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WWIII : SECONDE GUERRE FROIDE MONDIALE POUR THERESA MAY, MONSIEUR PLUS ANNONCE LA SECONDE GUERRE CHAUDE DE LA WWIII, MESDAMES LES ANGLAISES NOUS TIRERONS LES PREMIERS POUR BIEN MONTRER NOTRE SOLIDARITE.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : SECONDE GUERRE FROIDE MONDIALE POUR THERESA MAY, MONSIEUR PLUS ANNONCE LA SECONDE GUERRE CHAUDE DE LA WWIII, MESDAMES LES ANGLAISES NOUS TIRERONS LES PREMIERS POUR BIEN MONTRER NOTRE SOLIDARITE. PLAN US POUR INTERVENIR EN SYRIE. LES RESERVISTES RUSSES RAPPELES SOUS LES DRAPEAUX. LE COMITE DE CUCUGNAN DANS L'AUDE, S'APPRÊTE A ACCUEILLIR LES GLORIEUX SOLDAT RUSSES.

Le voyage du président français Emmanuel Macron prévu fin mai en Russie est "pour l'instant" maintenu malgré la crise déclenchée par l'attaque chimique contre un ex-espion Russe au Royaume-Uni tué par le MI6, les militaires de la DGSE dans la Ghouta orientale, et le renvoi de diplomates Russes qui menaçaient la vie du Président Macron, a déclaré jeudi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. "Nous voulons un dialogue franc-gaulois", "mais je n'accompagnerai pas Macron, j'ai déjà connu ce qui s'est passé avec SARKO".

L'avion de Macron se renversera-t-il sur le tarmac de l'aéroport de Moscou? le 7 Février 2018 son Falcon a déjà percuté l’avion du président du Séné­gal, et on sait que l'aéroport de Moscou Vnoukovo n'est pas des plus sûr avec le Falcon 50 de Christophe de Margerie, l'ex PDG de Total. La seule chose que pourrait lui dire le Président Poutine, c'est ce qu'il avait déjà dit au Président Sarkozy.

MONSIEUR PLUS COMME DANS SA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE AVAIT TOUS LES MEDIAS A SA DISPOSITION, TOUS LES MILLIARDAIRES QUI VEULENT TRAVAILLER ENSEMBLE EN FRANCE  DOIVENT DONNER GABELLE POUR LE DROIT AUX PARADIS FISCAUX. CEUX-CI ONT PREVENU QUE POUTINE C'ETAIT PAS BIEN, QUE C'ETAIT LE MAL ABSOLU, ET QUE COMME D'HABITUDE LES FRANCAIS AVAIENT DEUX DROITS  DEPUIS DEUX GAULLES, DE VOTER ET DE FAIRE LA GUERRE.

ILS SERAIENT PROTEGES PAR DES GENERAUX SOUS TERRE QUI GUIDERAIENT LES SOLDATS DU SOL A AVANCER SUR LA RUSSIE ET A DECROCHER STALINGRAD OU MOURIR. CETTE FOIS CI SERAIT LA BONNE, ET CEUX QUI RENACLENT PASSERAIENT AU CHEMIN DES DAMES.

LES SEULS GENERAUX SUR TERRE POUR AVOIR MONTRE DES DISPOSITIONS PARTICULIERES GARDERONT LES QUATRE COINS DE L'HORIZON. LE GENERAL DIDIER TAUZIN SERA PRET A RECONSTRUIRE LA FRANCE SUR LE FRONT EST DE LUTTE CONTRE LE BOLCHEVISME AVEC SA LEGION DES VOLONTAIRES FRANCAIS DU RWANDA. INTERROGE PAR LAOSOPHIE A CÔTE DE MONTPELLIER, IL A CERTIFIE QUE LA FRANCE A MACRON C DU BIDON, ET N'A PAS VOTE MACRON.

LE GENERAL CHRISTIAN PIQUEMAL DEFENDRA LE FRONT NORD. BIEN QU'IL SOIT RADIE DES CADRES DE L'ARMEE, IL PEUT ENCORE SERVIR POUR LUTTER CONTRE L'IMMIGRATION A MACRON ET REJOINDRE LE FRONT RUSSE POUR LE PROTEGER DES ROSBEEFS.

IL EST IMPOSSIBLE DE DEFENDRE LE FRONT SUD DE L'INVASION ET LE FRONT OUEST DONNE AUX AMERICAINS, ON LEUR TOURNERA DONC LE DOS.

