WWIII : L'EUROPE et la FRANCE deviennent de plus en plus hostiles à la RUSSIE, à la CHINE, et à la COREE du NORD, Le KGB-SVR préconine de tuer MAY-MACRON-BORIS-JOHNSON à la place de bombarder des Français ou des Anglais. A-t-on demandé aux Français qui aiment la Russie, s'ils veulent payer pour des psychopathes qui les mettent en danger?

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

début de l'essai philosophique:

 

WWIII : L'EUROPE et la FRANCE deviennent de plus en plus hostiles à la RUSSIE, à la CHINE, et à la COREE du NORD, Le KGB-SVR préconise de tuer MAY-MACRON-BORIS-JOHNSON à la place de bombarder des Français ou des Anglais. A-t-on demandé aux Français qui aiment la Russie, s'ils veulent payer pour des psychopathes qui les mettent en danger? De son côté le Président Vladimir Poutine, de toutes les Russies (10000 km de long), et d'avis pour ne plus faire confiance aux Européens qui ne sont plus des partenaires fiables, selon Dmitri Peskov, son plus proche collaborateur. Macron selon lui, était juste bon comme gardien de Musée, pour lui faire visiter Versailles.

Les Occidentaux veulent la Guerre et le plus petit des cons peut la déclarer, toutes les autres puissances le suivront.

Un groupe de Spetsnaz du SVR se propose d'être déposé par un sous-marin russe de la classe lassen « Projekt 885 », au large du Touquet, afin de régler le compte du "petit roquet français", (nom de code), pour ne plus qu'il fasse se nuisances sur le trottoir des grands, ils ont l'appui des CRS qui ne veulent plus surveiller la Villa Macron. 

Bien entendu ce sous-marin à lui seul peu détruire l'Europe par ses missiles hypersoniques nucléaires et ne craint pas la garde Nationale à cheval de Macron.

Les Spetsnaz sont rentré en contact avec leur homologues Français, pour avoir le feu vert de l'intervention, et pour leur demander qui pourrait intervenir, si à la suite d'un ratage de marche d'escalier, Macron se trouvait transformé en Héros National, pour laissez la place à une nouvelle élection, que les Français pourraient vouloir, afin de se choisir un candidat, qui ne fait pas n'importe quoi, et qui travaillerait pour eux. 

Les CRS ont répondu que les prochaines élections qui auront lieu en fin d'année, on imposera une période probatoire de trois mois avant de s'engager avec un représentant de l'Etat, cela se fait pour tous les échelons.

La réponse a été catégorique, "débarrassez-nous de cet imposteur déguisé en bouffon", en  le sortant par le haut, du balcon du deuxième étage, cela aura l'air d'un accident provoqué par les thermites. 

fin de l'essai philosophique ....

Pourquoi les CRS ne surveilleront plus la villa des Macron au Touquet

par Xavier Demagny, France Bleu Nord, France Bleu Touraine et France Bleu.

Les CRS vont laisser place à des gendarmes mobiles pour assurer la garde 24/24h de la villa du couple Macron au Touquet (Pas-de-Calais). "Ce n'est pas une punition, c'était prévu" assure le syndicat Unsa-Police. Mais ce changement fait suite à un certain nombre de couacs.

La villa Monéjan au Touquet, résidence secondaire du couple Macron, gardée 24h/24 par des CRS © Maxppp - Maxppp
La villa Monéjan au Touquet, résidence secondaire du couple Macron, gardée 24h/24 par des CRS © Maxppp - Maxppp © Maxppp -

Le Touquet-Paris-Plage, France

Ce sont des gendarmes mobiles et leur équipe de bras-cassés, qui vont désormais garder la villa d'Emmanuel et Brigitte Macron au Touquet-Paris-Plage, dans le Pas-de-Calais. Selon les informations citées ce samedi par Le Point et de La Voix du Nord, les hommes occupés à surveiller 24/24h la maison secondaire du couple présidentiel vont changer.

Une information confirmée par le syndicat UNSA Police qui explique à France Bleu Touraine qu'il ne s'agit "en aucun cas" d'une punition : "les effectifs changent tous les quinze jours et les CRS seront affectés à d'autres missions" dit Arnaud Pigné, délégué syndical Unsa-Police. Les CRS en question devraient être redéployés dans le secteur de Calais.  

Plusieurs plaintes sur les conditions de travail des CRS devant la villa, qui devait cirer les pompes de leur mentor jusqu'à ce qu'elles brillent dans la nuit.

