WWIII : Marc JUTIER, un Président pour la PAIX. La Flotte US se dirige sur la Turquie. Le Stock d'ogives nucléaires est-il complet à INCIRLIK? La Russie bombarde une base US en SYRIE.
Les armes nucléaires US sont-elles encore en sécurité en Turquie?
Les médias occidentaux craignent pour le sort des armes nucléaires américaines déployées en Turquie et exhortent Washington à les retirer de ce pays.
"La Turquie n'est plus un endroit sûr pour stocker des bombes nucléaires américaines", écrit dans un article publié par la revue The Foreign PolicyJeffrey Lewis, directeur du programme de l'Asie orientale pour la non-prolifération des armes nucléaires du Centre James Martin pour les recherches sur la non-prolifération auprès de l'Institut d'études internationales de Monterey.
Selon lui, les nombreuses vidéos montrant des chasseurs F-16 survolant à rase-mottes Ankara et Istanbul constituent une des images les plus marquantes de la tentative avortée du coup d'Etat en Turquie. Les chasseurs pilotés par les mutins avaient évidemment besoin d'être ravitaillés en carburant pour atteindre ces villes. L'avion de ravitaillement avait décollé depuis la base militaire d'Incirlik, l’endroit précis où les armes nucléaires américaines sont stockées. Selon Lewis, ce détail suscite une certaine préoccupation.
"Est-ce une bonne idée de déployer des armes nucléaires américaines dans une base aérienne commandée par quelqu'un qui aurait été impliqué dans la tentative et qui aurait contribué à bombarder le parlement de son propre pays?", s’interroge l'auteur de l'article.
Selon lui, l'Otan a récemment dépensé 160 millions de dollars pour perfectionner la sécurité dans les sites de stockage des armes nucléaires, en créant notamment un nouveau périmètre de sécurité à Incirlik.
Toutefois, si les forces adverses réussissent à contrôler la situation dans un pays où est stockée l'arme nucléaire américaine, la situation deviendra risquée.
"Une base aérienne n'est pas une forteresse, et elle n'est pas plus capable qu'une ambassade de tenir le siège d'un gouvernement adverse", conclut l'expert.
"Les bombes à hydrogènes en Turquie attendent que les malfaiteurs les utilisent"
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Selon un magazine américain, le coup d'État en Turquie témoigne d'une situation sécuritaire instable sur la base aérienne d'Incirlik, disposant d'un important stock d'armes nucléaires.
L'une des questions les plus importantes pour la sécurité nationale de l'ensemble des pays du monde dans le contexte du coup d'État avorté en Turquie le 15 juillet est celle de savoir à quel point la protection des stocks de bombes à hydrogène sur la base turque d'Incirlik est fiable, lit-on sous la plume de l'observateur du magazine New Yorker Eric Schlosser.
"La base d'Incirlik dans le sud-est de la Turquie contient le plus important stock d'armes nucléaire de l'Otan. Samedi matin, l'ambassade américaine à Ankara a publié un +Avertissement sur la situation d'urgence aux citoyens américains+ qui disait que la base d'Incirlik avait été privée d'électricité et qu'il n'était plus possible ni d'y entrer ni d'en sortir. Incirlik a eu à utiliser des générateurs de secours. Il a également été interdit aux avions déployés sur cette base de décoller et d'atterrir. Le niveau d'alerte a été augmenté jusqu'à celui du régime de renforcement des mesures antiterroristes Delta. C'est le niveau le plus haut que l'on décrète en cas d'attentat ou de menace d'attentat", lit-on dans l'article.

Par ailleurs, selon Hans M. Kristensen, directeur du Nuclear Information Project at the Federation of American Scientists, plus de 50 bombes à hydrogènes B-61 se trouvent dans les stocks d'Incirlik, soit 35% du nombre total ce type d'armes nucléaires inclus dans l'arsenal otanien. La charge nucléaire de la B-61 peut être modifiée en fonction de la mission concrète et peut s'élever de 0,3 à 170 kilotonnes. A titre de comparaison: la charge ayant détruit la ville japonaise de Hiroshima atteignait 15 kilotonnes.
Incerlik se situe près de la frontière turco-syrienne et les avions et les drones qui y sont déployés attaquent les troupes du groupe terroriste État islamique. En raison de la proximité de la base des régions syriennes contrôlées par les terroristes et au regard de la vagues d'attentats terroristes commis en Turquie ces derniers temps, le Pentagone a ordonné aux membres des familles des militaires américains qui servent à Incerlik de quitter la base sur-le-champ.
Même si la base d'Incerlik abrite plus de munitions nucléaires que n'importe quelle autre base de l'Otan, elle ne dispose d'aucun avion américain ou turc capable de les transporter.
"Les bombes ne font qu'attendre sous terre le moment d'être utilisées, probablement par des malfaiteurs", conclut l'auteur.
- Lire aussi:
Qui veut une bombe H?
Des ogives auraient disparues, cédées à DAESH, et les Américains avec leur flotte en Mer Noire, arrivent sur la Turquie pour espérer, récupérer ce qui reste.
