WWIII : LES JUIFS SE SUICIDENT EN PARTANT A LA GUERRE, LES AMERICAINS NE SONT PLUS A MÊME DE LES DEFENDRE, LE SEUL SOUTIEN DE TRUMP EN EUROPE, MACRON EN FUITE EN AUSTRALIE, LA SYRIE ENFONCE LES BASES AMERICAINES ILLEGALES EN SYRIE ET A AL TANF. BEAU TEMPS SUR LA MEDITERRANEE, PARIS SOUS LES DEBRIS. Le Grand Chambardement par Guy Béart, un grain de sable explose!

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : LES JUIFS SE SUICIDENT EN PARTANT A LA GUERRE, LES AMERICAINS NE SONT PLUS A MÊME DE LES DEFENDRE, LE SEUL SOUTIEN DE TRUMP EN EUROPE, MACRON EN FUITE EN AUSTRALIE, LA SYRIE ENFONCE LES BASES AMERICAINES ILLEGALES EN SYRIE ET A AL TANF. BEAU TEMPS SUR LA MEDITERRANEE, PARIS SOUS LES DEBRIS. Le Grand Chambardement par Guy Béart, un grain de sable explose!

Sous pression de la France, le Maroc a décidé, ce mardi 1er mai, de rompre ses relations diplomatiques avec la République islamique d’Iran, qu’il accuse de soutenir le Front Polisario. Cette décision a été annoncée par Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, qui a accusé l’Iran de prendre le parti du Front Polisario sur la question du Sahara occidental. « Le Maroc fermera son ambassade à Téhéran et demandera à l’ambassadeur iranien de quitter Rabat », a-t-il ajouté. Lors de la cérémonie de l’inauguration du sommet de la Ligue arabe qui a eu lieu récemment à Dhahran, en Arabie saoudite, le roi saoudien a appelé les pays membres de la Ligue arabe, dont fait partie le Maroc, à prendre une position ferme face à l’Iran, qu’il a qualifié pour l’occasion de « vieil ennemi ».  Ben Salmane, le gendarme de l'ARABIA, met en ordre ses troupes pour qu'il n'y ait pas de confusion dans la coalition.

Seul contre tous, le Soldat Premier ministre Benyamin Nétanyahou a affirmé disposer de «preuves concluantes» d'un programme secret iranien pour se doter de l'arme nucléaire, et pour faire sa gueguerre. Un succès des services de renseignement du pays, assure-t-il, qui sont en pleine réorganisation. Des changements organisationnels ont été effectués ce 1er mai 2018 au sein d’Aman, la direction des renseignements militaires en Israël, en prévision d’une situation qui se tend de plus en plus au Moyen-Orient. Ces réorganisations ont été planifiées de longue date pour tenir compte des conséquences des Printemps arabes et de la révolution technologique à l'ère d'Internet et des réseaux sociaux. Aman est la branche du renseignement de l’armée israélienne qui travaille en collaboration avec le Mossad, responsable de la collecte de renseignements à l'extérieur de l'État d'Israël. Elle prend une importance capitale au moment où les troubles se développent en Syrie. Son rôle: alerter les dirigeants politiques et les forces de sécurité sur la possibilité de guerre, estimer les moyens de l'ennemi, et identifier des cibles potentielles en cas de conflit militaire.

Hier, il s’agissait de détecter des signaux électroniques et de surveiller des réseaux de communication radio et des lignes téléphoniques. Aujourd’hui les techniques ont évolué avec le développement du cryptage. Israël a besoin d’informations sur les organisations djihadistes, sur les transferts d’armes et même sur les cibles ennemies à traiter en temps réel. Les violations récentes de l’espace aérien israélien ont montré qu’il devait suivre et surveiller les objets volants dans des espaces presque illimités

La Ville moderne de Tel Aviv en passe d'être détruite, l'IRAN, va mener pour la première fois sa riposte contre les bombardements incessants de Netanyhu, qui n'a même pas le courage de les avouer ou, seulement plusieurs années après. L'Iran est protégé par les S400 Russes, comme la Syrie, et ne craint pas les ripostes, l'Armée Iranienne peu ne faire qu'une bouchée de l'Armée de Tsahal. Les Américains sont dans le pétrin, à la moindre alerte, les Russes et les Chinois coulent leur marine à voile, et se retrouvent avec New-York et Washington DC rasés. Le peuple Américain doit recevoir une bonne leçon, en tout cas ceux qui ont mis l'Amérique dans cette situation.