Cette décision fait suite à une série de couacs dans la surveillance de la maison des Macron. Privés fin août de leurs fusils d'assaut pour les patrouilles ; puis en décembre, Unsa-Police avait réclamé au minimum une guérite pour s'abriter en cas de mauvaises conditions météo.  Un CRS de la compagnie de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) avait même failli être sanctionné pour s'être abrité dans le véhicule de service. Finalement, il a fourni des explications et il n'y a pas eu de sanction.

à lire En faction devant la résidence des Macron, ce CRS tourangeau s'abrite de la pluie et risque une sanction

Dmitri Peskov : « Les Européens ne sont plus des partenaires fiables »

International Propos recueillis par Caroline Galacteros | 21 mars 2018

Dmitri Sergueïevitch Peskov est l’un des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine. Il travaille à ses côtés depuis l’accession de celui-ci au pouvoir, en 2000. Aujourd’hui secrétaire de presse ‒ porte-parole ‒ du Kremlin, il a accepté, au lendemain de la réélection du président russe, de recevoir Le Courrier de Russie pour faire un point sur la situation politique internationale.

Le Courrier de Russie : Comment jugez-vous l’atmosphère politique internationale qui a entouré cette élection présidentielle en Russie, par rapport à celle de 2012 ? Est-elle pire ou équivalente ?

Dmitri Peskov : La tension va croissant, avec, cette fois, une agressivité vraiment sans précédent de la part de certains États. Je parle évidemment du scandale de la Grande-Bretagne accusant la Russie d’une chose à laquelle notre pays n’est aucunement lié. Et cela sans aucune preuve, sans aucune raison… excepté l’affirmation : « La Russie est coupable ». C’est vraiment difficile à expliquer ou à comprendre. Il y a aussi de très profondes contradictions entre les déclarations de certains pays et leur attitude en Syrie, qui ne nous aident pas dans la recherche d’un règlement politique et diplomatique et mettent en danger l’intégrité territoriale de ce pays, faisant toujours craindre sa désintégration. Sans parler de bien d’autres problèmes. Donc, notre estimation générale est que l’atmosphère internationale est très tendue et, malheureusement, nous observons tous un processus de démantèlement du droit international et de l’ancien système des relations internationales.

« Il faut être deux pour danser le tango »

La Russie fait tout son possible pour normaliser ses relations avec les pays européens et les États-Unis. Mais il faut être deux pour danser le tango… S’il n’y a aucune réciprocité, on ne peut y parvenir. Toutefois, nous restons globalement optimistes et pensons que, tôt ou tard, s’imposera l’idée que de bonnes relations sont bénéfiques pour chacun et pour tous. Il faut être patient. Nous sommes essentiellement concentrés sur des objectifs de réformes intérieures autour du programme de développement économique très ambitieux du président Poutine, et nous avons beaucoup à faire pour les mettre en œuvre. Mais nous serons très heureux de constater l’existence, chez nos interlocuteurs, d’une volonté politique de normalisation des relations avec nous.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sur scène avec le président Vladimir Poutine lors de la conférence de presse annuelle. Crédits : kremlin.ru

« Pourquoi devrions-nous avoir à prouver quoi que ce soit ? »

LCDR : Les Occidentaux dénoncent les ambitions politiques de la Russie. Ils la soupçonnent de vouloir casser le système politique international à son profit. Comment réagissez-vous à ces accusations et à ces soupçons ?

D.P. : Nous ne réagissons pas. Pourquoi devrions-nous avoir à prouver quoi que ce soit ? Ce n’est pas nécessaire. Nous montrons notre volonté d’entretenir, à l’avenir, des relations justes et équilibrées, nous souhaitons coopérer dans le domaine commercial et économique, dans le domaine des investissements russes à l’étranger, notamment en Europe. Nous recevons aussi de nombreux investisseurs européens et faisons beaucoup pour leur offrir un contexte d’opérations stable et fiable. Il est d’ailleurs remarquable qu’en dépit de cette atmosphère de tension globale, un grand nombre d’entreprises étrangères restent et se développent en Russie et n’ont nullement l’intention de quitter le pays. Il existe en fait une contradiction manifeste : les tensions diplomatiques et politiques entre certains États et nous ne correspondent pas à l’intérêt manifeste de leurs hommes d’affaires pour la Russie et ne se traduisent pas par des tensions commerciales réelles.

