QU'EST-CE QUE LA LOAOSOPHIE, C'est la science politique du Peuple de D.ieu Souverain et Laïque dans son fonctionnement.
Laos signifie le Peuple de DIEU, la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain. Il est temps de réunir ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple de Dieu et au Libre Arbitre des Hommes. (ce Blog non professionnel, ne fait pas appel à la publicité ni à des subventions pour exister , il est gratuit et tenu par des bénévoles).
La LAOSOPHIE commence avec SAPPHO. Le Laos ou Peuple de Dieu en tant que réunion de personnes physiques
Sappho la poétesse, Sappho la prêtresse du culte d'Aphrodite, Sappho la Lesbienne de Lesbos (se dit aussi Lesvos, Mytilini or Mytilène) ou l'homosexuelle (rien de moins sûr), Sappho est l'une des quelques poétesse féminines que nous connaissons de la Grèce antique. Elle était née en île de Lesbos en 624 AVANT JÉSUS CHRIST et se suicide en 580 AvJC. Deux villes s'arrachent sa naissance Mytilène et Eresos, mais c'est bien à Erésos dans la partie montagneuse, au 7ème siècle avant notre ère. " La poétesse Sappho, fille de Scamandronymos : même Platon, fils d'Ariston, la dit sage. Je sais qu'il y avait à Lesbos une autre Sapho : une courtisane, pas une poétesse. " et son homosexualité inventée est l'oeuvre de ceux qui pensaient que ces vierges du culte primitif d'Aphrodite devaient avoir des relations entre elles, ce qui est mal connaître le Culte entièrement consacré à l'amour Platonique de la Déesse. Les auteurs comiques crurent que seules les courtisanes jouissaient d'une culture raffinée, aussi ils dépeignirent les poétesses archaïques comme des hétaïres éhontées et ils attribuèrent à Sappho les amours les plus invraisemblables jusqu'à lui donner comme amant le poète Anacréon, plus jeune qu'elle d'un demi-siècle, Archiloque, mort avant qu'elle füt née, Hippona, né après qu'elle fut morte, sans oublier Phaon, etc.
SAPPHO portait un bandeau frontal, qui était chez les grecs un insigne mystique qui signifiait qu'un Dieu la possédait, en l'occurrence une Déesse de l'amour mystique. Elle s'adonna au culte de la Déesse dès 12 ans. Déjà à l'époque on distinguait la vie laïque de la vie dédiée à un Dieu ou a une déesse. Elle veillait sur la statue en bois entièrement doré, le Xoanon, taillé dans du bois d'olivier, qui représentait la Déesse, et qu'il fallait habiller, laver et parfumer. L'enfant beignait dans une brûlante ferveur religieuse, et promis à sa Déesse la pureté virginale toute sa vie. La déesse était à la fois vierge et mère, protectrice d'Adonis. Quand Critios I était archonte à Athènes, Sappho quitta Mytilène pour la Sicile, et Pittakos demandât en 596 aux principaux meneurs du parti aristocratique de quitter Lesbos. Sappho avait 28 ans. Elle revint à Eresos en 585, mais Sappho ne put se résoudre aux changements qui avaient eu lieu et parti pour Mytilène.
Sappho est la plus illustre poétesse de l'Antiquité. Les comiques attaquères plus tard ses moeurs et une légende la montre se jetant dans la mer par désespoir d'amour. Mais cette réputation paraît s'être attachée à son nom longtemps après sa mort, à cause de ses odes, consacrées le plus souvent à l'expression des sentiments passionnés. Elle se servait de la strophe dite sapphique, d'une molesse élégante et harmonieuse. Pendant toute sa période de Jeunesse, elle faisait partie des vierges attachées aux rites des adorations au culte d'Aphrodite avec des cérémonies allant d'une grotte dans la Montagne jusqu'au bord de la Mer en exibant une statue en bois ou Baphomet représentant la déesse, et en lui sacrifiant des colombes.
La seconde SAPPHO, la Courtisane, site de la courtisane
PLATON (427 – 347 av. J.-C.), SAPPHO ET L'AMOUR
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Alors que Platon était un jeune citoyen athénien issu d’une illustre famille, Athènes capitulait devant Sparte en 404 avant J.-C. et son concitoyen et maître en philosophie Socrate était condamné à mort en 399 pour « impiété et corruption de la jeunesse ». Sans doute ces deux funestes événements détournèrent Platon d’une vocation familiale de dirigeant de la cité pour se consacrer d’abord aux voyages puis à l’enseignement de la philosophie destiné notamment aux futurs hommes politiques. Alors que Socrate n’écrivit aucun texte, Platon transmit la pensée socratique en écrivant des dialogues. Ceux-ci sont totalement conservés, caractère exceptionnel pour les auteurs de l’Antiquité, car Platon fonda une Académie à la périphérie d’Athènes, école où la philosophie, les mathématiques et la gymnastique étaient davantage discutés qu’enseignés.
Platon publia l’Apologie (défense de Socrate à son procès), treize Epîtres dont l’authenticité est contestée et surtout vingt-cinq dialogues authentifiés. Dans les dialogues, la République et les Lois Platon décrit son idéal politique de la Cité.
Dans le plus célèbre de ses dialogues Le Banquet ou de l’Amour, Platon met en scène sept convives qui à la fin d’un repas chez le poète tragique Agathon sont chargés de prononcer un discours, un éloge du plus grand des dieux : Amour, dénommé Éros à Athènes, Cupidon à Rome, fils d’Aphrodite la déesse grecque ou de Vénus la romaine. Dans une première partie, Phèdre de Myrrhinonte (le même qui porte le titre d’un autre dialogue de Platon), l’amant d’Agathon Pausanias, le médecin Eryximaque, le poète comique Aristophane et l’hôte Agathon exposent les théories non philosophiques de l’amour. Ces cinq premiers discours prêchent pour une conception mi-admise mi-réprouvée des amours masculines. Dans une deuxième partie du Banquet, Diotime, seule femme de ce dialogue, prêtresse, l’Étrangère de Mantinée qui initia Socrate aux mystères de l’amour reprend les précédents discours et présente la conception initiatique, socratique et platonique de l’amour, la recherche par degrés du Beau qui « n’apparaît point avec un visage ou des mains ou quoi que ce soit de charnel » car ces beautés du corps pour les avoir rechercher et goûter sont à toutes pareilles ; pour enfin accéder par étapes de la beauté des corps à celle plus précieuse des âmes, puis à la beauté des actions, puis à celle des connaissances pour enfin reconnaître le Beau immortel, poétique et philosophique. Enfin éméché, Alcibiade fait irruption dans la maison d’Agathon et fait l’éloge de Socrate, laid et paillard comme un satyre mais cachant sa nature d’ensorceleur divin, qui personnifie l’amour.
J’invite tous les saphistes à se nourrir de ce Banquet car www.saphisme.com présente ici trois extraits secondaires à la compréhension platonicienne et platonique de l’amour mais essentiels pour notre culture saphique. Nous titrons ces extraits par commodité : le congé de la flûtiste, les deux Aphrodite, et l’origine des tribades.
LE CONGÉ DE LA FLÛTISTE
Dans le prologue aux sept discours, « la règle du banquet » : « ne pas s’enivrer » et son « programme » sont édictés. Ainsi après le souper agrémenté de chants et de musique, le discours est chose sérieuse. Les comédiens, les amuseurs, les jongleurs et la flûtiste ne doivent plus distraire les banqueteurs. Le médecin Eryximaque donne congé à la joueuse de flûte :
« Alors, puisque, dit Eryximaque, il est entendu de ne boire qu’autant qu’il plaira à chacun, mais sans rien d’imposé, j’introduis une motion additionnelle : c’est de donner congé à la joueuse de flûte, qui tout à l’heure est entrée ici, et de l’envoyer jouer de la flûte pour elle-même, ou, si elle veut, pour les femmes de la maison ; puis nous autres d’employer à discourir le temps de notre réunion de ce jour. A discourir sur quel sujet ? Là-dessus, s’il vous plaît, volontiers j’introduis une autre motion ? » Tous déclarent donc que cela leur plaît, et l’invitent à faire sa motion : »
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La connotation sexuelle masturbatoire « jouer de la flûte pour elle-même » ou pour le gynécée « les femmes de la maison » sous entend la place secondaire et utilitariste de la femme dans la vie des hommes. Mise à l’écart, la flûtiste, esclave vouée à la distraction des banqueteurs, devient libre dans la communauté féminine. Le plaisir, la musique et la sensualité entre femmes sont autorisés à l’intérieur de la maison, à l’écart des hommes qui discourent mais avec un substitut mâle, l’instrument de musique phallique. Cette liberté féminine est néanmoins affirmée à l’intérieur de la maison du maître, elle est prisonnière de murs construits par les hommes, cette liberté est conditionnée aux désirs de l’homme et instrumentalisée par l’objet phallique. L’acte narcissique ou saphique est ici encore suggéré et commandité par l’homme. Néanmoins la condition de la femme, esclave, citoyenne, ou étrangère, connaît quelques exceptions : la prêtresse Diotime participe au Banquet et prononcera un discours.
Ainsi la place de la femme dans l’antiquité ne saurait faire totalement hurler les féministes et les lesbiennes. Au VIe siècle avant J.-C., la lesbienne Sappho implore la déesse Aphrodite d’exaucer ses vœux amoureux :
« Déesse au trône éclatant, immortelle Aphrodite, -fille de Zeus, ourdisseuse d’intrigues, - je t’en supplie, d’angoisses et d’amertumes, - Vénérable, n’accable plus mon cœur. (…) Et toi , Bienheureuse, - ayant souri de ton visage immortel, - tu t’informais de ce qu’alors je souffrais, - de la raison pour laquelle alors je t’appelais, - et de tout ce que voulait obtenir entre tout – mon cœur en délire. « Quelle est celle encore – qu’il faut que je fléchisse, et que je ramène – à ton amour ? Qui donc, ô Sappho, - te traite injustement ? Car elle te fuit, bientôt elle te recherchera ; - si elle n’accepte pas tes présents, elle-même t’en offrira ; - si elle ne t’aime point, bien vite elle t’aimera, - et, cela malgré elle.
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Si Aphrodite est la mère d'Eros et l’alliée de Sappho, quelle est d'après l'œuvre de Platon sa vraie nature ?