Rappel : Samedi 16 Juillet 2016, à Ankara, six F-16s partent de la base d’Akinci, survolent la capitale, brisent le mur du son et bombardent le Parlement, le Palais présidentiel et l’immeuble du MIT. Ils sont ravitaillés grâce à quatre avions citernes provenant de la base Incirlik. C’est de cette base, sous commandement turc, que partent les vols de la coalition contre l’organisation de l’Etat islamique et où sont postées les unités américaines ainsi que quelque 60 têtes nucléaires type H. Ce qui va nourrir la théorie d’une complicité des Etats-Unis, largement sous-entendue par le Président turc lui-même.
Trois hélicoptères sont chargés de mitrailler Turksat (Satellite TV) et Golbasi, le quartier général des forces spéciales de police.
Selon certaines sources, huit avions cargo, chargés d’armes pour les putschistes, partent de Kayseri pour Malatya. Ces derniers auraient prévu de faire envoyer 5000 soldats de Sirnak à Ankara afin d’assurer la sécurité des bâtiments officiels.
En réponse à l’armada massive se dirigeant sur la Turquie pour l'attaquer, Erdogan a immédiatement riposté en prenant en otage les 1500 Américains, civils et militaires, vivant dans la base américaine d’Incirlik, au sud de la Turquie. Il garde aussi les 90 bombes nucléaires déposées dans les bunkers de la base, menaçant de céder la base avec ses bombes à la Russie en cas d’attaque venant de l’OTAN. Dès l'annonce du siège de la base américaine d'Incirlik, Obama a ordonné à l'OTAN de stopper son offensive maritime. Pendant ce temps, la flotte russe de la Mer Noire a été mise en alerte rouge, ainsi que les armées du Sud de la Russie.
Les médias traditionnels occidentaux ne font aucun rapport sur ces évènements, gardés top secret par l’OTAN, par les pays occidentaux et par la Russie. Les Américains sont furieux et Obama est dans la mélasse, parce qu’il ne sait pas comment réagir, à part stopper l’offensive maritime qui était lancée. A l’acte d’agression américain contre la Turquie, consistant à essayer de trucider Erdogan, celui-ci répond donc par un autre acte de guerre extrêmement dangereux : une prise d’otages. La Turquie a commis un acte de guerre contre les États-Unis et le président Barack Obama et le Pentagone ne savent absolument pas comment réagir. La base militaire US d'Incirlik en Turquie est en état de siège par la police turque et militaire depuis le coup d'État contre Recep Erdogan samedi dernier. L’électricité de la base a été coupée et personne n'est autorisé à entrer ou sortir. Cette histoire est rapportée par Rick Wiles de Trunews.com et aussi par Debka File.
De Debka File :
Quelque 1.500 aviateurs américains et leurs familles sont enfermés dans Incirlik, la base aérienne au sud de la Turquie, qui abrite aussi un stock de bombes nucléaires tactiques depuis que le président Recep Erdogan a écrasé une tentative de coup d'État, le samedi 16 Juillet. Depuis cette date, aucune frappe aérienne contre ISIS en Syrie et en Irak n’a été organisée à partir de cette base.
Cette situation exceptionnelle, rapportée ici par des sources militaires de DEBKAfile, dans lequel un grand nombre de militaires américains sont détenus en captivité virtuelle par un gouvernement allié, a été presque certainement soulevée dans l'appel téléphonique qui a eu lieu mardi entre les présidents Barack Obama et Erdogan. Mais l'aspect le plus bizarre de cette affaire est qu’aucun responsable américain n’a soulevé en public - ni même par les administrations la plupart des critiques vocales à la convention républicaine qui a nommé Donald Trump comme candidat à la présidence.
La base est en état de siège par de grands contingents de police, coupé de l'énergie électrique pendant plusieurs jours, sauf pour les générateurs locaux qui seront bientôt à court de carburant. Cette pression semble être la méthode d'Erdogan de tourner des centaines d'Américains sur la base en otages pour forcer Washington en extradant Fethullah Gulen, qu'il accuse d'avoir orchestré le coup d'État manqué de son lieu d'asile en Pennsylvanie.
Les victimes de la stratégie d'Erdogan d'extorsion sont plusieurs unités américaines déployées en Incirlik sous le commandement de l'escadron. Ils comprennent l'ingénierie, la communication, la logistique, le contrôle de l'air, un hôpital militaire avec des installations médicales et opérationnelles, le transport aérien et plus encore.
De Trunews.com
Une femme d'un sous-officier piégé dans la base aérienne d'Incirlik a dit au correspondant de TRUNEWS, Edward Szall, que son mari a mangé un seul repas, samedi, dans le restaurant de la base, par manque de nourriture à cause de l’encerclement, et qu’il se nourrit de junk food.
« Il m'a dit que tout le monde est irritable car de nombreux équipements ont été enlevés par les Turcs » a déclaré l’épouse mardi soir.
Une mère d'un des aviateurs séquestrés à l'intérieur d’Incirlik a dit à TRUNEWS que son fils l’a informée son début mercredi que la police turque bloque l'entrée de la base, et que les générateurs électriques – alimentant les opérations aériennes et les bunkers souterrains où sont stockées les bombes nucléaires B-61 – étaient les seuls à fonctionner mais leur alimentation en carburant va s’épuiser. Son fils a également affirmé que le secrétaire d’État à e la Défense, Ash Carter, a mis son veto à un plan visant à transférer l'ensemble du personnel et de l'équipement de la base après le coup militaire a commencé vendredi soir, arguant du fait que ce transfert était «trop cher».
