WWIII : Projet d'accord UE-Turquie-DAESH (partenaire): le Parlement européen très critique
Deux jours après la conclusion d'un projet d'accord entre l'Union européenne et la Turquie pour répondre à la crise migratoire, le texte était, ce mercredi 9 mars, sur la table du Parlement européen. Et les eurodéputés n’ont pas hésité à manifester leur opposition.
Avec notre bureau à Bruxelles,
Un marchandage indigne, une faillite morale, une image lamentable de l’Europe… Le projet d’accord discuté lundi 7 mars à Bruxelles semble n’avoir convaincu personne au sein de l’hémicycle.
Pour les députés de droite, on ne peut pas promettre à la Turquie l’adhésion à l’UE alors même qu’une partie des citoyens européens n’en veut pas.
Concernant la suppression du régime de visas, il y a 72 critères à respecter et le Parlement européen a son mot à dire, rappelle-t-on ici. « Pourquoi cède-t-on au chantage des Turcs alors que le régime musèle sa presse et met au pas sa justice? », s’interroge un parlementaire de gauche.
« Les migrants que nous accueillons ne représentent que 0,25% de notre population, insiste le co-président du groupe des Verts, c’est 100 fois moins qu’au Liban. »
Après deux heures de débat, un député grec du parti Aube dorée, bien connu ici pour ses propos racistes, prend la parole : « Les turcs sont barbares, sales et menteurs. Ce ne sont que des chiens ». Les propos glacent l’audience et vaudront à l’intéressé d’être expulsé de l’hémicycle, une mesure tout à fait inhabituelle ici.

Qui avait parlé d’une réunion cruciale ? Il y a quinze jours, à l’issue du sommet précédent, nombre de dirigeants européens avaient dit tout haut ou laissé entendre que d’ici la réunion extraordinaire de ce lundi, ils voulaient voir des résultats tangibles des efforts des autorités turques pour faire baisser les traversées de migrants et réfugiés par les réseaux de passeurs vers la mer Egée.
Qu’en est-il, à l’issue du sommet informel où les 28 se sont réunis à Bruxelles avec le premier ministre turc Davutoglu ? « Nous avons franchi une étape supplémentaire dans la bataille pour résoudre la crise des réfugiés », a commenté sobrement le premier ministre belge Charles Michel. Lequel avouait ensuite son « sentiment mitigé : je ne dis pas ‘eurêka ‘, nous avons trouvé la solution. C’est un pas dans la bonne direction. »
Les 28 et la Turquie se sont mis d’accord sur le cadre d’un nouveau plan, basé sur une proposition surprise présentée par le chef de gouvernement turc. L’élément le plus spectaculaire : la Turquie accepte désormais de se faire renvoyer par la Grèce tous les migrants qui y arriveront irrégulièrement. C’est-à-dire tant les migrants économiques qui ne peuvent prétendre à l’asile, que les réfugiés syriens. L’UE quant à elle acceptera d’accueillir directement à partir de la Turquie un réfugié syrien pour un Syrien réadmis par la Turquie.
L’UE va doubler – de 3 à 6 milliards d’euros – le montant de l’enveloppe qu’elle avait déjà consentie en novembre dernier pour venir en aide aux réfugiés présents en Turquie.« Ce n’est pas de l’argent pour la Turquie qui n’en a pas besoin et qui ne mendie rien, s’emportait M. Davutoglu en conférence de presse : c’est une répartition équitable de la charge. »
Par ailleurs, l’UE va accélérer la libéralisation des visas pour les ressortissants turcs. Cette mesure était prévue pour octobre dans le plan conjoint conclu avec la Turquie en novembre. Elle sera effective en juin, pour autant qu’Ankara adopte une série de lois liées à la sécurité de documents de voyage. « Mais cela va aussi de pair avec les réadmissions, ajoutait Charles Michel. De facto, il y aura d’abord les réadmissions par la Turquie, et ensuite seulement la libéralisation des visas. »
Enfin, l’UE laisse entrevoir l’ouverture de cinq nouveaux chapitres des négociations d’adhésion de la Turquie. L’ouverture d’un nouveau chapitre décidée dans le premier plan d’action EU-Turquie de novembre, avait déjà fait sensation, vu que ces négociations étaient gelées depuis des années, et que plus personne, de part et d’autre, ne croit sérieusement à une adhésion dans un avenir prévisible…
Tout cela ne reste encore à l’heure actuelle qu’un schéma d’accord. Les 28 ont chargé le président du Conseil européen Donald Tusk d’en « élaborer les détails avec la partie turque d’ici la prochaine réunion ordinaire du Conseil européen ». Celle-ci se tiendra dans dix jours, les 18 et 19 mars.
