WWIII : LA GUERRE NE VA PAS TARDER EN FRANCE, TOUTES LES CHAINES HIER SOIR PROGRAMMAIENT UN SPECIAL RUSSIE CONCERNANT LES COMPORTEMENTS INADMISSIBLES DE LA RUSSIE ET DE SON PRESIDENT, LES EXPULSIONS DE DIPLOMLATES RUSSES SE FONT PARTOUT EN OCCIDENT.
WWIII : LA GUERRE NE VA PAS TARDER EN FRANCE, TOUTES LES CHAINES HIER SOIR PROGRAMMAIENT UN SPECIAL RUSSIE CONCERNANT LES COMPORTEMENTS INADMISSIBLES DE LA RUSSIE ET DE SON PRESIDENT, LES EXPULSIONS DE DIPLOMLATES RUSSES SE FONT PARTOUT EN OCCIDENT.
UNE PARODIE DE PRESSIONS POUR ENGAGER LA RUSSIE SUR LE CHEMIN DE LA REACTION, QUI EST TOUJOURS PROPORTIONNELLE EST QUI MET NOTRE INDUSTRIE ALIMENTAIRE ET NOS PAYSANS SUR LA PAILLE.
L'AFFAIRE SKRIPAL DE L'EMPOISEMENT D'UN EX-ESPION RUSSE PASSE AU MI6, TOUJOURS EN VIE, EST LE FAIT DIVERT QUI NOUS FAIT PASSER EN ETAT DE GUERRE.
LA RUSSIE CONTRE ATTAQUE ET NE SE LAISSE PAS IMPRESSIONNER PAR UN OCCIDENT DECADENT ET AFFAIRISTE.
SOUTENONS LA RUSSIE ET LE PRESIDENT VLADIMIR POUTINE COMME DE GAULLE L'A FAIT, CAR IL N'AIMAIT PAS LES AMERICAINS ET MITTERRAND DISAIT :
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
Quatorze pays européens et les Etats-Unis ont annoncé lundi l'expulsion de diplomates russes à la suite de l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal au Royaume-Uni.
Quatorze pays européens et les Etats-Unis ont décidé d'expulser des diplomates russes à la suite de l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal au Royaume-Uni, a annoncé lundi le Président du Conseil européen Donald Tusk.
Le Président américain Donald Trump a ordonné d'expulser 60 diplomates russes dans le cadre de l'affaire Skripal, dont 48 employés de la mission diplomatique américaine et 12 employés de la mission des Nations unies, a confirmé lundi un haut responsable de la Maison-Blanche.
D'après l'ambassadeur russe aux Etats-Unis, la décision de M.Trump concerne 46 diplomates en poste à Washington et deux membres de personnel du consulat général de Russie à New York.
L'Allemagne expulse quatre diplomates russes à la suite de l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal au Royaume-Uni, a confirmé lundi le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas.
La France expulsera quatre diplomates, ressort-il d'une déclaration du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian: Faisant suite aux conclusions du Conseil européen des 22 et 23 mars dernier, considérant que l’attaque de Salisbury constitue une menace grave à notre sécurité collective et au droit international, rappelant que le Conseil européen est convenu qu’il n’existait pas d’autre explication plausible que celle de la responsabilité de la Fédération de Russie, et en solidarité avec nos partenaires britanniques, nous avons notifié aujourd’hui aux autorités russes notre décision d’expulser du territoire français quatre personnels russes sous statut diplomatique, dans un délai d’une semaine.
Deux diplomates russes devront quitter l'Italie.
Varsovie a aussi officiellement informé la mission diplomatique russe de sa décision d'expulser quatre diplomates russes du pays.
Le Danemark a déclaré deux diplomates personae non gratae, d'après le ministre danois des Affaires étrangères Anders Samuelsen.
D'après le chef de la diplomatie néerlandaise Stef Blok, les Pays-Bas expulseront deux «agents de renseignement russes» suite à des consultations intenses «avec leurs alliés et partenaires». Le ministre a fait cette déclaration sur Twitter.
Voici la liste, non-exhaustive, des pays qui ont décidé d'expulser des diplomates russes, ainsi que leur nombre : France (4), Allemagne (4), Pologne (4), Italie (2), Lituanie (3), Lettonie (1) République Tchèque (3), Danemark (2), Pays-Bas (2), Ukraine (13), Canada (4).
