WWIII : DAESH et l'ETAT ISLAMIQUE : Nous sommes dans le Moment Coranique, avec le Curé de Cucugnan et Tareq OUBROU Grand Iman de Bordeaux.

Publié le par José Pedro

Le « moment » coranique : Le Coran est devenu moins sacré que la Charia. Nous sommes dans l'espace temps entre une majorité Musulmane en France soumise aux lois de la République et de ce fait contraires aux lois Coraniques, et une terre Islamique gérée par la charia sur le modèle des Monarchies Musulmanes du Golfe, ou sur l'EI, ETAT ISLAMIQUE, dont la charia est la Loi et le mode de vie.

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Les spécialistes de l’Islam s’échinent depuis près d’une trentaine d’années à expliquer que non, le Coran n’est pas misogyne, que non, il n’est pas violent, que oui, il est compatible avec la démocratie, comme s’il était possible à tout un chacun de lire le Texte sacré, de le comprendre, et de le comprendre facilement. Comme si les jeunes des banlieues occidentales, avaient accès à ce genre de littérature, très spécialisée, dans laquelle les auteurs s’amusent à employer des mots qui ne se trouvent pas dans le dictionnaire. Finalement, ces auteurs- spécialistes n’écrivent pas pour ceux qui ont besoin d’être éclairés. Ils écrivent pour leurs collègues des universités, pour les cercles réduits des spécialistes, pour être acceptés et admis, totalement détachés de la vie de tous les jours, comme le sont les politiques qui parlent de tout, sauf de ce qui est important : avoir les possibilités de vivre tout simplement.  

Tout le monde sait que le Coran n’a rien à voir avec la charia, ni avec le droit musulman, mais personne ne dit que le Coran est devenu pour certains moins sacré que le charia et que ce droit encore mis en pratique dans les pays à majorité musulmane.

Les spécialistes ne citent que rarement le Coran, mais les hadiths et les principes du droit musulman sont servis très couramment. On nous rappelle même que le monde arabo-musulman avait fait un travail juridique et social extrêmement fouillé pour produire ces normes. C’est bien. Mais certaines normes ne doivent plus être utilisées, tout simplement parce que l’époque a changé. Il est étonnant qu’une idée aussi simple soit si difficile à être reconnue.

Il ne s’agit plus de savoir ou de comprendre que le Coran est bien un texte de spiritualité, de très haute spiritualite même, mais de comprendre pourquoi, alors qu’il n’y a aucun clergé en Islam, des muslmans, mais lesquels ?  sont parvenus à imposer des normes archaïques que certains fidèles s’approprient avec déférence, convaincus que c’est le meilleur moyen pour eux de prouver leur foi à eux-mêmes et aux autres. Pourquoi la liberté ou la responsabilité des croyants ne sont pas plus souvent convoquées pour expliquer que le fidèle est libre, totalement libre, de se sentir musulman, croyant, pratiquant, selon sa foi profonde, mais qui doit être quotidiennement nourrie par le Coran, ou tout autre texte de haute spiritualité, que la charia n’a plus de sens à notre époque et que le plus important est de se battre pacifiquement contre ses propres démons.

Qui parviendra à convaincre les croyants musulmans qui veulent être rassurés sur leurs pratiques que certaines lois qui datent, comme disent les spécialistes, du « moment » coranique,  n’ont plus de sens de nos jours ? Que nous dit le Coran, sinon que la vie doit faire sens ?

Intervention de Baudouin Dupret, directeur du centre Jacques Berque (Rabat), directeur de recherche au CNRS, au séminaire "La Charia : qu'est-ce à dire ?" du 15 avril 2013
 
Je vais tenter, en dix points succincts – et beaucoup de raccourcis – de vous présenter une esquisse de ce que peut être, à mes yeux, la charia, qui, un peu comme la savonnette dans le bain, nous échappe chaque fois que nous croyons la saisir. C’est un concept de ce type-là, qu’on a bien du mal à définir, probablement parce qu’on n’a pas de définition stricte à lui donner. 

Partons du fait que la charia est la Loi islamique. Comme toutes les religions révélées, l’islam comporte une dimension normative, c’est-à-dire une série de prescrits et d’interdits, une Loi avec un L majuscule, parce qu’elle est d’essence divine. Une fois que ceci est affirmé, on n’en est cependant pas bien plus avancé. Il faut en effet savoir quelles sont les sources desquelles dérivent la Loi, quelle est leur hiérarchie, quelles en sont les interprétations, comment les savants et les croyants s’en sont emparés et, surtout, quelle forme cela peut prendre aujourd’hui. Deux perspectives s’offrent à l’observateur qui n’est pas engagé dans une démarche dogmatique : soit il rend compte des différentes acceptions du terme à travers l’histoire ; soit il s’attache à en parler pour ce qu’il signifie au présent. En dix points succincts, tentons ce double exercice ! 

1. La charia est d’abord un mot, un mot d’arabe. Il n’est pas doté d’un sens propre, clair, manifeste, universel. De ce fait, seuls les usages qui en sont faits à travers le temps et l’espace nous disent ce qu’il est. Autrement dit, il n’est pas de signification intrinsèque qui soit accessible à l’entendement, humain à tout le moins. Pour savoir ce qu’est la charia, il convient impérativement de parler en contexte : s’agit-il de la pespective de l’école chaféite naissante, au IXème siècle, à Bagdad, du soufisme de Jalal al-Din Roumi, à Konya, au XIIIème siècle, de l’empire ottoman des Tanzimat, au XIXème siècle, ou encore des Frères musulmans égyptiens, au XXème siècle ? Parle-t-on de production doctrinale, de pratique judiciaire, de revendication politique ? Le terme « charia » n’a de sens que dans ses usages. Ce que l’on dit et entend dire de la charia aujourd’hui ne peut être donc compris qu’au présent, et non dans une apesanteur interstellaire. 

2. Dès lors que l’on s’intéresse à la charia en tant que vocable, il faut en parler comme d’un jeu de langage. Et l’on se rend compte, alors, que le terme n’est pas toujours utilisé pour dénoter, mais qu’il est aussi régulièrement utilisé pour connoter. Autrement dit, utiliser le mot « charia » ne renvoie pas systématiquement à une signification technique, à une définition donnée a priori par un spécialiste, à un sens « scientifique ». Quand on réinsère le terme dans ses jeux de langage, on remarque qu’il peut parfois prendre un sens juridique – comme quand il est question de « droit musulman » –, parfois un sens politique – comme quand on revendique dans une campagne électorale « l’application de la charia » sans jamais dire ce qu’il y a lieu de comprendre derrière cette formule. La mise en perspective des jeux de langage permet aussi de voir à quel point le terme peut servir de point de ralliement identitaire, positivement ou négativement. Dans un cas, il servira à valoriser un patrimoine normatif spécifique ; dans l’autre, comme souvent c’est le cas en France, il fera office de repoussoir. 

3. Classiquement, on considère que le Coran et la Tradition du Prophète sont les deux piliers de la Loi islamique. Il convient de remarquer que le texte coranique, tel que fixé dans les cinquante ans suivant le décès de Muhammad, et le corpus de la Sunna, tel qu’il s’est accumulé sur plus de deux siècles à partir du début de l’ère musulmane, l’Hégire, ne sont que marginalement concernés par la prescription et la proscription. Le Livre sacré et la Tradition sont avant tout composés d’inspirations mystiques, de morales et d’histoires à valeur exemplative. Ils renvoient au contexte de la Révélation, à savoir l’Arabie des VIème et VIIème siècles, à la vie du Prophète qui, de prédicateur, s’est transformé en chef d’une communauté naissante. En outre, ces deux sources majeures de la charia, dans le cours de leur constitution aussi bien qu’après avoir été fixées, ont toujours dépendu de la lecture que leurs spécialistes proposaient. On pense tout particulièrement aux grands courants de l’islam que sont le chiisme et le sunnisme ou, au sein de ce dernier, aux quatre grandes écoles : malikite, hanafite, chafiite, hanbalite. 

4. La référence à la charia n’est pas fréquente dans le Coran. À vrai dire, les savants musulmans ne parlaient pas de charia et ne prétendaient pas la connaître, jusqu’au XIXème siècle , voire au XXème siècle, parce que cette prétention fût revenue à s’équivaloir à Dieu, à commettre donc le péché capital d’associationnisme (chirk). Il existe toutefois une littérature normative inspirée de la charia. La littérature sur la Loi islamique s’est fixée, à partir du IXème siècle, dans un genre particulier qu’on appelle le fiqh. La meilleure traduction que l’on puisse donner à ce terme n’est pas celle de « droit musulman », comme on l’entend souvent, mais celle de « doctrine ». Des traités furent produits, dans chacune des grandes écoles du sunnisme comme dans la famille chiite, puis des commentaires et abrégés de ces traités. En parallèle, la technique particulière de la consultation (fatwa) connut un essor considérable et fit souvent l’objet de recueils et compilations. On ne saurait trop insister, par ailleurs, sur l’effet qu’exerça l’émergence d’empires, et principalement l’empire ottoman, sur la Loi islamique, quand une des écoles accéda au statut de doctrine officielle de l’État. Enfin, sous l’effet de la colonialisation ou sous la pression des puissances européennes, de nombreux pays s’engagèrent dans une politique de réformes qui aboutit le plus souvent à transformer la Loi islamique en droit musulman. J’insiste sur ce phénomène : il est faux de penser la charia et le fiqh en termes de droit, c’est-à-dire en termes de droit positif tel que nous entendons ce mot aujourd’hui. Cette pensée est le fruit du XIXème siècle, le fruit des réformes concomitantes de l’émergence d’États nationaux centralisés, le modèle jacobin ayant largement servi dans différents pays du monde musulman. 

