WWIII : La terre bascule, les tremblements s'amplifient, les eaux débordent, le Krach boursier se met en place, tout va très bien madame la Marquise Macron, les écuries brûlent, en Marche pour refinancer les Milliardaires.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : La terre bascule, les tremblements s'amplifient, les eaux débordent, le Krach boursier se met en place, tout va très bien madame la Marquise Macron, les écuries brûlent, en Marche pour refinancer les Milliardaires sur le dos des épargnants.

Les retraités sont attaqués sur tous les fronts: économies d'épargnants, baisse des allocations mensuelles, baisse du pouvoir d'achat, augmentations des salaires des aides ménagères, infirmières et maisons de retraites.

Ceux qui ont investi dans les Bitcoins ont déjà tout perdu ou sont en voie de tout perdre. le Bitcoins est une bulle manipulée par les grandes banques pour passer à la nouvelle monnaie électronique du Nouvel Ordre Mondial, et pour dégager toutes les monnaies fiduciaires. Vous serez marqué par le sceau de la bête et vous paierez avec votre main. 

1Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. 2La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. 3Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. 4Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. 6Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel.

7Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. 8Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. 9Si quelqu'un a des oreilles, qu'il entende! 10Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints.

11Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon. 12Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. 13Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. 14Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. 15Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués.

16Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, 17et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. 18C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Cela ne vous étonne pas trop que Macron ait été mis en place pour prendre aux épargnants et donner aux Milliardaires qui nous gouvernent, c'est dans l'ordre des choses. Nous sommes les petites mains, maintenues en laisse par une armée de fonctionnaires, dont le seul but et de nous faire travailler, pour encaisser les dividendes. Macron va jusqu'à pervertir le système, pour dire aux fonctionnaires pléthoriques, qu'on peut faire mieux en étant moins nombreux, car l'argent économisé ira dans les caisses des banques Centrales, qui sont toutes privées et qui appartiennent toutes à la famille Rothschild, dont Macron est chargé de remplir les coffres. 

Le fondé de pouvoir Macron, a signé des engagements avec son employeur et doit les tenir. Avec Macron la Banque de France dépend directement des Rothschild et ne peut plus émettre de monnaie nationale. On doit payer aux entreprises dépendantes de la Banque Rothschild, des milliards de subventions, afin de les privilégier, ceci sera payé par le Contribuable, par prélèvement d'impôts, et en cas de coup dur, comme un Krach boursier, chaque déposant ne pourra plus retirer son argent, car il est donné en caution au groupe Rothschild pour assurer la faillite du système, et pour permettre au riches de payer la facture aux Banques de réassurance des risques encourus par les retournements de marchés. Les Riches ne risquent plus leur fortune, car ils ont toujours en gage de faire travailler les pauvres par une monnaie de singe, qui ne vaut pas plus que le prix du papier pour l'imprimer.

"Fondé de pouvoir" est l'appellation donnée aux fonctions de certaines personnes appartenant généralement au personnel de direction ou à des membres de l'encadrement, en particulier dans les sociétés financières, qui ont reçu le mandat de négocier et de conclure des opérations importantes. Leurs signatures engagent l'entreprise.

Le fait que dans une Convention collective, dans les statuts, le règlement intérieur d'une société, une note de service, voire dans un contrat, il soit exigé que certains actes doivent être signés conjointement par deux fondés de pouvoir. La double signature correspond au souci d'un contrôle réciproque. La double signature apparaît semblable au contreseing.

Le début du krach ? Qu'en pense l'or ?

LES NOTES DE SIMONE WAPLER

Nous sommes au début du grand krach, nous lirons bientôt dans les médias : "tout a commencé avec le bitcoin qui avait dépassé les 20000 dollars  en Décembre 2017 et qui se négocie actuellement à moins de 6000 dollars, sachant que c'est une bulle qui n'a profité qu'à ceux qui le manipulaient et qui tirent les ficelles, en spéculatif pur, et non pas à ceux qui croyaient en tirer avantage"...

Le Bitcoin est soutenu par les Milliardaires qui l'ont mis en lice comme Microsoft, JP Morgan Chase et Intel, il est combattu par la Chine qui a débranché les "Mines" à Bitcoins, et par la Russie

L'essor du bitcoin marque à la fois la folie spéculative qui règne 10 ans après la crise financière de 2008 et la défiance grandissante du public à l'égard des manœuvres des banquiers centraux.

Le bitcoin est – selon moi – non pas une monnaie, mais un réseau de transaction libre et ouvert dont la promesse est de ne pas être pollué par les banques centrales. Les Banques Centrales utilisent le Bitcoin comme prétexte a couler l'économie, et à se servir sur les comptes des épargnants, pour s'approprier tous les fleurons de l'économie, du commerce, de l'industrie, qui appartiendront aux Banques une fois que les actionnaires auront rendu l'âme par une déferlante de dettes et plus aucun profits pour en garder la propriété.