Par ailleurs, les 28 se sont entendus comme annoncé par Le Soir dimanche pour déclarer urbi et orbi « qu’il est mis fin au flux irrégulier de migrants sur la route des Balkans occidentaux » : la route qu’empruntaient les migrants pour remonter de Grèce vers l’Europe du Nord, et que l’Autriche et les pays de l’ex-Yougoslavie s’étaient entendus pour bloquer. Mais, comme l’avait souhaité la chancelière allemande, la phrase la plus dure (« cette route est maintenant fermée ») a été supprimée. Cela ne change rien à l’affaire : les 28 ont bel et bien décidé unanimement d’entériner les faits, et d’en faire un principe : les migrants et réfugiés ne pourront plus circuler sur cette route – et a priori sur d’autres non plus – conformément aux règles de Schengen et du règlement européen de Dublin sur l’asile qui avaient volé en éclat ces derniers mois.
Pour en revenir aux aspects neufs du « deal » avec la Turquie, il reste pléthore de doutes. À commencer par la base légale des renvois de réfugiés syriens vers la Turquie, pour les réadmettre ensuite en Europe. Selon Jean-Claude Juncker et ses services, la légalité est assurée, dans la mesure où la Turquie est considérée (en l’occurrence par la Grèce) comme un pays d’origine sûre. Mais nombre de diplomates ont des doutes, et Donald Tusk lui-même indiquait que « nous devons rester prudents à ce sujet ».
Mais tous les dirigeants et leurs collaborateurs assuraient que l’on a trouvé dans ce schéma de réadmission la meilleure façon de réduire le business modèle des passeurs et trafiquants. « Cela ne concernera probablement pas plus de 10.000 réfugiés syriens qui arriveront encore sur les îles grecques, expliquait une source européenne. Et ce n’est qu’un instrument temporaire pour ramener à zéro le flux de passages irréguliers. C’est cet accord qui permettra ensuite d’entamer le plan à grande échelle de réinstallation en Europe de réfugiés directement à partir de la Turquie, que nous avons planifié depuis longtemps. »
Un plan que le Premier ministre belge aurait voulu voir déjà « beaucoup plus opérationnel ». Notamment aussi sur le volet européen de partage de réfugiés, par relocalisations (à partir de la Grèce et l’Italie) ou par réinstallations (directement de Turquie). Mais les pays d’Europe centrale expriment toujours leurs réticences ou, dans le cas de la Hongrie, leur refus catégorique d’y participer. « J’ai rappelé que les fonds de cohésion (qui bénéficient aux pays ou régions les plus retardés, NDLR) représentent quelque 280 milliards d’euros. Alors qu’on parle par exemple de 3 ou 6 milliards d’aide aux réfugiés de Turquie », a insisté Charles Michel ; Lequel reproche aux pays d’Europe centrale d’avoir une conception d’Europe-Bancontact, mais de refuser de faire montre de solidarité envers les autres.
L’offre de la Turquie de mettre en œuvre à brève échéance la réadmission de tous les migrants qui arriveront désormais en Grèce est un véritable « game changer », soutenait encore notre source européenne. Qu’est-ce qui explique ce déblocage turc, auquel personne ne s’attendait ? « C’est l’aveu de leur impuissance à juguler les trafics des passeurs chez eux, confiait au Soir une source haut placée, et c’est notamment dû à l’extraordinaire corruption. » Et ce serait la longue négociation nocturne d’Ahmet Davutoglu avec Merkel et Rutte qui aurait produit la rédaction de l’offre turque, que beaucoup de diplomates pensent avoir été directement rédigée par les Allemands et les Néerlandais.