Le 19 Juillet TRUNEWS Rick Wiles a interviewé Hans Kristensen, le directeur du Nuclear Information Project à la Fédération des scientifiques américains, en ce qui concerne les armements nucléaires logés à la base aérienne d'Incirlik. Au cours de l'entrevue, M. Kristensen a déclaré que, pour déplacer les ogives B-61, il faudrait au minimum trois semaines en cas d’urgence, même en y affectant des services militaires d’urgence.
Également de Debka File.. ..
La base est en état de siège virtuel par de grands contingents de police, l'énergie électrique est coupée depuis plusieurs jours, sauf pour les générateurs locaux qui seront bientôt à court de carburant. Cette pression semble être la méthode d'Erdogan de tourner des centaines d'Américains sur la base en otages pour forcer Washington à extrader Fethullah Gulen, qu'il accuse d'avoir orchestré le coup d'État manqué de son lieu d'asile en Pennsylvanie.
Les victimes d'Erdogan sont plusieurs unités américaines déployées à Incirlik. Elles comprennent l'ingénierie, la communication, la logistique, le contrôle de l'air, un hôpital militaire avec des installations médicales et opérationnelles, le transport aérien et plus encore.
Depuis cet encerclement de la base, les "faux bombardements" contre Daech par les avions américains se sont arrêtés. Ces bombardements consistaient essentiellement à larguer des armes et des munitions, de la nourriture et divers équipements, aux "gentils terroristes", ceux qui mangent le foie de leur victime, coupent la tête à un garçon de 10 ans accusé d'espionnage, ou bien vendent des esclaves sexuelles sur les marchés. Depuis l'encerclement de la base, ces gentils terroristes n'ont plus personne pour les ravitailler. Encore une bourde des Américains, et une petite victoire pour la Syrie et la Russie.
Le commandant de la base turque, le brigadier général Bekir Ercan, est en état d'arrestation, soupçonné d'avoir un rôle principal dans la planification et l'exécution du coup d'État, en attribuant l'avion et des hélicoptères pour le soutenir les comploteurs, il est responsable de la disparition d'un grand nombre d'avions et aurait aidé à la défection des équipages d'avions vers la Grèce.
Qu'a -t-on fait de toutes les ogives nucléaires stockées à INCIRLIK en Turquie. Dans une situation aussi cacophonique qu'un coup d'État, certains éléments ont besoin d'un peu de temps avant de pouvoir faire surface. Maintenant que la poussière semble finalement retombée en Turquie, il est temps de parler de quelque chose de fort troublant qui est simplement passé inaperçu. Pour bien saisir l'importance des événements d'apparence sans signification particulière, nous avez besoin d'un peu de contexte, je le concède.
À travers la mêlée des récentes turbulences, la base aérienne de Incirlik, au sud de la Turquie, fut mise sous son plus haut état d'alerte alors que le courant fut coupé pendant plusieurs heures. Jusque là, rien de vraiment surprenant. Quelque chose a dû arriver, après tout, le Parlement se prenait des bombes en pleine session donc pourquoi pas l'aéroport quant à y être? Oui, mais pas n'importe quelle base aérienne.
La base d'Incirlik est la base militaire que les Américains utilisent pour lancer des missions de bombardement contre l'État islamique au quotidien. Pendant la crise, les avions américains se sont vus interdits d'atterrir ou de décoller sur place «par ordre des autorités locales». Est-ce que la base est toujours en sûreté? Dimanche, le commandant de la base était arrêté avec neuf de ses officiers pour être suspecté d'avoir supporté le coup. Jusque là, je vous comprend encore de vous demander pourquoi je vous écœure avec cette histoire. Le big deal, ce n'est pas que la base que les Américains utilisent dans leurs opérations a été compromise pendant quelques heures par des tensions politiques internes, le BIG DEAL, c'est que cette base contient 25% de l'arsenal nucléaire de l'OTAN. Parmi cet arsenal sont entreposées, entre plusieurs autres, 50 bombes à hydrogène B-61 et 90 bombes nucléaires en tout.
Les bombes ont une puissance de 170 kilotonnes, assez pour faire rougir Little Boy, qui n'a eu besoin que de 16 petites kilotonnes pour complètement annihiler Hiroshima et mettre le Japon à genoux. On parle d'engins dix fois plus puissants. À quel point ces bombes sont-elles réellement sécuritaires aujourd'hui? Après que l'installation eut été mise en danger par le coup raté d'une portion limitée de l'armée, la question se pose très sérieusement et c'est toute la notion d'exportation de la puissance de feu nucléaire qui doit être remise en cause.
Impertinence
Lorsque la Turquie a rejoint l'OTAN en 1952, dans la foulée de la guerre froide, les États-Unis ont cru bon d'exploiter une base à Incirlik en raison de sa proximité avec l'Union Soviétique. À moins d'une heure de vol, elle était géographiquement parfaite pour déployer des bombardiers, des chasseurs ainsi que des avions espion U-2, mais aussi, pour étendre la zone d'influence américaine au Moyen-Orient. En octroyant à la Turquie le droit de rejoindre l'OTAN, les États-Unis avaient en tête que les Turcs seraient éventuellement une forteresse de démocratie séculaire dans un monde arabe toujours pris sous le joug de l'autoritarisme. À l'époque, les programmes de missiles balistiques n'étaient que très peu avancés à travers le monde.