LES DEUX APHRODITES
Dans le Banquet, le deuxième orateur, Pausanius l’amant de l’hôte et du poète dramatique Aghaton, affirme l’existence de deux Amours issus de l’existence de deux Aphrodites comme plus tard certains grammairiens attesteront la coexistence de deux Sapphos : la poétesse, la bonne, la sublime et la courtisane, la mauvaise, la vulgaire. De cette distinction mythologique entre le bien et le mal, Pausanius se sert pour demander de quel amour faut-il faire l’éloge, le vulgaire celui du corps ou le céleste celui de l’esprit ?
Pour Pausanius, le bien, l’amour intellectuel est déifié par « sans doute la plus ancienne » ou « l’aînée » des Aphrodite, celle « qui n’a point de mère », la Céleste, fille du Ciel ou d’Ouranos, née de l’union du Ciel et de l’écume de la mer. Ainsi, Aphrodite déesse de la Beauté mère d’Eros, s’appelle aussi Ourania ou Uranie, muse de l’Astronomie.
Le mal ou l’amour sensuel et passionnel est déifié par l’autre Aphrodite, moins ancienne, la cadette, la Populaire, la Pandémienne née de l’union du dieu Zeus et de la déesse Diôné. L’ascendant céleste prend sa source dans la cosmogonie grecque Théogonie écrite par Hésiode, poète grec épique aux environs de 700 avant J.-C. et la généalogie pandémienne se retrouve chez Homère. A Athènes ces cultes des deux Aphrodite ne semble pas avoir posé le principe d’opposition morale. Néanmoins chez Pausanius, cette différence entre l’Aphrodite Céleste sans mère et l’Aphrodite Populaire issue d’une union des deux sexes inaugure la misogynie de Pausanius. De cette généalogie céleste excluant toute participation femelle résulte la pureté et la supériorité de l’amour entre mâles à ne pas confondre avec l’amour des enfants : « d’où il résulte que ceux dont l’inspiration vient de cet amour là se tournent précisément vers le sexe mâle, chérissant le sexe qui naturellement est le plus vigoureux et davantage d’intelligence. (…) ils n’aiment en effet les jeunes garçons que lorsque ceux-ci ont déjà commencé d’avoir de l’intelligence, ce qui se produit au voisinage du temps où la barbe leur pousse. (…) » La pédophilie est rigoureusement condamnée au même titre que l’amour hétérosexuel : « Il devrait même y avoir une loi interdisant d’aimer les enfants (…) Sans doute cette loi, les gens de biens se l’imposent d’eux-mêmes, volontairement, à eux-mêmes. Mais à l’égard des amants de l’espèce « populaire », c’est sous la forme de contrainte qu’il faut instituer ce genre de loi ; tout comme nous les contraignons, autant que nous le pouvons, à faire l’amour avec les femmes de condition libre».
Pausanius ne discrédite pas la pédophilie comme aujourd’hui parce qu’elle porte atteinte à l’intégrité physique et psychique de l’enfant mais « histoire de ne pas perdre sa peine dans une aventure dont l’issue est toujours incertaine, parce que, chez l’enfant, l’âme et le corps restent trop longtemps à hésiter entre le bien et le mal ». Ainsi la pédophilie et l’hétérosexualité sont rejetées pour les mêmes raisons car femmes et enfants sont situés sur le même plan d’infériorité. Leur absence de jugement, d’intelligence et de maturité d’esprit ne peuvent engendrer l’amour.
Après cette présentation, voici dans la traduction de l’édition de La Pléïade le discours de Paulanius, deuxième éloge sur l’amour, dans le Banquet sur l’amour par Platon, qui présente la double nature de l’amour causée par la double généalogie de sa mère Aphrodite :
« Je ne suis pas d’avis, Phèdre, qu’on nous ait proposé comme il convenait le sujet, en nous prescrivant, sans distinguer de célébrer Amour. Rien de mieux si en effet Amour était unique ? Mais en réalité, c’est un fait qu’il n’est point unique. Or, du moment qu’il n’est point unique, il est plus correct d’avoir déclaré au préalable de quelle sorte d’amour on doit faire l’éloge. Je m’efforcerai donc d’opérer ce redressement : d’abord, d’expliquer de quel Amour on doit faire l’éloge ; ensuite de faire cet éloge d’une manière digne du Dieu. |
Ainsi l’œuvre de Sappho, poétesse qui vécut après Hésiode et Homère et avant Platon ne distingue pas l’Aphrodite « uranienne » de l’Aphrodite « populaire ». Le poème de Sappho, l ’invocation ou l’ode à Aphrodite, toute lyrique en appelle à « l’immortelle Aphrodite fille de Zeus… ». Dans un fragment, Sappho implore : « Puissé-je, ô Aphrodite couronnée d’or, obtenir ce lot en partage. » ou « O Kypris et vous Néréïdes, faite que mon frère revienne. » ou encore « j’ai conversé en songe avec la déesse de Cypre » Kypris ou la déesse de Cypre ou de Chypre est bien Aphrodite née de l’écume de la mer près de l’île de Chypre ou de Cythère.
En outre d’un auteur antique à l’autre, d’un mythe à l’autre, les généalogies des dieux sont incertaines ou différentes, ainsi en témoignent, à titre d’exemples, ces fragments sapphiques : « Sappho dit que Peithô (la Persuasion) est fille d’Aphrodite » ou « Apollonius (de Rhodes) fait d’Eros le fils d’Aphrodite, tandis que Sappho lui donne pour parents la Terre et le Ciel ».
Ainsi l’Aphrodite de Sappho est tant la fille de Zeus que la fille du Ciel née de l’écume de la mer près de l’île de Chypre. Aucune distinction n’est faite et l’amour charnel et l’amour intellectuel ne peuvent s’opposer, se contredire ou se déchirer car l’amour est unique comme Aphrodite est unique, la chair et l’esprit, l’âme d’un corps et le corps d’une âme n’ont pas vocation à se séparer, l’un l’autre sont liés à la vie à la mort.
Pour voir le lieu sur la carte ci-dessus cliquez en bas et à gauche de l'île, en bord de mer, là ou il y a un verre, avec la mention Skala Erésou ce qui signifie plage d'Erésos, lieu Antique de la vieille ville ou vivait Sappho en tant que prêtresse du culte d'Aphrodite et passez en mode Satellite, et agrandissez en cliquant dessus.Vous arrivez à la photo ci-dessous :
Il s'agit de la ville Antique entourée de rouge de Skala Eresou ou Eréssos, la ville natale et la ville ou la prêtresse a officié le culte d'Aphrodite dans le temple indiqué sur la photo, lieu ou a été retrouvé le jeton monnaie de 30 grammes environ en argent de forme oblongue, comme une grosse olive marquée des deux mots grecs MNAS et LAOS. Ce jeton monnaie donnait droit à chaque citoyen de la ville de sièger aux réunions du Peuple et de voter les lois et les décrêts. On pourrait imaginer qu'il a appartenu à SAPPHO elle-même.
Depuis 594-593 av. J.-C. : Naissance de la démocratie en Grèce antique, grâce à Solon, qui écrit la première constitution d'Athènes (sous forme de poème), première constitution écrite au monde, on a la même chose qui s'est produite sur l'île de LESBOS ou Mytilène, avec une création monétaire qui est antérieure aux statères de l'île d'Egine ou aux créseides de Crésus et Alyates. Cette monnaie MNAS LAOS se trouve en fin et à gauche de chacun des plateaux ci-dessous, qui sont des trouvailles originales.
L'île d'Egine fut, d'après la tradition, le premier des Etats de la Grèce d'Europe qui fit frapper une monnaie officielle. Cette tradition qui attribue à Phidon, roi d'Argos, l'honneur d'avoir, comme Servius Tullius à Rome, établi un système fixe de poids et mesures et fait frapper les premières monnaies d'argent à Egine qui dépendait de son royaume, se trouve confirmée par l'aspect primitif des plus anciens statères d'argent au type de la tortue.
D'après la légende, Egine reçut son nom d'Aegina, fille du dieu-fleuve Asopos qui arrose Phliasie (Pausanias, II, 20, 2; Apollod., III, 12, 6; Ovide, Métamorphoses, VII, 472). On croit généralement que cette fable poétise la colonisation primitive de l'île par des émigrants venus de Phlionte; toutefois, les Eginètes se considéraient comme des Argiens originaires d'Epidaure. Il est aussi certain que l'île d'Egine fut fréquentée par les vaisseaux phéniciens; ce fut sans doute à leur contact et en raison de la stérilité de leur sol que les Eginètes s'adonnèrent au commerce maritime et au petit colportage. Hérodote (II, 178), parle des relations des Eginètes avec l'Egypte; ils participèrent à la fondation de Naucratis et, vers 563, ils firent bâtir dans cette ville pour leurs nationaux un temple de Zeus. Leurs vaisseaux alimentaient tout le Péloponnèse des marchandises de l'Orient.
La créséide est la monnaie de Crésus, roi de Lydie (561-546 avant JC). La créséide est citée par Hérodote, Plutarque, Pollux, elle était renommée pour son bon aloi. Elle forme deux séries de pièces d'or ayant respectivement pour étalons, un statère d'or de 10 grammes 89 et un statère de 8,17 grammes.
Les créséides sont des monnaies rares, célèbres en raison de Crésus dont la réputation de richesse légendaire a traversé les siècles. Les deux exemples de Créséides présentés ci-dessous donnent une idée du prix de ces monnaies.
Description de la pièce :
Hess-Divo AG. Vente aux enchères 307, le 7 juin 2007. Lot numéro 1271. Prix réalisé : 28000 francs Suisses . Monnaie grecque. Royaume de Lydie. Crésus, roi 561-546 av. J.-C. d=13 mm
Statère d'or, série légère, frappé à Sardes. Protomes de lion à d. et de taureau à g., affrontées. Rv. Deux carrés creux juxtaposés, de grandeur inégale. 8,05 g. SNG von Aulock 2875. Rare. Superbe Provenance: Monnaies et Médailles SA, Bâle - Liste à prix fixes 518 (1989), 12.
Exemple de Créséide 2
Description de la pièce :
Monnaie grecque. Royaume de Lydie. Crésus, roi 561-546 av. J.-C. Estimation : 35000 francs Suisses. d=16 mm
Statère (double sicle), argent, frappé à Sardes. Similaire au précédent. 10,67 g. SNG von Aulock 2873 (cet exemplaire, illustré sous le no. 2874). Traité pl. X, 7. Rare. Belle patine de collection. Superbe Provenance: Coll. H. von Aulock et vente The New York Sale, I (1998), 148. (photo Hess Divo)
Il est bon de rappeler :
Sappho (en grec ancien Σαπφώ) est une poétesse grecque de l'Antiquité qui a vécu aux viie siècle et vie siècleav. J.-C., à Mytilène sur l'île de Lesbos. Elle serait née vers 630 av. J.‑C. à Mytilène ou Eresos et morte vers 580 av. J.‑C. Elle a été contemporaine du poète Alcée, lui aussi originaire de Lesbos.
