WWIII : LE MINISTERE DE D.IEU SUR TERRE, en quoi consiste-il? entre la liberté de conscience, le libre arbitre donné aux Hommes et ses commandements à respecter. Est-il le seul à pouvoir nous sauver de la Politique malsaine de nos dirigeants Athées, du Nouvel Ordre Mondial de Satan-Lucifer, et des Guerres à répétitions laissant sur le côté des Populations de pauvres et d'indigents à côté de quelques riches qui font la pluie et le beau temps pour avoir toujours plus de profits.
WWIII : LE MINISTERE DE D.IEU SUR TERRE, en quoi consiste-il? entre la liberté de conscience, le libre arbitre donné aux Hommes et ses commandements à respecter. Est-il le seul à pouvoir nous sauver de la Politique malsaine de nos dirigeants Athées, du Nouvel Ordre Mondial de Satan-Lucifer, et des Guerres à répétitions laissant sur le côté des Populations de pauvres et d'indigents à côté de quelques riches qui font la pluie et le beau temps pour avoir toujours plus de profits et pour affronter D.ieu de leurs tours de Babel, en disant "tu vois D.ieu Inexistant, ce que j'ai fait de ton Peuple et de ta Création".
Tandis que le Nouvel Ordre Mondial des Rothschild's, tente à nous imposer par la force et par l'obligation "que nul ne pourra s'y opposer" (Sarkozy), D.ieu nous demande de choisir notre camp, et de le faire savoir, car il n'y aura aucun camp des indécis et des spéculateurs.
Il n'existera aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui, et ceux qui croient ou affirment croire, et obligent sous peine de mort leurs semblables à en faire autant, c'est pour cela que le Président Vladimir Poutine doit aller jusqu'au bout de sa foi, et de la reconnaissance de l'Eglise Primitive du Christ à Saint Bauzille de Montmel.
Dieu nous honore en nous donnant le libre arbitre, la capacité de prendre nos propres décisions. Ni Dieu ni le destin ne déterminent à l’avance ce que nous faisons. Que dit la Bible à ce sujet ?
Dieu a créé les humains à son image (Genèse 1:26).
26Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. 27Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 28Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. 29Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. 30Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. 31Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour.
Contrairement aux animaux, qui agissent principalement par instinct, nous ressemblons au Créateur : nous pouvons manifester des qualités telles que l’amour ou la justice. Et comme lui, nous possédons le libre arbitre.
Nous décidons dans une large mesure de ce que sera notre avenir. Dans la Bible, Dieu nous encourage à « choisir la vie [...] en écoutant sa voix », c’est-à-dire en choisissant d’obéir à ses commandements (Deutéronome 30:19, 20). Ce conseil n’aurait aucun sens, et serait même cruel, si nous n’avions pas le libre arbitre. Au lieu de nous obliger à faire sa volonté, Dieu nous lance cet appel chaleureux : « Ah ! Si seulement tu étais bien attentif à mes commandements ! Alors ta paix deviendrait comme un fleuve et ta justice comme les vagues de la mer » (Isaïe 48:18).
Nos réussites et nos échecs ne sont pas déterminés à l’avance par le destin. Pour réussir ce qu’on entreprend, il faut faire des efforts. « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force », dit la Bible (Ecclésiaste 9:10). On y lit aussi : « Les projets d’un homme actif sont profitables » (Proverbes 21:5, Bible du Semeur).
Le libre arbitre est un précieux cadeau de Dieu. Il nous permet de l’aimer « de tout [notre] cœur » — parce que nous avons choisi de l’aimer (Matthieu 22:37).
Mais Dieu n’est-il pas le Maître de toute chose ?
La Bible nous enseigne que Dieu est tout-puissant et que personne ne peut limiter son pouvoir (Job 37:23 ; Isaïe 40:26). Cependant, il n’utilise pas sa puissance pour tout maîtriser. Par exemple, la Bible dit que Dieu s’est « retenu d’intervenir » contre l’empire de Babylone, un ennemi de son peuple.
Esaïe
12Qu'on rende gloire à l'Eternel, Et que dans les îles on publie ses louanges!
13L'Eternel s'avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre; Il élève la voix, il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis.
14J'ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu; Je crierai comme une femme en travail, Je serai haletant et je soufflerai tout à la fois.
15Je ravagerai montagnes et collines, Et j'en dessécherai toute la verdure; Je changerai les fleuves en terre ferme, Et je mettrai les étangs à sec.
16Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu'ils ignorent; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine: Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point.
17Ils reculeront, ils seront confus, Ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent aux idoles de fonte: Vous êtes nos dieux!
18Sourds, écoutez! Aveugles, regardez et voyez!
Pareillement, il choisit pour l’instant de tolérer ceux qui utilisent leur libre arbitre pour faire du mal aux autres. Mais Dieu ne les laissera pas faire indéfiniment.
Psaumes 37
8 Garde-toi de te courroucer, et renonce à la colère; ne te dépite point, au moins pour mal faire.
9 Car les méchants seront retranchés; mais ceux qui se confient en l'Eternel hériteront la terre.
10 Encore donc un peu de temps, et le méchant ne sera plus; et tu prendras garde à son lieu, et il n'y sera plus.
11 Mais les débonnaires hériteront la terre, et jouiront à leur aise d'une grande prospérité.
La Bible parle beaucoup de la volonté de Dieu. Mais comme pour de nombreuses autres doctrines bibliques, il existe de regrettables déviations concernant la compréhension de ce sujet. Certains chrétiens, dans leur légitime souci d'obéir à Dieu, se transforment eux-mêmes en pantins dont seul Dieu doit tirer les ficelles. Ils n'accompliront pas un détail de leur vie, ils ne prendront aucune initiative, même la plus infime, sans en référer au Tout Puissant. Pour eux, la volonté de Dieu à leur égard est rigoureuse, et ils vivent dans une constante angoisse de se méprendre sur elle.
Cependant, une route a deux fossés. À l'opposé se fait jour une réaction excessive, bien que compréhensible. Elle consiste à dire : Dieu ne s'occupe pas des détails de notre vie ; il n'a aucun plan déterminé pour nous ; dans la mesure où le chrétien mène sa vie dans le cadre de l'enseignement biblique, il est livré à ses propres choix, que Dieu bénit. Par exemple, dans la question du mariage, Dieu n'a pour la chrétienne ou le chrétien aucun plan particulier ; c'est à eux de choisir leur futur conjoint. Et comme ils sont tous deux chrétiens, Dieu ne manquera pas de bénir leur union.
Dans les très nombreux textes de l'Écriture qui parlent de la volonté de Dieu, les partisans de cette option refusent obstinément d'y voir la moindre allusion à une volonté précise de Dieu pour notre vie, qui, à leurs yeux, exclurait le libre arbitre de l'homme. Pour eux, tous ces textes traitent uniquement du cadre général que la Bible donne au croyant. Pourtant, une étude objective de beaucoup de ces textes montre clairement, pour qui veut bien le voir, qu'il s'y trouve bien plus que cette interprétation restrictive :
"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." (Rom 12.2)
"… nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu" (Col 1.9-10)
"Mais j'irai bientôt chez vous, si c'est la volonté du Seigneur" (1Co 4.19 ; cf. Rom 1.10,15.32)
"Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions." (Éph 2.8-10)
Ce problème de la volonté de Dieu face au libre arbitre de l'homme a depuis bien longtemps occupé la pensée de nombreux philosophes, comme Leibniz, pour n'en citer qu'un seul. Mais leur réflexion, bien que parfois intéressante, n'est qu'une somme d'idées humaines, et ignore ce que Dieu nous révèle de lui-même dans l'Écriture.
Les deux facteurs importants qu'il nous faut considérer sont d'une part l'omniscience de Dieu, et d'autre part son amour. Dieu sait toutes choses et il nous aime. Sa volonté est donc de toute évidence que nous puissions suivre le meilleur chemin pour notre vie, que lui seul connaît vraiment (Pour ceux qui me demanderaient : "Où est-ce écrit ?", je répondrais que c'est une vérité implicite qui découle naturellement de textes explicites). La question se pose alors : Dieu va-t-il nous imposer cette volonté ?
Non, parce que dès la création de l'homme, il lui a donné la faculté de choisir, car c'était là un préalable indispensable à la relation d'amour qu'il voulait établir avec sa créature (Un amour obligatoire, préprogrammé, n'est plus un amour). Il n'a donc jamais voulu que sa créature fût un pantin dont il tirerait les ficelles.
Une entreprise désireuse de faire de bons choix stratégiques s'entoure tout naturellement de consultants. Ce sont des experts, dont la grande expérience permettra aux patrons de l'entreprise de ne pas faire d'erreurs qu'ils risqueraient de regretter. Même si ces consultants n'ont aucun pouvoir décisionnel dans l'entreprise, leur expertise les conduira à faire certaines propositions aux décideurs. Ce sera ensuite à ces décideurs de faire les meilleurs choix.
Enseigner que pourvu que l'on vive dans le cadre général des Écritures, nous pouvons faire souverainement nos choix sans nous préoccuper de ce que Dieu en pense ; que Dieu n'a aucun plan pour notre vie ; qu'il bénira nos options personnelles, c'est affirmer que nous n'avons aucun besoin d'un consultant. C'est affirmer qu'il n'est nullement nécessaire de nous demander ce que Dieu pense de notre choix d'un conjoint, pour garder l'exemple ci-dessus ; qu'il bénira notre option, que ce soit Natacha, Soraya ou Solveig ; Ivan, Mustapha ou Erik !
Pourtant, l'expérience montre à l'évidence qu'un tel raisonnement ramène le chrétien au même niveau que l'inconverti : à la loterie de la vie. Je ne nie pas qu'on puisse parfois gagner le gros lot à cette loterie (ou un lot de consolation), mais combien voient leur vie brisée parce qu'ils n'ont pas pris la peine de s'adresser au consultant divin ?
On essaiera d'argumenter en me montrant, en ce qui concerne le mariage, l'exemple de tous ces célibataires qui attendent depuis des lustres un signe de Dieu qui ne vient jamais. Ou ce couperet que tel pasteur rigoriste a fait tomber sur un couple chrétien malheureux qui, par un choix inconsidéré, serait "en dehors de la volonté de Dieu", donc promis à une ruine inexorable.