 

Quand j’étais jeune officier, mon pays m’a envoyé en Algérie, départements français, pour combattre une rébellion. Notre chef le plus illustre de l’époque m’a demandé de m’engager au nom de la France, de convaincre la population que nous allions rester, et nous avons été nombreux à y croire car nous avions 20 ans. Puis ce même chef, oubliant qu’il était soldat s’adressant à des soldats, m’a dit que non, finalement c’était une erreur et que l’Algérie serait indépendante. Il m’a alors contraint à regarder sans comprendre le malheur de nos compatriotes et le massacre de ceux qui étaient nos frères d’armes, abandonnés par mon pays à leurs bourreaux. Première trahison.

 

A la fin de ma vie mon pays, après avoir ainsi lâchement abandonné les seuls vis-à-vis desquels il avait une ardente obligation, me contraint maintenant à regarder et tolérer sa propre invasion par ceux qui n’ont pas voulu de nous alors. Nous sommes colonisés par nos anciennes colonies. Un changement de culture et de population est en marche. Dans 30 ans la France ne sera plus la France. Et on laisse faire, on encourage et on paye. Seconde trahison.

 

Pour couronner le tout, je subis maintenant l’humiliation d’avoir un chef qui ne voit dans le passé colonial de ma patrie et de mes anciens que crime contre l’humanité et barbarie. Aveugle, confis en repentance, il ne peut pas être l’âme de la résistance dont nous avons besoin. Troisième trahison.

 

Pauvre France, enfin pauvres de nous! Dans tous les domaines nous avons perdu notre combativité. Nous ne pensons qu’à couler des jours paisibles ; les 35 heures (même pas pour beaucoup, et pour d’autres 50 ou 60), les vacances, la télé, Internet, les SMS, le sexe, les dettes. De moins en moins de gens travaillent de plus en plus pour que de plus de gens puissent travailler de moins en moins. On ne veut surtout plus faire la guerre. On ne supporte même plus l’idée de se battre pour se défendre; on laisse ça à une élite motivée mais lilliputienne et sous équipée. De renoncements en abandons, on finira par être vaincu sans même s’être défendu.

 

Si nous continuons comme ça, dans peu de temps, il ne restera plus aux Français de cœur que la révolte, car la démocratie dévoyée et veule que nous pratiquons aura amené une situation irréversible par des voies légales. On finira par se battre dans les rues. Le manque de clairvoyance et surtout de courage nous aura amenés là. Craignons le regard de nos enfants qui pourront nous demander « comment avez-vous pu laisser faire ça ? ».

 

Général Roland DUBOIS

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Des généraux et officiers supérieurs brisent l’omerta de « La grande muette. »

L’armée est traditionnellement discrète et silencieuse et respecte son devoir de réserve. Mais il arrive un moment où elle n’a plus le droit de se taire et où elle a même le devoir de s’exprimer, car elle est aussi constituée de citoyens. Et nos généraux commencent sérieusement à donner leurs avis, ce qui entraîne des réactions psychotiques violentes de la part du gouvernement Hollande dont les nombreux échecs et trahisons sont à l’origine de tout ce fiasco.

Contrairement à nos dirigeants actuels, l’armée, elle, est faite de patriotes !

Merci à ces officiers courageux qui se mettent en avant !

Les interventions citées ne sont pas toutes récentes et la liste n’est pas exhaustive.

Général Bruno DARY

Le général Dary exprime sa solidarité au Général PIQUEMAL
 

Général Christian Piquemal

Le général Piquemal a été l’objet d’une injustice majeure de la part d’un gouvernement clairement totalitaire.
 

– Général Antoine-Roch Albaladéjo

Le Général Antoine-Roch Albaladéjo à propos des islamistes. Islamisme : la mise en garde du Général Antoine Roch Albaladéjo (Légion étrangère) dont nos gouvernants n’on tenu aucun compte.  J’accuse François Hollande – par le Général Antoine-Roch Albaladéjo

 

– Général Lalanne-Berdouticq

Il nous faut chasser l’idéologie, quelle qu’elle soit, de « droite » ou de « gauche ». Général Lalanne-Berdouticq: Remarquables réflexions suite à l’attentat islamiste de Charlie Hebdo

 

– Général Jean-Claude Thomann

Copie du message envoyé par le général Jean-Claude THOMANN au sénateur Gilbert ROGER. Un nouveau coup de gueule du Général Jean-Claude Thomann
 