5. La connaissance de la Loi islamique (fiqh) est une des principales disciplines de l’islam savant. Une science des fondements de la connaissance de cette Loi (‘ilm usul al-fiqh) fut développée afin d’en articuler les sources et d’en rationaliser la méthodologie. Selon des modalités variables d’une école à l’autre, cette science reconnaît quatre fondements : le Livre sacré (Qur’an), la Tradition prophétique (Sunna), le consensus des musulmans ou de leurs savants (ijma‘), le raisonnement analogique ou déductif (qiyas, istihsan, istinbat, etc.) Le grand savant Muhammad al-Shafi‘i est la figure de proue de la science des fondements. Entre autres choses, il permit d’organiser les relations entre les deux sources premières que sont le texte coranique et les traditions prophétiques. Je n’explorerai pas cette voie pourtant extrêmement intéressante parce que l’on voit à quel point les jurisconsultes, les savants doctrinaires musulmans, se sont engagés dans un processus qui visait à constituer une normativité qui n’était pas tant dépendante de la source première qu’était le Coran qu’elle ne s’en est en réalité progressivement affranchie pour devenir un mécanisme de réflexion normatif tourné sur lui-même, se développant de manière autonome. 

6. Les traités de fiqh portent toujours, en premier lieu, sur les obligations rituelles propres à la dévotion du musulman. Voilà une première raison pour laquelle il est inutile d’en parler comme d’un droit. Les principes rituels qui vous disent comment accomplir la prière ne relèvent pas d’un droit au sens où nous entendons ce mot aujourd’hui. Pourtant, ces principes rituels sont toujours le premier chapitre d’un traité de doctrine, d’un traité de fiqh . Ces obligations rituelles sont les cinq piliers de l’islam : la profession de foi (shahada), la prière rituelle (salat), l’aumône (zakat), le jeûne (sawm), le pèlerinage (hajj). À cela s’ajoutent souvent des exigences de pureté rituelle et des interdits d’ordre alimentaire. Où l’on retrouve l’anecdote rapportée tout à l’heure par Monsieur le Président concernant sa conversation avec son homologue algérien à propos du jeûne. Le respect du jeûne constitue une obligation rituelle mais en aucun cas une obligation juridique. Et si condamnation il pouvait y avoir dans un pays comme l’Algérie aujourd’hui, ce serait une condamnation pour faits d’outrage à l’ordre public et aux bonnes mœurs et jamais pour infraction à la charia. Dans un deuxième temps, ces traités s’intéressent surtout aux relations familiales. Ce domaine est celui où se concentre la normativité islamique : mariage, divorce, filiation, sucessions. C’est ici que se nichent nombre de prescriptions et proscriptions faisant débat aujourd’hui, telles que la tutelle de la femme, la dotation de l’épouse par son mari, l’autorité du mari, le droit unilatéral du mari à dissoudre le mariage (répudiation), les devoirs conjugaux asymétriques, les droits successoraux inégaux en fonction du genre. Il faut noter que l’exercice de la justice, dans le contexte des sociétés musulmanes médiévales et modernes, était généralement séparé de l’activité de production doctrinale. Le juge disposait, sur la base de sa connaissance du fiqh, d’un grand pouvoir discrétionnaire. Souvent, il appuyait sa décision sur la consultation d’un expert, le mufti. 

7. Ce qu’on appelle le « droit musulman » ne correspond pas à une réalité aussi ancienne que l’islam lui-même. L’idée de transformer la normativité islamique en droit et, particulièrement, en droit codifié est le résultat d’une invention qui plonge ses racines dans l’irruption européenne sur la scène musulmane. Ce sont les savants orientalistes et les administrateurs coloniaux, d’une part, et les gouvernants musulmans et les nouvelles élites modernisantes, de l’autre, qui ont cherché dans le fiqhce qui était susceptible d’être coulé dans le moule d’un droit positif de facture napoléonienne. Le fait est que cette greffe a fait souche et qu’aujourd’hui, la notion de droit musulman fait partie de l’horizon ordinaire et normal de la pensée politique et juridique dans les sociétés à majorité musulmane, mais aussi là où une forte minorité musulmane s’est affirmée. 

8. La Loi islamique s’est donc trouvée pour partie codifiée. Les relations familiales, parce que c’était le lieu où le fiqh intervenait le plus, ont été particulièrement visées. C’est ce qu’on appelle le droit du statut personnel. La plupart des pays à majorité musulmane ont un code de la famille spécifique et, généralement, celui-ci s’inspire, dans une mesure très variable, des préceptes de la Loi islamique. Il est un autre domaine où le fiqh continue à exercer une influence : les fondations pieuses (waqf ouhabus). On retrouve une inspiration religieuse dans d’autres domaines, comme la finance. Le plus souvent, il s’agit de développements contemporains sur des sujets qui n’ont été que faiblement labourés par le fiqh, mais qui trouvent dans le Texte sacré une disposition justifiant de les réglementer comme, par exemple, l’interdiction coranique de l’usure (riba). Et je dis bien « usure » et non « intérêts » et c’est bien sûr dans ces mots, parce qu’on est dans des affaires conceptuelles, que se niche l’essentiel des débats qui agitent, aujourd’hui encore, l’espace musulman. Un phénomène relativement récent est observable au niveau des constitutions des États à majorité musulmane, enfin. C’est celui d’un référencement à la charia en tant que source de la législation. Il ne s’agit plus ici de codifier la Loi islamique, mais de renvoyer les législateurs contemporains à cette Loi pour qu’elle inspire leurs travaux. Je souligne l’importance de ce phénomène : nous ne sommes plus dans le fiqh adapté aux temps modernes, nous sommes dans un système constitutionnel d’États formés, à la mode jacobine, de manière centralisée, avec un texte fondamental les gouvernant. Et, dans ce texte fondamental, injonction est faite au législateur de s’inspirer d’un terme (la charia) et de la normativité qui l’accompagne, sans dire, évidemment, ce que recouvre ce terme. Ce sont en général des cours constitutionnelles composées de juges formés à la faculté de Droit (et non pas des savants musulmans) qui sont amenées à dire ce qu’il y a lieu d’entendre par le terme « charia ». Vous imaginez le déplacement qui s’est opéré en un siècle sur ce sujet. 

9. Aujourd’hui, la charia est souvent devenue un slogan politique. Il ne s’agit pas tant de la voir convertie en droit musulman que de s’en revendiquer contre des régimes dont la légitimité, entre autre religieuse, est contestée. Le plus souvent, les formations politiques qui demandent l’application de la charia n’ont pas de programme détaillant le contenu de celle-ci et, partant, ce qu’il y aurait lieu d’abroger et de remplacer dans les systèmes juridiques en place. Appliquer la charia, c’est une revendication d’éthique politique, avant tout, la mise en avant d’un référentiel plutôt que l’exécution d’un programme précis. 

10. La présence musulmane dans des pays qui ne le sont pas majoritairement a fait émerger de nombreuses questions. Certaines sont d’ordre juridique et portent sur la reconnaissance de droits inspirés par la Loi islamique dans des États largement séculiers. D’autres touchent à l’exercice de la religion et à la possibilité de vivre sa foi dans des sociétés où prédomine la référence aux droits humains et le principe de neutralité religieuse de l’État. Pour l’essentiel, la question de la normativité islamique n’est pas d’ordre juridique, mais de nature éthique et déontologique, c’est-à-dire morale. Il s’agit de savoir comment vivre en conformité avec ses convictions dans des situations où l’on ne partage pas nécessairement ces dernières avec la majorité de la population. 

S’il y a une idée que je voudrais laisser en conclusion de mon intervention, c’est que l’erreur principale est de penser la charia et le fiqh comme un droit, au sens où nous entendons le mot « droit » aujourd’hui dans une assemblée comme la nôtre, et non pas comme une normativité, pouvant avoir, bien sûr, une dimension juridique mais ayant surtout une dimension déontologique, éthique, morale, et celle-là est fondamentalement plus importante. 

Tareq OUBROU, le Grand Iman de Bordeaux, proche des Frères Musulmans et de DAESH, indique clairement que vis à vis de la Femme, nous sommes dans le Moment Coranique, et que ce moment furtif doit passer à la charia.

Tareq Oubrou, le recteur de la mosquée de Bordeaux (photo Matthieu Riegler)

« Si je voulais être provocateur, je pourrais dire aux femmes : mets ton foulard dans ta poche (1). »

Dans une interview publiée sur le site du Monde.fr, le 15 octobre, Tareq Oubrou, théologien, imam de la mosquée de Bordeaux et membre de l’UOIF, est interrogé sur la situation de la communauté musulmane en France, son concept de « charia des minorités », le port du foulard islamique et la question épineuse de l’islamophobie. L’auteur de Profession imam, s’exprime à propos du hijab, en ces termes : « Si je voulais être provocateur, je pourrais dire aux femmes : mets ton foulard dans ta poche. Aujourd’hui, je dis que c’est une recommandation implicite qui correspond à une éthique de pudeur du moment coranique. Pour autant, une femme qui ne le met pas ne commet pas de faute. »

Tareq Oubrou peut être classé, à l’intérieur de la catégorie des intellectuels musulmans, comme le représentant de l’aile libérale du courant réformiste (2). En théologien de cette tendance, il s’est donc prononcé en faveur d’une levée de l’obligation coranique du voile (3), et plus exactement du hijab (4). En affirmant que, du point de vue religieux, l’absence de voile n’est pas une faute, il en infère nécessairement cette conclusion. Le droit musulman différencie, en effet, ce qui relève de l’obligation et du surérogatoire, l’un étant soumis à des conditions juridiques plus strictes, que le second.

Comment Tareq Oubrou motive-t-il cette prise de position ? En deux temps.

