WWIII : Poche de la GHOUTA à DAMAS, cessez le feu durable sauf contre les Djihadistes. Tous sera contrôlé à l'entrée comme à la sortie à la demande de Moscou.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : Poche de la GHOUTA à DAMAS, cessez le feu durable sauf contre les Djihadistes. Tous sera contrôlé à l'entrée comme à la sortie à la demande de Moscou. L'Armée syrienne entoure actuellement la poche de la Ghouta orientale, les 15000 rebelles djihadistes tirent des roquettes sur le Centre ville, les convois humanitaires passeront dans les deux sens, mais seront contrôlés de façon à ne pas fournir des armes et des munitions aux rebelles qui tiennent la population civile en otage, soit environ 400000 personnes. Les Djihadistes risques d'être exfiltrés sous la bannière de civils blessés. Ils tiennent des civils en cage, bien en vue, comme bouclier humains.

 

 

 

Résolution de l’ONU sur une trêve en Syrie: Jaafari assure le droit de riposte même à un seul obus. 25 février 2018

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté samedi à l’unanimité une résolution réclamant « sans délai » un cessez-le-feu humanitaire d’un mois en Syrie, après quinze jours d’atermoiements notamment de Moscou. Le texte adopté, maintes fois amendé, « réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins trente jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable ».

L’objectif est « de permettre la livraison régulière d’aide humanitaire, de services et l’évacuation médicale des malades et des blessés les plus graves ». « Ce n’est pas un accord de paix sur la Syrie, le texte est purement humanitaire », a affirmé l’ambassadeur suédois Olof Skoog, co-signataire du texte avec son homologue koweïtien.

Jaafari: droit de la Syrie de riposter à toute attaque, même à un seul obus

Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar al-Jaafari, a insisté sur le droit de la Syrie de riposter à toute attaque, même à un seul obus, menée par les groupes terrorisme armés.

Dans une allocution prononcée devant le Conseil de sécurité, à la suite de l’adoption d’une résolution appelant à la cessation des hostilités en Syrie pour 30 jours consécutifs. Jaafari a souligné que « des milliers d’obus s’étaient abattus sur Damas, même sur le siège du Croissant rouge arabe syrien, et avaient fait des centaines de victimes ».

Il a affirmé que « le gouvernement syrien avait traité avec sérieux toutes les initiatives d’accalmie et les respectant et ce, par son souci sur la vie des citoyens ».

Et de poursuivre : »Le gouvernement syrien s’est engagé à l’accord d’Astana sur la création des zones de désescalade qui stipule que les groupes armés, signataires de l’accord, se séparent des réseaux terroristes, ajoutant,que « depuis la signature de cet accord, les groupes armés ont commis des violations systématiques qui ont affecté la vie quotidienne de 8 millions civils à Damas et sa banlieue ».

M.Jaafari a noté que « ces violations et actes terroristes ont conduit à la prise par le gouvernement syrien de  mesures pour protéger ses citoyens et exercer son droit à les défendre ».

M.Jaafari a indiqué que « la mise à terme à la souffrance des civils en Syrie n’a pas besoin des projets de résolution, ni de  séances spectaculaires, ni de  rapports rédigés sur la base  de  sources suspectes,  ni de de la formation des comités ici et là, mais elle exige seulement l’exécution de 30 résolutions déjà adoptées par le CS à ce sujet ».

« Ceci exige aussi que les gouvernements de certains pays cessent de verser des millions de dollars pour financer et soutenir les groupes terroristes armés et que ces gouvernements cessent de faciliter l’accès des combattants terroristes vers la Syrie et permettent au peuple syrien de tracer son avenir et de récupérer sa sécurité et sa stabilité sans aucune intervention », a martelé M.Jaafari.

Il a aussi appelé « les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et leurs agents dans la région à cesser de tenir des réunions, à créer des groupes et des comités et à mettre au points des plans stratégiques pour diviser la Syrie et changer son régime par force afin de garantir la poursuite du terrorisme et de la présence militaire illégitime sur les territoires syriens ».