Au passage, nombre de délégations ne se sont pas privées pour critiquer en « off » la façon dont Donald Tusk a été débordé par le duo Merkel-Rutte, qui a négocié séparément avec Davutoglu pour débarquer au sommet avec un projet qu’ils pensaient faire accepter séance tenante par les autres. « C’est scandaleux », confiait un diplomate de haut rang, tandis qu’un collègue tout aussi haut placé qualifiait de « très rock’n’roll » le déroulement du sommet.
Les 28 ont encore, selon la déclaration finale, « discuté de la situation de la presse en Turquie avec le Premier ministre turc ». Allusion à la descente et la prise de contrôle du quotidien d’opposition Zaman. Charles Michel s’est voulu plus offensif sur ce sujet : « Je ne change pas d’opinion. Je continue de penser que la Turquie est très très loin de rencontrer les conditions d’un processus comme celui de l’adhésion. La liberté de la presse est un droit intangible non négociable. Nous avons plaidé pour l’insertion d’une phrase à ce sujet [dans la déclaration finale]. Cette phrase est un pas dans la bonne direction, mais elle est à mon sens insuffisante. » En conférence de presse, après Ahmet Davutoglu qui assurait que « la liberté d’expression est une valeur de base pour nous » et que « personne ne peut accuser la Turquie d’en être privée », Donald Tusk a repris la parole brièvement pour clore à sa façon le sujet : « La liberté de la presse reste l’une des principales conditions à l’adhésion à l’UE ».
Façon de dire qu’on en est loin. Mais ce n’est clairement pas cela qui empêchera la coopération avec la Turquie pour endiguer le flux migratoire vers l’Europe, y compris des renvois massifs de migrants. Un haut dirigeant portait ce jugement lapidaire, après les douze heures de sommet avec ou autour de la Turquie : « Nous avons affaire à des maîtres chanteurs. Et ils savent très bien jouer de nos divisions et de nos faiblesses européennes. »
13:00 - "Le but de la politique migratoire [imposée par Merkel à l'Europe pour remplacer l'immigration illégale par une immigration légale] est donc bel et bien d'en finir avec les nations [car] accepter que la population européenne [et surtout allemande] vieillissante puisse être remplacée par des nouvelles populations issues de l'immigration, c'est supposer que l'on peut restructurer les nations européennes pour les faire disparaître en faisant de l'Europe un espace post-historique soi-disant lié par les seuls droits de l'homme [en l'occurrence les droits des migrants légaux dont des réfugiés syriens] dont on sait que les dirigeants en font très vite abstraction quand il s'agit de poursuivre des buts géopolitiques"rapporte RT France citant John Laughland, directeur des Etudes à l'Institut de la Démocratie et de la Coopération (Paris).
Où l'on apprend, dans cette superbe tribune de Laughland, que dans l'accord élaboré entre Merkel et Erdogan, "la Turquie promet de reprendre les réfugiés qui auront été attrapés dans la mer d'Egée par l'Otan, et rien d'autre". Quid des millions de migrants illégaux déjà présents sur le sol européen en général et en Grèce en particulier? "L'Europe réagit toujours par la naturalisation en masse de tous les migrants clandestins se trouvant sur son territoire" répond Laughland.
Autrement dit, cet accord du 7 Mars est encore du bluff car non seulement les migrants déjà en Europe seront régularisés en masse mais l'Allemagne s'engage à en ramener quelques centaines de milliers en plus directement depuis les camps turcs donc on sait qu'ils sont gérés par les terroristes. Et enfin, à partir de Juin, il est prévu la levée des visas européens pour les 80 millions de turcs ce qui devrait provoquer encore quelques centaines de milliers de migrants supplémentaires.
Effectivement, comme le conclu le chercheur, il n'est plus possible de parler de théorie du complot à moins de nier la politique ostentatoire de Merkel pour une immigration de masse qui ne peut plus continuer de se masquer derrière l'obligation humanitaire de l'accueil des réfugiés de guerre puisque ces réfugiés-là ne représentent qu'une minorité de l'ensemble des migrants illégaux.