En ayant recours, tout d’abord à une terminologie pour le moins étrange puisqu’il évoque, au sujet du voile, « une recommandation implicite qui correspond à une éthique de pudeur du moment coranique ». Lorsqu’il parle de recommandation implicite de la pudeur, Tareq Oubrou veut-il signifier qu’il n’existe aucun texte, ni aucune injonction explicite sur cette question du voile ? Nous ne le saurons pas.

Plus révélateur, le terme de recommandation, qu’il emploie, semble opérer un glissement sémantique, de la notion d’obligation employée habituellement, à celle de prescription, utilisée, on s’en souvient, par le CFCM avant le vote de la loi du 15 mars 2004, dont la portée contraignante était atténuée, à celle donc de recommandation, qui n’est plus qu’un conseil à l’adresse des femmes.

Le moment coranique juste avant la Charia (Loi Islamique).

Par ailleurs, Oubrou parle de moment coranique, sans définir très exactement cette expression pour le moins surprenante. Qu’est-ce que le moment coranique ? Le Coran n’est-il qu’un moment, un laps de temps fugace, qui aurait traversé, en l’illuminant, le ciel tourmenté des humains ? N’est-il qu’une temporalité sans lendemain ? Ou alors une étape normative, fondatrice et historique, vouée nécessairement, à être dépassé ? Là encore, aucune réponse ne dissipera ces ambiguïtés.

Pour Mr Oubrou, les choses sont plus simples. Les partisans du port du voile, par leur position religieuse, réduisent la femme à un vêtement, et par leur fragilité, trahissent leur ignorance. « Mais, aujourd’hui, la communauté musulmane est fragile, et s’attache à des adjuvants et à des normes. C’est aberrant de réduire une femme musulmane à son foulard ; c’est de l’ignorance. Le foulard n’est pas un objet cultuel, encore moins un symbole de sacré. »

La seconde raison invoquée est le contexte. Le port du foulard en France condamne les jeunes filles à l’exclusion sociale et professionnelle et les placent dans une situation de détresse psychologique.

« Cette visibilité est néfaste car, à long terme, cette pratique pose des problèmes spirituels et psychologiques aux femmes qui veulent étudier ou travailler. Je n’ai pas le droit de tromper ces jeunes filles », dit-il. Nous ne nions nullement ce constat. Effectivement, la société française, par l’intermédiaire de certains de ses médias et de ses élites, a libéré la parole islamophobe qui ne s’est pas démentie, ces cinq dernières années.

Le vote de la loi interdisant les signes religieux à l’école, son extension d’usage à la sphère privée et la polémique plus récente, sur le niqab, ont largement fragilisé les femmes et cristallisé le sentiment d’une islamophobie touchant aussi bien les musulmanes que les musulmans. Beaucoup d’étudiantes ont émigré vers l’Angleterre, le Canada ou vers des pays musulmans. Il est vrai qu’on sous-estime largement les effets secondaires de cette loi qui a fait office de traumatisme, dans la communauté musulmane. D’autant que peu de choses ont été faites, en terme d’accompagnement psychologique.

Mais cet argument reste problématique. Si le hijab est en soi, pour Oubrou, une recommandation implicite et non contraignante, il n’est pas besoin de recourir au contexte, pour l’invalider. Si le contexte impose l’abandon ne serait-ce que provisoire du foulard (5), la norme demeure, et requière seulement des aménagements. Le contexte seul ne suffit donc pas pour déclarer nulle et non avenue cette pratique. A la lecture de ses déclarations, ce n’est pas, à l’évidence, la position de Tareq Oubrou.

La difficulté soulevée par cette position théologique est le recours abusif au contexte (6). Il est emblématique du fiqh moderne qui semble à même de justifier tout type de position juridique, sur la base d’un raisonnement formel. Au nom de la même argumentation, il est tout à fait possible de suggérer aux musulmans de délaisser temporairement l’accomplissement de leurs prières, de franciser leurs noms ou de recourir au financement bancaire (avec intérêts) pour la création d’une société (7), dans des situations qui pourraient justifier ces décisions. A travers cette option du tout-contexte, c’est une tendance vers la sécularisation complète de l’islam et son passage, d’une pratique religieuse à une pratique culturelle, qui se met en marche.

Sécularisation et assimilation

Un élément de réflexion supplémentaire nous convaincra de cette tendance : l’évolution significative de l’emploi des termes désignant les phénomènes religieux, au cours des trente dernières années. Nous savons que le mot arabe din, n’a pas d’équivalent dans la langue française. Le terme le plus proche de son sens est religion, bien que din ait un sens plus large et global que religion, qui signifie ensemble de croyances et de rites.

Quoi qu’il en soit, ce terme de religion, s’est effacé peu à peu, au gré des évolutions sécularistes de la société française, au profit d’autres mot tels que foi, spiritualité et confession. Cet emploi banalisé de termes véhiculant une conception de plus en plus réduite, de plus en plus individuelle du champ religieux et de son influence, est le fruit d’une histoire, celle de la religion chrétienne en Europe, et en France. D’aucun ont parlé de protestantisation du rapport au religieux, comprise comme une relation non plus collective, mais individuelle et intime, à Dieu, renforcée par la distance prise avec les institutions religieuses.

Tareq Oubrou reprend à son compte cette analyse lorsqu’il déclare que, « sur le plan individuel, la religiosité se fait désormais par une approche individuelle », au point de l’intégrer complètement dans sa démarche théologique, ce qui en accentue l’effet. Le résultat est un tableau pour le moins pessimiste de l’avenir, où l’horizon qui se profile pour les musulmans de France est une marche forcée vers l’assimilation culturelle. «  Seuls survivront spirituellement les musulmans qui savent modérer, adapter, et négocier leurs pratiques avec la réalité de la société française. »

C’est à l’aune de cette assimilation vécue comme indispensable, pour la survie des musulmans, qu’Oubrou prône le renoncement au hijab. Ce n’est pas le seul renoncement qui s’imposera.

Questionné sur l’islamophobie, Tareq Oubrou a une réponse, pour le moins surprenante. « Le racisme n’est pas une nouveauté, mais l’islamophobie présentée comme un fléau de notre société, je ne la vois pas. Je n’accepte pas cette position victimaire et cette posture de consommation de droits. »

Mr Oubrou ne voit pas l’islamophobie. Peut-être que le CCIF (8) serait-il bien avisé de lui offrir une paire de lunettes ? Comment comprendre cet aveuglement de l’imam, sur une réalité sociale et professionnelle, indiscutable ?

Cette position qui frôle le mépris, digne d’un notable de la République éloigné des réalités sociales, était déjà perceptible sur le passage de l’interview pré-cité, plus haut, à propos du voile : «  Cette visibilité est néfaste car, à long terme, cette pratique pose des problèmes spirituels et psychologiques aux femmes qui veulent étudier ou travailler. » Tareq Oubrou semble y inverser la responsabilité de la situation, en l’imputant, non pas à une attitude possiblement intolérante de la société, mais bien à la visibilité du foulard, qui seul, poserait problème.

En détournant la question de l’islamophobie sur le terrain de la subjectivité, il va plus loin. Il en fait, non plus une réalité « réelle », observable, mais une réalité « imaginaire », une vue de l’esprit, refuge consolatoire, pour tous les humiliés du système. Une posture de consommation de droits, selon ses termes.

La racine du mal

Au-delà des abus évidents d’un tel positionnement, c’est toute la conception du droit et sa place prépondérante dans les études islamiques, qui semble être la cause première du mal. C’est d’un lourd héritage pluriséculier dont il est question. La vision de l’islam partagée, à ce jour, par la grande majorité des intellectuels musulmans, est une vision théologico-juridique. On la retrouve, en germe, dans le monde de l’enseignement. La foi, le droit et la morale sont les trois piliers des études islamiques, dans toutes les écoles. Le droit y occupe une place écrasante.

Cette domination du droit explique largement l’absence de vision à la fois philosophique, idéologique et politique des musulmans. Le droit ne produit pas de vision du monde, pas plus qu’il ne le transforme, pour paraphraser Marx. Le droit ne produit que des normes, juridiques.

La plupart des positionnements politiques de nos intellectuels ne sont donc pas fondés sur une analyse d’ensemble de la société, mais sur des vues ou des constats, partiels et à court terme. C’est ce qui explique sans doute, plus encore que la compromission morale ou le complexe psychologique d’infériorité, la redondance des cas instrumentalisations politique de nos responsables religieux (9).

Citons un seul exemple de cette carence politique. La croyance partagée que la citoyenneté française des musulmans les rattachent naturellement à la Nation. C’est certainement le cas le plus emblématique de l’idéalisme politique qui est à l’œuvre dans les ouvrages, articles, conférences et prises de positions publiques, relatives à cette question. Le droit est un élément périphérique de l’identité française. Il n’en est pas l’élément structurant.

L’idéologie nationale française est structurée autour de deux pôles : la Nation et la République. La Nation est un héritage (héritage pluriel d’une terre, d’une langue et de la culture qu’elle fonde, d’une histoire et finalement d’une identité.) et la République est un projet (contrat social, droits et devoirs de l’homme et du citoyen, laïcité, promotion de la raison politique...), un projet pour la Nation, c’est à dire le peuple constitué. Hors, tout nationalisme est fondé sur une base ethno-culturelle, qu’elle soit réelle ou symbolique, un pacte culturel fondateur, selon l’expression du sociologue Hervé Collet, qu’il définit comme « l’aspect le plus caché, celui qui touche à la structuration intellectuelle, affective et symbolique du groupe concerné et qui n’est souvent perceptible que de l’intérieur, après une longue expérience de la part de l’observateur étranger. Certains l’appellent l’âme d’un peuple (10). »

Cette auto-perception ethno-culturelle d’un peuple est si évidente, si ancrée dans les mentalités et les représentations collectives, qu’elle n’échappe à personne. Elle n’est jamais défini théoriquement, jamais vraiment reconnue publiquement car ce serait reconnaître que le racisme est un élément régulateur et fondateur des relations sociales, dans un État-Nation. Mais elle est, précisément, ce facteur déterminant du racisme quotidien, qui n’est pas un épiphénomène mais une expression conséquente de ce que l’on peut appeler le nationalisme populaire, construit essentiellement contre l’Autre, l’Etranger, qui par répulsion identitaire, par réfraction optique du miroir, produit cette essence de Soi, l’essence du Moi collectif. Au fondement de tout nationalisme, on retrouve donc cette volonté d’un peuple à tendre et à instituer de manière légitime, sa propre suprématie.