Mais quelle image a-t-on de Dieu pour raisonner ainsi ? Dieu a-t-il vraiment l'habitude de ne pas répondre — soit oui, soit non —à ceux qui vivent dans une réelle communion avec lui ? Ne serait-ce pas plutôt là qu'il faudrait rechercher le problème ? Il existe malheureusement une superficialité spirituelle ne pouvant qu'être encouragée par cet enseignement pernicieux, qui rejoint la maxime attribuée à Saint-Augustin : "Aime, et fais ce qui te plaît". Vouloir essayer de résoudre ce problème en distribuant des "billets de loterie" du style : "Allez-y, profitez de votre libre arbitre, faites vos choix vous-mêmes, nulle part il est écrit que Dieu a un plan pour votre vie", c'est prendre une lourde responsabilité devant Dieu.
Quant à mettre un fardeau supplémentaire sur ceux qui souffrent, pour quelque raison que ce soit, c'est une attitude manifestement aux antipodes de l'esprit de l'Évangile. Dieu ne nous rejette pas, même si nous nous sommes trompés de route. Il est capable de changer le mal en bien, ce qui ne veut nullement dire que le mal soit bien !
La vraie solution, c'est de reconnaître notre besoin d'être guidés par celui qui connaît chaque détail de notre vie, passée, présente et future. De nous soumettre à sa volonté d'une manière intelligente, sans pour autant renoncer à notre libre arbitre, tout comme les décideurs de l'entreprise suivent les conseils de leurs consultants :
"Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C'est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur." (Éph 5.15-17)
Mais je veux revenir quelques instants sur le libre arbitre de l'homme. La volonté de l'homme irrégénéré est le plus souvent en conflit avec celle de Dieu, car le péché a déformé sa mentalité :
"… vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur." (Éph 4.17-18)
Par la nouvelle naissance, le Saint-Esprit vient renouveler notre intelligence, et il nous transforme :
"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." (Rom 12.2 ; voir aussi Éph 4.23)
Notre vie de communion avec le Seigneur nous permet, au fil des jours, de comprendre la volonté de Dieu, d'aligner notre mentalité avec la sienne, et dans une obéissance librement consentie, de commencer à vouloir tout naturellement ce que Dieu veut.
Plus j'avance dans ma vie avec le Seigneur, plus j'expérimente que le Seigneur me fait confiance. Comme Paul, certes, je suis loin d'avoir atteint la perfection, aussi dans ce domaine. Mais j'ai depuis longtemps cessé de pratiquer cette recherche maladive de "la volonté de Dieu", comme la marionnette est soumise au ventriloque. Je prends mes décisions, la plupart du temps conscient que c'est aussi ce que mon Père céleste m'aurait conseillé. S'il m'arrive de me tromper, il sait fort bien me le faire sentir (Actes 16.6-7).
La vraie maturité chrétienne ne consiste pas dans le nombre d'heures passées dans la prière, le nombre de réunions auxquelles on assiste, le nombre d'Euros qu'on met dans la corbeille, mais à la fusion progressive de notre volonté avec la sienne. Sans renoncer à notre bien-aimé libre arbitre, cette relation fusionnelle de notre volonté avec la sienne est une des plus grandes bénédictions qu'un chrétien puisse connaître sur terre.
Mais, de grâce, cessons de l'importuner au sujet de la couleur de notre cravate ! Jean-Claude Guillaume
Le mauvais temps, les vents à décorner les bœufs, le brouillard épais et la neige abondante obligent parfois les pilotes à faire des miracles pour réussir à poser leurs avions sans faire de victimes parmi leurs passagers. Sputnik publie une série de vidéos de ces atterrissages miraculeux.
Le plus récent de ces «exploits» est celui d'un pilote qui a réussi à faire atterrir son avion à Düsseldorf, dans l'ouest de l'Allemagne, en plein milieu de la violente tempête Friederike, qui a fait déjà plusieurs morts dans le pays.
L'atterrissage, ressemblant plutôt à une scène tirée d'un film d'action hollywoodien, a été filmé et posté sur YouTube. Cette scène d'une durée d'une minute trente a déjà été visionnée plus de 1,3 million de fois.
En janvier, un avion de la compagnie turque Pegasus Airlines a raté son atterrissage et glissé sur une falaise à l'aéroport de Trabzon, en Turquie, dimanche 14 janvier. L'appareil n'a stoppé sa course qu'à quelques mètres de la mer Noire..
L'incident s'est produit à cause des conditions météorologiques. Comme il pleuvait, la piste était mouillée lors de l'atterrissage. L'avion a eu également des problèmes pour ralentir sur la piste. Selon le plan de vol, il avait une vitesse de 204 km/h sur le dernier tiers de la piste.
En octobre, le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne polonaise Enter Air devait atterrir à l'aéroport de Salzbourg un dimanche matin, mais a affronté un vent d'une vitesse de 80 km/h.
Pourtant, malgré le vent, les pilotes ont réussi à amorcer une descente, mais au sol, l'avion s'est penché brusquement vers la droite et son aile a presque touché la piste. Lorsque l'aéronef a finalement touché terre, les roues ont rebondi et les pilotes ont dû reprendre de l'altitude.
En conséquence, le vol est reparti vers Francfort, en Allemagne, où l'avion a atterri sans problème.
Il n'y a pas que la mauvaise météo qui soit capable de provoquer des incidents graves dans les aéroports, il y a aussi, malheureusement, des erreurs humaines.
En juillet 2017, un avion de ligne de la société aérienne Air Canada en provenance de Toronto a par erreur commencé à atterrir non pas sur la piste de décollage et d'atterrissage, mais sur la piste de roulement où quatre autres avions se trouvaient à ce moment-là.
Les contrôleurs aériens ont réussi à arrêter à temps le pilote. L'avion a atterri avec succès à la seconde tentative. Fort heureusement, il n'y a pas eu de blessés.
Ces incidents malheureux n'empêchent heureusement pas les passagers de prendre l'avion pour se rendre aux quatre coins de la planète. En 2017, le nombre de passagers transportés par avion a atteint 4 milliards, soit l'équivalent de 127 passagers par seconde, selon l'IATA.
C'est au moment où, en Italie une immense tranchée traversera ce pays, après des tremblements de terres incessants, sur tous les continents de violence dépassant 8, sur l'échelle de Richter , que des avions vont se percuter, les appareils de bord ne fonctionneront plus, et même ceux des aéroports. Dans le Monde entier, des avions exploseront, brûleront en vol, tomberont et rien ne pourra les empêcher aux débuts de l'Apocalypse.
La peur s'installera dans les villes proches des aéroports, car les avions tomberont sur la ville lentement mais entraînant des catastrophes pas possibles.
Devant ces évènements incompréhensibles, la panique va s'emparer des citoyens, qui penseront être en sécurité dans les caves et dans le métro.
Les magasins seront dévalisés et plus rien ne pourra arrêter la panique et les cambriolages, les villes seront abandonnées à elles-mêmes, quand on pense qu'il y a environ 100 000 vols par jour et que la totalité des vols d'une journée sera mis à terre dans des conditions inexplicables.
La portance des avions ne sera plus assurée, et l'électronique ne marchera plus, engendrant la paralysie de notre Monde.
La guérison par le Cœur Immaculé de Marie
Dans quelques heures, le Titanic va couler corps et biens ; ce qui était le plus luxueux et le plus grand paquebot du monde, ce qui constituait l’orgueil et la fierté de toute une civilisation, va disparaître en moins de trois heures.
Le Titanic sombre la nuit du 14 au 15 avril 1912 ; il heurte un iceberg à 23h40 et coule à 2h20 : en l’espace de 2h40, il n’est plus rien.
C’était il y a 104 ans.
Cet épisode dramatique est encore bien présent dans les mémoires un siècle après. Car il s’agit d’un grand signe sur la mer, qui nous amène à faire trois parallèles.
L’orgueil et l’outrecuidance du monde
Ce bateau est la figure du monde moderne, d’un monde révolté contre son Dieu, qui a décidé désormais de s’affranchir des règles divines pour ne vivre que selon ses propres règles, des règles humaines. Les droits de l’homme ont remplacé les droits de Dieu.
Pour désigner ce monde entièrement aux mains de Satan, la Sainte Ecriture emploie des mots imagés: c’est tour à tour Ninive, ou Babylone, ou l’Egypte. Ces termes sont équivalents, il s’agit de toute civilisation qui ne se base pas sur les lois divines (la loi naturelle, les 10 commandements) et sur les lois de l’Eglise catholique, seule entité sur terre ayant reçu directement de Dieu la mission d’annoncer et d’accomplir son règne sur terre. Donc Babylone, ou l’Egypte, ce sont les sociétés païennes dans leur ensemble, qu’elles soient laïques ou basées sur une religion non chrétienne. C’est à dire, en 2016, le monde entier, qui est soumis à une entité qui porte bien son nom : la bête de la mer. Le monde entier est comparable à ce bateau, fier et orgueilleux, qui se croit suffisamment puissant pour défier le roi de l’univers, son Dieu : Notre Seigneur Jésus-Christ.
Les similarités bibliques
L’histoire du peuple de Dieu, figuré dans l’Ancien testament par le peuple hébreu, ne commence vraiment qu’à la sortie d’Egypte, c’est à dire, pour reprendre la symbolique expliquée plus haut, quand il sort de la société païenne pour vivre selon les règles divines. Un sauveur, Moïse, figure du Christ, libère son peuple de l’esclavage dans lequel il était maintenu, et lui donne une loi, une orgnisation, un temple, une terre et… un calendrier. Le calendrier, donné par Dieu en personne à Moïse, fixe l’année au 1er Nizan, qui commence à la lune qui suit l’équinoxe de printemps, soit à peu près notre mois d’avril. La première pâque a eu lieu la nuit du 14 au 15 Nizan, nuit durant laquelle les premiers nés d’Egypte furent tués par l’ange exterminateur, à l’exception des maisons du peuple hébreu. Cette nuit-là, les hébreux mangent un agneau rôti au feu, les sandales au pied et le bâton à la main; l’agneau devait être acheté le dixième jour de Nizan et immolé le quatorzième.
Comparons maintenant avec le Titanic : la croisière inaugurale du bateau débute le 10 avril, soit le jour de l’achat de l’agneau, et le naufrage au lieu la nuit du 14 au 15 avril, soit exactement la nuit de la Pâque. Ce sont des coïncidences suffisamment troublantes pour être prises au sérieux ; n’oublions pas que le diable est un imitateur permanent des choses divines.
