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WWIII : Les Brics ont des accords militaires qui sont contraires aux intérêts de l'OTAN et la Guerre contre l'OTAN n'est plus qu'une question de jours. La Turquie, partenaire de l'OTAN, se voit obliger de bombarder des camps de l'OTAN jouxtant des camps de l'EI et de DAESH.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : (BRICS est un acronyme anglais pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa), ils représentent 40% de la population Montiale  et un PIB aussi important que celui des 28 pays de l'Union européenne réunis et proche de celui des USA),  ils ont des accords militaires qui sont contraires aux intérêts de l'OTAN et la Guerre contre l'OTAN n'est plus qu'une question de jours. La Turquie, partenaire de l'OTAN, se voit obliger de bombarder des camps de l'OTAN jouxtant des camps de l'EI et de DAESH.

Le chef du Parti républicain populaire (opposition turque), Kemal Kilicdaroglu, a annoncé son intention d'établir un contact direct avec le gouvernement syrien.

Le chef du Parti républicain du peuple (CHP), l'opposition turque, Kemal Kilicdaroglu, a annoncé son intention d'établir un contact direct avec le gouvernement syrien.    

«Nous étudions et discutons maintenant du sujet d'aller ou ne pas aller en Syrie. Mais nous voulons que la chaîne de contacts avec la direction centrale soit ouverte», a déclaré Kemal Kilicdaroglu aux journalistes à Ankara.    

L'homme politique a poursuivi son discours se prononçant sur la possibilité d'une paix entre Ankara et Damas.

«Si la paix est assurée entre la Turquie et la Syrie dans un proche avenir, si le rapprochement et le dialogue sur la question de l'intégrité territoriale commencent, cela ne sera possible que par une rencontre directe entre la Turquie et de la Syrie sans intermédiaires. Si nous ne voulons pas du renforcement des organisations terroristes, nous devons d'une manière ou d'une autre construire des relations avec la Syrie. Nous pensons qu'il est nécessaire de prendre des mesures pour renouer le contact avec la Syrie», a-t-il conclu.    

Les relations entre la Turquie et la Syrie restent tendues à cause de l'opération militaire d'Ankara récemment lancée à Afrine, dominée par les Kurdes. Bien que la Turquie assure qu'elle informe la Syrie sur les progrès de l'offensive, Damas la considère comme une tentative de saper son intégrité territoriale.    

Ankara a lancé le 20 janvier dernier une opération contre les Unités de protection du peuple (YPG) et le Parti de l'union démocratique (PYD) à Afrine qui compte quelque 1,5 million de Kurdes et de réfugiés d'autres régions de Syrie. La Turquie considère toutes ces organisations comme terroristes. Des combattants de l'Armée syrienne libre y prennent également part.

Damas a fermement condamné les actions d'Ankara, rappelant qu'Afrine était une partie indissociable de la Syrie. Moscou a pour sa part appelé toutes les parties à la retenue et a exhorté à respecter l'intégrité territoriale de la Syrie.

Syrie : Washington tient-il un «double discours» aux Turcs et aux Kurdes ?

Des combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) traversent une rue à Raqqa, en Syrie, le 3 juillet 2017.
Tandis qu'Ankara promet de «nettoyer» la ville de Minbej, un porte-parole des forces kurdes sur place se montre confiant quant au soutien américain à celles-ci. Un responsable militaire kurde, interrogé par Ruptly, tient un autre discours.

Plus d'une semaine après le lancement de son opération dans le nord de la Syrie, la Turquie poursuit son offensive contre les milices kurdes tenant des villes de la région et entend étendre ses opérations à la ville de Minbej. Alors que Washington a exhorté Ankara à «la retenue» et demandé que ses opérations militaires «restent d'une portée et d'une durée limitées», les forces kurdes locales ne semblent pas toutes rassurées par la capacité américaine à contenir l'offensive turque.

Dans une interview à l'agence Ruptly, le porte-parole du Conseil militaire de Minbej (qui fait partie des Forces démocratiques syriennes, coalition incluant des combattants des YPG kurdes, alliées des Etats-Unis), Charvane Darwich, assure que «la coordination se poursui[vait] normalement» entre combattants kurdes sur place et Américains. Des soldats américains sont actuellement stationnés dans la ville de Minbej, aux côtés de combattants des YPG.

Néanmoins, un responsable militaire kurde du nom de Khalil interrogé par la même agence, fait entendre un son de cloche différent : «Avec la coalition [arabo-occidentale menée par Washington], en particulier les forces américaines, nous avons rencontré quelques doubles discours [ …] Ce que nous demandons notamment aux Etats-Unis, c'est de tenir les promesses faites aux [Forces démocratiques syriennes], c'est-à-dire de protéger les zones libérées [de Daesh], notamment Afrin qui, comme nous pouvons le voir, lutte héroïquement et farouchement depuis sept jours contre l'occupation turque».  