Paris brûlait hier et samedi aussi, car c'est la journée de tous les risques, avec une guerre civile, qui n'a plus peur de sortir et qui est la conséquence des guerres coloniales que la France a si bien menée, tant les écarts entre riches et pauvres sont grands, et tant ceux qui profitent de la situation n'ont aucune valeur morale et aucune valeur technique pour justifier leurs salaires et leurs avidités. Liberté, égalité fraternité, des mots qui sonnent creux dans la bouche de ceux qui se servent et qui sont accroc à cette drogue de pouvoir sans rien pouvoir faire. La mise à plat de la société Française est en marche, et ceux qui pensent mériter vont devoir le justifier, et diviser leur salaire. Le vol à l'étalage, dans l'hypermarché de la République, n'est plus autorisé, et les salaires des employés, seront désormais calculés par le Patron qui est le Peuple Français. Le général Didier TAUZIN, l'a dit lui-même, il faut redonner au Peuple Français sa légitimité, et sa place à la tête de la République.

Article 2 de la Constitution Française du Général De Gaulle : Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » 

Tous les partis de France et ses leaders ont été écartés, d'une manière ou d'une autre, et essaient toujours de recoller les morceaux, pour en profiter encore un peu, tant qu'il y a de l'espoir, mais l'espoir s'est éteint, et le seul qui ait réussi à faire un coup d'état pour prouver qu'en France les institutions ne fonctionnaient plus, MACRON, se retrouve pris par sa propre peur, d'avoir osé, faire ce que personne n'avait osé faire avant lui, donner la France aux Milliardaires et aux Américains.

Par son départ, il donne à penser qu'il rend le pouvoir au Peuple Souverain de la République Française, en laissant mettre en place un(e) Politique-technicien(ne) de l'Egalité, de la Fraternité, de la liberté, du Droit, de la Justice, de l'Equité, de la Morale, des nomenclatures d'échelons, de responsabilités, d'études, de salaires, de primes, de Justice Sociale, pour donner à la France des privilèges à ceux qui travaillent, des droits à ceux qui vivent de rentes, une parfaite remise à plat du sport de haut niveau, des paradis fiscaux, des tripots, des marchés souterrains, des mafias, des aides, et la suppression de celles-ci aux associations, aux cabinets de conseils, aux groupements d'intérêts, avec comme consigne que tout le monde doit vivre par un travail déclaré et effectif dans les mêmes conditions de concurrence loyale et contrôlée, avec des indulgences pour ceux qui ont des handicaps. Le travail pour tous doit être assuré par les entreprises en proportion de leur effectif salarié et des engagements qu'ils prennent dans des contrats aidés.

Les dessous de l'illégitime MACRON et de la présence Française illégale en Syrie, et le renversement de bachar Al Assad, afin de s'octroyer des puits de pétrole et l'oléoduc pour amener cela en France.

Sévère avertissement iranien à Israël

 

Le général de brigade Amir Hatami.

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a affirmé que nul n’est dupe des allégations mensongères du Premier ministre israélien, qui témoignent de l’impuissance de Tel-Aviv face à la Résistance.

« J’avertis le régime sioniste et ses partisans d’arrêter leurs conspirations et les comportements dangereux, car la riposte iranienne sera fulgurante et cinglante », a déclaré le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami.

Faisant allusion à la sincérité, à l’abnégation et à la bonne volonté de l’Iran, qui s’est acquitté strictement des obligations du Plan global d’action conjoint (PGAC), Amir Hatami a déclaré que le monde surveillait l’engagement constructif de la République islamique d’Iran et que les Américains se sont montrés infidèles à leurs engagements.

Se référant à la dernière mise en scène de Netanyahu, il a qualifié son comportement théâtral sur le programme nucléaire iranien de spectacle du régime israélien dans le cadre de sa politique de dissimulation de ses crimes iniques contre le peuple palestinien.

