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WWIII : L'Avenir du Monde, ils s'en foutent quand Frédéric nous rappelle les génocides du Monde entier, qu'ils ont tous approuvé au nom de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : L'Avenir du Monde, ils s'en foutent quand Frédéric nous rappelle les génocides du Monde entier, qu'ils ont tous approuvé au nom de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité.

S'il est vrai que le génome humain, n'a que quelques années pour être bricolé dans tous les sens et pour sortir des générations de sous-hommes sans valeurs et sans moralité, que l'on modèlera à son besoin et non pas à l'image et à la ressemblance à Dieu, il est plus improbable de sortir des surhommes avec une intelligence hors normes, et des capacités de ressembler à Dieu.

Le Siècle des Lumières, qui avait initié la Révolution et qui était raciste au possible, à tel point qu'on exposait les Noirs Africains au Jardin des plantes, et que le commerce d'esclaves a fait la richesse de tous les armateurs, et négociants en viande sur pied, ce siècle débouche sur les meilleures intentions des hommes à dominer le Monde et à fabriquer des dégénérés, par les Guerres, les Famines, l'exploitation humaine et robotique, et le grand partage des richesses entre les mains de quelques-uns. Il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil de Satan.

Une chose que l'on a oublié, c'est comment marchent les synapses, et comment faire évoluer les capacités du cerveau et loi morale qu'il faut lui insuffler. Les enfants ont dès leur plus jeune âge, la distinction entre le bien et le mal, à tel point, c'est que quand on les gronde, il ont une idée sur ce qu'ils ont fait et comprennent le bien fondé de ne pas continuer dans cette voie. Imiter Dieu dans cette voie est impossible et sans y parvenir demanderait à l'Humanité des millions d'années. Car comment transférer des âmes et comment les gérer? Aussi l'avenir de l'Homme, ce ne peut être que l'Homme sans manipulations génétiques et sans manipulations intellectuelles. Si l'homme qui échouera en manipulant l'homme pour en faire des monstres, se retourne vers les robots pour y trouver son salut, les robots se débarrasseront de l'Homme.

Un jeune enfant comprend que des gestes sont bien ou sont mal selon la réaction des personnes qui l’entourent. Un geste qui n’est pas bien apportera une réaction négative de la part de son parent alors qu’un geste qui est bien rendra son parent fier de lui.

Un tout-petit est d’abord guidé par le plaisir. Il cherche donc à éviter les réprimandes, mais la tentation d’obtenir de la satisfaction est parfois plus grande que la crainte de la punition.

L’enfant accorde d’ailleurs plus d’importance aux conséquences visibles de ses gestes qu’à leur intention. Par exemple, votre tout-petit se sentira plus fautif d’un geste commis par accident qui vous met en colère, par exemple casser le pot de biscuits en voulant aider papa à le déposer sur le comptoir, que d’avoir pris un biscuit dans le pot sans votre accord. Sa notion du bien et du mal est centrée sur des notions pratiques et concrètes.

Vers 4 ou 5 ans, votre enfant devient de moins en moins égocentrique et comprend mieux les relations sociales. Il est alors capable d’envisager ce que l’autre ressent ou vit, à la suite de sa conduite. Il pourra la corriger ou réparer son geste, en s’excusant par exemple, afin de préserver les liens qu’il a tissés. Cet ajustement selon le contexte signifie qu’il prend conscience des comportements acceptés selon les situations (par exemple : reconnaître que l’on peut crier au parc, mais que l’on doit chuchoter à la bibliothèque).

Jusqu’à 7 ou 8 ans, votre enfant se conduit tout de même selon ce qu’il comprend des demandes et des interdits que vous exprimez. Il ne saisit pas nécessairement les valeurs sur lesquelles s’appuie l’éducation morale, mais peut facilement observer les conséquences de ses gestes. Par exemple, il aura de la difficulté à dire de lui-même que « ce n’est pas gentil » s’il voit un ami enlever un jouet à un autre au parc. Il pourrait par contre, avec votre soutien, comprendre que ce n’est pas bien, et que cela peut faire de la peine à l’enfant qui s’est fait enlever l’objet. Si ce geste se reproduit à un autre moment, il lui sera alors possible de dire que ce comportement est mal, car il pourra se référer à une expérience semblable qu’il a vécue.

La synapse (du grec σύναψις, syn = ensemble et haptein = toucher, saisir ; signifiant connexion) désigne une zone de contact fonctionnelle qui s'établit entre deux neurones, ou entre un neurone et une autre cellule (cellules musculaires, récepteurs sensoriels…). Elle assure la conversion d'un potentiel d'action déclenché dans le neurone présynaptique en un signal dans la cellule postsynaptique. On estime, pour certains types cellulaires (par exemple cellule pyramidale, cellule de Purkinje…), qu'environ 40 % de la surface membranaire est couverte de synapses.

On distingue habituellement deux types de synapses :

  • la synapse chimique, très majoritaire, qui utilise des neurotransmetteurs pour transmettre l'information ;
  • la synapse électrique où le signal est transmis électriquement par l'intermédiaire d'une jonction communicante (en anglais gap-junction).

On les distingue au microscope électronique par la taille de la fente synaptique ; de l'ordre de 2 nanomètres pour les synapses électriques, entre 10 et 40 nm pour les synapses chimiques. On peut également, dans le cas des synapses électriques, observer les jonctions communicantes. Au niveau d'une synapse, il s'agit toujours d'un contact entre deux membranes plasmiques, il n'y a jamais fusion en un syncitium.

Synapse chimique (voir sur wikipedia):

La synapse chimique est la plus fréquente des synapses du système nerveux. Ce type de synapse transmet le signal nerveux d'un neurone à un autre en utilisant un neurotransmetteur qui est émis par le neurone afférent, diffuse dans la fente synaptique et se lie aux récepteurs postsynaptiques.

