WWIII : Pendant que la Terre commence à basculer sur son axe, les USA s'apprêtent à détruire par le feu Atomique la Corée du Nord.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Pendant que la Terre commence à basculer sur son axe, les USA s'apprêtent à détruire par le feu Atomique la Corée du Nord. Les USA comme la Russie préviennent qu'ils s'annihileront respectivement à l'aide de bombes Nucléaires pour faire plaisir aux Francs-Maçons et à Albert Pike. Foutu pour foutu, il vaut mieux être les tenants de notre disparition que les aboutissants de notre mortification.

Pendant que le système  financier mondial est aussi dangereusement étiré aujourd’hui qu’il l’était au sommet de la grande dernière bulle en 2008,  mais cette fois les autorités sont prisonnières, prises dans un piège tendu par leur propre politique, ce qui fait que les moyens de se défendre ont quasi disparu.

Neuf années d’urgence monétaire ont eu une série d’effets pervers et ont attiré les marchés émergents vers la dépendance à la dette, sans s’attaquer aux causes structurelles du désordre mondial

Alors il me reste à dire : Adieu camarades, content de vous avoir connu, tout fini par chuter et nous avons bien bu, nous avons tant aimé, et nous en avons profité au delà de ce qu'il était permis et toléré pour dame nature et pour que dure le plaisir d'aimer. 

Nous sommes à 1 seconde de la Fin du Monde sur l'échelle de la Terre. Mais tout reste à faire pour éliminer les belligérants. La Chine pourrait profiter de cette confrontation brutale pour imposer le Modèle Chinois à l'humanité qui avait déjà perdu la dernière fois Neandertal.

Chacun sait que c'est le premier et le plus proche des objectifs qui gagnera la Guerre Nucléaire et dans ce Monde qui merdoie, où tout est remis en cause, celui qui aura le bon réflexe en premier pourra imposer sa vérité. Les USA ont déjà tellement tuer dans leur existence, qu'ils en sont arrivé à vouloir tuer par anticipation, la théorie de Bernard Kouchner et le droit d'intervenir en ingérence pour avoir gain de cause sur une Cause perdue d'avance. En plus le seul point commun entre Trump et le Pentagone, c'est qu'il faut profiter maintenant de notre avance technologique sur les Musulmans, pour pouvoir les éradiquer complètement, et le Pape François ainsi que les Sionistes et Poutine, semblent s'être mis d'accord sur ces thèses Marxistes.

La fin du Monde Libre a sonné, ils nous reste à l'être définitivement pour nous être seulement occupé de travailler pour gagner une vie difficile et mal payée, et finir sous les coups de nos employés.

Y aura-t-il une attaque nucléaire surprise des État-Unis contre la Corée du Nord ? Oui répond le Pentagone, mais c'est secret défense, Oui répond la Russie mais nos armements technologiques primeront sur la mauvaise préparation Otanienne. 

Sous couvert du dégel entre la Corée du Nord et la Corée du Sud d’avant les Jeux Olympiques d’hiver et l’accalmie de la rhétorique « feu et furie » de la Maison Blanche de Trump, il y a de plus en plus de signes que le Pentagone et la CIA procèdent avec les préparatifs d’une guerre préventive contre la Corée du Nord, y compris l’utilisation d’armes nucléaires.

Il y a eu de multiples reportages dans les médias américains sur les discussions en coulisses entre l’armée américaine et l’appareil de renseignement et l’administration Trump sur la faisabilité d’une attaque dite « nez sanglant » impliquant des frappes aériennes américaines sur des installations nucléaires nord-coréen, dont il serait espéré – même si c’est mal fondé – qu’elles ne provoqueraient pas une guerre à grande échelle.

Dans un discours public rare, le directeur de la CIA, Mike Pompeo, a fait allusion à ces plans. S’exprimant devant l’American Enterprise Institute, un groupe de réflexion de droite, M. Pompeo a averti que Pyongyang serait « à quelques mois » de la capacité d’organiser une attaque nucléaire contre le continent américain.

Le directeur de la CIA a déclaré que Washington allait « écarter ce risque » et « dénucléariser en pour toujours » la Corée du Nord.

Tout en affirmant que l’administration Trump s’était engagée à une « solution par des moyens diplomatiques » – une affirmation démentie par Trump lors de la réprimande de son secrétaire d’État, Rex Tillerson, en octobre dernier pour avoir « gaspillé son temps » en négociations avec le gouvernement de Kim Jung Un – Pompeo a déclaré que la CIA travaillait avec le Pentagone pour « préparer une série d’options pour s’assurer que nous pouvons proposer une gamme de choses afin que le président ait la gamme complète des possibilités ».

Il a ajouté qu’il « laisserait aux autres le soin de s’occuper de la capacité ou la sagesse d’une frappe préventive ».

La question de la « capacité », cependant, est déjà décidée à travers une série d’actions sinistres prises par l’armée américaine.

Plus tôt ce mois-ci, la Force aérienne a déployé six bombardiers B-52H Stratofortress ainsi que 300 aviateurs de la base aérienne de Barksdale en Louisiane à Guam pour remplacer six bombardiers B-1B Lancer. Le positionnement des B-52, qui contrairement aux bombardiers B-1B sont capables d’utiliser des armes nucléaires, marque une escalade majeure.

 

 
US B-2 nuclear capable bomber

« Le retour du B-52H dans le Pacifique fournira à [US Pacific Command] et à ses alliés et partenaires régionaux une plate-forme de projection de puissance stratégique et crédible », a déclaré la Force aérienne dans un communiqué. « Le B-52 est capable de voler à des vitesses subsoniques élevées à des altitudes allant jusqu’à 50 000 pieds et peut transporter des munitions conventionnelles nucléaires ou à guidage de précision avec une capacité de navigation de précision dans le monde entier. Cette présence déployée à l’avant démontre l’engagement continu des États-Unis envers leurs alliés et partenaires dans la région Indo-Pacifique. »

Une semaine plus tôt, le Pentagone a déployé trois bombardiers furtifs nucléaires B-2 sur la base aérienne de Guam.