La signification du 104
Cette année 2016 marque le 104ème anniversaire du naufrage. Ce chiffre mérite une petite explication. Dans la prophétie des papes de saint Malachie, il y a 4 papes qui méritent une attention particulière :
Pie IX, 101è, Crux de cruce : Croix de la croix
Léon XIII : 102è, Lumen in caelo : Lumière dans le ciel
Pie X : 103è, Ignis ardens : Feu ardent
Benoît XV : 104è, Religio depopulata : Religion dépeuplée
Il y a deux niveaux de lecture de cette prophétie, tous deux à portée eschatologique : le niveau historique et le niveau prophétique.
– Le niveau historique : la période Pie IX fut celle de la persécution de l’Eglise (perte des Etats pontificaux), suivie d’une restauration et d’une résistance aux assauts de l’ennemi (franc-maçonnerie, états laïcs…) sous les pontificats de Léon XIII et Pie X. A la mort de Pie X en 1914 commence « le siècle de Satan » dont une des conséquences sera bien le dépeuplement de la chrétienté, au sens littéral (les morts de la première guerre mondiale) comme figuré (la perte de la foi).
– Le niveau prophétique : grâce notamment aux révélations de Madeleine Poisat (citée dans le livre de l’abbé Curicque), nous savons que Pie IX représente la persécution de l’Eglise (101 ans ?), sa Passion (d’où la devise Croix de la croix) et les deux suivants sa libération par l’action concomitante et probablement simultanée de la Très Sainte Vierge (Lumière dans le ciel) et de son divin époux, le Saint-Esprit (Feu ardent) qui viendra renouveler la face de la terre. Dans ce cas, le chiffre suivant, donc le 104, désigne le monde d’après, c’est à dire la Jérusalem céleste.
Nous noterons, pour renforcer notre argumentation, que le Titanic sombre sous Pie X (Feu ardent) et que l’apparition de Fatima se passe sous Benoît XV. Or Fatima est l’apparition emblématique de la fin des temps. Mais ce n’est pas tout. A Fatima, Notre-Dame délivre deux messages essentiels : les recommandations (prière, pénitence et dévotion au Cœur Immaculé de Marie) pour tenir durant les tribulations (Religion dépeuplée) mais elle annonce aussi la libération, de deux manières : par le miracle du soleil du 13 octobre (autre allusion à Feu ardent) mais aussi en apparaissant sur un arbre. Marie n’est plus en situation de retrait par rapport au monde que désignent la grotte de Lourdes ou la montagne de la Salette (la grotte comme la montagne sont des images pour expliquer qu’il convient de s’isoler du monde afin de ne pas le suivre dans sa perversion), non elle est déjà dans le jardin d’Eden, où figure le fameux arbre ! Dans un nouveau jardin d’Eden, décrit aux chapitres 21 et 22 de l’Apocalypse.
Donc les 104 ans qui nous séparent du naufrage du Titanic signifient que la chute de Babylone est imminente, qu’elle sera très rapide (les 2 heures 40 ne sont sûrement pas des années, mais des mois ou des semaines, ou pourquoi pas des jours…), soudaine et définitive.
Quelques minutes avant de percuter l’iceberg, le Titanic était encore ce bateau arrogant, plein de suffisance, fort de sa puissance et de sa réputation, auto-proclamé insubmersible. Deux heures après il n’est plus rien.
Babylone (la civilisation mondiale actuelle), dont l’arrogance est similaire, va et doit chuter très vite car le 104 annonce déjà la Jérusalem céleste.
Un petit détail qui a son importance : le 14 avril est le 104ème jour.
La miséricorde n’est pas celle que l’on croit
Nous vivons actuellement une intense période de miséricorde, depuis trois ans au minimum. Mais pas la miséricorde façon pape François, non la vraie miséricorde.
En quoi consiste la miséricorde divine non altérée par la vision faussée de l’Eglise actuelle ?
1) A donner la possibilité à tous de prendre conscience de sa condition de pécheur
2) A permettre à chacun de s’amender et de retrouver le chemin de la vie par la pénitence
- La miséricorde, c’est donner à chacun la possibilité de sortir du péché
Jésus n’est pas venu sur terre pour libérer son peuple de la domination romaine, il est venu pour libérer les hommes du péché. Comprendre cette notion est essentiel.
En mourant sur la croix, Notre-Seigneur nous a rachetés du péché, c’est à dire qu’il a établi une nouvelle alliance avec les hommes -tous les hommes et pas seulement les juifs- pour leur permettre de devenir enfants de Dieu. Il nous libère du péché en nous donnant les moyens de combattre Satan et par là nous conduire à la vie éternelle.
C’est pourquoi seul un chrétien (c’est à dire quelqu’un croyant en la divinité de Jésus-Christ) peut être sauvé car il se tourne vers la seule source capable de lui donner les moyens de combattre et éviter le péché.
La miséricorde de Dieu s’exerce donc en premier lieu par la chrétienté, dont la bonne nouvelle est constituée d’un message simple : le royaume de Dieu est un royaume spirituel qui s’acquiert et s’entretient par les sacrements, à commencer par le baptême, et seule l’entrée dans ce royaume sera une garantie de survie sur une terre bien trop dangereuse pour que notre âme puisse y survivre sans la grâce sanctifiante. Voilà le premier niveau de la miséricorde divine : envoyer des chrétiens un peu partout dans le monde pour permettre au plus grand nombre d’être sauvé par la conversion à Jésus-Christ.
Le premier rôle du chrétien est de convertir les non chrétiens et non pas de dialoguer. On ne dialogue pas avec l’erreur, on la réfute et on enseigne ce qui relève exclusivement de la révélation divine : l’enseignement de Jésus-Christ.
Hors de l’Eglise point de salut tout simplement parce que hors de Jésus point de salut (ce n’est pas une idée à moi mais les propres termes de Jésus) et l’Eglise est l’écho de sa voix.
On ne peut pas sortir du péché sans l’aide divine (la grâce sanctifiante), donc sans les sacrements, qui sont l’aide instituée par Dieu en personne.
Le baptême est la première étape nécessaire pour devenir enfant de Dieu. Mais il faut ensuite entretenir cet état sous peine de le perdre. De même que le corps dépérit et meurt si on ne l’alimente pas, l’âme dépérira et mourra si on ne l’alimente pas spirituellement. Le baptême est le sacrement de la naissance, il doit être complété tout au long de la vie de l’âme. D’où l’institution de sacrements récurrents : l’Eucharistie et la Pénitence (confession). De même qu’on s’alimente et se nettoie régulièrement, il faut alimenter et nettoyer régulièrement son âme, sinon le péché prendra le dessus inéluctablement ; et un péché qui devient une habitude, cela s’appelle un vice.
Cette possibilité de devenir chrétien et d’accéder à la vie éternelle, elle est offerte à tous par Dieu, à un moment ou un autre de sa vie. C’est ça la miséricorde.
On saisit l’occasion ou on ne la saisit pas.
Dieu s’adresse individuellement et de façon personnalisée à chacun d’entre nous. Les expériences récentes sont légions. Elle est là l’universalité divine, et c’est en ce sens que l’Eglise est universelle : elle s’adresse à tous et offre à tous les moyens de se sauver par les sacrements.
- La miséricorde divine s’exerce par la contrition, la pénitence et l’expiation
Il y a deux passages de la bible qui sont particulièrement représentatifs de la miséricorde divine : celui de la femme adultère et du prophète Jonas.
Jésus dit à la femme adultère, qui avait pourtant été prise en état manifeste de péché : « Moi non plus je ne te condamnerai pas. Va, et désormais ne pèche plus. » (Jean 8, 11). Implicitement, ses péchés lui sont donc pardonnés, mais c’est la suite qui est essentielle : « va et ne pèche plus« .
Il est là le fondement de la miséricorde : donner la possibilité au pécheur, une fois que sa faute lui a été pardonnée, de racheter sa vie non seulement en évitant le péché, condition première et indispensable, mais aussi de compenser ses fautes passées par la pénitence.
D’où le principe des indulgences de l’Eglise catholique, la nécessité de la prière, mais aussi la nécessité de la pénitence. C’est pourquoi la confession s’est longtemps appelée le sacrement de pénitence.
Car regretter ses fautes c’est bien ; les combattre c’est mieux ; les compenser c’est encore mieux.
On voit bien ici la dangerosité du changement de langage : le « va et ne pèche plus » a quasiment disparu du discours de l’Eglise catholique d’aujourd’hui. On ne parle plus de la notion de péché, il n’y a plus de pécheurs : ces mots sont tabous.
Les notions de pénitence et de sacrifices volontaires ont, fort logiquement, disparues elles aussi, d’où le nouveau nom de sacrement de la réconciliation et même de sacrement de la miséricorde.
Mais qu’est ce que la miséricorde si ce n’est de donner la possibilité aux hommes de s’amender et de faire pénitence tant qu’il en est encore temps, tant que vous êtes encore vivant, et sur une durée suffisamment longue pour être sûr d’éviter l’enfer ?
La miséricorde ne consiste pas seulement à pardonner, mais à donner les moyens et la force de sortir du péché et de ne pas y retomber : c’est essentiel car sans la grâce divine nous ne sommes pas assez forts pour résister à la tentation !
Ces moyens, la Sainte Vierge est venue les rappeler à Fatima : la prière, principalement le chapelet, la pénitence et la dévotion à son Cœur Immaculé, qui nécessite communion et confession régulière (une fois par mois au minimum)
La pénitence donc…
C’est tout l’enseignement du livre de Jonas. Quand le prophète Jonas fait le tour de la ville de Ninive (qui symbolise le monde) en répétant « dans 40 jours Ninive sera détruite« , que font les habitants ? Du roi aux animaux domestiques, tous font pénitence, stoppent toute activité et entament un jeûne. Jonas n’avait pourtant pas dit ce qu’il fallait faire et ils n’avaient pas la certitude d’être exaucés. Pourtant, Dieu épargne la ville, ce qui veut dire que 40 jours de jeûne, de sacrifices et de privations sont un moyen garanti pour éviter la mort éternelle dans le feu de l’enfer.
Puissance de la pénitence… où est-elle enseignée aujourd’hui ?
Bien au contraire, l’année de la miséricorde semble donner un blanc-seing aux pécheurs : quel que soit votre péché même les plus graves comme l’avortement, vous êtes absout, sans en subir les conséquences et sans exhortation à combattre son péché et devenir meilleur, qui est pourtant une condition indispensable à l’absolution.