Les Etats-Unis ont eux décidé d'expulser 60 «espions» russes, à savoir 48 «agents de renseignement connus» du consulat de Russie à Seattle et 12 de plus à la mission russe de l'ONU.
Ces décisions sont assorties d'un ultimatum pour quitter le pays.
Au total, au moins quatorze pays de l'Union Européenne ont décidé de renvoyer des diplomates russes, selon le président du Conseil européen Donald Tusk. D'autres pays de l'Union pourraient suivre.
La Russie a, par la voix du ministère des Affaires étrangères, précisé qu'elle prendrait des mesures de rétorsions proportionnelles à l'encontre des pays qui ont pris la décision d'expulser des diplomates russes.
La Diplomatie Russe promet un cadeau historique et empoissonné pour Londres le Jeudi 29 MARS 2018, Londres sera-t-il rasé gratis?

Le ministère russe des Affaires étrangères réserve «un cadeau-surprise» à Londres et à tous ceux qui osent comparer la Russie au Troisième Reich dans le cadre de l’affaire de l’ex-agent double Skripal, d’après la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

La Russie offrira jeudi un «cadeau historique» au Royaume-Uni en réponse à la «provocation colossale» de Londres qui accuse gratuitement Moscou d’être impliqué dans l’affaire de l’empoisonnement de l’ex-agent double Skripal, a déclaré dimanche la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
«Attendons jeudi, je vous promets de dévoiler un cadeau historique lors d’un point presse. Le cadeau est destiné à Boris Johnson et à tout le monde. J’espère que nous aurons le temps de préparer tous les documents. Nous avons une surprise pour tous ceux qui osent faire l’amalgame entre la Russie et le Troisième Reich. Nous avons une bonne réponse et un cadeau. C’est une surprise», a indiqué Mme Zakharova à la chaîne de télévision Rossiya 1.
La porte-parole a dénoncé la campagne lancée par Londres qui «démonise la Russie et les Russes» sans aucune preuve.

«Les actions actuelles du Royaume-Uni constituent une campagne de diffamation d’envergure mondiale. Les Britanniques n’ont rien à l’appui de leurs accusations. Ils ne peuvent pas le faire avaler en utilisant leurs arguments. Ils sont ainsi passés au concept de diffamation […]. C’est une provocation colossale. Je dirais même que c’est une aventure colossale de Londres», a noté Mme Zakharova.
Un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, Sergueï Skripal, et sa fille Ioulia, ont été retrouvés inconscients le 4 mars dernier aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal par un agent toxique A234, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni. Dans le même temps, Londres refuse d’informer Moscou sur le déroulement de l’enquête sans aucune explication.
Selon le directeur du département du ministère russe des Affaires étrangères pour la non-prolifération, Vladimir Ermakov, Moscou considère l’attaque contre les citoyens russes sur le sol britannique comme un attentat. D’après lui, Londres a soit organisé cette attaque contre les Skripal, soit s’est montré incapable de protéger les personnes se trouvant au Royaume-Uni contre les attentats.
Recruté comme agent double par les services britanniques en 1995 et condamné en Russie à 13 ans de prison pour trahison, M.Skripal a obtenu l'asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d'agents de renseignement entre la Russie et les Etats-Unis.
La Lettonie a annoncé qu'elle expulserait un diplomate et un employé de la compagnie aérienne russe Aeroflot, a déclaré l'ambassadeur de RUssie en Lettonie Evguéni Loukianov lors d'une conférence de presse à Riga. Selon lui, les noms de ces personnes ne seront pas divulgués pour qu'elles puissent rentrer en Russie sans être importunées.

Treize diplomates russes en poste en Ukraine devront aussi rentrer dans leur pays.
Un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, Sergueï Skripal, et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients le 4 mars dernier aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

Les deux premières grandes guerres mondiales étaient entièrement l’œuvre de la Grande Bretagne suivant le Plan Albert Pike des Francs-Maçons et des Rothschild. La troisième le sera aussi. Jusqu’ici, tout le monde se focalisait sur les Etats-Unis et leur faconde dans leurs relations avec le reste du monde. Mais le vrai chef d’orchestre est et reste la Grande Bretagne, dont le gouvernement vient apparemment de recevoir l’ordre d’enclencher le turbo pour un troisième cataclysme qui peinait à voir le jour.