Les déploiements marquent la première fois en près de deux ans et demi que les trois types de bombardiers – les B-52, B-2 et B-1B – ont été rassemblés à Guam, à seulement 2200 kilomètres des cibles en Corée du Nord.

L’agence Bloomberg News a rapporté mercredi que l’US Air Force « a déployé une version améliorée de la plus grande bombe non nucléaire des États-Unis – un bunker buster de 30 000 livres [13 tonnes] qui ne peut être transporté que par les bombardiers furtifs B-2 basés actuellement à Guam. »

L’arme, qui est plus grande que la « mère de toutes les bombes » (MOAB) larguée sur l’Afghanistan en avril dernier « pourrait être utilisée si les États-Unis décidaient de frapper des installations nucléaires souterraines en Corée du Nord », a rapporté Bloomberg.

Pendant ce temps, l’USS Carl Vinson, un super transporteur de classe Nimitz de la marine américaine, et son groupe de destroyers à missiles guidés et d’autres navires de guerre, ont quitté San Diego plus tôt ce mois-ci et devraient arriver au large de la péninsule coréenne avant que les Jeux Olympiques d’hiver commencent à Pyeongchang, en Corée du Sud, le 9 février. Ils rejoindront le groupe de combat de l’USS Ronald Reagan déjà déployé au Japon.

L’USS Wasp, un porte-avions miniature de 40 000 tonnes, est maintenant opérationnel depuis le Japon, transportant des avions F-35B, les avions de combat les plus avancés du Pentagone, capables de transporter des bombes thermonucléaires B61 utilisant la gravité, une arme anti-bunker pénétrant dans le sol qui pourrait être utilisée contre les installations nucléaires souterraines ainsi que celles de commandement et contrôle en Corée du Nord.

Parallèlement à ce renforcement des forces de frappe nucléaires, les troupes terrestres et aéroportées américaines s’entraînent pour une invasion dans des bases à travers les États-Unis, tandis que 1000 réservistes ont été appelés pour servir dans des « centres de mobilisation » utilisés pour le déplacement rapide des troupes à l’étranger.

Ces préparatifs militaires fébriles ont lieu alors que la Corée du Sud a persuadé Washington d’annuler les exercices militaires conjoints prévus sur la péninsule coréenne elle-même, que Pyongyang avait dénoncés comme une provocation et une préparation à l’invasion.

Le gouvernement sud-coréen du président Moon Jae-in a profité des prochains Jeux olympiques d’hiver de 2018 pour reprendre le dialogue avec la Corée du Nord, qui a accepté d’envoyer une grande délégation aux Jeux, les joueuses nord-coréennes et sud-coréennes de hockey sur glace se trouvant pour la première fois dans la même équipe.

Kim Jong-un a publié jeudi une déclaration conciliatrice appelant tous les Coréens « au pays et à l’étranger » à travailler pour « améliorer rapidement les relations Nord-Sud » et pour « une percée pour la réunification indépendante ».

À Davos, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Kang Kyung-wha, a déclaré lors d’un point de presse : « La question nucléaire doit être résolue par des négociations et des efforts diplomatiques. Cette idée d’une solution militaire est inacceptable ».

Elle a refusé de commenter lorsqu’on lui a demandé si Washington avait clairement donné à Séoul l’assurance qu’il ne mènerait pas une attaque militaire unilatérale. Elle a ajouté : « C’est notre destin qui est en jeu. Toute option prise sur la péninsule coréenne ne peut être mise en œuvre sans que nous en soyons d’accord. »

Il n’est toutefois pas certain que l’administration Trump ait donné à Séoul un pouvoir de veto sur l’action militaire américaine. Il ne fait aucun doute que Washington considère les pourparlers entre Séoul et Pyongyang comme une menace à sa politique de « pression maximale » contre la Corée du Nord et un obstacle potentiel à ses préparatifs de guerre. Loin de diminuer la marche à la guerre américaine, toute tentative d’accommodement entre Séoul et Pyongyang ne fera qu’augmenter la pression au sein de l’establishment étasunien et de son appareil militaire et de renseignement pour résoudre le problème par l’agression militaire.

Au milieu du renforcement militaire américain, le gouvernement américain a lancé mercredi une nouvelle série de sanctions visant à étrangler l’économie nord-coréenne. Ces dernières sanctions visaient neuf entités, 16 individus et six navires nord-coréens. Parmi eux deux sociétés commerciales basées en Chine figurent sur la liste des sanctions.

Pékin a réagi avec hostilité aux nouvelles sanctions. « La Chine s’oppose résolument à tout pays utilisant ses propres lois pour exercer sa compétence à distance sur des entreprises ou des particuliers chinois », a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le danger continu de la guerre dans la péninsule coréenne, qui comporte la menace d’une conflagration nucléaire qui pourrait coûter la vie à des millions de personnes, a été cité jeudi par le Bulletin des scientifiques atomiques en avançant de 30 secondes son « Horloge de l’apocalypse », qu’il a maintenu depuis 1947, à deux minutes avant minuit. Ce n’est que la deuxième fois en plus de sept décennies que le groupe fait une évaluation de cette grave menace de guerre nucléaire.

Il a également cité la menace de l’administration Trump de renverser l’accord nucléaire iranien et les tensions croissantes entre les Etats-Unis et la Russie, les deux plus grandes puissances nucléaires du monde. Il a également attiré l’attention sur l »Examen du dispositif nucléaire de l’administration Trump, qui vise à « accroître les types et les rôles des armes nucléaires dans les plans de défense américains et à abaisser le seuil » pour leur utilisation.

L’administration et le Pentagone ont récemment publié une Stratégie de sécurité nationale et une Stratégie de défense nationale, qui définissent un changement fondamental dans la stratégie américaine, remplaçant la « guerre mondiale contre le terrorisme » de deux décennies par la préparation au conflit « entre les grandes puissances ». et la guerre mondiale, dans lequel un accent est mis sur le renforcement de l’arsenal nucléaire de Washington.

