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WWIII : LES FRANCS-MACONS VEULENT NOTRE PEAU, ILS ONT REUSSI A METTRE L'EUROPE EN ORDRE DE BATAILLE POUR AFFRONTER LA RUSSIE, VLADIMIR POUTINE ÉCOEURÉ ANNONCE QU'ILS VONT LE PAYER TRES CHER. LA RUSSIE EST EN ALERTE ROUGE, PRÊTE A ENVOYER SES MISSIBLES HYPERSONNIQUES SUR LES CAPITALES EUROPEENNES ET SUR LES BASES DE L'OTAN.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : LES FRANCS-MACONS VEULENT NOTRE PEAU, ILS ONT REUSSI A METTRE L'EUROPE EN ORDRE DE BATAILLE POUR AFFRONTER LA RUSSIE, VLADIMIR POUTINE ÉCOEURÉ ANNONCE QU'ILS VONT LE PAYER TRES CHER. LA RUSSIE EST EN ALERTE ROUGE, PRÊTE A ENVOYER SES MISSIBLES HYPERSONNIQUES SUR LES CAPITALES EUROPEENNES ET SUR LES BASES DE L'OTAN. APRES LE TERRAIN SERA LIBRE POUR S'OCCUPER DES USA. MACRON EST LE FER DE LANCE DES FRANCS-MACRONS.

Un vœu défendu par Danielle Simonnet de la France insoumise, et adopté mercredi au Conseil de Paris, propose de remplacer sur les formulaires de demandes d'actes d'état civil «Il est anormal que la plateforme de l'administration ne permettent pas aux parents vivant aux couples de même sexe de faire les démarches administratives comme les autres», déclare Danielle Simonnet.

Promis juré, il n'y aurait ni de «parent 1», ni de «parent 2». C'était la ligne défendue en janvier 2013 par Christiane Taubira, au plus fort des débats sur la loi du Mariage pour tous. Il s'agissait de ne pas «désexuer le livret de famille» pour que rien ne change pour les couples hétérosexuels.

Une position peut-être un peu trop rétrograde aux yeux de la conseillère de Paris Danielle Simonnet. L'élue de la France insoumise a donc fait voter, mercredi, un vœu pour remplacer, sur les formulaires de demandes d'actes d'état civil, les mentions «père» et «mère» par les termes «parent 1» et «parent 2». Une mesure jugée nécessaire pour mettre fin à une discrimination envers les couples homosexuels, qui représentent désormais un peu plus de 3% des unions en France. «Il est anormal que la plateforme de l'administration ne permettent pas aux parents vivant aux couples de même sexe de faire les démarches administratives comme les autres», peut-on lire dans les considérants du texte de Danielle Simonnet. Ainsi, cela «représente une rupture d'égalité devant l'administration».

Selon elle, on pourra bientôt avec la PMA étiqueter «éprouvette 1 et 2», et avec la robotique «MAINFRAME 1 et 2».

La mesure a été adoptée à l'unanimité, ce qui signifie qu'au moins un membre de chaque groupe a voté en sa faveur. Mais dans les rangs de l'opposition, à commencer par ceux des Républicains, on s'agace de cette initiative «inutile», puisqu'il s'agit en fait «d'appliquer la réglementation» consécutive à la loi Taubira de 2013.

Du côté de l'exécutif parisien, on s'est contenté de reconnaître la nécessité d'adapter les formulaires à cette «évolution législative». Une position d'autant plus facile à prendre que l'adoption d'un voeu n'engage à rien. Les services compétents vont donc continuer à travailler sur la modification du formulaire qui sera, «je l'espère, le plus rapide possible» assure le premier adjoint au maire, Bruno Julliard.

AUSSI SUR MSN : « La PMA qui organise délibérément l’effacement du père méconnaît les droits de l'enfant ». La famille disparaît au profit de nodules qui peuvent s'offrir d'autres nodules comme des animaux de compagnie. La fiche signalétique robotique n'est pas loin, et l'enfant n'a plus besoin de l'amour parental, simplement de la reconnaissance d'un lien mercantile d'achat et de vente d'une propriété cessible. Une chasse aux 3% de citoyens LGBT qui soutiennent la Politique à Macron et au pape François dont le pourcentage au Vatican serait de 45%. Une horreur pour Vladimir Poutine, de voir la perversion des Conchita à barbe et de l'Occident qu'il ne reste plus qu'à détruire, et l'abomination des rapports humains dignes de Sodome et Gomorrhe. 