Les alliés européens ne sont, comme d’habitude, que des larbins, voire de simples instruments, et ils seront principalement les seuls à payer le prix des orientations secrètes de l’Angleterre. Malheureusement, l’Histoire nous a montré que le plus zélé de ces larbins est la France, toujours en première ligne dans toutes les guerres déclenchées dans l’ombre par la Perfide Albion, à l’exception de la seule guerre d’Irak à laquelle Jacques Chirac n’avait pas voulu participer. Il est à craindre que, cette fois encore, la France ne reprenne à son compte l’affaire bancale des empoisonnements créée de toute pièce par May, et n’endosse son habit de sauveur de la civilisation et du monde.
L’affaire de Salisbury, aussi farfelue soit-elle, suffit largement comme prétexte pour déclencher le cataclysme, tout comme n’importe quel autre évènement si insignifiant soit-il. Ce n’est que l’étincelle du début, car c’est maintenant que tout commence. Les rencontres, les diatribes, les montées de ton, les menaces, et tout cela avec le concours des médias, tout cela sera calculé de manière à faire progressivement monter les tensions pour les faire atteindre un point de non-retour où personne ne peut plus reculer. Les Britanniques ont toujours agi ainsi et cela a toujours marché.
Les Etats-Unis, que tout le monde considère comme les maitres du monde, sont, bien que complices, des larbins comme les autres. Ils constituent, en toute circonstance, le principal bras armé de toute la machinerie de guerre atlantiste gérée dans l’ombre par Londres. La première puissance mondiale est un outil, au même titre que l’OTAN qu’il finance et dirige militairement. On comprend que le Royaume Uni n’a pas besoin de faire partie de l’UE pour diriger son monde. La haute finance et l’OTAN sont là pour le faire pour lui. Le feuilleton à rebondissement du Brexit n’est toujours pas perçu, près de deux ans après le référendum de Juin 2016, pour ce qu’il est vraiment : une énorme farce. De l’intérieur ou de l’extérieur de l’UE, la Grande Bretagne continuera à manipuler l’Europe avec la même maestria via l’OTAN, l’industrie allemande, le Droit-de-l’hommisme français, et la puissance militaire des USA avec son dollar.
Il y a, cependant, un espoir que tout le cinéma fait autour de l’empoisonnement de l’agent double russo-britannique Sergei Skripal ne soit pas destiné à créer une grande confrontation militaire généralisée. En effet, le passé nous montre que, dans les grands conflits armés, la Grande Bretagne a toujours pris soin d’avancer masquée, mettant ses alliés (les Etats-Unis ou la France) en première ligne. L’hystérie entretenue par May de manière si violente et si visiblement belliqueuse pourrait donc poursuivre d’autres objectifs que nous ne connaitrions pas encore, mais qui ne tarderaient pas à faire surface, à moins que le désespoir de voir s’éloigner la troisième guerre mondiale ait poussé le loup anglais à sortir du bois.
Il est tout aussi pathologique de ne voir des complots nulle part que d’en voir partout. C’est pourquoi, sans vouloir suggérer autre chose qu’une série de coïncidences malencontreuses, il est possible de considérer qu’on meurt beaucoup dans les rangs des agents russes employés par le MI6 et installés en Grande-Bretagne. Même sans être forcément d’accord avec les conclusions de l’article parce qu’en l’absence d’enquête policière sérieuse, il est impossible de conclure au-delà du doute à la culpabilité des uns ou des autres, qu’on en juge… (Entelekheia)
l y a quelques semaines, un ancien officiel des renseignements militaires de l’URSS et de la Russie, Sergueï Skripal – qui travaillait pour le MI6 depuis 1995 et avait été convaincu de haute trahison en Russie en 2006, avant d’être relaxé et envoyé en Grande-Bretagne dans le cadre d’un échange d’espions entre la Russie et les USA – a été trouvé inconscient, avec sa fille, sur un banc public près d’un centre commercial de Salisbury, dans le Wiltshire en Angleterre. En Grande-Bretagne, les médias et l’excentrique ministre des affaires étrangères se sont précipités pour accuser les services secrets russes d’avoir tenté d’assassiner les Skripal, qui sont en ce moment dans un état décrit comme « critique, mais stable ». Au fil des jours, l’hystérie de la presse britannique a escaladé au point de forcer Theresa May à délivrer une déclaration ridicule (selon laquelle la Russie est « très probablement coupable ») sur la question.