Très célèbre dans l'Antiquité, son œuvre poétique ne subsiste plus qu'à l'état de fragments (Papyri d'Oxyrhynque no 7, notamment).Il ne nous reste d'elle que des fragments et des citations éparses figurant chez des auteurs anciens qui s'échelonnent sur de nombreux siècles. Il n'est donc pas facile d'extraire de ces indications clairsemées quoi que ce soit de réellement objectif, l'œuvre et la vie de la poétesse ne pouvant être reconstituées qu'à travers ce prisme très déformant. Par ailleurs il ne faut pas perdre de vue qu'on parle à la fois d'une personne et d'un personnage, sans qu'il soit toujours facile de distinguer l'une de l'autre.
Le personnage de Sappho et la question de sa sexualité ont fait l'objet au cours des siècles de différentes interprétations, souvent liées aux évolutions sociales et culturelles.
Dès l'époque classique, elle est devenue un personnage brocardé par la comédie attique classique puis nouvelle (Ménandre), qui a contribué à en faire un personnage aux mœurs dépravées. Sénèque nous apprend l'existence d'un ouvrage intitulé Sappho a-t-elle été une femme publique ?, écrit par un certain Didyme, sous Auguste.
Parallèlement, certains commentateurs ont tenté dès l'Antiquité de sauvegarder la réputation de la poétesse, allant jusqu'à attribuer les aspects jugés scandaleux à une hypothétique seconde SapphoNote 3, parfois dite « Sappho d'Érèse », joueuse de lyre, ou courtisane.
Bachofen, le théoricien du matriarcat, consacre un chapitre de son Droit maternel (Das Mutterrecht), publié en 1861, à Sappho. Il fait de la poétesse une disciple de la religion orphique, et lui attribue, dans un processus d'idéalisation philosophique, une fonction éducative semblable à celle de Socrate.
À partir du xixe siècle, une partie des auteurs en a ainsi fait la directrice d'une sorte de pensionnat pour jeunes filles de bonne famille, niant toute dimension réellement homosexuelle au personnage.
Six auteurs anciens donnent des dates ou des indications permettant d'établir une chronologie, de Hérodote au ve siècle av. J.-C. à la Souda au xie siècle. Maxime de Tyr, Athénée et la Souda utilisent une même source, aujourd'hui perdue, un philosophe contemporain d'Aristote nommé Chaméléon (en). D'après la Souda Sappho vivait (ou est née, le terme grec pouvant s'interpréter de différentes façons) pendant la 42e olympiade (612/608 av. J.-C.), alors que vivaient aussi Alcée, Stésichore et Pittakos, tandis qu'une note de saint Jérôme nous apprend que Sappho et Alcée était illustres en 600-599. Le fragment de la Chronique de Paros conservé à Oxford7 contient une mention précise d'un exil de Sappho depuis Mytilène vers la Sicile. Cette chronique permet de situer l'exil en 596 av. J.-C. Cependant les inexactitudes connues par ailleurs de la Chronique de Paros invitent à le dater quelque part entre 605 et 591. Seul Hérodote, qui ne mentionne qu'indirectement Sappho (Histoires, II, 135), la fait vivre quarante à cinquante ans plus tard. Malgré Hérodote, il existe donc un ensemble de sources qui concordent sur le fait que Sappho vivait aux alentours des années 620-591, et l'on peut penser qu'elle serait née vers 630 av. J.-C. Aucun auteur ne donne d'indication sur la date de sa mort.
Son nom, Sappho, est connu dans l'Antiquité pour avoir été porté par des étrangers (c'est-à-dire des non-Grecs) et celui de son père, Scamandrônymos, est formé sur celui du Scamandre, fleuve de la Troade ; sa famille avait donc peut-être des origines en Asie mineure. Quant à son physique, le papyrus 1800, qui date du iiie ou iie siècle av. J.-C., la décrit comme « laide, noire et toute petite », et pour Maxime de Tyr, elle est aussi « petite et noire ». Sappho elle-même parle de ses cheveux noirs, qui commencent à blanchir, et l'un de ses fragments peut laisser penser qu'elle ne se considérait pas comme belle. Ce point est confirmé par la XVe Héroïde d'Ovide, texte qui paraît dans l'ensemble suivre de près les œuvres de Sappho elle-même.
Outre le nom de son père, qui d'après Ovide, meurt quand Sappho a six ans, on connaît aussi celui de sa mère, Cléïs. Cléïs est aussi le nom de sa fille, mentionné dans ses poèmes.
« Je possède une belle enfant dont la forme est pareille à des fleurs d'or, Kléis la bien-aimée, que je [préfère] à la Lydie toute entière et à l'aimable… »
— Trad. Renée Vivien, 1903.
Les auteurs anciens (et après eux modernes) ont débattu sur la question de savoir si Sappho a été mariée ou non. Si elle l'a été, il est probable que son mari, appelé Kerkolas selon certains, dont il n'est nulle part fait mention dans les poèmes, a tôt disparu de sa vie. Elle a aussi trois frères, Érigyios, Larichos et Charaxos. Larichos selon Athénée servait comme échanson au prytanée de Mytilène, fonction réservée à un membre de l'aristocratie, et était le préféré de Sappho, d'après le papyrus 1800. Charaxos faisait du commerce, jusqu'en Égypte, où, à Naucratis, il s'éprend d'une courtisane, Doricha. Il se ruine pour elle, ce que raconte Hérodote en mêlant l'histoire à la légende. Sappho adresse à ce frère de violents reproches dans trois de ses poèmes, dont on retrouve l'écho là encore chez Ovide.
Si Sappho est surtout connue pour sa poésie amoureuse, les fragments découverts au cours du xxe siècle ont révélé quelques vers de nature plus politique. Sa famille appartenait à l'ancienne aristocratie de l'île de Lesbos, celle qui tirait sa richesse de ses possessions terriennes. Plusieurs poèmes de Sappho contiennent des invectives contre des familles appartenant à cette aristocratie, ce qui montre des conflits en son sein : invectives contre les Penthilides, l'ancienne famille royale de Mytilène, encore toute-puissante au viie siècle, les Cléanax, les Archéanax, les Polyanax. Mais dans le monde grec à cette époque, à la faveur des mouvements démocratiques, arrivent en outre au pouvoir des tyrans, opposés aux anciennes aristocraties. C'est aussi le cas à Mytilène. Une nouvelle classe, composée des marchands et des armateurs, y constitue le noyau de l'opposition à l'ancienne aristocratie. Il n'y a d'ailleurs pas de frontière nette entre les uns et les autres, comme le montre l'exemple de Charaxos, le frère de Sappho, lui-même marchand. À les faveurs des troubles de cette période, Pittakos, allié à la famille des Penthilides, dont il a épousé une fille, est porté au pouvoir par le clan conservateur. Mais, loin de n'être qu'une marionnette de l'aristocratie, il met en œuvre une politique de conciliation qui mécontente la partie la plus conservatrice de l'aristocratie. Pittakos condamne alors les fauteurs de trouble à l'exil. La tradition a pu supposer que c'est dans ce cadre qu'intervient l'exil de Sappho en Sicile mentionné par la Chronique de Paros, et l'a mis en parallèle de l'exil d'Alcée ; mais il n'est pas impossible, comme le pense Édith Mora, que cet exil ait lieu plus tôt, sous la tyrannie de Myrsilos entre 594 et 592. Quoi qu'il en soit, le ton et le contenu des vers de Sappho la rapprochent d'Alcée et peuvent laisser penser qu'elle appartenait au clan le plus conservateur de l'aristocratie15.
On ignore où Sappho a passé précisément son exil en Sicile, mais la présence d'une statue de la poétesse, œuvre du sculpteur Silanion, à Syracuse, est peut-être un souvenir de son séjour dans cette ville. On connaît l'existence de cette statue grâce à Cicéron, qui en fait état parmi les œuvres d'art volées par Verres16.
À noter que, graciée par Pittacos, elle revient avec ses frères vers 595 à Mytilène.
Une épigramme anonyme de l'Anthologie Palatine en donne un aperçu :
« Allez au temple radieux de la belle Héra, Lesbiennes, en formant des danses légères. Là, organisez en l'honneur de la déesse un chœur magnifique : Sapho le conduira avec sa lyre d'or. Qu'à ses accords vous danserez avec joie ! Oui, vous croirez entendre le doux hymne de Calliope elle-même. »
— Anthologie Palatine, IX, 189 (trad. Fr. Jacobs, 1863).
Cette épigramme, avec d'autres sources, dont un fragment de Sappho elle-même (fragment 17), permet de lier la poétesse aux concours de beauté réservés aux femmes (gunaikes) et au culte de la déesse Héra qui, avec celui de Zeus et Dionysos, se pratiquait dans un sanctuaire panlesbien au nord de la ville de Pyrrha18.
D'autres groupes de jeunes filles, conduits par des poétesses, sont connus, en particulier dans le monde grec oriental. C'est peut-être le cas par exemple pour la poétesse Télésille au début du ve siècle av. J.-C.. À Lesbos même, deux rivales de Sappho, Andromeda et Gorgona, étaient à la tête de leur propre groupe17. Le rôle de Sappho au sein de son cercle est un rôle pédagogique, auprès de jeunes filles appartenant à l'aristocratie de Lesbos ou provenant d'autres régions telle l'Ionie. Certaines sont nommées par la Souda : Anactoria de Milet, Gongyla de Colophon, Eunica de Salamine. L'éducation reçue par ces jeunes filles, de nature musicale et placée sous le signe d'Aphrodite, et dispensée sous une forme initiatique et ritualisée, vise à leur faire acquérir les qualités requises dans le cadre du mariage. Le lien du cercle de Sappho avec le mariage est confirmé par les nombreux fragments d'épithalames que l'on a conservé de la poétesse, ainsi que par son poème sur le mariage d'Hector et d'Andromaque. Les relations homoérotiques entre Sappho et certaines des jeunes filles de son groupe sont probablement une forme rituelle d'initiation sexuelle. La souffrance qui s'exprime dans certains poèmes de Sappho provient de la contradiction entre la personnalité authentiquement homosexuelle de la poétesse et le caractère transitoire de relations destinées à se terminer avec le départ des jeunes filles hors du groupe.
