WWIII : MACRON EN AMERIQUE : UNE VISITE DESASTREUSE, SANS RESULTAT ET C'ETAIT POUR LE TESTER SUR SES CAPACITES A ENGAGER LA FRANCE DANS LA GUERRE TOTALE, ORIENT CONTRE OCCIDENT.
WWIII : MACRON EN AMERIQUE : UNE VISITE DESASTREUSE, SANS RESULTAT ET C'ETAIT POUR LE TESTER SUR SES CAPACITES A ENGAGER LA FRANCE DANS LA GUERRE TOTALE, ORIENT CONTRE OCCIDENT. MACRON MENT COMME IL RESPIRE.
Cette guerre totale voit deux chefs de guerre amis en apparence, Vladimir POUTINE et Benjamin NETANYAHU, mais qui devront s'affronter, avec des objectifs différents tout en voulant arriver à des résultats concordants pour le Peuple Juif.
Une Guerre ou un ami se fait passer pour un ennemi, histoire que deux amis arrivent au résultat, qu'ils souhaitaient dans le Monde Arabe, mais avec l'incertitude du résultat sur un conflit qui pourrait partir en sucette. L'Iran a rejoint la Russie.
Les infiltrations de la SYRIE ne plaisent pas à son Président, ni les bases Françaises, Américaines, Kurdes, terroristes de DAESH qui marchent avec la coalition...
Tous les militaires US, britanniques, canadiens, français, allemands et néerlandais qui sont ou sont passés dans l’extrême Nord-Est de la Syrie ont pénétré illégalement le territoire syrien à partir du Kurdistan irakien, ont été accueillis par des forces supplétives kurdes et arabes dont le PKK et les YPG, arborent le drapeau du Kurdistan irakien sur leurs tenues de combat et assurent, pour la plupart, la formation de nouvelles forces supplétives.
Si les américains, les canadiens et les allemands ont été plus ou moins plutôt bien perçus, les britanniques et les français le sont beaucoup moins, y compris au sein des forces rebelles « amies » que ces deux pays financent et soutiennent. On évoque le conditionnement éducatif syrien, profondément anti-colonial, comme une des raisons poussant les jeunes combattants kurdes vers les forces US plutôt que vers les forces britanniques et françaises.
Ironie du sort, les forces spéciales françaises ont pris position à Aïn Aissa, l’usine Lafarge de Harabisk, Sarrin, Al-Raqqa et non loin de Ain Al-Arab secondant les forces spéciales US à Minbej. Les sociétés Lafarge et Total sont totalement impliquées dans des opérations de soutien actif au terrorisme en Syrie. L'usine de ciment Lafarge reste en Syrie durant la guerre et paye des bakchichs à des groupes armés. La France paye DAESH, par des valises de billets et des virement sur les comptes de DAESH, tout en prônant "no money for terror".
« No Money for Terror », « Pas d’argent pour le terrorisme », la Conférence internationale de lutte contre le financement de Daech et d’al-Qaïda. Une conférence voulue par le président français Emmanuel Macron et qui s'est tenue à Paris. Soixante-dix Etats et une vingtaine d’organisations internationales ont été réunis pour s’attaquer plus efficacement au financement des groupes terroristes, tout en le favorisant.
A Damas, on assure que les services de renseignement des forces aériennes surveillent non seulement de près les éléments de ces forces étrangères mais qu’ils ont pu les identifier individuellement et les ficher comme des délinquants de droit commun grâce à l’appui d’éléments infiltrés qui leur servent de « guides » locaux.
Ces éléments de forces étrangères, sont des têtes de pont d'une attaque qui devrait être synchronisée par les Américains et l'OTAN, avec l'expulsion définitive de Bachar Al ASSAD, avec les cris de la Russie et des BRICS. L'Armée légale Syrienne va s'attaquer aux terroristes de HOMS, et dans ces manœuvres, les derniers Chrétiens d'Orient risquent d'y passer.