Ce cas tragique est un épisode de plus dans une série de morts inexpliquées et non résolues d’agents russes du MI6 en Grande-Bretagne : Alexandre Litvinenko (2006), Alexandre Perepilichny (2012) et Boris Berezovsky (2013).
Cet ancien officiel du FSB russe, qui avait été chargé de la surveillance et plus tard de la protection de l’officiel du gouvernement et oligarque Boris Berezovsky dans les années 1990, est passé au Royaume-Uni en novembre 2000, peu de temps après que des procureurs russes ait réouvert l’enquête sur la fraude de la compagnie Aeroflot et questionné Berezovsky de nouveau à ce propos. A cette époque, l’empire de l’oligarque commençait à s’effondrer sous les attaques légales du gouvernement russe. Berezovsky a clairement réalisé qu’il allait finir par se retrouver en prison en Russie et a commencé à chercher un pays d’asile, ce qui allait lui permettre de continuer sa bataille politique contre le jeune président récemment élu, Vladimir Poutine.
Personne ne sait de source sûre si Litvinenko est passé à l’Ouest sur ordre direct de Berezovsky ou s’il redoutait d’être poursuivi pour des délits commis dans le cadre de sa collaboration avec l’oligarque qui, selon le journaliste assassiné en 2004 Paul Klebnikov, était un des barons du crime russe. Comme Litvinenko n’a obtenu l’asile politique en Grande-Bretagne qu’en mai 2001, nous soupçonnons que les négociations sur les termes du passage de Litvinenko aux services de renseignements britanniques n’ont pas été faciles. Il ne détenait pas de renseignements intéressants, parce qu’il avait été spécialisé dans les enquêtes criminelles et la sécurité au FSB, et ne pouvait donc être utile qu’en tant qu’instrument de propagande. Il a fini par accepter ce rôle après des mois de tentatives ratées pour échapper à cette mission, et est devenu journaliste pour Chechenpress, où il soutenait l’aile la plus radicale et intraitable du mouvement séparatiste tchétchène du Caucase russe, en sus de l’écriture de livres diffamatoires et d’une participation active aux campagnes de propagande anti-russe des médias internationaux.
Quelques jours après avoir reçu son passeport britannique tant attendu, en octobre 2006, il a a fait la Une des médias du monde entier en tant que « victime d’un empoisonnement au polonium par le régime sanguinaire Poutine », augmentant exponentiellement ainsi les bénéfices émotionnels du petit investissement que le MI6 avait accepté de placer dans ce triste sire. Un examen de la chronologie de son séjour sur le sol « accueillant » britannique suggère que sa naturalisation était un cap qu’il avait désespérément attendu pour pouvoir se libérer de sa dépendance honteuse aux services secrets de sa gracieuse majesté. Une fois sa nationalité britannique obtenue, il avait le champ libre, mais il était devenu sacrifiable sur l’autel de la campagne anti-russe en cours. Ainsi, ils ont dansé sur ses ossements. [S’il était mort en tant que citoyen russe, la Russie aurait eu le droit de procéder à une enquête. Comme il était devenu citoyen britannique, les Russes ont trouvé porte close. De nombreux éléments de l’affaire Litvinenko restent d’ailleurs classés secrets à ce jour, NdT]
L’enquête sur sa mort diligentée par le ministre de l’intérieur de l’époque Theresa May en juillet 2014, a été complétée en janvier 2016 et ses conclusions publiées. William Dunkerley a fait une analyse ojective de ce rapport dans une tribune librepubliée dans le Guardian peu après. Pour résumer ses arguments, il révèle à quel point le document avait été influencé par la campagne de relations publiques [autre nom de la propagande, NdT] anti-russe, et à quel point il était inconsistant, insuffisant, biaisé, d’une crédibilité douteuse et dénué de preuves.
Comme Paul Klebnikov l’avait nommé dans le livre qui allait lui coûter la vie, le « parrain » du Kremlin, Boris Berezovsky, était l’incarnation de l’oligarchie dans ce qu’elle avait de plus laid. Il avait été l’éminence grise du président Eltsine dans les années 1990 et engrangé de vastes profits pour son empire du business en manipulant les processus politiques en Russie. Il avait même, semble-t-il, approuvé la candidature de Vladimir Poutine comme successeur d’Eltsine en 1999, parce qu’il pensait que lui et son cercle pourraient facilement contrôler ce politicien néophyte.