Survivre culturellement implique, parfois, pour ces peuples, de faire des concessions d’éléments périphériques de leur identité, afin de sauvegarder l’essentiel. Le droit est l’un de ces éléments.

Considérer, ainsi, que la citoyenneté des musulmans les rattachent naturellement et presque obligatoirement à la Nation française, est une grave erreur de jugement, un aveuglement supplémentaire qui ne fera que renforcer la résistance du corps social (11). Les musulmans de ce pays sont français juridiquement, c’est à dire formellement, et non organiquement. Ils incarnent l’élément exclusif du système national-républicain, et endossent malgré eux le rôle et la figure du repoussoir identitaire. L’assimilation n’y changera rien. Seul le métissage et le multiculturalisme atténueront, sans l’effacer, cette réalité sociale. D’autant plus qu’un nationalisme européen, récemment constitué, semble prêt à prendre la relève des vieux démons du nationalisme, essoufflés.

En attendant, la France pourra une nouvelle fois compter sur ses musulmans. Comme par le passé, ils n’auront de cesse de prouver, stoïquement, leur attachement à la patrie. Avec en tête de cortège, des imams exemplaires, qui sauront incarner, à l’instar de Tareq Oubrou, cette nouvelle figure de l’islam de France : l’imam républicain.

Notes :

1- La totalité de l’interview est disponible sur le lien suivant : Le Monde

2- Il n’est pas le seul en France. Le docteur Al ’Ajami fait partie également de ce courant de pensée. En Égypte, Jamal al Banna sur la question du voile, s’est exprimé dans le même sens, pour une levée de l’obligation juridique.

3- Le terme coranique précis, que l’on retrouve au verset 59 de la sourate 33, est la forme pluriel de jilbab.

4- Le hijab recouvre les cheveux et la poitrine de la femme. Il représente aujourd’hui en France, la norme vestimentaire la plus courante, pour les femmes voilées, à la différence du jilbab qui recouvre la totalité du corps, sauf le visage, et du niqab qui ne laisse voir que les yeux.

5- C’est le cas, par exemple, pour les mères célibataires devant assumer la responsabilité financière de leurs enfants. La nécessité fait alors loi, selon l’adage juridique.

6- Cette remarque ne remet pas en question l’importance cruciale du contexte dans la vie du musulman. Elle met seulement en garde contre son emploi exagéré qui peut aisément aboutir à un abandon de la pratique religieuse, voire, progressivement, des fondements de la foi, dans une société hostile à la religion et en proie à une dérive islamophobe. Par ailleurs, le recours au contexte ne dédouane pas d’une réflexion de fond et ne doit pas se substituer à la liberté du croyant. Avant toute tentative de négociation, le croyant est tenu de défendre ses droits et de résister autant qu’il peut, à ce qu’il convient de nommer les formes exacerbées de la prédation séculariste.

7- Il nous paraît essentiel de souligner que toute position juridique sur des questions aussi importantes requièrent l’émission d’un avis religieux (fatwa). La fatwa impose le recours à une argumentation rigoureuse et engage la responsabilité morale, de son auteur. Ceci, en dépit du fait que notre époque connait une inflation fatwatique d’avis sur à peu près tout et n’importe quoi. Il paraît indispensable de réduire la quantité d’avis et apporter davantage de qualité sur le fond.

8- Le Collectif contre l’islamophobie en France.

9- Tareq Oubrou lui-même n’échappe pas à ce triste constat. En se faisant l’interlocuteur, depuis des années, du CRIF Sud-Ouest Aquitaine, sous prétexte de dialogue inter-religieux, alors que cette organisation communautaire est l’interface politique du Likoud en France, Tareq Oubrou réduit la cause palestinienne, à rien. Un détail lointain et ne relevant pas de sa juridiction.

10- in www.colletherve.com, Qu’est-ce que la culture d’un groupe ? L’auteur complète cette définition par des exemples : « la vision du monde (weltanschauung), l’attitude générale face à la vie, la mort, les relations humaines... les modes de pensée (structuration de l’intelligence) les attitudes morales (codes de conduite, préceptes) les principes éducatifs les croyances religieuses (ou athées) les réactions affectives, la grammaire et la syntaxe de la langue et, d’une manière générale, tout ce qui constitue le fondement de ce que nous avons appelé les produits culturels : les principes de base (de la mode, de la cuisine, etc), les tours de mains, les traditions cachées, les mythes fondateurs, etc."

11- Selon le CCIF, 75 % des actes islamophobes en France, sont le fait de l’État et de ses administrations. De nombreuses affaires récentes, à l’image des propos tenus récemment par le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, du témoignage du journaliste arabe Mustapha Kessous ou du dépôt de plainte de deux gendarmes contre leur supérieur pour attitude raciste, confirment que cette réalité est structurelle et pratiquée au plus haut niveau de l’état.

Alain Juppé « ne souhaite plus s’exprimer sur le sujet » de la grande mosquée

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Publié le 5 août 2015 dans ActualitésPolitique

Alain Juppé « ne souhaite plus s’exprimer sur le sujet » de la grande mosquée

 

Le dossier de la « mosquée cathédrale » de Bordeaux a déjà fait couler beaucoup d’encre ces dernières années. Dans les tuyaux depuis une dizaine d’année, ce projet très polémique n’a toujours pas vu le jour. Dans un article intitulé « Grandes ou petites mosquées ? A Bordeaux, la bataille a commencé », le journal Médiapart fait le point sur un sujet qui divise profondément les bordelais. Selon le journal, il y aurait « environ 70 000 musulmans dans la ville et une trentaine de mosquées dans l’ensemble de la communauté urbaine de Bordeaux. En voici quelques extraits ».

« Le projet de construction d’une grande mosquée à Bordeaux, porté depuis des années par la Fédération musulmane de la Gironde (FMG), doit répondre en partie à ce manque d’espace. La ville compte environ 70 000 musulmans et une trentaine de mosquées dans l’ensemble de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Pour ses promoteurs, la construction de cet imposant édifice viendra surtout signer l’achèvement d’un processus d’intégration de l’islam dans le territoire bordelais, où il n’a cessé de se développer depuis les années 1980. La grande mosquée doit symboliser l’islam moderne pratiqué à Bordeaux, derrière la figure tutélaire de l’imam Tareq Oubrou, assurent les représentants de la FMG. «Cela s’inscrit dans notre politique d’ouverture, explique Charafeddine Mouslim qui, depuis des années, porte le projet au sein de la fédération. Plus qu’une mosquée, nous voulons que ce soit un centre culturel avec une salle d’exposition, une cafétéria, un restaurant, un amphithéâtre.» Pour les expositions, un partenariat avec l’Institut du monde arabe est envisagé. Des salles de classe pourraient être louées à des entreprises qui font des séminaires.

La construction d’une mosquée de 12 000 m2 reste une question ultrasensible pour les élus. Et le climat d’islamophobie depuis les attentats de janvier n’a rien arrangé. Sur la table depuis plusieurs années, le projet a récemment valu à Alain Juppé de gagner au Front national le surnom d’« Ali Juppé ». Une frange de catholiques intégristes s’est aussi réveillée pour dénoncer l’attitude du maire, accusé, comme le clame l’association des contribuables de Bordeaux, de «livrer la ville aux musulmans».

tareq-oubrouS’il s’est, depuis l’origine, montré favorable au projet de grande mosquée à Bordeaux, porté par un Tareq Oubrou (en photo avec le polémiste Alain Soral lors d’une conférence commune à Bordeaux) dont il est proche et qu’il estime représenter un islam modéré, Juppé ne tient pas non plus à trop s’impliquer et ne souhaite plus s’exprimer sur le sujet. «Juppé considère que toutes les religions doivent avoir un lieu pour prier », indique son entourage, qui précise que le rôle de la ville s’est limité à trouver un terrain pour le projet. Sur la partie « centre culturel », qui pourrait potentiellement recevoir des subventions de la municipalité, un certain flou demeure par exemple, mais un proche de Juppé assure que ce n’est « pas à l’ordre du jour pour le maire ». Il serait notamment très attentif au mode de financement de la mosquée. «Que l’Azerbaïdjan participe, pourquoi pas, mais que le Qatar, qui finance le terrorisme, le fasse, ça l’emballe beaucoup moins», nous dit son bras droit, mentionnant les deux pays annoncés comme de potentiels donateurs.

À la tête de la communauté urbaine de Bordeaux de 2007 à 2014, le socialiste Vincent Feltesse, devenu conseiller de François Hollande, avait choisi de verser sa réserve parlementaire au projet, soit au total quelque 50000 euros. Contacté par Mediapart, il ne souhaite pas revenir sur le sujet –sa fonction auprès du chef de l’État lui imposant une certaine réserve–, mais son entourage explique qu’il assume parfaitement son choix, qui lui vaut encore aujourd’hui les attaques de l’extrême droite locale et quelques incompréhensions parmi certains de ses amis. «Je suis personnellement plutôt favorable au fait que les cultes se débrouillent», affirme par exemple Naïma Charaï, la présidente de l’Agence pour la cohésion sociale et l’égalité (Acsé), qui avoue, bien que porte-parole de Feltesse à l’époque, avoir désapprouvé son choix. «Vincent a beaucoup d’estime pour Tareq Oubrou et est très libéral sur ces sujets-là.»

