses conférences (voir lien):
Dans un livre d’entretiens avec Leila Babès, Loi d’Allah, loi des hommes (Albin Michel), Tareq Oubrou cite ses références doctrinales « je n’hésite pas à m’inspirer de tous les courants islamiques anciens ou modernes : salafisme, soufisme, mutazilisme, Frères musulmans. Dans chaque courant il y a du positif et du négatif. Hassan al-Banna, à ce titre, reste pour moi l’un des personnages qui m’ont le plus marqué avec Shafi’î, Ghazali, Ibn Arabi, Ibn Taymiyya et d’autres» Leila Babès, Tareq Oubrou, Loi d’Allah, loi des hommes, Albin Michel, 2002 p.43
Tareq Oubrou a aussi d’étranges fréquentations, comme le national-socialiste Alain Soral. Un homme aux propos souvent extrêmement violents et proches des milieux antisémites pétainistes et des milices islamistes du Moyen Orient.
Tareq Oubrou n’a d’ailleurs pas hésité à adapter son discours dont le contenu semble alors faire la promotion du nationalisme le plus obtus lors de la conférence suivante:
Tareq Oubrou et Alain Soral:
http://www.dailymotion.com/video/x997z8_alain-soral-debat-avec-tareq-oubrou_news
Tareq Oubrou a la confiance d’Alain Juppé en tant qu’Imam de Bordeaux. C’est à se demander si l’UMP a pris le temps de chercher un imam modéré, avant de proposer à la direction idéologique de la mosquée locale quelqu’un d’autres qu’un imam formé au moyen orient. L’UMP nous avait parlé d’un « islam de France »: où sont ces imams français formés à l’école de la République? Tareq Oubrou n’a malheureusement rien d’un imam de France.
Il serait particulièrement intelligent de la part des bordelais d’interpeler leur maire sur le passif et la doctrine de cet imam aux références et fréquentations pus que douteuses.
A ce propos, un collectif vient de se créer pour manifester le refus des bordelais à la cession d’un terrain à un imam salaphiste:

On se demande ce que fait Alain Juppé !
- See more at: http://laic.info/2012/02/national/quand-un-membre-des-freres-musulmans-vient-expliquer-la-laicite-aux-lycees#sthash.RzfKpm5w.dpuf

La base géante des Frères Musulmans s’installera bientôt à Bordeaux grâce à Alain Juppé qui a fait acheter à la mairie un grand terrain pour construire une immense mosquée qui diffusera l’idéologie extrémistes et antisémites des Frères Musulmans…
Ce projet de grande mosquée est enfin dévoilée par son architecte.
L’information a été révélée par le quotidien portugais Público. C’est un cabinet d’architecte portugais qui a été choisi par les musulmans de Bordeaux, afin de construire le vaste centre islamique voulu par Alain Juppé dans le quartier de la Bastide. Alain Juppé a mis à disposition de l’imam un vaste terrain acquis à cet effet par la mairie de Bordeaux.
D’après Público, cette mosquée avoisinerait un coût de plus de 24 millions d’euros, pour une surface de 12 000 mètres carrés ! L’espace dédié au culte pourra accueillir plus de 4000 fidèles, soit le plus vaste local religieux de toute la région.
L’imam de Bordeaux est Tareq Oubrou. Ce grand ami de Juppé auquel il doit la Légion d’honneur et l’estampillage républicain, est membre de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), fédération de mosquées des Frères Musulmans, qui diffusent les ouvrages les plus radicaux de l’islamisme violent.
On ne sera pas étonné d’apprendre qu’il sollicite le Qatar, base arrière idéologique et financière des Frères Musulmans, pour financer la mosquée…
« Nous ne luttons pas contre l’islam, mais ce projet n’est pas qu’une salle de prière. C’est un véritable complexe islamique qui va effectuer la promotion d’une idéologie nommée la charia». Pour ce dernier, « il faut mettre fin à la promotion de la charia en France et notamment à Bordeaux. Nous avons développé un savoir-faire et nous allons le mettre à la disposition des citoyens bordelais pour qu’ils puissent se défendre contre les projets d’Alain Juppé ».
Dans « Le Prêtre et l’imâm », paru aux éditions Bayard en 2013, l’imam Tareq Oubrou auquel Juppé vient de remettre la légion d’honneur affirme page 134 :« Le mouvement des Frères Musulmans prétend moderniser la religion, sans rien toucher à l’essentiel. Ce discours, peu audible, est en perte de vitesse. Je continue d’être membre de ce mouvement »
« Les Arabes n’avaient d’autres choix que d’attaquer pour survivre » Tareq Oubrou, imâm de Bordeaux, dans Un imâm en colère, éditions Bayard, 2012.
« Si le Coran a appelé à la guerre, c’est pour imposer la paix » imâm Tareq Oubrou, France Culture, 20/11/2012
« L’Imâm Al Banna veut qu’on soit comme des salafistes » Tareq Oubrou, conférence en ligne à la gloire du fondateur des Frères Musulmans.
« Le Califat est une obligation, et la réunion des musulmans, l’union autour de ce Calife est une obligation. Et tant que les musulmans ne sont pas réunis autour du Califat, ils sont des pécheurs, sauf ceux qui oeuvrent pour restaurer ce Califat » Tareq Oubrou, conférence en ligne à la gloire du fondateur des Frères Musulmans.
« L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un Etat, c’est un pays […] il regroupe toute la communauté dans une géographie. Il n’y a pas de frontières […] la frontière entre deux pays est une hérésie méprisable en islam. Les Frères musulmans ne reconnaissent pas les frontières entre les peuples musulmans. » Tareq Oubrou, conférence en ligne à la gloire du fondateur des Frères Musulmans.
« La politique des musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge » même conférence sur Hassan Al Banna (plus de citations)
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