Rappelez-vous que ce sont les Soviétiques qui ont pris le monde par surprise en 1957 en plaçant Sputnik en orbite autour de la terre. Jusqu'alors, il était impossible d'administrer une attaque nucléaire autrement que par un classique largage en règle au dessus de la cible. Évidemment, cette réalité stratégique poussait les deux côtés à développer des avions toujours plus avancés pour la transporter mais aussi pour se défendre contre une attaque ennemie: c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Canada a développé un chasseur-intercepteur supersonique 20 ans en avance sur son temps, l'Avro Arrow.
Ainsi, afin de faire peser la menace nucléaire sur un adversaire, il fallait déployer les bombes le plus près possible de cet adversaire afin de limiter le temps de vol et la vulnérabilité de l'appareil qui transporte l'arme. De plus, il était la croyance populaire dans les forces armées américaines que les armes nucléaires installées dans des pays de l'OTAN servaient aussi à envoyer un message au reste du monde. En déployant des bombes H en Turquie, le message est simple et clair: les Américains sont prêts à s'engager dans une guerre nucléaire dans le cas d'une invasion d'un pays de l'OTAN. Nous défendrons nos alliés comme nous défendrons notre propre pays. Donc, en plus de réaffirmer l'unité de l'alliance, elles étaient sensées décourager une invasion directe d'un pays de l'OTAN en rendant inévitable une réponse atomique.
Aujourd'hui, cette notion de destruction mutuellement assurée afin de préserver la paix peut sembler absurde et contre-intuitive, mais à l'époque, c'était la seule façon de sécuriser les pays limitrophes de l'URSS sans pour autant y déployer un nombre ahurissant de forces conventionnelles. La perception du temps était que les Soviétiques possédaient une armée supérieure à celle des Américains et qu'une confrontation face-à-face devait être évitée à tout prix. Après tout, l'armée rouge venait de libérer l'Europe au coût de 14 millions de morts et de s'établir comme une des plus grandes forces de combat du monde.
«Le simple fait qu'une base contenant de l'armement de guerre aussi sophistiqué puisse tomber entre les mains d'une force armée étrangère donne des frissons dans le dos.»
Progressivement, les bombes à hydrogène d'Incirlik sont devenues de plus en plus obsolètes. Difficiles à larguer, elles sont désormais plus des reliques que des menaces réelles pour la Russie. Quoiqu'elles servent encore un rôle de symbolisme au sein de l'alliance, le Pentagone considère aujourd'hui que leur plus gros avantage est qu'elles découragent les pays hôtes à développer leur propre arme nucléaire. La logique va comme suit: il serait préférable d'armer nos alliés de bombes dépassées plutôt que de les voir s'engager dans leurs propres essais nucléaires et remettre en question l'équilibre de la force et l'hégémonie américaine.
De nos jours, il n'est pas question de larguer une ogive nucléaire depuis un bombardier qui vole 40 000 pieds dans les airs, cet avion se ferait descendre en quelques minutes par un système de défense aérienne. Plutôt, une guerre nucléaire serait menée par le biais de missiles balistiques armés d'une tête nucléaire. Ces projectiles pourraient être dissimulés dans des silos sous-terrains ou encore mieux, être montés à bord d'un destroyer ou d'un sous-marin. Les temps ont changé et lorsque les stratégies défensives changent, les stratégies offensives s'adaptent et vice-versa. La défense ne se fait maintenant plus par système anti-aérien, mais bien par système anti-missile, témoignant de l'évolution de la menace.
Risque incalculé
Cette semaine, nous avons été témoins de la saisie de l'aéroport d'Incirlik. Survolez la base sur Google Maps et vous verrez vous-mêmes les Stratotankers, les A-10 et les F-15 stationnés à ciel ouvert et prêts à décoller. Le simple fait qu'une base contenant de l'armement de guerre aussi sophistiqué puisse tomber entre les mains d'une force armée étrangère donne des frissons dans le dos. Et si la prochaine fois c'était un groupe terroriste? Et si les bombes H tombaient entre les mains d'une organisation qui ne promet pas «maintenir tous les engagements internationaux» de la Turquie? Le jour où ça va arriver, à Incirlik ou ailleurs, il sera trop tard pour y réfléchir.
Depuis le premier jour de leur déploiement, les bombes ont toujours sensées être sous surveillance américaine exclusivement. C'était l'entente. C'est pourquoi lorsque des sénateurs américains ont visité les installations militaires à l'étranger dans les années 60, ils ont été choqués de constater l'étendue de l'amateurisme et du laisser-aller qui s'était installé dans la façon de les protéger. Ils ont écrit un rapport fort critique pour le Président où ils énuméraient leurs inquiétudes: vol d'une arme par un pays allié, utilisation non-autorisée, équipes de surveillance insuffisantes, entretien déficient sur les sites où les Américains n'avaient en fait souvent même pas accès.
Ils sont devenus si nerveux avec la question qu'ils ont même été jusqu'à saboter leurs propres armes déployées à l'étranger. Par-exemple, lors de la crise de Chypre, qui a opposé la Turquie et la Grèce, les Américains étaient si inquiets par la perspective d'une guerre nucléaire entre ses deux alliés de l'OTAN qu'ils ont envoyé des agents secrets pour placer des dispositifs sur les bombes qui empêcheraient une détonation non-autorisée. Le message était clair: ce n'est pas votre jouet, c'est celui de l'OTAN.