Evoquant la présence militaire américaine en Syrie, il a affirmé que « la Syrie a le droit de se défendre par tous les moyens légaux »,  soulignant « son droit à y résister ».

Il a assuré que « la Syrie continuera, avec le soutien de ses alliés, la lutte contre le terrorisme sur le territoire syrien et préserva son droit de riposter à toute attaque, avec à un seul obus, menée par les groupes terroriste armés contre le civils partout en Syrie ».

Il a, enfin, fait savoir que « le 2e paragraphe de la nouvelle résolution s’applique aussi sur les agression des forces turques contre Afrine, les agressions continuelles de la soi-disant Coalition internationale contre la souveraineté de la Syrie et les violations perpétuelles de  forces d’occupation israélienne contre la souveraineté syrienne ».

Russie: cette résolution n’inclut pas les opérations militaires contre Daech et alNosra

Dans une allocution qu’il a prononcée après le vote sur le projet de résolution, l’ambassadeur permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vassily Nebenzia, a fait savoir que cette résolution n’inclut pas les opérations militaires contre les deux réseaux terroristes de  Daech  et du   Front Nosra  , les terroristes affiliés à al-Qaïda et d’autres groupes terroristes déterminés par le Conseil.

M.Nebenzia a assuré que « la Russie réclame aux Etats-Unis d’arrêter les menaces lancées contre le gouvernement syrien »,  soulignant « la préoccupation de Moscou devant les  déclarations de certains responsables américains qui menacent de mener une agression contre la Syrie ».

Et de poursuivre : « La Russie réclame aux Etats-Unis d’arrêter ces discours irresponsables et les appelle à déployer leurs efforts pour parvenir à un règlement politique conformément à la résolution du Conseil de sécurité N°22 ».

Il a ajouté : « Nous réclamons à la Communauté internationale de garantir le respect des droits internationaux, y compris le respect de la souveraineté de la Syrie et son intégrité territoriale ».

De son côté, l’ambassadeur permanent de la Chine à l’ONU, Ma Zhaoxu, a favorablement accueilli l’adoption de la résolution 2401, affirmant que « cette résolution contribue à alléger la souffrance humanitaire, consolide l’accord sur l’arrêt des combats et les efforts de la lutte antiterroriste en Syrie et sert les efforts visant à un règlement politique ».

Source: Avec SANA

Les rebelles de la Ghouta s'opposent à l'évacuation des civils et reprochent à l'ONU son inaction
Les rebelles de la Ghouta s'opposent à l'évacuation des civils et reprochent à l'ONU son inaction© Ammar Suleiman Source: AFP
La Ghouta est encore aux mains des groupes rebelles. Alors que les efforts de l'armée syrienne se poursuivent pour tenter de reprendre le contrôle de la Ghouta, dernier bastion tenu par les rebelles aux portes de Damas, ces derniers ont annoncé le 23 février qu'ils rejetaient tout plan d'évacuation des civils et des combattants hors de leur fief. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, venait en effet de proposer aux rebelles un plan d'évacuation de la Ghouta orientale.

«Nous rejetons catégoriquement toute initiative qui prévoit la sortie des habitants de leur maison et leur transfert vers un autre endroit quelconque», ont ainsi annoncé les principaux groupes rebelles contrôlant la Ghouta (Jaich al-Islam, Faylaq al-Rahmane et Ahrar al-Cham) dans un communiqué adressé au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Tout en reprochant à l'ONU son «incapacité à faire cesser les crimes de guerre» dont ils accusent l'armée syrienne, les rebelles qualifient également de «crime de guerre» tout «déplacement forcé de la population» pour expliquer leur opposition à une éventuelle évacuation de la zone. Pourtant, les «accords de réconciliation» proposés par Damas à différentes localités rebelles par le passé, et acceptés par celles-ci, ont permis de mettre un terme aux combats et de procéder à l'évacuation des combattants et des civils qui les soutiennent. Une solution relativement arrangeante dont les groupes armés de la Ghouta ne semblent donc pas vouloir.

