WWIII : MACRON PART EN GUERRE EN SYRIE. LA GRANDE RUSSIE DE POUTINE REARME MAIS NE VEUT PAS TIRER SUR LES AMBULANCES FRANCAISES.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

Et si votre ville devenait l’épicentre de la Troisième Guerre mondiale?

Le Président Poutine pose la question pour répondre à Macron et à ses sbires Castaner et Griveaux et aux procureurs qui assignent sans preuves et aux forces de l'ordre qui tuent sans raison, montrant ainsi le peu de considération envers le Peuple Français désormais représenté par les Gilets Jaunes (Interrogé sur une déclaration d'Emmanuel Macron, Benjamin Griveaux a dénoncé avec virulence la violence de certaines personnes dans les manifestations des gilets jaunes, présentes selon lui "pour casser, piller brûler frapper voire tuer", des forces de l'ordre, personnes qui ne sont jamais arrêtées par la Police et faisant partie de la stratégie de Macron, hormis Benalla arrêté par le Sénat.)

 

PARIS POURRAIT DEVENIR L'EPICENTRE DE LA WWIII: Comment réagissent ceux qui apprennent que leur ville pourrait devenir la cible d’une frappe de missile hypersonique en cas de confrontation entre Moscou et Washington? Des armes à énergie dirigée seraient employées pour tous les incendies gigantesques comme en Corse, au Portugal, en Grèce ou aux USA et au Canada.

La Grande Russie du Président Poutine a aligné dans une seule de ses bases extérieure en Syrie, à Hmeimin, autant d'avions militaires que la France peut en compter dans le Monde entier. Il est vrai que la Grande Russie de Poutine a un territoire à surveiller grand comme 28 fois la France avec non seulement une supériorité numérique soit 2000 aéronefs et chasseurs, contre 200 pour la France, avec une supériorité technologique en vitesse, armement, maniabilité, consommation qui n'est même pas à comparer tant nous sommes resté sur des équipements périmés, dont 2/3 du parc est en constante réparation. En vitesse les chasseur Français vont au plus à Mach 1.4, en étant obligé de se faire ravitailler en vol même sur de courtes distances, tandis que la Russie frôle Mach 5 et Mach 20 sur ses missiles Avangard. Une seule chose peut nous rassurer c'est qu'elle ne tirera pas sur une ambulance au risque de blesser un de nos 6660 généraux et officiers supérieurs à la retraite bien méritée s'il sont rappelés sous les drapeaux de l'Union Européenne. 

La Russie a renforcé ses positions à Hmeimim où se trouve sa base aérienne en y déployant un grand nombre d’avions et d’hélicoptères de combat. De même, les forces aériennes russes ainsi que le cinquième Corps spécial y ont été installés en vue de combattre les groupes terroristes opérant à Idlib et dans les banlieues de Lattaquié, Hama et Alep.

Tout porte à croire que les forces russes s’apprêtent à lancer des opérations d’envergure à Idlib et dans ses environs contre le groupe terroriste Tahrir al-Cham, d’autant plus que le nombre d’avions de combat russes à la base de Hmeimim est passé de 150 à 200 avions. En outre, des Soukhoï 25, Soukhoï 24, Soukhoï 30, Soukhoï 34, Soukhoï 35 et MiG-29, ainsi que deux avions de guerre électronique Iliouchine-20, deux avions de transport Antonov 26 et Antonov 70, deux avions de ligne A-50y et un groupe d’avions-cargo Iliouchine-76 et d’Antonov 124, y ont été déployés.

On estime que le nombre de chasseurs russes est passé de 150 avions en 2018 à 200 avions en 2019. Tout au long de ces derniers jours, de grandes quantités de conteneurs chargés de munitions aériennes sont arrivées à la base Hmeimim par des navires et des avions-cargo.

Parallèlement, la police militaire russe envisage d’étendre ses activités dans la banlieue d’Alep, et le chef de la Direction générale de la police militaire russe, le lieutenant-général Vladimir Ivanovski, a confirmé que les patrouilles de la police russe se poursuivaient dans le nord-est de Manbij, dans la région rurale d’Alep, et qu’elles s’étendent à la ville de Tel Rifaat.

« Aujourd’hui, nous sommes en train d’effectuer de nombreuses opérations à Tel Rifaat. Nous avons pratiquement traversé tous les postes d’observation, les points de contrôle et le poste-frontière principal, afin de protéger ces zones et d’observer le respect du cessez-le-feu », a souligné le chef de la Direction générale de la police militaire russe.

Le 5 février 2019, une société israélienne d’imagerie satellitaire a affirmé avoir localisé pour la première fois trois systèmes de défense aérienne syrienne S-300 à Maysaf dans le gouvernorat de Hama. La batterie en question est sur l’image bien opérationnelle.