Avec l'instauration de monnaies fiduciaires sans lien avec l'or ou l'argent, tout est devenu dette. Votre "argent" en banque n'est qu'une reconnaissance de dette de la banque à votre égard. Transférer de l'argent en bitcoin revient donc à adhérer à un club de gens solvables (chacun paye ses bitcoins comptant) qui souhaitent effectuer des transactions entre eux sans que les unités de comptes utilisées dépendent des caprices d'une banque centrale.

Cela est ma version du bitcoin, mais la plupart des gens qui se sont récemment rués sur cette monnaie virtuelle on simplement vu que "ça montait" et par conséquent ils voulaient "en être".

La chute du bitcoin a été suivie d'une chute des marchés actions, le tout sur fond de chute lente des obligations (lorsque les taux montent les obligations baissent).

Est-ce le début du grand krach et d'une nouvelle crise financière ? Nous savons que tout est trop cher et que tout est bulle : actions, obligations, immobilier... mais ce n'est pas une raison suffisante, cela fait longtemps que tout est trop cher, probablement depuis 2015. Depuis trois ans, tous ces actifs trop chers n'ont pas cessé de le devenir encore plus.

Le chroniqueur britannique Nick Hubble se penche sur une batteries d'indicateurs et ce qu'ils peuvent nous indiquer de la situation présente. Il conclut que la meilleure façon de rester investi est d'acheter ce qui aujourd'hui n'est pas cher.Il conclut que la meilleure façon de rester investi est d'acheter ce qui aujourd'hui n'est pas cher.

Ce qui m'amène à l'or.

L'or est à la fois un bitcoin matériel et tangible. Ceux qui ont de l'or sont solvables car ils possèdent un actif financier qui n'est pas de la dette.

L'or n'est pas cher...

Voici un graphique montrant l'évolution de l'or (en jaune) de l'argent (en gris) et des indices Dow Jones (en bleu) et S&P 500 (en rouge).

J'ai choisi exprès un graphique de très long terme qui commence en 1970, sachant que le dollar a été décroché de l'or en août 1971. C'est à cette date que nous avons basculé dans le créditisme, un système où la monnaie est devenue du crédit (et donc de la dette).

Actions comparées à l'or et l'argent

Mais le fait est que, depuis 2000 ou 2008, l'or a mieux performé que les actions. L'or peut réellement être un placement, même s'il n'est rien d'autre qu'un morceau de métal qui ne rapporte pas de rendement.

L'or ne souffre pas des hausses de taux de la Fed

Il faut bien comprendre la nature de l'environnement dans lequel l'or grimpe. Parce que ces conditions sont sur le point de se répéter. Voici un graphique de Bloomberg qui vous montre que le prix de l'or a réagi à la hausse à chaque relèvement des taux d'intérêt au cours de ces dernières années.

Le rebon de l'or à chaque hausse des taux de la Fed

Intuitivement, cela paraît bizarre. Lorsque la Fed augmente ses taux directeurs, elle réduit la masse de crédit qui rentre dans le système.

Cela nous laisse penser que le marché haussier de l'or ne fait que commencer et que peut-être une poussée d'inflation commence à se former, comme dans la période 1970-1980. A cette époque, les taux d'intérêt montaient mais en retard sur l'inflation. Des rendements nets négatifs (le rendement d'un placement quelconque diminué de l'inflation) ont alors poussé les gens à se réfugier dans l'or.

Krach ou pas, l'or (et l'argent) à moyen terme semble donc une très bonne option aujourd'hui.

En achetant de l'or maintenant :

  • vous suivez la grande règle : vous achetez pas cher pour pouvoir revendre plus cher ;
  • vous vous protégerez contre un éventuel krach obligataire et monétaire ;
  • vous vous protégerez contre une éventuelle poussée d'inflation.

Si nous sommes au début du krach, l'or pourrait connaître un recul car les investisseurs professionnels qui en ont peuvent être contraints de le vendre pour éponger leurs pertes.

Mais ces mêmes investisseurs en ont beaucoup moins qu'en 2008. Ils n'ont pas acheté un actif qui baisse depuis 2012. Donc les ventes et le recul seront bien plus limités que lors de la crise de 2008.


LES NOTES DE BILL BONNER

Bill Bonner

La panique obligataire s'étend

"Les valeurs US chutent à mesure que les ventes de bons du Trésor s'accélèrent", titrait Bloomberg la semaine dernière.

Dans le même temps, le bitcoin a dégringolé vers les 8 000 $ – effaçant près de 100 Mds$ de sa valeur en seulement 24 heures.

Le prix du bon du Trésor américain à 10 ans a plongé, faisant passer son rendement au-delà des 2,75%

Déjà, le taux fixe de crédit immobilier à 30 ans – dont l'évolution suit celle du rendement du T-Note à 10 ans – est passé de 3,7% il y a un an à 4,2% aujourd'hui.