Bill Van Auken

Article paru en anglais, WSWS, le 26 janvier 2018

Le magazine The Economist, l’influent hebdomadaire londonien décrit par Karl Marx il y a plus de 150 ans comme « l’organe européen » de « l’aristocratie des finances », a consacré son dernier numéro à « The Next War » (la prochaine guerre) et « The Growing Threat of Great Power Conflit » (la menace grandissante de conflit entre grandes puissances). Son éditorial principal démarre sur un avertissement effrayant :

« Au cours des 25 dernières années, la guerre a coûté trop de vies. Pourtant, alors même que les luttes civiles et religieuses ont fait rage en Syrie, en Afrique centrale, en Afghanistan et en Irak, un affrontement dévastateur entre les grandes puissances mondiales est resté presque inimaginable. »

« Ce n’est plus le cas […] de changements puissants et à long terme de la géopolitique et la prolifération des nouvelles technologies érodent la domination militaire extraordinaire dont jouissent l’Amérique et ses alliés. Un conflit d’une ampleur et d’une intensité jamais vues depuis la Seconde Guerre mondiale est encore une fois plausible. Le monde n’est pas préparé. »

The Economist envisage un futur dystopique, violent, avec le déploiement de l’armée américaine pour intimider ou détruire les prétendus défis à sa domination partout.

Au cours des 20 prochaines années, The Economist prédit que « le changement climatique, la croissance démographique et les conflits sectaires ou ethniques » sont susceptibles de faire plonger une grande partie du monde dans des « guerres intra-étatiques ou civiles ». De tels confits se dérouleront de plus en plus dans les villes entourées de « taudis » peuplées de millions d’habitants, donnant lieu à de « combats rapprochés, quartier par quartier ». L’avenir réservé à de grandes parties de l’humanité est celui du carnage qui a été observé lors des batailles meurtrières de l’an dernier contre la ville irakienne de Mossoul et la ville syrienne d’Alep.

Mais plus effrayant encore, c’est la série de scénarios qu’il décrit comme une escalade majeure des tensions entre les Etats-Unis et la Russie et la Chine, présentés comme ses adversaires stratégiques, qui menacent à tout moment de provoquer un holocauste nucléaire.

En juillet 2016, Mehring Books a publié A Quarter Century of War(Un quart de siècle deguerre)de David North,qui notait :

« Depuis le premier conflit du golfe Persique de 1990-1991, les États-Unis sont en guerre sans interruption depuis un quart de siècle. Tout en utilisant des slogans de propagande comme la défense des droits de l’Homme et la guerre contre le terrorisme pour dissimuler les véritables objectifs de leurs interventions au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Afrique, ainsi que leur confrontation avec la Russie et la Chine, les Etats-Unis se sont engagés dans une lutte pour l’hégémonie mondiale. Alors que les États-Unis tentent de compenser leur faiblesse économique et contrer les tensions sociales internes, leur escalade incessante des opérations militaires menace de déboucher sur une guerre mondiale à grande échelle, entre États dotés d’armes nucléaires. »

Moins de deux ans plus tard, une grande partie de cette évaluation a été reprise par l’un des organes politiques les plus importants du capitalisme anglo-américain. Mais les conclusions tirées par The Economist, s’exprimant en tant que représentant sans faille des oligarques financiers et du grand patronat dont la richesse est liée à la domination mondiale impérialiste américaine, sont exactement le contraire de l’objectif déclaré par David North, celui d’aider à la construction d’un « nouveau mouvement anti-guerre ».

Au contraire, The Economist exhorte les Etats-Unis à développer le hard power (la puissance dure) pour se défendre contre des « rivaux déterminés et capables », présentant l’argument digne d’un sociopathe selon lequel la meilleure garantie de paix est la capacité de l’Amérique à détruire complètement ses adversaires.

La prémisse de l’article spécial est que des mesures urgentes doivent être prises par les États-Unis pour endiguer le déclin de son hégémonie. Elle affirme que si les classes dirigeantes chinoise et russe sont autorisées à réaliser leur ambition d’influence dominante dans leurs propres régions, alors la conséquence « plausible » sera un « affrontement dévastateur entre les grandes puissances du monde » – une guerre mondiale avec des armes nucléaires.

La Chine et la Russie, déclare le magazine dans son éditorial du 27 janvier, « sont maintenant des États révisionnistes qui veulent remettre en cause le statu quo et considèrent leurs régions comme des sphères d’influence à dominer. Pour la Chine, cela signifie l’Asie de l’Est ; pour la Russie, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale. »

La conclusion avancée par The Economist est que l’Amérique doit mettre fin à « 20 ans de dérive stratégique » sous les gouvernements successifs, qui auraient « fait le jeu de la Russie et de la Chine ». Dans une série d’articles, son rapport spécial préconise que les États-Unis dépensent des sommes vertigineuses sur les nouvelles armes nucléaires et conventionnelles, y compris les technologies d’intelligence artificielle (AI) robotique, pour s’assurer qu’ils conservent la supériorité militaire qui, jusqu’à présent, a inspiré « la peur chez leurs ennemis ».

Il met en garde contre : « Le danger pressant qui est la guerre dans la péninsule coréenne, peut-être cette année […] Des dizaines de milliers de personnes périraient, beaucoup plus si des armes nucléaires étaient utilisées. »

L’armée américaine est prête à lancer une telle guerre. Elle a déployé en position offensive des bombardiers nucléaires B-2 et B-52 à Guam, et des centaines d’avions de chasse et une armada de navires de guerre dans d’autres bases du Pacifique. Il y a de bonnes raisons de croire que le face à face que Washington a provoqué avec la Corée du Nord, en exigeant que Pyongyang abandonne son programme d’armes nucléaires, est une répétition générale massive pour un futur bras de fer nucléaire avec la Chine.

The Economist pense qu’une « guerre pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires semble être une perspective plus spéculative pour l’instant, mais pourrait devenir plus probable dans quelques années ».

Il affirme que les Etats-Unis sont menacés par la soi-disant « zone grise » dans laquelle la Chine, la Russie, l’Iran et d’autres pays cherchent à « exploiter » les « vulnérabilités » américaines dans certaines parties du monde sans provoquer un conflit ouvert. Il donne comme exemples les prétentions territoriales chinoises dans la mer de Chine méridionale, l’annexion de la Crimée par la Russie et l’influence politique de l’Iran en Irak, en Syrie et au Liban.