Synapse diag1.svg

 

Transmission chimique du neurone A (émetteur) au neurone B (récepteur)

  1. Mitochondrie
  2. Vésicule synaptique avec des neurotransmetteurs
  3. Autorécepteur
  4. Fente synaptique avec neurotransmetteur libéré (ex : sérotonine ou dopamine)
  5. Récepteurs postsynaptiques activés par neurotransmetteur (induction d'un potentiel postsynaptique)
  6. Canal calcium
  7. Exocytose d'une vésicule
  8. Neurotransmetteur recapturé

Dans certaines synapses les cellules gliales jouent un rôle particulièrement actif, notamment en effectuant la recapture du neurotransmetteur (ex : glutamate). Dans les synapses motrices, une enzyme, la cholinestérase, dégrade le neurotransmetteur dans la fente synaptique.

Synapse électrique :

Dans la synapse électrique, les membranes des deux neurones sont reliées par des jonctions communicantes, parfois appelées également nexus (GAP junctions). Les ions se transmettent donc d'une cellule à une autre, ainsi que la dépolarisation membranaire associée. L'influx nerveux se transmet sans intervention de neurotransmetteur. Ce type de synapse, qui joue un rôle important dans le système nerveux immature, est ensuite relativement rare au stade adulte et est majoritairement retrouvé chez les invertébrés. Ce type de communication est très fréquent dans les épithéliums.

Synapse diag2.png

 

Transmission électrique du neurone A (émetteur) au neurone B (récepteur)

  1. Mitochondrie
  2. Connexine
  3. Courant ionique

Les caractéristiques principales de ce type de synapse sont :

  • un délai de transmission quasi-inexistant (pas de temps de latence dû au franchissement d'une synapse, souvent utile pour la synchronisation d'un réseau de neurone) ;
  • une conduction dans les 3 directions de l'espace ;
  • l'absence de période réfractaire (la synapse est re-stimulable immédiatement après la fin de la transmission) ;

Les transmissions entre neurones par des synapses électriques ou chimiques, se font par des nanos courants électrique, amplifiés pour les muscles et par des ions-calcium à plusieurs états, pour les synapses chimiques.

Mais quel est le code? quels sont les transmetteurs et interpréteurs, comment fonctionnent-ils?, comment marche la logique relationnelle?, comment marchent les processeurs, comment marchent les mémoires ?, comment marchent l'intelligence humaine par rapport à l'artificielle ?, quels sont les degrés de conscience ? ou se trouve l'âme qui revient à Dieu ou à Satan, suivant que notre passage aux enfers nous garde ou nous libère.

Pour Platon, cela était déjà très clair, preuve que notre situation ne s'améliore pas.

Le mot grec zôon est toujours traduit soit par « vivant » (un zôon serait un être animé au sens large), soit par « animal » (un zôon serait alors identifié à ce que nous contemporains nommons proprement « animal »).

Nous pouvons traduire « zôon » par « vivant » pour désigner le vivant en général, c’est-à-dire l’ensemble des êtres qui sont des corps animés par une âme, et par « animal » pour désigner une bête. En réalité, zôon n’a pas en grec deux sens distincts, « animal » et « vivant ».

Il ne correspond pas à ce que nous nommons « animal ». D’ailleurs, en grec, un zôon est toujours un être animé par une âme. C’est la présence de l’âme dans le corps qui définit le vivant : toutes les choses sensibles dotées d’une âme et d’un corps sont des zôa, des végétaux jusqu’aux Dieux.

Nous retrouvons donc cette signification basique chez Platon : « Ce qu’on appelle “vivant” Platon utilise zôon, ainsi qu’un substantif plus abstrait..., c’est cet ensemble, une âme et un corps fixé à elle » ( Phèdre, trad. L. Brisson, Paris, GF, 1997. 246c). La vie est le résultat d’une incarnation.

Platon désigne donc invariablement comme zôa les dieux, les hommes, les animaux et même les végétaux, selon un unique passage (Timée 77a). Ainsi, nous ne pouvons plus parler d’animal sans nous référer à une catégorie plus étendue : le vivant en général.

Nous ne trouvons pas chez Platon de concept d’« animal » ni d’« homme », nous n’avons jamais affaire chez lui avec une essence de l’homme ou de l’animal. La définition de l’homme, de sa nature propre d’homme, de l’humanité de l’homme, se pose comme une question — puisque nous ne trouvons pas dans les textes platoniciens d’essence de l’homme —, et comme une question critique. Car s’il n’existe pas de ligne de partage entre les espèces du vivant, il n’y a pas d’autonomie de l’homme, peut-être jusque dans l’intimité ontologique même de son existence, de sa réalité. Il en va a fortiori de même pour « l’animal ». Pour trois raisons principales :

  • l’animal ne constitue jamais chez Platon un objet d’étude à part entière,

  • cependant, l’animal est évoqué, et même de manière assez prolifique,

  • il est évoqué à travers une foule d’images.

Les figures animales sont effectivement très présentes chez Platon, mais jamais elles ne font apparaître d’essence de l’animalité. L’animal est toujours une métaphore chez Platon. Nous retrouvons l’animal à travers des comparaisons : comparaisons d’une espèce animale avec un type d’homme et d’un type d’homme avec une espèce animale.

Rien ne doit nous permettre de présumer de l’existence chez Platon de ce que nous appelons « animal ». Conformément à la signification de zôon, « l’animal » est simplement un vivant, un animé. La langue grecque relaie la continuité effective du vivant. Au-delà de l’absence de délimitations dans le vivant en général, c’est l’absence de définition de l’animalité comme classe spécifique de vivants qui constitue le plus proprement ce qui rend critique toute tentative de définition de l’humanité chez Platon.

En effet, celui que nous nommons « animal » représente le voisin le plus proche de l’homme, son altérité principale. Le végétal ne constitue pas le vivant prochain de l’homme, bien que la continuité reste effective entre eux : « Les dieux font pousser une nature apparentée à la nature humaine » (Timée 77a [4][4] Timée, trad. L. Brisson, Paris, GF, 1999.).