Pour les Juifs il faut devancer l'attaque iranienne probable et MATTIS devrait donner le feu vert très bientôt:
Mattis : clash proche entre l’Iran et Israël, les Etats-Unis en retrait©
By Marc- Avr 27, 2018
Mattis: L’affrontement entre l’Iran et Israël est proche, mais l’attention de l’armée américaine se déplace de Syrie vers l’Irak
Les Etats-Unis relocaliseront leurs opérations militaires en Irak et en Méditerranée, après avoir retiré leurs troupes en Syrie, a révélé le secrétaire à la Défense James Mattis au Congrès, le jeudi 26 avril. Ses propos étaient énigmatiques: “Nous ne retirons pas les troupes américaines de Syrie“, a déclaré Mattis. “Vous verrez des opérations accrues du côté irakien de la frontière et les Français viennent de nous renforcer en Syrie avec des forces spéciales, ici, au cours des deux dernières semaines. C’est un combat continu en ce moment “, a-t-il dit.
Mais que voulait-il dire exactement?
Des sources américaines expliquent que même si Washington est déterminé à combattre les terroristes de l’État islamique, la présence de troupes américaines en Syrie n’est pas essentielle et la guerre peut être menée de l’extérieur, par exemple depuis l’Irak.
Les sources russes ou syriennes le comprennent comme signifiant que les Etats-Unis vont “élargir le combat en Syrie”. Les Britanniques comprennent que le secrétaire à la Défense laisse entendre que les Etats-Unis “regretteront probablement de ne pas disposer de force de maintien en Syrie”. Les Français n’ont pas commenté la remarque de Mattis sur leur présence accrue en Syrie depuis 2 semaines. La vérité est que le président Emmanuel Macron fait tout ce qui est en son pouvoir pour faire de sa visite d’Etat avec le président Trump cette semaine un succès, même si cela signifiait d’accélérer l’implication militaire française en Syrie pour initier un remplacement potentiel du contingent américain que Trump est déterminé à retirer.
Les Israéliens ont tout fait pour persuader les Américains de rester en Syrie. Le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, s’est rendu à Washington cette semaine, deux jours après que le général Joseph Votel, chef du Commandement central des États-Unis, se soit rendu en Israël. Le voyage de Lieberman a été jugé nécessaire, depuis que le général américain a refusé d’aborder les dommages militaires et stratégiques du plan de sortie américain, portés au détriment de la sécurité d’Israël. C’était la tâche de Lieberman de faire comprendre à l’administration qu’au moment où les troupes américaines quittent la Syrie, Israël est menacé d’une confrontation militaire avec l’Iran et le Hezbollah. Lors de ses rencontres avec le secrétaire Mattis et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, il a demandé à l’administration d’envisager de suspendre le retrait des troupes pour le moment.
Il n’y a pas eu de parole officielle sur les résultats de l’entrevue entre Mattis et Lieberman jeudi. Mais son contenu se reflète dans les commentaires que Mattis a faits au Comité des Forces Armées du Sénat, plus tard dans la journée. Il a dit qu’il croit qu’une confrontation militaire entre Israël et l’Iran en Syrie est de plus en plus probable. “Je peux imaginer comment cela pourrait commencer, mais je ne suis pas sûr du moment ni de l’endroit (quand ni où). Je pense que ce sera très probablement en Syrie, parce que l’Iran continue à faire son travail d’installation par le biais du Hezbollah. “Il a ensuite ajouté :” Israël n’attendra pas de voir ces missiles traverser son espace aérien et nous espérons que l’Iran se retirera. ” Il a ensuite carrément accusé l’Iran, non seulement d’étendre et de renforcer sa présence en Syrie, mais aussi “de livrer des armes avancées au Hezbollah à travers la Syrie”.
Ces commentaires ont eu une suite. Vendredi, les responsables du Pentagone ont révélé que les satellites américains, les avions de surveillance, les drones et les navires avaient intensifié leurs opérations pour surveiller les mouvements de missiles anti-aériens et balistiques iraniens en Syrie “en raison des inquiétudes croissantes qu’ils pourraient susciter d’être utilisés pour frapper Israël dans les jours à venir.”
Le secrétaire américain à la Défense avait évidemment adhéré à la présentation de Lieberman, mais sa réaction a déçu Israël, rapporte les sources militaires de DEBKAfile. Il a pris avec le plus grand sérieux une possible attaque iranienne ou du Hezbollah contre Israël dans les jours à venir, mais a réagi en ordonnant au porte-avions l’USS Harry S. Truman de naviguer en face des côtes de la Syrie pour rester vigilant face à cette éventualité. L’administration Trump veut clairement rester dans l’arène, mais s’en tient à la décision de réduire la présence des troupes américaines en Syrie, quoi qu’il arrive, tout en déplaçant le centre des opérations militaires américaines vers l’Irak et la mer Méditerranée.