Une théorie plus ancienne, remontant à Wilamowitz, fait du groupe de Sappho un thiase. Cette thèse est défendue, dans une tout autre perspective, par l'historienne Marie-Jo Bonnet. Si Sappho prépare les jeunes filles au mariage, elle ne veut pas cependant qu’elles subissent le sort habituel des femmes grecques dont le statut à cette époque est parfaitement résumé dans cette formulation : « Nous avons les courtisanes en vue du plaisir, les concubines pour nous fournir les soins journaliers, les épouses pour qu’elles nous donnent des enfants légitimes et soient les gardiennes fidèles de notre intérieur ». De plus les femmes même mariées ne sont pas citoyennes et n’ont donc aucun droit dans la cité, les petites filles ne vont pas à l’école et sont mariées sans leur consentement dès l’âge de quinze ans.
Marie-Jo Bonnet pense que l’enseignement de Sappho au thiase va bouleverser ces bases de la société grecque. Dans cette institution réservée aux filles on cultive et développe son Éros par la recherche de la beauté aussi bien du corps que de l’esprit. Les élèves apprennent le théâtre (mystères d'Aphrodite), la danse, le chant, la poésie, venant de tout l'empire grec elles ont des échanges, le tout les amenant à avoir une forme de pensée bien différente des codes habituels. En un mot elles acquièrent le savoir d'où une certaine indépendance vis-à-vis des lois et coutumes de la cité. Entre elles naît la philia ce sentiment d’amour-amitié jusque-là réservé aux hommes. Il n’y a plus de dominant et de dominé comme dans les couples hétérosexuels, ou d’éraste et d’éromène comme dans la pédérastie, pas d’aînées qui initient les plus jeunes à la passivité mais deux être semblables qui s’aiment en dehors des codes établis et n’obéissent qu’à la nature et aux dieux, en l’occurrence Aphrodite. L’enseignement de Sappho est pour les filles une véritable initiation à la liberté. Tout ceci, qui remet en cause un régime basé sur le patriarcat et la toute-puissance masculine, est promptement réprimé dès le siècle suivant.
Pour l'universitaire Holt N. Parker, la théorie du thiase est une invention moderne, le mot thiasos n'apparaissant ni dans l'œuvre de Sappho, ni dans les sources antiques sur la poétesse. Cette théorie a une fonction : exclure Sappho du champ de l'activité poétique normal pour en faire l'apanage des poètes hommes. L'homosexualité, ou plutôt la pédérastie, est selon Claude Mossé une pratique normale dans le milieu aristocratique de la Grèce archaïque, et n'exclut pas les relations hétérosexuelles, notamment dans le cadre du mariage. Il n'est donc pas étonnant que Sappho, qui appartient à ce milieu, ait été homosexuelle, ni qu'elle ait été mariée. Son amour pour les jeunes filles s'exprime clairement dans ses poèmes, et le désir qui s'y manifeste, ainsi que l'évocation d'Éros et d'Aphrodite, laisse peu de doute sur la nature physique de ces relations. Si cela n'avait rien de choquant dans la Mytilène de l'époque, en revanche le fait que ce soit une femme qui s'exprime est exceptionnel. Cette liberté aristocratique n'est rapidement plus comprise, et les poètes comiques d'Athènes sont les premiers à se moquer de Sappho. On a ensuite cherché à dissimuler l'homosexualité de la poétesse, en faisant d'elle une sorte de Socrate au féminin (d'après un sophiste du iie siècle), ou en inventant deux Sappho, l'une poétesse et l'autre courtisane. On a aussi insisté sur son hétérosexualité, en lui inventant une passion pour un certain Phaon, ou une relation amoureuse avec son contemporain Alcée. De fait, dès l'Antiquité, à partir de l'époque hellénistique, un certain nombre de sources ont entrepris de mettre en question la réalité de l'homosexualité de Sappho (le papyrus 1800, Ovide, un scholiaste d'Horace, la Souda). Le papyrus 1800, Ovide et la Souda mettent au contraire en avant son hétérosexualité, alléguant son amour pour Phaon, son mariage et le fait qu'elle ait une fille.
En revanche pour Eva Cantarella, il est exclu que les relations homosexuelles dans les groupes féminins, appelés thiases, soient de nature pédérastique. Contrairement aux groupes masculins, où la pédérastie est un élément de la fonction initiatique du groupe, destiné à préparer les adolescents à la vie adulte, et donc à leur rôle de citoyen, dans le thiase, les relations amoureuses sont autonomes. Elles sont en effet sans rapport avec la sexualité considérée comme normale, c'est-à-dire hétérosexuelle, de la femme adulte, et n'ont donc pas de valeur pédagogique. C'est la raison pour laquelle les relations amoureuses pouvaient avoir lieu entre jeunes filles du même âge et prendre la forme de mariages rituels, ainsi qu'en atteste un parthénée du poète Alcman. l ne faut pas oublier que le poète de cette époque était aussi un musicien, qui s'accompagnait de la lyre, ou plus exactement pour Alcée et Sappho du barbitos qui en était une espèce plus grave et plus allongée, et de sortes de harpes, dont les préférées de Sappho étaient semble-t-il la magadis et la pectis qu'elle évoque parfois dans ses vers : selon Théodore Reinach, ces instruments étaient équipés de cordes doublant les notes fondamentales à l'octave supérieur, leur apportant une résonance particulière.
Sappho passe, d'après Plutarque dans son traité De la musique, pour avoir inventé le mode mixolydien, l'un des trois principaux modes de la musique grecque antique. Plus vraisemblablement, Sappho a dû adapter à sa propre poésie le mode lydien, qui était un mode strictement instrumental. Elle jouait aussi d'un genre de lyre appelé pectis, d'origine lydienne elle aussi, et elle serait l'inventrice du plectre. Sappho aurait composé neuf livres de poésie lyrique (selon la Souda). Ce sont les philologues alexandrins qui ont classé ses œuvres ainsi, apparemment selon leurmètre mais aussi parfois selon leur sujet. C'est du moins ce que nous pouvons observer dans l'ouvrage de Théodore Reinach publié sous le patronage de l'Association Guillaume Budé.
Le LAOS ou la Phi-Laosophie!
Laos signifie le Peuple de Dieu , la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot Laïque. Seul le Peuple est souverain, ce qui n'est pas le cas dans la DEMOSOPHIE.
Laos, le peuple. Ecclesia, l’assemblée. Ce sont deux mots grecs qui nous occupent. Mais il faut être plus précis. Laos, c’est le peuple en tant que foule, masse non organisée, un tas d’individus particuliers. Le laos s’oppose donc au demos, qui est le peuple pris dans sa dimension politique. L’ecclesia, elle, c’est l’assemblée ou la convocation du demos, le peuple certes, mais le peuple appelé car tel est l’étymon de l’église : kaleo, j’appelle, d’où clameur, clairon, clarté, calendes, calendrier, nomenclature, concile, proclamation ou chamade, qui ont tous le même radical indo-européen KLE. L’église c’est donc l’appel au peuple, au laos qui, convoqué, devient demos. Quand l’église a le pouvoir, cela a un nom :démocratie.
Puis vinrent les Septante. La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une version de la Bible hébraïque en langue grecque. Selon une tradition rapportée dans la Lettre d'Aristée (IIe siècle av. J.-C.), la traduction de la Torah aurait été réalisée par 72 (septante-deux) traducteurs à Alexandrie, vers 270 av. J.-C., à la demande de Ptolémée II.
Par extension, on appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques (l'Ancien Testament). Le judaïsme n'a pas adopté la Septante, restant fidèle au texte hébreu, et à des traductions grecques ou araméennes (Targoum) plus proches dudit texte.
Ils choisirent laos pour dire le peuple de Dieu, car demos sans doute était trop politique c’est-à-dire, paradoxalement, trop laïque au sens courant d’aujourd’hui : humain, trop humain… C’est ainsi que laïque finit par désigner jadis le peuple chrétien, c’est-à-dire l’Église, l’assemblement des hommes à l’appel du Fils. C’est le premier sens du mot laïque dans nos langues, il convient de ne pas l’oublier. Excusez-moi de remonter aux calendes, c’est-à-dire, comme je viens de le rappeler, à la clameur d’église, au concile divin. Mais nos histoires sont sédimentées dans la langue et il n’y a que des Katherine Weinland pour y voir les couches d’un passé à « dépoussiérer ».
Telle est l’origine du mot laïque : il désigne l’ecclesia, les membres de l’Église ou peuple de Dieu à l’exclusion de ceux qui, ayant entendu un Appel plus pressant, sont devenus clercs, c’est-à-dire – j’y reviendrai – séparés. Clergé régulier, clergé séculier et laïcs, tous membres de l’Église, c’est de là qu’il faut partir.
Vous me direz que les mots ont changé de sens et que laïcité désigne pour nous, aujourd’hui, la séparation du politique et du religieux. Voire. Cette histoire-là aussi est bien ancienne. Ce n’est pas la Troisième République, ni même Condorcet, qui ont inventé la chose. Elle remonte à 586 avant Jésus-Christ, première destruction du Temple. Privés de pouvoir politique, les Juifs ont attendu jusqu’en 1947 pour pouvoir construire, quoi ? un état laïque, le seul de la région avec la parenthèse irakienne, qui n’en a plus pour très longtemps. Pendant 2533 ans, le peuple élu a vécu la séparation du politique et du religieux, non sans souffrances, on le sait. Sans Juges et sans Rois. Avec pour seul appui, la promesse du Livre.
Et les chrétiens eux-mêmes n’ont-ils pas eu pour mot d’ordre la séparation, le partage des Royaumes ? A César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu, parole du Christ. Et qu’est-ce qu’un clerc ? Un séparé par le sort, kleros, par le coup tiré. On est prêtre par un coup du sort, un appel. Kolaphos en grec, colpus en latin, golpe en espagnol, le coup, le couperet, la coupure : c’est l’étymologie de clergé, des séparés à l’intérieur même du laos chrétien.