Les plantes sont apparentées à l’homme d’une part à cause de leur corps fait des quatre mêmes éléments, et d’autre part à cause de leur âme qui correspond à la partie la plus basse de l’âme humaine. Quant aux dieux, ils ne vivent pas une existence terrestre et sont immortels (ibid. 39e), bien qu’ils soient pourvus d’un corps et d’une âme — comme tout zôon — constituée des mêmes composants que l’âme humaine : le texte de la métaphore de l’attelage dans le Phèdre (246a-247e) nous explique en effet que le dieu possède également une âme composée d’une partie rationnelle (le nous), assimilée au cocher, d’une partie irascible (thumos), assimilée au cheval docile, et d’une partie désirante (épithumia), assimilée au cheval rebelle. Mais l’animal, quant à lui, ne trouve pas de réalité délimitée.

Dans le grand texte zoologique de Platon, le Timée, nous trouvons une hiérarchie du vivant, et celle-ci ne fait aucune place à l’animal : au sommet de cette hiérarchie, nous trouvons les dieux, puis les démons, les mortels ailés, les mortels aquatiques et terrestres, les hommes, les plantes, jusqu’aux coquillages. Au sujet du vivant, le Timée connaît l’unité de l’espèce (comme somme des individus) et l’unité du vivant en général (comme ensemble des êtres animés), mais entre les deux, il n’y a pas d’unité, c’est-à-dire d’essence, de l’animal. Rien ne vient délimiter le règne animal, puisque la continuité du vivant, composée d’une infinité de degrés entre le haut et le bas de la hiérarchie, semble parfaite. Cette simple gradation rend impossible l’homogénéisation des « animaux » dans un genre autonome uni par une détermination commune et qui l’opposerait, par exemple et bien sûr en particulier, à l’homme.

Paroles de la chanson Le Grand Chambardement par Guy Béart

La terre perd la boule et  fait sauter ses foules, voici finalement, le grand le grand,
Voici finalement, le grand chambardement.

Un grain de sable explose, un grain c'est peu de choses, mais deux mais dix mais cent,
Ça c'est intéressant.

Voyez messieurs mesdames, dans l'univers en flammes, entre les hommes-troncs,
La danse des neutrons.

C'est l'atome en goguette, le ping-pong des planètes, la lune fait joujou
Et met la terre en joue.

C'est la grande escalade, les monts en marmelade, sous le rayonnement, du grand du grand,
Sous le rayonnement, du grand chambardement.

Place pour le quadrille, des fusées des torpilles, ce soir c'est le grand bal,
La "der des der" globale.

Oyez les belles phrases, la Chine table rase, se crêpant le chignon,
A coups de champignons.

Sur les montagnes russes, passées au bleu de Prusse, les bons gars du Far-West,
Ont bien tombé la veste.

Regardez qui décide, ce joyeux génocide, qui dirige vraiment,
Le grand chambardement ?

Ciel ! Ce sont les machines, les machines divines,qui nous crient en avant,
En langue de savant.

Que les calculatrices, sur le feu d'artifice, alignent leurs zéros,
Comme des généraux.

Elles ont fait merveille, bravo pour ces abeilles !, qu'on décore à cette heure,
Le grand ordinateur !

Nous finirons la guerre, avec des lance-pierres, si nous vivons demain,
Nous en viendrons aux mains,

Si nous vivons demain, nous en viendrons aux mains!
 
 

HYBRIDES HUMAIN-PORC

Les scientifiques espèrent que les embryons de chimères représentent les étapes clés vers des organes vitaux en laboratoire.

Par Erin Blakemore – Le 26 janvier 2017

Dans un exploit remarquable, sinon controversé, les scientifiques ont annoncé aujourd’hui qu’ils ont créé les premiers hybrides humains-animaux avec succès. Le projet prouve que les cellules humaines peuvent être introduites dans un organisme non-humain, survivre et même croître à l’intérieur d’un animal hôte, dans ce cas, des porcs.

Cette avancée biomédicale a longtemps été un rêve et un dilemme pour les scientifiques espérant faire face à une pénurie critique de donneurs d’organes.

Toutes les dix minutes, une personne est ajoutée à la liste d’attente nationale pour des greffes d’organes.  Et, chaque jour, 22 personnes sur cette liste meurent sans les organes dont elles avaient besoin.  Et si, au lieu de compter sur un généreux donateur, vous pouviez créer un organe personnalisé à l’intérieur d’un animal ?

C’est maintenant un pas de plus vers la réalité, a rapporté une équipe internationale de chercheurs dirigée par l’Institut Salk dans la revue Cell. L’équipe a créé ce qui est connu scientifiquement comme une chimère : Un organisme qui contient des cellules de deux espèces différentes.

Par le passé, les chimères homme-animal étaient hors de portée.  De telles expériences sont actuellement inadmissibles au financement public aux États-Unis (jusqu’à présent, l’équipe de Salk s’est appuyée sur des donateurs privés pour le projet chimère).  L’opinion publique a également entravé la création d’organismes qui sont en partie humaines et en partie animales.

Mais, pour l’auteur principal de l’étude, Jun Wu, de l’Institut Salk, il suffit de regarder les chimères mythiques, comme les hybrides humains-oiseaux que nous connaissons comme des anges, en vue d’une perspective différente.

« Dans les civilisations anciennes, les chimères étaient associées à Dieu », dit-il, et nos ancêtres pensaient que « la forme chimérique peut protéger les humains ».  En un sens, c’est ce que l’équipe espère faire un jour.

Construire une chimère

Il y a deux façons de faire une chimère.  La première est d’introduire les organes d’un animal dans un autre, une proposition risquée, parce que le système immunitaire de l’hôte pourrait faire rejeter l’organe.

L’autre méthode consiste à commencer au niveau embryonnaire, en introduisant les cellules d’un animal dans l’embryon d’un autre et en les laissant croître ensemble pour donner un hybride.

Cela semble étrange, mais, c’est une façon ingénieuse de résoudre un certain nombre de problèmes biologiques complexes avec des organes cultivés en laboratoire.

Lorsque les scientifiques ont découvert les cellules souches, les cellules mères capables de produire n’importe quel type de tissu corporel, elles semblaient contenir des promesses scientifiques infinies.  Mais, convaincre ces cellules de se développer dans les bons types de tissus et d’organes est difficile.