Pour en ajouter une couche, en 2010, des activistes pour la paix ont réussi à entrer sur une base militaire en Belgique. Ils ont sauté par-dessus la première clôture et coupé la deuxième avec des cutters avant de pénétrer dans un silo contenant des bombes nucléaires actives où ils ont posé des autocollants pour la paix. Ils se sont promenés pendant une heure sur le site avant d'être interceptés par un soldat belge armé d'un fusil même pas chargé, histoire d'ajouter du ridicule à l'absurde.
Incirlik étant à 150 kilomètres de la frontière syrienne, près des zones contrôlées par l'État islamique, le pentagone était particulièrement nerveux avec la sécurité des lieux. L'armée a même ordonné le retour au pays des familles du personnel de la base afin de limiter le nombre de citoyens américains sur place. Récemment, les clôtures ont été améliorées autour des installations nucléaires d'Incirlik afin de limiter le risque d'entrée par effraction. Toutefois, le débat est loin d'être terminé.
Pourquoi conserver des bombes atomiques à hydrogène dans un pays étranger en pleine période de turbulence alors que ces bombes n'ont même plus la capacité d'être utilisées? Pourquoi volontairement placer une cible de choix à portée des factions terroristes? Malgré le dispositif qui empêche l'utilisation du détonateur sans autorisation, quelques heures de manipulation technique suffiraient pour contourner le mécanisme et quelques secondes suffiraient pour simplement placer une charge explosive sur la bombe et relâcher un nuage radioactif dans l'air.
Fort éloquent de l'inutilité des bombes H en Turquie, aucun appareil présentement stationné à la base n'a les capacités techniques pour larguer les bombes. Ni les Américains, ni les Turcs ne pourraient employer la bombe dans le cas d'un échange thermonucléaire. Elles attendent simplement patiemment dans le silo d'être utilisées, mais pas par les Américains ou les Turcs. Je vous laisse vous questionner sur la pertinence de leur présence à la lumière de ce fait.
Pourquoi prendre une chance avec le sort du Moyen-Orient au nom d'une confrontation d'une autre époque avec un État qui n'existe même plus (l'URSS)? La question se pose. Considérant que toutes les puissances du monde signent et re-signent des accords de non-prolifération nucléaire entre-elles, force est d'admettre que le maintien injustifié de têtes nucléaires en Turquie et ailleurs en Europe de l'Est est une politique fondamentalement contradictoire avec l'esprit des conventions. Si militairement inutilisables, le symbolisme de leur présence a perdu énormément de sa pertinence aussi.
Aux États-Unis, des problèmes de surveillance et de maintenance des silos nucléaires ont aussi fait surface dans les médias. L'an dernier, un livreur de pizza disait avoir découvert deux officiers en train de dormir dans le centre de contrôle et les avoir réveillés lui-même. Ailleurs, les mécanismes pour verrouiller la porte ne fonctionnaient même plus. Puis, il fut question de la remise à jour des systèmes de lancement: ceux-ci sont encore opérés par des disques souples comme dans les années 50, juste pour mettre la cerise sur le Sunday de grossière incompétence que présente l'Amérique dans sa gestion de son arsenal nucléaire.
Il n'est pas question que le monde connaisse une tragédie de dimensions historiques à cause de la négligence du gouvernement américain pour la sécurité nucléaire. La notion de destruction mutuelle assurée est peut-être oubliée, mais ses reliques polluent encore les perspectives de paix au Moyen-Orient et mettent toujours en danger des millions de personnes dans la région en les exposant à un risque absolument inutile et injustifiable.
Les États-Unis doivent ramener leur arsenal nucléaire en lieu sûr, au nom de la santé et de la paix.
José Pedro et Benjamin Tremblay huffingtonpost
Une semaine après un déplacement à Moscou de John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, pour proposer au président Vladimir Poutine, une « coopération militaire » contre les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh) et du Front al-Nosra [branche syrienne d'al-Qaïda, ndlr], le Wall Street Journal a révélé que l’aviation russe a bombardé un poste utilisé en Syrie par les forces spéciales américaines et britanniques ainsi qu’un site de la CIA.
Ainsi, le 16 juin, des appareils russes ont frappé le poste d’At-Tanf, qui, situé dans le sud de la Syrie, à une quinzaine de kilomètres de la frontière jordanienne, est utilisé par les forces spéciales américaines et britanniques afin de créer une « zone tampon » destinée à empêcher les intrusions de l’EI en territoire jordanien.
Quand la première frappe – avec des armes à sous-munitions – a eu lieu, environ 20 commandos britanniques venaient de quitter le poste en question. Le commandement de la coalition anti-EI aurait ensuite contacté le quartier général russe, installé dans la province syrienne de Lattaquié, pour lui demander d’arrêter de viser le poste d’At-Tanf. Peine perdue : les avions russes ont remis ça 90 minutes plus tard, leurs pilotes n’ayant pas répondu aux appels lancés sur les fréquences qu’il avait été convenu d’utiliser en cas d’urgence, dans le cadre des « mesures de déconfliction ».
Plus tard, le 12 juillet, l’aviation russe a bombardé un camp de rebelles syriens destiné à des familles de combattants soutenus par la CIA, à 80 km à l’ouest d’At-Tanf.
Selon le Wall Street Journal, ces frappes ont renforcé l’opposition des responsables militaires américains à une coopération plus étroite avec la Russie.