S’il a fait couler beaucoup d’encre et embarrasse déjà les élus, le projet de grande mosquée à Bordeaux est encore au point mort. Comme souvent, c’est l’argent qui manque pour cette construction chiffrée entre 20 et 25 millions d’euros ».

Au sujet du conflit autour de la mosquée du quartier du Grand-Parc (photo de la nouvelle mosquée, rue du docteur Schweitzer).

mosquee-grand-parc-bordeaux« Dans ce quartier populaire du nord de Bordeaux, où vit une importante communauté musulmane, faute de mosquée, une salle de prière clandestine avait été ouverte en 2010 par le gérant d’une épicerie qui recevait les fidèles chez lui, au-dessus de son commerce. Les pouvoirs publics s’en étaient émus et avaient rapidement fait fermer la salle pour nonrespect des normes de sécurité. Les autorités locales reprochaient surtout à Mohammed Habri, le gérant de l’épicerie, de prôner un islam radical et rappellent sa proximité avec un certain Saber Lahmar, ancien de Guantanamo, qui aurait délivré des prêches très radicaux dans cette salle clandestine.

Cette mosquée clandestine fermée en 2012, le problème restait entier : il manquait aux musulmans du quartier un lieu pour prier. La municipalité décide de créer dans l’urgence une salle de prière provisoire dans des Algeco et entame des discussions avec l’association locale, l’Association des musulmans de Bordeaux-Nord (AMBN). Coup de sang de Tareq Oubrou, qui estime alors que l’association locale « n’a pas les compétences » et est trop « fragile » pour gérer le lieu de culte, « en ces temps de pression du littéralisme et du salafisme », déclare-t-il alors dans Sud-Ouest. Alain Juppé, qui entretient des relations anciennes avec l’imam, envisage de donner les clés de cette salle à la Fédération musulmane de la Gironde. En déplacement au Grand-Parc, le maire de Bordeaux se retrouve confronté à une manifestation de fidèles du quartier, vent debout contre l’arrivée de l’organisation de Tareq Oubrou.

Devant la mobilisation et parce que l’association locale est bien implantée dans le quartier, Alain Juppé fait marche arrière et confie la gestion de la mosquée à l’association du Grand-Parc, au grand dam de la FMG« .

L’incroyable lettre ouverte d’Omar Djellil à l’imam Tareq Oubrou !
 

Publié le 11 janvier 2016 dans ActualitésPolitique

L’incroyable lettre ouverte d’Omar Djellil à l’imam Tareq Oubrou !

 

A l’heure où l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, est de plus en plus invité dans les médias, la lettre ouverte d’un de ses anciens fidèles bordelais risque de mettre à mal cette image de « modéré », comme le décrit Alain Juppé, dont il est très proche.

Omar Djellil est actuellement responsable associatif à Marseille et par ailleurs très impliqué au sein de la communauté musulmane de la ville. Mais avant son installation sur la canebière, ce dernier a longtemps milité dans la région bordelaise. Responsable local de SOS Racisme, militant pendant dix ans au Parti Socialiste, il est le fondateur à Lormont de l’association Présence Citoyenne, dont le but est de « promouvoir l’intégration sociale, économique culturelle et citoyenne sur l’ensemble du territoire national ».

marseille-omar-djellilSur son profil Facebook, Omar Djellil (photo) publie donc une lettre ouverte à « l’ex frangin Oubrou » dont nous publions de larges extraits. Dans celle-ci, l’ancien militant de Sos-racisme accuse l’imam de Bordeaux de pratiquer « la Taqîya, l’art de dissimuler nos sentiments et nos projets funeste en vue de l’instauration d’un califat mondial ». Les accusations sont graves : « Ce sont tes enseignements qui nous avaient poussés à haïr le Juif » (…) « C’est de tes propres mains que nous recevions des magazines faisant l’apologie d’un certain Ben Laden que tu nous présentais comme un milliardaire islamiste charismatique ». Elles ne sont pas sans rappelerune vidéo qui circule sur internet et où l’on voit Tareq Oubrou faisant l’éloge d’Hassan el-Benna, fondateur des frères musulmans.

« Qu’il me semble lointain ce temps où notre imam nous exhortait à plus de frugalité, nous demandait de vivre sobrement et simplement, sans rechercher ou espérer obtenir les largesses du monde et encore moins la reconnaissance de la part des Mécréants (…) C’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, OUBROU en ce temps-là ne roulait pas en voiture de luxe, ne s’habillait pas de beaux costumes, ne vivait pas dans une luxueuse maison et ne se voyait pas offrir la légion d’honneur par les mécréants.

Et puis il y a eu notre rencontre à Bordeaux. Petit banlieusard sans grande envergure en proie à d’angoissantes crises d’identité, tu es devenu un phare dans le vide sidéral de mon existence. Ton verbe et tes incantations intarissables m’avaient fasciné. Je m’abreuvais à satiété de ta compassion paternaliste tant ma vie affective était aussi aride que le grand erg oriental. (…) Que nous jubilions lorsque les déflagrations d’un attentat-suicide en Palestine résonnaient jusqu’à nos oreilles. Rappelles-toi, Ô mon cher frangin Tareq, combien tu insistais pour nous rappeler que les attentats-suicides étaient l’arme des faibles. Combien, il était jouissif de voir déchiqueter tous ces Juifs ou ces Américains. Rappelles-toi combien de fois dans ton bureau tu nous avais martelé qu’Allah avait maudit les Juifs et que les Koufars (Mécréants) étaient nos ennemis déclarés.

C’est de tes propres mains que nous recevions des magazines faisant l’apologie d’un certain Ben Laden que tu nous présentais, à l’époque, comme un milliardaire islamiste charismatique qui faisait dans l’humanitaire au Yémen, au Soudan, en Afghanistan et en Somalie. Rappelles-toi tous ces livres qui mettaient en valeur les grandes figures de l’islamisme allant des Soudanais Hassan Abdallah Al-Tourabi et Omar El Béchir jusqu’aux martyrs du Hamas.

Je me vois encore en train de nous faire des accolades dans ton bureau au moment où les avions percutés les tours jumelles de New York. : « Allah est grand » ! exclamais-tu.

tareq-oubrouL’Amérique était frappée en plein cœur. Quelle incroyable communion des esprits et des cœurs dans la haine.

Et puis il y a eu l’émotion mondiale, celle qui nous a imposé à dissimuler nos véritables intentions. Tu nous as enseigné la Taqîya, l’art de dissimuler nos sentiments et nos projets funeste en vue de l’instauration d’un califat mondial qui rejetterait le nationalisme, l’athéisme et les fausses croyances juives et chrétiennes. Ce sont tes enseignements qui nous avaient poussés à haïr le Juif, non pas pour ce qu’il commettait mais tout simplement pour ce qu’il était. Nous sommes devenus antisémites car notre guide OUBROU nous exhorter à combattre un peuple maudit de Dieu. Je fus, comme beaucoup, un de tes plus fervents partisans.

Toute critique à ton endroit aurait pu être fatale à ton détracteur. Il suffisait simplement d’un geste ou d’un mot de ta part pour nous transformer en bras armé de ta volonté. Jeunes écervelés endoctriné, nous étions des bataillons de fidèles aux esprits annihilés.

Et puis, j’ai découvert, grâce à un frère venue d’Allemagne, les vertus de la Sunnah. J’ai réalisé dans quel égarement évident et quelle pauvreté intellectuelle l’Islam politique nous avait plongé. Voyant ton influence réduite à peau de chagrin auprès de tes anciens disciples, tu as commencé à colporter les pires rumeurs sur ceux qui portaient les stigmates de la véritable religion. Ton immonde fond de commerce prenait l’eau de toute part.

Voyant ton leadership contesté par les vrais sunnites, tu t’es accoquiné avec des politiques locaux. Le robinet de ta démagogie coulant à flots « si ce n’est pas nous, ce sont eux que vous aurez sur les bras ! », tu n’as pas hésité à saisir les services de police pour des dénonciations de terrorisme montées de toutes pièces par ton clan. Beaucoup de Musulmans ont été inquiété par ta faute. En plus d’être un imposteur à la haine dissimulée, tu es aussi un ennemi des Musulmans.

Alain Soral et Tareq OubrouAujourd’hui, le frangin OUBROU caracole en tête de manif pour Charlie Hebdo, ceux-là même sur qui tu invoquais le courroux d’Allah sur leurs têtes de mécréants blasphémateurs. Tu te rapproches du CRIF bordelais, ceux-là même que tu appelais affectueusement les ennemis d’Allah, et d’Alain Soral, fanatique antisémite et opportuniste. (photo avec Alain Soral) Tu découvres des vertus salutaires à l’homosexualité alors que tu prônais, auprès de tes troupes, des lapidations exemplaires.

Tu trouves le roi du Maroc Mohamed 6 sympathique alors que tu appelais au soulèvement populaire et au Jihad armé contre son père. Tu défends les chrétiens d’Orient alors que la nature même de ton projet de califat mondial débouchera sur l’annihilation des autres croyances.

Il y a quelques jours, l’Angleterre, à juste titre, a décidé de répertorier le mouvement des Frères Musulmans comme une organisation terroriste. En France, vous êtes invité à venir contempler les salons feutrés des ministères et des mairies. Même le consistoire israélite de Marseille a été pris d’une soudaine envie de rapprochement avec votre confrérie de la haine.

Votre secte insidieuse et mensongère a vu le jour en 1928. Sa doctrine a biberonné tous les mouvements terroristes jusqu’à l’organisation DAECH. Après avoir injecté votre poison dans le monde arabo-musulman, vous épandez votre haine sur le territoire européen.  

À ce jour, je me demande qui est le plus criminel entre un Michel Houellebecq qui écrit, par ignorance et préjugé, un pamphlet accusateur contre l’Islam ou un Tareq OUBROU dont la doctrine est à l’origine de la mort de centaines de milliers d’innocents qu’ils soient musulmans ou non ?  