Nous profitons de cet article de Laughland pour élargir la définition de notre concept de "complexe merkelien" qui ne concerne plus seulement la haine de Merkel contre Poutine (comme le montre, par exemple, l'affaire Savtchenko et les sanctions de Merkel contre Poutine en personne) mais également le féminisme pervers de Merkel qui, au nom de la liberté des femmes de ne pas avoir d'enfant, lui interdit d'opter pour une politique familiale nationale qu'elle doit donc compenser par une politique d'immigration forcée de masse qui violente (pour ne pas dire qui viole) les nations historiques.
La question n'est pas d'être pour ou contre l'immigration per se qui, historiquement, a toujours existé y compris en Europe mais de dénoncer cette politique autoritaire et criminelle de migration forcée de masse, donc musulmane (une immigration de masse chrétienne n'étant pas possible par manque de ressources en terme démographique), le rôle de la femme dans l'islam étant réduit à celui de mère et si possible, de mère la plus féconde possible sans parler de la polygamie qui multiplie par X la descendance de chaque mâle musulman.
Cette nouvelle approche du "complexe merkelien" nous permet de mettre en évidence le rapport entre cette politique de migration forcée de masse, et musulmane par défaut, produit par le féminisme pervers de Merkel et les objectifs géostratégiques anti-russes produits, eux, par la haine anti-Poutine de cette même Merkel qui, tactiquement parlant, est prête à détruire toutes les nations européennes pour créer un bloc européen post-historique potentiellement capable de se confronter au bloc post-soviétique russe, ce que les nations européennes de l'ex espace soviétique redoutent sans en être forcément totalement conscientes.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Sommet UE-Turquie: «Chaque migrant illégal sera tout simplement remplacé par un autre migrant légal»
RT France, le 9 Mars 2016
Titre et inter-titres E Gaillot pour €calypse News, le 9 Mars 2016
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Derrière l'accord entre l'UE et la Turquie sur les migrants se cache en réalité «une volonté maintenant clairement affichée de mettre en œuvre une vaste opération d'immigration légale» estime John Laughland sur RT.
Depuis le début de la crise migratoire l'été dernier, j'affirme que lepolitique allemande de «portes ouvertes» s'explique par sa volonté d'importer une main d’œuvre à bas prix et de panser une démographie catastrophique. Le dernier sommet EU-Turquie vient de nous fournir la preuve de la véracité de cette analyse.
Sous les hauts-titres simplistes d'un accord de «un pour un» - «un réfugié accepté en Europe pour un réfugié refoulé en Turquie» - se cache une volonté maintenant clairement affichée de mettre en œuvreune vaste opération d'immigration légale.
Selon l'accord, qui reste à être ratifié par les Parlements nationaux, et dont les détails seraient encore à préciser, la Turquie accepterait de reprendre tout migrant qui aurait été attrapé dans la mer d'Egée en train de passer illégalement en Europe. La contrepartie de cet accord - l'une des contreparties, car il y en a d'autres - c'est que l'Union européenne acceptera de prendre légalement un réfugié qui serait légalement venu en Turquie pour chaque migrant clandestin refoulé en Turquie.
Aucun accord, donc, sur le million de migrants qui sont arrivés sur le sol européen en 2015. Même si la Turquie les reprenait tous, l'UE serait obligé d'accepter le même nombre de migrants légalement en Turquie. Or, selon l'UNHCR, il y a presque 2 millions de réfugiésactuellement en Turquie. Ces personnes sont arrivées légalement en Turquie, dans la mesure où elles peuvent légitimement affirmer qu'ils fuient la guerre. Leur statut est donc gouverné par la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. La Turquie exige que l'Europe l'aide à supporter ce fardeau et elle met donc des réfugiés dans la balance. Chaque migrant illégal sera donc tout simplement remplacé par un autre migrant légal. que l'Europe prendra sur son territoire.Autant régulariser la situation de ceux qui sont déjà en Europe.
L'Europe se trouve confrontée à cette problématique depuis au moins une décennie - et elle réagit toujours de la même manière.En 2005, le gouvernement socialiste d'Espagne a annoncé la naturalisation en masse de tous les migrants clandestins se trouvant sur son territoire. Cette mesure, qui concernait presqu'un million de personnes, a donné une bouffée d'oxygène aux flux migratoires : les migrants potentiels savaient qu'ils avaient tout intérêt à arriver illégalement en Europe pour créer un fait accompli qui serait régularisé ultérieurement. C'est très exactement ce qui se passe, année en année, depuis lors.