Le 18 février, les forces gouvernementales syriennes ont lancé une vaste opération militaire avec pour objectif de mettre en échec, dans la Ghouta orientale, les différents groupes islamistes qui y sont encore présents, notamment Jaysh al-Islam, le Front al-Nosra, Ahrar al-Sham ou encore Faylaq al-Rahmane.

Lire aussi : «Se débarrasser de Daesh et rentrer à la maison»: Trump ne veut pas de changement de régime en Syrie

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité une résolution sur un cessez-le-feu en Syrie

© Don EMMERT Source: AFP
Le Conseil de sécurité de l'ONU le 24 février 2018 à New York
Le Conseil de sécurité des Nations Unies «réclame» à l'unanimité le 24 février un cessez-le-feu en Syrie pour au moins 30 jours consécutifs. A la demande de Moscou, le Conseil se réunira de nouveau dans 15 jours pour s'assurer du respect de la trêve.

Maintes fois amendée, la résolution adoptée ce 24 février à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU, «réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins 30 jours consécutifs en Syrie en vue d'une pause humanitaire durable». 

L'objectif du texte est de permettre «la livraison régulière d'aide humanitaire, de services et l'évacuation médicale des malades et blessés les plus graves».

Des exclusions au cessez-le-feu pour les combats contre les groupes djihadistes Etat islamique (EI) et Al-Qaïda sont prévues. A la demande de Moscou, ces exclusions comprennent également «d'autres individus, groupes, entités, associés à Al-Qaïda et l'EI, ainsi que d'autres groupes terroristes désignés par le Conseil de sécurité.»

— ALERTE — : le Conseil de sécurité adopte à l’unanimité de ses membres une résolution demandant un cessez-le-feu de 30 jours

11:23 - 24 févr. 2018 depuis United Nations
Prévu initialement le 23 février, le vote a été repoussé au lendemain en raison de l'intensité des négociations entre les 15 membres du Conseil de Sécurité à son sujet, la délégation russe, en particulier, exigeant des amendements au document initial proposé par le Koweït et la Suède.

La Russie avait reproché au texte initial d'être «utopique», ne permettant aucunement, selon elle, de s'assurer que les milices antigouvernementales contrôlant la Ghouta orientale observeraient le cessez-le-feu. Le texte désormais adopté prévoit, à l'inverse, à la demande de la délégation russe, une réunion du Conseil dans quinze jours pour contrôler l'application du cessez-le-feu, et un contrôle stricte des entrées-sorties de la zone de la Ghouta orientale.

Moscou avait également fait valoir le 22 février que l'objectif réel du projet de résolution initial soutenu par les Occidentaux était de blâmer le gouvernement syrien pour l'escalade des affrontements dans la Ghouta orientale afin de préparer le terrain, potentiellement, à un changement de régime. 

Sergueï   : l'objectif des Occidentaux en   n'est pas la paix, mais un changement de régime

12:25 - 22 févr. 2018
Escalade des violences à la Ghouta orientale : les groupes rebelles refusent toute évacuation des civils

Les combats se sont intensifiés ces derniers jours à la Ghouta, entre l'armée régulière syrienne et les groupes islamistes. Parmi eux : le Fatah al-Cham (alias Front al-Nosra), la Faylaq al-Rahmane («Légion du Tout miséricordieux), l'Armée de l'islam et le groupe rebelle salafiste Ahrar al-Cham al-Islamyya.

Si le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait proposé aux groupes armés rebelles un plan d'évacuation des civils et des combattants de la Ghouta orientale, ces derniers l'ont catégoriquement rejeté le 23 février.

Les rebelles de la   s'opposent à l'évacuation des civils et reprochent son inaction à l'  

Moscou dénonce les «ambitions d’occupation» des États-Unis en Syrie
© Sputnik. Grigory Sysoev Russie URL courte 7390

Les États-Unis au prétexte de lutter contre le terrorisme décident de leurs propres problèmes géopolitiques en Syrie, dont la légitimé suscite des doutes, a déclaré samedi le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu.