La confessionnalisation des états contre quoi se sont battus les partisans de la laïcité au sens contemporain est chose beaucoup plus récente. Elle commence dans les années 1560-1570 dans une Europe ravagée par les guerres de religion. Réforme et Contre-Réforme. Cujus regio ejus religio, un autre partage, une autre séparation, politique et géographique (roi et région ont même étymon) pour mettre fin à la guerre civile des religions. Quoi que nous puissions en penser aujourd’hui, ce fut une bonne chose, la meilleure dans le meilleur des mondes, au sens leibnizien bien sûr. Puis vinrent les Lumières. Certains pensèrent qu’il convenait de séparer ce qui venait d’être uni deux siècles avant : l’Église et l’État. Pourquoi pas ? La guerre ne menaçait plus entre catholiques et protestants et l’alliance du trône et de l’autel, du sabre et du goupillon, présentait plus d’inconvénients désormais que d’avantages. Mais il est une chose que les plus républicains d’entre nous ne devraient point oublier : l’Europe des États n’existerait pas, faute d’États, s’il n’y avait d’abord eu ce processus de confessionnalisation. Louis XIV, celui qui révoqua l’Édit de Nantes, fut le premier Jacobin.
Tout ce que je viens de dire est histoire faite, finie. Elle ne se répètera pas. Jamais le temps ne revient sur ses pas. Mais il convenait, je crois, de le dire. Car nous parlons de choses qui s’inscrivent dans la longue, la très longue, durée. Il faudrait en retenir au moins ceci : le laos d’aujourd’hui n’est certes plus le laos athénien ni celui des Septante mais il n’est pas davantage celui de Combes ou de Condorcet. La confessionnalité des États n’est plus et, par conséquent, la laïcité à l’ancienne a cessé, elle aussi, d’avoir place dans la polis démocratique. Reste le laos, car c’est toujours lui, le problème. La démocratie peut être détruite, on en a maint exemple. Mais pas la laocratie. Le peuple en tant que laos ne peut être dissous puisqu’il l’est déjà, atomisé, non assemblé par un Appel symbolique.Le pire ennemi du peuple, c’est devenu le peuple lui-même, le laos qui est en train de défaire le demos au sein même des démocraties contemporaines.
On commence à peine à mesurer l’impact de la fin du communisme. Repoussoir pour les uns, espoir pour les autres, peu importe. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à deux siècles exactement de distance, la chute du Mur de Berlin a répondu à la Prise de la Bastille, bouclant ainsi la boucle de la Révolution. Or la Révolution aura été, au cours de ces deux siècles, la clameur du laos. Un opérateur symbolique qui, comme le montre Milner, a permis pour la première fois de penser ensemble la révolte et la pensée. « Révoltes logiques », avait dit Rimbaud, repris par Rancière. « On a raison de se révolter », clamions-nous naguère, et déjà en vain, aux portes des usines.
Faute de messianisme révolutionnaire, on nous appelle à la grand messe du marché. C’est cela, l’individualisation des conduites et des comportements, inséparable de la nouvelle démocratie : triomphe du laos, en tant qu’il signifie l’éparpillement du demos. Et ce processus affecte pareillement toutes nos institutions, l’État, l’Église, l’École, les députés et les ministres, les prêtres et les professeurs, progressivement remplacés par les démagogues du sondage d’opinion, les funambules de la foi et les gourous de la pédagogie. Ce processus s’appuie sur l’effondrement des structures symboliques de la culture et promeut le présent sans ancrage d’un imaginaire où l’individu se croit d’autant plus lui-même qu’il ressemble comme une goutte à son alter ego dans le miroir : de là qu’on puisse si facilement passer de l’individualisme au communautarisme, de la certitude de soi à la noyade dans la secte, du mirage de l’identité personnelle à l’illusion identitaire dans un demos d’emprunt.
Il y a aussi un imaginaire de la laïcité et je ne suis pas sûr que nous en soyons tous conscients. Il s’appuie comme tout imaginaire sur un manque à savoir. Ignorance de l’anthropologie, ignorance de l’histoire. Prétendre que l’État ou l’École n’ont rien à connaître d’un religieux qui relèverait des convictions personnelles des individus, est une aberration anthropologique : il est évident que toute religion est, et ne peut être, que publique. C’est un phénomène collectif par définition, le noyau dur des cultures. Et il n’y a que les chrétiens d’aujourd’hui pour y voir, à cause de la problématique du salut individuel, une affaire qui se règle, à l’intérieur de la conscience de chacun, entre la personne et son Dieu : car même les catholiques sont en train de devenir protestants. Prétendre que la loi de 1905 ne laisse en face à face que l’État d’un côté et, de l’autre, une poussière de croyants individuels est une erreur historique. On confond alors la tentative avortée des thermidoriens et la loi de séparation de la Troisième République : car celle-ci ne fait pas de la religion le produit des croyances personnelles des individus, hors institution ; elle range l’institution de l’Église dans la société civile, ce qui n’est pas du tout la même chose.
« On peut tout enseigner », disait Condorcet. Tout ce qui est de l’ordre du savoir, bien sûr. Je ne vois donc pas pourquoi l’école ne devrait pas enseigner les savoirs que, sur le phénomène religieux, l’anthropologie, l’histoire et même la théologie ont permis d’accumuler au long des siècles. On peut discuter des modalités, bien sûr. Mais sur le principe lui-même, je ne vois pas en quoi la laïcité de l’école trouverait à y perdre. Bien au contraire. Je pense même qu’il s’agit d’une nécessité d’autant plus impérieuse que l’Église, enfoncée dans la même crise que l’école, semble vouloir renoncer à transmettre son propre savoir.
Tout enseigner oui, mais seulement ce qui est enseignable, des savoirs. C’est-à-dire ce qui se construit contre le sens. Lévi-Strauss l’a bien montré : tout savoir, même le plus primitif, s’est toujours construit contre l’imaginaire du sens. Et s’il y a aujourd’hui une infiltration du religieux dans l’école c’est à l’espéranto sans couleur des pédagogues que nous le devons. Aux gourous de la pédagogie. Je veux parler de cette chansonnette du sens qu’il faudrait donner aux savoirs. La dation du sens, tel est aujourd’hui le nouveau catéchisme. Or le sens n’a pas à être donné puisqu’il est du déjà-là, effet imaginaire de l’organisation symbolique des signifiants. C’est du déjà donné pour l’infans. En psychanalyse, l'infans, terme de Sándor Ferenczi, désigne l'enfant qui n'a pas encore acquis le langage, francisation du latin infans, infantis, désignant le très jeune enfant qui ne parle pas. Formé de in- préfixe négatif et du participe présent de fari « parler », cette racine se retrouve dans aphasie, fable, par exemple. Et ce, dès la première articulation des signifiants de la langue : O-A, le fort-da freudien, celui qui fait sens pour le petit Hans et lui permet de contrôler avec sa bobine les éclipses maternelles. Contrôle aussi imaginaire bien sûr que celui qu’exerce par sa prière ou ses œuvres tout bon catholique sur la grâce de Dieu. Faire du maître un intercesseur, c’est-à-dire un prêtre, chargé de donner à l’élève le sens des savoirs, construire un face à face imaginaire entre le professeur et l’élève tous deux victimes de la fascination du sens, est une opération religieuse en tant que telle. Elle empêche toute transmission des savoirs, puisque le sens ce n’est pas ce dont on manque, bien au contraire. Du sens, il y en a toujours à revendre, il prolifère de lui-même et c’est contre la surabondance du sens que l’humanité a patiemment réussi à construire au long des millénaires cet édifice des savoirs aujourd’hui en péril. Défendre toujours et en toutes circonstances l’autonomie des savoirs, et donc des disciplines, contre la religiosité diffuse de la dation de sens, tel devrait être aujourd’hui le premier objectif stratégique de la nouvelle laïcité. Car le fondement philosophique de la pédagogie du sens n’est autre que la phénoménologie chrétienne de la conscience.
Que nous est-il permis d’espérer ? un trait de lumière dans cette grisaille, la force de penser, dans une configuration non révolutionnaire, la conjonction de la révolte et de la pensée, un opérateur symbolique refondant un demos, un peuple à venir au lieu de ce qui nous afflige : une religiosité sans église ni clameur, l’idiotie d’un laos sans appel. C’était mon appel au peuple.
Le dème (en grec ancien δῆμος / dêmos) est une circonscription administrative de base instaurée lors de la révolution isonomique de Clisthène qui eut lieu de 508 ou507 à 501 av. J.-C. à Athènes. Le dème est directement lié à la marche d'Athènes vers la démocratie.
Étymologie: de dêmos*, « peuple » et kratos, « puissance », « souveraineté ». Régime politique fondé sur le principe que la souveraineté appartient à l'ensemble des citoyens , soit directement (par des référendums) soit indirectement par l'intermédiaire de ses représentants élus. Les élections doivent se tenir au suffrage universel, de façon régulière et fréquente
La démocratie suppose l'existence d'une pluralité d'options et de propositions, généralement incarnées dans des partis et des leaders ayant la liberté de s'opposer et de critiquer le gouvernement ou les autres acteurs du système politique. Les partis sont devenus au fil des ans, des alliances non démocratiques, qui n’ont pas à rendre de comptes aux Citoyens, à tel point que le sulfureux Queuille, montre bien la limite de la Démocratie avec les partis. En fait les partis sont une aberration du mode Démocratique. Il faut y substituer des alliances avec l’obligation pour les signataires de remplir leur feuille de route avec un échéancier précis.
« Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. »
Cette petite phrase, oh combien d’actualité, est pourtant due à un homme politique. Elle est du petit père Queuille, en réalité Henri Queuille, plusieurs fois président du conseil (même pendant deux jours en 1950) et également ministre des finances et de l’intérieur sous la 3eme république. Il fut même ministre et secrétaire d’Etat plus de trente fois ! Un véritable professionnel de la machine politique, et sa fameuse petite phrase est incontestablement le fruit d’une expérience professionnelle riche.
Une démocratie existe donc qu'en autant qu'on y trouve «une organisation constitutionnelle de la concurrence pacifique pour l'exercice du pouvoir» (Raymond Aron).
La démocratie exige aussi que les grandes libertés soient reconnues: liberté d'association, liberté d'expression et liberté de presse. Juridiquement, une démocratie s'inscrit dans un État de droit; culturellement, elle nécessite une acceptation de la diversité.
Les Illuminati sont une “élite dans l’élite”. C’est la plus ancienne et la plus secrète des organisations. Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l’Ordre des Illuminati en Bavière par Adam Weishaupt, un ancien Jésuite. C'est l'émanation ultime de la Franc-Maçonnerie.
Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.
La création des Illuminati marquait le lancement d’un Plan conçu pour se dérouler sur plusieurs siècles, en utilisant le contrôle du système financier naissant pour parvenir une domination totale sur le monde. La réalisation du Plan s’est ensuite transmise comme un flambeau de génération en génération, au sein d’une élite héréditaire d’initiés qui ont su adapter le Plan aux évolutions technologiques, sociales, et économiques.