Interrogé au sujet de ces révélations du Wall Street Journal, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a botté en touche. « Je ne commente pas les articles de ce genre de journaux », a-t-il déclaré.
On ne peut plus dire que l'armée française fait des erreurs dans le pilonnage des civils Syriens, et dans les meurtres commis. Ces erreurs se répètent à l'infini. DAESH financé par le Gouvernement Français fait son travail au sol (280 000 Syriens morts depuis le début des hostilités), et l'Armée Française accompagne DAESH dans les airs. L'UMPSS est directement coupable des actes commis, et les responsables qui veulent se faire élire ne disent rien et souhaite un état encore plus brutal. Le Peuple Français s'oppose au bombardement des civils Syriens avec nos mirages 2000D, les soldats qui soutiennent ce carnage n'ont ni honneur, ni patrie
L'horreur de nos Politiques, qui ne s'excusent pas devant leurs actes ignobles. Ils doivent être jugés par la Justice Française qui ne dit rien, et qui ne fait rien devant ces monstres qui tuent et qui sont fiers de tuer pour un ennemi qui n'est pas leur cible, car DAESH est financé par notre gouvernement.
Les chiffres vont de 56 morts selon l'OSDH (qui est affilié à la CIA) à 160 morts selon les rebelles. Le gouvernement syrien parle de 140 morts et plus de 300 blessés.
Le ministère syrien des Affaires étrangères appelle les Nations unies à condamner "le massacre sanglant dans le village de Toukhar, dans le nord de Manbij, où des dizaines de civils ont été tués, dont la plupart sont des enfants, des femmes et des vieillards".
Le ministère syrien des Affaires étrangères a exigé que l'Onu condamne les frappes aériennes menées mardi par la coalition internationale près de la ville de Manbij et qui ont fait plus de 120 victimes parmi les civils, rapporte la chaîne Al-Mayadeen, se référant au texte de la missive adressée au Conseil de sécurité de l'Onu et au secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, en personne.

Rappelons que les forces aériennes françaises ont déjà réalisé 770 frappes en Syrie et en Irak depuis le début des opérations conjointes avec la coalition antiterroriste internationale. Ce chiffre place la France au deuxième rang des membres les plus actifs de la coalition, derrière les Etats-Unis, a récemment déclaré le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Photo: Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël
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« Nous devons expulser les arabes et prendre leur place »
David Ben Gurion 1937, futur premier ministre d’Israël
« Nous devons tuer tous les palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves »
Président Heilbrun, du comité pour la réélection du général Shlomo Lehat, maire de Tel-Aviv, octobre 1987
« Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe »
Israël Koenig, « The Koenig memorandum »
« La seule solution est Eretz Israel (Grand Israël), ou au moins Eretz Israel Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain), sans les arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule tribu »
Joseph Weitz, directeur du Fond national juif, 1973
« Une terre sans peuple avec un peuple sans terre »
Israel Zangwill (propagandiste sioniste), il y a environ cent ans
« A l’étranger nous sommes habitués à croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’y pousse et celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas acheter les terres qu’il désire. En réalité, la situation n’est pas ainsi. Dans ce pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit déjà cultivée »
Commentaire de l’essayiste hébreu Achad Ha-Am, après avoir visité la Palestine en 1891
« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre »
Golda Meir, premier ministre d’Israël, 8 mars 1969
« Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les palestiniens n’ont jamais existé »
Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969
« Les palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles … leurs têtes éclatés contre les rochers et les murs »
Yitzhak Shamir, premier ministre israélien, 1er avril 1988
« Le sang juif et le sang des « goys » (non-juifs) ne sont pas les mêmes »
Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989
« Chasser la population pauvre (les arabes) au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection »
Théodore Herzl, fondateur de l’Organisation sioniste mondiale, note du 12 juin 1895
Description par Rabin de la conquête de Lydda, après l’achèvement du plan Dalet. « Nous réduirons la population arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs ».