Sur un prêt de 200 000 $, cela revient en gros au montant promis en baisses d'impôts.

Le gouvernement donne. Le gouvernement reprend...

Et le gouvernement fait un beau gâchis.

Les autorités ont orchestré un cycle du crédit aux proportions grotesquement exagérées – et maintenu les taux d'intérêt bien trop bas pendant bien trop longtemps. A présent, elles se retrouvent avec une économie croulant sous les dettes... alors que le cycle de taux se retourne.

Quelques petits points de base, ça ne semble pas grand-chose. Mais lorsqu'il faut emprunter – chacun d'entre eux est douloureux.

Lorsque vous avez 67 000 Mds$ de dettes, quelques points de base peuvent être un véritable désastre. Pour être plus précis, si les frais augmentaient d'1%, cela ajouterait 670 Mds$ à la charge annuelle de la dette des Etats-Unis.

Il y a quelques jours, nous avons vu que le gouvernement US se retrouverait dans un sacré pétrin si d'aventure les taux d'intérêt augmentaient à un modeste 5%.

Nous disions que cela viendrait ajouter 600 Mds$ de dollars au coût d'une dette de 30 000 Mds$ – un montant que les Etats-Unis devraient atteindre d'ici 10 ans.

Un lecteur nous a écrit en demandant où nous avions été à l'école.

Si un taux de 5% s'appliquait à l'intégralité de ces 30 000 Mds$, cela représenterait des intérêts de 1 500 Mds$, non 600 Mds$.

Les autorités US collectent environ 3 500 Mds$ de revenus fiscaux. Dans ces conditions, payer autant d'intérêts serait hors de question.

Des problèmes toxiques

Et ce n'est qu'un début. Quand les ennuis arrivent, ils arrivent rarement seuls. Au lieu de ça, comme un gang d'adolescents de Baltimore, la hausse des taux d'intérêt amènera avec elle tout une bande de problèmes toxiques.

Comme nous l'avons vu, en chiffres bruts, l'économie ne se porte pas mieux aujourd'hui que sous Barack Obama. Les taux de croissance sont à peu près identiques. Mais les actions sont au sommet d'une échelle branlante... et la dette grimpe en flèche.

Le Bureau du budget du Congrès avertit que l'augmentation des dépenses fédérales et les réductions d'impôts videront le Trésor d'ici mars. Les autorités ont prévu d'émettre 1 300 Mds$ d'obligations en seulement neuf mois – et pour l'instant, elles suivent leur calendrier.

Mais qui achètera ces obligations ?

Pas la Fed. Elle devrait poursuivre son resserrement quantitatif (vendre des obligations au lieu de les acheter)... du moins jusqu'à ce que l'échelle finisse par basculer.

Pas les consommateurs. Ils n'ont pas d'argent.

Une dette record avec un revenu disponible qui chute

La seule raison pour laquelle il y a de la croissance, c'est que les consommateurs sont prêts à sacrifier leur sécurité financière.

Au lieu d'épargner, ils dépensent. Ces dépenses viennent abonder le côté positif du registre du PIB. La dette supplémentaire n'apparaît pas du tout.

Ce qui ne signifie pas pour autant qu'elle n'existe pas... La dette des ménages américains a atteint un nouveau record – plus de 15 000 Mds$. Ces 30 dernières années, elle s'est développée deux fois plus rapidement que les salaires.

A présent, toute augmentation de 1% des taux d'intérêt, appliquée à l'intégralité de la somme due, générerait 150 Mds$ de charges supplémentaires.

C'est là que les calculs se compliquent un peu. Les Etats-Unis comptent environ 120 millions de ménages. Soit un coût annuel supplémentaire de 1 250 $ environ par foyer.

Où les ménages obtiendraient-ils cette somme ? Leur épargne a été ponctionnée pour continuer de faire avancer l'économie.

Les revenus disponibles moins les mises de fonds personnelles – c'est-à-dire l'épargne – ont chuté à 2,4%, au dernier compte. C'est le plus bas niveau depuis 2005. Et cela laisse la plupart des ménages complètement démunis face aux revers financiers.

Le site WolfStreet.com a examiné l'état de santé des ménages américains [les chiffres proviennent de la Fed] :

  • seuls 48% des adultes ont assez d'épargne pour couvrir trois mois de dépenses en cas de perte de leurs revenus ;
  • 22% de plus pourraient surmonter ces trois mois en mobilisant des ressources plus larges – notamment emprunter auprès d'amis et vendre des actifs ;
  • mais 30% d'entre eux ne pourraient gérer une crise financière de trois mois ;
  • 44% des adultes n'ont pas assez d'épargne pour couvrir une urgence de 400 $ et devraient emprunter ou vendre quelque chose pour joindre les deux bouts ;
  • les personnes qui ont eu des difficultés sont plus susceptibles d'avoir recours à "un service financier alternatif" comme un prêt en anticipation de crédit d'impôts, un prêt sur gages ou une avance sur salaire – autant de solutions très coûteuses.