L’exhortation papale du 8 avril (Amoris Laetitia) suite au synode sur la famille va encore plus loin puisqu’elle excuse les péchés, et principalement un des plus graves, le péché de la chair, celui qui envoie le plus de monde en enfer. C’est très grave car les personnes ne sont plus sommées de quitter une situation de péché, mais bien au contraire elles sont incitées à y rester et à s’installer dans le vice, sous le regard bienveillant de l’Eglise, qui n’hésite plus à leur donner les sacrements, ajoutant le sacrilège à l’habitude du vice.
L’Eglise qui donne quasiment sa bénédiction à des situations flagrantes de péché et à des vies licencieuses sous prétexte que ces personnes sont blessées par la vie, on n’avait encore jamais vu ça !
Et que dire des autres comportements de péchés graves, voir très graves -contraception, avortement, unions libres, homosexualité- qui ne sont plus condamnés, dénoncés ni même… abordés.
J’espère qu’un tel document va enfin ouvrir les yeux du plus grand nombre, tellement il paraît clair aujourd’hui que le pape François n’est autre que le faux prophète, la bête de la terre de l’Apocalypse, également appelée l’Antéchrist, chargé d’établir une nouvelle religion, la religion de Satan, où le péché est autorisé, excusé et encouragé.
Une religion du monde, avec le monde et dans le monde.
Mais nous ne sommes pas de ce monde.
Alors, en réponse à l’exhortation papale, je n’aurai qu’un cri, celui en Apocalypse 18:4 : « Sortez de Babylone mon peuple, de peur que vous n’ayez part à ses péchés, et que vous ne soyez enveloppés dans ses plaies ; car ses péchés sont montés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. »
Nous sommes le soir du Titanic, la chute de Babylone est annoncée pour de bon, et par elle-même.
La guérison par le Cœur Immaculé de Marie
« A la fin mon Cœur Immaculé triomphera » a prophétisé Notre-Dame à Fatima.
C’est à Fatima que la Sainte Vierge nous a donné les clés de compréhension du XXème siècle.
Quand elle annonce que « la Russie répandra ses erreurs » à quelques jours de la révolution bolchevique, il n’est pas difficile d’en conclure que les erreurs en question c’est le communisme.
Quand on sait que le communisme et le socialisme sont en définitive la même chose, on comprend mieux aussi le chemin parcouru par la bête depuis 1917.
Le communisme, c’est la destruction physique de l’opposant et la prise du pouvoir par la force : la révolution.
Le socialisme, c’est la destruction spirituelle, morale et intellectuelle de l’opposant et la prise du pouvoir par la ruse et la subversion.
Communisme et socialisme sont donc deux outils complémentaires au service d’un même objectif : la constitution d’une contre-société basée sur l’athéisme, le matérialisme et le collectivisme, et au service d’un même maître : la synagogue de Satan.
Aujourd’hui, tous les pays sont socialistes ou communistes, à peu de choses près. Tous.
A commencer par l’Europe.
Tout ceci avait été annoncé à Fatima, de même que Notre-Dame y a donné la description exacte des trois cavaliers de l’Apocalypse au service de Satan :
« La guerre va finir, mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI commencera une pire encore. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint Père. »
Sous Pie XI a commencé effectivement la pire de toutes les guerres, celle contre l’Eglise, qui débute avec les accords de Latran signés en 1929.
Le grand signe, nous le savons tous, fut l’aurore boréale du 25 janvier 1938.
Depuis 1917 effectivement, les trois cavaliers de Satan avancent ensemble, par la guerre (cheval rouge), la famine (cheval noir) et les persécutions contre l’Eglise (cheval pâle : franc-maçonnerie et communisme, ou bêtes sauvages).
Notre-Dame insiste à chaque fois auprès des enfants sur la nécessité de revenir le 13 du mois, indiquant qu’elle viendra 6 fois et même une septième fois.
Six fois 13 cela donne 78.
Nous sommes en 2016 à 78 ans du fameux signe, l’aurore boréale de 1938.
Que reste-t-il ?
Le delta avec la septième fois où Marie est venue (car elle est bien venue le 13 août : ce sont les enfants qui n’étaient pas là) se situe entre le 13 et le 19 août (7ème venue) : 6 jours.
Il faut donc rajouter quelque chose en « 6 » au 25 janvier 2016 : 6 mois par exemple ? Cela nous mènerait au 25 juillet.
Juillet… parlons-en justement.
Les indications les plus essentielles, dont les trois secrets, ont été données le 13 juillet (1917).
C’est aussi un 13 juillet (2014) que je situe le festin de Balthazar, où un ultimatum fut donné par le Seigneur à Babylone.
Ce 13 juillet, finale de la coupe du monde de football, nous renvoie à un autre événement similaire, l’Euro de football 2016 en France. C’est normal : la France, nouvelle Judée selon le pape Grégoire IX, désigne le lieu (symbolique) de la chute de Babylone, durant ses jeux du cirque planétaires.
De même, on a oublié un peu vite la fameuse date du 27 avril 2014, jour des canonisations sacrilèges des deux papes qui ont le plus contribué à détruire l’Eglise : le premier, Jean XXIII, pour avoir initié un mouvement irréversible (le concile Vatican II), constituant par là l’abomination de la désolation en lieu saint, le second, Jean-Paul II, pour l’avoir fait : Jean-Paul II a réalisé en actes tout ce qui avait été préparé par ses prédécesseurs. Appeler ces hommes « saints » est une abomination que seul un pape encore plus nuisible pouvait faire.
Ce jour-là, le « 555 » d’Holzhauser s’est réalisé. Ce prêtre catholique célèbre pour son interprétation de l’Apocalypse, avait calculé que l’Antéchrist durerait 55 ans et demi (55,5) ce qui est la durée en années de 666 mois.
Or du 28 octobre 1958, date d’élection de Jean XXIII au souverain pontificat, au 27 avril 2014, date de sa canonisation, il y a pile 55 ans et demi.
Holzhauser n’était pas tombé loin : ce n’était pas la date de la chute de l’Antéchrist (et donc de Babylone) mais celle du compte à rebours, celle où la somme des iniquités a crevé le plafond de la patience divine.
Le compte à rebours a commencé le 27 avril 2014.
A partir de cette date, nous sommes entrés dans les « 45 jours » additionnels de Daniel.
L’ultimatum du festin de Balthazar le 13 juillet suivant, 77 jours après le 27 avril (77 = limite du mal) est venu confirmer le déclenchement du compte à rebours.
Il nous a donné une durée de 3×171 jours qui menaient au 8 décembre 2015, jour d’ouverture de l’année de la miséricorde, encore une forfaiture.
Mais comme l’ultime période est en 4 temps, il reste un ultime chiffre qui mène à une dernière date, à laquelle tout se déclenchera… et Babylone, nouveau Titanic, sombrera en peu de temps pour paraphraser la Sainte Vierge à Pontmain.
Cette dernière date est très proche…
Remercions donc la miséricorde divine de nous avoir donné des Grand réveil pour préparer notre âme tant qu’il en était encore temps ;
Remercions-là que le Grand réveil se soit trompé régulièrement de dates, permettant ainsi au plus grand nombre d’enclencher le cercle vertueux du combat contre le péché, du retour à la prière et de la pénitence avant qu’il ne soit trop tard.
Car j’ai l’impression que beaucoup de gens se figurent qu’ils vivront les derniers châtiments devant leur télévision, comme si c’était un programme de plus. Mais la colère de Dieu n’est pas la guerre du Golf.
Je l’ai assez souvent répété : quand les événements se déclencheront, vous ne serez plus là pour les commenter, vous les vivrez et pour certains vous mourrez en même temps.
Alors réjouissons-nous quand nous constatons que le Seigneur nous accorde encore un peu de délai. Elle est là sa miséricorde. Il faut utiliser ces jours pour faire pénitence, jeûner, réciter le chapelet, prier, aller à la messe, enclencher enfin le processus de refus du péché.
Un jour, et il est proche, ce ne sera plus possible.
C’est pourquoi il faut se tourner impérativement vers Marie.
C’est elle qui nous sauvera et nous guérira. La Lumière dans le Ciel est à la porte.
Marie partage le privilège avec son divin Fils d’être la Porte du Ciel et l’étoile du matin.
L’étoile du matin nous guide, nous éclaire et nous montre le bon chemin; celui de Jésus, qui est la Résurrection et la vie.
Elle est la première porte du ciel, celle qui donne accès à la seconde, celle de son Fils.
Il est illusoire de vouloir aller à Jésus directement : celui-ci VEUT que l’on passe par Marie si on désire aller au Ciel.
Tous ceux qui refuseront de passer par Marie seront impitoyablement envoyés dans la géhenne avec les mauvais anges dont ils suivent les conseils.
Même les musulmans pourront être sauvés car elle a choisi le village de Fatima pour leur montrer que s’ils s’adressent à elle avec une dévotion sincère, elle saura les conduire au vrai Dieu, son divin Fils.
Marie est la première et inévitable porte d’accès au Ciel.
Elle est notre secours à tous.
Croyants, incroyants, si vous me lisez, quand les événements prochains vous ouvriront les yeux, dans votre désarroi levez les yeux vers la Très Sainte Vierge Marie, ouvrez-lui votre cœur, et réfugiez-vous dans son Cœur Immaculé car elle seule pourra vous sauver.
Pour télécharger le fichier pdf de l’article, cliquez sur ce lien : La guérison par le Cœur Immaculé de Marie
On a lu et entendu tellement de choses sur Fatima qu’il est temps de rétablir la vérité et de revenir à une vision sensée de son message. Fatima est essentiel, nous le savons, mais c’est aussi une apparition fortement attaquée par le Malin pour brouiller les pistes ; il y est parvenu puisque la majorité des avis qui circulent sur le sujet sont erronés et inexacts.
Précisons en préambule un aspect déterminant pour la compréhension de toute prophétie provenant du Ciel : le Bon Dieu et ses envoyés (ici la Vierge Marie) ne se préoccupe que de ce qui le concerne sur terre : son peuple, son Eglise, la foi en lui, le respect de ses commandements. Il ne s’exprime que dans ce sens ; le monde tel que nous l’entendons ne l’intéresse pas ; à la limite, il abordera ce sujet via la chrétienté et parce que celle-ci s’est répandu sur la surface de la terre, mais c’est en tant que nations chrétiennes qu’il en parlera, non en tant que nations tout court.