– Commandant Magnus Martel

Entretien avec Magnus Martel auteur de Plaidoyer pour l’armée française.Plaidoyer pour l’armée française, enrayer le déclin, du chef de bataillon Magnus Martel (éd. Dualpha)

 

Général de gendarmerie Soubelet

Des GENERAUX et OFFICIERS brisent L’omerta de « La grande muette ». Sécurité: le général Soubelet ose la vérité (vidéo). Terrorisme : Bertrand Soubelet, le général de gendarmerie qui ose dire la vérité

 

– Général Bertrand Ract-Madoux

Fidèle à son habitude et à sa parole franche, le chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), le général Bertrand Ract-Madoux, a dressé un constat lucide et inquiet sur les futures déflations et dissolutions qui s’annoncent au long de la loi de programmation militaire 2014-2019
 

– Général Henri Bentégeat

Face aux nouvelles menaces, à quoi sert la dissuasion nucléaire ?

Ancien chef d’état-major des armées, le général Henri Bentégeat illustre les évolutions de la doctrine nucléaire française. Saisissant ! .Les conseils de deux anciens chefs d’état-major des armées à Pierre de Villiers : Jacques Lanxade et Henri Bentégeat sont féroces avec la réforme de la gouvernance des armées de Le Drian et de Hollande. Ils l’écrivent noir sur blanc.

 

– Général Jean-Marie Menu

LIBRE OPINION du général (2S) de l’armée de l’Air Jean-Marie MENU : Pour le général PIQUEMAL

 

Général Pierre de Villiers

Ils prennent la grande muette pour une belle endormie. Pour le général Pierre de Villiers, les forces françaises sont « au taquet ». 

– Les généraux Pierre Coursier, Antoine Martinez et Jean du Verdier ont adressé une lettre au chef de l’état (extraits essentiels) :

« Le président de la République française, en vertu de l’article V de la Constitution de 1958, est le garant de l’intégrité du territoire. »

« Sa responsabilité est donc engagée dès lors que des migrants illégaux entrent massivement en France, avec des points de fixation comme Calais et le Calaisis. »

« Cette partie du territoire est abandonnée de facto par les autorités de la République. »

« Vous ne pouvez pas vous dérober à vos devoirs. »

« La situation existentielle désastreuse qui est faite aux habitants de cette région, qui vivent dans la terreur des bandes mafieuses ».

« Il faut Négocier avec Londres et Bruxelles des modifications aux traités du Touquet et de Schengen. »

Sur l’arrestation du général Piquemal, indiquant « qu’il s’est rendu pacifiquement sur place pour constater cette capitulation de l’État » et que « par une ironie blessante, il a été arrêté au nom de l’ordre public alors que les migrants illégaux demeurent libres de leurs faits et gestes pendant ce temps ».
Ils demandent au Président de « prendre la mesure de l’indignation que ce paradoxe provoque dans le cœur de beaucoup de Français ».

« Il convient, au lieu de s’acharner sur un soldat, fût-il général et patriote, de rétablir l’ordre public à Calais, ce qui suppose l’éradication de la “jungle” (une “jungle” peut-elle exister en République ?). Et le renvoi de tous les clandestins dans leurs pays d’origine. »

 

– Général Antoine Martinez

Nommer l’ennemi et fixer le but de la guerre (27 03 2016). Lettre ouverte à François Hollande : Le général Antoine Martinez (2S) « L’idéologie multiculturaliste imposée par de nombreux dirigeants aux peuples européens. » – Communiqué et vidéo.

 

– Général Vincent Desportes

« l’honneur des chefs militaires c’est de dire non »
 

– Général Favier

Même chez les gendarmes, le général Favier dénonce le bordel…
 

–  Général Didier Tauzin

Possible candidat à la présidentielle de 2017, était l’invité de TV Libertés pour y présenter son engagement et son livre « Rebâtir la France », paru récemment aux éditions Mareuil.

Déclaration du Ministère Russe des Affaires étrangères  28 mars 2018 

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Les autorités britanniques démontrent systématiquement leur incapacité à assurer la sécurité des citoyens russes sur leur territoire, (il en est de même pour la France).