Ses aspirations allaient rapidement recevoir une douche froide. Trois semaines après la première investiture de Poutine, les médias contrôlés par Berezovsky lançaient une campagne d’opposition aux plans de réforme du système fédéral russe du président, qui allaient priver Berezovsky et d’autres magnats de moyens de manipuler les autorités régionales. C’étaient les premières passes d’armes d’une guerre politique qui a duré plus de 12 ans. Berezovsky a été progressivement et méthodiquement écarté de toute position officielle en Russie, une série d’actions en justice ont été intentées contre lui pour abus de pouvoir, fraude financière et autres délits. A la fin des années 2000, il a définitivement quitté la Russie pour s’installer à Londres et entamer des efforts vigoureux et coûteux, mais en fin de compte futiles, pour renverser Poutine et retrouver son influence au Kremlin.
En septembre 2012, quand Vladimir Poutine a été élu pour son troisième mandat et après que Berezovsky ait perdu son procès contre son rival en affaires Roman Abramovich devant la haute cour de justice de Londres, il a capitulé. Il a écrit deux lettres privées pleines de ressentiment à Poutine pour lui demander sa grâce présidentielle et l’autorisation de revenir en Russie sans craindre d’arrestation. Il n’a pas reçu de réponse formelle de quelque type que ce soit de la part du président russe, mais peut-être que vers mars 2013, il avait reçu des signaux positifs de Moscou. Ses proches ont affirmé qu’il était plein de vie, d’optimisme et de projets d’avenir à la date même, le 23 mars 2013, où il a été retrouvé sans vie dans la salle de bain de sa maison, près d’Ascot. L’enquête officielle a conclu au suicide, mais sans en apporter la moindre preuve. L’explication la plus plausible est qu’il était prêt à quitter le Royaume-Uni pour de bon, avec sa fiancée Katerina Sabirova (elle avait acheté des billets d’avion pour un départ en Israël le 25 mars 2013) et que ses chefs du MI6, qui étaient en charge de la supervision du « projet Berezovsky » et surveillaient chacun de ses mouvements, ne pouvaient pas se permettre de l’autoriser à leur échapper.
Alexandre Perepelichny était un entrepreneur russe spécialisé dans ce qui est pudiquement nommé des « services bancaires privés ». Il blanchissait de l’argent pour ses clients, des grosses sommes issues d’activités délictueuses. Ses clients comptaient de nombreux chefs mafieux et des officiels du gouvernement corrompus qui tentaient de légitimer leurs fonds en les transférant dans divers types d’actifs hors de la Russie, pour la plupart au Royaume-Uni. Avant la crise économique mondiale, il détenait de nombreuses centaines de millions de dollars confiés à sa gestion. Malheureusement pour lui, avec le crash du Blue Monday de 2009, il avait perdu quelque chose comme 200 millions de dollars qui ne lui appartenaient pas. Sous pression grandissante d’hommes d’affaires mécontents en Russie, en janvier 2010, il avait dû s’échapper en Grande-Bretagne, où il avait rapidement trouvé preneur pour les informations qu’il possédait sur des officiels corrompus en Russie – un investisseur britannique et agent du MI6 appelé William Browder, qui avait gagné une fortune en Russie dans les années 1990 et au début des années 2000, pour être ensuite poursuivi en justice pour fraude fiscale. Coïncidence ou pas, Perepelichny est parti de Russie quelques semaines après la mort mystérieuse de Sergueï Magnistky en prison, un incident qui a posé le socle d’une série de législations américaines, le Magnistky Act, la “liste Magnistky” et autre exemples de lois et règlements anti-russes à visées purement politiques.
Nous n’avons pas la place de nous étendre sur les détails tentaculaires du cas Magnistky aujourd’hui, même s’il mérite une analyse approfondie par un chercheur objectif. Ce qui nous importe ici est l’épisode qui suit, et que nous reprenons de l’extraordinaire biographie de William Browder :
Cela s’est produit à New York le 3 février 2015, quand des marshalls de Manhattan ont tenté de l’obliger à témoigner dans le cadre du seul procès conduit jusque-là sur le sol américain à la suite du Magnistky Act, l’affaire Prevezon. (Les détails de cette affaire peuvent être trouvés ici, en anglais.) La raison de la nervosité de Mr Browder était évidente : ses arguments ne servaient que des buts politiques et étaient conçus pour des affaires dont le verdict était écrit d’avance. Mais aucune de ses affirmations ne pouvait résister à l’examen d’un avocat expérimenté employé par des vrais intérêts d’affaires, et c’était exactement ce qui s’était produit avec Mark Cymrot, un avocat de la firme BakerHostetler, lors de la déposition de Browder devant le tribunal, le 15 avril 2015.