Le patriarche Abraham fut témoin d'une catastrophe provoquée par la colère du Créateur, qui anéantit totalement les villes de Sodome et de Gomorrhe. L'Eternel reprochait à leurs habitants de graves fautes morales, notamment des comportements pervers incluant l'homosexualité. Dans la Genèse, il est question de ces villes à deux reprises : d'abord à l'occasion d'une guerre entre cinq cités proches de la mer Morte et des souverains chaldéens, ensuite au moment de leur destruction par le feu céleste (Gn. 13 ; Gn. 14 ; Gn. 18 ; Gn. 19).

Les deux cités étaient bâties à proximité d'une plaine ou d'une "mer de sel". Elles auraient été victimes de projections d'un feu destructeur venant du ciel, et leur destruction aurait été totale (Gn. 19, 24-25).

"Yahweh fit alors pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu d'auprès de Yahweh, des cieux. Il détruisit ces villes et toute la plaine, tous les habitants des villes et la végétation du sol."

La Russie dispose d'armes invincibles aussi bien en interception de missiles, qu'en missiles hypersoniques munis de têtes Nucléaires, mais les USA, comptent sur le nombre de Bombardier et de vecteurs tirés en même temps, ce qu'ils ont fait lors de la dernière guerre alors que les Allemands avaient des avions et des bombardiers à réaction. Dès que POUTINE touchera aux Turcs pour soutenir la Syrie les bases de l'Otan entreront en action.

A peine quelques heures après avoir déclassifié une information hautement confidentielle, celle de la frappe aérienne israélienne en 2007 contre le réacteur nucléaire syrien de Deir ez-Zor, ce qui lui a valu de vives critiques du corps du renseignement israélien, Avigdor Lieberman demande à l’Afrique de s’allier à Tel-Aviv pour isoler l’Iran. À l’issue de sa tournée africaine qui l’a conduit au Rwanda, en Zambie et en Tanzanie, le ministre israélien des Affaires Etrangères a émis le vœu de voir l’Afrique créer une coalition aux côtés d’Israël pour isoler l’Iran.

Les sous-marins britanniques et américains coincés dans la glace arctique. C'est la faute aux Russes ! Un sous-marin nucléaire de la marine britannique a fait surface dans la glace de l'Arctique pour la première fois depuis de nombreuses années. C’est ainsi que les Britanniques ont envoyé un signal d'intimidation aux Russes qui ont eu l’outrecuidance de réélire Vladimir Poutine comme président, l’homme qui ose s’opposer aux bienfaits de l’Empire anglo-sioniste.

La marine britannique participe aux exercices ICEX qui ont lieu tous les deux ans et durent plusieurs semaines. Le sous-marin de la Royal Navy, le HMS Trenchant, a traversé la glace arctique il y a environ sept jours pour rejoindre deux sous-marins américains pour l'exercice.Au même moment, les sous-marins américains Hartford et Connecticut étaient coincés dans la glace de l'Arctique alors qu'ils s’entraînaient à une attaque contre la Russie. Selon le programme des exercices, les sous-marins américains devaient faire surface et frapper des cibles conditionnelles en Russie, mais la glace épaisse les empêchait de réaliser le scénario de l'exercice. Il convient de noter que l'amiral américain Jim Pitts a déclaré que la présence de la flotte américaine dans la région arctique était une garantie de sécurité et de protection pour les pays de l'UE.

Compte tenu des récents développements sur la scène internationale, l'Occident pourrait accuser la Russie d'utiliser une autre arme secrète, la glace arctique. 

L’Artillerie de l’armée turque a pilonné, ce jeudi le 23 mars, les positions de l’armée syrienne dans le district de Tell Jabin au nord de la province syrienne d’Alep, rapporte la télévision libanaise, al-Mayadeen.