Plusieurs exemples scandaleux l’illustrent:

  • l’empoisonnement de l’ex-agent du FSB Alexandre Litvinenko,
  • le décès dans des circonstances inexpliquées des hommes d’affaires Badri Patarkatsichvili et Alexandre Perepelitchny,
  • le « suicide » mystérieux de Boris Berezovski et la strangulation de son partenaire d’affaires Nikolaï Glouchkov,
  • et enfin l’attentat visant Sergueï Skripal et Ioulia Skripal.
Dans le dernier cas, Londres a négligé toutes les normes du droit international, de l’éthique et simplement du bon sens.

Sans apporter la moindre preuve ni même décrire un tableau concret des événements, Londres a accusé la Russie

  • d’avoir empoisonné ses propres citoyens,
  • a invoqué le nom d’une substance chimique jamais utilisée chez nous
  • et a lancé une vaste campagne politique et médiatique.

Tout cela a poussé à l’expulsion infondée de diplomates russes de plusieurs pays et représentations auprès d’organisations internationales, et plusieurs autres sanctions ont été décrétées.

Nos exigences légitimes de fournir des échantillons de la substance utilisée ont été ignorées.

Le Comité d’enquête russe a ouvert le 16 mars 2018 une enquête pénale pour tentative d’homicide avec préméditation visant la citoyenne russe Ioulia Skripal et a préparé une requête appropriée pour les autorités britanniques.

Nous attendons de Londres une coopération concrète dans le cadre de l’enquête menée par nos forces de l’ordre.

Le comportement des autorités britanniques suscite bien des questions. La population britannique elle-même est tenue dans l’ignorance concernant les éléments-clés de cet incident annoncé comme présentant une sérieuse menace, notamment en ce qui concerne le nombre de victimes.

  • On tait l’information sur l’activité du laboratoire secret de Porton Down près de Salisbury, où, comme tout le monde le sait, des travaux sur la création de l’arme chimique sont menés.
  • On cache des informations sur les exercices annuels Toxic Dagger organisés la veille de l’empoisonnement des Skripal par ce centre, conjointement avec les militaires britanniques, pour s’entraîner à lutter contre la contamination chimique et biologique.
A travers le monde, grâce aux efforts de Londres, a été lancée une campagne pour répandre une présomption absolue de la culpabilité de la Russie.

La confrontation est attisée intentionnellement et l’on constate une démonstration de force devant les frontières russes. La lutte contre toute coopération politico-diplomatique pour une enquête objective et globale sur l’incident de Salisbury est flagrante.

L’analyse de toutes les circonstances témoigne de la réticence des autorités britanniques à découvrir les véritables motifs et à identifier les coupables du crime de Salisbury, et prête à penser à une éventuelle implication des renseignements britanniques.

Si la Russie ne recevait pas de preuves tangibles du contraire, nous estimerions avoir affaire à une tentative d’homicide contre nos concitoyens suite à la plus grande provocation politique de l’histoire récente. Nous soulignons que le fardeau des preuves dans cette histoire repose bien sur les autorités britanniques.

http://www.mid.ru/fr/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/3142491

Pourquoi la Russie rappelle-t-elle ses réservistes dans l’armée? 
Dans les mois à venir, des milliers d’hommes de toute la Russie quitteront les bancs de l’université et leurs bureaux confortables pour des lits de casernes.

Le président russe Vladimir Poutine a signé le 19 mars un décret appelant pour une période de rappel les citoyens du pays figurant dans la réserve.

« L’objectif principal est de compléter les compétences que les gens ont pu oublier après la fin du service militaire et des chaires militaires, et ce n’est en aucun cas une préparation à une guerre totale ou à une opération militaire dans un pays du tiers monde », a déclaré Dmitri Safonov, ancien analyste du journal russe Izvestia.

Chaque année, le président signe un décret appelant pour une période de rappel des citoyens russes réservistes aptes au service militaire. Pendant une période pouvant aller jusqu’à deux mois, environ 5 000 personnes échangent ainsi leur vie civile contre la discipline militaire.

« Il peut s’agir d’étudiants en cours finaux dans des universités avec des chaires militaires et de personnes qui possèdent des spécialités et des compétences qui manquent actuellement dans les forces armées, et qui sont urgemment nécessaires pour des événements de grande envergure. Par exemple, lors des grandes manœuvres de l’année dernière Zapad-2017, en plus du personnel militaire actif, des jeunes gens qui vivaient près des zones d’entraînement ont été impliqués », a déclaré l’expert. Selon lui, les troupes affichent aujourd’hui une pénurie aiguë de programmeurs et de personnes ayant des compétences informatiques similaires. Et comme les troupes reçoivent beaucoup de matériel de haute technologie, de plus en plus de spécialistes hautement qualifiés sont nécessaires à la fois pour travailler avec le matériel et pour son entretien.