L’ingérence impérialiste américaine, cependant, est considérée comme entièrement légitime par The Economist. En Syrie, les États-Unis ont mené sept années d’intrigues en vue d’un changement de régime visant à renverser le gouvernement soutenu par les Russes et les Iraniens. L’annonce par Washington de son intention d’occuper de facto un tiers du pays et de rassembler une armée par procuration de 30 000 hommes des milices kurdes et islamistes a créé des conditions non seulement pour des affrontements directs avec l’Iran ou la Russie, mais aussi avec la Turquie, censée être un de ses alliés dans le cadre de l’OTAN.

Comme on pouvait s’y attendre, sur fond de mesures frénétiques aux États-Unis et internationalement visant à imposer un contrôle étatique et la censure sur Internet, le magazine accuse la Russie de chercher à « saper la confiance en les institutions occidentales et à encourager les mouvements populistes en se mêlant des élections et en utilisant des bots informatiques et des trolls sur les réseaux sociaux pour attiser des griefs et des préjugés. »

Les entreprises de technologie, insiste-il, doivent être encore plus intégrées à l’armée, tandis que les entreprises d’Internet doivent travailler avec l’appareil étatique pour supprimer l’accès aux vues oppositionnelles, sous le prétexte frauduleux de combattre les « opérations d’influence » et la « manipulation de masse de l’opinion publique ».

Il note en passant que pour le gouvernement américain, qui affiche déjà des déficits budgétaires annuels proches de 700 milliards de dollars, « trouver l’argent sera un autre problème ».

La vérité est que la subordination de tous les aspects de la société aux préparatifs de guerre sera financée par la destruction continue des niveaux de vie et conditions de vie de la classe ouvrière américaine, combinée à l’élimination de ses droits démocratiques et à la répression de l’opposition.

Dans un écho involontaire au Newspeak de George Orwell, The Economist conclut qu’« une Amérique forte » – armée jusqu’aux dents et menaçant de façon permanente ses rivaux d’anéantissement – est « le meilleur garant de la paix mondiale ».

L’aspect le plus effrayant de l’article, cependant, est qu’il est pessimiste de son propre pronostic que l’impérialisme américain peut intimider ses rivaux à la soumission. Le développement même d’une position militaire de plus en plus agressive à l’égard de la Chine et de la Russie augmente, et non diminue, la probabilité d’une guerre.

« Le plus grand danger », dit-il, « réside dans une erreur de calcul due à une incapacité à comprendre les intentions d’un adversaire, conduisant à une escalade imprévue qui échappe à tout contrôle ».

Ce dont il s’agit, c’est une escalade vers un holocauste nucléaire. L’article cite Tom Plant, analyste du groupe de réflexion RUSI : « Pour la Russie et les Etats-Unis, les armes nucléaires ont conservé leur primauté. Vous n’avez qu’à regarder comment ils dépensent leur argent. »

Les États-Unis vont moderniser tout leur arsenal nucléaire au cours des prochaines décennies pour un coût de 1200 milliards de dollars. La Russie modernise ses missiles, ses bombardiers et ses sous-marins nucléaires. La Chine augmente rapidement la taille et la capacité de ses forces nucléaires beaucoup plus petites, tout comme la Grande-Bretagne et la France. Des discussions sont en cours dans les cercles dirigeants en Allemagne, au Japon et même en Australie sur l’acquisition d’armes nucléaires afin que ces pays puissent “résister” aux États dotés d’armes nucléaires. »

La folie d’une course aux armements nucléaires au XXIᵉ siècle découle inexorablement des contradictions du système capitaliste. La lutte entre les États-nations rivaux pour la domination géostratégique et économique mondiale est le résultat inévitable de sa crise ingérable et du conflit féroce pour le contrôle des marchés et des ressources.

L’époque de la guerre mondiale, écrit le révolutionnaire marxiste Vladimir Lénine, est l’époque de la révolution mondiale. Le renversement du système capitaliste qui engendre le danger de guerre est une nécessité urgente pour la survie de la civilisation humaine.

Le Comité international de la Quatrième Internationale et ses sections se battent pour construire un mouvement ouvrier socialiste international anti-guerre. La discussion ouverte sur la perspective d’une guerre nucléaire dans les pages de journaux comme The Economist devrait motiver tous les travailleurs et jeunes sérieux à se joindre à notre lutte.

James Cogan

Nouvelle posture nucléaire US: la Russie menace de riposter
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La Russie prendra des mesures pour se protéger dans le cas où des armes nucléaires américaines seraient déployées à proximité de ses frontières et mettraient au péril sa sécurité, affirme un sénateur russe.

La Russie est en mesure de riposter dans les plus brefs délais face à un éventuel déploiement d'ogives nucléaires sur les bases de l'Otan en Europe orientale et dans les pays baltes, a déclaré à Sputnik le vice-Président de la commission de la Défense du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Franz Klintsevitch.

«Dans le cas où des bombardiers stratégiques américains seraient déployées sur les bases de l'Otan en Europe orientale et dans les pays baltes, soit sur les anciens aérodromes soviétiques et sur ceux des pays du Pacte de Varsovie, la Russie réorientera rapidement ses cibles», a-t-il indiqué.

Et d'ajouter: «La Russie sera contrainte de se protéger face à ces menaces».

Le Pentagone a publié vendredi sa nouvelle «Revue de la posture nucléaire» dans laquelle il se dit préoccupé par le développement des forces nucléaires russes. Parmi les autres menaces potentielles, sont cités la Corée du Nord, l'Iran et la Chine.

Le département américain de la Défense indique par ailleurs que les efforts des États-Unis seront concentrés sur le développement des armes nucléaires de faible puissance. La nouvelle doctrine prévoit l'augmentation des dépenses militaires pour la modernisation de l'arsenal et le développement des éléments de la «triade nucléaire» américaine (missiles balistiques, sous-marins stratégiques et bombardiers).

Les États-Unis ont réitéré leur attachement à l'idée d'une réduction de leurs forces nucléaires tout en qualifiant l'accord de l'Onu sur l'abolition de ces armes comme n'étant pas conforme à l'ordre du jour actuel.