Épaulée par les groupes armés terroristes de DAESH, avec à leur tête l'ASL, l’armée turque s’est infiltrée dans trois villages de la région et avance vers les frontières administratives des deux cités de Nubl et d’al-Zahra. 

Avec la progression des troupes d’Ankara dans la région d'Alep, les combats meurtriers qui opposaient, au départ, les militaires turcs et les groupes armés kurdes, se sont transformés en des affrontements entre l’armée syrienne et ses alliés qui tentent de bloquer l'offensive de la Turquie en Syrie.

Depuis le 20 janvier 2018, les militaires turcs mènent une opération militaire à Afrin, dans le nord de la Syrie, qui vise, prétend Ankara, à lutter contre les groupes kurdes liés aux  « terroristes » actifs sur ses frontières. Les Kurdes ayant quitté la ville après sa chute, Ankara refuse toujours d'en remettre le contrôle à l'État syrien.

L'armée d'Erdogan étend son offensive à Alep alors que cette province est assez loin d’Afrin.

Simultanément à l'aventurisme militaire turc sur le sol syrien, le président turc, Recep Tayyib Erdogan s'est entretenu, ce jeudi 22 mars, au téléphone avec son homologue américain, Donald Trump.

La conversation des deux hommes était axée sur des questions régionales et bilatérales.

La Turquie et les États-Unis sont membres de l’OTAN. Les deux hommes ont évoqué, lors de cet entretien, l'importance des coopérations stratégiques entre Ankara et Washington.

Pendant que des affrontements sont en cours entre l'Armée Syrienne et la Turquie, les USA mettent en place une barrière de protection face à la Chine, pour éviter qu'elle s'engage tout de suite dans la Guerre avec la Russie.

Un destroyer de l'US Navy a navigué près d'une île construite en Chine dans le sud contesté de la Chine et y a mené des opérations de manœuvre, au milieu des tensions diplomatiques croissantes entre Washington et Pékin.
L'USS Dewey a voyagé à moins de 12 miles nautiques du Mischief Reef dans les îles Spratly, connu sous le nom de Nansha en Chine, ont déclaré des responsables américains à Reuters sous couvert d'anonymat vendredi.
La mer de Chine méridionale fait l'objet d'un différend territorial entre la Chine et ses voisins, y compris le Vietnam, Taiwan, les Philippines, la Malaisie et le Brunéi. Les Etats-Unis ont des côtés avec les rivaux de la Chine dans le différend.
Pékin a à plusieurs reprises critiqué les soi-disant opérations de liberté de navigation de Washington dans les eaux contestées, affirmant que les Etats-Unis militarisent la mer et intensifient délibérément la situation sur la route commerciale clé.
La Chine n'a encore fait aucun commentaire sur le rapport Reuters.
Plus tôt dans la journée, le journal officiel de l'armée chinoise a déclaré que la marine est prête à organiser des exercices de combat dans la mer de Chine méridionale contestée dans le cadre des exercices annuels réguliers.
"Il s'agit d'un arrangement planifié annuel de routine pour la marine, dont le but est de tester et d'améliorer le niveau d'entraînement de l'armée et d'augmenter pleinement sa capacité à gagner. Il n'est pas destiné à un pays ou une cible spécifique ", a déclaré le Quotidien de l'Armée de libération du Peuple, sans fournir plus de détails.
Ce n'est pas la première fois qu'un navire de guerre américain pénètre dans la mer de Chine méridionale contestée, mais le rapport intervient moins d'un jour après que le président américain Donald Trump a falsifié Pékin en signant un décret ouvrant la voie à l'imposition de droits de 60 milliards de dollars. Importations de produits chinois.

