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WWIII : LES USA N'ONT PAS RENONCE A LA GUERRE TOUT COMME LA RUSSIE ET LA CHINE, en attendant cela dope les économies des Armes de destructions massive et la Faim dans le Monde n'a jamais autant tué.

Publié le par José Pedro

Troisième Guerre Mondiale en développement: les Etats-Unis veulent une nouvelle armée pour faire la guerre des étoiles.

L'armée américaine renforce son commandement spatial. (photo d'illustration)

Les Etats-Unis pourraient créer leur Space Corps, autrement dit une armée de l’espace. Le pays veut se préparer à de potentiels conflits qui auraient lieu dans l’espace, contre d’autres nations, ou, qui sait, une menace venue d’ailleurs ! Le projet porté par  le comité des forces armées de la Chambre des représentants américaine est en cours d’examen. Il pourrait-être le prélude à la création d’autres branches similaires dans le monde.

La Chambre des Représentants américaine est en train de discuter d’un projet de loi du démocrate Jim Cooper et du républicain Mike Rogers dont le but est de créer un Space Corps, autrement dit un nouveau corps de l’armée, spécialisée dans la guerre dans l’espace. Un corps dont la tâche serait de renforcer la défense spatiale, actuellement gérée par une branche de l’US Air force :

« On reconnait dans les deux partis que les avantages stratégiques que nous tirons de nos systèmes spatiaux pour la sécurité nationale s’érodent. Nous sommes convaincus que le Département de la Défense n’est pas apte à prendre les mesures nécessaires pour relever ces défis efficacement et de façon décisive, voire de reconnaître la nature et l’ampleur des problèmes. »

Space Corps : les Etats-Unis veulent être prêts pour la guerre des étoiles

Jusqu’ici, les Etats-Unis avaient une unité spéciale, les Space Aggressors, constituée de soldats de l’US Air Force et commandée par cette branche. L’idée de créer un Space Corps implique un commandement séparé, et davantage de dotations. Les Space Corps devraient en outre hériter des missions secrètes en cours, comme le X-37B un vaisseau spatial qui reste plusieurs années en orbite pour effectuer des missions top secrètes.

Reste que le projet rencontre encore une vive opposition. Il faudra donc voir si cela se concrétise réellement. Du reste avec l’évolution des technologies et les projets de conquête de la Lune et de Mars, on comprend que les guerres de demain pourraient bien se dérouler (aussi) hors de l’atmosphère terrestre. Si les Etats-Unis concrétisaient effectivement leur projet,  d’autres Etats pourraient décider de faire de même.

 


EN COMPLÉMENT:

X-37B : l’avion de l’espace top secret atterrit après deux ans de mission, en vidéo

 

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2017/06/x-37b-avion-espace-videos.jpg

x-37b-avion-espace-videos

 

Le X-37B, l’avion de l’espace top secret développé par l’US Air Force américain, alimente beaucoup de spéculations sur ses mystérieuses missions. Même son budget est un secret d’Etat. Mais cela pourrait changer : l’US Air Force a publié plusieurs vidéos de son atterrissage après deux ans de mission en orbite autour de la Terre. En tout il aurait ainsi passé 674 jours pour une mission dont seule une poignée de personnes a connaissance.

Le X-37B Orbital Test Vehicle (OTV) est un « avion de l’espace » top secret, sorte de navette plus petite et surtout sans équipage humain à bord. On sait relativement peu de chose dessus, si ce n’est son apparence externe et le nombre de jours que la chose a passé en orbite : en tout  674 jours lors de la dernière mission, qui a commencé donc en 2014 sous l’administration Obama.

L’une des théories sur le contenu exact de sa mission, c’est que cet engin était alors capable de surveiller la construction de la station spatiale chinoise. Une sorte d’espionnage ultra-high-tech en somme. D’habitude, lorsqu’il revient, le X-37B atterrit en Californie sur une base secrète. Pourtant cette fois-ci, l’US Air Force a choisi la Floride, et surtout une approche étonnamment publique.