Si les Français pouvaient lire les pensées et connaître le for intérieur du frérot OUBROU, il serait sidéré d’y déceler une haine d’une terrible noirceur. Certes, j’ai mis sept ans pour comprendre dans quelle impasse spirituelle tu nous menais mais je sais que tes belles paroles qui enflamment actuellement les micros des radios ne reposent que sur des faux-semblants et des mensonges. Je l’avais dénoncé dans l’une de mes vidéos :

Omar Djellil, un frérot en colère qui a fait l’apprentissage de la réalité de ton projet islamiste… c’est au tour des Français de le découvrir ! »

Les propos de Omar Djellil n’engagent évidemment que lui. Dans un soucis d’information, la rédaction d’Infos Bordeaux publiera la réponse que Tarek Oubrou souhaiterait lui apporter.

 

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2016, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [http://infos-bordeaux.fr/].
Bordeaux : menacé par Daech, l’imam Tareq Oubrou refuse de céder à la peur, Joue-t-il un double Jeu, ce frère Musulman?

Société

Tareq Oubrou, l'imam de la mosquée de Bordeaux - Ugo Amez - SIPA
Tareq Oubrou, l'imam de la mosquée de Bordeaux 

Le Bordelais Tareq Oubrou, surnommé « L’Imam de La République », serait dans le collimateur des terroristes de Daech, rapporte France Bleu Gironde ce lundi 11 janvier. Mais il refuse de céder à la peur et a décliné l’offre de la police nationale d’une protection rapprochée.

Connu pour ses prises de position progressistes, le recteur de la mosquée de Bordeaux est sur la liste noire des terroristes de l’État islamique. Il ferait en effet l’objet de menaces sur un site internet de l’organisation terroriste. Malgré cela, l’homme qui prône un islam libéral ne veut pas des services de protection de la police car, selon lui, ce serait donné satisfaction aux terroristes et cela véhiculerait une image de vulnérabilité de la France. Par ailleurs, en période de grande difficulté économique, il ne veut pas être une source de dépenses supplémentaires. « Il ne faut pas céder à la peur. Il faut apprendre à vivre avec le risque pour faire face à cette peur qui est recherchée par les terroristes. Ma foi me sécurise », a-t-il commenté.

Un centre de déradicalisation inauguré

Ce samedi, Tareq Oubrou a inauguré à Bordeaux un Centre d’action et de prévention contre la radicalisation des individus (Capri). L’objectif de cette initiative qu’il a lui-même lancée est d’identifier et de prendre en charge les personnes en voie de radicalisation islamiste, ainsi que de déconstruire les argumentaires radicaux et de la théorie du complot. Des psychologues et des représentants religieux travailleront ensemble dans ce sens.

Prêche à la Grande Mosquée de Bordeaux

Bordeaux Grand-Parc : l’imam licencié se rebiffe
Soufyane Lakred, imam évincé de la salle de prière du Grand-Parc.
Soufyane Lakred, imam évincé de la salle de prière du Grand-Parc. © 
PHOTO PHILIPPE TARIS

Nommé imam de la salle de prière du Grand-Parc en 2013, Soufyane Lakred a été remercié. Il y voit l’influence des salafistes

«L'islam que j'enseigne intègre les valeurs de la République », dit tranquillement Soufyane Lakred. Mais depuis le mois d'octobre dernier, il ne fait plus aucun prêche. Il a été licencié par l'Association des musulmans de Bordeaux-Nord qui l'employait en contrat aidé depuis le mois de juin 2014.

Il se dit persuadé d'avoir été écarté sous l'influence de salafistes (1) présents dans l'environnement de la salle de prière.

« Je suis venu en France en octobre 2013 pour rejoindre mon frère et ma sœur. En Algérie, j'ai fait cinq années d'études de droit, suivies par un diplôme d'avocat. J'ai aussi étudié durant quatre ans les sciences islamiques. C'est le cursus qu'il faut suivre en Algérie pour devenir imam. Je suis venu à Bordeaux avec l'envie de poursuivre mes études de droit. Je suis inscrit à la fac pour préparer un diplôme universitaire de droit, société et religions. Depuis mon arrivée, je me suis bénévolement investi auprès de la mosquée du Grand-Parc. Elle était à ce moment-là aux mains des salafistes. Moi, je suis de l'école Malikite et de la doctrine Ash'àari, qui concerne une très large majorité des musulmans d'Afrique du Nord et qui est combattue par les salafistes. »

Soutien préfectoral

Localement, au Grand-Parc, il assure que c'est grâce à la connaissance acquise durant sa formation et à sa maîtrise du Coran qu'il est parvenu à écarter les éléments salafistes de la salle de prière. « La préfecture, à l'époque du préfet Delpuech, a vu d'un bon œil que je devienne imam au Grand-Parc. C'est à son initiative qu'un contrat aidé de médiateur de quartier a été mis en place avec l'association. Ensuite j'ai fait le nécessaire pour faire partir les ‘‘ barbus ''. Ça n'a pas été facile. Il y a eu des altercations verbales et j'ai subi des insultes. Mais mes opposants n'avaient pas la connaissance de la religion. J'ai utilisé cette connaissance pour renverser leurs idées. »

Par la suite, Soufyane Lakred assure que tout s'est bien passé pendant plusieurs mois. « Au cours du Ramadan 2015, il y a eu jusqu'à 700 personnes à la salle de prière lors de mes prêches. »

Au mois d'août suivant, il est parti en vacances en Algérie, puis a dû se mettre en arrêt de maladie. « À mon retour, on m'a demandé de ne plus intervenir. Puis on m'a signifié mon licenciement. J'ai vu que ceux que j'avais écartés à la demande de l'association étaient revenus. »

Pour Soufyane Lakred, certains membres de l'Association des musulmans de Bordeaux Nord ont vu sa présence d'un mauvais œil. « Ils ont eu peur que je remette en cause leur pouvoir. »

L'association est présidée par Mohamed Ouazzini que nous avons tenté de joindre, sans y parvenir.

Depuis son licenciement, Soufyane Lakred a recueilli 300 signatures de personnes qui fréquentent la salle de prière du Grand-Parc. Il a adressé cette pétition à la mairie avec une lettre où il expose ce qui est arrivé. « J'ai reçu M. Lakred il y a quelques semaines.Le problème de son licenciement qui l'oppose à l'association n'est pas de notre compétence », dit Ludovic Martinez, directeur de cabinet du maire, Alain Juppé. Il souligne cependant que la mairie « regarde avec attention et depuis longtemps la salle de prière du Grand-Parc, comme les autres mosquées. Nous louons cette salle à l'association. S'il advenait que des propos antirépublicains soient tenus lors des prêches, on est en mesure de revoir cette location. »

(1) Le salafisme est une doctrine particulière de l'islam, un mode de transmission de la parole du Prophète et un code moral basé sur une approche rigoriste de l'islam.

Oubrou faisait la propagande de Ben Laden : allo Juppé ?
Publié le 17 janvier 2016 - par  - 20 commentaires

Juppé-ObrouLe grand débat entre Juppé et Finkielkraut organisé par l’hebdomadaire Le Pointet publié dans son édition du 14 janvier nous a laissés perplexes et dubitatifs.

Même si d’entrée de jeu, Alain Finfielkraut déclarait : « J’ai craint, ces derniers mois, qu’Alain Juppé ne cède à la tentation de l’angélisme. Avec son dernier livre (Pour un État Fort), il met pied à terre et prend les problèmes à bras-le-corps. Pour autant, les désaccords subsistent ».

Juppe-Finkielkraut

En fait de grand débat, plutôt une conversation de salon, avec des divergences qui ont épicé l’entretien sur des thèmes comme l’identité, l’immigration, la laïcité ou l’école.

Et à la question posée par Le Point à Finkielkraut : « Pensez-vous que l’islam soit l’ennemi du bien commun ? », les échanges ont été plus contradictoires sans que le fond du problème soit traité.

Malgré 2015 qui a vu de nombreux attentats revendiqués par l’État Islamique dont les carnages du 7 janvier et du 13 novembre.

Par évitement et brouillage de Juppé qui a besoin de positionner son message favorable à l’électorat musulman pour 2017.

Pourtant Finkielkraut attaquait bien, précisant que « Mahomet a légué aux musulmans l’obligation du djihad », que « l’islamisme, c’est l’islam littéral », que « le caractère divin et infaillible du coran constitue l’un des dogmes fondamentaux de l’islam », que « sur le statut de la femme, question cruciale et originelle, il s’agit de nous montrer intransigeants ».

Mais Juppé se défilait, dans un remake de son débat avec Onfray, en expliquant à Finkielkraut : « je ne suis pas un spécialiste du coran, mais des spécialistes du coran m’expliquent qu’on trouve des sourates qui disent exactement l’inverse des versets que vous venez d’évoquer sur la relation entre l’homme et la femme ».

Les femmes apprécieront que le présidentiable Juppé ne voit pas de lien de cause à effet dans l’épidémie de viols et violences qui sévit en Europe depuis la submersion migratoire majoritairement musulmane !

Et dans la foulée, Juppé nous citait l’imam de la grande mosquée de Bordeaux :« Tareq Oubrou, par exemple, a une lecture de l’islam qui n’est pas du tout celle que dispensent les djihadistes ou les extrémistes », et justifiait que son « pari, c’est d’aider ceux qui à l’intérieur de l’islam travaillent à sa modernisation, à cette compatibilté forte et même complète avec le bien commun » !

Voilà où en est arrivé Juppé, qui s’en remet à la parole de Tareq Oubrou pour comprendre le problème de l’idéologie islamique.