Press TV-China appelle les Etats-Unis à cesser de risquer les relations commerciales
La Chine a appelé les Etats-Unis à mettre fin à ses tarifs douaniers sur des milliards de dollars de marchandises chinoises qui mettraient en danger les relations commerciales.
En réponse, la Chine a annoncé des plans de tarifs réciproques sur 3 milliards de dollars d'importations en provenance des Etats-Unis, soulignant qu'elle ne craint pas une guerre commerciale avec les Etats-Unis.
Pékin a également averti que de telles mesures mettraient les deux économies sur la bonne voie pour une guerre commerciale.
"Si une guerre commerciale était déclenchée par les Etats-Unis, la Chine se battrait jusqu'au bout pour défendre ses propres intérêts légitimes avec toutes les mesures nécessaires", a déclaré l'ambassade de Chine à Washington dans un communiqué publié jeudi.

Le trio des joyeux drilles, les deux femmes lesbiennes et le mec Bi aux deux alliances, ceux qu'aiment le Président Vladimir Poutine, ont décidé dans une alliance internationale LGBT, de donner naissance dans une GPA Satanique, à l'internationale de l'Axe contre les BRICS, et la Russie qui a déjà perdu 26 Millions de citoyens lors de la dernière, pourrait en perdre le triple lors de la prochaine qui aura lieu en 2018, année pourrie, par essence du Mal.

Un fait divers qui aurait pu passé inaperçu, qui n'a fait aucun mort, mais dont on ressort la fiole de NOVITCHOK des armes chimiques interdites et des virus dans l'affaire skripal. Ce Matin Les 28 Etats membres de l'UE, témoignent leur solidarité à Londres. L’UE en rang serré derrière la Grande-Bretagne. L’Union européenne va rappeler son ambassadeur en Russie pour « consultations ». Après l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal en Angleterre, attribué à la Russie par Londres, Paris, Berlin et Washington, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi cette décision de soutien. Ce vendredi matin, Moscou a « regretté » cette décision.

Réunis en sommet européen jeudi à Bruxelles (Belgique), les 28 Etats-membres ont accusé la Russie d’être « très probablement » derrière l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille le 4 mars à Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre).

« Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a annoncé jeudi soir le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, dans un message sur son compte Twitter.

Le Lien dans tout cela, ce n'est pas les GB qui nous quittent pour ne pas subir les affres de la mort, de la souffrance et de l'horrible effroi provoquées par les armes fatales de la Russie sur le territoire Européen, ni même Angela Merkel, dont Angela signifie "le messager", mais le faux Messie incarné par Emmanuel Macron converti par Satan à l'âge de 12 ans. 

© François Lenoir Source: AFP

Angela Merkel, Emmanuel Macron et Theresa May en marge du sommet européen du 22 mars 

L'affaire Skripal permet très avantageusement à Londres de se rapprocher momentanément des autres Etats européens, alors que les tensions liées au Brexit avaient refroidi leurs rapports : les 28 pays ont uni leur voix pour accuser la Russie.

Les dirigeants de l'Union européenne ont unanimement annoncé le 22 mars qu'ils tenaient la Russie pour «très probablement responsable» de l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal le 4 mars à Salisbury en Angleterre. C'est le président du Conseil européen Donald Tusk qui a fait part de cette position commune des Etats membres, en solidarité avec le Royaume-Uni.

La Commission européenne redoute que le Royaume-Uni n'agisse contre les intérêts européens durant la période de transition pré-Brexit. Elle a imaginé des sanctions en cas de défaut de coopération, qui outragent les conservateurs britanniques.

Le 7 février, les négociations sur le Brexit se sont subitement tendues suite à la parution dans la presse anglaise d’un document de 5 pages concernant la période de transition, qui permettra au Royaume-Uni d'organiser sa sortie de l'UE, rédigé par cette dernière.

Le texte évoque un certain nombre de sanctions très contraignantes pour le Royaume-Uni s’il prenait des décisions portant atteinte au «principe de coopération sincère» avec l’Europe. Des précautions perçues comme des menaces par les Tories et la presse britannique.

Durant la période de deux ans précédant le Brexit qui aura lieu en mars 2019, la Commission européenne compte sur l’application par Londres des nouvelles règles qu'elle a adoptées ou qu'elle adoptera entre temps. En outre, Londres doit, selon Bruxelles, continuer à respecter les règles qui s'imposent aux pays membres, et ce jusqu'au jour même du Brexit. Loin de n'être qu'un simple point de détail, cette contrainte empêche la Grande Bretagne de négocier des accords commerciaux avec des pays hors de l’Union européenne, d’accorder des subventions à certaines industries ou des réductions d'impôts à certains secteurs économiques.