«La Russie exige qu'il soit immédiatement mis fin aux ambitions d'occupation de la soi-disant coalition, ce qui aurait entre autre un impact humanitaire évident. Cela permettrait au gouvernement syrien de s'occuper de restaurer une vie normale sur les territoires libérés des terroristes», a fustigé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzya lors de la récente séance du Conseil de sécurité de l'Onu.

Et d'ajouter: «L'objectif de la lutte contre les terroristes ne devra jamais devenir le prétexte pour résoudre telles ou telles questions géopolitiques d'une légitimité douteuse. Et c'est ce que font en ce moment les États-Unis en Syrie».

Il a tenu à souligner que la Russie appelait à mettre fin à cette pratique le plus vite possible.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté samedi à l'unanimité une résolution instaurant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie.

Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées».

Dans le même temps, le régime de cessez-le-feu «ne s'applique pas aux opérations militaires contre Daech, Al-Qaïda et le Front al-Nosra, ainsi qu' aux groupes et aux individus qui leur sont associés».

Syrie - Les deux campagnes de la Ghouta Orientale : L'une pour la libération, l'autre pour sauver les terroristes

Les attaques quotidiennes au mortier et aux missiles contre la capitale syrienne Damas se poursuivent depuis des années, mais se sont intensifiées ces derniers mois. Les notes souvent citées de l'Observatoire syrien (OSDH) disent :
    ....On  évalue à 116 personnes au moins dont au moins 18 enfants et 14 femmes, qui ont été tuées suite à la chute de ces obus depuis le début de l'escalade sur la capitale Damas et ses banlieues le 16 Novembre, et l'OSDH a documenté les blessures de plus de 563 personnes qui ont été blessées dans ces cibles quotidiennes au cours de 3 mois consécutifs.
D'autres comptes font état d'un nombre plus élevé de victimes.
Syrie, l’agression terroriste continueCertaines attaques contre la ville de Damas ont touché des cibles bien désignées. L'ambassade russe à Damas a subi le pilonnage de mortiers à plusieurs reprises. Plus tôt ce mois-ci, des projectiles mieux ciblés ont frappé d'autres intérêts russes :
Maxim A. Suchkov? @MSuchkov_ALM - 4:03 AM - 7 Fév 2018
La mission commerciale russe à Damas a été frappée par une bombe de 120 mm et est gravement endommagée. Auparavant, le point de livraison de l'aide russe dans la ville a été la cible d'un incendie qui a tué deux Syriens locaux, la délégation de Russes non-gouvernementale (dirigeants chrétiens et musulmans qui ont apporté l'aide) a dû être évacuée.
Tous ces mortiers et missiles ont été tirés à partir de la Ghouta Orientale, une zone détenue par les Takfiris, composée en partie de blocs densément urbanisés et en partie de villages agricoles. Environ 400.000 personnes vivaient initialement dans la région, mais le nombre de personnes qui y vivent actuellement est probablement inférieur à la moitié de ce nombre.
La zone est occupée par des Takfiris de trois groupes.(1) Jaish al-Islam  sous le contrôle du clan Salafi Alloush et financé par des "dons" wahhabites d'Arabie Saoudite et du Koweït; (2) Al-Qaïda en Syrie (alias le Front Al Nosra) et (3) et son allié Faylaq al-Rahman.
En 2015, ces terroristes ont publié une vidéo montrant leurs tentatives d'abattre un avion de ligne civil qui venait de décoller de l'aéroport de Damas.
Ils conduisirent des civils captifs, de croyance alaouite, autour de la ville pour se protéger des bombardements. Les trois groupes se sont affrontés à maintes reprises et ce sont les habitants de Ghouta-Est qui en ont le plus souffert.
Il y a eu plusieurs accords de cessez-le-feu entre le gouvernement et les groupes terroristes, mais chacun d'eux a été rompu par l'un ou l'autre groupe terroriste. La semaine dernière, un autre convoi d'aide humanitaire du Croissant-Rouge arabe syrien est entré dans la région et a distribué des vivres et d'autres biens humanitaires. Mais comme partout ailleurs, les groupes terroristes prendront sûrement le contrôle de ces approvisionnements, les amasseront et les utiliseront avant tout pour eux-mêmes. Souvent, ils les revendent au prix fort aux habitants civils affamés.
Le gouvernement syrien et ses alliés ont décidé de libérer finalement la Ghouta Orientale de l'emprise de ces terroristes Takfiris. Quelque 25.000 soldats du gouvernement se rassemblent actuellement et des tirs d'artillerie et des bombardements aériens préparatoires ont commencé. L'armée de l'air syrienne a lâché des tracts pour indiquer à tous ceux qui veulent quitter la zone vers des points de passage humanitaires désignés.
La propagande occidentale répète sa sinistre et « fake news » campagne "sauvons Alep" pour sauver les terroristes islamistes de la Ghouta. Naturellement, il n'y a aucune mention dans cette campagne de la présence des Takfiris et aucune photo d'aucun des barbus assassins qui tuent chaque jour des gens au hasard à Damas. Cela sonne creux écrit Robert Fisk.
Pendant le siège et la libération d'Alep-Est, Bana, une jeune fille de sept ans qui ne comprenait pas l'anglais parce qu’elle ne connaissait pas l'anglais, tweettait pourtant ses sentiments sincères dans le meilleur anglais  du monde. Elle a appelé à la guerre contre la Russie. Son père s'est avéré être un homme de main d'Al-Qaïda à Alep-Est. Mais les médias menteurs occidentaux ont adoré cette histoire (en oubliant d’indiquer les petits détails ci-dessus : méconnaissance de la langue anglaise, papa al-Qaïda).
CNN s'est maintenant trouvé une nouvelle "Bana" : la jeune fille de 15 ans qui documente le massacre de la Ghouta orientale avec des vidéos en selfie. Mais cette fois, la position lucrative d'un chouchou des médias en larmes a attiré la concurrence :
    Ruth Sherlock @Rsherlock - 14:00 - 22 Fév 2018
    Nous avons parlé avec une mère, une ancienne institutrice anglaise de #Eastern #Ghouta. Maintenant, elle enseigne à sa fille à faire des appels vidéo en anglais - le monde a ignoré ce siège pendant si longtemps, a-t-elle dit. Elle espère que les gens écouteront une enfant désespérée.
 