L'accord conclu hier avec la Turquie - à condition qu'il soit appliqué - répétera la politique espagnole d'il y a dix ans tout simplement en rendant légal ce qui est actuellement illégal. Quant à la mise en application d'une telle politique, qui d'ailleurs bizarrement ne s'applique qu'au migrants syriens alors que les flux migratoires actuels concernent toute sorte de nationalités, on ne peut que frissonner en imaginant les pots-de-vin seront versés aux fonctionnaires turcs et européens chargés de faire le tri entre les réfugiés qui auront le droit d'aller en Europe et ceux qui devront rester en Turquie.
Le chancelier allemand, Mme Merkel, qui comme toujours a joué un rôle décisif dans la prise de décisions européennes, comme si la totalité de la politique européenne se faisait à Berlin, a dit d'ailleurs très clairement qu'il ne s'agit pas d'arrêter les flux migratoires de masse. Il s'agit simplement de les rendre légaux. Cet accord, disait-elle, "remplacera l'immigration illégale par l'immigration légale". De même, le président Tusk a annoncé fièrement: "Les jours de l'immigration illégale sont terminés" - mais non pas les jours de l'immigration légale.
Or, les chiffres officiels montrent que la population allemande est en baisse depuis des années. Le dernier recensement, en 2011, a trouvé que l'Allemagne avait 1,5 millions moins d'habitants que les autorités ne croyaient et plus de 2 millions moins que dans les années quatra-vingt-dix. Le solde naturel de l'Allemagne - la différence entre le nombre de décès et le nombre de naissances - est le pire de tous les vingt-huit pays membres de l'Union européenne, avec un solde très négatif. (Le pays qui occupe la meilleure position, avec un solde positif, c'est la France.) Ne faut-il pas voir dans la politique migratoire de l'Allemagne une réponse à son problème de dépopulation?
La décision de transformer la migration illégale en migration légale n'est pas la seule décision prise pendant le sommet UE-Turquie. Au contraire, l'accord avec Ankara n'a été arraché qu'au prix de grandesconcessions faites à la Turquie. Sur les six points énumérés par le président Tusk dans son communiqué de minuit le 7 mars, quatre sont en faveur des Turcs -:
- l'ouverture de nouveaux chapitres dans les négociations sur l'adhésion turque à l'UE,
- l'accélération de l'abolition du régime de visaseuropéens pour les citoyens turcs,
- le versement de 3 milliards d'euros à Ankara,
- et le transfert en Europe de la moitié des réfugiés actuellement en Turquie.
- En contrepartie, la Turquie promet de reprendre les réfugiés qui auront été attrapés dans la mer d'Egée par l'Otan, et rien d'autre.
Faut-il préciser que l'abolition d'un régime de visas pour les 90 millions de citoyens turcs, prévue pour la fin du mois de juin de cette année, risque de déclencher une vague migratoire à côté de laquelle les flux actuels paraîtront parfaitement dérisoires ?
Tout cela fait partie d'un bloc idéologique. Accepter que la Turquie, pays musulman et islamiste, puisse adhérer à l'UE, c'est faire de l'Europe un espace post-historique soi-disant lié par les seuls droits de l'homme dont on sait que les dirigeants en font très vite abstraction quand il s'agit de poursuivre des buts géopolitiques.
Et accepter que la population européenne vieillissante puisse être remplacée par des nouvelles populations issues de l'immigration, c'est supposer que l'on peut restructurer les nations européennes pour les faire disparaître.
Théorie du complot ?
- Interviewé à la radio irlandaise le 2 mars, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la migration, Peter Sutherland, a plaidé en faveur de la politique allemande de quotas européens pour les migrants.
- En octobre 2015, il a conjugué cette position avec l'affirmation que "la souveraineté nationale est une illusion absolue" et
- en 2012 avec l'affirmation que la migration doit servir à briser l'homogénéité des nations en Europe.
Le but de la politique migratoire est donc bel et bien d'en finir avec les nations.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~