Adaptation : Marc Brzustowski
27 avril 2018 @ 18h45 Avigdor Lieberman , la menace d’Iran contre Israël , James Mattis , le retrait des troupes américaines de Syrie
Derrière les flonflons et les déclarations tonitruantes, l’ovation au Congrès des Etats-Unis, la visite d’Emmanuel Macron pourrait bien s’avérer désastreuse. Car Macron est parti en position de faiblesse, face à un Président américain, Donald Trump, qui était conforté par les premiers résultats de sa politique.
Il s'avère qu'Emmanuel Macron a été dans l'incapacité d'obtenir gain de cause sur quelques grands dossiers que ce soit. De ce point de vue, cette visite est un échec. Mais il y a pire. En matière d'image, cette visite a été une catastrophe. Les photos montrant le Président français soit dans une position ridicule soit dans une position de soumission face à son homologue américains, même si elles ne traduisent pas nécessairement une réalité, circuleront massivement. Emmanuel Macron a commis, avec ce voyage, sa première faute majeure.
L'accord avec l'Iran
Sur l'accord avec l'Iran, où les enjeux étaient de taille, Emmanuel Macron a subi un échec évident. Cet accord avait, pourtant, stabilisé la situation (1). Qu'il y ait eu des points complexes, et des points de compromis, dans cet accord est une évidence. Mais, il en va de même dans tout accord (2).
L'important était qu'avec cet accord on avait une garantie que l'Iran ne deviendrait pas une nouvelle puissance nucléaire, un acte potentiellement déstabilisant qui pourrait pousser l'Arabie Saoudite et l'Egypte à faire de même, mais qui pouvait aussi se comprendre quand on sait qu'Israël est un proliférateur clandestin massif, avec un arsenal estimé entre 150 et 250 têtes nucléaires. En acceptant de ne pas poursuivre l'enrichissement de l'uranium jusqu'à la qualité militaire, tout en se réservant le droit de poursuivre cet enrichissement pour une qualité civile l'Iran avait accepté le cadre global d'une surveillance internationale.
Donald Trump avait annoncé, dès sa campagne, qu'il voulait sortir de cet accord et le remettre en cause. On en saura plus le 12 mai. Sur ce point précis, la France était sur la même position que la Russie, dont le Ministre des affaires étrangères, M. Lavrov, a déclaré il y a peu que si Donald Trump sortait de l'accord, il pourrait bien être le père du nucléaire iranien. La déclaration de Trump, sur laquelle Macron a donné son accord, de « renégocier » l'accord montre qui a gagné sur ce point. Une « renégociation » est toujours extrêmement difficile sur des sujets aussi délicats que la question du nucléaire. De plus, les derniers actes des Etats-Unis, et hélas de la France, comme les frappes en Syrie, ne peuvent que convaincre les dirigeants iraniens que seul un armement nucléaire les mettra à l'abri des foucades des pays occidentaux. De ce point de vue, on n'a hélas pas fini de mesurer ce que cette action, illégale au regard du droit international, aura comme conséquences en matière de prolifération. Dans ces conditions, on peut penser que les dirigeants iraniens seront beaucoup moins flexibles dans toute nouvelle négociation qu'ils ne l'avaient été de 2013 à 2015, lors de la négociation de l'accord. Surtout, l'idée même d'une « renégociation » implique que le traité existant est caduc.
Trump, Macron et le multilatéralisme
Sur cette question aussi, Emmanuel Macron a largement échoué à faire changer Donald Trump d'opinion. Ce dernier considère, et on ne peut lui donner tort, que ses déclarations fracassantes ont déjà produit des résultats. Et, de fait, on constate que la Chine commence à modifier ses tarifs commerciaux sur les automobiles. On a pu plaisanter sur la « politique Twitter » de Donald Trump; mais on découvre en réalité que cette politique donne des résultats. Et, l'image qui se dégage de Trump est bien différente de celle que nous servent à satiété, et jusqu'à l'écoeurement, les grands médias, qu'ils soient français ou américains. Que le Président des Etats-Unis soit un personnage brutal, réactionnaire, avec un goût prononcé pour la provocation est certain. Mais il n'est pas l'imbécile ou l'irresponsable que se plaisent à décrire les grands journaux, de Paris ou de la Cote Est!