Uri Lubrani, conseiller spécial aux Affaires arabes de Ben Gurion, 1960, tiré de « The Arabs in Israel » par Sabri Jiryias
« Les palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent … »
Ehud Barak, premier ministre israélien, 28 août 2000, Jerusalem post du 30 août 2000
« Les palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux jambes »
Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, « Begin and the beast » «(Begin et les bêtes), New Statesman, 25 juin 1982
« Il y a une énorme différence entre nous (les juifs), et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c’est comme si à quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n’appartenait pas à notre continent, à notre monde, qui appartenait véritablement à une autre galaxie »
Président israélien Moshe Katsav, Jerusalem Post, 10 mai 2001
« Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les palestiniens) ne reviennent pas » … « Les vieux mourront et les jeunes oublieront »
David Ben Gurion, journal du 18 juillet 1948
« Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille »
Raphael Eitan, chef d’Etat major des forces de défense israéliennes (Tsahal), New york Times, 14 avril 1983
« La thèse d’un danger d’un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu’Israêl se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre »
Général Matityaha Pelet, Ha’aretz, 19 mars 1972
« C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier de ces faits, c’est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation ou d’Etat juif, sans l’éviction des arabes et l’expropriation de leurs terres »
Yoram Bar Poreht, Yediot Aahronot, 12 juillet 1972
« La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à l’armée israélienne de poursuivre le combat avec l’objectif ultime qui est la création de l’Empire israélien »
Moshe Dayan, ministre israélien de la défense et des affaires étrangères, 12 février 1952 Radio Israel
« Des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes. Vous ne connaissez pas le nom de ces villages et je ne vous le reproche pas, car les livres de géographie n’existent plus. Et non seulement les livres, mais les villages n’existent plus. Nahahal a remplacé Mahahul, le Kibbutz Gevat a remplacé Jubta, le Kibbutz Sarid a remplacé Hanifas et Kafr Yehoushua celle de tel Shaman. Il n’y a pas un seul endroit dans ce pays qui n’a pas une ancienne population arabe »
Moshe Dayan, discours au Technion, Haifa, repris dans Ha’aretz, 4 avril 1969
« … si les gens s’habituent à cette donnée et que nous soyons réellement obligés d’accepter le retour des réfugiés, il pourrait être difficile pour nous, quand nous seront confrontés à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu’ils ne vivaient pas tous sur le territoire israélien. Quoi qu’il arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre … sinon »
Arthur Lourie, responsable israélien, dans une lettre à Walter Eytan, directeur général du ministère des affaires étrangères israélien (ISA FM 2564/22). D’après Benny Morris, « Naissance du problème des réfugiés palestiniens 1947-49 », p. 297
« Une réconciliation volontaire avec les arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous la fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d’empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le sionisme est une aventure de colonisation et c’est pour cela qu’elle est dépendante d’une force armée. Il est important … de parler hébreu, mais malheureusement, il est encore plus important d’être capable de tirer, ou bien je termine le jeu de la colonisation »
Vladimir Jabotinsky, fondateur du sionisme révisioniste (précurseur du likoud), Le Mur de fer, 1923
« La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C’est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d’une puissance indépendante de la population locale, tel un mur de fer capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l’égard des arabes »
Vladimir Jabotinsky, Le Mur de fer, 1923
« Entre nous soit dit, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n’atteindrons pas notre but si les arabes sont dans ce pays. Il n’y a pas d’autres possibilités que de transférer les arabes d’ici vers les pays voisins – tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester
Joseph Weitz, chef du département colonisation de l’Agence juive en 1940, tiré de « A solution to the refugee problem »
« Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les arabes des territoires »
Benyamin Netanyahu, alors député israélien au ministère des affaires étrangères, ancien premier ministre d’Israël, s’exprimant devant des étudiants à l’université de Bar Ilan, tiré du journal israélien « Hotam », du 24 novembre 1989
« A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ? De la même façon, les arabes de Palestine n’abandonneront pas leur souveraineté sans l’usage de la violence »
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organisations terroristes sionistes), cité par Maxime Rodinson dans « Peuple juif ou problème juif » (Jewish people or jewish problem)
« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l’accepter ? »
David Ben Gurion, le premier ministre israélien, cité par Nahum Goldman dans le paradoxe juif, p. 121.
« Nous déclarons ouvertement que les arabes n’ont aucun droit de s’établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël … La force est l’unique chose qu’ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu’à ce que les palestiniens viennent ramper devant nous »
Raphael Eitan, chef d’Etat-major des forces de la défense israéliennes. Gad Becker, Yediot Aharonot, 13 avril 1983, New York Times, le 14 avril 1983
« Si l’assemblée générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l’armistice (frontière d’avant juin 1967), Israël refuserait de se plier à cette décision »
Aba Aban, ministre israélien des affaires étrangères. New York Times, 9 juin 1967
« Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela … Je vais vous dire quelque chose de très clair : Ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël, nous, les juifs, contrôlons l’Amérique, et les américains le savent »
Le premier ministre israélien Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Péres, cité sur la radio Kol Yisrael
« Parmi les phénomène politiques les plus inquiétants de notre temps, il y a l’émergence, dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, d’un parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et des partis fascistes. Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus premiers ministres »
Albert Einstein. Hana Arendt et d’autres juifs américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.
« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien : celle du Nil à l’Euphrate »
Ben Gurion
« Nous devons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son expansion, nous les juifs avons créé ce dont nous avons souffert historiquement : une population de réfugiés dans une diaspora »
Martin Buber, philosophe juif, s’adressant au premier ministre Ben Gurion, sur le caractère moral de l’Etat d’Israël en faisant référence aux réfugiés arabes en mars 1949.
« Quand nous (disciples du judaïsme prophétique) nous sommes retournés en Palestine … la majorité des juifs, ont préféré apprendre d’Hitler plutôt que de nous »
Martin Buber, au public de New York. Jewish Newletter, 2 juin 1958
« Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le « décret de loi », qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le parlement israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouvernement israélien, et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne »
Docteur Israel Shahak, président de la Ligue israélienne pour les droits de l’homme et les droits civiques, survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les lois d’urgence de l’armée israélienne suite à la guerre de 1967. Palestine, vol. 12, décembre 1983
« Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gurion. Allon a répété sa question : « Que devons-nous faire avec la population palestinienne ? » Ben Gurion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : « Chassez-les » »
Yitzhak Rabin, version censurée des mémoires de Rabin, publiées dans le New York times, 23 octobre 1979.