Bah... Pas de quoi s'inquiéter, n'est-ce pas... les réductions d'impôts mettront 1 000 $ dans les poches de l'Américain moyen.

Mais dès qu'il aura détourné son attention, les intérêts et l'inflation reprendront ces 1 000 $... et plus encore.

 

LES NOTES DE NICK HUBBLE

Florian Darras

Plus vus depuis 2007...

C'est la rengaine... Le nombre d'indicateurs "à des niveaux qu'on n'avait plus vus depuis 2007" ne cesse d'augmenter.

Tous les voyants signalent que nous nous dirigeons vers un krach qui frappera toutes les classes d'actifs... sauf une. J'y reviendrai plus loin.

Mais d'abord, les signaux d'alerte signifient-ils nécessairement qu'il faut chercher à se mettre aux abris ?

Autrement dit, quelles alertes faut-il prendre au sérieux ?

En premier lieu, nous examinerons les derniers indicateurs qui sont dans le rouge. Cela nous mettra de mauvaise humeur vu qu'il n'y a pas de réponses définitives sur ce qu'il convient de faire.

Mais cela nous permettra de conclure en étudiant une opportunité d'investissement qui se présente aujourd'hui.

Fin janvier 2017, la probabilité d'une baisse de 2% des actions en février 2018 n'était que de 10%

A la liste des indicateurs (déjà nombreux) dans le rouge, on peut ajouter les prix des options à fin janvier. Les options sont de précieux indicateurs du futur ainsi que des outils d'investissement fort utiles.

Sur le marché des options, l'indicateur à surveiller est le prix des options de vente par rapport aux options d'achat. Les options de vente américaines sont aujourd'hui meilleur marché qu'en 2007. Cela signifie que parier sur la hausse des actions n'a jamais été aussi populaire et qu'il n'y a que peu de spéculateurs à la baisse. Autrement dit, les gens ne s'attendent pas à une chute des actions mais bien au contraire, à une hausse. Et ils sont plus confiants qu'en 2007. C'est justement avant un krach que la confiance est à son paroxysme.

Grâce à la formule de l'établissement du prix des options, on peut calculer la probabilité implicite d'une chute du marché actions. Bizarre ? Je m'explique. Au vu du prix des options, la probabilité d'une baisse de 2% sur le marché le mois prochain est inférieure à 10%. Les plus-bas précédents étaient d'environ 15%.

Vous êtes un peu perdu ? Alors considérez les options comme une assurance. Acheter une assurance contre le vol au Japon n'est pas cher, car le taux de criminalité y est faible. De la même manière, si acheter une assurance contre le vol chez vous est aussi abordable, vous pouvez en déduire que le taux de criminalité est bas dans votre coin. En revanche, une assurance contre les catastrophes naturelles au Japon... Bref, vous avez compris l'idée.

Une option fonctionne comme une assurance. Les gens les achètent pour se protéger d'un krach, ou pour bénéficier d'une hausse. L'établissement du prix des options au 22 janvier nous informe que le niveau d'optimisme et l'absence de peur sont à des niveaux alarmants, des niveaux auxquels ils se situent en général avant un krach.

Mais il n'y a pas que les options qui sont inquiétantes.

L'indice de volatilité, le CBOE Volatility Index (VIX), s'est effondré à un plus-bas historique début janvier. Le plus-bas atteint par le VIX tout comme la forte hausse des actions ont rendu une correction plus probable. Ils sont des indicateurs supplémentaires d'un krach à venir.

Soit dit en passant, la confusion qui règne sur le marché obligataire n'a pas ranimé la faible volatilité record des bons du Trésor américain. Là aussi, un retour à des niveaux normaux de volatilité arrivera probablement avec un krach.

D'autres records moins visibles mais aussi inquiétants

Le nombre de candidats pour un même poste atteint des plus-hauts records au Japon. Si l'inflation surgit dans le pays de la déflation, le marché obligataire japonais pourrait connaître quelques turbulences.

Les introductions en Bourse au niveau mondial ont atteint des plus-hauts qu'on n'avait plus vus depuis la crise de 2008. C'est là un indicateur à la baisse, parce que les entreprises préfèrent lever des fonds lorsque leurs actions sont chères. Cela dilue moins leurs actionnaires existants.

Et puis il y a les valorisations boursières. L'expert britannique Tim Price a alerté à ce propos. Les deux dernières fois que nous avons atteint ces niveaux de valorisation, les actions ont lourdement chuté.

Tout comme on peut déduire la probabilité d'un krach boursier à partir du prix des options, on peut déduire le rendement attendu du marché à partir des valorisations.