Les cellules doivent survivre dans des boîtes de Pétri.  Les scientifiques doivent utiliser des échafaudages pour s’assurer que les organes se développent dans les bonnes formes.  Et souvent, les patients doivent subir des procédures douloureuses et invasives pour récolter les tissus nécessaires pour lancer le processus.

Au début, Juan Carlos Izpisua Belmonte, professeur au Laboratoire d’Expression des Gènes de l’Institut Salk, pensait que le concept d’utiliser un embryon hôte pour cultiver des organes semblait assez simple.  Cependant, il a fallu quatre ans à Belmonte et à plus de 40 collaborateurs pour trouver comment fabriquer une chimère homme-animal.

Pour ce faire, l’équipe s’est appuyée sur des recherches antérieures sur les chimères menées sur des souris et des rats.

D’autres scientifiques avaient déjà compris comment faire pousser les tissus pancréatiques d’un rat à l’intérieur d’une souris.  Mercredi, cette équipe a annoncé que des pancréas de souris cultivés à l’intérieur de rats avaient traité avec succès le diabète lorsque des parties des organes sains ont été transplantées chez des souris malades.

Le groupe mené par l’Institut Salk a poussé le concept un peu plus loin en utilisant les outils d’éditions du génome appelé CRISPR pour pirater les blastocystes des souris, les précurseurs des embryons.  Là, ils ont supprimé les gènes dont les souris ont besoin pour cultiver certains organes.  Quand ils ont introduit des cellules souches de rat capables de produire ces organes, ces cellules ont prospéré.

Les souris qui en ont résulté ont réussi à vivre jusqu’à l’âge adulte.  Certaines ont même développé des vésicules biliaires chimériques constituées de cellules de souris et de rats, même si les rats n’ont pas cet organe particulier.

Risques de rejet

L’équipe a ensuite prélevé des cellules souches de rats et les a injectées dans des blastocystes de porcs.  Cette version a échoué, ce qui n’est pas surprenant puisque les rats et les cochons ont des temps de gestation et des ancêtres évolutifs considérablement différents.

Mais, les porcs ont une similarité notable avec les humains.  Bien qu’ils prennent moins de temps pour leur gestation, leurs organes ressemblent beaucoup aux nôtres.

Ce n’est pas que ces similitudes rendent la tâche plus facile.  L’équipe a découvert que, pour introduire des cellules humaines dans les porcs sans les tuer, ils devaient avoir le bon timing.

« Nous avons testé trois types différents de cellules humaines représentant essentiellement trois périodes différentes dans le processus de développement, » explique Jun Wu, un scientifique de l’Institut Salk et premier auteur du journal.  Par essais et erreurs, ils ont appris que les cellules naïves pluripotentes, des cellules souches à potentiel illimité, ne survivaient pas aussi bien que celles qui s’étaient développées un peu plus.

Lorsque ces cellules humaines ont été injectées juste-à-temps dans les embryons de porc, les embryons ont survécu.  Ensuite, ils ont été mis dans des porcs adultes, qui portaient les embryons entre trois et quatre semaines avant d’être enlevés et analysés.

En tout, l’équipe a créé 186 embryons chimériques plus tardifs qui ont survécu, dit Jun Wu, et « nous estimons que chacun avait environ une cellule sur 100.000 cellules humaines ».

Selon Ke Cheng, un expert en cellules souches à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill et à l’Université d’État de Caroline du Nord, cela pourrait poser un problème pour la méthode à long terme.

Le tissu humain semble ralentir la croissance de l’embryon, note Ke Cheng, et les organes issus de tels embryons, tels qu’ils se développent maintenant, seraient probablement rejetés par les humains, puisqu’ils contiendraient trop de tissus de porc.

La prochaine grande étape, dit Ke Cheng, est de déterminer s’il est possible d’augmenter le nombre de cellules humaines que les embryons peuvent tolérer. La méthode actuelle est un début, mais on ne sait toujours pas si cet obstacle peut être surmonté.

Belmonte est d’accord, en notant que çà pourrait prendre des années pour utiliser le processus afin de créer des organes humains fonctionnels.  La technique pourrait être utilisée beaucoup plus tôt comme moyen d’étudier le développement de l’embryon humain et de comprendre les maladies.  Et, ces idées en temps réel pourraient être aussi précieuses que la capacité de faire pousser un organe.

Même à ce stade précoce, Ke Cheng appelle ce travail une percée : « Il y a d’autres étapes à prendre, » concède-t-il.  « Mais, c’est intrigant.  C’est très intrigant. »

Source : NEWS NATIONAL GEOGRAPHIC 

 Les robots, une chance pour l'homme ?

Les robots, une chance pour l'homme ?

Mike Agliolo

Les robots font partie de notre quotidien. On définit un robot comme un “appareil automatique capable de manipuler des objets ou d'exécuter des opérations selon un programme fixe, modifiable ou adaptable”. Nous n'en sommes pas encore aux robots humanoïdes capables de tenir une véritable conversation, mais ils suscitent déjà autant de fascination que de peur. Alors, faut-il avoir peur des robots ? Vont-ils remplacer l’homme au travail, avant de se retourner contre lui ? Voici l’ensemble des arguments à ce sujet. Ensuite, ce sera à vous de juger !

 

Arguments POUR

Arguments CONTRE

Le robot, une révolution intellectuelle pour l’Homme

Notre mémoire est faillible. Grâce aux ordinateurs, les fonctions purement mécaniques du cerveau -comme la mémoire - sont maintenant “externalisées”, rappelle Michel Serres dans sa conférence L’innovation et le numérique. “Avec l’invention du livre, nous étions déjà dépassés. Vous n'avez pas lu l'ensemble de la Bibliothèque nationale de France, moi non plus!”, s’amuse le philosophe. Avoir de la mémoire, apprendre tout par coeur n’est plus une nécessité puisque “la mémoire de votre ordinateur est bien plus importante que la nôtre”. Libéré de cette contrainte, le cerveau se sert de ses autres fonctions, et peut ainsi déployer sa créativité. C'est cette créativité qui permettra à l'homme d'être plus inventif et plus intelligent pour "être des acteurs de cette nouvelle période de l’Histoire”.