Béatrice Doinette
Franchement, j'aurais aimé vous laisser tranquille jusqu'au 1er septembre, mais suite à l'actualité chargée de ces derniers jours, entre attentat et coupd'État, je n'ai pas pu m'empêcher de faire ce que je fais d'habitude : une revue de presse de ré-information. Certains articles ou certains sites peuvent sembler « complotiste » … et alors ! n'êtes vous pas assez lucide et intelligent pour vous faire votre propre idée sur l'actualité? C'est les vacances, alors voici la revue de presse du 14 au 21 juillet de Fraternité Citoyenne livrée brut de décoffrage ! SVP, n'oubliez pas de faire circuler cette lettre pour que vos amis puissent s'abonner. Les lettres de FC du 11/09/15 au 04/07/16:
04/07/16 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – Suite du Brexit.
20/06/16 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – Il nous faut une guerre … .
26/02/16 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – « Hollande doit partir ! »
19/02/16 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – Un remaniement Ministériel de l’inutile
12/02/16 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – on n'a jamais été aussi près de la vérité!
05/02/16 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – À propos des primaires de gauche …
15/01/16 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – OU EST L’ÉTAT ?
18/12/15 – la lettre d'info de Fraternité Citoyenne – COP 21, miroir aux alouettes !
04/12/15 – Lettre d'info de FC / la revue de presse du vendredi – Manipulez-nous mieux !
Au delà des condoléances, n'oublions pas d'identifier les premiers coupables …
11/09/15 – Lettre d'info de FC / la revue de presse de la fin de semaine - 9/11 - Florilège !
Marc Jutier ○ Président de FC ○ Site ○ Articles ○ Livres ○ Vidéos ○ Documents ○ Blog ○ facebook ○ twitter ○ plus.google.
Fraternité Citoyenne - Association de loi 1901 - parution au J.O. le 10 février 2010. Objet: élaborer un projet politique capable de répondre aux défis posés à l’humanité en général et au peuple Français en particulier; participer au débat démocratique en portant un message authentiquement démocratique, républicain, écologiste et solidaire ; contribuer à l’émergence d’une nouvelle culture politique citoyenne.
Une vision ► bit.ly/1KSOD4F ◄ pour la France
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Articles & vidéos à consulter - Revue de presse de ré-information
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« Dans ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire » George Orwell
► En une
La sainte colère du sultan Téflon par Pepe Escobar – Le 17 juillet 2016 - À quoi joue la CIA au juste?
Il va sans dire qu’un affrontement entre Ankara et Washington est maintenant inévitable. Si l’Empire du Chaos est dans le coup – il n’y a aucune preuve tangible en ce sens pour l’instant – c’est sûrement du côté des néoconservateurs, et de la CIA à l’intérieur du périmètre, qu’il faut se tourner, et non vers le canard boiteux qu’est devenue l’administration Obama. Pour l’instant, l’influence d’Erdogan ne se limite qu’à l’accès à Incirlik. Mais sa paranoïa gonfle comme un ballon de baudruche. Pour lui, Washington est doublement suspect, en raison de son soutien aux YPG.
Il ne faut pas non plus sous-estimer le sultan dans sa sainte colère. Malgré toutes ses folies géopolitiques récentes, le rétablissement simultané de ses liens avec Israël et la Russie est on ne peut plus pragmatique. Erdogan sait qu’il a besoin de la Russie pour que la construction du gazoduc Turkish Stream et des centrales nucléaires se concrétise. Il a besoin aussi du gaz naturel israélien pour consolider le rôle de la Turquie comme carrefour énergétique clé entre l’Orient et l’Occident.
En apprenant que l’Iran a accordé son soutien à la « défense courageuse de la démocratie » par la Turquie, comme l’a tweeté le ministre des Affaires étrangères Zarif (un élément crucial), il est clair qu’Erdogan, en quelques semaines seulement, a complètement reconfiguré l’ensemble du tableau régional. Tout converge vers l’intégration eurasiatique et un profond intérêt pour les nouvelles Routes de la soie, au détriment de l’OTAN. Pas étonnant que ce soit la panique à l’intérieur du périmètre à Washington, où Erdogan est considéré par la très grande majorité comme le proverbial allié imprévisible et peu fiable. Le rêve de se retrouver avec des colonels turcs sous les ordres directs de la CIA est maintenant brisé – pour l’avenir prévisible du moins. http://lesakerfrancophone.fr/la-sainte-colere-du-sultan-teflon
Vu de Russie : coup d’État ou mise en scène en Turquie ? http://www.lecourrierderussie.com/international/2016/07/turquie-putsch-coup-d-etat-russie/
Gladio https://fr.wikipedia.org/wiki/Gladio - Stay-behind https://fr.wikipedia.org/wiki/Stay-behind
Le scandale des armées secrètes de l'OTAN - 1950-1990 https://youtu.be/2lJbeODtph4
☼ "La Stratégie du Choc" Naomie Klein (documentaire complet) → youtu.be/Mm8PZFz9T-E
☼ De Bilderberg au Brexit : l’histoire d’un échec annoncé → lesakerfrancophone.fr/de-bilderberg-au-brexit-lhistoire-dun-echec-annonce
☼ Les Attila de la République par O. Cabanel → agoravox.fr/actualites/environnement/article/les-attila-de-la-republique-182577
☼ Un sommet de l'OTAN sur un volcan... Le Donbass au bord de la guerre totale → lucien-pons.over-blog.com/2016/07/un-sommet-de-l-otan-sur-un-volcan-le-donbass-au-bord-de-la-guerre-totale.html
Et en vrac :