Noor And Alaa
Noor et Alaa
Il y a aussi Noor et Alaa - un compte Twitter qui prétend être celui de deux jeunes filles de  la Ghouta orientale. Dans leurs vidéos , elles lisent la propagande en langue anglaise qui leur est montrée hors caméra pour "sauver la Ghouta". Ces deux filles semblent être dirigées par un certain M. Alhmado, le même type qui a organisé l'escroquerie Bana à Alep-Est.
Pendant la campagne d'Alep de 2016, les partisans du terrorisme dirigeaient un "Centre des médias d'Alep" (CMA) qui distribuait des produits de propagande aux médias "occidentaux". Avec le groupe de soutien des "Casques Blancs" proches d'Al-Qaïda, il a créé la photo du "garçon dans l'ambulance" que beaucoup de journaux "occidentaux" ont imprimé sur leur couverture.
Le CMA a été financé par le gouvernement français.  
La même organisation qui dirigeait le CMA gère maintenant le Ghouta Media Center GMC. Le compte Twitter en anglais du CMA a envoyé son dernier tweet le 5 juillet 2017. Le premier tweet du nouveau GMC a été envoyé le 9 juillet 2017. Les deux utilisent des logos similaires :
On estime qu'il y a environ 15.000 terroristes islamistes armés à la Ghouta Orientale. Malgré cela, aucune personne armée ne peut être vue dans les dizaines de vidéos de propagande des "Casques blancs" montrant des images de personnes prétendument sauvées, blessées ou tuées dans l'est de la Ghouta.
Au cours de la campagne d'Alep-Est entre le 10 juin 2016 et le 19 novembre 2016, le "dernier hôpital d'Alep" a été déclaré détruit "à l'instant" au moins pour la 21ème fois (vidéo). Le "dernier hôpital de l'est de la Ghouta" suivra bientôt un chemin similaire vers la gloire.
Le gouvernement syrien a proposé d'évacuer tous les terroristes et leurs familles du gouvernorat de la Ghouta Orientale vers le gouvernorat d'Idlib. Ils ont refusé. Avec l'aide de l'Égypte, des négociations sont en cours avec les parrains des Takfiris en Arabie saoudite. Mais comme il y a plusieurs groupes terroristes en cause, il est douteux que ces pourparlers donneront lieu à beaucoup de résultats.
L'assaut réel contre la Ghouta Orientale n'a même pas commencé et les gouvernements et les médias "occidentaux" mènent déjà une campagne à part entière contre cet assaut qui n’a pas commencé !! Mais ni la Syrie ni ses alliés ne permettront la poursuite de l'existence de cette enclave terroriste d'Al-Qaïda et consorts. Deux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, les résolutions 2249 et 2254, "exigent" littéralement "d'éradiquer le refuge sûr [d'al-Qaïda et l'EI] ont été adoptées dans une grande partie de la Syrie. Pendant que d'autres (NdT. surtout les Impérialistes américains et français) tentent de protéger ces terroristes, la Syrie, la Russie et l'Iran répondront à cette demande de l’ONU.
Les acolytes d'Obama réclament des attaques étatsuniennes contre les forces russes pour "convaincre Poutine" que les terroristes de la Ghouta doivent être "sauvés". Mais la Russie a transporté dix avions de chasse supplémentaires en Syrie, dont deux de ses tout nouveaux Su-57 (vid), et a encore augmenté ses défenses aériennes pour éviter toute surprise de la part des États-Unis ou de tout autre camp. [1]
Pendant que le bombardement préliminaire se poursuit, aucune date de début et aucun plan opérationnel n'ont été dévoilés pour la campagne au sol visant à libérer la Ghouta Orientale. Cela peut dépendre de la situation sur d'autres fronts en Syrie, en particulier à Afrin où les forces kurdes et d'autres groupes syriens luttent contre une invasion turque. Un document de suivi examinera cette campagne.
Moon of Alabama 23.02.18
 