Les Etats-Unis prêts à riposter avec l'arme nucléaire... même en cas d'attaque conventionnelle
Les Etats-Unis prêts à riposter avec l'arme nucléaire... même en cas d'attaque conventionnelle© U.S. Navy Source: Reuters
Un missile Trident II D5 lancé à partir du sous-marin USS Maryland
Dans un rapport traitant de sa doctrine nucléaire militaire, Washington affirme pouvoir en faire usage même en cas d'attaque conventionnelle. Ce rapport suggère de développer des missiles nucléaires de faible puissance, invoquant la «menace russe».

L'administration Trump a dévoilé sa nouvelle doctrine sur l'utilisation des armes nucléaires, le 2 février, détaillant la posture de Washington sur la question dans un document intitulé Nuclear Posture Review (NPR). 

On y apprend notamment que les Etats-Unis s'octroient la possibilité de faire usage de l'arme nucléaire dans «des circonstances extrêmes, pour défendre les intérêts des Etats-Unis, ses alliées et ses partenaires».

Les «circonstances extrêmes» en question sont diverses et peuvent inclure «des attaques non-nucléaires stratégiques», qu'elles soient dirigées contre des populations civiles ou des infrastructures des Etats-Unis, de ses alliés ou de ses partenaires. Le fait d'envisager une riposte nucléaire à certaines attaques conventionnelles n'est cependant pas nouveau pour les Etats-Unis. L'administration Obama ayant déjà évoqué cette option en 2010, comme le rappelle le Los Angeles Times.

La «menace russe» invoquée pour justifier le développent de missiles nucléaires de faible puissance

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Par ailleurs, dans la droite ligne de la nouvelle «stratégie de défense nationale» américaine, Washington entend adapter sa stratégie nucléaire au «retour déterminé à la concurrence entre grandes puissances» que souhaiterait la Russie.

Washington trouve ainsi «troublant» l'adoption par la Russie de stratégies et de capacités militaires qui reposeraient sur «l'escalade nucléaire». Les autorités américaines s'alarment aussi du fait que Moscou «développe et déploie de nouvelles têtes nucléaires et de nouveaux lanceurs», selon le rapport NPR.

Commentant ce rapport devant la presse, Greg Weaver, le responsable des capacités stratégiques au sein de l'état-major américain, a estimé qu'il existait aujourd'hui une «disparité» entre les capacités russes et celles des Etats-Unis et de l'OTAN. «Nous avons conclu que notre stratégie et nos capacités actuelles étaient clairement perçues par les Russes comme potentiellement insuffisantes pour faire de la dissuasion», a-t-il précisé, dans des propos rapportés par l'AFP.

Pour répondre à cette «menace russe», la NPR propose donc de développer un nouveau type de missiles nucléaires de faible puissance, qui seraient susceptibles d'être lancés depuis des sous-marins. Les Etats-Unis possèdent déjà de nombreuses armes nucléaires de faible puissance, mais aucune n'est embarquée. Le fait que ces missiles soient placés à bord de sous-marins éviterait, notamment, qu'ils soient stockés sur le territoire de pays alliés. 

«Nous voulons nous assurer que la Russie ne fait pas d'erreur de calcul», a en outre confié aux journalistes le secrétaire adjoint à la Défense chargé de la politique nucléaire, Robert Soofer. «La Russie doit comprendre que lancer une attaque nucléaire, même limitée, ne lui permettra pas d'atteindre son objectif, modifiera fondamentalement la nature du conflit et aura un coût incalculable et intolérable pour Moscou», a-t-il mis en garde.

Stratégie US 🇺🇸 : La et la sont particulièrement visées, et qualifiées de «puissances révisionnistes remettant en cause le système international actuel»
https://francais.rt.com/international/46748-pour-vladimir-poutine-nouvelle-strategie-americaine-offensive-agressive …

Ces déclarations s'inscrivent donc dans la stratégie de défense dévoilée par le président américain Donald Trump en décembre dernier, dans laquelle il présentait une «vision stratégique» destinée à protéger le peuple américain ainsi que l'«American way of life». Le document, publié par la Maison-Blanche et paraphé par Donald Trump, présentait la Russie et la Chine comme des «puissances révisionnistes [remettant en cause le système international actuel]», et suggérait la marche à suivre pour protéger le territoire américain, promouvoir la prospérité américaine, préserver la «paix par la force» et faire progresser l'influence des Etats-Unis dans le monde.

Lire aussi : Les Etats-Unis refusent de reconnaître «la réalité d’un monde multipolaire», selon Sergueï Lavrov

Le champ magnétique de la Terre se déplace, les pôles peuvent basculer: « Ça pourrait mal tourner ».

« Le bouclier qui protège la Terre du rayonnement solaire est attaqué de l’intérieur, nous ne pouvons pas l’empêcher, mais nous devons nous préparer … » est le sous-titre sinistre d’un nouveau rapport inquiétant qui montre que les scientifiques du monde entier craignent que le champ magnétique terrestre se déplace, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l’humanité.

  « Quand les pôles changent de place, les conséquences pour l’infrastructure électrique et électronique qui gère la civilisation seront désastreuses. La question est: quand cela arrivera-t-il? »

 