Les « réservistes » seront impliqués dans tous les types d’activités militaires en parallèle avec leurs spécialités professionnelles. Ils devront réaliser des marches forcées et iront sur le terrain d’entraînement. Certains étudieront, pendant que d’autres affineront leurs compétences de tir au pistolet, au fusil automatique et au fusil de sniper.

En outre, les « techniciens » doivent s’occuper de l’entretien des véhicules de transport de fret et blindés.

« Une personne doit être prête en cas de guerre à effectuer la tâche assignée. Ici, les personnes ayant des compétences techniques devront s’occuper de la conduite et de l’entretien des chars, des véhicules de transport de troupes et des systèmes d’artillerie. Certains, peut-être, devront aller sur le terrain d’entraînement à bord de tels engins », a déclaré l’expert.

Comme le soulignent les experts militaires, de tels événements ont lieu, en premier lieu, afin que les gens se souviennent ce que signifie défendre la patrie.

 

Alexandr Kryazhev/Sputnik

 
 

Alexandr Kryazhev/Sputnik

Qui peut retourner dans l’armée

Tout citoyen de la Fédération de Russie qui se trouve dans la réserve des forces armées peut recevoir une convocation. En fait, il peut s’agir de n’importe quel homme de moins de 60 ans.

« En temps de paix, de telles situations n’ont encore jamais eu lieu, bien que selon la loi cela soit hypothétiquement possible. Fondamentalement, ils appellent des soldats et des officiers subalternes réservistes. Habituellement, ce sont les personnes de moins de 30 ans. Ils ne prennent pas les gens plus âgés – il y a assez de jeunes », a déclaré Viktor Mourakhovski, rédacteur en chef du magazine Arsenal de la Patrie, à Russia Beyond.

Selon lui, les « réservistes » les plus demandés, outre les programmeurs, sont les membres des unités de fusiliers-motocyclistes, des forces côtières et de missiles, ainsi que du génie et des services de transmissions. Mais il convient de le souligner, on ne « rappelle » pour deux mois que ceux qui sont nécessaires à ce moment particulier ou les étudiants d’universités possédant des départements militaires, qui sont censés suivre une formation dans diverses unités militaires.

En même temps, les participants aux rappels, qui sont arrachés à leur bureau et à leur entreprise, reçoivent une indemnité journalière de 8 à 10 dollars, ainsi que leur salaire mensuel moyen sur le lieu de travail. « C’est un bon bonus pour les résidents de la campagne profonde russe, où un bon salaire mensuel moyen est, selon le niveau d’aujourd’hui, d’environ 500 dollars par mois. Je souligne que la somme est convertie au taux du dollar d’aujourd’hui », a-t-il dit.

En outre, les participants au rappel peuvent obtenir des grades militaires si leur prestation est appréciée.

« Il n’y a aucune responsabilité criminelle pour ceux qui ne comparaissent pas après avoir reçu leur convocation – seulement un avertissement administratif ou une amende allant jusqu’à 10 dollars », a-t-il ajouté.

Saviez-vous, ce qui peut vous arriver si vous servez dans l’armée russe ? Un journaliste de Russia Beyond partage ici son expérience personnelle de service dans l’armée.

Nikolaï Litovkine

Photo: Alexandr Kryazhev/Sputnik  

source:https://fr.rbth.com/lifestyle/80358-armee-russe-reserve

Seconde Guerre froide: May n’écarte pas des «ripostes militaires» contre Moscou

International
URL courte Elliot Lelievre
 

La Première ministre britannique a définitivement une dent contre Moscou. Après avoir convaincu ses alliés de se joindre à sa campagne d’expulsion de diplomates, Theresa May a assuré que Londres utiliserait «tous les moyens à [sa] disposition» pour lutter contre la Russie, quitte à déclencher une nouvelle Guerre froide, voire pire.

Jusqu'où Theresa May poussera-t-elle l'affaire Skripal? 26 pays occidentaux viennent de déclarer persona non grata près de 150 diplomates russes, mais la Première ministre britannique a d'ores et déjà annoncé son intention d'aller plus loin. Attaquant la Russie de manière à peine voilée, elle déclarait le 27 mars:

«Tant que nous défendrons nos intérêts et que nous affirmerons nos valeurs, il y aura ceux qui chercheront à nous déstabiliser et à nous attaquer. Mais ces personnes ne devraient avoir aucun doute quant au fait que nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour les vaincre.»