Il s’agit d’une organisation dont la véritable nature est “occulte”.
Les dirigeants politiques ou économiques se présentent au public comme des personnes éminemment rationnelles et matérialistes. Mais le public serait étonné d’apprendre que certaines de ces personnes participent à des cérémonies étranges, dans des sociétés secrètes tel que les Skull and bones où se perpétuent le culte des dieux égyptiens et babyloniens: Isis, Osiris, Baal, Moloch, ou Sémiramis.
Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d’une connaissance et d’une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour gouverner l’humanité.
Leurs agents sont éduqués et entraînés pour être placés dans les coulisses à tous les niveaux de gouvernements. En tant qu’experts et conseillers, ils forment les politiques gouvernementales afin de faire avancer leur plans secrets.
Ils demeurent toujours dans l’obscurité et l’anonymat, et généralement personne ne les soupçonne. Ils utilisent tous les peuples pour servir leurs desseins machiavéliques. Ils divisent pour mieux régner, fournissent les armes et de l’argent aux deux côtés d’une guerre, encourageant les gens à se battre et s’entre-tuer, dans le but d’atteindre leurs objectifs. Ils encouragent le terrorisme et la guerre atomique et provoquent délibérément les famines mondiales. Leur premier but est de former un gouvernement mondial pour avoir le contrôle complet du monde entier, en détruisant toutes les religions et tous les gouvernements.
De nombreuses guerres, y compris la Révolution française, les guerres mondiales, aurait été organisées par les Illuminati, qui opéraient sous différents noms et déguisements. Annie Lacroix-riz, historienne, souligne d’ailleurs très bien ces manipulations dans son livre “le choix de la défaite” en amassant de très nombreuses et solides preuves issu des archives de guerres.
La troisième guerre mondiale devra être fomentée en utilisant l’opposition entre les sionistes (les partisans de l’Etat d’Israël) et le monde musulman. Cette guerre sera dirigée de sorte que l’Islam et Israël se détruiront mutuellement, tandis que le reste des nations du globe, divisées sur cette question, seront forcées d’embarquer aussi dans cette guerre, jusqu’à l’épuisement physique, mental, spirituel et économique complet. Tout sera alors mis en place pour l’établissement d’un gouvernement mondial.
réalité ou folie ? le futur nous le montrera mais il faut souligner que ces dernières années, de très nombreuses preuves de manipulation, de fuites, de complot révélés au grand jour ou de mensonges organisés nous indique clairement que la réalité se mêle intimement à cette folie. Les nombreuses pièces du puzzle semblent étrangement s’assembler pour former un “tout” cohérent.
Source : http://www.prolognet.qc.ca/clyde/illumina.htm
Source : http://www.syti.net
Influence de la Franc-maçonnerie
Ce groupe réuni tous ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple, avec Dieu comme Partenaire, ce qui n'est pas le cas dans la Démosophie.
Publié le 6 février 2015 par José Pedro
Laïque. Seul le Peuple est souverain, ce qui n'est pas le cas dans la DEMOSOPHIE. Le Laos, mot Grec d'où est tiré le mot laïcité, signifie le Peuple de Dieu au sens le plus large, la Nation de tous les citoyens, et donc elle inclut également l'Oeuvre de Dieu et sa reconnaissance par les Hommes. la Théocratie se veut un Gouvernement de Dieu, exprimé par ses soit disant représentants sur terre l'Eglise, les Eglises, Les papes, les prélats, les imams, le mahdi, le Christ, les Hassidims, sionistes-religieux, les Haredims, craignants Dieu, Les Mitnagdim, ou « opposants », etc, etc. Le Laos a la particularité d'être la laïcité avec la reconnaissance de Dieu et le Libre Arbitre des Hommes, un consensus!
Voici son histoire:
Quelle est l'origine et la signification exacte de ce mot laïque, d'où la génération contemporaine a tiré le néologisme laïcité ? Test ce que nous allons essayer d'expliquer en quelques lignes.
Au moyen âge, on disait lai. Il y avait dans les couvents des frères lais, des soeurs laies : c'étaient des personnes qui, vivant dans l'enceinte d'une communauté monastique sans avoir prononcé de voeux, y remplissaient des offices de domesticité. La forme laïque est moderne. Les deux vocables, lai etlaïque, sont ce qu'en grammaire historique on appelle des doublets : ce sont deux formes du même mot, l'une populaire et l'autre savante (comme le sont, par exemple, les formes frêle et fragile, raide et rigide, pâtre et pasteur, porche et portique, etc.). L'une et l'autre forme représente le latin laïcus : lai est la forme populaire qui date des premiers temps de notre langue ; laïque est la forme savante, qui n'a été employée qu'à partir du seizième siècle. Et le mot populaire reproduit plus exactement l'original latin que ne le fait le mot savant, quoi qu'il en puisse paraître à première vue. En effet, dans le mot laïque, créé à une époque où l'on avait perdu le souvenir de la prononciation du latin, l'accent tonique a été déplacé et reporté sur la terminaison ique, tandis que, dans le mot latin, il était sur la syllabe initiale la. Le mot lai, malgré 1' « effritement » dû à un long usage, malgré cette réduction à la forme monosyllabique que lui a donnée le parler populaire, est donc plus rapproché du latin que le vocable trisyllabique minutieusement calqué lettre à lettre sur laïcus.
Mais que voulait dire ce mot latin, et d'où venait-il ? On en chercherait vainement l'étymologie dans les racines propres à la langue de Rome ; c'est un mot étranger, c'est la transcription de l'adjectif grec laïkos, et celui-ci est dérivé du substantif grec laos, qui signifie « peuple », « nation ». Le véritable sens, le sens primitif et étymologique du mot lai ou laïque est donc celui de « populaire » ou « national » : ce mot fut employé dans les premières communautés chrétiennes, où l'on parlait grec (on sait que le grec est la langue des Evangiles) ; il servit à désigner — au moment où dans ces communautés se constitua un clergé distinct du peuple et élevé au-dessus des simples fidèles — ceux qui n'étaient pas du clergé, ceux qui formaient la masse populaire.
Une façon de mieux déterminer la valeur exacte du mot laïque, c'est de rechercher quel est son contraire, quel est le mot qui s'oppose à lui, comme par exemple civil s'oppose à militaire, ou public à privé, etc.
Le mot qui s'oppose, étymologiquement et historiquement, à laïque, de la façon la plus directe, ce n'est pas ecclésiastique, ni religieux, ni moine, ni prêtre : c'est le mot clerc.
Le mot clerc, qui aujourd'hui a reçu plusieurs acceptions assez éloignées l'une de l'autre, n'a eu à l'origine qu'une signification unique : celle de « membre du clergé ». Il a été formé du latin clericus, par « éviscération » d'abord, c'est-à-dire par l'élimination de la voyelle placée au coeur du mot, l'i, et la contraction des parties restantes, et ensuite par la chute de la désinence us. Clericus a, comme laïcus,donné des doublets : à côté du mot clerc, substantif, de formation ancienne, le français moderne a créé un adjectif, clérical, qui est une forme savante, calquée sur le patron latin ; clérical est à laïque ce que clerc est à lai.
Comme pour le mot laïque, ce n'est pas le latin qui nous fournira la racine declerc et de clericus : il faut remonter jusqu'au grec. Le latin clericus est la transcription de l'adjectif grec klêrikos, dérivé du substantif klêros, qui a pris, dans le langage des auteurs ecclésiastiques, le sens de « clergé », mais qui signifie originairement « lot ». Ceux qui font partie du klêros, ce sont ceux qui forment le « bon lot », ceux qui ont été « mis à part », les « élus », c'est-à-dire, au début, les chrétiens par opposition aux gentils, et, plus tard, dans la société chrétienne, les prêtres par opposition à ceux qui ne l'étaient pas. La transcription latine du grec klêros est clerus, qui a passé dans l'allemand sans changer de forme et dans l'italien et l'espagnol sous la forme clero. Notre mot français clergé,dont la forme ancienne est clergie (état de celui qui est clerc), n'a pas été tiré directement du latin clerus, mais a été dérivé du français clerc.
Ces recherches étymologiques conduisent à autre chose qu'à la satisfaction d'une vaine curiosité. Les constatations que nous venons de faire portent avec elles leur enseignement. Le clergé, les clercs, c'est une fraction de la société qui se tient pour spécialement élue et mise à part, et qui pense avoir reçu la mission divine de gouverner le reste des humains, ils sont dans le démos; l'esprit clérical, c'est la prétention de cette minorité à dominer la majorité au nom d'une religion. Les laïques, c'est le peuple, c'est la masse non mise à part, c'est tout le monde, (les clercs exceptés, et l'esprit laïque qui se dissout dans la globalité du peuple), c'est l'ensemble des aspirations du peuple, du laos, c'est l'esprit démocratique et populaire.
Laos, le peuple. Ecclesia, l’assemblée. Ce sont deux mots grecs qui nous occupent. Mais il faut être plus précis. Laos, c’est le peuple en tant que foule, masse non organisée, un tas d’individus particuliers. Le laos s’oppose donc au demos, qui est le peuple pris dans sa dimension politique. L’ecclesia, elle, c’est l’assemblée ou la convocation du demos, le peuple certes, mais le peuple appelé car tel est l’étymon de l’église : kaleo, j’appelle, d’où clameur, clairon, clarté, calendes, calendrier, nomenclature, concile, proclamation ou chamade, qui ont tous le même radical indo-européen KLE. L’église c’est donc l’appel au peuple, au laos qui, convoqué, devient demos. Quand l’église a le pouvoir, cela a un nom :démocratie.
Puis vinrent les Septante. La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une version de la Bible hébraïque en langue grecque. Selon une tradition rapportée dans la Lettre d'Aristée (IIe siècle av. J.-C.), la traduction de la Torah aurait été réalisée par 72 (septante-deux) traducteurs à Alexandrie, vers 270 av. J.-C., à la demande de Ptolémée II.
Par extension, on appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques (l'Ancien Testament). Le judaïsme n'a pas adopté la Septante, restant fidèle au texte hébreu, et à des traductions grecques ou araméennes (Targoum) plus proches dudit texte.
Ils choisirent laos pour dire le peuple de Dieu, car demos sans doute était trop politique c’est-à-dire, paradoxalement, trop laïque au sens courant d’aujourd’hui : humain, trop humain… C’est ainsi que laïque finit par désigner jadis le peuple chrétien, c’est-à-dire l’Église, l’assemblement des hommes à l’appel du Fils. C’est le premier sens du mot laïque dans nos langues, il convient de ne pas l’oublier. Excusez-moi de remonter aux calendes, c’est-à-dire, comme je viens de le rappeler, à la clameur d’église, au concile divin. Mais nos histoires sont sédimentées dans la langue et il n’y a que des Katherine Weinland pour y voir les couches d’un passé à « dépoussiérer ».