« Le bouclier qui protège la Terre du rayonnement solaire est attaqué de l’intérieur, nous ne pouvons pas l’empêcher, mais nous devons nous préparer … » est le sous-titre sinistre d’un nouveau rapport inquiétant qui montre que les scientifiques du monde entier craignent que le champ magnétique terrestre se déplace, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l’humanité.
Comme le note Mac Slavo de SHTFplan.com, des scientifiques de l’Université du Colorado à Boulder sonnent l’alarme que les pôles magnétiques de la Terre montrent des signes d’inversion. Bien que l’inversion des pôles, en soi, ne soit pas sans précédent, les vents solaires qui feraient disparaître le réseau électrique et rendraient certaines parties du globe inhabitables pourraient causer des désastres généralisés.
La Terre a un noyau en fusion intense qui génère un champ magnétique capable de défendre notre planète contre les vents solaires dévastateurs. Ce champ magnétique est vital pour la vie sur Terre et s’est affaibli de 15% au cours des 200 dernières années. Ce champ de protection agit comme un bouclier contre le rayonnement solaire nocif et s’étend sur des milliers de kilomètres dans l’espace et son magnétisme affecte tout, de la communication mondiale aux réseaux électriques.
Historiquement, les pôles magnétiques Nord et Sud de la Terre ont basculé tous les 200 000 ou 300 000 ans. Cependant, la dernière fois c’était il y a environ 780 000 ans, ce qui signifie que notre planète est en retard.  Les dernières données satellitaires, issues du trio Swarm de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), qui surveille le champ magnétique de la Terre, suggèrent qu’un retournement de pôle pourrait être imminent.   Les satellites permettent aux chercheurs d’étudier les changements qui se produisent au cœur de la Terre, là où le champ magnétique est généré. Leurs observations suggèrent que le fer fondu et le nickel drainent l’énergie du noyau de la Terre près de l’endroit où le champ magnétique est généré. Bien que les scientifiques ne sachent pas exactement pourquoi cela se produit, ils le décrivent comme une «activité agitée» qui suggère que le champ magnétique se prépare à s’inverser.
Les signes d’inversion des pôles de la Terre sont également évidents pour Daniel Baker, qui dit que cela dévasterait le réseau électrique. Si un changement se produit, nous serions probablement exposés à des vents solaires capables de percer des trous dans la couche d’ozoneDans un nouveau rapport, Baker, qui est le directeur du Laboratoire de physique atmosphérique et spatiale à l’Université du Colorado à Boulder, affirme que si ce renversement se produit, il est susceptible de rendre certaines régions de la planète « inhabitables » par destruction du réseau électrique.
Les commentaires de Baker ont été faits dans un rapport détaillé d’Undark  écrit par Alanna Mitchell, qui a publié un nouveau livre sur le sujet intitulé « L’aimant rotatif: la force électromagnétique qui a créé le monde moderne et pourrait le détruire. »
«Les dangers: des flux dévastateurs de particules du soleil, des rayons cosmiques galactiques et des rayons ultraviolets B, rajoutés à une couche d’ozone endommagée par les radiations, pour ne citer que quelques-unes des forces invisibles qui pourraient blesser ou tuer des créatures vivantes ».
 « C’est une affaire sérieuse », a déclaré Richard Holme, professeur des sciences de la terre, de l’océan et de l’écologie à l’université de Liverpool, à MailOnline.
 « Imaginez un instant que votre alimentation électrique tombe en panne pendant quelques mois – il y a très peu de travaux sans électricité de nos jours. »
« Pas de lumière. Pas d’ordinateurs. Pas de portable. Même tirer la chasse d’eau des toilettes ou remplir le réservoir d’essence d’une voiture serait impossible. Et ce ne serait que le début. »
Les chercheurs prédisent que dans le cas d’une inversion, chaque année, cent mille personnes mourraient des niveaux accrus de rayonnement spatial. Le rayonnement au niveau du sol augmenterait tellement que certaines estimations suggèrent que l’exposition globale au rayonnement cosmique doublerait, provoquant plus de décès dus au cancer. « La radiation pourrait être 3-5 fois plus grande que celle des trous d’ozone artificiels. En outre, les trous d’ozone seraient plus grands et plus durables « , a déclaré D. Colin Forsyth du Mullard Space Science Laboratory à l’UCL.
Traduction : AvicRéseau International

USA. Mémo FISA publié: Voici ce qu'il dit

Le mémo FISA [1] vient d'accuser les hauts fonctionnaires du ministère de la Justice d'utiliser de manière inappropriée des recherches partiales sur le candidat Trump pour obtenir des mandats de surveillance sur les membres de l'équipe de transition dans le cadre de l'enquête fédérale sur Trump et la Russie.

Selon le document, les informations tirées du soi-disant dossier Steele étaient «essentielles» à l'acquisition de mandats de surveillance à l'encontre de Carter Page, l'assistant de la campagne Trump. Il affirme que le directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe, a déclaré au comité en décembre que sans les informations du dossier Steele, aucun mandat de surveillance n'aurait été demandé pour Page.

La note allègue que les origines politiques du dossier - payées par Hillary Clinton et le Comité national démocrate (DNC) - n'ont pas été révélées au tribunal secret qui a signé la demande de mandat de surveillance.

Le document affirme que bien que le FBI ait eu des «preuves évidentes» que l'auteur du dossier, l'ancien espion britannique Christopher Steele, était partial contre Trump, il n'a pas transmis cela à la cour de surveillance lors des demandes de mandat. Steele a déclaré au sous-procureur général adjoint de l'époque, Bruce Ohr, qu'il était "désespéré que Donald Trump puisse être élu et qu'il était passionné par le fait qu'il ne soit pas président", indique le mémo.

Les conservateurs de la Chambre ont insisté sur le fait que les révélations de la note étaient "pires que Watergate" et ont laissé entendre que cela pourrait prouver la nullité de l'enquête fédérale sur la campagne de Trump. Pendant ce temps, les Démocrates disent qu'il s'agit d'un ensemble d'accusations inexactes pour tacler méchamment le conseiller spécial Robert Mueller. Ils ont rédigé leur propre contre-mémoire pour réfuter le document rédigé par les républicains, mais la majorité a voté contre la publication immédiate de ce document plus tôt cette semaine.
La note est basée sur une liste de documents hautement classifiés fournis au comité par le ministère de la Justice (MJ ou DOJ) lui-même, dans le cadre d'une entente à huis clos négociée par le président de la Chambre, Paul Ryan (R-Wis.).
Naturellement, le DOJ a affirmé que la publication de la note est une abrogation des termes de cet accord, une affirmation que les porte-parole de Ryan et de Nunes ont rejetée.
Possibles Poursuites pénales d'officiels du DOJ et du FBI
Dans une lettre publiée vendredi, le représentant et législateur du Parti Républicain, Paul Gosar (Arizona) demande la poursuite en justice des fonctionnaires du FBI et du ministère de la Justice en réponse à la trahison décrite dans le mémo.
"Le FBI a sciemment pris de fausses informations du Comité national démocrate et de la campagne d'Hillary Clinton et les a ensuite utilisées pour calomnier Donald Trump afin de saboter sa campagne", a écrit Gosar.
"L'adoption à fond de cette inconduite illégale et de cet abus de la FISA par James Comey, Andrew McCabe, Sally Yates et Rod Rosenstein n'est pas seulement criminelle mais elle constitue une trahison", a poursuivi Gosar.
Senior DOJ and FBI officials face criminal prosecution over FISA memo
Gosar a révélé qu'il réclamerait "des poursuites pénales contre ces traîtres à notre nation."
En vertu de la constitution américaine, les fonctionnaires du FBI et du ministère de la Justice pourraient être condamnés à mort s'ils étaient reconnus coupables de trahison.
 