Pour revenir à Perepelichny, nous devons comprendre que c’était un témoin-clé potentiellement capable de détruire l’arnaque de haut vol politique montée à travers le dossier Magnitsky. Alors que Browder répondait « je ne me souviens pas » et « je ne sais pas » à toutes les vraies questions qu’on lui posait devant la cour, le système judiciaire américain aurait été intéressé par les informations détenues par Perepelichny, mais cette menace au Magnitsky Act avait été éliminée une semaine avant l’arrivée du projet de loi devant le Congrès des USA : le 10 novembre 2012, Alexandre Perepelichny avait été retrouvé mort devant sa maison de Londres. L’enquête policière n’avait donné aucun résultat, mais la théorie de la « mafia russe » a été véhiculée par les médias internationaux à ce moment. Un mois plus tard, le président Obama ratifiait le Magnitsky Act.
En tant que personnalité publique, Sergueï Skripal avait adopté un profil bien plus bas que les trois cas précédents. Au cours de ses années de carrière dans les renseignements militaires russes (GRU), il avait été recruté en Espagne, en 1995, par l’agent du MI6 Pablo Miller et forcé de coopérer par des menaces de révélations sur ses activités illégales. Au cours des années qui ont suivi, il avait compilé des montagnes d’informations classifiées sur des secrets militaires russes et les avait transmis à Vauxhall Cross, bien que les termes de sa relation avec les services secrets britanniques ne soient pas clairs. De la même façon, les raisons de sa démission du GRU en 1999, à l’âge de 48 ans, pour prendre un poste au ministère des affaires étrangères russe (et plus tard dans un gouvernement régional) où il avait accès à beaucoup moins d’informations ne sont pas claires non plus. Il semble qu’il ait souhaité mettre fin à sa relation trouble avec la Grande-Bretagne, et peut-être y a-t-il réussi – les circonstances dans lesquelles son nom avait été fuité aux services de sécurité nationale russes en 2004 sont vagues et louches. On dirait bien que les renseignements britanniques avaient délibérément autorisé cette fuite pour sanctionner un agent désobéissant, incontrôlable et dénué d’accès à des informations importantes.
Quoi qu’il en soit, après avoir passé moins de six ans en prison sur les 13 ans prévus par sa sentence, en 2010, il avait été ajouté à une liste d’espions dans le cadre d’un échange négocié entre les USA et la Russie. Nous ne savons pas si les USA avaient inclus son nom avec l’accord de leurs partenaires britanniques ou si Skripal est arrivé en Grande-Bretagne en invité-surprise. Depuis, il avait adopté un profil bas. Installé à Salisbury, il continuait, semble-t-il, à conseiller les services de renseignements britanniques sur les rouages des opérations clandestines russes. Il n’était plus que d’une très faible utilité à la couronne, sauf en tant que victime innocente pour justifier la propagande sur le croquemitaine russe et sa « menace » au Royaume-Uni et dans le monde.
La seule ressemblance notable entre les individus très différents de ce quatuor d’espions grillés était qu’ils entretenaient tous une foi irrationnelle dans la fiabilité de la justice, des systèmes bancaires, des autres institutions et des services de renseignements britanniques. Aucun d’entre eux n’a réalisé à temps le simple fait qu’ils étaient uniquement traités comme des vrais ‘gentlemen’ tant qu’ils servaient les intérêts britanniques. Dès qu’ils avaient commencé à représenter une menace envers les opérations politiques de la Grande-Bretagne, ou dès que leur valeur en tant qu’agents était tombée en-dessous d’un certain seuil, ils étaient devenus sacrifiables à une dernière et importante mission – servir de combustible aux flammes de la russophobie dans leur nouvelle et très temporaire patrie.
Photo : Une rue de Salisbury
La naissance de J. Bond 007, ou comment les Britanniques ont sauvé Martin Bormann, le plus grand dignitaire nazi




Morton ne s'est jamais marié et il y a des rumeurs selon lesquelles Churchill et lui auraient un attachement homosexuel. Il a accusé Churchill d'avoir des sentiments homosexuels pour FD Roosevelt. (Winston Churchill, par Chris Wrigley, page 268).