Telle est l’origine du mot laïque : il désigne l’ecclesia, les membres de l’Église ou peuple de Dieu à l’exclusion de ceux qui, ayant entendu un Appel plus pressant, sont devenus clercs, c’est-à-dire – j’y reviendrai – séparés. Clergé régulier, clergé séculier et laïcs, tous membres de l’Église, c’est de là qu’il faut partir.
Vous me direz que les mots ont changé de sens et que laïcité désigne pour nous, aujourd’hui, la séparation du politique et du religieux. Voire. Cette histoire-là aussi est bien ancienne. Ce n’est pas la Troisième République, ni même Condorcet, qui ont inventé la chose. Elle remonte à 586 avant Jésus-Christ, première destruction du Temple. Privés de pouvoir politique, les Juifs ont attendu jusqu’en 1947 pour pouvoir construire, quoi ? un état laïque, le seul de la région avec la parenthèse irakienne, qui n’en a plus pour très longtemps. Pendant 2533 ans, le peuple élu a vécu la séparation du politique et du religieux, non sans souffrances, on le sait. Sans Juges et sans Rois. Avec pour seul appui, la promesse du Livre.
Et les chrétiens eux-mêmes n’ont-ils pas eu pour mot d’ordre la séparation, le partage des Royaumes ? A César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu, parole du Christ. Et qu’est-ce qu’un clerc ? Un séparé par le sort, kleros, par le coup tiré. On est prêtre par un coup du sort, un appel. Kolaphos en grec, colpus en latin, golpe en espagnol, le coup, le couperet, la coupure : c’est l’étymologie de clergé, des séparés à l’intérieur même du laos chrétien.
La confessionnalisation des états contre quoi se sont battus les partisans de la laïcité au sens contemporain est chose beaucoup plus récente. Elle commence dans les années 1560-1570 dans une Europe ravagée par les guerres de religion. Réforme et Contre-Réforme. Cujus regio ejus religio, un autre partage, une autre séparation, politique et géographique (roi et région ont même étymon) pour mettre fin à la guerre civile des religions. Quoi que nous puissions en penser aujourd’hui, ce fut une bonne chose, la meilleure dans le meilleur des mondes, au sens leibnizien bien sûr. Puis vinrent les Lumières. Certains pensèrent qu’il convenait de séparer ce qui venait d’être uni deux siècles avant : l’Église et l’État. Pourquoi pas ? La guerre ne menaçait plus entre catholiques et protestants et l’alliance du trône et de l’autel, du sabre et du goupillon, présentait plus d’inconvénients désormais que d’avantages. Mais il est une chose que les plus républicains d’entre nous ne devraient point oublier : l’Europe des États n’existerait pas, faute d’États, s’il n’y avait d’abord eu ce processus de confessionnalisation. Louis XIV, celui qui révoqua l’Édit de Nantes, fut le premier Jacobin.
Tout ce que je viens de dire est histoire faite, finie. Elle ne se répètera pas. Jamais le temps ne revient sur ses pas. Mais il convenait, je crois, de le dire. Car nous parlons de choses qui s’inscrivent dans la longue, la très longue, durée. Il faudrait en retenir au moins ceci : le laos d’aujourd’hui n’est certes plus le laos athénien ni celui des Septante mais il n’est pas davantage celui de Combes ou de Condorcet. La confessionnalité des États n’est plus et, par conséquent, la laïcité à l’ancienne a cessé, elle aussi, d’avoir place dans la polis démocratique. Reste le laos, car c’est toujours lui, le problème. La démocratie peut être détruite, on en a maint exemple. Mais pas la laocratie. Le peuple en tant que laos ne peut être dissous puisqu’il l’est déjà, atomisé, non assemblé par un Appel symbolique. Le pire ennemi du peuple, c’est devenu le peuple lui-même, le laos qui est en train de défaire le demos au sein même des démocraties contemporaines.
On commence à peine à mesurer l’impact de la fin du communisme. Repoussoir pour les uns, espoir pour les autres, peu importe. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à deux siècles exactement de distance, la chute du Mur de Berlin a répondu à la Prise de la Bastille, bouclant ainsi la boucle de la Révolution. Or la Révolution aura été, au cours de ces deux siècles, la clameur du laos. Un opérateur symbolique qui, comme le montre Milner, a permis pour la première fois de penser ensemble la révolte et la pensée. « Révoltes logiques », avait dit Rimbaud, repris par Rancière. « On a raison de se révolter », clamions-nous naguère, et déjà en vain, aux portes des usines.
Faute de messianisme révolutionnaire, on nous appelle à la grand messe du marché. C’est cela, l’individualisation des conduites et des comportements, inséparable de la nouvelle démocratie : triomphe du laos, en tant qu’il signifie l’éparpillement du demos. Et ce processus affecte pareillement toutes nos institutions, l’État, l’Église, l’École, les députés et les ministres, les prêtres et les professeurs, progressivement remplacés par les démagogues du sondage d’opinion, les funambules de la foi et les gourous de la pédagogie. Ce processus s’appuie sur l’effondrement des structures symboliques de la culture et promeut le présent sans ancrage d’un imaginaire où l’individu se croit d’autant plus lui-même qu’il ressemble comme une goutte à son alter ego dans le miroir : de là qu’on puisse si facilement passer de l’individualisme au communautarisme, de la certitude de soi à la noyade dans la secte, du mirage de l’identité personnelle à l’illusion identitaire dans un demos d’emprunt.
Il y a aussi un imaginaire de la laïcité et je ne suis pas sûr que nous en soyons tous conscients. Il s’appuie comme tout imaginaire sur un manque à savoir. Ignorance de l’anthropologie, ignorance de l’histoire. Prétendre que l’État ou l’École n’ont rien à connaître d’un religieux qui relèverait des convictions personnelles des individus, est une aberration anthropologique : il est évident que toute religion est, et ne peut être, que publique. C’est un phénomène collectif par définition, le noyau dur des cultures. Et il n’y a que les chrétiens d’aujourd’hui pour y voir, à cause de la problématique du salut individuel, une affaire qui se règle, à l’intérieur de la conscience de chacun, entre la personne et son Dieu : car même les catholiques sont en train de devenir protestants. Prétendre que la loi de 1905 ne laisse en face à face que l’État d’un côté et, de l’autre, une poussière de croyants individuels est une erreur historique. On confond alors la tentative avortée des thermidoriens et la loi de séparation de la Troisième République : car celle-ci ne fait pas de la religion le produit des croyances personnelles des individus, hors institution ; elle range l’institution de l’Église dans la société civile, ce qui n’est pas du tout la même chose.
« On peut tout enseigner », disait Condorcet. Tout ce qui est de l’ordre du savoir, bien sûr. Je ne vois donc pas pourquoi l’école ne devrait pas enseigner les savoirs que, sur le phénomène religieux, l’anthropologie, l’histoire et même la théologie ont permis d’accumuler au long des siècles. On peut discuter des modalités, bien sûr. Mais sur le principe lui-même, je ne vois pas en quoi la laïcité de l’école trouverait à y perdre. Bien au contraire. Je pense même qu’il s’agit d’une nécessité d’autant plus impérieuse que l’Église, enfoncée dans la même crise que l’école, semble vouloir renoncer à transmettre son propre savoir.
Tout enseigner oui, mais seulement ce qui est enseignable, des savoirs. C’est-à-dire ce qui se construit contre le sens. Lévi-Strauss l’a bien montré : tout savoir, même le plus primitif, s’est toujours construit contre l’imaginaire du sens. Et s’il y a aujourd’hui une infiltration du religieux dans l’école c’est à l’espéranto sans couleur des pédagogues que nous le devons. Aux gourous de la pédagogie. Je veux parler de cette chansonnette du sens qu’il faudrait donner aux savoirs. La dation du sens, tel est aujourd’hui le nouveau catéchisme. Or le sens n’a pas à être donné puisqu’il est du déjà-là, effet imaginaire de l’organisation symbolique des signifiants. C’est du déjà donné pour l’infans. En psychanalyse, l'infans, terme de Sándor Ferenczi, désigne l'enfant qui n'a pas encore acquis le langage, francisation du latin infans, infantis, désignant le très jeune enfant qui ne parle pas. Formé de in- préfixe négatif et du participe présent de fari « parler », cette racine se retrouve dans aphasie, fable, par exemple. Et ce, dès la première articulation des signifiants de la langue : O-A, le fort-da freudien, celui qui fait sens pour le petit Hans et lui permet de contrôler avec sa bobine les éclipses maternelles. Contrôle aussi imaginaire bien sûr que celui qu’exerce par sa prière ou ses œuvres tout bon catholique sur la grâce de Dieu. Faire du maître un intercesseur, c’est-à-dire un prêtre, chargé de donner à l’élève le sens des savoirs, construire un face à face imaginaire entre le professeur et l’élève tous deux victimes de la fascination du sens, est une opération religieuse en tant que telle. Elle empêche toute transmission des savoirs, puisque le sens ce n’est pas ce dont on manque, bien au contraire. Du sens, il y en a toujours à revendre, il prolifère de lui-même et c’est contre la surabondance du sens que l’humanité a patiemment réussi à construire au long des millénaires cet édifice des savoirs aujourd’hui en péril. Défendre toujours et en toutes circonstances l’autonomie des savoirs, et donc des disciplines, contre la religiosité diffuse de la dation de sens, tel devrait être aujourd’hui le premier objectif stratégique de la nouvelle laïcité. Car le fondement philosophique de la pédagogie du sens n’est autre que la phénoménologie chrétienne de la conscience.
Que nous est-il permis d’espérer ? un trait de lumière dans cette grisaille, la force de penser, dans une configuration non révolutionnaire, la conjonction de la révolte et de la pensée, un opérateur symbolique refondant un demos, un peuple à venir au lieu de ce qui nous afflige : une religiosité sans église ni clameur, l’idiotie d’un laos sans appel. C’était mon appel au peuple.
Le dème (en grec ancien δῆμος / dêmos) est une circonscription administrative de base instaurée lors de la révolution isonomique de Clisthène qui eut lieu de 508 ou507 à 501 av. J.-C. à Athènes. Le dème est directement lié à la marche d'Athènes vers la démocratie.