On savait le multilatéralisme commercial à l'agonie depuis l'échec du « cycle de Doha » impulsé par l'OMC dans les années 2000. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui me faisaient pronostiquer un mouvement de démondialisation dès 2010 (3). Trump en a tiré froidement le bilan. Il ajuste la politique des Etats-Unis à la nouvelle situation. Nul ne peut dire à l'heure actuelle s'il obtiendra le grand mouvement de retour vers les Etats-Unis des industriels qui sont partis dans les années 1990 et 2000. Mais, il a clairement donné un coup d'arrêt au phénomène des délocalisations.
Une erreur d'échéancier
Si Emmanuel Macron a pensé qu'il pourrait se présenter en défenseur des « grands principes », il a manifestement erré. Car, la France est sur ce point isolée. Elle ne pourrait retrouver une certaine capacité de peser sur les décisions américaines que si elle s'associait aux puissances qui contestent aujourd'hui la politique des Etats-Unis, c'est à dire la Chine et la Russie. Et, de ce point de vue, on peut penser qu'Emmanuel Macron aurait bien mieux fait de commencer par une visite à Moscou avant d'aller voir Trump. Cette erreur dans l'échéancier des visites, car il est prévu qu'il rencontre Vladimir Poutine en juin, doit être expliqué. D'une part, Emmanuel Macron participe de cette campagne de certains des milieux occidentaux visant à « démoniser » la Russie. Il a cru renforcer sa position face à Vladimir Poutine, qu'il rencontrera probablement en juin. Mais, en fait, il se présentera, face à lui, affaiblie par ses échecs aux Etats-Unis.
Mais il y a une autre raison qui peut expliquer cette erreur d'échéancier. Emmanuel Macron nourri l'ambition de changer les institutions européennes. Le problème est qu'il s'est heurté à un mur. Privilégiant une relation avec l'Allemagne, il s'est détourné de l'Italie — un pays qui aurait pourtant intérêt à ce changement — mais aussi des pays de l'Europe centrale. Or, l'Allemagne, et il faut savoir que cela concerne tant la CDU-CSU que la SPD, n'a aucune raison, et aucune intention, de changer quoi que ce soit dans l'Union européenne. L'Allemagne profite largement des institutions existantes; elle les défendra sans faiblir. Isolé, sans alliés, sur la question de la réforme de l'UE, et on l'a vu lors de son discours devant le Parlement européen, Emmanuel Macron a cru trouver un allié de circonstances en la personne de Donald Trump. D'où cette calamiteuse visite et les images à laquelle elle donne lieu. Emmanuel Macron est parti nu aux Etats-Unis. Il en reviendra « une main derrière, une main devant » comme on dit dans le midi de la France.
Le choc des images
Reste les images que l'on peut avoir de cette visite. Elles sont déplorables, et surtout leurs conséquences seront lourdes. Les embrassades appuyées (surtout du côté de Macron), la scène assez ridicule où les deux hommes plantent le chêne offert en cadeau, voire cette photo, assez dramatique quant à l'image qu'elle transmet, ou Emmanuel Macron est pris par la main par Trump comme un petit enfant par son père, resteront dans les mémoires. Les français se sentiront, et se sentent déjà, humiliés par le comportement de leur Président. Ce sentiment d'humiliation n'avait pas été pour rien dans le désamour profond qui s'était installé entre les français et François Hollande. Emmanuel Macron glisse rapidement sur la même pente.
(1)http://www.parisschoolofeconomics.eu/docs/haidar-jamal-ibrahim/sanctions.pdf
(2) Joyner D.H., Interpreting the Non-Proliferation Treaty, Londres, Oxford University Press, 2011
(3) Sapir J., La Démondialisation, Paris, Le Seuil, 2010.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.
Syrie: la «faute politique» de la France qui «se trompe d'ennemi»
Emmanuel Macron a placé bien des espoirs dans une coalition censée tarir les sources de financement des groupes terroristes dans le monde entier. Réussira-t-il à réaliser ses plans? L'avis du porte-parole de Debout la France, Damien Lempereur, qui constate un «décalage total» entre les propos du Président Macron et ses actions politiques.