X-37B : l’avion de l’espace top secret sous tous les angles dans ces vidéos d’atterrissage

Puisque les autorités militaires ont mis en ligne une série de vidéos prises sous tous les angles du mystérieux engin. Le responsable du programme le Lieutenant Colonel Ron Fehlen a expliqué dans un communiqué :

« L’atterrissage d’OTV-4 marque un autre succès pour le programme X-37B et la nation. Cette mission a encore repoussé le record d’endurance en orbite et marque le premier atterrissage du véhicule dans l’état de Floride. Nous sommes vraiment très satisfaits de la performance de ce véhicule de l’espace et très excités à propos des données récoltées pour soutenir les communautés scientifiques et spatiales. Nous sommes extrêmement fiers de l’engagement et du dur labeur fourni par l’équipe toute entière. »

 

 Dans un autre communiqué, Randy Walden, le directeur du Air Force Rapide Capabilities Office a souligné que « la fait qu’il puisse atterrir, se préparer à nouveau et être lancé depuis le même endroit remet en avant la capacité du OTV de s’intégrer rapidement et de qualifier de nouvelles technologies spatiales ». Bref, à en croire ces deux communiqués, on est guère plus avancés dans la mission réelle (et la pertinence) de ce véhicule entièrement automatisé.

Mais au moins, on a des vidéos de son atterrissage :

source:https://michelduchaine.com/2017/06/24/troisieme-guerre-mondiale-en-developpement-les-etats-unis-veulent-une-nouvelle-armee-pour-faire-la-guerre-des-etoiles/

Au début de la conquête spatiale, les Grandes puissances étaient convenues à l’Onu de ne pas entreposer d’armes dans l’espace. Cependant, sans que l’on sache s’ils ont violé ce principe ou non, les États-Unis ont depuis déployé une gamme d’armes permettant de détruire les satellites ennemis ; en principe depuis la Terre et non pas depuis d’espace.

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Dans l’imaginaire collectif les armes spatiales sont celles des films de science-fiction de la série La Guerre des étoiles. Sans qu’on ne s’en aperçoive, parce que dans les médias presque personne n’en parle, elles sont devenues réelles.

La course aux armements, nucléaires compris, s’est depuis longtemps étendue de la Terre à l’espace. En tête se trouvent les États-Unis, qui visent toujours plus le contrôle militaire de l’espace. La nouvelle secrétaire de l’U.S. Air Force, Heather Wilson, immédiatement après avoir pris ses fonctions, annonce le 16 juin 2017 la réorganisation du quartier général pour potentialiser les opérations spatiales en les intégrant encore plus dans celles de l’Aéronautique. Objectif déclaré : « Organiser et entraîner des forces en mesure de prévaloir dans n’importe quel futur conflit qui puisse s’étendre à l’espace ». Le responsable des systèmes militaires spatiaux est le Commandement stratégique (StratCom), qui est à la fois responsable des armes nucléaires et des cyber-armes. « Nous avons des forces spatiales et cyber-spatiales supérieures qui sont fondamentales pour le style de guerre américain dans chaque théâtre d’opération dans le monde entier », écrit en février dernier le général John Hyten, commandant du StratCom, en soulignant que « nos forces nucléaires sont sûres et prêtes à tout moment » et que « si la dissuasion devait échouer, nous sommes prêts à les utiliser ».

Pour les stratèges du Pentagone, détenir la supériorité dans l’espace signifie avoir la capacité d’attaquer un adversaire militairement fort, paralyser ses défenses, le frapper même avec des armes nucléaires et, dans le cas où lui aussi serait doté de telles armes, neutraliser sa riposte. Dans cet objectif, des armes nucléaires, des systèmes spatiaux et des cyber-armes sont intégrés par le Pentagone dans la « gamme complète des capacités globales d’attaque », que ce soit sur Terre ou dans l’espace.

Le 7 mai, après avoir été 718 jours en orbite autour de la Terre, a atterri à Cap Canaveral la navette robot X-37B de l’U.S. Air Force, capable de manœuvrer dans l’espace et de rentrer à la base de façon autonome. Le X-37B, à sa quatrième mission « top secret » dans l’espace, sert probablement —selon l’avis des plus grands experts— à expérimenter des armes pour détruire les satellites adversaires et « aveugler » ainsi l’ennemi au moment où il se trouve attaqué. Simultanément sont en phase de développement des armes laser, déjà testées par le navire USS Ponce dans le Golfe Persique. La firme Lockheed Martin a communiqué le 16 mars avoir mis au point un puissant laser, qui dans quelques mois sera installé sur un véhicule spécial de l’U.S Army pour une série de tests. En mars encore, le général Brad Webb a déclaré que, dans l’année, un avion AC-130 sera armé de laser pour des attaques d’objectifs terrestres. Le 3 avril, des scientifiques de l’Université Macquaries ont annoncé avoir créé en laboratoire un super-laser, semblable à celui de la « Mort Noire » de La Guerre des étoiles, pour de futures applications spatiales.