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait averti le 26 janvier que la localité de Minbej serait la prochaine cible de l'opération «Rameau d’Olivier», promettant de «nettoyer» la ville des «terroristes». Le lendemain, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, avait appelé les Etats-Unis à retirer «immédiatement» leurs militaires déployés à Minbej et à récupérer les armes fournies aux YPG, tout en rompant définitivement avec ces terroristes alliés à DAESH.   

Le président syrien Bachar al-Assad a menacé d’attaquer l’aéroport Ben-Gurion
 

Le président syrien Bachar al-Assad a menacé d’attaquer l’aéroport Ben-Gurion avec des missiles Scud si Israël attaquait de nouveau son territoire selon un proche du gouvernement syrien.

Cette déclaration a été faire hier sur le média syrien Al Assad, où il est précisé que c’est le président syrien lui même qui a demandé au Président Poutine de prévenir Israël en cas de nouvelle intervention de Tsahal sur son territoire.

Poutine aurait promis de transmettre le message à Israël.

Lavrov : les États-Unis ignorent la multipolarité
Par Andreï Afanassiev – Le 16 janvier 2018 – Source katehon

La grande conférence de presse du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est non seulement une excellente occasion de discuter des tendances les plus importantes dans les relations internationales, mais aussi une occasion de suivre les principales orientations de la politique étrangère de la Russie.

Le nombre de questions des journalistes sur tel ou tel sujet, leur tonalité et, bien sûr, les réponses de Sergueï Lavrov suffisent pour tirer de nombreuses conclusions. Moscou continue à se concentrer sur le règlement des conflits au Moyen-Orient : la question syrienne, le conflit arabo-israélien, la plupart des questions concernaient ces sujets. Quant à la Syrie, malgré le succès de l’opération militaire, des problèmes subsistent.

Sergueï Lavrov à propos de la Syrie :

« Quant à la différence entre l’administration Obama et l’administration Trump, il n’y a pas de réelles différences. Malheureusement, dans les deux cas, nous voyons un désir de ne pas participer à la résolution du conflit le plus tôt possible, mais au contraire d’aider ceux qui voudraient prendre des mesures pratiques pour changer le régime en République arabe syrienne. »

Sergueï Lavrov à propos des États-Unis :

« Malheureusement, nos collègues américains et leurs alliés agissent toujours  uniquement sur la base de la dictature et des ultimatums. Ils continuent à travailler en utilisant le langage du diktat et de l’ultimatum. Ils ne reconnaissent pas la réalité d’un monde multipolaire. »

Sergueï Lavrov à propos de l’Ukraine :

« Sur le plan politique, nous sommes intéressés à ce que les accords de Minsk soient pleinement mis en œuvre sans aucune exception et cela s’inscrit dans notre ligne de respect total de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières actuelles après le référendum en Crimée. »

Après la conférence, la presse a également eu l’occasion de poser des questions à la représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Elle a attiré l’attention sur une contradiction flagrante par rapport à l’Occident à propos des ingérences dans les affaires d’autres pays.

Selon Zakharova :

« Nous notons l’ingérence dans notre souveraineté, et pas seulement à la veille des élections présidentielles en Russie. Nous organisons régulièrement des élections législatives, et d’une manière ou d’une autre nos collègues occidentaux croient qu’il est possible d’interférer dans ces événements. Et, dans le même temps, ils nous accusent d’intervenir dans les élections partout sur la planète et, je pense, même au-delà. »

Andreï Afanassiev

Trump s’en prend au Pakistan
Par Eric Margolis – Le 13 janvier 2018 – Source Unz Review

Henry Kissinger faisait remarquer, à juste titre, qu’il est souvent plus dangereux d’être un allié des États-Unis que son ennemi. La dernière victime de ce triste truisme est le Pakistan, un allié loyal des États-Unis depuis l’aube de notre ère.

La haine viscérale du président Donald Trump à l’égard des musulmans (peu importe de quel genre, pourquoi et où) a éclaté cette semaine lorsqu’il a ordonné l’interruption brutale des 900 millions de dollars d’aide américaine au Pakistan. Trump a accusé le Pakistan de mentir et de tromper les États-Unis en offrant un refuge sûr aux forces de résistance afghanes talibanes (« des terroristes » en américain) qui combattent les forces d’occupation américaines.

Frustrés et déçus en Afghanistan, les généraux impériaux américains, les bureaucrates du Pentagone et les politiciens essayent de rejeter la faute sur tous ceux qu’ils peuvent trouver, le Pakistan étant le premier sur la liste. Vient ensuite le tristement célèbre réseau Haqqani, qui est accusé de la plupart des échecs militaires américains en Afghanistan, bien que son rôle actif dans les combats soit modeste. Je connaissais son fondateur, le vieux Haqqani. Dans les années 1980, il était la tête de proue dans les initiatives menées par la CIA et le Pakistan pour chasser les Soviétiques d’Afghanistan.