Le robot est un système mécatronique qui allie trois disciplines: mécanique, électronique, informatique. Le domaine de la robotique a connu une véritable révolution ces dernières années, avec la mise en place du deep learning. Il s'agit d'un système d’apprentissage automatique par algorithmes, servant par exemple à décrypter une image ou à comprendre une conversation. “La technologie du deep learning apprend à représenter le monde. C'est-à-dire comment la machine va représenter la parole ou l'image par exemple", explique le chercheur Yann LeCun au Monde. "Avant, il fallait le faire à la main, expliquer à l'outil comment transformer une image afin de la classifier. Avec le deep learning, la machine apprend à le faire elle-même. Et elle le fait beaucoup mieux que les ingénieurs, c'est presque humiliant !".

L’exemple le plus parlant dans ce domaine s'appelle Viv. Il s'agit d'un assistant personnel, à l’image de Siri chez Apple ou Alexa chez Amazon. Plus elle est utilisée, plus l'intelligence artificielle (IA) s'améliore et fournit des réponses pertinentes grâce au deep learning.

Des partenaires incontournables en médecine

Les robots chirurgiens et infirmiers se développent de plus en plus. MedWhat est une application développée par des médecins de l’université californienne de Standfort. Sur le même principe que Siri, elle répond via un robot conversationnel à toutes les question liées à la santé. Ces quinze dernière années, la chirurgie mini-invasive s’est amplement développée. On remplace de larges ouvertures de l'abdomen par de petites incisions. Le marché de robots spécialisés dans la chirurgie est dominé par le pionnier Intuitive Surgical et son robot Da Vinci. Ce gros bras mécanique piloté par le chirurgien est un outil d’une extrême précision. Muni d’une caméra endoscopique et de quatre bras manipulant les instruments pour l'incision, le Da Vinci Xi constitue une aide précieuse pour les médecins, sans pour autant les remplacer. La machine est plus précise que la main de l'homme, qui peut trembler. Plus de 3600 exemplaires de ces robots ont été vendus dans le monde.

L'intelligence artificielle (IA) Watson développée par IBM permet d’améliorer la précision des diagnostics médicaux. Ses capacités analytiques peuvent étudier toutes les données rassemblées autour d’un même patient : symptômes, remarques du praticien, entrevues avec le patient, précédents familiaux... Elle analyse et apprend des milliers d’études publiées chaque année en cancérologie. Elle prend en compte tous les tests et essais cliniques. Elle peut ensuite discuter avec le professionnel pour établir le diagnostic le plus vraisemblable. Les capacités analytiques de Watson permettraient de détecter sur une IRM des anomalies non perceptibles par l’oeil humain. Cette technologie vise à trouver le traitement le plus adapté au patient.

Le transhumanisme est une doctrine philosophique prétendant qu'il est possible d'améliorer l’humanité par la science et la technologie. Elle vise à libérer l’humain de ses limites biologiques, en surmontant l’évolution naturelle. L'homme pourrait être libéré des contraintes de la nature, comme la maladie ou la mort. Si les techniques modernes sont remarquables, la robotique humanoïde révolutionne le principe de la prothèse, avec le concept de l’exosquelette, qui permet d’étendre les capacités motrices de l’homme tant à des fins médicales que professionnelles. Avec le transhumanisme, l'homme serait en mesure d’intervenir techniquement sur sa propre évolution, non seulement à l’échelle de l’individu, mais encore à celle de l’espèce. Transcender son caractère humain.

L'armée Américaine serait en train de développer une armure à la Iron Man en collaboration avec un studio de cinéma, selon Science et Avenir. Cette armure serait composée d'un exosquelette pour permettre au soldat de transporter des équipements lourds, d'un puissant ordinateur et d'une protection pare-balles, ainsi que d'un système de contrôle des signes vitaux. Si ce n'est qu'un premier pas, des dérives quant à l'utilisation excessive de ces technologies par l'armée restent possible.

Une aide au quotidien

Les robots sont déjà rentrés chez nous. Ils sont avant tout conçus pour apporter une aide aux tâches quotidiennes. Cette introduction dans notre vie relève de la robotique personnelle, qui se distingue de la robotique industrielle.

Les premiers robots ont été les robots ménagers : du mixeur au multicuiseur, ils permettent de gagner du temps et de l’énergie. Quant aux voitures, elles sont déjà dotées de systèmes automatisés destinés à aider l’homme dans sa conduite : régulateurs de vitesse ou systèmes de guidage. Les Google cars, véhicules entièrement autonomes, sont déjà en circuit et autorisés au Nevada. Les robots d’entretien autonomes sont devenus des produits communs, notamment les aspirateurs.

Pour les personnes âgées, ces robots sont d’une grande aide. Le petit robot phoque PARO, distribué dans les maisons de retraite, a des vertus thérapeutiques. Cette peluche est équipée de sept moteurs, qui lui permettent de bouger la tête, cligner des yeux, remuer la queue et les nageoires. Trois micros renvoient des informations à un logiciel d’intelligence artificielle. C'est cette intelligence qui adapte en conséquence les mouvements et l’intonation du PARO, offrant à chaque malade une stimulation cognitive personnalisée.

Des pionniers de la science

En chimie, les programmes d’apprentissage automatique (deep learning, évoqué plus haut), aident à la conception de nouvelles molécules, comme explique le site pour la science. Le robot scientifique combine l’automatisation des laboratoires à haut débit, pour le séquençage de l’ADN et la recherche de nouveaux médicaments, avec la technique du criblage. En analysant toutes ces données, l’ordinateur peut donner des hypothèses scientifiques. En combinant ces techniques, l’ordinateur scientifique peut automatiser l’ensemble des démarches scientifiques : formuler des hypothèses, concevoir et réaliser des expériences, les tester, interpréter les résultats et recommencer le cycle jusqu’à ce que de nouvelles connaissances soient trouvées.