Il a déclaré que la République islamique d’Iran est le principal défenseur des droits du peuple palestinien, ajoutant que le choix d’un tel moment pour cette mise en scène démontrait que Netayanhu, qui est bien connu pour ses politiques hostiles à l’égard de la nation iranienne et pour ce genre de tapage médiatique, s’est totalement aligné sur les positions de Trump.

Il a estimé que les allégations infondées du Premier ministre israélien n’avaient même pas été acceptées par le public et montraient l’impuissance de Tel-Aviv face à la Résistance palestinienne.

« Le régime sioniste et son Premier ministre se sont éloignés de la logique et si la République islamique d’Iran décidait de recourir à des stratégies qui ne soient pas basées sur la retenue, le régime israélien serait confronté à des conséquences surprenantes et regrettables », a-t-il précisé.

Al-Tanf: les non-dits des frappes Israéliennes du 29 avril.

Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie le 15 mars 2011, les forces armées syriennes ont ouvert le front de combat anti-américain à Deir ez-Zor, rapporte l’IRNA.

Forts du soutien de la Résistance, les soldats de la Syrie ont avancé vers la rive est de l’Euphrate, qu’occupent les forces spéciales américaines et occidentales, quitte à déclencher une première confrontation avec les mercenaires des FDS que soutient l’OTAN.

Selon cette information, les défenses des FDS ont cédé au cours de cette première confrontation et l’armée syrienne et ses alliés sont parvenus à reprendre le contrôle de pas moins que cinq localités. Paniqués, les États-Unis, dont la principale base se trouve à la frontière avec l’Irak, à al-Tanf, ont lancé leurs avions F-15 à l’assaut des positions syriennes.  

Les intenses raids de l’aviation des États-Unis et les tirs de leur artillerie lourde n’ont pas réussi à repousser l’offensive de l’armée syrienne. Selon cette information, les aviations russe et syrienne ont activement pris part au combat, allant jusqu’à pénétrer dans l’espace aérien au-dessus de la base US d’al-Tanf sans que la DCA américaine puisse les abattre. 

Toujours selon cette information, le feu nourri des unités d’artillerie de l’armée syrienne et des mouvements de résistance du Liban et de l’Irak rendait impossible le décollage des hélicoptères de combat Apache des États-Unis et de l’OTAN, alors que l’offensive des forces armées syriennes et de leurs alliés se poursuivait en direction des mercenaires des FDS. L’information souligne que ce premier clash entre l’armée syrienne et l’OTAN en Syrie a porté au grand jour les défaillances de l’aviation américaine. 

Les témoins oculaires confirment le retrait des FDS et de leurs soutiens occidentaux vers le nord de l’Euphrate au bout de plusieurs heures de combats. C’est ce royal revers - un retrait de quelque 45 kilomètres par rapport aux positions des FDS d’avant l’offensive - qui aurait décidé le camp atlantiste à lancer des frappes le 29 avril contre des bases à Hama et à Alep. Les missiles balistiques utilisés contre Alep et Hama, des GBU-39 Small Diameter Bomb (SDB), sont de conception américaine et capables de transporter des charges nucléaires. 

Selon Damas, les missiles ont été lancés depuis des bases britanniques dans le nord de la Jordanie, qui dément pour l’instant toute implication dans cette attaque. L’offensive de l’armée syrienne et de ses alliés de la Résistance, qu’a largement secondée l’aviation russe, a prouvé une chose : l’est de l’Euphrate se trouve désormais au cœur de la guerre pour la libération totale des territoires occupés syriens.

DEBKAfile, site proche des services de renseignement de l’armée israélienne, évoque la coïncidence entre la visite du secrétaire d’État Mike Pompeo en Israël et l’offensive syro-iranio-russe pour reprendre le contrôle de Deir ez-Zor. Pour le site, il s’agit d’une preuve supplémentaire que le pacte Russie/USA n’existe plus en Syrie et que les Américains devront bientôt quitter le territoire qu’ils occupent. 