Si Londres devait ne pas se conformer à ces obligations, Bruxelles envisage notamment d'annuler des vols commerciaux ou d'imposer le paiement de droits d'atterrissage. L'UE s'autoriserait en outre à suspendre l’accès au marché unique et à imposer les droits de douane aux produits venant du Royaume-Uni pendant la période de transition. De quoi pénaliser les exportations britanniques et les ports pourraient être saturés à cause des contrôles que cela impliquerait. Même la City pourrait se voir privée du droit d'accéder aux marchés européens. 

Dieu merci, nous quittons une organisation qui prend de telles décisions 

Cité par The Times, le parlementaire conservateur Jacob Rees-Mogg s'est ému de ces révélations : «Dieu merci, nous quittons une organisation qui prend de telles décisions quand on ne fait pas ce qu’on nous dit de faire». Un pouvoir considéré comme démesuré et abusif par les conservateurs, qui estiment que le Royaume-uni se verrait relégué au rang d'«Etat vassal», selon les mots de Jacob Rees-Mogg

Theresa May, Premier ministre britannique, est actuellement mise sous pression par tous les secteurs de l’économie qui redoutent un blocage ou un ralentissement des échanges commerciaux avec le continent. Plaidant aujourd'hui pour un nouvel accord douanier, elle a réuni les onze ministres concernés par le Brexit le 8 février pour tenter de définir avec eux le contour futur des relations à entretenir avec l'UE et d'apaiser le climat de tension dans lequel se déroulent des négociations pourtant tout aussi cruciales pour Londres que pour les 27 Etats membres.

Syrie : D’Afrin à Al-Ghouta, l’ultime étape avant la bataille suprême ? 

Par Antoine Charpentier

Il se déroule actuellement en Syrie -précisément à Al-Ghouta- un des plus rudes combats jamais eu pendant les sept ans de guerre entre l’armée syrienne et différents groupes de combattants syriens ou étrangers. La région d’Al-Ghouta a été classée par les accords d’Astana sur la liste des régions de désescalade en Syrie, de même que six autres régions.

Les combattants d’Al-Ghouta n’ont jamais vraiment respecté les décisions prises à Astana. Cependant, des négociations étaient en cours entre l’Etat syrien et les différentes organisations dans la zone citée, afin de tenter de trouver une solution moins coûteuse. Il convient de préciser que les Etats-Unis et l’Europe ont fait le choix de ne pas être présents à Astana. Hélas, nous connaissons les collusions entre certaines organisations et groupuscules armés d’Al-Ghouta et certains pays occidentaux, chose qui n’est plus secrète depuis un certain temps.

La Turquie est la seule actuellement à manœuvrer aisément en Syrie. Toutefois, cela est-il durable ? Y a-t-il une coïncidence que la bataille d’Al-Ghouta ait lieu au moment où l’armée syrienne arrive aux frontières administratives de la région d’Idlib ? Chose étrange, puisque c’est justement à Idlib que de multiples groupuscules armés ont été rapatriés suite à leur sortie des diverses régions syriennes, notamment des membres de l’organisation Al-Nosra.

S’agit-il vraiment d’une coïncidence que la bataille d’Al-Ghouta commence en parallèle des opérations de l’armée turque nommées « Rameau d’olivier », en l’occurrence au nord de la Syrie dans la région d’Afrin ? Il convient de préciser que le rameau d’olivier signifie, dans l’imaginaire collectif oriental, un signe d’apaisement et de paix, tandis que dans les opérations turques il y a des morts qui tombent tous les jours des deux côtés de la frontière syro-turque. Est-il nécessaire de préciser que ce qui se passe à Afrin a été occulté par l’actualité européenne ? … Tous les regards se sont de fait tournés vers Al-Ghouta.