Si vous achetez une nouvelle voiture avec un rabais de 10% et essayez de la vendre un an plus tard parce que votre patron veut que vous déménagiez à Londres, vous savez que la chute habituelle de 19% de la valeur d'une voiture neuve sera finalement bien plus limitée. Vous déplorerez environ 9% de pertes au lieu de 19%.

De la même manière, acheter des actions bon marché améliore votre rendement. Si vous achetez des actions lorsqu'elles sont surévaluées, vous êtes certain d'enregistrer des pertes – du moins pendant un temps, étant donné que les actions sont censées monter sur le long terme.

L'arbre se reconnaît à son fruit. Si vous aviez acheté des actions en 2000, alors qu'elles étaient extraordinairement surévaluées, vous n'êtes pas encore rentré dans vos frais.

A partir d'une analyse de ce type, lors d'une conférence organisée par la Société Générale, le gestionnaire de portefeuille Dylan Grice a récemment expliqué les prévisions qu'on pouvait faire sur l'évolution du prix des actions.

Selon lui, le modèle de valorisation Shiller CAPE, également utilisé par Tim Price, suggère que l'investisseur en actions américaines au prix d'aujourd'hui enregistrera une perte de 2% au cours des 10 prochaines années, après inflation. Ce n'est pas aussi mauvais que d'acheter une voiture neuve... mais une perte de 2% sur dix ans, ce n'est pas très engageant.

Mais dix ans c'est long. Et 2% n'est que le résultat attendu. Traditionnellement, le même genre de prévisions suggérait plutôt jusqu'à 8% de gains. Le chiffre de -2% n'est que le rendement implicite que vous acceptez en achetant aujourd'hui.

Le hic est dans la nature des rendements comparés. Certes, les actions pourraient bien offrir des rendements minables sur dix ans. Mais les obligations semblent tout aussi mauvaises, si ce n'est pires.

Je pense savoir dans quoi songe investir Grice au lieu de ces deux actifs. Nous y reviendrons.

Au lieu d'éviter les classes d'actifs surévalués, il faut inverser sa réflexion : investir dans les meilleurs investissements possibles quel que soit le moment – ceux qui présentent les valorisations les meilleures marché.

En ce moment même, ce sont les matières premières.

Goldman Sachs a investi dans le bitcoin, une "escroquerie" pour JPMorgan

La banque d'affaires américaines controversée étudie la possibilité d'acheter et de vendre des bitcoins et d'autres monnaies virtuelles. De son côté, le PDG de la banque 

 

Goldman Sachs envisage de spéculer sur le bitcoin pour le compte de ses clients.

KAREN BLEIER / AFP

Le bitcoin divise Wall Street: "escroquerie" pour le PDG de la banque JPMorgan Chase qui prédit son implosion, la monnaie virtuelle pourrait en revanche devenir un actif financier comme les autres pour Goldman Sachs. La banque d'affaires, symbole de la puissance de Wall Street, envisage de spéculer sur le bitcoin pour le compte de ses clients, a indiqué lundi à l'AFP une source proche du dossier.

Goldman Sachs étudie la possibilité d'acheter et de vendre des bitcoins et d'autres monnaies virtuelles, a détaillé la source sous couvert d'anonymat. La firme pourrait à cet effet constituer une équipe de traders comme elle en a pour d'autres produits financiers comme les devises (dollars, euros, yens...), les actions ou les obligations. La réflexion est encore à un stade préliminaire, a ajouté la source. Aucun calendrier n'a encore été arrêté et il n'est pas certain que la banque se lance finalement sur ce terrain, a prévenu la source.

L'aventure dans le bitcoin, monnaie au cours très volatil, pourrait être une bonne opportunité pour Goldman Sachs dont le courtage autrefois fort lucratif traverse une période difficile. Près de 70 hedge-funds investissent actuellement dans les crypto-monnaies, selon le cabinet Autonomous Next, et chaque jour sont échangés pour environ 750 millions de dollars de bitcoins.

"Bulle"

Si Goldman Sachs ouvrait une salle de marché dédiée au bitcoin, celle-ci ne servira dans un premier temps que les clients institutionnels - fonds d'investissements, assureurs, grandes entreprises - dont une partie l'a approchée récemment pour lui demander s'il était possible d'effectuer des opérations en bitcoins à leur nom, a encore indiqué à l'AFP la source.

La firme fait le pari que le bitcoin va devenir un moyen de paiement banal et non pas simplement un actif d'épargne. "En réponse à l'intérêt des clients pour les crypto-monnaies, nous sommes en train d'explorer quel est le meilleur moyen de répondre à leurs demandes sur ce segment", a déclaré à l'AFP Tiffany Galvin, une porte-parole de la banque. JPMorgan Chase, première banque américaine en termes d'actifs, semble prendre le chemin inverse. Jamie Dimon, son PDG, a déclaré en septembre que le bitcoin allait "imploser" car c'est une "escroquerie".