Les robots nous aident à explorer notre environnement. Ils nous permettent d’explorer des lieux hostiles ou dangereux sans prendre de risques. En 1997 le robot Sojourner envoyé par la Nasa sur Mars, s’était retrouvé bloqué sur un rocher, suite à un ordre hasardeux venu de la Terre. Cet incident marqua un tournant dans l’histoire de l’exploration planétaire. “Désormais, les robots missionnaires se doivent de faire preuve d'autonomie et de discernement” peut-on lire sur le site du CNRS. Ils savent se déplacer dans un environnement inconnu de manière “judicieuse”.

Un boost pour la compétitivité

Dès le début des années 1970, les robots se sont imposés pour des tâches industrielles comme la peinture des carrosseries automobiles en atmosphère de vapeurs toxiques, explique le site ISN Robotique. L'évolution de l'électronique et de l'informatique, permet aux robots de réaliser des tâches de plus en plus complexes, avec de plus en plus d'autonomie, de plus en plus rapidement. C’est ce qui a permis l’industrialisation de nos sociétés. Désormais, hommes et robots travaillent ensemble et cette collaboration porte un nom : la cobotique, comme l’explique La Croix.

A moyen terme, les progrès de la robotique auront un impact majeur sur la compétitivité industrielle de chaque pays : "les économies les plus en pointe en matière de robotique avancée verront davantage leur compétitivité s’améliorer", estiment les auteurs d’un rapport du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG).

L'usine britannique Nissan de Sunderland, ouverte en 1986, est devenue l'une des plus productives d'Europe. Elle le doit à son automatisation et à l'installation de robots dotés de la vue et d'autres capteurs sensoriels, relève The Economist dans son dossier intitulé La troisième révolution industrielle.

Même la Chine s'y met, preuve que les robots industriels peuvent désormais remplacer le travail peu qualifié et à faible coût. En 2016, l'entreprise chinoise Foxconn, qui assemble les iPhone pour Apple, avait installé 60 000 robots. Pour autant, aucun emploi n'a été supprimé. "Nous utilisons la force des robots et d'autres technologies d'assemblage pour remplacer les tâches répétitives effectuées avant par nos employés" assure-t-elle dans un communiqué à la BBC.

L’homme machine : un fantasme angoissant

Skynet, l’entité du film Terminator est l'exemple parfait qui illustre une dérive malveillante des robots. C'est un ordinateur intelligent qui veut détruire la race humaine. Il semble clair que la culture populaire a largement contribué à la peur d’une domination des hommes par les robots.

Dans Robots. Le mythe du Golem et la peur des machines de Brigitte Munier, l’auteure explique que “la crainte occidentale contemporaine de machines intelligentes menaçant de gouverner l’humanité camoufle une angoisse ancienne et croissante, celle de ne plus trouver de sens à la nature et à la vie de l’homme”. À chaque époque correspond un mythe qui permet à la civilisation d’extérioriser ses inquiétudes et ses aspirations. Dans Frankenstein, Mary Shelley développe l’idée véhiculée dans le Golem : la peur que la création se retourne contre son créateur. Paru en 1818 au début de la révolution industrielle, il exprime la peur du pouvoir, du progrès scientifique face à la morale. La machine a pris depuis diverses formes, de Matrix à Robocop, en passant par l'armée des clones de Star Wars.

Ces histoires populaires sont animées par la même question : qu’est ce qui différencie l’homme du robot ? Brigitte Munier explique qu’en Occident “nous avons défini l’homme pendant plus de 25 siècles comme ayant une âme dotée d’une origine transcendante”. L'homme occidental a peur des robots car il peine déjà à trouver sa propre place dans l'univers, et à statuer sur le bien et le mal. La culture japonaise véhicule une vision différente : l'âme est immanente, elle est ici-bas. Cette peur du robot est donc absente : les Japonais perçoivent davantage la machine comme un compagnon et un alter ego que comme une menace. Ce n'est pas un hasard s'ils ont fait d’ « Astro le petit robot » le symbole de l’espoir après la Seconde Guerre mondiale...

Les robots peuvent devenir des perturbateurs affectifs pour l'Homme

Dans les pays anglo-saxons, des associations féministes et des universitaires ont lancé des campagnes médiatiques pour faire interdire préventivement la fabrication des robots sexuels relaye Le Monde. Les « sexbots » perturberaient le développement affectif des adolescents et aggraveraient la tendance de nombreux hommes à "objectiver" les femmes. S’ils prennent l’habitude de coucher à leur guise avec des machines perpétuellement consentantes, lascives et dociles, ils auront tendance à exiger la même attitude de leurs amantes humaines.

On assiste déjà à une forme de développement de ces robots sexuels. Au Japon, les Love Dolls, ces poupées en silicone souple, articulées et aussi réalistes que possible font partie de la culture depuis les années 1980. Des ingénieurs ont monté des ateliers où ils intègrent des systèmes robotiques rudimentaires dans ces love dolls. A ce jour, le résultat est très imparfait - elles parlent d’une voix mécanique, bougent à peine la tête et les bras - mais le progrès ne s'arrête pas.

Un robot n’a pas de conscience

"Nous risquons de faire là quelque chose de vraiment dingue. C’est comme convoquer le démon sans être protégé par un cercle hermétique” estime Elon Musk directeur de la technologie de SpaceX et PDG de Tesla. Pour lui, il doit y avoir un contrôle réglementaire de l'Intelligence Artificielle, car nous pouvons rapidement être dépassés. Le professeur de bioéthique de Princeton, l’Australien Peter Singer interroge : “faut-il apprendre à un véhicule sans chauffeur à éviter un enfant qui traverse soudain la route, en faisant une embardée, même si cela risque de mettre en danger les personnes transportées ? La réponse est oui, sans doute. C’est ce que ferait un conducteur humain doté d’un sens minimal de ses responsabilités. Très bien, mais s’il s’agit d’un chien ? Ou d’une biche ?”. En clair, pas de science sans conscience.