Image: Off Guardian


Par Ben Norton | The real news

Publié le Février 2018 sous le titre US Ambassador Confirms Billions Spent On Regime Change in Syria, Debunking ‘Obama Did Nothing’Myth

Les États-Unis ont déboursé au moins 12 milliards de $ en dépenses militaires et civiles pour intervenir en Syrie, sur les quatre ans qui vont de 2014 à 2017, selon l’ancien ambassadeur US dans ce pays.

Ces 12 milliards s’ajoutent aux milliards déjà dépensés pour amener un changement de régime en Syrie pendant les trois années précédentes, après l’éclatement de la guerre en 2011.

Ces chiffres impressionnants jettent un jour nouveau sur les sommes exorbitantes que les USA ont dépensé pour tenter de renverser le gouvernement de Damas. Ils contredisent aussi formellement les affirmations des soutiens de l’opposition syrienne, qui prétendaient que le président Obama « n’avait rien fait » en Syrie ou qu’il n’avait pas tenté d’y provoquer un changement de régime avec assez de ferveur.

L’ex-ambassadeur en Syrie Robert S. Ford a divulgué cette information dans un témoignage écrit qu’il a préparé en vue d’une audition par le Comité pour les Affaires Étrangères de la Chambre, le 6 février.

« Le coût des opérations militaires US en Syrie, de l’année fiscale 2014 à l’année fiscale 2017 a été de 3 à 4 milliards » a dit Ford. « En plus du coût de ces opérations militaires, les demandes budgétaires pour l’année fiscale 2017 réclamaient 430 millions de $ pour mettre sur pied des forces de sécurité locales, et celles pour l’année fiscale 2018 ont été de 500 millions de $ ».

L’ancien ambassadeur n’a pas précisé quelle partie de ces dépenses a servi à combattre ISIS. Il a néanmoins dit clairement qu’une partie était destinée à l’opposition syrienne.

Ford a aussi rapporté que les USA ont dépensé 7,7 milliards de $ en efforts d’aide humanitaire en Syrie pendant au moins quatre années. Ce chiffre, cependant, ne peut être exclu du coût total de la mission US de changement de régime, parce que la dépense US en aide humanitaire a été souvent explicitement politisée.