Le banquier le plus influent de Wall Street est allé jusqu'à avertir ses traders que ceux qui spéculeraient sur le bitcoin prendraient la porte. "Je les licencierais à la seconde. Pour deux raisons: c'est contre les du puissant fonds Bridgewater associates pour qui le bitcoin est une "bulle". JPMorgan exécute toutefois des ordres d'achats et de ventes liés au bitcoin passés par ses clients.

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"Très spéculatif mais pas foncièrement mauvais"

James Gorman, le PDG de Morgan Stanley, l'autre grande banque d'affaires américaine, est plus nuancé et fait valoir que le bitcoin est "bien évidemment très spéculatif mais pas foncièrement mauvais". Les grandes banques se sont gardées jusqu'ici de toucher directement au bitcoin, considéré comme une monnaie utilisée pour des activités illicites et plébiscitée par les malfrats et autres trafiquants parce qu'elle échappe à tout contrôle des autorités.

Dans le quotidien, des magasins et commerces acceptent timidement des bitcoins mais imposent en l'espèce des frais importants. C'est le cas par exemple dans deux restaurants français (Le Village et La Sirene) à New York où il est possible de régler son repas en monnaie virtuelle.

Le 1er septembre, le bitcoin avait frôlé le seuil des 5.000 dollars, en s'affichant à 4.921,45 dollars, du jamais-vu, mais la volonté de la Chine d'interdire les opérations de marché en crypto-monnaies a freiné cette marche en avant. Aux Etats-Unis, le gendarme de la Bourse, la SEC, envisage de durcir l'arsenal règlementaire contre les fraudes financières liées au bitcoin.

Mais la "blockchain", technologie derrière le bitcoin qui utilise des blocs de transaction codés et authentifiés s'ajoutant les uns aux autres, est largement acceptée. Elle se décline de plus en plus dans le quotidien, notamment dans la sécurité alimentaire où elle permet la traçabilité des denrées alimentaires.

Elle est réputée infalsifiable car afin de modifier une information, il faudra la changer en même temps chez tous les utilisateurs. Les grandes banques s'y intéressent parce qu'elle pourrait leur permettre de réaliser d'importantes économies et simplifier les transactions financières.

(Avec AFP)

La Russie et la Chine sont déterminées à enterrer le dollar

« Les nations d’Eurasie développent des moyens propres pour assurer la croissance de leurs économies à l’abri des sanctions financières du Trésor américain. »
Le gouvernement russe a récemment annoncé qu’il émettra l’équivalent de près d’un milliard de dollars en obligations d’État, mais non pas libellées en dollars américains, ce qui est généralement le cas, mais plutôt en yuan chinois. Il s’agit de la première vente d’obligations russes dans cette devise.

Alors que un milliard de dollars peut sembler peu par rapport à la dette totale de la Banque populaire de Chine de plus de 1 000 milliards de dollars ou à la dette fédérale américaine de plus de 20 000 milliards de dollars, sa signification dépasse le faible montant nominal. Il s’agit, pour les deux gouvernements – Russie et Chine – de tester le potentiel de financement par l’État de ses infrastructures, et d’autres projets, à l’abri du risque du dollar provenant d’événements tels que les sanctions financières du Trésor américain.