Le porte-parole de Theresa May s'est par la suite chargé de clarifier que la Russie était bel et bien visée. Dans des propos recueillis par Reuters, il assurait que le Royaume-Uni travaillait «avec ses partenaires internationaux sur une réponse à long terme au problème posé par la Russie».

Dans la foulée, le gouvernement britannique annonçait qu'un rapport sur les capacités pour la sécurité nationale serait publié le lendemain pour faire face à la fois au terrorisme islamiste et au «comportement inacceptable et dangereux de la Russie», placés au même rang de menaces pour le pays.

«Cette nouvelle doctrine de fusion assurera que nous faisions meilleur usage de toutes nos capacités pour assurer la défense de notre sécurité intérieure: depuis les leviers économiques jusqu'aux ripostes militaires, en passant par notre influence diplomatique et culturelle.»

Le Royaume-Uni semble déterminé à poursuivre sa campagne antirusse. Le porte-parole de la Première ministre expliquait que Londres comptait bien associer plusieurs autres pays à ce durcissement de ton. Une possibilité réelle d'après lui, puisque ces derniers n'agiraient, selon ses propres mots, «pas seulement par solidarité, mais aussi parce qu'ils ont reconnu la menace».
Sébastien Cochard, ancien diplomate et conseiller au Parlement européen, apparenté FN, ne partage pas cet avis et estimait au contraire que:

«Il s'agit visiblement de faire preuve de solidarité avec le Royaume-Uni —solidarité entre guillemets puisqu'on ne peut pas dire que le Royaume-Uni ait été attaqué. On ne sait pas si c'est un gouvernement étranger qui a commandité cette attaque.»

Au sein de l'appareil diplomatique russe, le comportement agressif et belliqueux de la Première ministre britannique suscite différents types de réactions. D'une part, ceux qui considèrent que non seulement Londres s'enfonce, mais qu'elle entraîne avec elle l'ensemble des pays du «bloc occidental», à l'image de l'ambassade de Russie à Londres qui observait qu'il serait difficile de convaincre au-delà des alliances traditionnelles du Royaume-Uni sans apporter la preuve des accusations portées contre Moscou.

«C'est l'opinion de près de 160 pays qui n'appartiennent pas au bloc occidental. Il est évident que personne, dans un monde plus large [que le seul Occident], ne croirait les Britanniques sur parole», déclarait l'attaché de presse de l'ambassade de Russie à Londres.

D'autre part, un nombre croissant de diplomates s'inquiète de la véhémence des propos de Theresa May, car cela participe à la détérioration des liens entre Moscou et les capitales occidentales, minée par les accusations d'ingérence —toujours non prouvées- dans plusieurs élections et pourrait aboutir à terme à une seconde Guerre froide, voire à une guerre réelle par «somnambulisme».

«L'Ouest doit comprendre que la campagne antirusse n'a aucun avenir […] Si cela continue, nous serons entraînés dans une situation de Guerre froide», déclarait Grigory Logvinov, l'ambassadeur russe en poste à Canberra. 

Plan US d’un faux attentat chimique en Syrie pour justifier un bombardement… La Russie prévient qu’elle réagira

Les événements en Syrie ressemblent de plus en plus à une confrontation directe entre grandes puissances plutôt qu’à une guerre par procuration. Les paroles de M. Lavrov, prononcées il y a quelques jours, révèlent la phase critique des relations internationales que le monde traverse, avec un conflit potentiellement dévastateur prêt à s’enflammer dans la région du Moyen-Orient.

Un avertissement alarmant de Sergueï Lavrov et du chef de l’état-major général russe, Valery Gerasimov, a été annoncé par l’intermédiaire de Russia Today (RT) et de plusieurs médias russes. Le contenu est explosif et mérite la plus large diffusion possible. Gerasimov a affirmé que Moscou avait « des informations fiables selon lesquelles les combattants [djihadistes] se préparent à mettre en scène l’utilisation par les troupes gouvernementales d’armes chimiques contre la population civile ». Il a allégué que les États-Unis avaient l’intention d’accuser les troupes d’Assad d’utiliser des armes chimiques contre des civils, puis de « bombarder » Damas. Gerasimov a averti que la Russie « engagerait des mesures de rétorsion » si les États-Unis ciblaient des zones où ses forces armées sont situées dans la capitale syrienne. « Des conseillers militaires russes, des représentants du Centre pour la réconciliation, et des membres de la police militaire se trouvent actuellement dans la capitale syrienne » a indiqué M. Gerasimov, ajoutant que les forces armées russes réagiraient, en cas de danger pour la vie des militaires russes, à la fois contre les « missiles » et leurs « lanceurs ». Quelques heures plus tôt, Lavrov a critiqué les propos de l’émissaire américain à l’ONU, Nikki Haley, au sujet de la disposition de Washington à« bombarder Damas et même le palais présidentiel de Bachar Assad, indépendamment de la présence des représentants russes là-bas ». « C’est une déclaration absolument irresponsable » a ajouté le diplomate russe.