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Voici l’analyse qu’en fait Moon of Alabama :
Au cours du dernier mois, les ennemis politiques du président étatsunien Trump ainsi que le FBI et le ministère de la Justice (MJ) ont tenté désespérément d'empêcher la publication d'une note de service rédigée par la House Intelligence Committee contrôlé par les Républicains.
La note de service (pdf) décrit certaines parties du processus qui permettent aux tribunaux de sanctionner l'espionnage de la campagne Trump. Voici les points clés du mémo qui vient d'être publié :
    *Le dossier Steele a constitué une partie essentielle du dossier initial et des trois dossiers de renouvellement de la FISA contre Carter Page.
    "Andrew McCabe a confirmé qu'aucun mandat de la FISA n'aurait été demandé au tribunal de la FISA sans les informations du dossier Steele.
    *Les origines politiques du dossier Steele étaient connues des hauts fonctionnaires du ministère de la Justice et du FBI, mais exclues des demandes de la FISA.
    *Bruce Ohr, représentant officiel du Ministère de la Justice (MJ), a rencontré Steele à compter de l'été 2016 et a transmis au MJ l'information sur les biais affectant Steele. Steele a déclaré à Ohr que lui, Steele, était inquiet à l'idée que Donald Trump soit élu président et qu'il était particulièrement désireux qu'il ne le devienne pas.
Si le mémo ci-dessus s'avère juste, on peut conclure qu'une organisation de front démocrate a créé des "preuves" qui ont ensuite été utilisées par le FBI et le Ministère de la Justice d'Obama pour obtenir des mandats de la FISA pour espionner quelqu'un (Carter Page) ayant des contacts intimes dans la campagne Trump.
Les démocrates et le FBI ont fait tout leur possible pour garder cela secret.
Carter Page était un conseiller bénévole relativement peu important dans la campagne de Trump avec quelques contacts d'affaires en Russie. Il avait officiellement quitté la campagne peu de temps avant que le mandat de la FISA susmentionné ne soit demandé.
Andrew McCabe était directeur adjoint du FBI. Quelques mois plus tôt, sa femme s'était présentée pour un siège au Sénat de Virginie avec l'aide de 700.000 $ qu'elle avait reçue des alliés de Clinton.
L'épouse du fonctionnaire du ministère de la Justice, Bruce Ohr, travaillait pour Fusion GPS [2], l'atout trouvé par les démocrates pour salir Trump. Fusion GPS a engagé l'ancien agent britannique Steele.
L'ancien espion britannique Steele avait été engagé par le parti démocrate via Fusion GPS pour trouver des charges contre Donald Trump. Il est revenu avec un paquet de "rapports" qui allègue que Trump était en "collusion" avec la Russie ou même une marionnette de Poutine. Le contenu des rapports est tellement hilarant qu'on se demande comment on aurait pu le prendre au sérieux.
L'obtention d'un mandat de la FISA contre Carter Page signifiait que toutes ses communications avec la campagne Trump étaient effectivement sous la surveillance de l'administration Obama. Même si Page n'était plus un membre officiel de la campagne au moment du mandat, il est probable qu'il avait gardé le contact. Toute la communication interne à laquelle Page avait accès était ainsi également accessible à au moins quelques personnes qui essayaient d'empêcher une victoire électorale de Trump.
Il faut se demander si le mandat de la FISA et l'écoute clandestine sur Page étaient les seuls à avoir un lien avec la campagne Trump.
Cela ressemble à un jeu extrêmement sale de la part des Démocrates et de l'administration Obama, loin de toute décence et équité. Le dossier Steele est évidemment fait d'absurdités partisanes. L'utiliser pour un tel mandat de la FISA était contraire aux règles les plus élémentaires d'un système démocratique. Il a probablement enfreint plusieurs lois.
Il reste encore beaucoup de questions à se poser : quel a été exactement le résultat de la surveillance de Carter Page sur la campagne Trump ? Qui obtenait ces résultats - officiellement et officieusement ?  Comment les a-t-on été utilisés ?
Je suis presque certain maintenant que d'autres chefs de file vont être découverts. Certaines des personnes qui ont organisé cette manipulation, et celles qui ont essayé de la dissimuler, peuvent aller en prison.
Si Trump et les républicains jouent cette carte, ils ont pratiquement gagné les prochaines élections.
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Conclusion
En fin de compte, si l'on découvre que le lancement de la surveillance contre l'équipe de Trump présentait clairement un biais non divulgué, l'enquête de Mueller - dont les conclusions seraient le résultat d'un mandat défectueux de la FISA - serait nulle et non avenue. Trump pourra congédier le procureur spécial Mueller ou Rod Rosenstein.
Incidemment, s'adressant aux journalistes dans le bureau ovale, Trump a suggéré que le document montre un parti pris politique du FBI, ce qui a pollué l'enquête destinée à savoir s’il y a eu une ingérence russe dans sa campagne électorale.
"Je pense que c'est une honte", a déclaré Trump à propos de ces manigances. "Beaucoup de gens devraient avoir honte d'eux-mêmes."
NOTES
 [1] Le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) est une loi du Congrès des États-Unis de 1978 décrivant les procédures des surveillances physiques et électronique, ainsi que la collecte d'information sur des puissances étrangères soit directement, soit par l'échange d'informations avec d'autres puissances étrangères.
 Le 14 mai 2008, lors de la campagne présidentielle américaine de 2008 où Obama a débuté, les propriétaires de GPS Fusion Glenn Simpson et son épouse Mary Jacoby ont coécrit un autre article pour The Wall Street Journal intitulé "McCain Consultant est lié au travail". pour le parti ukrainien "- et dans lequel ils allèguent que le sénateur républicain John McCain était "en collusion avec la Russie "pour avoir embauché comme l'un de ses conseillers l'homme de longue date réputé du Parti républicain Paul Manafort.