Dette russe et Yuan chinois
Depuis le défaut souverain de la Russie, en août 1998, déclenché par l’Occident, les finances publiques du pays ont été prudentes. Le volume de la dette publique nationale russe est le plus faible de tous les grands pays industriels, à peine 10,6% du PIB pour l’année en cours [98% en 2016 pour la France]. Cela a permis à la Russie de résister aux sanctions de la guerre financière imposée par les États-Unis depuis 2014 et a obligé la Russie à chercher ailleurs pour sa stabilité financière. Cet « ailleurs » s’appelle de plus en plus la République populaire de Chine.
Maintenant, le ministère russe des Finances planifie, pour la première fois, la vente de la dette russe sous forme d’obligations libellées en monnaie chinoise. La taille de la première offre, testée sur le marché, sera de 6 milliards de yuans, soit un peu moins de un milliard de dollars. La vente est organisée par la société publique russe Gazprombank, la Bank of China Ltd. et la plus grande banque publique chinoise, Industrial & Commercial Bank of China. Le mouvement est accéléré par des rapports annonçant que le Trésor américain étudiait les conséquences potentielles d’une extension des pénalités, jusqu’à présent concentrées sur les projets pétroliers et gaziers russes, pour inclure la dette souveraine russe dans sa guerre commerciale de sanctions. Le nouvel emprunt en yuan sera négocié à la Bourse de Moscou et destiné à être vendu aux investisseurs de Chine continentale ainsi qu’aux emprunteurs internationaux et russes à des taux d’intérêt intéressants.
Les sanctions occidentales ou les menaces de sanctions forcent la Russie et la Chine à coopérer de façon plus stratégique sur ce qui devient le germe d’une véritable alternative au système du dollar. Les offres de dette russe en yuan donneront également un coup de pouce significatif à la volonté de la Chine d’installer le yuan comme devise internationalement acceptée.
Le pétro-yuan chinois
Les démarches pour commencer à émettre la dette de l’État russe en yuans vont de pair avec un autre développement majeur pour promouvoir une acceptation internationale plus large du yuan vis-à-vis du dollar américain. Le 13 décembre, les autorités de réglementation chinoises ont achevé les tests finaux en vue du lancement d’un contrat à terme sur le pétrole, non soutenu par le dollar, mais par le yuan, et  négocié sur le Shanghai Futures Exchange. Les implications sont potentiellement importantes.
La Chine est le plus grand pays importateur de pétrole au monde. Jusqu’à présent, le contrôle des marchés financiers à terme du pétrole a été la chasse gardée étroitement surveillée des banques de Wall Street et des marchés à terme de New York, Londres et d’ailleurs, qu’elles contrôlent. L’émergence de Shanghai en tant que grand centre de contrats à terme sur le pétrole, adossés au yuan, pourrait considérablement affaiblir la domination du dollar sur le commerce du pétrole.
Depuis le choc pétrolier des années 1970 et la hausse de 400% du prix du pétrole provoquée par les pays de l’OPEP, Washington a maintenu un régime strict dans lequel le produit le plus précieux au monde, le pétrole, serait négocié uniquement en dollars américains. En décembre 1974, le Trésor américain a signé à Riyad, avec l’Agence monétaire saoudienne, un accord secret visant à « établir une nouvelle relation, par le truchement de la banque centrale de New York, avec les opérations d’emprunt du Trésor américain » pour acheter la dette du gouvernement américain avec les pétrodollars excédentaires.
Les Saoudiens ont accepté de faire exécuter, seulement en dollars, les ventes de pétrole de l’OPEP en échange de ventes américaines d’équipements militaires de pointe (achetés en dollars bien sûr) et d’une garantie de protection contre d’éventuelles attaques israéliennes. Ce fut le début de ce que le secrétaire d’État américain de l’époque, Henry Kissinger, a appelé le recyclage du pétrodollar. À l’heure actuelle, seuls deux dirigeants de pays exportateurs de pétrole, l’Irakien Saddam Hussein et le libyen Kadhafi, ont tenté de changer ce système et de vendre du pétrole contre des euros ou des dinars d’or [pour leur plus grand malheur, et pour celui des Arabes, ils ont été sauvagement assassinés; NdT]. Maintenant, la Chine conteste le système du pétro-dollar d’une manière différente avec le pétro-yuan [Est-ce que l'Empire anglo-sioniste va aussi assassiner les présidents Vladimir  Poutine et Xi Jinping ? NdT].
 