LCDR : La France peut-elle jouer un rôle particulier dans l’amélioration de ce dialogue ?

D.P. : Nos présidents se parlent. Ils vont avoir aujourd’hui un entretien téléphonique. Cela ne signifie pas qu’ils soient d’accord sur tout. Ils ont de nombreux points de divergence, néanmoins la volonté d’échanger, le désir de trouver des solutions aux problèmes actuels, de régler nos différends par le dialogue et non par la confrontation, existent. C’est une chose à laquelle nous accordons une très grande valeur. Et c’est une excellente base pour le développement de nos relations et de diverses formes de coopération futures.

Dmitri Peskov, avant la grande conférence de presse du président Poutine du 14 décembre 2017. Crédits : Kremlin.ru

LCDR : Le récent boycott, par le président Macron, du stand russe au Salon du Livre de Paris où la Russie était l’invitée d’honneur, peut-il affecter cette relation ?

D.P. : Nous comprenons très bien qu’il existe une solidarité transatlantique et que la Grande-Bretagne cherche des soutiens parmi ses alliés. Cela dit, tôt ou tard, ils [les Britanniques, ndlr] vont devoir prouver leurs accusations, et nous espérons que, s’ils échouent dans cette tentative ‒ ce dont nous ne doutons pas ‒, de nombreux alliés comprendront qu’ils doivent repenser leur position envers eux.

« Les relations entre Moscou et Pékin sont fondées sur la non-ingérence et la non-interférence dans les affaires de politique intérieure »

LCDR : Le président chinois Xi Jinping, dans le message de félicitations qu’il a adressé à Vladimir Poutine pour sa réélection, estime que les relations sino-russes sont exemplaires et qu’elles constituent un « exemple pour l’édification d’un nouveau type de relations internationales ». De quel nouveau type de relations s’agit-il ?

D.P. : Ce n’est pas un nouveau système. En fait, c’est le retour à l’ancien système, à celui, traditionnel, des relations intergouvernementales, le seul valable et durable dans le contexte actuel. Cette approche entre Moscou et Pékin est fondée sur la non-ingérence dans les affaires intérieures, la non-interférence dans les questions relevant de la souveraineté nationale et le respect mutuel des traditions et du système politique de chacun. Cette approche nous permet de trouver de multiples points de convergence, bénéfiques à nos interactions. Nous avons de nombreux projets communs, la Chine est l’un de nos principaux partenaires commerciaux. Nous sommes très satisfaits du niveau de relations entre nos deux pays et du dialogue franc et ouvert entre nos deux leaders.

« Vous ne pouvez prétendre être un médiateur utile en Syrie en prenant le parti d’un camp »

LCDR. : Pour revenir à la Syrie, comment la France peut-elle se rendre utile dans le processus de règlement politique ?

D.P. : Vous savez, pour participer à un processus de sortie de crise et de règlement politique, vous devez vous situer dans une position médiane. Vous ne pouvez pas prendre parti pour un camp ou un autre et prétendre, en même temps, être un médiateur utile. Pour jouer un rôle, il faut aussi être attendu et accepté par les parties en conflit. Nous pensons qu’il est important que la France joue un rôle dans le règlement de la question syrienne, mais la France est partie de la coalition internationale dirigée par les Américains. Elle doit donc se déterminer. La Russie fait beaucoup en Syrie. Elle essaie de jouer un rôle important pour sauver ce pays des attaques massives du terrorisme international qui sont très largement sous-estimées. Cela prendra du temps, beaucoup de temps, et nécessitera des efforts. Il est, je le répète, essentiel d’empêcher la désintégration politique et territoriale de la Syrie, faute de quoi les conséquences pour la région toute entière sont imprévisibles.

Des sapeurs russes dans la ville syrienne d’Alep. Crédits : ministère de la Défense russe.

«Les Occidentaux ont soutenu un coup d’État au cœur de l’Europe »

LCDR : En Europe et en France, on ne comprend pas toujours la manière russe, jugée assez lapidaire, voire elliptique, de communiquer, d’expliquer quelles sont les positions politiques du pays. Ne pensez-vous pas qu’il serait utile pour Moscou d’améliorer sa communication, pour une meilleure compréhension mutuelle ?