La Russie a livré le lanceur, le radar et les véhicules de contrôle du système de missile sol-air avancé à l’armée syrienne, début octobre 2018, après la destruction d’un avion de reconnaissance russe par l’armée de l’air israélienne en septembre 2018 lors d’un violent raid israélien contre les cibles syriennes et russes à Lattaquié. Depuis la livraison du système en octobre, la Russie apprend aux forces syriennes à utiliser la puissante plate-forme de défense aérienne, qui se trouverait sur une base près de Maysaf, dans le nord-ouest de la Syrie.

Ces mesures indiquent une augmentation du niveau de préparation de l’armée russe pour lancer de nouvelles opérations anti-terroristes en Syrie. Les médias israéliens estiment que tous ces événements laissent présager l’escalade des tensions sur la scène syrienne et une tension accrue avec Israël.

L'accord de Sotchi n'est plus depuis dimanche 24 février et le président turc est placé devant un difficile choix : la zone tampon qu'elle veut ériger au nord de la Syrie n'a plus ni le feu vert de l'Iran ni l'accord de la Russie et si elle veut aller de l'avant, la Turquie risque de s'y casser les dents.

Lors d'un entretien télévisé, mardi 26 février, le président turc a tenté de faire profil bas en affirmant que ce que l'armée turque cherchait à Manbij "c'était sa libération" et rien d'autre. Mais ses réelles intentions ne trompent pas : "la Turquie ne peut céder aux autres le contrôle d'une zone (Manbij, NDLR) qui représente une menace contre elle. La Turquie sera présente dans cette zone car les Syriens ont bien confiance en nous et les tribus syriennes de Manbij veulent d'ailleurs que l'opération (militaire turque) ait bien lieu, a dit M. Erdogan.   

En effet sur le front d'Idlib, et pour la troisième journée consécutive, l’armée de l’air syrienne a mené plusieurs frappes aériennes. Dirigée par leur Albatros L-39, l’armée de l’air syrienne a ciblé plusieurs zones contrôlées par les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham dans et autour de la ville de Khan Cheikhoun. C'est la première fois depuis plus de cinq mois que les avions de combat de l’armée de l’air syrienne ont bombardé les positions de terroristes au sud d’Idlib. Et la Russie a apporté un soutien logistique et en renseignement. Les vingt frappes aériennes ont visé les villages de Sukayk, de Tamanah, de Khwein, de Zarzour et de Khan Cheikhoun. L’aviation syrienne a cessé ses frappes aériennes sur les zones contrôlées par les terroristes dans le nord-ouest de la Syrie à la suite d’un accord conclu entre la Russie et la Turquie, sur la mise en place d’une zone démilitarisée à Idlib en septembre dernier. Ledit accord a expiré dimanche 24 février.

La campagne aérienne lancée depuis dimanche est une mise en garde, selon les experts, lancée à l'encontre de la Turquie surtout qu'outre des missiles, les terroristes pro-Ankara semblent avoir repris leurs raids aux drones contre les positions de l'armée et de ses alliés à Hama et à Alep. Une unité de l’armée syrienne a détruit deux drones de groupes terroristes, qui ont été lancés à partir des zones où ils se positionnent, vers des points de contrôle militaires aux environs de la localité d’Atchane au nord de la ville de Hama, selon le correspondant de SANA dans le gouvernorat. Parallèlement, l’armée syrienne multiplie les frappes contre les positions des terroristes du Parti Al-Turkestani (Al-Qaïda branche chinoise et soutenu par Ankara) dans le village de Houeiz dans la banlieue nord de Hama, en riposte à leurs violations de l’accord sur la zone de désescalade.

Bref, la Turquie est à l'heure d'un délicat choix : si elle tient à son alliance avec l'Iran et la Russie, il faut qu'elle renonce à l'idée de la zone tampon si largement encouragée par Washington, affirme Hadi Mohammadi qui évoque la récente mise en garde de la Russie à l'adresse de la Turquie : "L’Iran, la Turquie et la Russie n’ont pas d’intention de mener des opérations militaires communes en Syrie", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée à la chaîne de télévision vietnamienne Vietnam Television, CCTV et Phoenix TV. "Nous ne prévoyons aucune opération militaire en Syrie impliquant la Russie, la Turquie et l'Iran", a déclaré le ministre des Affaires étrangères. «La Russie et l’Iran sont actifs en Syrie à l’invitation du gouvernement légitime du pays. La Turquie a évoqué ses préoccupations en matière de sécurité, mais le gouvernement syrien s'oppose à la présence militaire turque, avait dit Lavrov en refusant d'emblée une offensive militaire qui impliquerait la Turquie aux côtés de la Russie. 