On constate donc que Fusion GPS a fait au Sénateur McCain (lors de la campagne présidentielle de 2008 en le reliant à la Russie) est exactement identique à ce qu’elle  fait maintenant (près de dix ans plus tard) au président Trump. En effet, lorsque la victoire de Trump approchait, les propriétaires de GPS Fusion, Glenn Simpson et sa femme Mary Jacoby, ont dépoussiéré leur livre de diffamation de 2008 contre McCain et ont commencé à tendre la main à tous ceux qui voulaient payer pour le réutiliser contre Trump. .

La première à sauter sur cette occasion fut, naturellement, Hillary Clinton, pour créer et propager le fake news du RussiaGate. Et, dans la plus grande parodie de justice dans l'histoire américaine, elle a été rejointe dans cet effort criminel de diffamation par le département de la Justice du régime Obama et par le FBI. 

Il s'avère aujourd'hui que notre analyse ci-dessus est correcte, et que les organes de la presstituée qui nous taxaient alors de complotiste, sont bien des menteurs et des propagandistes au service de qui-vous-savez. Il en fut de même lorsque nous étions parmi les rares à prédire une victoire nette et sans bavures de Donald Trump. Cela ne signifie nullement que nous soyons un fan de Trump. Nous ne faisons que rechercher la vérité, même si elle est amère.
Hannibal GENSERIC
Tu rigoles ou quoi ?

Pour ceux d’entre nous qui ne sont pas des admirateurs du président Trump, il est encore plus douloureux de voir l’opposition démocrate sombrer dans la malhonnêteté prodigieuse de cette histoire de « collusion russe ». Quand l’intelligentsia de la nation perd sa capacité de penser – quand elle devient une « désintelligentsia » – alors il ne reste plus de guides de la réalité. Trump est déjà bien assez fou, mais la « résistance » entraîne le pays dans une folie encore plus dangereuse.

 

Il est difficile de ne pas être impressionné par les preuves du dossier public montrant que le FBI s’est mal comporté lors de divers évènements liés aux élections de 2016. Et qui, à part Rachel Maddow, Anderson Cooper et Dean Baquet du New York Times, peut prétendre être impressionné par l’absence totale, jusqu’ à présent, de preuve d’une « ingérence » russe faite pour vaincre Hillary Clinton ? Je répète : jusqu’à présent. Cette histoire se déroule depuis un an et demi maintenant, et au fil des jours, il semble de moins en moins probable que le procureur spécial Robert Mueller ait des preuves concluantes en main. Pendant ce temps, tout et n’importe quoi fuite du FBI et de son organisme de tutelle, le ministère de la Justice, y compris des preuves tangibles embarrassantes montrant la débauche procédurale du FBI, et il est difficile de croire que le bureau de M. Mueller soit plus hermétique que le reste de cette administration.

Si un procureur martien débarquait sur Terre et examinait les preuves déjà rendues publiques, il soupçonnerait probablement le FBI et le ministère de la Justice d’avoir collaboré avec le bureau de campagne de Clinton et le Parti démocrate pour faire dérailler le bon déroulement de la campagne Trump, puis d’avoir élaboré une « politique d’assurance » pour le détruire une fois au pouvoir. Puis, dans la foulée, pour annuler toute action potentielle en justice contre Clinton au sujet de son serveur de courriels ; contre ses actions avec le DNC pour subvertir la campagne primaire de Sanders ; pour l’utilisation du dossier Steele afin d’activer un mandat de la FISA et espionner le bureau de campagne de Trump ; contre les détournements de fonds de la Fondation Clinton (en particulier, les 150 millions de dollars de sources russes à la suite de l’affaire Uranium One 2013, quand Hillary était secrétaire d’État). Il y en a évidemment plus là-bas que dans le dossier « collusion avec la Russie » brandi par la « Résistance ».

Je ne comprends même pas comment Robert Mueller a pu paraitre assez crédible pour présider cette enquête spéciale. Il est, après tout, l’ami intime et ancien mentor du personnage qui est très probablement le pivot de toute cette affaire contre Trump : James Comey, l’ancien directeur du FBI licencié par Trump – soi-disant pour faire obstruction à la justice, clé de voûte utilisée dans la tentative de destituer ce dernier.

Je ne suis pas à l’aise de parler comme si j’étais un partisan ou un défenseur de Trump, mais je suis encore moins à l’aise avec l’apparition d’un organisme judiciaire malhonnête et devenu ouvertement politisé. Les bêtises, jusqu’ici mal expliquées, du FBI et du ministère de la Justice donnent une mauvaise image des autorités du pays – et en particulier de ceux qui prétendent être du côté de la justice. Il s’agit d’un problème beaucoup plus vaste que ce que le débat public ne semble le réaliser. Nous ne sommes plus loin du moment où personne ne pourra plus croire en quoi que ce soit venant d’officiels.

Je demeure convaincu que ce cirque de scandales et de contre-scandales ne sera pas nécessairement résolu par l’appareil judiciaire, du moins pas dans un délai raisonnable qui permettrait à l’establishment politique de se sortir la tête du cul et de commencer à prêter attention à l’intérêt public. Au contraire, la tente du cirque va tout simplement s’effondrer dans une crise financière qui se dirige vers le continent américain avec la force d’une tempête. M. Trump est maintenant considéré comme le seul responsable d’un marché boursier asymptotique, d’un marché des obligations parcouru de frissons, d’une monnaie chancelante et d’un dilemme insoluble en matière de dettes. Ce sont des conditions qui peuvent réellement faire imploser une société.

James Howard Kunstler

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