D.P. : Nous avons le même problème avec les Européens, parce qu’ils ne peuvent plus être considérés comme des partenaires fiables pour nous. Ils sont tout à fait imprévisibles. Concernant la récente affaire en Grande-Bretagne par exemple, l’attitude de Londres ne peut être sérieusement analysée. Assez fréquemment, nous ne comprenons pas la logique de différentes capitales européennes, leur langage, leurs objectifs réels. Ainsi, pourquoi prennent-ils des décisions contraires à leurs intérêts économiques ? Pourquoi adoptez-vous des sanctions contre la Russie en prenant pour prétexte la situation en Ukraine ? Pourquoi déclarez-vous que la Crimée est occupée par la Russie, en fermant les yeux sur le fait que presque 100% de la population de ce territoire veut Poutine comme président et vote pour lui ? Est-ce que cela pourrait se produire dans un territoire occupé ? Évidemment non. En refusant de voir cette évidence, vous prenez des sanctions et mettez du même coup en péril les intérêts de vos entreprises. Incompréhensible… Nous sommes prêts à nous montrer très patients et à expliquer encore et encore notre point de vue à nos homologues européens, mais nous n’observons pas de disposition comparable chez eux, nous constatons même un manque de bonne volonté en la matière…

LCDR : S’agissant de la Crimée, il est difficile d’invoquer la volonté des peuples à disposer d’eux-mêmes, si par ailleurs vous souhaitez des relations internationales fondées sur le respect de la souveraineté nationale…

D.P. : Ce qui s’est passé en Crimée doit être bien compris : il y a eu en Ukraine, au cœur de l’Europe, un véritable coup d’État, soutenu par les États-Unis et par des puissances européennes, visant à faire basculer le pays dans l’orbite de l’OTAN et de l’Union européenne.

Propos recueillis par Caroline Galacteros

Grand jeu en Baltique

1 Avril 2018 , Rédigé par Observatus geopoliticus Publié dans #Russie, #Europe, #Etats-Unis, #Gaz

Dans la grande lutte entre le système impérial et la Russie, chacun répond désormais du tac au tac, sans faiblir, sans reculer. Le dernier épisode, très peu commenté pour l'instant, a lieu dans la Baltique, l'un des points chauds maritimes du Grand jeu où s'affrontent la volonté du Heartland eurasien de s'ouvrir les portes de l'océan-monde et, à l'inverse, la tentative américaine d'encercler et contenir l'Eurasie.

Provocations diverses et variées, intimidations, interceptions d'avions, survols spectaculaires de bateaux, manoeuvres navales conjointes sino-russes... la Baltique a déjà connu son lot de péripéties ces dernières années.

Or la nouvelle vient de tomber que des exercices russes avec tirs de missiles auront lieu du 6 au 8 avril dans les eaux internationales à proximité de la Suède. Ca, c'est nouveau. Jamais l'ours n'était allé aussi loin à l'ouest ni aussi près des frontières suédoises. L'état-major scandinave en est tout retourné et le trafic aérien civil devra d'ailleurs être modifié durant ces deux jours...

Rebondissant sur la pseudo-affaire Skrypal, nouveau jalon dans la Guerre froide 2.0, Poutine a répliqué en renvoyant dans leurs pénates le même nombre de diplomates occidentaux que leurs homologues russes expulsés. Il double maintenant la mise en organisant ces manoeuvres navales aussi près que possible d'Otanlandia.

Cela participe sans doute du refus maintenant catégorique de Moscou de reculer d'un iota face à l'empire. C'est bien sûr la présentation le mois dernier, par Vladimirovitch himself, des "armes inarrêtables" réduisant à néant le bouclier anti-missile US et le discours historique qui l'a accompagnée - le Pentagone en est tout ému ("Nous sommes sans défense face aux armes hypersoniques russes et chinoises" dixit). Que le nom le plus voté par le public russe pour baptiser ces missiles - Bye bye America - n'ait finalement pas été retenu ne change rien à l'affaire...

C'est aussi, à l'ONU, le remarquable et remarqué veto du Kremlin à la résolution britannique condamnant l'Iran pour sa supposée implication au Yémen. Pour la première fois, la Russie a torpillé une tentative de l'empire concernant un conflit dans lequel elle n'est pas impliquée. Rappelons que Moscou, malgré son opposition, n'avait pas mis son veto en 2008 (admission du Kosovo à l'ONU), ni en 2011 (intervention otanesque en Libye).