Une menace pour l’emploi

France 2 rappelle que le débat sur la menace des robots sur le travail avait déjà été lancé lors de l'automatisation des caisses enregistreuses dans les grandes surfaces. Selon eux, dans les 15 prochaines années, 330 000 emplois d'ouvriers pourraient disparaître. 320 000 agents d'entretien pourraient aussi perdre leur emploi à cause de la robotisation des tâches ménagères. Au total, 10 %, soit 1,5 million d'emplois sont appelés à disparaître. Ces chiffres sont donnés par Le Conseil d’orientation pour l’emploi. En 2014, un rapport mené par la Commission Européenne révèle que 74% des Français estiment que les robots "volent le travail des gens".

Source : Secrétariat général du COE Décomposition des emplois les plus « exposés » par la numérisation

Une menace physique

Des milliers de scientifiques ont signé en 2015 un appel mettant en garde contre les "robots tueurs". «Les armes autonomes choisissent et frappent des cibles sans intervention humaine (..) elles ont été décrites comme la troisième révolution dans la pratique de la guerre, après la poudre et les armes nucléaires» dénoncent les signataires dans cette lettre ouverte, publiée à l'ouverture de la Conférence internationale sur l'intelligence artificielle (IJCAI) à Buenos Aires.

il propose donc de former "une sorte de gouvernement mondial" afin de contrôler le développement des robots et d'éviter qu'ils ne prennent le dessus.interview au Times, que si les formes primitives de l'intelligence artificielle développées jusqu'à présent se sont révélées très utiles, il faut désormais craindre que les machines surpassent les humains. Pour le scientifique, l'IA “pourrait finir par devenir autonome, et très vite. Les humains, limités par leur lente évolution biologique, ne pourraient pas suivre". Le physicien Stephen Hawking assure dans une interview à la BBC, que si les formes primitives de l'intelligence artificielle développées jusqu'à présent se sont révélées très utiles, il faut désormais craindre que les machines surpassent les humains. Pour le scientifique, l'IA “pourrait finir par devenir autonome, et très vite. Les humains, limités par leur lente évolution biologique, ne pourraient pas suivre". Dans une récente interview au Times, il propose donc de former "une sorte de gouvernement mondial" afin de contrôler le développement des robots et d'éviter qu'ils ne prennent le dessus.

Il y a 7 niveaux de conscience à gravir pour se réaliser spirituellement

Selon notre degré d’évolution personnelle et spirituelle, certains disent que nous avons 7 paliers à franchir… voici un texte que j’ai trouvé fort intéressant..

Les gens se trouvent généralement au niveau 3, comme le confirme cette science issue d’une évolution spirituel basé sur l’expérience propre.

Les 7 niveaux de conscience que l’on doit gravir afin de croître spirituellement vers la réalisation c’est 7 niveaux d’évolutions spirituels vous aiderons à vous situer.

1. Le premier plan est le moins élevé.

C’est le plan de la conscience instinctive qui est proche de l’animal. L’être sur ce premier plan est primitif et cherche avant tout a satisfaire ses besoins sexuels et ne connait pas l’amour. Il est totalement inconscient.

Il est relativement primitif au point de vue spirituel, c’est un niveau essentiellement matérialiste. La personne qui se trouve à ce niveau se complaît dans le matériel, c’est-à-dire l’accumulation des biens et l’assouvissement de ses besoins primaires et des plaisirs des sens. De surcroît, elle est convaincue que la mort est une finalité, qu’après la mort il n’existe plus rien. Bien entendu, pour elle, l’existence de Dieu ou d’un être suprême quelconque n’entre même pas dans l’équation.

2. Le deuxième plan  est celui de la conscience collective.

A ce niveau la personne développe son sens des relations humaines. Elle est plus sélective dans le choix de ses partenaires mais plusieurs peuvent lui convenir. Elle ne connait pas encore l’amour véritable mais le copie. Elle est possessive et considère son partenaire comme lui appartenant. L’égo est très fort à ce niveau. Ce plan est émotionnel et c’est la que se situe la majorité de l’humanité de notre belle planète.

Il s’apparente aussi beaucoup au premier, les possessions matérielles sont encore dirigeante, une pierre angulaire dans la vie de ces personnes. L’assouvissement des sens tient encore une place prédominante; ces personnes ont d’ailleurs tendance a croire que la valeur des gens est proportionnelle aux biens qu’ils possèdent. Par contre, dans la majorité des cas, les personnes du second niveau d’évolution ou de conscience croient en l’existence d’un être suprême, mais elles ont aussi tendance à créer un dieu qui sert leurs intérêts. Leur spiritualité est très rudimentaire et par conséquent leur image de dieu l’est aussi. On pourrait dire que ces personnes croient en Dieu au cas ou… celui-ci existerait. Cela dit, ces personnes adoptent (ou entende adopter) une ligne de conduite non dénuée de principes.

3. Le troisième plan est celui du mental.

Là, l’individu situe son JE. Il commence a s’individualiser. C’est le plan du pouvoir personnel, de l’énergie, des idéologies (religieux, politiques, économiques). C’est le plan des leader. Il fonctionne selon la dualité du mental (amour-haine, dominant-dominé etcc). C’est l’amour échange qui n’est pas le véritable amour mais s’en approche. C’est le plan de la prise de conscience, de la réflexion. L’individu a ce niveau élargit ses connaissance soit en ésotérisme, en spiritualité. Il prend conscience qu’il existe une autre dimension.

A ce niveau, on rencontre des gens qui accordent encore une certaine importance à l’aspect matériel, mais tout en croyant sincèrement en quelque chose. La majorité d’entre nous serions à ce niveau d’évolution ou de conscience, où les personnes semblent parfois assise entre deux chaises, amassant des biens matériels, sans toutefois y accorder la valeur ou l’importance que leur accordent les personnes des deux premiers niveaux, jouissant des plaisirs des sens, mais croyant en un Dieu, mais nous en remettant plus souvent qu’autrement entre les mains de ceux qui nous disent en qui il faut croire et ce qu’il faut croire.

4.Le quatrième plan est causal.