L'un des fruits de la conférence «No money for terror», qui a rassemblé plus de 70 pays et quelque 20 organisations internationales, a été la proposition d'Emmanuel Macron de mettre en place une coalition anti-financement du terrorisme. La décision, étant bonne en soi, ne suscite pourtant pas de grand optimisme chez Damien Lempereur, porte-parole officiel de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France).
«Le problème, ce n'est pas l'intention affichée par le président Macron. Le problème, c'est la politique qu'il mène en Syrie avec les frappes dans l'isthme des États-Unis et la politique qu'il mène en France avec l'absence de contrôle des frontières et l'absence d'expulsion des étrangers fichés S», affirme-t-il à Sputnik, estimant qu'il faudrait mettre «de la cohérence dans sa politique» pour parvenir à ses buts.
Par ailleurs, il est trop tard pour faire machine arrière en Syrie, car le cap a déjà été défini et une erreur politique a déjà eu lieu.
«Je suppose qu'il y a un contresens historique qui a été fait par le Président de la République française de se tromper d'ennemi. L'ennemi, c'est le terrorisme islamique et, notamment, les groupes terroristes en Syrie, que la Russie combat», explique M.Lempereur. «Il y a un contresens historique à s'aligner systématiquement derrière la politique et les intérêts américains. C'est ça en quelque sorte une faute politique.»
Ce que la France pourrait faire à l'heure actuelle, c'est de participer à la coalition avec les Russes pour aider dans la lutte contre le terrorisme et pas forcément affaiblir cette lutte avec des frappes qui ne visent pas les terroristes en Syrie, poursuit le porte-parole de DLF: «Dans un monde multipolaire aujourd'hui on a besoin de la Russie, de l'Iran, des puissances émergentes».
Dans le passé, le lest qui lie les mains c'est la direction prise un jour par le gouvernement de François Hollande qui souhaitait «soutenir les rebelles qui étaient dans la plupart du temps des terroristes».
«On l'a appris après et aujourd'hui on suit les Américains. Il est un peu tard et j'ai peur qu'aujourd'hui la voix de la France soit décrédibilisée, délégitimée, et il faudrait qu'on retrouve une position indépendante qui corresponde aux intérêts des citoyens français et aux intérêts de la paix.»
Ayant retrouvé sa voix indépendante, Paris pourra travailler avec Moscou et Téhéran et saura «s'opposer aux Américains quand ce n'est pas l'intérêt de la France», ajoute M.Lempereur.
Pour l'instant, les récentes démarches s'inscrivent plutôt dans l'agenda américain: rien qu'avant-hier des soldats français ont été envoyés en renfort en Syrie. Et si la mission des soldats français est simplement de poursuivre les intérêts des États-Unis, «ce n'est pas dans l'intérêt des Français», selon l'interlocuteur de Sputnik.
Dans l'espace médiatique, on s'aligne également sur la position américaine, d'où une révolte de la presse contre la vérité des témoins de la mise en scène dans la ville syrienne de Douma. Des enfants arrosés d'eau et photographiés en tant que «victimes» de l'attaque chimique — «les médias ne s'intéressent pas du tout à la réalité des faits».
«Ce qui est choquant, c'est qu'il y a deux poids deux mesures permanents, ils vont toujours suivre la position américaine et ne jamais la contester et, en revanche, ils ne vont jamais s'interroger sur les preuves éventuelles amenées de l'autre côté.»
Par conséquent, dans cette affaire, la réalité des faits semble ne pas avoir beaucoup d'importance «puisqu'il y avait une volonté politique de frapper».
Du coup, l'incohérence du gouvernement français devient à peu près la règle générale: un jour, on appelle à un dialogue avec la Russie, un autre jour, on lui transmet un message belliqueux via 100 missiles; un jour, on refuse de dialoguer avec le Président syrien, puis on décide de l'inviter à la table de négociations. S'il y a une telle disparité déjà au niveau verbal, à quoi s'attendre au niveau des actions?
«Il y a un décalage total entre les paroles du Président Macron et la réalité de sa politique. Il n'a pas levé les sanctions contre la Russie, il frappe en Syrie contre l'avis et le véto des Russes aux Nations unies, il tient un discours qui est de façade et en réalité sa politique est totalement alignée sur les néoconservateurs. Donc soit il ne dit pas la vérité, soit il n'a pas la possibilité de faire ce qu'il pense. Dans les deux cas, il y a un décalage total entre ce qu'il dit et la réalité de sa politique, ça semble évident», conclut M.Lempereur.