 

Dans ce secteur les États-Unis ont l’avantage, mais, comme il arrive pour tout autre système d’arme, d’autres pays, surtout la Russie et la Chine, sont en train de développer des technologies militaires analogues. En 2008, Moscou et Pékin ont proposé un accord international pour empêcher le déploiement d’armes dans l’espace ; mais l’administration Bush d’abord, celle d’Obama ensuite, ont refusé d’ouvrir une tractation dans ce sens.

Ainsi, tandis qu’aux Nations Unies se déroule la négociation pour la prohibition juridique des armes nucléaires (à laquelle ne participent pas les puissances nucléaires, ni les membres de l’Otan, dont l’Italie), s’accélère sous impulsion états-unienne la course à la militarisation de l’espace, fonctionnelle à la préparation de la guerre nucléaire.

Manlio Dinucci

Traduction: Marie-Ange Patrizio

Source: Il Manifesto (Italie)

Source : l'Express

L'US Air Force se réorganise en ce qui concerne ses opérations en lien avec l'espace et prévoit la création d'un poste de général trois étoiles.

Il ne va pas piloter un vaisseau spatial comme l'Enterprise de Star Trek. Ni préparer un plan de lutte contre une invasion extraterrestre. Mais le futur général trois étoiles en charge des opérations spatiales au sein de l'armée américaine, dont la nomination est prévue pour août, devrait avoir un rôle grandissant à l'avenir. Les communications et la surveillance dépendent dorénavant essentiellement des satellites en orbite. 

"Les Etats-Unis sont dépendants de l'espace, ce que savent nos adversaires, a déclaré la secrétaire de l'US Air Force, Heather Wilson, qui a annoncé en avril la création de ce nouveau poste. Nous devons nous réorganiser et entraîner des forces capables de triompher lors de tout type de futur conflit qui pourrait s'étendre à l'espace." 

 
 
Le Centre national de la défense spatial bientôt opérationnel

Cette création de poste pour un si haut gradé s'inscrit dans la réorganisation qu'opèrent actuellement les Etats-Unis sur le front de leurs intérêts militaires et spatiaux, relève le site Motherboard. L'US Air Force possédait déjà un commandement spatial. Elle prévoit cependant une approche plus intégrée dans le développement de ses systèmes spatiaux, comme le montre une récente vidéo promotionnelle. 

Avant la création de ce nouveau poste de général de l'espace, le Pentagone avait annoncé en 2016 la création d'un Centre national de la défense spatial qui devrait être opérationnel en 2018. Motherboard souligne que la Chine et la Russie renforcent également leurs moyens militaires en ce qui concerne l'espace. Hors de question pour les Etats-Unis de prendre du retard ou de perdre son avance stratégique. 

 

Les Space Agressors entrainent l’armée américaine à une potentielle guerre spatiale            

 

En parallèle du retour sur Terre de Thomas Pesquet, rentré il y a quelques jours d’une mission de 6 mois sur l’ISS, et d’Elon Musk qui s’occupe avec la fusée SpaceX, l’armée américaine s’intéresse à l’Espace de très prêt. Deux escadrons ont été sollicités afin d’entrainer l’armée à un cas de guerre spatiale : les Space Agressors.

Les 26e et 527e escadrons de l’armée de l’air sont chargés de protéger les ressources spatiales, de renforcer la défense, et d’élaborer des stratégies visant à sécuriser les intérêts spatiaux. Sous formes de jeux de rôles, les Space Agressors jouent comme leur nom l’indique le rôle des méchants et attaquent les troupes classiques afin d’analyser leur réaction et de les renforcer. La plupart des simulations se font autour de la cyber-guerre : il faut savoir que le système de positionnement global, le GPS, est composé de 31 satellites appartenant aux USA. Et comme tout système, il peut avoir des failles ou être vulnérable. Ainsi, les Space Agressors utilisent entre autres la tactique du « brouillage de la force brute », qui consiste à utiliser les réseaux satellites pour brouiller les communications. L’armée américaine apprend donc à se battre sans GPS ni réseaux, les remplaçant tout deux par des cartes, des compas et des « systèmes de navigation inertiels », système qui n’ont pas besoin de point de référence en orbite.