La signification est double et porteuse de considérables changements dans les relations internationales futures :

  1. La Russie s'opposera désormais par principe aux tentatives hégémoniques américaines, où qu'elles sévissent.
  2. Moscou est prêt à se mouiller diplomatiquement et officiellement pour protéger ses alliés.

L'autre grand enseignement de la flambée baltique est évidemment à mettre en rapport avec le gaz, qui sous-tendait le psychodrame de Salisbury mais n'a vraisemblablement pas eu les effets escomptés :

Les euronouilles ont, la main sur la couture du pantalon, parlé comme d'un seul homme pour "condamner" Moscou mais se sont bien gardés de discuter gaz et d'évoquer la moindre sanction. Et pour cause : les stocks européens d'or bleu sont quasiment vides ! Frau Milka a beau lancer l'idée de "réduire la dépendance au gaz russe" en projetant un terminal GNL, elle ne revient pas sur son acceptation du Nord Stream II, au grand dam de la MSN. Le commerce germano-russe est au beau fixe malgré les sanctions et il serait suicidaire pour Berlin de renoncer à devenir le hub gazier de l'Europe.

Il n'aura échappé à personne que l'annonce russe des exercices navals à venir intervient juste après le feu vert allemand au Nord Stream II et que ceux-ci sont prévus précisément sur le tracé du futur pipeline. Pourquoi alors Poutine souhaite-t-il ce feu d'artifice de missiles à l'endroit même où passera le tube ? Il s'agit peut-être d'un message à destination du... Danemark.

Le placide pays scandinave fait en effet face à un écrasant dilemme, sa "plus importante décision de politique étrangère depuis la Seconde Guerre Mondiale" : permettre ou non le passage du Nord Stream II par ses eaux territoriales.

Le projet doit également recevoir dans les prochains mois les autorisations finales de la Russie (c'est couru d'avance), de la Finlande et de la Suède. Mais concernant ces deux dernières, il s'agit uniquement de leur zone économique exclusive, régie par le droit international de la mer sur lequel les gouvernements suédois (très russophobe) et finlandais (plus équilibré) ont de toute façon peu de prise.

Seul le Danemark est concerné dans sa souveraineté même, et il s'en serait bien passé. Les émissaires américains et bruxellois poussent le gouvernement à empêcher le passage des 139 km du Nord Stream II par ses eaux territoriales tandis que Moscou et Berlin l'encouragent à accepter.

Copenhague peut-elle se mettre à dos son principal partenaire (Allemagne) et la principale puissance militaire européenne (Russie), qui vient d'ailleurs essayer quelques missiles à proximité ? Le système impérial réussira-t-il à manoeuvrer afin de torpiller le pipeline comme ce fut le cas avec le South Stream ? Les exercices militaires russes constituent-ils un coup de pression et, si oui, fonctionnera-t-il ou n'est-ce pas une arme à double tranchant qui se retournera contre son promoteur ? Nous le saurons au prochain épisode...

22 hours ago Satellite Photos Reveal Gigantic Chinese Fleet of More Than 40 Ships

En pleine mer de Chine méridionale, des satellites privés ont immortalisé une «vue spectaculaire»: une parade de plus de 40 navires de guerre chinois qui prennent part à des manœuvres d’envergure. Une impressionnante flotte composée de 43 navires chinois a été récemment repérée en mer de Chine du Sud par des satellites privés, relate le site Popular Mechanics.

Selon le média, le navire le plus identifiable sur les photos est le porte-avions Liaoning. Quelques avions de combat Shenyang J-15 sont visibles sur le pont d’envol, deux appareils se trouvent sur le tremplin prêts à décoller.

«La Chine est actuellement engagée dans la plus grande construction navale de l’histoire récente, fabriquant un nombre considérable de navires modernes dotés de missiles et capteurs dernier cri», écrit le média.

Popular Mechanics suppose que la plupart des vaisseaux appartiennent au commandement militaire sud déployé en mer de Chine méridionale.

Le média précise que, selon un rapport du Pentagone publié en 2017, ce commandement naval comprend au moins quatre sous-marins nucléaires d’attaque, 16 sous-marins diesel-électriques d’attaque et sept destroyers.

​D’après Popular Mechanics, cette flotte constitue une «vue spectaculaire».

Le 23 mars, le quotidien de l’Armée populaire de libération a annoncé dans un bref message sur WeChat que la marine chinoise allait mener très prochainement des exercices de combat en mer de Chine du Sud en soulignant qu’il s’agissait de manœuvres annuelles classiques.