Les civils qui tombent quotidiennement à Damas en raison des bombardements sauvages et anarchiques des combattants d’Al-Ghouta sur la ville, sont aussi absents de l’actualité européenne ou à peine mentionnés. Ceci ne signifie pas qu’il n’y a pas de morts parmi les civils d’Al-Ghouta, mais cela demeure exagéré dans la bouche des médias de masses.

Le scénario de la bataille d’Alep se répète à l’identique à tous les niveaux. Les combattants d’Al-Ghouta bombardent les couloirs humanitaires. Néanmoins et fort heureusement, des civils parviennent avec l’aide de l’armée et de ses alliés à sortir des zones de combats.

Les informations sur le terrain affirment que l’armée syrienne aurait déjà repris 80% du territoire d’Al-Ghouta. L’armée a coupé Al-Ghouta en deux voire en trois zones. Les grandes villes comme Douma sont entièrement encerclées et la ville de Jisreen, stratégiquement importante, est entièrement libérée tout comme le sont les villages de Sakba et Kfar-Batna. Quant à Douma, elle occupe une situation exceptionnelle : elle exige un accord à part, afin que soient libérés les prisonniers et les otages détenus dans les prisons de Jaych Al-Islam.

Que peut signifier l’avancée relativement rapide de l’armée syrienne dans la région d’Al-Ghouta ? Face au retrait russe de la région d’Afrine avant le début des opérations turques, le but serait-il de déloger les terroristes, libérer la zone et sécuriser Damas, et se pourrait-il qu’il y ait un quelconque accord tacite tel que l’échange d’Al-Ghouta contre Afrine ? Si une telle hypothèse se confirme, il est certain que la Turquie est tombée dans un piège et pourrait s’enliser dans une guerre très coûteuse, similaire à celle que connaît l’Arabie Saoudite au Yémen.

En revanche, les victoires successives de l’armée syrienne à Al-Ghouta peuvent rapidement s’envoler si les Etats-Unis demeurent toujours décidés à frapper Damas. De plus, les changements qu’a récemment effectués le président américain Donald Trump, dans son administration et dans son entourage, ne permettent pas d’envisager sereinement les choses.

Pourvu que les États-Unis n’interviennent pas directement à Al-Ghouta. Ni Israël d’ailleurs, surtout au vu de la destruction de son avion de combat F16 le 13 février 2018 par l’armée syrienne, ce qui symboliquement en dit beaucoup. Mais le durcissement américain à partir des récentes positions et déclarations au sujet de la Syrie et de ses alliés -tout comme les remaniements au sein de l’administration américaine et dans l’entourage du président Trump- garantie-t-il une victoire américaine en Syrie en cas de guerre directe ?

Les opérations à Afrin et à Al-Ghouta vont mettre terroristes, combattants syriens et kurdes devant un fait accompli. Pour les premiers, la bataille est entièrement perdue. Il leur reste quelques semaines de nuisance, à l’instar de ce qui s’est passé à Alep avant l’effondrement final et leur sortie vers la région d’Idlib. En ce qui concerne les Kurdes, cela pourrait se traduire par leur retour sous l’égide de l’État, avec lequel les canaux de négociations ont été ouverts depuis un bon moment.

Certains observateurs affirment que des forces populaires syriennes, affiliées à l’armée régulière, sont entrées dans la région d’Afrin afin d’épauler les Kurdes face à l’armée turque. Toutefois, les forces populaires syriennes alliées de l’armée syrienne ne sont pas l’armée syrienne. Ce qui pourrait signifier que les Kurdes demeurent hostiles à une présence officielle de l’État. Ceci a également été constaté dans la reprise par l’armée turque de la ville d’Afrin, chassant les Kurdes de cette zone, tandis qu’il suffisait de laisser entrer l’armée syrienne pour stopper l’offensive turque.

Après la bataille d’Al-Ghouta, ce ne sera plus comme avant. Les dimensions stratégiques semblent se modifier au profit de la Syrie et de ses alliés. Une éventuelle attaque américaine contre Damas peut faire basculer les choses vers une guerre régionale. La précaution demeure le mot d’ordre…

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