Au demeurant, les différentes « armées supplétives » que les États-Unis ont mises sur pied depuis 2011 pour vaincre l’armée syrienne et ses alliés ont bien montré leur limite : al-Nosra et Daech ne sont plus l’ombre d’eux-mêmes, les FDS ont perdu une première bataille et d’autres défaites ne tarderont pas. Quant aux forces spéciales occidentales ou encore aux avions ultrasophistqiués des États-Unis et consorts, ils ont connu leurs premiers déboires le 29 avril, dès qu’ils se sont retrouvés aux prises avec une vraie guerre. Que faire donc ? Au CENTCOM US, tous les regards sont tournés vers Tel-Aviv. Le dindon de la farce qu’est Netanyahu vient de monter un énième numéro de son show anti-Iran de toujours, et alors que le camp atlantiste vient d’utiliser en Syrie des bombes potentiellement « susceptibles de se transformer en engin atomique », il accuse l’Iran d’avoir, malgré les inspections onusiennes, un programme nucléaire militaire. 

Riposte iranienne: Tel-Aviv sur le qui-vive

La menace immédiate pour le régime israélien est la possibilité du déclenchement d’une guerre tous azimuts en Syrie, a annoncé Haaretz dans son éditorial de ce mardi 1er mai, ajoutant que le Tel-Aviv n’était pas prêt à faire face aux tirs de missiles de l’Iran.

Faisant référence à la propagande du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu sur le programme nucléaire iranien, le journal israélien a qualifié le front nord (Syrie) de menace majeure pour Tel-Aviv.

Le journal a affirmé que la menace majeure dans l’immédiat pour le régime israélien est un éventuel conflit militaire avec le front syrien. « L’attaque contre les bases syriennes contenant de grands dépôts d’armes et éventuellement des missiles sol-sol est allée au-delà des avertissements qu’Israël avait adressés précédemment à l’Iran », a ajouté Haaretz.

Se référant aux déclarations de diverses autorités israéliennes sur la volonté de Tel-Aviv d'empêcher l’Iran de consolider sa présence militaire en Syrie, Haaretz a écrit qu’il s’agit du nouveau front contre lequel le Premier ministre et le ministre des Affaires militaires israéliens avaient déjà mis en garde il y a plusieurs semaines.

Le journal israélien, tout en exprimant ses inquiétudes sur le coût trop élevé qu’Israël devrait payer pour juguler l’influence iranienne en Syrie, écrit : « Le fait de contrer le renforcement de la présence militaire de l’Iran en Syrie est certainement un objectif stratégique pour Israël, mais le prix à payer est aussi important. Tel-Aviv est-il prêt à faire face aux tirs de missiles iraniens ? La menace iranienne est-elle plus dangereuse que celle du Hezbollah, qui a des dizaines de milliers de missiles braqués sur Israël ? »

Haaretz conclut en disant que les attaques israéliennes en Syrie auraient peut-être des conséquences dangereuses et inattendues pour le régime israélien, la situation pouvant échapper à Tel-Aviv et dégénérer en une guerre complète.

Syrie: Israël aurait utilisé des missiles US

 

Les chasseurs israéliens auraient utilisé des missiles intelligents américains dans les raids du 30 avril contre des cibles militaires en Syrie.

Une source militaire liée au site web Zaman al-Wasl affirme que « les missiles téléguidés de fabrication américaine qui ont frappé, dimanche soir, des cibles militaires dans les provinces d'Alep et de Hama, étaient les mêmes missiles utilisés par Israël lors d'une attaque similaire le mois dernier, en Syrie ».

Pour rappel, 9 missiles de type GBU-39 Small Diameter Bomb (SDB) de fabrication américaine, se sont abattus, dans la nuit du 29 au 30 avril, sur des positions de l’armée syrienne. Le GBU-39, une mini-bombe guidée par GPS pesant 110 kg et conçue par les États-Unis, est capable de porter des charges nucléaires. Eu égard à sa petite taille, les avions peuvent en transporter plusieurs.

Des débris de GBU-39, principalement utilisés par l'armée américaine et le régime israélien, ont été ainsi retrouvés à proximité de l'aéroport d’al-Naïrab et du QG de la Brigade 47 de Hama.

À en croire cette source militaire, l’aviation israélienne aurait utilisé des chasseurs furtifs F-35 pour embarquer des GBU-39 et frapper des cibles en Syrie, le dimanche 30 avril. 