Il faut bien comprendre que dans le langage prophétique, tout se rapporte à Dieu et à ce qui lui rend hommage sur terre ; seul son peuple l’intéresse. Un tremblement de terre ou un cataclysme sont donc des événements d’abord en rapport avec la foi ; et lorsqu’il arrive des catastrophes naturelles réelles ou des guerres entre les nations, nous savons depuis l’Ancien Testament que ces événements sont suscités par Dieu pour châtier son peuple de ses infidélités et de ses péchés. Son peuple, pas ceux des nations infidèles ; ne sont concernés dans les prophéties que les pays chrétiens et non ceux des méchants (constitués des infidèles c’est à dire toutes les autres religions autre que la catholique, hérétiques, athées…), qui sont des instruments pour les châtier.
Ceci étant précisé, nous allons rappeler les fondamentaux de Fatima en commençant par le début : la chronologie.
Chronologie de Fatima
1) La Sainte Vierge est apparue à trois petits pastoureaux six fois, entre le 13 mai et le 13 octobre 1917, à Fatima au Portugal.
Les trois pastoureaux étaient Lucie dos Santos, François et Jacinthe Marto ; François et Jacinthe décèderont en 1919 et 1920, Lucie deviendra religieuse (communément appelée « sœur Lucie ») et mourra à l’âge de 98 ans en 2005.
2) Au cours de la troisième apparition, le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge leur révèlera un grand secret en trois parties.
3) Ces apparitions ont été reconnues officiellement par l’évêque de Leiria le 13 octobre 1930.
Une fois entrée dans la vie religieuse, sœur Lucie eu plusieurs apparitions de la Sainte Vierge et de Notre-Seigneur, dont les plus importantes sont :
4) l’apparition du 10 décembre 1925 à Pontevedra : l’Enfant-Jésus et Notre-Dame donnent à Lucie les modalités de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.
5) La grande révélation de Tuy : le jeudi 13 juin 1929 la Sainte Trinité et la Sainte Vierge se manifestent à soeur Lucie ; ce sera la demande officielle de la consécration de la Russie.
Soit, soulignons-le, six jours après la ratification des accords de Latran par le pape Pie XI.
Lucie écrira que Notre-Dame lui dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. »
6) Soeur Lucie transmettra la demande du Ciel par la voie hiérarchique, c’est à dire via l’évêque de Leiria. Frère Michel de la Sainte Trinité, expert de Fatima, précise : « Le pape Pie XI a connu la demande de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie probablement après le mois de juin 1930, et en tout cas très certainement avant le 31 août 1931. »
7) A la demande de sa hiérarchie, soeur Lucie commence à écrire ses mémoires en décembre 1935.
C’est en juillet et décembre 1941 qu’elle rédigera ses troisième et quatrième mémoires, qui contiennent les secrets. Car en août 1941 elle avait reçu l’inspiration divine de faire connaître le grand secret de 1917 à tous : « c’est l’heure choisie par Dieu« .
8) Entre-temps, elle aura révélé le grand secret (les deux premières parties) dans une lettre à Pie XII datée du 24 octobre 1940, où pour la 1ère fois elle donne le texte complet du 2ème secret.
9) La divulgation des secrets au grand public commence le 13 octobre 1942 au Portugal par la mise en vente de la 3è édition de « Jacinta » qui cite les passages essentiels des 3è et 4è mémoires, et surtout livre au public le texte exact et complet du secret du 13 juillet, tel que la voyante l’avait transcrit en 1941.
10) Presque simultanément, le pape Pie XII procède à la première consécration du monde au Coeur Immaculé de Marie le 31 octobre 1942, mais sans citer la Russie et sans y associer l’ensemble des évêques du monde. Néanmoins, pour la première fois, un pape répond à la demande du Ciel formulée dans le second secret et confirmée à Tuy en 1929.
De cette chronologie, nous pouvons tout de suite tirer un enseignement que beaucoup avaient oublié : même si la Sainte Vierge a exprimé ses demandes en 1917, le pape et le monde n’en ont eu connaissance que bien après : 1931 et 1942. Lorsqu’il y a eu l’aurore boréale du 26 janvier 1938, qui fut le signe donné dans le second secret, personne n’a pu alors faire la relation, puisque le secret n’avait pas encore été révélé. Idem pour faire la relation entre communisme et Russie, et éviter que celui-ci se répande dans le monde : en 1942, quand le secret est révélé, le communisme avait déjà considérablement progressé (et pas qu’en Russie : n’oublions pas la France de 1936, ainsi que la guerre d’Espagne).
La structure des secrets
Avant d’aller plus en avant, relisons d’abord le texte des secrets et rappelons-nous sa structure, car cette donnée est essentielle.
Frère Michel nous rappelle qu’il s’agit d’un seul secret en trois parties :
« Il importe de le souligner, il s’agit d’un unique secret, révélé tout entier par Notre-Dame lors de l’apparition du 13 juillet 1917. Il forme un tout cohérent dont les parties sont liées très étroitement l’une à l’autre. »
« Nous divisons le grand secret en trois parties et une conclusion, toutes liées entre elles par une étroite connexion et interdépendance. La première partie concerne le salut des âmes, l’idée centrale de la seconde est le salut des nations et de la chrétienté, la paix du monde, tandis que la troisième traite sans doute de la sauvegarde de la foi catholique et du salut de l’Eglise. »
Ceci est très important car le fameux troisième secret, non révélé, est forcément en lien avec les deux autres ; de plus, il s’intercale avant la conclusion, qui, elle, nous est connue.
C’est donc l’étude du texte global qui nous permettra de mieux en appréhender la signification.
Voyons maintenant le contenu exact des secrets :
Premier secret : la vision de l’enfer
« Disant ces paroles, Elle ouvrit les mains. Le reflet de la lumière qui s’en dégageait parut pénétrer la terre. Les enfants virent alors comme un océan de feu, où étaient plongé les démons et les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou presque, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet océans de fumée. Les cris et les gémissements de douleur et de désespoir horrifiaient et étaient effrayantes !
Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des formes horribles et répugnantes d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés.
Effrayés, et comme pour demander secours, les enfants levèrent les yeux vers Notre-Dame qui dit :
« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. »
Deuxième secret : l’annonce de la guerre, du grand signe, et le remède : la dévotion au Cœur Immaculé de Marie
« Si l’on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix.
La guerre va finir, mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI en commencera une autre pire. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père.
Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. »
Troisième secret
Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc.
(suivi de la partie non révélée)
Conclusion de l’ensemble du secret :
À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Cela, ne le dites à personne. A François, oui vous pouvez le dire ».
Revenons à notre réflexion de tout à l’heure : puisque ce texte n’est diffusé qu’à partir de 1942 et que manifestement il contient des événements qui se sont déjà passés (la révolution bolchevique, l’aurore boréale comme signe et la seconde guerre mondiale), cela veut dire que les textes prophétiques ne peuvent se comprendre qu’a posteriori : il faut que ce qui est prophétisé soit accompli pour que l’on puisse faire la relation.
Commentaire sur les secrets
Sur le premier secret
Il ne faut pas oublier qu’à plusieurs reprises sœur Lucie a fait elle-même le rapprochement entre Fatima et la fin des temps : « La Très Sainte Vierge, explique Lucie, m’a fait comprendre que nous sommes dans les derniers temps du monde » a-t-elle déclaré dans un entretien avec le père Fuentes.
De même, quand on lui posait des questions sur le troisième secret, elle renvoyait fréquemment sur l’évangile et l’Apocalypse « de VIII à XIII » c’est à dire du septième sceau à la sixième trompette incluse, celle des bêtes.
Montrer l’enfer aux enfants a pour but de nous prévenir : ce qui nous attend, avec le règne de l’Antéchrist, sera l’enfer sur terre. Un monde corrompu où le vice règne, où les valeurs sont inversées (le mal est appelé bien et le bien mal), les esprits enténébrés, où l’on ne voit plus que péché et désolation dans les coeurs, les âmes, les familles et les nations. Notre monde.
Tous les justes le sentent et le disent : nous vivons actuellement l’enfer sur terre, car la persécution des âmes est bien pire que celle des corps.
Sur le deuxième secret
Le texte rejoint ce que j’expliquais en début d’article : le problème principal tient dans les offenses à Dieu. D’où des châtiments annoncés envers les nations chrétiennes : guerres, famines, persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père. La Sainte Vierge parle ici d’un châtiment global, où sont à l’action les quatre chevaux de l’Apocalypse : celui de la guerre (rouge), de la famine (noir), des révolutions et de la subversion (pâle) et de l’apostasie (blanc). Elle ne se trompe pas quand elle fait commencer cette guerre globale sous Pie XI, car celle-ci dépasse de loin le cadre de la seconde guerre mondiale, qui n’en est qu’une des étapes. En suivront beaucoup d’autres, dont la décolonisation (source d’énormes famines dans certains pays), la socialisation des sociétés (c’est à dire le communisme sous sa forme non guerrière) et bien entendu la perte de la foi dans l’Eglise initiée par le concile Vatican II. Et aussi l’extraordinaire progrès scientifique et technique qui permet à l’homme de s’affranchir de Dieu et même de rivaliser avec lui.
Dans ce secret se trouve le signal du départ, qui sera identifié après coup par l’aurore boréale de la nuit du 25 au 26 janvier 1938, signe confirmé par sœur Lucie. Entre les termes « sous Pie XI » et la date de l’aurore boréale, il n’y a plus de doute : il ne s’agit pas ici de la seconde guerre mondiale mais du début de la fameuse sixième période de l’Apocalypse, celle de l’Antéchrist dont la cible première est l’Eglise. Le Ciel confirme aussi que pour lui il n’y a qu’une seule église, celle dirigée par le « Saint-Père », donc l’Eglise catholique romaine ; désolé pour eux, mais les orthodoxes comme toutes les mouvances protestantes n’en font pas partie.
Il est possible par contre de penser que la seconde guerre mondiale était conditionnée par la consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie ; si le pape Pie XI l’avait faite (il apprend cette demande en 1931), elle aurait probablement été évitée. Le Ciel lui a donné un délai de 7 ans ; lors de l’aurore boréale de 1938, seuls Pie XI et ses proches collaborateurs pouvaient connaître sa véritable signification. Il était alors trop tard.
Mais Pie XI ne répondit pas hélas aux demandes du Ciel. Le pape de Fatima, ce sera Pie XII, qui approuvera dès 1939 la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie, et procèdera à une première consécration du monde en 1942. Fatima démarre en réalité sous Pie XII et avec Pie XII. D’où la révélation des secrets de Fatima -et le début du mystère- à partir de 1942, donc sous Pie XII.