C’est le plan ou vous pouvez vous connecter à votre âme. A ce niveau, vous pénétrez dans la partie de l’âme, celle de l’amour (l’amour spirituel). A ce niveau, vous pouvez vivre l’amour avec une âme-sœur. Votre partenaire est tellement proche de vous qu’il n’y a aucun effort a faire, aucune concession. L’AMOUR EST. C,est la fusion. C’est le plan des créateurs, des artistes, qui expriment la beauté sous toutes ses formes. A ce niveau on a envie de donner et d’ETRE.

Ce niveau marque aussi le début d’une certaine  spiritualité. Les personnes qui ont atteint ce niveau ne sont plus préoccupées par l’accumulation de biens; elles n’ont plus besoin de ce genre de preuve pour prouver leur importance ou justifier leur existence. Elles apprécient les plaisirs des sens, sans toutefois se laisser dominer par leurs émotions ou leur passions; elles perçoivent la totalité de leur nature et elles sont conscientes du lien qui existe entre le physique, l’intellect, les émotions et la spiritualité et elles assument leur responsabilité de leur pensées, de leur sentiments et de leurs actes. C’est le début de l’universalité de la conscience.

5.Le cinquième plan est celui de la super-conscience.

L’amour est manifesté et exprimé pleinement. C’est celui de la pensée symbolique. A ce niveau on peut se passer de sexualité. C,est le niveau des grands comme Beethoven, De Vinci, Pythagore et… La seule partenaire possible est son âme-jumelle, son complément, son miroir. C’est le plan des guides spirituels, des Maîtres. Ses dons psychiques se développent naturellement, et elle accroît sa capacité de guérison. On atteint ce niveau par une illumination. Elle enseigne l’amour et guide l’humanité.

À ce cinquième plan , les personnes sont dotées d’une sensibilité très raffinée, elles perçoivent l’univers comme un tout; elles sont conscientes des lois gouvernant notre univers et tente de les respecter le mieux possible. Elles ne repoussent pas l’aspect matériel des choses, mais, par contre, l’accumulation de biens n’est pas une préoccupation. Elles ont atteint un niveau où leur intuition joue un rôle important et elles arrivent a développer assez rapidement ( et assez facilement) leurs dons psychiques et s’en servent volontiers, principalement pour aider les autres. Elles s’appliquent aussi, de façon diligente, à se débarrassé de leur préjugés.

6.Le sixième plan est celui de la buddhi, ou conscience intuitive de l’âme.

A ce niveau l’être n’a plus d’égo, il n’est plus qu’une âme rayonnant d’amour et de lumière. Il est un message vivant de l’harmonie universelle. Il a réalisé le mariage mystique (union divine). Il représente Dieu sur terre.C’est l’ermite solitaire constamment dans la béatitude. Il n’a plus de personnalité car il fait partie du TOUT. Il est proche de la fusion définitive avec l’ESPRIT ÉTERNEL.

À ce sixième plan , l’Individu unifie ses sens et sa spiritualité. Il s’est pratiquement libéré de ses passions et ses émotions ne le contrôle plus. Il est conscient de son corps physique, mais les biens matériels ne l’intéressent plus vraiment. Il fait d’ailleurs peut de cas des contraintes et des limites humaines et sa pensée devient universelle; il s’est complètement libéré des préjugés. Il communique aisément avec les entités de l’au-delà, ainsi qu’avec son Moi supérieur; il connait les raisons pour lesquelles il s’est incarné dans cette existence et comprend les leçons qu’il est venu apprendre. Il est pleinement conscient de son évolution et du niveau de conscience qu’il a atteint, sans en faire tout un plat.

7.Le septième plan est celui du divin, de la conscience cosmique.

Le corps s’embrase, le feu monte dans les canaux éthériques et l’énergie divine vous transforme en ETRE DE LUMIÈRE. Vous tombez dans la conscience cosmique et l’illumination, et vous y restez pour l’éternité.

Il s’agit donc du niveau le plus élevé de l’évolution humaine. La personne qui y accède n’a plus qu’une préoccupation spirituelle, rien d’autre n’existe a ses yeux. Cette personne se situe en quelque sorte entre la matière et Dieu; il n’est plus question pour elle de suivre les lois divines comme telle, parce qu’elle font partit de sa nature intrinsèque. Cette personne est ce qu’on qualifie habituellement de Maître, d’initié, c’est-à-dire quelqu’un qui a réussi la parfaite harmonisation entre le corps, l’esprit et l’âme. C’est un état très rare.

Je pense que cet article pourrait éclairer ou aider, aussi les personnes qui ont des problèmes relationnels et sentimentaux…

Source de l’article original 7 niveaux de conscience : astrologie.aufeminin.com

Poutine: «Ce que je viens de dire peut être plus effrayant qu’une bombe nucléaire»
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Au Festival international de la jeunesse à Sotchi, Vladimir Poutine a évoqué une technologie plus effrayante qu’une bombe atomique. D’après lui, cette technologie apportera «de merveilleuses possibilités dans le domaine de la pharmacologie et dans le changement du code génétique».

Vladimir Poutine a déclaré lors du Festival international de la jeunesse à Sotchi que la programmation génétique de l'homme selon des caractéristiques données serait possible dans un avenir proche et que cela pourrait être plus effrayant qu'une bombe nucléaire.

«On peut pratiquement imaginer qu'un homme puisse créer un homme selon des caractéristiques spécifiées. Il peut être mathématicien ou un brillant musicien, mais il pourrait également être un militaire capable de combattre sans peur, sans compassion, sans regret et sans douleur», a fait remarquer le Président russe.

Et de poursuivre:

«Vous comprenez que l'humanité peut entrer dans une ère très complexe et importante de son évolution et existence et, ce qui est le plus probable, qu'elle le fera prochainement. Et ce que je viens de dire peut être plus effrayant qu'une bombe nucléaire», a-t-il souligné.

D'après Vladimir Poutine, l'humanité ne doit jamais oublier la moralité de ses actes, puisque son absence pourrait conduire à la destruction de l'homme.

«Quand nous faisons quelque chose et quoi que nous fassions, nous ne devons jamais oublier les fondements moraux et éthiques de notre cause. Tout ce que nous faisons doit contribuer au renforcement de l'être humain et non à sa destruction,» a conclu le chef d'État russe.

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