Cette frappe, la troisième en l'espace d'un mois, après celle du 9 et du 14 avril revendiquée respectivement par Israël et le trio USA/France/Grande-Bretagne, a eu lieu parallèlement aux efforts de l'armée syrienne pour chasser les terroristes des localités de Yalda, Babila, Beit Sahem ainsi que de Yarmouk, toutes situées dans le sud de Damas.

Hama/Alep: la bombe "nucléaire" US?

9 missiles de type GBU-39 Small Diameter Bomb (SDB) de fabrication américaine, se sont abattus dimanche soir 29 avril sur des positions de l’armée syrienne. Le GBU-39, une bombe de guidage de précision pesant 110 kg et conçue par les États-Unis, est capable de porter des charges nucléaires. Et eu égard sa petite taille, les avions peuvent en transporter un grand nombre.

L’aviation israélienne a probablement utilisé des chasseurs furtifs F-35 pour embarquer des GBU-39 et frapper des cibles en Syrie, le dimanche.

À la veille de la relance des opérations de l'armée syrienne au nord de Homs et au sud de Hama, des bases militaires syriennes ont été prises pour cible le dimanche 29 avril au soir dans les provinces de Hama et d'Alep.

À Alep, c'est un dépôt d’équipements de l’armée situé près de l’aéroport d’al-Nayrab qui a été visé. Et à Hama, c'est la Brigade 47 qui a été la cible des frappes.

Des débris des missiles téléguidés GBU-39, utilisés généralement par l'armée américaine et le régime israélien ont été ainsi retrouvés à proximité de l'aéroport d’al-Naïrab et pas très loin aussi du QG de la Brigade 47 de Hama.

Certains médias ont annoncé qu’un centre de commandement du front de la Résistance avait aussi été ciblé dans ces attaques du dimanche soir. Des missiles se seraient également abattus sur l’aéroport international d’Alep. Or, les sources sur le terrain ont démenti ces deux dernières informations.

Selon Mashregh News, lors des attaques du dimanche soir, des dommages ont été causés aux drones installés sur les bases de l’armée syrienne et un certain nombre des effectifs de l’armée ont été tués.

« Aucun militaire iranien n’était présent sur le site des frappes», précise Mashregh News.

Il est utile de noter que cette attaque contre la Syrie est du genre de celles d’Israël.

Les attaques aux missiles du dimanche soir ont été menées depuis des bases américaines et britanniques situées dans le nord-est de la Jordanie. Or, Amman a vigoureusement rejeté les rapports selon lesquels les missiles auraient été tirés depuis le territoire jordanien.

Israël voit d’un mauvais œil les défaites consécutives et lourdes essuyées par les groupes terroristes ainsi que les victoires enregistrées par l’armée syrienne, au cours de l'année écoulée.

Recourant à toute ruse, le régime de Tel-Aviv tente de compenser ces échecs mais les évolutions sur le terrain montrent que le gouvernement syrien a consolidé son pouvoir et que les agissements d’Israël se capotent tous, les uns après les autres.

Furieux donc des victoires de l'armée syrienne et du front de la Résistance, Israël s’efforcerait de déclencher une nouvelle vague de crise en impliquant les troupes de l’OTAN pour changer l'équilibre des forces en sa faveur.

Lors d’une rencontre, ce lundi 30 avril à Damas entre le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique extérieure du Parlement iranien, Alaeddine Boroujerdi et le président syrien, Bachar al-Assad, ce dernier a souligné que «les pays hostiles» à la Syrie étaient passés «au stade de l’agression directe».

Source des photos: Mashregh News

Le cycle du mensonge

par Thierry Meyssan

Lorsqu’ils veulent condamner un suspect, les Occidentaux l’accusent de toutes sortes de crimes jusqu’à ce qu’ils se trouvent en situation de prononcer la sentence. Peu importent la Vérité et la Justice, seule compte leur puissance. Revenant sur l’accusation d’usage d’armes chimiques en Syrie, Thierry Meyssan rappelle que si l’accusation ne date que de quelques années, le principe de désigner la Syrie comme coupable est établi, lui, depuis plus de deux mille ans.