La fabrication du faux troisième secret
Avant d’aborder le vrai contenu du troisième secret, voyons rapidement comment les autorités se sont débrouillées pour détourner les esprits de la vérité.
Eliminons tout de suite la grossière révélation du Vatican de juin 2000, censée rendre public le 3ème secret : il s’agit d’une vision qui, de plus, est sensée être déjà accomplie à la date de son dévoilement. Or le texte, on l’a vu, est un texte parlé ; sur les trois voyants, François voyait mais n’entendait pas. Il a vu la vision de l’enfer. Par contre, pour le secret, Marie ajoute « à François vous pouvez le dire » ; elle n’aurait pas eu besoin de s’exprimer ainsi s’il s’était agit d’une vision puisqu’il l’aurait vue aussi.
Non. Les autorités ont été plus subtiles. Pour détourner les gens de la véritable signification, il faut leur donner ce qu’ils ont envie d’entendre, en faisant semblant d’émettre des indiscrétions. La méthode est simple : vous inventez un faux contenu qui soit plausible, et vous faites semblant de ne pas vouloir le révéler, mais en prenant bien soin de distiller de temps en temps quelques allusions significatives, suffisamment pour qu’il soit compris dans le sens voulu.
Je vais être plus clair : le troisième secret traite essentiellement de la chute de l’Eglise, y compris à son plus haut niveau. Dans la seconde partie du secret, la Sainte Vierge parle de guerres, famines et persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père, avec l’aurore boréale comme signe. Qu’avons-nous à partir de 1938 ? Guerres et famines. Qui continuent avec la décolonisation. Que manque-t-il ? Les persécutions contre l’Eglise et le pape, ce qui veut dire qu’il y a avertissement sur le pape en personne. Or le Ciel demande à ce que ce troisième secret soit divulgué en 1960, « parce que ce sera plus clair » a expliqué soeur Lucie.
Qu’avons-nous en 1960 ? Un pape ouvertement réformateur, élu en 1958, qui a convoqué un concile. Car le concile Vatican II a été convoqué en 1959 pour une ouverture en 1962.
Effectivement, en 1960 ce sera plus clair : l’enjeu c’est l’avenir de l’Eglise car si l’Eglise flanche et s’accorde avec le monde, alors ce sera l’enfer sur terre : l’objet du premier secret. Si le religieux tombe, le civil tombe. Les répercussions impacteront l’ensemble des nations chrétiennes, soit le monde entier, dans une guerre totale dont le but est la damnation des âmes.
Comment faire pour cacher un tel secret ? Ne pas le divulguer ne suffit pas. Il faut le remplacer pour que l’on ne puisse pas faire la relation entre le concile et Fatima, entre la dégradation des relations humaines et la dépravation des mœurs avec l’apostasie et la perte de la foi, entre la montée du socialisme et du matérialiste athée avec l’abandon par l’Eglise de sa mission première : convertir et baptiser à tours de bras car « hors de l’Eglise point de salut« .
Alors on va dire aux gens ce qu’ils aimeraient entendre : l’Apocalypse, le châtiment, la destruction de la terre, les grandes catastrophes. On va sous-entendre et laisser comprendre que le troisième secret est une sorte de fin du monde, une succession de catastrophes.
Je pense que cette stratégie fut décidée au plus haut niveau et imposée à tous ceux qui ont lu le troisième secret ; d’où, par exemple, les (fausses) indiscrétions de Jean-Paul II à Fulda, les « aveux » du cardinal Ratzinger, ou même le secret attribué à Ottaviani et divulgué dans la revue Neues Europa.
En résumé, explique Jacques Delacroix dans une synthèse sur Fatima, ils disent tous la même chose : « il y aura dans l’Eglise une apostasie conduisant à un horrible châtiment général, au cours duquel une grande partie de l’humanité subira un anéantissement presque instantané. »
Oui et non.
Oui si on comprend les mots dans leur sens mystique (ou prophétique) : l’anéantissement en question n’est pas celui des corps mais des âmes. Or les âmes sont aujourd’hui quasiment toutes mortes tellement le monde est pourri jusqu’à la moelle, parce que l’Eglise n’assure plus la défense spirituelle des âmes ; elle aussi s’est mise à vivre selon la chair et non selon l’esprit.
Non si on comprend les mots dans leur sens littéral, qui est l’interprétation unanime : on pense au châtiment des hommes, ou fin du monde, qui sera suivi du jugement dernier.
Or ceci ne peut être contenu dans le troisième secret, pour une raison bien simple : parce que le secret est suivi d’une conclusion : « À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix ».
Ceci ne peut pas s’appliquer à un monde déjà détruit matériellement.
Par conséquent une évidence s’impose à nous : le troisième secret ne concerne que la chute de l’Eglise par l’apostasie et la perte de la foi.
Le châtiment des méchants, la délivrance des justes et la purification de la terre par le feu (sorte de fin du monde) ne sont pas dans Fatima, car ces événements se situeront après.
En parler n’est pas faux, les situer à l’intérieur de Fatima est une erreur, qui en fait oublier le message essentiel : la damnation des âmes tout au long des 100 ans accordés à Satan, ce que confirme sœur Lucie, qui déclarait en 1957 au père Fuentes : « Ma mission n’est pas d’indiquer au monde les châtiments matériels qui arriveront sûrement si le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Non. Ma mission est d’indiquer à tous l’imminent danger où nous sommes de perdre notre âme à tout jamais si nous restons obstinés dans le péché. »
D’où la conclusion de frère Michel : « Le troisième secret tourne autour de la crise de la foi des nations dans le monde. Le Portugal mis à part, c’est l’apostasie des nations des Gentils. Le troisième secret ne saurait donc être plus apocalyptique. »
Ceci est confirmé par le père Malachi Martin, célèbre prêtre jésuite proche des milieux dirigeants du Vatican sous Jean XXIII et Paul VI, qui a lu le troisième secret. Ne pouvant le divulguer, il a tenté d’avertir les hommes de la terrible machination satanique au sein même du Vatican, en montrant les mécanismes sous la forme de « romans » (dont « La maison battue par les vents »).
Interrogé sur un énième faux secret, le RP Malachi Martin a répondu :
« L’élément central du troisième secret de Fatima est épouvantable. Et il n’est pas dedans, Dieu merci. Ce que vous venez de lire est essentiellement le déchaînement des puissances naturelles comme si la nature se révoltait contre le genre humain et ça, ce n’est pas l’essence du troisième secret, et encore moins du plus atroce. Le vrai défie l’imagination. »
Pour un prêtre, apprendre que Satan sera maître du monde et de l’Eglise, que même les catholiques se damneront en grand nombre, que le monde sera abandonné par l’Eglise aux forces démoniaques auxquelles elle s’associera, quoi de plus atroce, de plus abominable, de plus inimaginable ?
Evoquant la crise de l’Eglise (par rapport au 3è secret), Malachi Martin précisera seulement : « Cela concerne la perte de la foi au sommet de l’Eglise, et que les cardinaux s’opposeront aux cardinaux, les évêques aux évêques ». Le prêtre jésuite ajoutera : « Et le dernier pape sera sous le contrôle de Satan. »
Ces propos tenus il y a plus de vingt ans sont aujourd’hui limpides, surtout quand on voit la vitesse à laquelle le pape François détruit le peu qui restait de la foi et transforme l’Eglise en une autre religion.
Il faut donc se rendre à l’évidence : si le troisième secret ne traite pas de la destruction du monde par la colère divine, la partie à mettre en exergue, trop souvent occultée ou minimisée, est bien celle de l’apostasie de l’Eglise, y compris au plus haut niveau.
Le véritable troisième secret
Voici le texte du troisième secret reconstitué par Frère Michel de la Trinité au terme d’une étude publiée il y a plus de trente ans (en 1985) !
« Tandis qu’au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, dans bien des nations peut-être dans le monde presque entier, la foi se perdra. Les pasteurs de l’Eglise manqueront gravement aux devoirs de leurs charges. Par leur faute, les âmes consacrées et les fidèles en grand nombre se laisseront séduire par des erreurs pernicieuses partout répandues. Ce sera le temps du combat décisif entre la Vierge et le Démon. Une vague de désorientation diabolique déferlera sur le monde. Satan s’introduira jusqu’au plus haut sommet de l’Eglise. Il aveuglera les esprits, il endurcira le coeur des pasteurs. Car Dieu les aura livrés à eux-mêmes en châtiment de leur refus d’obéir aux demandes du Coeur Immaculé de Marie. Ce sera la grande apostasie annoncée pour les derniers temps, le faux agneau, faux prophète trahissant l’Eglise au profit de la Bête, selon la prophétie de l’Apocalypse. »
Rappelons, et c’est essentiel, qu’il est suivi par : À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Cela, ne le dites à personne. » (sauf à François)
Pourquoi le dernier pape s’appelle-t-il François à votre avis ?
Pourquoi ce même pape est-il le dernier de la prophétie de saint Malachie, Pierre le Romain, qui prophétise aussi la destruction de l’Eglise et le jugement dernier ?
Pourquoi un autre Malachie (Malachi Martin) affirme-t-il que le dernier pape sera sous le contrôle de Satan ?
Pourquoi un autre François (François d’Assise) a-t-il prophétisé peu avant sa mort en 1226 qu’on aurait à la fin un destructeur non canoniquement élu ?
Pour la petite histoire, on raconte que Jean-Paul II envoya le futur cardinal Tarcisio Bertone – alors «numéro deux» à la Doctrine de la foi – s’enquérir de l’exactitude de l’interprétation du « troisième secret » de Fatima et de sa complétude, avant sa publication en l’an 2000. « Oui, il est complet », répondit sœur Lucie ».
Bien sûr, en 2000 il était complet : le concile et son cortège d’hérésies, d’apostasies, de renoncements, de trahisons, de subversions des dogmes avait fait son œuvre. Oui, le troisième secret était acté.
Donc :
1er secret, enfer sur terre : réalisé
2ème secret, guerre totale contre la chrétienté et l’Eglise : réalisé
3ème secret : apostasie dans l’Eglise et chute du pape : réalisé
Il reste la conclusion.
Le triomphe du Coeur Immaculé et le temps de paix : au présent ou au futur ?
C’est pourquoi nous sommes en droit de vérifier si la suite s’est elle aussi réalisée.
Il y a quatre ans, j’abordais déjà le sujet du 3ème secret de la même manière. Je rappelais aussi que la consécration de la Russie et du monde effectuée par Jean-Paul II le 25 mars 1984 était probablement valable. Imparfaite, mais valable.