Space Agressors

Les Etats-Unis se préparent à cette guerre potentielle car en cas d’attaque de ses GPS, les armées pourraient se retrouver obliger d’utiliser des méthodes archaïques. Alors plutôt que d’être surpris, le pays préfère se préparer. Le chef du 26e escadrons déclare :

Notre travail est non seulement de comprendre les différents types de menaces et de potentiels ennemis, mais également d’être capable de les décrire et les reproduire pour les gentils, notre Air Force.

Sur la même problématique, le sénateur Ted Cruz a aussi demandé à l’armée d’évaluer la menace des biens spatiaux, qui pourraient être émises par la Chine ou la Russie. Ces deux pays sont capables de développer rapidement des armes anti-satellites, du calibre de celles qui pourraient détruire les 31 satellites américains.

Pour éviter cela, les USA souhaitent approfondir et renforcer les partenariats de défense dans l’espace. Il semble donc possible que la prochaine guerre ne soit donc pas nucléaire, mais spatiale. En 1983, Richard Nixon rendait publique IDS, dit aussi « Guerre des étoiles », qui était conçu pour pouvoir intercepter des missiles depuis la terre et l’orbite. Le programme a finalement été interrompu quelques années après. À-t-on vraiment évolué depuis ces années là ?

Source : The Next Web

 

La robotique et l’intelligence artificielle au service de l’armée russe
Si les drones de combat de l'armée russe n’en sont qu’à l’apprentissage de la détection de cibles, les premiers missiles russes à intelligence artificielle Granit et Onyx sont déjà capables de «frapper» l'ennemi par leur discernement.
Le radar multibandes Nebo-M
L’armée russe a détecté plus de 2.000 avions de combat étrangers en 2016
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Le chef des troupes russes de renseignement d'origine électromagnétique, Andreï Kobane, a raconté que l’armée russe avait détecté et suivi plus de 2.000 avions de combat étrangers, en notant que les troupes reçoivent constamment des équipements plus modernes.

Plus de 2 000 avions de combat étrangers, dont plus de 800 avions de reconnaissance, ont été détectés et suivis par les troupes de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) des Forces aérospatiales russes en 2016 près des frontières du pays, a déclaré samedi 10 juin le chef des troupes ROEM, le général Andreï Kobane.

« En 2016, les troupes de renseignement d'origine électromagnétique ont détecté et suivi plus de 600 000 objets aériens, plus de 2 000 avions de combat étrangers, dont plus de 800 avions de reconnaissance », raconté le général dans une interview à la radio Écho de Moscou.

Il a noté qu'au cours de l'année 2016 les troupes ROEM avaient été en alerte rouge plus de 4 000 fois.

Par ailleurs, M. Kobane a fait savoir que l'armée possède un large éventail d'équipements sophistiqués, notant qu'il est prévu que d'ici 2020, 70% de tout l'arsenal ROEM soit renouvelé par des systèmes modernes.

« À ce jour, 38% des équipements sont des systèmes prometteurs modernes […]. D'ici 2020, ce chiffre devrait atteindre environ 70% », a expliqué Andreï Kobane.

 

« Chaque année, nous achetons environ 100 modèles d'armes et d'équipements militaires », a précisé le général russe.

 

Selon lui, il s'agit de nouveaux outils de renseignement d'origine électromagnétique qui permettent également d'intercepter des cibles dans l'espace. En particulier, M. Kobane a évoqué le radar multibandes Nebo-M (Ciel-M), capable d'intercepter des cibles de différentes classes même dans l'espace.

« Bien sûr, on aimerait avoir un appareil universel capable de détecter toutes les classes d'objets aériens ou au moins une vaste gamme d'objets aériens. Nous avons aujourd'hui un prototype d'un tel dispositif, il s'agit du radar multibandes Nebo-M », a annoncé le chef des troupes ROEM.

« À l'heure actuelle, ce système, conçu par une entreprise basée à Nijni Novgorod, n'a pas d'équivalents dans le monde. Et nous développons déjà un programme de modernisation », a-t-il ajouté.

Les troupes russes de renseignement d'origine électromagnétique sont chargées d'effectuer une reconnaissance électronique de l'espace aérien, en transmettant des informations aux Forces aérospatiales, aux unités de guerre électronique et de défense antiaérienne.

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