Le postulant présidentiable Juppé  est donc soit un dhimmi par ignorance, soit un islamo-collabo par intérêt électoral. Dans les deux cas son discrédit est avancé, par incompétence ou par trahison de nos valeurs et de l’intérêt supérieur de la Patrie.

Souvenons-nous de ce que disait Juppé au lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo :« Nous nous battons contre ces fous, ces barbares, ces fanatiques qui ne peuvent se réclamer d’aucune religion ».

Dans le même temps, Ayaan Hirsi Ali, cette femme politique néerlando-somalienne, prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes, déclarait le 8 janvier 2015 : « L’argument que l’on entend en permanence, selon lequel il ne faut pas faire d’amalgame, que ces terroristes ne sont pas musulmans, etc, est caduc. Cet argument n’a plus aucune valeur. Il y a un lien très évident et très clair entre ce qui se passe à Paris, au Pakistan, au Nigéria, en Syrie et ailleurs. On ne peut plus dissocier toute cette violence de l’islam, du prophète Mahomet ou du coran ».

Alors Juppé, pourrait-il prétendre qu’il ignore les véritables buts de son éminence grise, cet hypocrite Tareq Oubrou, ce bon soldat des Frères Musulmans qui use et abuse de la takiya et dont le rêve est de consolider le règne de l’oumma dans un califat mondial par soumission de l’Occident ?

Alors que cette organisation des Frères Musulmans est déjà considérée comme terroriste dans de nombreux pays dont l’Egypte, son berceau d’origine.

OubrouEt Juppé ne s’émeut-il pas en prenant connaissance de la lettre ouverte d’Omar Djellil à son « ex frangin Oubrou » dans laquelle il l’accuse de pratiquer « la taqiya, l’art de dissimuler nos sentiments et nos projets funestes en vue de l’instauration d’un califat mondial » de pousser « à haïr le Juif » et d’avoir fait « l’apologie d’un certain Ben Laden » ?

http://www.infos-bordeaux.fr/2016/actualites/lincroyable-lettre-ouverte-domar-djellil-a-limam-tareq-oubrou-7668

Et pourquoi Juppé ne s’interroge-t-il pas suite aux déclarations récentes de David Cameron consécutives à un rapport établi par les services de renseignement britannique ? « Des aspects de l’idéologie et des activités des Frères Musulmans sont à l’opposé des valeurs britanniques démocratiques, de la règle de droit, de la liberté individuelle, de l’égalité, du respect mutuel et de la tolérance envers les autres croyances et cultes ».

https://www.gov.uk/government/publications/muslim-brotherhood-review-main-findings

Pour faire comme Obama qui a facilité la pénétration de l’administration américaine par les Frères musulmans, y compris à la tête de la CIA ? Des guignols !

Juppe-Obama

Ainsi Finkielkraut, qui a décerné « le prix de la soumission à la maire de Cologne », après les violences faites aux femmes à la Saint Sylvestre, aurait pu ainsi donner en conclusion de son débat, le prix de la dhimmitude au maire de Bordeaux : « Je crains, en dépit des événements de ces derniers mois, qu’Alain Juppé n’ait cédé à la tentation de la soumission. Avec ses fréquentations, il met ses genoux à terre et veut prendre les Français pour des cons. Pour autant, ils ne vont pas se laisser enfumer ».

Alain Lussay

Alain Juppé remet la légion d’honneur à l’imam Tareq Oubrou
 

Publié le 6 février 2014 dans ActualitésPolitique

Alain Juppé remet la légion d’honneur à l’imam Tareq Oubrou

 

Le premier janvier 2013, Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, était promu au grade de chevalier de la légion d’honneur. Ce soir, ce dernier était décoré personnellement par le maire de Bordeaux, Alain Juppé, en présence de son conçurent socialiste, Vincent Feltesse, « très ému ».

oubrou-tareq

Membre d’une des organisations les plus radicales de l’islam en France (UOIF : Union des organisations islamiques de France), dont la devise est « Le Coran est notre Constitution », Tareq Oubrou est également l’ancien président de l’association « Imams de France ».

Né au Maroc, il est un grand admirateur du fondateur des frères musulmans, Hassan Al Banna. Il y a plusieurs années, lors d’une conférence publique, Tareq Oubrou déclarait : «L’Islam touche à tous les domaines de la vie. Comme le veut le Coran, C’est un Etat, c’est un pays, dans le sens géographique, c’est à dire qu’il regroupe toute la communauté dans une géographie où il n’y a pas de frontières. La frontière entre deux pays musulmans est une hérésie méprisable par l’Islam… La politique des Musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge ».

oubrouProche du polémiste Alain Soral, l’imam de Bordeaux est la cheville ouvrière du projet de centre islamique souhaité par le maire de Bordeaux et dont le projet phare serait une mosquée de 3500 places. Le Front national appelle d’ailleurs ses sympathisants à se rassembler samedi 08 février, afin de protester contre le projet de la mairie de Bordeaux.

Interrogé par Infos-Bordeaux, Jacques Colombier, candidat du Front national à la mairie de Bordeaux met en garde les riverains: « Un tel projet pharaonique modifiera l’environnement de tout le quartier. Il le remodèlera tant dans son urbanisme que dans sa culture. Il attirera toujours plus de populations musulmanes à la Bastide avec l’ouverture de nombreux commerces halal, de marchés, de coutumes et tenues d’outre méditerranée qui fleuriront. Il importera les querelles d’influence entre  les différentes obédiences islamiques pour le contrôle de cette mosquée. L’identité de ce quartier sera à l’évidence profondément modifié. Marine le Pen a raison quand elle évoqua à Bordeaux un véritable quartier islamique en préparation ».

 

[cc] Infos Bordeaux, 2010-2016, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d´origine [http://infos-bordeaux.fr/].
LE PAPE FRANÇOIS SUR LA RELIGION MONDIALE
PRÉAMBULE :

Pleins Feux s’est intéressé à l’analyse du discours du pape François, à la lumière des écritures évangéliques ! Pour vous permettre cette analyse, allez directement à l’article et selon les numéros de 1 à 17 (bas de page), revenez au commentaire et versets bibliques rencontrés au cours de votre lecture ! Les numéros comprennent des commentaires et versets ou parfois des versets qui par leur évidence, n’ont pas nécessité de commenter.

Bien à vous et pour Pleins Feux,

Dr Pierre J. Gilbert DC


L’unique religion mondiale : Le Pape François dit que toutes les grandes religions rencontrent Dieu de différentes manières. « Nous sommes tous les enfants de Dieu ».

Par Michael Snyder – Le 11 janvier 2016

Une nouvelle vidéo vient d’être publiée dans laquelle le Pape François exprime très clairement sa conviction que toutes les grandes religions sont des chemins différents vers le même Dieu.

Il dit que les gens de diverses religions mondiales peuvent « chercher Dieu ou rencontrer Dieu de différentes manières »(1) il est très important de garder à l’esprit que « nous sommes tous les enfants de Dieu ». (2)  C’est le dernier exemple qui démontre que le pape a complètement abandonné toute idée qu’une relation avec Dieu est disponible uniquement par l’intermédiaire de Jésus Christ.  Comme il l’a fait tout au long de son pontificat, il continue à jeter les bases de l’arrivée de l’unique religion mondiale et pourtant, pratiquement personne ne semble contrarié par ceci.

Quand j’ai entendu parler de cette nouvelle vidéo, j’étais tellement abasourdi que j’ai pensé qu’il s’agissait d’une blague.  Mais, la vérité est que cette vidéo est très réelle.  Ce qui suit est tiré d’un article qui a été émis par l’Agence de Presse Catholique …

Le tout premier message par vidéo du pape sur ses intentions mensuelles de prières a été publié mardi, en soulignant l’importance du dialogue entre les religions et les croyances que les différentes fois traditionnelles ont en commun, comme la figure de Dieu et l’amour.(3)

« Beaucoup pensent différemment et se sentent différents, en recherchant Dieu ou en rencontrant Dieu de différentes manières.  Dans cette foule, dans cette gamme de religions, il n’y a qu’une seule certitude que nous avons pour tous : Nous sommes tous les enfants de Dieu »  a déclaré le Pape François dans son message publié le 6 janvier, Fête de l’Épiphanie.

Mais, ce n’est pas seulement le Pape François qui parle dans cette vidéo.  En fait, une partie de la vidéo présente des dirigeants de différentes religions mondiales exprimant leur foi en leurs divinités respectives.  Ce qui suit provient d’un article au sujet de cette nouvelle vidéo qui a été publiée par le Réseau de Nouvelles Chrétiennes …

« La vidéo présente alors des clips de personnages de différentes religions  mondiales déclarant leur croyance dans leurs diverses divinités. »

« J’ai confiance en Bouddha, » annonce un lama femelle. (4)

« Je crois en Dieu », affirme un rabbin. (5)

« Je crois en Jésus Christ », affirme un prêtre.(6)

« Je crois en Allah », déclare un dirigeant islamique. (7)

Commencez-vous à être choqués ?