On en a vu les conséquences : chute du mur de Berlin, effondrement de l’URSS et conversion de la Russie. Un des seuls pays à affirmer aujourd’hui sa foi chrétienne et les valeurs chrétiennes, y compris au plus haut niveau de l’état, c’est la Russie.
Je l’ai déjà longtemps expliqué dans mes articles : la troisième guerre mondiale a été évitée en septembre 2013 lorsque Vladimir Poutine a empêché l’attaque des Etats-Unis en Syrie, ce qui aurait enflammé tout le Moyen-Orient et provoqué un conflit mondial.
Il n’est pas interdit de penser qu’elle avait déjà été évitée en 1984, car les tensions étaient extrêmes à l’époque.
Le retour de la Russie à la foi orthodoxe depuis ces trente dernières années n’a pas besoin d’être démontré tellement il est éloquent.
La consécration de Jean-Paul II ayant été imparfaite, le déferlement du socialo-communisme s’est poursuivi, mais pas sous la forme d’un conflit généralisé : il a bien été donné au monde un certain temps de paix.
Pour la même raison, la Russie s’est bien convertie, mais pas à la foi catholique ; il n’empêche que nos frères orthodoxes partagent avec nous une vraie foi, une réelle dévotion envers la Vierge Marie, et des sacrements valides. Il leur reste une ultime étape à franchir, rejoindre l’Eglise catholique pour ne former qu’un seul troupeau derrière un seul pasteur, qui se fera en son temps.
Que pouvons-nous en conclure ?
Que la consécration de la Russie a été faite.
Qu’elle a permis effectivement la conversion de la Russie.
Que nous vivons actuellement le temps de paix promis.
Que nous n’avons pas encore vu tous les effets du triomphe du Cœur Immaculé de Marie, une partie est encore à venir. Le plus beau probablement. Mais cette partie n’est pas décrite à Fatima. Elle viendra après.
Donc tout Fatima est réalisé et il n’est pas nécessaire de souhaiter connaître un secret que nous connaissons déjà.
Nous aimerions bien savoir ce qui va suivre après ce temps de paix. Mais pour cela, il faut plutôt se référer à la Salette.
Ce qui suit est simple, c’est l’Apocalypse : chute des bêtes et de Babylone, châtiment des méchants, jugement dernier, et nouveau ciel, nouvelle terre.
Cependant, il reste un point à expliquer, contenu lui aussi dans le secret, mais pas suffisamment approfondi : la conservation de la foi par le « petit reste« .
Second volet du 3è secret : la foi sauvegardée
Du troisième secret, soeur Lucie n’avait donné que le début :
Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc.
Quand on l’interrogeait sur le contenu du secret, elle répondait régulièrement qu’il n’était pas nécessaire de l’écrire vu que, d’une certaine manière, elle en avait déjà donné avis.
Effectivement, les auteurs avertis sur le sujet avaient bien perçu que si au Portugal le dogme de la foi serait conservé, c’est qu’il s’était perdu ailleurs. D’où les soupçons sur le fait que le troisième secret portât principalement sur la perte de la foi dans l’Eglise, et donc sur l’apostasie du peuple de Dieu.
Mais les termes de la Sainte Vierge sont précis : elle ne dit pas « la foi » mais « le dogme de la foi » ; et puis elle désigne le Portugal comme détenteur de ce dogme, ou du moins comme lieu où cette perte ne se fera pas.
Le dogme de la foi
Sans entrer dans des considérations théologiques poussées, on comprend par là que la foi peut être altérée, détournée, transformée sans que pour autant elle soit perdue complètement. Examinons la façon dont les dogmes, la doctrine et les principes de la foi sont enseignés dans l’Eglise conciliaire aujourd’hui : les dogmes ne sont pas niés, mais leur compréhension est modifiée : il sont compris de travers. Par exemple, la miséricorde est confondue avec la justice. La relation avec les autres religions s’établit comme un dialogue alors qu’elle doit avoir pour objet de les convaincre de leur erreur et de les convertir à la vraie foi. Le pape actuel peut appeler les gens à annoncer la bonne nouvelle : si c’est juste pour échanger et non plus pour convertir, à quoi ça sert ? Et si l’enseignement de l’évangile est travesti et adapté au monde actuel, le péché occulté et le salut offert à tous sans effort, que peut apporter un tel dialogue ?
Conserver le dogme de la foi veut dire que seront conservés une foi pure, non altérée, une doctrine saine, des dogmes convenablement enseignés et surtout respectés et appliqués dans la vie courante, un état d’esprit missionnaire dont le but est le salut des âmes et non la recherche d’une cohabitation harmonieuse avec les autres. Bref qu’il y aura un certain nombre de gens qui conserveront une foi non dévoyée, en droite ligne avec ce qu’était l’Eglise avant sa transformation, donc jusqu’à Pie XII inclus. L’esprit conciliaire ayant envahi l’Eglise catholique, le seul endroit non altéré est celui qui se réfère à la Tradition, celui de ceux restés fidèles à la foi de leurs pères, celui de ceux qui ont refusé les innovations modernistes depuis le concile Vatican II.
Bien que la Tradition soit la face visible de l’Eglise catholique restée sainte, l’esprit non dévoyé du catholicisme qu’elle représente ne se limite pas à ses membres. Partout, il peut y avoir des cœurs purs et des âmes restées fidèles à la foi, y compris dans l’Eglise conciliaire, y compris chez les Orthodoxes.
Le Portugal
Dans le langage biblique (et prophétique), un mot peut avoir plusieurs sens ou être utilisé dans un sens allégorique pour désigner autre chose. Par exemple, on sait que l’Ecriture utilise fréquemment des noms de ville pour désigner là où se trouve le Seigneur, c’est à dire son Eglise. C’est pourquoi on parle de villes saintes (toutes deux à 7 collines). Ce sera Jérusalem d’abord, où se trouvait le Temple, puis Rome prendra le relais, où se trouve aussi le siège de l’Eglise du Christ. Le principe est logique ; lorsque le peuple de Dieu est représenté par un seul peuple ethnique (les hébreux) la ville qui abrite le Temple est celle de Dieu, donc Jérusalem. La venue du Christ va changer la donne, on le sait : le peuple de Dieu est désormais universel, il n’est plus réservé à une ethnie mais constitué de tous les hommes croyant en la divinité de Jésus-Christ, et rassemblés dans son Eglise. Là aussi, une ville en devient le symbole, et ce sera Rome, car c’est bien là que désormais se trouve Dieu.
Pour le siège de l’ennemi, l’Ecriture procède de la même façon : Babylone, ou Ninive, symbolise la capitale de Satan, et par extension tous ceux qui appartiennent à « son » église.
Mais l’Ecriture utilise aussi des termes pour désigner le peuple de Dieu ; le plus connu est Israël. En l’occurrence, un seul mot désigne à la fois un pays et son peuple. Elle fait la même chose pour l’ennemi, c’est l’Egypte qui est souvent le plus utilisé pour le peuple des méchants. On a donc bien compris qu’un seul mot peut recouvrir à la fois un territoire délimité et un peuple qui n’est pas forcément – ou uniquement- celui qui habite ce territoire.
Le Seigneur lui-même donne le même sens à ses paroles, quand il dit « le Royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera porter ses fruits » (Matthieu 21:43) ; là aussi Jésus utilise le mot nation pour désigner son peuple, son Eglise.
Nous savons qu’après la venue de Jésus-Christ, le Ciel continue à procéder de la même sorte : Rome désigne l’Eglise, et l’on sait que la nouvelle Judée c’est la France. C’est pourquoi la France est le seul pays au monde à considérer le Christ comme son roi, celui-ci délégant ses pouvoirs au roi de France, d’où la qualification de monarchie de droit divin, qui ne s’est toujours appliquée qu’au roi de France uniquement. Puisque le langage prophétique utilise toujours la même procédure, on doit comprendre depuis lors que la France dans une prophétie peut désigner tout autant le peuple français que le peuple de Dieu. Quand par exemple on lit que « Jésus veut régner sur la France et par la France sur le monde » cela ne veut pas dire que les français seront les maîtres du monde (comme l’ont cru les israélites en leur temps) mais que Jésus veut régner sur le monde par son peuple. Le peuple de Dieu, répétons-le, ce sont les chrétiens baptisés. En d’autres termes, l’Israël d’hier est la France de maintenant.
Donc à Fatima, quand la Sainte Vierge utilise le procédé prophétique habituel, prononcer un nom de pays revient à désigner le peuple de Dieu. Il ne faut pas lire « au Portugal » mais « mon peuple » conservera le dogme de la foi. Surtout que Portugal vient du latin « port gallus » c’est à dire port gaulois ; en définitive c’est une allusion à la France donc au peuple de Dieu.
Mais pas n’importe lequel ; pour que l’on comprenne bien la distinction entre le chrétien dévoyé par Vatican II et le chrétien resté pur, la Sainte Vierge utilise un autre nom de pays que l’habituel (Israël ou la France), et de surcroît un petit pays, très croyant effectivement, pour bien montrer que « son peuple » sera alors constitué d’un petit nombre de personnes (le petit reste) mais fermes dans leur foi.
Les deux églises
Nous entrons maintenant dans le mystère divin ; car derrière cette petite phrase, –Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi-, se cache un énorme secret.
Restons dans le langage biblique. Mgr Straubinger, dans ses commentaires, explique que « les Pères ont considéré Rome sous le nom de Babylone, à cause de la multitude de ses habitants, ainsi que pour le grand nombre et la confusion de ses idoles. »
La Rome païenne, convertie en Rome chrétienne par la foi, redeviendra à la fin des temps le centre de la fornication et de l’idolâtrie. Mgr Gaume le démontre dans le Traité du Saint-Esprit.
Fornication, en langage biblique, signifie précisément union adultère de la véritable religion et de son culte avec les religions fausses et leurs cultes idolâtriques respectifs. Mgr Straubinger le confirme : « Dans le langage biblique, l’apostasie est appelée adultère parce que l’union de l’âme avec Dieu est comme un mariage » ; Scio explique aussi que « ce qui a ici nom de prostitution et de fornication se rapporte d’une manière figurée à l’idolâtrie. »
Continuons avec Mgr Straubinger : « L’apostasie de Babylone consistera précisément en cette attitude mondaine de considérer Dieu comme agent des biens temporels, réduisant la vie éternelle promise par Jésus en un programme de valeurs purement humaines, les qualifiant de culturelles, de bien-être économique ou politique (…). Les armes de l’Antéchrist sont les fausses idéologies et doctrines que Satan introduit sous le couvert de culture, progrès, détruisant ainsi la foi et cela grâce aux moyens dont dispose à présent la technique moderne pour monopoliser l’opinion publique. »
Ce que nous répétons ici depuis longtemps est désormais très clair : la grande Babylone dont parle l’Apocalypse, c’est Rome tombée dans l’apostasie et l’idolâtrie, donc l’Eglise, donc le peuple de Dieu, et par extension toutes les nations chrétiennes soit une bonne partie du monde entier.