Chine-Russie : l’axe du basculement du monde
La différence avec Saddam Hussein ou Kadhafi est que des pays beaucoup plus influents, la Russie et maintenant l’Iran, avec le soutien implicite de la Chine, coopèrent pour éviter que le dollar ne soit imposé par la pression américaine. C’est un défi beaucoup plus important pour le dollar américain que ceux que représentaient l’Irak ou la Libye.
Le contrat à terme sur le pétrole, libellé en yuan chinois, permettra maintenant aux partenaires commerciaux de la Chine de payer avec de l’or ou de convertir le yuan en or sans avoir besoin de placer leur argent dans des actifs chinois ou de le changer en dollars américains. Les exportateurs de pétrole, comme la Russie, l’Iran ou le Venezuela, qui sont tous ciblés par les sanctions américaines, peuvent maintenant y échapper en évitant les transactions pétrolières en dollars. En septembre dernier, le Venezuela a réagi aux sanctions américaines en ordonnant à la compagnie pétrolière d’État, et aux négociants, de libeller les contrats de vente de pétrole en euros et de ne plus payer, ni être payés, en dollars américains.
De l’or pour le pétrole ?
Le Shanghai International Energy Exchange lancera bientôt des contrats à terme sur le pétrole brut libellés en yuans. Le contrat à terme du Shanghai International Energy Exchange rationalisera et consolidera le processus de vente de pétrole en yuan à la Chine, que la Russie a initié après les sanctions en 2014. Cela permettra également aux autres producteurs de pétrole du monde de vendre leur pétrole en yuan plutôt qu’en dollars. Le contrat à terme sur le pétrole brut sera le premier contrat de marchandises en Chine ouvert aux fonds d’investissement étrangers, aux maisons de courtage et aux sociétés pétrolières. Le contournement du commerce en dollar américain pourrait permettre aux exportateurs de pétrole comme la Russie et l’Iran, par exemple, d’ignorer les sanctions américaines.
Pour rendre l’offre plus attrayante, la Chine a lié le contrat à terme sur le pétrole brut avec l’option de convertir facilement le yuan en or physique à Shanghai et à Hong Kong. Selon Wang Zhimin, directeur du Centre pour la mondialisation et la modernisation de l’Institut chinois de l’économie et du commerce extérieur, la possibilité de convertir les contrats à terme sur le yuan en or donnera aux contrats à terme chinois un avantage concurrentiel sur les indices de référence actuels du marché, le Brent et West Texas Intermediate.
Maintenant, la Russie, l’Iran ou d’autres producteurs de pétrole sont en mesure de vendre du pétrole à la Chine en yuans ou en roubles, en contournant entièrement le dollar. Le changement aura lieu dans les semaines à venir lorsque le contrat à terme sur le pétrole en yuan sera officiellement lancé. En octobre, la Chine et la Russie ont mis en place un système de compensation (PVP) entre le yuan chinois et le rouble russe, ce qui réduira les risques de règlement pour le pétrole et d’autres marchandises.
Les ventes de pétrole et de gaz russes à la Chine sont déjà effectuées en roubles et yuans depuis la tentative stupide des États-Unis pour isoler le Qatar dans le golfe Persique. Ce pays qui est un important fournisseur de gaz naturel liquéfié à la Chine s’est tourné vers une tarification en yuans. La pression de la Chine est forte pour que l’Arabie saoudite rompe son pacte de 1974 avec Washington et vende son pétrole également en yuans.
L’Iran va rejoindre l’Union économique eurasienne (EEU)
L’Iran va se joindre à la coopération croissante en Eurasie centrée sur la Chine et la Russie. Selon Behrouz Hassanolfat de l’Organisation iranienne de promotion du commerce, dans une déclaration diffusée par la chaîne publique iranienne Press-TV, l’Iran devrait devenir membre de l’Union économique eurasiatique (EEU) pilotée par la Russie, dès février 2018. Actuellement, l’UEE, créée en 2015, comprend la Russie, le Kazakhstan, le Bélarus, l’Arménie et le Kirghizstan et offre une vaste zone de libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des travailleurs entre les États membres. Actuellement, l’UEE représente un marché de 183 millions de personnes. L’addition de l’Iran, avec ses plus de 80 millions de citoyens, donnerait un coup de fouet aux économies de l’UEE et à son importance économique, créant un marché commun de plus de 263 millions d’individus, avec une main-d’œuvre qualifiée, ingénieurs, scientifiques et un savoir-faire industriel.
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F. William Engdahl


Article original en anglais : Russia and China Are Dead Serious About Ditching the Dollar, Russia Insider, le 24 janvier 2018.
Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
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Chine-Russie : l’axe du basculement du monde

Le président chinois Xi Jinping a déclaré lors de son allocution du Nouvel An, être prêt à travailler avec son homologue russe Vladimir Poutine pour « raffermir la confiance politique et stratégique mutuelle, et développer la coopération pragmatique bilatérale dans tous les domaines ».
 « Promouvoir la coordination stratégique »
Après les tensions et les rapprochements des périodes tsariste et communiste, les relations sino-russes se sont rapidement normalisées. En 1996, Moscou et Beijing concluent un partenariat stratégique.
Cinq ans plus tard, les deux gouvernements signent un traité d’amitié et de coopération, stipulant les principes et les directions de la coopération bilatérale dans la politique, l’économie, le commerce, la science et la technologie, la culture et les problèmes internationaux.
A cela s’ajoute, une vision commune des relations internationales via le respect scrupuleux des souverainetés étatiques, l’application à la lettre des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU, le droit d’élaborer son propre modèle de développement. Enfin, les deux pays ont mit fin à leurs contentieux territoriaux en 2004.
Mais, les Russes ont surtout compris « depuis longtemps l’intérêt stratégique du rapprochement entre les deux pays. L’alliance russo-chinoise n’est pas seulement une affaire de gaz et de pétrole« , a expliqué Bruno Guigue, chroniqueur en politique internationale.
D’après ce dernier, « c’est l’axe autour duquel s’opère le basculement du monde. L’hinterland stratégique prend sa revanche sur les puissances maritimes. C’est comme un déplacement de plaques tectoniques, les phénomènes s’enchaînent insensiblement ».
D’ailleurs, « le projet chinois de ‘Route de la soie’ transasiatique donnera corps au projet eurasien de la Russie. Dans ce vaste mouvement vers l’Est, Moscou et Pékin ont une vision commune, et ils peuvent entraîner avec eux une grande partie de l’Asie », a estimé ce dernier auprès du site SputnikNews.
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En 2016, les échanges commerciaux entre la Chine et la Russie ont atteint près de 70 milliards de dollars (62,3 milliards d’euros). l’objectif est d’accroître les échanges, à 80 milliards de dollars (71,2 milliards d’euros) dès 2018 et 200 milliards UAD (178 milliards d’euros) d’ici 2020.
 

Hannibal GENSERIC