Le pape termine la vidéo avec un appel aux personnes de toutes les religions à parler entre eux et à travailler entre eux.  En voici davantage de l’Agence de Presse Catholique …

« Plus tard le pape affirme que tous, quel que soient leurs professions religieuses, sont les enfants de Dieu et que les dirigeants de la foi affirment leur croyance commune dans l’amour. » (8)

« Le Pape François termine la vidéo en exprimant son espoir que les visionneurs  propageront sa demande de prière mensuelle : Ce dialogue sincère entre les hommes et les femmes de confessions différentes peut produire les fruits de la paix et de la justice. J’ai confiance en vos prières. » (9)

Si vous n’avez pas encore vu cette vidéo, elle vaut certainement la peine de prendre quelques minutes de votre temps.  Vous pouvez la regarder ici … (sous-titré en français)

 

 

Bien sûr que ce n’est pas la première fois que le Pape François fait quelque chose comme ça.  Dès le début de son pontificat, il a autorisé « des prières islamiques et des lectures du Coran » au Vatican, pour la toute première fois.  Et, comme je l’ai documenté dans un article précédent intitulé, « À New York, le Pape François embrasse le Chrislam et met en place les fondations pour une seule religion mondiale », lors de sa visite à la cathédrale de St. Patrick à Manhattan où il a indiqué très clairement qu’il croyait que les chrétiens et les musulmans adoraient le même Dieu.  Voici comment il a commencé son discours …

« Je tiens à exprimer deux sentiments pour mes frères et mes sœurs musulmans : Tout d’abord, mes salutations alors qu’ils célèbrent la fête du sacrifice.  J’aurais souhaité que mes salutations soient plus chaudes.  Mes sentiments de proximité face à la tragédie.  La tragédie qu’ils ont souffert à la Mecque. » (10)

« En ce moment, je donne l’assurance de mes prières.  Je m’unis avec vous tous. Une prière à Dieu tout-puissant, le Très Miséricordieux. » (11)

Dans l’Islam, un des titres primaires d’Allah est « le très-Miséricordieux ».  Si vous en doutez, faites seulement une recherche sur Google.  Et, ce n’était certainement pas la première fois que le Pape François utilisait un tel langage. Par exemple, découvrez l’extrait suivant de l’allocution qu’il a faite lors de sa toute première rencontre œcuménique comme pape, à l’adresse suivante …

« Ensuite, je vous salue et je vous remercie tous cordialement, mes chers amis qui appartenez à d’autres traditions religieuses. Tout d’abord, tous les musulmans, qui adorent le Dieu unique vivant et miséricordieux et vous pouvez l’invoquer.  J’apprécie beaucoup votre présence : Par ceci, je vois un signe tangible d’une volonté de grandir dans l’estime mutuelle et dans la coopération pour le bien commun de l’humanité. » (12)

« L’Église Catholique est consciente de l’importance de promouvoir l’amitié et le respect entre les hommes et les femmes de différentes traditions religieuses.  Je tiens à le répéter : La promotion de l’amitié et du respect entre les hommes et les femmes de différentes traditions religieuses.  Ceci atteste également le travail précieux que le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux effectue. » (13)

Commencez-vous à voir le portrait ?

Le Pape François estime que toutes les religions sont des chemins différents vers le même Dieu, et il travaille dur pour jeter les bases de l’arrivée de l’unique religion mondiale.

Après avoir regardé cette récente vidéo, je ne sais pas comment quelqu’un peut éventuellement renier ceci.

Cependant, il y a des personnes religieuses que le Pape François n’aime pas. Tout récemment, il a évoqué le fondamentalisme chrétien comme étant « une maladie », et il a précisé qu’il n’y avait pas de place pour cette maladie dans le Catholicisme. (14)

Donc, précisément, qu’est-ce que le « fondamentalisme » ?

Google le définit comme « une forme de religion, en particulier l’Islam ou le Christianisme Protestant, qui soutient les croyances dans une interprétation stricte et littérale des Écritures. » (15)

Est-ce que cela signifie que le Pape François est contre tous les chrétiens qui croient en une interprétation littérale de la Bible ?

Cela semble être exactement ce qu’il dit, et, sans aucun doute, ils seraient les chrétiens qui seraient contre le genre de religion mondiale dont il semble faire la promotion. (16)

Il y a près de 2000 ans, l’apôtre Jean nous a avertis qu’une seule religion mondiale allait venir, et maintenant, nous pouvons voir qu’elle arrive à maturité. (17)

Donc, quel sera le résultat de tout cela ?

QU’EN DISENT LES ÉCRITURES ?

(1) Le pape François, chef de l’église catholique romaine a déclaré dans un récent discours que toute les religions mènent à Dieu ? Selon des chiffres connus, il y aurait un milliard trois cents millions de personnes faisant partis de cette communauté ! Il m’impose ici encore d’une grande nécessité de rectifier et clairement m’opposer à de tels déclarations qui ne sont rien de moins que mensonges et hérésies doctrinales … Ce n’est qu’à la lumière de la Parole de Dieu que la doctrine chrétienne peut être déclarée et interprétée comme vraie ou fausse, en accord ou en déviance !

Plus encore, il est connu que le pape François n’hésite pas à promouvoir l’arrivée d’un« GOUVERNEMENT MONDIAL »  » et « D’UNE RELIGION MONDIALE UNIQUE », dans le but croit-il, d’amener la paix sur terre ?

Il y a ici, plus que de la dérive et de l’arrogance, il y a du dénie de la doctrine révélée par Jésus lui-même, il y a annulation de 2000 ans d’évangélisation et introduction de doctrines sataniques avec perte du salut annoncé lire : (Hébreux 2: 2 Car si la parole annoncée par les anges a eu son effet, et si toute transgression, toute désobéissance a reçu une juste punition, 3Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ?) (Jean 10 :26 Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. 27 Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent.28 Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main.)

(2) L’ expression « Les enfants de Dieu … » est ici une fois de plus, prise hors contexte, dangereuse et incitative à la négligence du salut obtenu selon les conditions Bibliques d’une vie dans la foi des écritures. La Bible est sans Équivoque sur ce sujet; il est bien dit :(Jean 1: 11 Il est venu chez les siens; et les siens ne l’ont point reçu.12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, 13 Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.) Seuls ceux qui croient seront sauvés (Jean 3 : 3 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu)

Le pouvoir de devenir enfant de Dieu, suppose que celui-ci (le pouvoir) doit être obtenu, car l’homme naturel est perdu ! (Romains 3 : 23  Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu et (1 Corinthiens 2 : 14 Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge) et ne cherche pas Dieu …

(3) La Tradition des hommes n’est que vent et orgueil (Matthieu 15 : (3) Mais il leur répondit: Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? et (6) Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition.

(4) Le Nouveau Testament est la réalisation de l’Ancien Testament ! (Acte 4 : 12 Et il n’y a de salut en aucun autre; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés.  Esaïe 43 : 11 C’est moi, c’est moi qui suis l’Éternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. et  Osée 13 : 4 Il n’y a de sauveur que moi !)

(5) (Jacques 2:19 Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils en tremblent.)

(6)  Celui qui croit en Jésus-Christ, ne doit rien changer de ce qu’Il a dit, et ne doit non plus recourir à des intermédiaires tels : les saints, Marie, les morts, etc. (Jean 14 : 6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. et (1 Timothée 2 : 5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme )

(7)  Jugez vous-même ! (1 Jean 4 : 2 Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu; 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.)

(8) (2 Corinthiens 4 : 3  Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; 4 pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.)

(9)  (2 Corinthiens 6 : 14  Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? 15 Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? 16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 17 C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. 18 Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant.)

(10) (Jean 17 : (3) Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. (9) C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi (17) Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.)

(11) Que la prière d’un islamique déclare le dieu Allah « Miséricordieux » peut se comprendre, mais qu’un pape qui se dit chrétien le déclare, c’est une autre chose … Est-ce en tuant les chrétiens et incroyants que s’exerce la miséricorde ?  (Exode 20: 6 Et qui faismiséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. EtMatthieu 5 : 7 Heureux les miséricordieux; car ils obtiendront miséricorde )

(12) Un chrétien ne peut avoir de frères dans la foi qui rejettent la croix de Christ (Jean 10 : 1 En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. 2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. 4 Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. 5 Mais elles ne suivront point un étranger; au contraire, elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers. 6 Jésus leur dit cette similitude, mais ils ne comprirent point de quoi il leur parlait. 7 Jésus donc leur dit encore: En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés.)

(13) Le syncrétisme religieux n’est rien de nouveau sous le soleil, mais il atteint son apogée sous les trois derniers papes et il éclate comme une bombe sous le pape François ! (Jean5 : 43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. 44 Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? )

(14)  Le fondamentalisme chrétien, n’est rien d’autre que le respect des fondements de la foi tels que demandé par Dieu !  (Ephésiens 2:20 Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire : 1 Corinthiens 3 : 11 Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ.)

(15) (Luc 6:48 ll est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. ; 1 Corinthiens 3 : 10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. 11 Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. ;1 Corinthiens 2 : 5 Afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.   ;  1 Corinthiens 15 : 1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, 2 Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.)

(16) Voulant prendre contrôle de la planète, le gouvernement de l’antichrist voudra changer les temps et la loi ! Pour ce faire, devra joindre le civil (ONU) et le religieux (L’œcuménisme jésuite catholique ) et devra ridiculiser la Parole de Dieu afin d’y insérer la parole arrogante des hommes qui osent se déclarer infaillible …  (Psaumes 2: 1 Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2 Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3 Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4 Celui qui est assis dans les cieux s’en rira; le Seigneur se moquera d’eux. 5 Alors il leur parlera dans sa colère; il les épouvantera dans son courroux. 6 Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. 7 Je publierai le décret de l’Éternel; il m’a dit : Tu es mon fils; aujourd’hui je t’ai engendré.8 Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. 9 Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. 10 Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence; recevez instruction, juges de la terre.11 Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. 12 Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! ;

Proverbes 30 : 5 Toute la parole de Dieu est épurée; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. 6 N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. ; Matthieu 13: 19 Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin.   ; Apocalypse 22: 18 Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre  ; 2 Corinthiens 2 : 17 Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ.   ; Matthieu  24 : 35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.)

(17) Ce sera bientôt le commencement de 7 années de tribulations, précédées par  l’enlèvement de ceux qui auront cru en Dieu dans les termes Biblique tels que nous l’indique l’apôtre Paul. (1 Corinthiens 15 : 1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, 2 Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. )  La tribulation sera suivie du retour physique de Jésus-Christ en Apocalypse 19:11 Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Pour l’instauration de son règne de 1000 ans avant la restauration de toutes choses. (Apocalypse 21:1 Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus)

Source  de l’article : InfoWars