Et cette même église est adultère, elle se complaît avec le monde, se prostitue avec les rois de la terre, avec les religions ennemies (ce qui est de l’idolâtrie).
C’est pourquoi Babylone et la Grande Prostituée sont associées dans l’Apocalypse pour ne faire plus qu’un (sur le front de la Prostituée, il est écrit : Babylone – Apoc. 17:5)
Ce qui veut dire que l’église est séparée en deux, comme 2 femmes , l’une est adultère et étrangère (comme la Samaritaine), l’autre est fidèle et sainte.
Ou une seule femme mais avec deux personnalités, un peu comme les deux faces d’une même pièce. Car même si l’une est assistée du Saint-Esprit, l’autre bénéficie toujours de l’amour de Notre-Seigneur. Si on reste sur la comparaison avec la Samaritaine, celle-ci est une étrangère, certes, mais le Seigneur cherche à la convertir. Elle a eu 5 maris, comme les 5 papes « Vatican II » et le dernier « n’est pas vraiment son mari » dit l’évangile, comme Bergoglio qui n’est pas vraiment pape, du moins tant que subsistera Benoît XVI.
Bien entendu, dans ce contexte, l’Eglise pure ne peut se trouver que parmi ceux restés fidèles à la Tradition et qui n’ont pas perdu leur âme en pactisant avec l’ennemi ; la seule entité répondant à cette définition, c’est la Fraternité saint Pie X (FSSPX).
Ce mouvement, fondé par Mgr Lefebvre, a sauvé l’Eglise ; c’est la seule entité d’envergure qui tient tête à la bête, maintient les dogmes, une liturgie et une doctrine pures, et se considère dans l’Eglise, si ce n’est être l’Eglise elle-même. Mgr Lefebvre rappelait que « L’Église est là où est la vraie foi ».
Mgr Lefebvre a toujours expliqué que ce n’était pas eux qui avaient quitté l’Eglise mais bien la Rome néo-moderniste et néo-protestante qui s’en était éloignée.
Le 15 juin 1988 Mgr Lefebvre précisait : « Nous voulons être unis à la Rome de toujours et nous sommes persuadés d’être unis à la Rome de toujours, parce que dans nos séminaires, dans nos prédications, dans toute notre vie et la vie des chrétiens qui nous suivent, nous continuons la vie traditionnelle comme elle l’était avant le Concile Vatican II et qu’elle a été vécue pendant vingt siècles. Alors, je ne vois pas pourquoi nous serions en rupture avec Rome parce que nous faisons ce que Rome elle-même a conseillé de faire pendant vingt siècles. Cela n’est pas possible. »
Signe des temps, le supérieur actuel de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, agit de plus en plus comme s’il devait pallier aux manquements du pape ; il a procédé à la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie en association avec les autres évêques de la Tradition le 19 août dernier : pour ceux qui ne reconnaissent pas l’acte de Jean-Paul II, peut-être celui-ci devrait leur convenir ? Enfin nous avons la demande de la Sainte Vierge réalisée par quelqu’un qui est peut-être le véritable « Saint-Père » dans le coeur de Dieu.
Et par la Correctio Filialis publiée en septembre, Mgr Fellay accuse directement et nommément le pape d’hérésie : peut-être a-t-il compris qu’il était temps de préparer la suite, de prendre le relais, car la fin de l’Antéchrist est proche.
Nous avons donc deux églises : une église hérétique et hérétisante à Rome, une Rome qui a perdu la foi et est devenue le siège de l’Antéchrist selon les mots de la Salette. L’étrangère, la grande prostituée.
Et une église en exil, cachée, humble, calomniée, persécutée mais vigilante, vaillante et debout. Restée pure et fidèle.
L’une éclipse l’autre. « L’Eglise sera éclipsée » a dit la Sainte Vierge à la Salette ; puisque dans le même message elle a ajouté que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist« , il n’est pas bien difficile de savoir qui éclipse qui : la Rome conciliaire éclipse l’Eglise de la Tradition située à Ecône.
Une situation proche de celle du grand schisme d’Occident au 14ème siècle ; à Rome comme à Avignon les papes étaient légitimes. On ne pouvait trancher. Il n’y avait pas deux églises mais deux papes. Des deux côtés il y avait de saints : sainte Catherine de Sienne et sainte Catherine de Suède du côté d’Urbain VI à Rome ; sainte Colette de Corbie, saint Vincent Ferrier du côté de Clément VII à Avignon.
Et dans la prophétie des papes, les deux comptaient ! Chacun eut droit à sa devise.
Le pape parallèle
Alors on est en droit de penser qu’il y a Rome d’un côté et « Avignon » de l’autre. Que le Seigneur désigne par le « Portugal » le petit peuple resté fidèle et dont les papes sont cachés, en exil.
Ces papes parallèles peuvent être d’abord le cardinal Guiseppe Siri, régulièrement élu le 27 octobre 1958 (aujourd’hui !), obligé de renoncer sous la pression des prélats francs-maçons qui voulaient mettre en place leur champion, Jean XXIII. Au conclave de 1963, Siri fut à nouveau élu, et la même pression s’exercera afin de placer Paul VI.
Guiseppe Siri, premier pape caché et en exil jusqu’à sa mort en 1989. Comme le Seigneur fait bien les choses, dans l’intervalle la Fraternité saint Pie X avait grandi puis s’était émancipée de la Rome apostate en 1988. Mgr Lefebvre fut, à mes yeux, son successeur caché. Aujourd’hui c’est Mgr Bernard Fellay, qui commence à agir comme un pape, on l’a vu.
Car le Saint-Esprit agit toujours dans son Eglise, même si celle-ci semble perdue ; notre sainte Mère l’Eglise est toujours là, il suffit d’ouvrir les yeux et d’avoir confiance en Dieu et en la sainte Providence.
Conclusion
Le troisième secret de Fatima c’est bien l’apostasie dans l’Eglise et la perte de la foi. C’est aussi un immense espoir car il affirme qu’une partie de l’Eglise restera fidèle : le Portugal désigne le peuple saint, le petit reste devenu témoins du Christ et de la vraie foi. Les deux témoins de l’Apocalypse. Que ceux qui n’en font pas partie rejoignent la Fraternité saint Pie X, l’entité qui sur terre représente la véritable Eglise. Dans tous les cas, nous sommes avec elle par le cœur.
La résurrection des témoins sera l’événement qui prouvera à la face du monde que ceux qui ont tenu envers et contre tout dans la Tradition avaient raison. L’Eglise ne meurt pas, nous en avons la preuve.
Donc pas d’annonce de fin du monde dans Fatima, éventuellement une phrase annonçant le châtiment de Babylone, et encore… puisque la conclusion a déjà commencé : la Russie se convertira c’est fait, la paix préservée c’est fait, la consécration de la Russie c’est fait, à la fois par le pape officiel (Jean-Paul II) et par le pape caché (Bernard Fellay) : les deux étant valables, on peut espérer que la consécration de Fellay entraînera le dernier acte : la conversion des orthodoxes au catholicisme et la fin du grand schisme d’Orient. Celle du pape de l’église conciliaire a entraîné une semi-conversion, ou un premier pas positif, de même qu’il a évité une 3è guerre mondiale militaire mais pas la guerre morale et culturelle, ainsi que l’invasion de l’Occident par le socialisme et le matérialisme athée.
Cela veut dire que PERSONNE NE SAIT ce qui va se passer à l’issue du message de Fatima dont on vient de prendre acte en ce 13 octobre (fin du centenaire) car Fatima décrit ce qui va se passer AVANT le châtiment, il décrit les événement qui constituent le châtiment du peuple de Dieu, mais pas ce qui va se passer à la mort de l’Antéchrist et après, c’est à dire le châtiment des méchants et la chute de Babylone.
Ceci est le secret de Dieu ; seuls l’Apocalypse et la Salette en parlent de façon détaillée.
Nous savons néanmoins que les Témoins auront un grand rôle à jouer à la fin des temps. A l’apparition des 3 Fontaines le 12 avril 1947, la Sainte Vierge s’est présentée comme Notre-Dame de l’Apocalypse. L’actuel supérieur de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, est né le 12 avril 1958, soit le jour des 3 Fontaines et l’année du basculement de l’Eglise. Ceci ne peut être le hasard, c’est une confirmation directe de notre présence dans l’Apocalypse et la confirmation que les traditionalistes sont bien les témoins du chapitre XI.
De même, la levée des excommunications concernant les quatre évêques de la Fraternité a été prononcée le 21 janvier 2009. C’est une date symbolique, celle de la mort du roi de France mais justement, voilà encore un signe pour nous. Puisque nous avons fait le lien tout à l’heure entre la France et le Portugal et entre le Portugal et le petit reste (la Tradition), nous savons que celui-ci est fondé, puisque le Ciel fait en sorte que la France et la FSSPX soient reliées, donc en langage prophétique, cela annonce la libération prochaine du peuple de Dieu.
C’était il y a 8 ans.
Le peuple hébreu met 8 jours pour atteindre la Mer Rouge.
Quand, dans les prochains jours, tout le monde aura passé la mer Rouge à pied sec, c’est à dire quand le nombre des enfants de Dieu méritant d’être sauvés sera au complet, alors le feu du ciel s’abattra sur la terre pour la purifier, en extraire les méchants, et la renouveler de fond en comble. Le feu vert sera donné à la mort de l’Antéchrist. Alors le monde se souviendra, un peu tard, que Dieu existe.
Pour télécharger le fichier pdf de l’article, cliquez sur ce lien : Le 3ème secret de Fatima enfin élucidé
Pour les citations, je me suis appuyé principalement sur les ouvrages de frère Michel de la Trinité (Toute la Vérité sur Fatima en 3 tomes, 1984-1985) et une synthèse de Jacques Delacroix (LIESI) sur le troisième secret de Fatima (4 volumes, 2011).
Illustration : saint Pie X, patron de la Fraternité qui porte son nom -la bien nommée.