Étymologie: de dêmos*, « peuple » et kratos, « puissance », « souveraineté ». Régime politique fondé sur le principe que la souveraineté appartient à l'ensemble des citoyens , soit directement (par des référendums) soit indirectement par l'intermédiaire de ses représentants élus. Les élections doivent se tenir au suffrage universel, de façon régulière et fréquente
La démocratie suppose l'existence d'une pluralité d'options et de propositions, généralement incarnées dans des partis et des leaders ayant la liberté de s'opposer et de critiquer le gouvernement ou les autres acteurs du système politique. Les partis sont devenus au fil des ans, des alliances non démocratiques, qui n’ont pas à rendre de comptes aux Citoyens, à tel point que le sulfureux Queuille, montre bien la limite de la Démocratie avec les partis. En fait les partis sont unne aberration du mode Démocratique. Il faut y substituer des alliances avec l’obligation pour les signataires de remplir leur feuille de route avec un échéancier précis.
Le LAOS
Laos signifie le Peuple de Dieu , la Nation prise dans son ensemble. C'est du mot grec LAOS que vient le mot
« Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. »
Cette petite phrase, oh combien d’actualité, est pourtant due à un homme politique. Elle est du petit père Queuille, en réalité Henri Queuille, plusieurs fois président du conseil (même pendant deux jours en 1950) et également ministre des finances et de l’intérieur sous la 3eme république. Il fut même ministre et secrétaire d’Etat plus de trente fois ! Un véritable professionnel de la machine politique, et sa fameuse petite phrase est incontestablement le fruit d’une expérience professionnelle riche.
Une démocratie existe donc qu'en autant qu'on y trouve «une organisation constitutionnelle de la concurrence pacifique pour l'exercice du pouvoir» (Raymond Aron).
La démocratie exige aussi que les grandes libertés soient reconnues: liberté d'association, liberté d'expression et liberté de presse. Juridiquement, une démocratie s'inscrit dans un État de droit; culturellement, elle nécessite une acceptation de la diversité.
Les Illuminati sont une “élite dans l’élite”. C’est la plus ancienne et la plus secrète des organisations. Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l’Ordre des Illuminati en Bavière par Adam Weishaupt, un ancien Jésuite. C'est l'émanation ultime de la Franc-Maçonnerie.
Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.
La création des Illuminati marquait le lancement d’un Plan conçu pour se dérouler sur plusieurs siècles, en utilisant le contrôle du système financier naissant pour parvenir une domination totale sur le monde. La réalisation du Plan s’est ensuite transmise comme un flambeau de génération en génération, au sein d’une élite héréditaire d’initiés qui ont su adapter le Plan aux évolutions technologiques, sociales, et économiques.
Il s’agit d’une organisation dont la véritable nature est “occulte”.
Les dirigeants politiques ou économiques se présentent au public comme des personnes éminemment rationnelles et matérialistes. Mais le public serait étonné d’apprendre que certaines de ces personnes participent à des cérémonies étranges, dans des sociétés secrètes tel que les Skull and bones où se perpétuent le culte des dieux égyptiens et babyloniens: Isis, Osiris, Baal, Moloch, ou Sémiramis.
Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d’une connaissance et d’une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour gouverner l’humanité.
Leurs agents sont éduqués et entraînés pour être placés dans les coulisses à tous les niveaux de gouvernements. En tant qu’experts et conseillers, ils forment les politiques gouvernementales afin de faire avancer leurs plans secrets.
Ils demeurent toujours dans l’obscurité et l’anonymat, et généralement personne ne les soupçonne. Ils utilisent tous les peuples pour servir leurs desseins machiavéliques. Ils divisent pour mieux régner, fournissent les armes et de l’argent aux deux côtés d’une guerre, encourageant les gens à se battre et s’entre-tuer, dans le but d’atteindre leurs objectifs. Ils encouragent le terrorisme et la guerre atomique et provoquent délibérément les famines mondiales. Leur premier but est de former un gouvernement mondial pour avoir le contrôle complet du monde entier, en détruisant toutes les religions et tous les gouvernements.
De nombreuses guerres, y compris la Révolution française, les guerres mondiales, aurait été organisées par les Illuminati, qui opéraient sous différents noms et déguisements. Annie Lacroix-riz, historienne, souligne d’ailleurs très bien ces manipulations dans son livre “le choix de la défaite” en amassant de très nombreuses et solides preuves issu des archives de guerres.
La troisième guerre mondiale devra être fomentée en utilisant l’opposition entre les sionistes (les partisans de l’Etat d’Israël) et le monde musulman. Cette guerre sera dirigée de sorte que l’Islam et Israël se détruiront mutuellement, tandis que le reste des nations du globe, divisées sur cette question, seront forcées d’embarquer aussi dans cette guerre, jusqu’à l’épuisement physique, mental, spirituel et économique complet. Tout sera alors mis en place pour l’établissement d’un gouvernement mondial.
réalité ou folie ? le futur nous le montrera mais il faut souligner que ces dernières années, de très nombreuses preuves de manipulation, de fuites, de complot révélés au grand jour ou de mensonges organisés nous indique clairement que la réalité se mêle intimement à cette folie. Les nombreuses pièces du puzzle semblent étrangement s’assembler pour former un “tout” cohérent.
Source : http://www.prolognet.qc.ca/clyde/illumina.htm
Source : http://www.syti.net
Influence de la Franc-maçonnerie
Ce groupe réuni tous ceux qui veulent redonner le Pouvoir au Peuple, avec Dieu comme Partenaire, ce qui n'est pas le cas dans la Démosophie.
Constitution Française Article 2
La langue de la République est le français.
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L'hymne national est la "Marseillaise".
La devise de la République est "Liberté, Egalité, Fraternité".
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Platon marque les débuts de la philosophie en tant que connaissance rationnelle du monde avec le Libre Arbitre des Hommes grâce à DIEU. Il avait été précédé par d'autres philosophes dont SAPPHO de MYTHYLENE, au 7ème siècle avant notre ère. Dans un certain sens, on peut dire que toute la philosophie n'est, par la suite, qu'une tentative de répondre aux questions qu'il avait posé/ Le platonisme garde toutefois un aspect mystique, ce qui lui valut d'être "adopté" par les premiers penseurs chrétiens. L'influence de Platon fut toutefois supplantée par celle de son élève Aristote, philosophe plus logique et "terre à terre", pendant le moyen âge. Sa philosophie fut redécouverte par la Renaissance humaniste et on peut considérer la philosophie de Descartes comme un retour à "Platon" après des siècles d'Artistotélisme. Le concept de la Démosophie est attribué à Michel TOZZI en 1970 repris par Eric Fiorile beaucoup plus tard en 1993, et se l'est attribué.
Platon naît à Athènes d'une famille aristocratique. En -407, il rencontre Socrate, dont il suivra l'enseignement pendant huit années. Platon se destinait aux affaires politiques, mais la condamnation à mort de Socrate en -399 par les démocrates le détourne de ce projet. Il n'assiste pas derniers moments du philosophe et quitte Athènes. De cette époque date son projet de repenser les problèmes politiques. Il effectue une série de voyages, se rend en Italie où il rencontre les pythagoriciens.
De -388 à sa mort, Platon oscille entre Athènes et la Sicile. Il veut convertir le tyran Denys 1er, l'ancien à ses idées politico philosophiques, mais il se brouille avec lui, est exilé et même vendu comme exclave. En - 387, racheté et libéré, Platon revient à Athènes et fonde l'Académie, première grande école de l'Antiquité. Après des rappels et exils successifs en Sicile, il meurt à Athènes en - 347.
Avant Socrate, les philosophes "présocratiques" sont des philosophes de la nature. Ils s'intéressent surtout à l'analyse physique du monde. Au temps de Platon, Athènes est encore une cité à son apogée (héritage du "siècle de Périclès). La vie culturelle se concentre autour d'Athènes où la démocratie voit le jour. Il est nécessaire d'éduquer le peuple. Des philosophes - les sophistes - vont "enseigner" aux citoyens riches. Ils critiques les mythologies et s'intéressent à l'Homme dans la société. Pour eux, le Bien et le Vrai ne sont pas des normes absolues ; ce qui compte ce sont les besoins de l'Être humain.
Face aux riches sophistes, Socrate proclame que la connaissance ne s'enseigne pas. La vraie connaissance vient de l'intérieur et l'Homme peut accéder aux vérités philosophiques s'il se sert de la raison. Sa mort affecte Platon, qui y voit une contradiction fondamentale : la réalité de la société s'oppose à la Vérité de l'Idée, qui doit empêcher une cité de condammenr à mort les Hommes les plus justes.
Les ouvrages : Gorgias (v-387) Dans ce dialogue, Platon s'élève contre la rthétoirque, art mensonger, qui abuse de la puissance des mots et donne le pouvoir aux tyrans. Il lui oppose la philosophie, dont le but est de rendre le peuple meilleur.
Ménon (v - 387) Après le Protagoras, une oeuvre de jeunesse, Platon tente de définir ce qu'est la vertu et si elle peut s'enseigner.
Phédon ( v -385) Ce dialogue met en scène les derniers instants de Socrate. Avant de boire la ciguë, Socrate expose à ses disciples sa croyance en l'immortalité de l'âme.
Le Banquet (v-385) Cet ouvrage fondamental de Platon traite de l'amour. Le philosophe y évoque le mythe des Androgynes : autrefois, les êtres humains possédaient les deux sexes. Mais Zeus, pour les punir d'avoir cherché à escalader le ciel, les sépara en deux. Depuis, chaque moitié recherche l'autre.
La République (entre -385 et - 370) C'est sans doute l'œuvre majeure de Platon. A partir d'une définition de la justice, Platon tente de déterminer ce que serait le gouvernement idéal. Il distingue trois classes de citoyens et analyse les différents types de régimes politiques. Pour se rapprocher du gouvernement idéal, la cité devrait se doter d'un philosophe-roi. De la politique, Platon passe à la métaphysique. Il établit la distinction entre un monde intelligible et un monde sensible, pose le Bien comme valeur suprême et illustre sa théorie par la fameuse allégorie de la caverne.
Théétète (v-368) Platon tente de démontrer qu'une connaissance objective est possible, contrairement aux philosophes qui affirmaient la relativité de toute science, comme le sophiste Protagoras ou Héraclite. Parménide (v-367) Dans cet ouvrage, l'un des plus techniques de Platon, le Philosophe tente de répondre aux critiques qu'à suscitées sa théorie des Idées. Il examine en particulier quel est le rapport entre les Idées et les choses.