Les Occidentaux assurent qu’une « guerre civile » a débuté en Syrie en 2011. Pourtant, le Congrès US adopta, puis le président George W. Bush signa, une déclaration de guerre à la Syrie et au Liban, en 2003 (le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act [1] c’est-à-dire la Loi sur la responsabilité de la Syrie et la restauration de la souveraineté libanaise).

Après la vaine tentative du secrétaire d’État Colin Powell, en 2004, de transformer la Ligue arabe en un tribunal régional (sommet de Tunis), l’agression occidentale débuta avec l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en 2005.

L’ambassadeur US à Beyrouth, Jeffrey Feltman —qui avait probablement lui-même organisé ce crime— accusa immédiatement les présidents Bachar el-Assad et Émile Lahoud. Une mission d’enquête fut dépêchée par l’Onu, puis un pseudo-Tribunal international fut constitué par les Exécutifs de l’Onu et du Liban, sans ratification ni par l’Assemblée générale des Nations unies, ni par le Parlement libanais. Dès sa création il disposa de témoignages et de preuves convaincants. Les deux présidents furent placés au ban des nations en attendant leur imminente condamnation, des généraux furent arrêtés par l’Onu et incarcérés des années durant sans même être inculpés. Pourtant, les faux témoins furent démasqués, les preuves perdirent de leur pertinence et l’accusation s’effondra. Les généraux furent libérés avec des excuses. Bachar el-Assad et Émile Lahoud redevinrent des personnalités fréquentables.

13 ans plus tard, Jeffrey Feltman est le numéro 2 des Nations Unies et l’affaire du jour est la prétendue attaque chimique de la Ghouta. Là aussi, on dispose de témoignages (les Casques blancs) et de prétendues preuves convaincantes (des photos et des vidéos). Le présumé coupable est comme à l’accoutumée le président el-Assad. L’accusation a été soigneusement préparée par diverses rumeurs depuis 2013. Sans attendre la vérification des faits par l’OIAC, les Occidentaux se sont érigés en juges et bourreaux, ont condamné la Syrie et l’ont bombardée.

Sauf que, cette fois-ci, la Russie est redevenue une super-puissance à l’égal des États-Unis. C’est donc elle qui a exigé le respect des procédures internationales et l’envoi d’une mission de l’OIAC à Damas. C’est encore elle qui a amené à La Haye 17 témoins oculaires de la pseudo-attaque chimique pour attester la manipulation des Casques blancs.

Comment ont donc réagi les 17 pays de l’alliance occidentale présents ? Ils ont refusé d’entendre les témoins et de les confronter aux Casques blancs. Ils ont publié un bref communiqué dénonçant le show russe [2]. Oubliant qu’ils avaient déjà condamné et puni la Syrie, ils ont souligné que cette audition empiétait sur la responsabilité de l’enquête en cours de l’OIAC. Ils ont rappelé que le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé avait déjà confirmé l’attaque chimique et qu’il était donc indécent de la remettre en question. Et bien sûr, ils ont appelé la Russie à respecter le Droit international qu’ils ne cessent de violer.

Il se trouve que la déclaration de l’OMS contrevient à ses prérogatives ; qu’elle n’est pas exprimée à l’affirmative, mais au conditionnel ; et qu’elle n’est pas fondée sur les rapports de ses fonctionnaires, mais sur le seul témoignage d’ONG partenaires rapportant les accusations… des Casques blancs [3].

Cela fait deux mille ans que l’Occident scande « Carthago est delenda ! » (Il faut détruire Carthage !) [4] sans que personne ne sache ce qu’on reprochait à ce comptoir syrien de Tunisie. En Occident, ce sinistre slogan est devenu un réflexe.

Partout, la sagesse populaire assure que « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». C’est la morale de la fable des Panchatantra indiens, du Grec Ésope, du Français Jean de La Fontaine et du Russe Ivan Krylov, mais elle provient peut-être de l’antique sage syrien Ahiqar.

Or, depuis leur pantalonnade du bombardement raté du 14 avril, les Occidentaux ne sont « les plus forts » qu’en matière de mensonge.

Thierry Meyssan

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