Pourquoi Washington a-t-il accordé des milliards de dollars d’aide au Pakistan ? En 2001, Washington a décidé d’envahir l’Afghanistan pour déraciner ou détruire le mouvement de résistance pachtoune, les talibans, accusé à tort des attentats du 11 septembre 2001 contre New York et Washington. Les guerriers d’origine ethnique pachtoune que le président Reagan saluait  comme des « combattants de la liberté » sont alors devenu des « terroristes » quand l’Occident a voulu occuper l’Afghanistan.

Mais envahir l’Afghanistan, un pays enclavé, est une entreprise impressionnante. Les troupes américaines devaient être ravitaillées par le port principal du Pakistan, Karachi, puis remonter les routes tortueuses des montagnes et traverser le col de Khyber en Afghanistan. L’énorme quantité de fournitures logistiques requises par les troupes américaines n’a pas pu être couverte par l’approvisionnement aérien. Il en coûte 400 $ le baril pour un gallon d’essence livré aux troupes américaines en Afghanistan, et jusqu’ à 600 000 $ par sortie pour garder un seul avion de combat américain au-dessus de l’Afghanistan. Sans une couverture aérienne 24h / 24 et 7 j/ 7, la force d’occupation américaine aurait été rapidement vaincue.

Envahir l’Afghanistan sans la coopération pakistanaise aurait été impossible. Le Pakistan a d’abord refusé de laisser les forces armées américaines franchir ses frontières. Mais comme l’ancien chef militaire pakistanais, le général Pervez Musharraf me l’a dit un jour : « les États-Unis m’ont mis un pistolet sur la tempe et m’ont dit de laisser pénétrer les troupes américaines et utiliser le Pakistan comme base, sinon ‘nous allons vous bombarder jusqu’ à vous renvoyer à l’âge de pierre’ ».

Ça c’est pour le bâton. La carotte prend la forme de 33 milliards de dollars US en espèces pour sécuriser les lignes terrestres de communication (la route Karachi-Bagram) et les lignes aériennes de communication. En fait, le Pakistan les a brièvement fermées en 2011 après que des avions de guerre américains ont tué deux douzaines de soldats de l’armée pakistanaise. Le Pakistan pourrait le refaire si Washington continue de le traiter comme un État ennemi.

Trump et son entourage ne comprennent tout simplement pas que le Pakistan a des intérêts primordiaux en matière de sécurité nationale dans l’Afghanistan voisin. Trente millions de Pakistanais sont d’origine pachtoune. Ils dominent les forces armées pakistanaises. 1 400 000 Pachtounes sont des réfugiés afghans dans le nord du Pakistan. Le Pakistan, dont la taille est étroite, voit l’Afghanistan comme son arrière-pays stratégique dans une prochaine guerre contre l’Inde, l’ennemi traditionnel.

Le régime installé par les États-Unis à Kaboul reproche régulièrement au Pakistan ses propres échecs. Sa puissante agence de renseignement, dominée par les communistes, répand régulièrement des contrevérités sur le Pakistan, affirmant que ce pays soutient le « terrorisme ».

En fait, les tribus pachtounes guerrières établies le long de la ligne Durand, la frontière artificielle entre le Pakistan et l’Afghanistan imposée par les colonialistes britanniques, sont sur le sentier de la guerre depuis le XIXe siècle. Winston Churchill a même approuvé l’utilisation de gaz toxique contre « ces tribus indisciplinées ». Le Faqir d’Ipi menaçait déjà de descendre des montagnes de l’Hindou Kouch et de mettre à sac la garnison britannique de Peshawar.

Aujourd’hui, dans les cercles du Pentagone, on entend dire que les États-Unis pourraient commencer à bombarder les « sanctuaires talibans » (des villages où vivent en fait ces habitants pachtounes) et envoyer ensuite des troupes américaines mobiles aériennes pour les attaquer. La plus longue guerre de l’histoire des États-Unis s’en trouverait rallongée. Washington ne peut tout simplement pas accepter que sa machine militaire ait été vaincue en Afghanistan, pays pourtant connu sous le surnom de « cimetière des empires ».

Il est également clair que les États-Unis n’ont pas renoncé à leur ambition de neutraliser ou de détruire l’arsenal nucléaire pakistanais. Attaquer des soi-disant enclaves terroristes dans le nord du Pakistan offrirait une couverture parfaite pour un assaut aérien et terrestre des États-Unis contre les complexes nucléaires et les sites de stockage dispersés du Pakistan. L’Inde et Israël pressent depuis longtemps les États-Unis d’attaquer l’infrastructure nucléaire pakistanaise.

Toute initiative américaine importante contre le Pakistan est très susceptible de le rapprocher d’autant plus de Pékin et d’étendre l’influence chinoise dans la région. Il est peu probable que la Chine permette que le Pakistan, un vieil allié, soit déchiré par la puissance américaine. Contrairement aux États-Unis, la Chine se souvient de ses vieux amis.

Eric Margolis