Le Département d’État US, l’USAID et d’autres agences gouvernementales ont refusé de fournir de l’aide humanitaire aux régions occupées par les forces gouvernementales et ont en revanche expressément utilisé leurs fonds pour arroser les infrastructures politiques, civiles et sanitaires des territoires tenus par les rebelles, y compris les régions gouvernées par la branche syrienne d’Al Qaeda, Jabhat Al-Nusra. Le Guardian a dévoilé comment des aides similaires ont été utilisées par le gouvernement britannique pour financer les activités d’Al-Nusra et d’autres milices extrémistes salafo-djihadistes.

Ford a reconnu, dans son témoignage, que l’aide humanitaire US à la Syrie avait été lourdement politisée, expliquant :

 « Les USA ont aussi déployé une petite équipe civile en Syrie, chargée de la reconstruction initiale et de construire une nouvelle gouvernance locale ou d’améliorer la gouvernance existante. Si ceci ressemble à de l’édification d’une nation, ce n’est qu’à une plus petite échelle. L’USAID et d’autres agences civiles ont fourni 875 millions $ d’aide non létale et de stabilisation aux régions de Syrie contrôlées par l’opposition depuis l’année fiscale 2012. Rien que l’année dernière, les USA ont fourni environ 200 millions de $ »

Ce financement humanitaire politisé a fait partie d’un effort concerté pour saboter le contrôle du gouvernement syrien sur le territoire du pays, en créant des administrations politiques indépendantes, des organisations civiles, des institutions sanitaires et des infrastructures qui échappent à son contrôle, établissant ainsi, de facto, des gouvernements autonomes capables de subsister grâce aux fonds US.

En fait, dans cette audition devant le Comité des Affaires Étrangères de la Chambre, Ford est allé jusqu’à condamner le programme d’aide humanitaire des Nations Unies, en prétendant que l’ONU « au fond, subventionnait Assad » en aidant les populations civiles des régions tenues par le gouvernement (c’est-à-dire la vaste majorité du pays).

« Si vous additionnez tous ces chiffres, les dépenses militaires et civiles des USA en Syrie au cours des quatre dernières années s’élèvent à au moins 12 milliards de $ » dit Ford dans son témoignage écrit pour le Congrès. « C’est beaucoup d’argent. Et on ne voit pas bien quand ces débours s’arrêteront. »

Des milliards dépensés pour les opérations de la CIA en Syrie

Joshua Landis, expert universitaire de pointe sur la Syrie, suppose que le chiffre de 12 milliards de $ ne comprend probablement pas les dépenses de la CIA.

Le New York Times a noté que le programme de la CIA en Syrie était « un des efforts les plus coûteux de l’Agence pour armer et entraîner des rebelles depuis son programme d’armement des moudjahidines en Afghanistan dans les années 1980 » qui a donné naissance à Al Qaeda et aux talibans

La CIA semble avoir dépensé des milliards de dollars pour obtenir un changement de régime en Syrie, bien que les estimations quant )à la somme exacte varient.

En juin 2015, The Washington Post a rapporté que les opérations secrètes de la CIA en Syrie avaient « un budget approchant 1 milliard de $ par an ». L’article continuait : « À 1 milliard de $, les opérations liées à la Syrie comptent pour à peu près 1 dollar sur 15 dans le budget total de la CIA, à en juger par les niveaux de dépenses révélés dans les documents que le Washington Post a obtenus de l’ancien agent de renseignement US Edward Snowden ».

Des fonctionnaires US ont dit au Post que ces efforts de la CIA « faisaient partie d’un effort plus vaste, de l’ordre de multi-milliards de $, incluant l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, en vue de soutenir l’opposition syrienne ».

Un rapport de 2016 du New York Times a révélé de même que l’Arabie Saoudite a aidé à financer les opérations US en Syrie et que « les estimations chiffrent le coût total de ses efforts d’armement et d’entraînement à plusieurs milliards de dollars ». Un financement considérable a aussi été fourni par le Qatar, la Jordanie et la Turquie.