Lavrov a révélé que Moscou et Ankara ne sont pas encore parvenus à un accord sur les unités kurdes actives en Syrie qui devraient être désignées comme terroristes. "Nous ne savons pas exactement quelle unité kurde devrait être désignée terroriste. La Turquie occupe une position particulière", a-t-il noté. "Nous comprenons ses préoccupations, mais il est nécessaire de séparer le bon grain de l'ivraie et de déterminer quelles unités kurdes sont extrémistes et constituent une menace pour la Turquie." Le haut diplomate a ajouté qu'il restait "quelques problèmes à Idlib", dans lesquels l'opposition et les groupes terroristes n'ont pas encore été séparés.

Syrie: la France prépare sa guerre. 

 

 

Alors que les États-Unis disent vouloir retirer leurs troupes du nord-est syrien, les camions bourrés d'armes et de munitions continuent à y débarquer.  

 

Il s'agit d'une région particulièrement importante dans la mesure où l'armée syrienne et ses alliés se positionnent dans son secteur ouest. L'OSDH, vitrine médiatique de l'opposition pro-occidenale et proche du MI6, vient de faire état de l'arrivée d'un convoi composé de 200 camions d'armes et d'équipements US. 

 

Selon l'OSDH, les 200 camions appartenant à la soi-disant coalition internationale contre Daech sont entrés mardi à l’aéroport Aïn al-Arab au nord-est d’Alep, situé dans le nord de la Syrie. L'arsenal serait destiné aux terroristes nosrtaistes (Al-Qaïda) qui continuent à se battre contre l'armée syrienne et ses alliés tout en refusant de déposer leurs armes. Toujours selon cette source, certains camions seraient vides et semblent être destinés à évacuer les armements et les forces US de la région. Les États-Unis ont annoncé vouloir maintenir quelques 400 forces dans l'est de la Syrie et exigent de leurs alliés de l'OTAN en Syrie, à savoir de la France et de la Grande-Bretagne d'assumer désormais 80% du boulot qui reste à faire en Syrie.

 

Mais que reste-t-il à faire? 

 

Le président français a rendu hommage lundi 25 février, lors d'un point de presse conjoint avec le président irakien à la décision du président américain de vouloir maintenir ses troupes en Syrie, laissant entendre que la France irait céder à l’exigence de Washington, lequel veut que les forces françaises, entre autres, restent présentes sur place et fassent le "boulot" en lieu et place des Américains dans le nord et nord-est syrien. Pour de nombreux analystes, les agissements militaires tendent à prendre l'allure d'une guerre à grande échelle. Les terroristes nosratistes, qui bénéficient ainsi du soutien logistique US et occidental ainsi que de la complicité de la Turquie, ont lancé il y a deux jours une violente offensive contre les positions de l’armée syrienne et de ses alliés. Al-Masdar News affirme que l'attaque aux missiles lancée par les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham a visé une base abandonnée d'Idlib, dans l'est du pays. Il s'agissait de missile guidé anti-char fabriqué de fabrication US, soit les mêmes missiles qui arrivent dans la localité à abord de cargaisons US. Dans la foulée de cette attaque, sept soldats de l’armée syrienne ont été tués près de l’aéroport militaire  d'Abu Duhur 

 

Pour la troisième journée consécutive, l'armée de l'air syrienne a lancé 26 février plusieurs frappes aériennes sur le gouvernorat d'Idlib. Dirigée par leur Albatros L-39, l'armée de l'air syrienne a ciblé plusieurs zones contrôlées par les terroristes de HTC dans et autour de la ville de Khan Sheikhoun. Une source de l’armée syrienne a déclaré à Al-Masdar News que ces frappes aériennes avaient été menées en réponse à la frappe de missile de HTC dans l’est de la ville d’Idlib la nuit dernière. Or ce genre d'attaques ne peut se faire sans le soutien direct des USA et de la France qui occupe désormais les bases américaines dans le nord-est syrien, y compris à Alep-est.  

 

Au train où vont les événements, l'armée syrienne et ses alliés ne tarderaient pas à passer à l'offensive contre Idlib surtout que l'Iran et la Russie s'opposent littéralement à l'idée de la création d'une zone tampon dans le nord propre à faciliter le démembrement syrien. La question est la suivante : la France est-elle prête à faire face à l'armée syrienne et ses alliés surtout qu'elle se dit ravie que les Américains veuillent préserver leur présence illégale en Syrie? se demande l'analyste des questions internationales, Hanif Ghafari.