Les mots de Gerasimov sont encore plus graves, puisqu’il explique comment les États-Unis et leurs alliés préparent le terrain pour justifier une attaque contre la Syrie. Selon des informations, des terroristes stationnés à Al-Tanf – une base militaire américaine illégale en Syrie – ont reçu vingt tonnes de chlore gazeux et des détonateurs, camouflés en cartouches de cigarettes, pour attaquer dans une zone densément peuplée de civils sous le contrôle des terroristes. Ce qui se passerait alors est déjà évident, avec les Casques blancs – i.e. al-Qaïda – et les médias usuels prêts à diffuser les images des victimes de l’attaque, abusant les sentiments des spectateurs occidentaux ignorants de la conspiration en cours. Les efforts pour cibler la Russie ont déjà atteint les niveaux d’alerte les plus élevés, avec l’empoisonnement sous faux-drapeau de l’espion russe au Royaume-Uni. Il semble que les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne déploient des efforts considérables pour provoquer une confrontation militaire avec Moscou.

Comment pouvons-nous interpréter autrement les menaces de Macron de frapper Damas, ainsi que ses sinistres conseils aux journalistes étrangers de ne pas aller à Damas dans les prochains jours et, pour ceux qui sont déjà là-bas, de quitter la capitale immédiatement ? Il y a même eu des bavardages dans les cercles diplomatiques qui suggèrent que le personnel de l’ONU quitte Damas. Cela pourrait être une guerre psychologique ou un prélude à la guerre. Avec des enjeux si élevés, nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer les détails, même s’il s’agit de désinformation. L’attaque américaine semble imminente, avec des signes croissants de mouvements de navires de guerre américains et russes en Méditerranée en formation d’attaque.

Les représentants militaires russes ont réitéré qu’en cas d’attaque, ils répondronten frappant à la fois les missiles et les navires à partir desquels les missiles sont  lancés. Les choses deviennent très dangereuses et le risque d’une confrontation directe entre les États-Unis et la Fédération de Russie augmente à chaque heure qui passe. Le transfert de nombreux avions américains d’Incirlik, en Turquie, à Al-Azrak, en Jordanie, est une autre indication de la préparation d’une attaque, puisque les forces déplacées en Jordanie sont proches de la base d’Al-Tanf. La stratégie proposée pourrait impliquer une attaque contre la ville de Daraa, dans le but de sécuriser les frontières entre la Syrie, la Jordanie et Israël.

Les avertissements de Lavrov et Gerasimov semblent sans précédent, étant donné qu’ils détaillent un plan déjà en cours, manifestement approuvé aux plus hauts niveaux et visant à provoquer et à justifier une attaque contre la Syrie, attaque qui engloberait les forces russes en Syrie. Les tensions continuent de croître, suite à la destruction, par la Russie, d’un drone par deux missiles sol-air lancés depuis sa base aérienne de Hmeimim. Moscou a même déployé en Méditerranée la frégate Admiral Grigorovich Admiral Essen et la frégate anti-sous-marine de classe Krivak II Pytivyy. Les deux sont préparées pour des opérations anti-navires et anti-sous-marins. Des sources affirment que ce déploiement a été planifié il y a quelque temps et fait partie d’une routine de la marine russe. Mais pendant un moment si délicat, il vaut la peine de se concentrer sur les détails. Sans recourir à un alarmisme excessif, si Lavrov a déclaré que « les mouvements des navires de guerre des États-Unis et de leurs alliés en Méditerranée semblent compatibles avec la stratégie d’utiliser cette attaque chimique pour justifier une frappe contre l’armée arabe syrienne et les installations gouvernementales » il est alors raisonnable de spéculer sur la question de savoir si les navires russes se déplacent dans la zone pour contrer toute provocation.