En août 2017 cependant, le Times avait sensiblement minimisé le prix de l’opération, le réduisant à « plus d’un milliard de $ pour la durée du programme » tout en reconnaissant cependant que c’était « un des programmes d’actions secrètes les plus chers de l’histoire de la CIA ».

Le mythe « Obama n’a rien fait en Syrie ».

Les révélations de Robert Ford constituent le dernier aveu en date d’un fonctionnaire gouvernemental admettant que le prix des opérations US dans la guerre de Syrie a dépassé un montant à onze chiffres, qui s’étend donc à des dizaines de milliards de $.

Cet aveu s’oppose aussi fortement aux prétentions des défenseurs des rebelles et soi-disant experts qui n’ont cessé de ressasser que l’administration du président Obama n’a jamais eu sérieusement l’intention de renverser le gouvernement du dirigeant syrien Bachar Al-Assad.

L’organisme de surveillance des médias Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR) a démontré à maintes reprises que les affirmations selon lesquelles « Obama n’a rien fait » en Syrie étaient des mensonges répandus avec persistance par certains des journalistes les plus éminents du monde.

Les comités de rédaction des journaux dominants et les politiques de haut rang aux USA et en Europe ont contribué à populariser ce mythe. Les critiques libéraux et conservateurs d’Obama l’ont, les uns comme les autres, éreinté pour soi-disant avoir haussé les épaules et être « resté assis sur son cul sans rien faire ».

Le mensonge prétendant que les USA « ne sont pas intervenus en Syrie » a été répété à satiété par des menteurs de tous acabits allant de John MacCain aux reporters du New York Times et beaucoup d’autres.

Audition par le Congrès sur le changement de régime en Syrie

Robert S. Ford est attaché supérieur au Middle East Institute (« Institut du Moyen Orient »), un think tank très influent de Washington D.C. largement financé par les gouvernements des Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Le MEI sert largement de véhicule à l’influence des Émirats aux USA. Des emails divulgués montrent que le think tank a été utilisé pour donner une apparence d’indépendance aux voyages de diplomates US à l’étranger financés par les EAU.

Le témoignage dans lequel l’ex-ambassadeur Robert Ford a révélé les informations ci-dessus a été préparé pour l’audition du Comité des Affaires Étrangères de la Chambre : « Syrie. Quelle voie à suivre ? », où se sont également exprimés certains des collègues extrêmement bellicistes de Ford au MEI.

L’attaché supérieur au MEI Charles Lister, qui fait du lobbying depuis des années pour que les États-Unis renversent violemment le gouvernement syrien tout en blanchissant les rebelles salafo-djihadistes de Syrie, a lui aussi préparé un témoignage écrit, dans lequel il se lamente sur l’insuccès du programme de changement de régime et propose de nouvelles manières de renverser Assad.

La congressiste Ileana Ros-Lehtinen, une néoconservatrice pure et dure qui sert de présidente au Sous-Comité pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord de la Chambre, a ouvert l’audition en déclarant que « beaucoup de gens avaient repris courage grâce au récent discours du secrétaire Tillerson », dans lequel il en appelait à une « Syrie sous direction post-Assad ».

Dans ce discours de février, Tillerson a confirmé que les troupes US resteront indéfiniment en Syrie, même après qu’ISIS aura été défait. Il a aussi réaffirmé l’engagement de l’administration Trump envers un changement de régime et a appelé la communauté internationale à saboter économiquement Damas en refusant de financer ses efforts de reconstruction.

Ford et Lister se sont joints à Ros-Lehtinen pour louer Tillerson d’avoir dressé une ébauche ces buts, mais ont déploré que des actions spécifiques n’aient pas été proposées par l’administration pour les mener à bien.

Comment les USA entendent-ils exactement provoquer un changement de régime à Damas au point où nous en sommes est assez peu clair. Dans ce témoignage préparé, Ford a concédé que « les gouvernements syrien et iranien, et la Russie, veulent tous nous voir  hors de Syrie ».

Ben Norton