Il y a deux défauts fondamentaux dans le raisonnement des décideurs politiques et de l’establishment militaire américains. Ils sont convaincus qu’une démonstration de force américaine (impliquant un grand nombre de missiles de croisière lancés contre la Syrie par le biais d’une participation significative de porte-avions et de bombardiers) étourdirait la Russie en la paralysant. De plus, les généraux militaires américains sont convaincus que la Syrie et la Russie n’ont pas la capacité de se défendre pendant une longue période. Ils semblent se leurrer avec leur propre propagande. Comme leurs collègues israéliens l’ont déjà appris, une telle hypothèse est erronée. Alors que l’idée qu’une puissance de feu élevée pourrait rencontrer un certain succès, la possibilité d’une riposte des forces syriennes et russes demeure. Et cette possibilité ne semble pas avoir été suffisamment prise en compte par les États-Unis et leurs alliés.

Comment l’armée américaine et la présidence de Trump réagiraient-elles si un navire de guerre américain était coulé par des missiles anti-navires ? Cela ne ferait que démontrer la vulnérabilité des forces navales américaines face à de telles armes avancées. Cela représenterait un choc énorme pour l’armée américaine, probablement le plus grand choc depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Que feraient Trump et les généraux en charge ? Ils réagiraient en bombardant davantage les forces russes, s’offrant eux-mêmes à une réaction russe dévastatrice. Le conflit pourrait s’intensifier en l’espace de quelques minutes, menant à une situation où il n’y aurait pas de gagnant possible.

Je fais un raisonnement normal en considérant que la responsabilité de l’annihilation totale sera imputée aux forces spéciales américaines qui ont livré vingt tonnes de chlore gazeux à des terroristes d’al-Qaïda en Syrie en ordonnant l’exécution d’une attaque sous faux-drapeau dans le but de blâmer Damas et Moscou. Si nous relions cet événement à ce qui se passe actuellement au Royaume-Uni, et à l’hystérie aux États-Unis entourant le prétendu piratage russe pendant les élections américaines, nous pouvons comprendre à quel point les relations internationales se sont détériorées. Cette situation rappelle l’Ukraine en 2015. Les forces ukrainiennes ont subi des défaites répétées aux mains de la résistance du Donbass, se laissant encercler par milliers dans différents chaudrons. Au sein du siège de l’OTAN à Bruxelles pendant cette période, il y a eu des discussions ouvertes sur l’envoi d’un contingent pour soutenir les troupes ukrainiennes. Le plan n’a toutefois jamais été réalisé, étant donné la possibilité d’une confrontation directe en Ukraine entre la Fédération de Russie et l’OTAN.

Ces derniers mois, la possibilité d’une guerre dans la péninsule coréenne a également été évoquée, et peut-être en même temps évitée par les conséquences imprévisibles, tant pour Séoul que pour les forces américaines dans la région.

En Syrie, l’approche de Washington et de ses émissaires diplomatiques et militaires semble plus imprudente et moins liée à une chaîne de commandement où la responsabilité revient au président américain. Il semble que l’État profond des États-Unis en Syrie ait un contrôle plus grand et plus occulte sur les forces américaines, sabotant chaque accord conclu entre Moscou et Washington. Nous l’avons vu pendant la présidence d’Obama, où l’armée de l’air américaine a bombardé les troupes gouvernementales syriennes à Deir ez-Zor seulement quelques heures après un cessez-le-feu entre Lavrov et le secrétaire d’État Kerry.

La grave circonstance que nous décrivons semble être sans précédent, et pourrait aboutir à une confrontation directe entre les puissances nucléaires. Hélas, dans de telles circonstances, nous ne pouvons qu’espérer le meilleur en nous préparant au pire. Nous ne pouvons qu’attendre pour découvrir sur les manchettes des médias grand public la dernière attaque chimique en Syrie. Nous ne pouvons qu’espérer qu’il y a quelqu’un à Washington qui a suffisamment de bon sens pour prendre en compte les conséquences dévastatrices d’une attaque contre Damas et les forces russes dans la région. Jamais auparavant la région n’a été au bord d’une telle explosion comme dans les prochaines heures – en raison des actions typiquement imprudentes des États-Unis.

Federico Pieraccini

Article original en anglais :

US Planning a Terrorist False Flag Chemical Attack to Justify Bombing Syria: Russia Says It Will Respond, le 20 mars 2018