WWIII : MAKACH WALOU, NETANYAHU N'A RIEN OBTENU, NE S'EST PAS RECUEILLI AU MONUMENT DES AVIATEURS RUSSES, ET SE VENGE CONTRE GAZA.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : MAKACH WALOU, NETANYAHU N'A RIEN OBTENU, NE S'EST PAS RECUEILLI AU MONUMENT DES AVIATEURS RUSSES, ET SE VENGE CONTRE GAZA

Israël frappe le front sud Feb 28, 2019 07:08 UTC 

 

Des avions de chasse et des hélicoptères israéliens ont frappé, mercredi 27 février, des zones situées au sud de la bande de Gaza.

 

Selon le site web de la chaîne de télévision Palestine Al-Yawm (Paltoday), des chasseurs et des hélicoptères israéliens ont tiré au moins 4 missiles sur les positions du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, à l’ouest de Khan Younès. 

 

Selon des sources palestiniennes, l'attaque a eu lieu près d’une position de la Résistance, à proximité de la bande côtière, située entre Deir al-Balah et Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. 

 

Des sources israéliennes ont prétendu qu’un engin explosif tiré depuis la bande de Gaza avait atteint les territoires occupés et explosé devant une maison de la région d’Eshkol, frontalière de Gaza, faisant des dégâts. 

« Une petite bombe attachée à des ballons a été tirée mercredi vers Israël depuis l'enclave lors d'une manifestation nocturne le long de la frontière de Gaza », ont ajouté les mêmes sources. 

 

Rappelons que les manifestations dans la bande de Gaza dans le cadre de la « Marche du grand retour » ont commencé le 30 mars 2018. Jusqu'à ce jour, 200 Palestiniens ont été tués. Les Palestiniens protestent notamment contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods. 

 

Lors de sa rencontre, mercredi 27 février, avec le président russe à Moscou, le Premier ministre israélien a eu beau vouloir aligner le président russe sur son approche anti-iranienne du dossier syrien, mais en vain.  

 

Le maître du Kremlin refuse de changer d'un iota sa position sur le rôle efficient de l’Iran en Syrie, affirme l'Associated Press 

 

Les médias américains ont interprété, quasiment de la même façon, la rencontre entre Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu à Moscou: malgré l’insistance de Poutine sur la nécessité de préserver la sécurité d'Israël, Poutine a soutenu comme par le passé l’approche de Téhéran envers les évolutions du Moyen-Orient. 

 

« Netanyahu a entamé des pourparlers avec le président Poutine en réaffirmant la ferme détermination d'Israël à bloquer les "efforts d'implantation" de l'Iran en Syrie : « Nous sommes déterminés à contrecarrer les efforts de l'Iran qui appelle à notre destruction et ses tentatives d'implantation militaire en Syrie », a-t-il dit. 

 

Mais ses entretiens avec Poutine l'a-t-il avancé d'un iota dans ses plans? Pas vraiment, répond le journal.  

 

"Pendant la première moitié de l’an 2018, ajoute l'AP, Netanyahu a tenté d’élargir de plus en plus sa coopération économique et sécuritaire avec la Russie. Il a été d'ailleurs le premier responsable israélien à accompagner le président au défilé militaire sur la place Rouge, à l'occasion du 73e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique sur l'Allemagne nazie, à Moscou", note l'agence de presse américaine. 

 

Mais tout a basculé, le 17 septembre 2018, quand quatre avions F-16 de l'armée de l'air israélienne ont mené des frappes près de la ville de Lattaquié, opérant à basse altitude depuis la Méditerranée. Les pilotes israéliens se sont abrités derrière un avion russe Il-20 présent dans la zone, qui s’est retrouvé sous le feu des systèmes de défense aérienne syriens S-200. 

 

"Bien qu'Israël n’ait toujours pas reconnu sa responsabilité dans l’affaire, les autorités russes continuent de pointer du doigt Israël. Dans la foulée, la Russie a livré les missiles antimissile S-300 à la Syrie, peu après que le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konashenkov, a annoncé que l’armée de l’air israélienne était le vrai responsable du crash de l’avion russe Il-20 et la mort de 15 officiers russes. 

 

L'incident a creusé le fossé entre la Russie et Israël. Les responsables israéliens tentent maintenant de compenser leur erreur en annonçant qu'ils ont aucune objection au déploiement des forces russes en Syrie et que leur seul souci reste la présence militaire iranienne en Syrie. Et pourtant la réalité est bien ailleurs. Depuis l'annonce du retrait des troupes américaines de Syrie, Israël sait ne plus avoir aucun autre choix que de composer avec la Russie. Ce n'est donc pas de gaieté de cœur que Netanyahu a décidé de se rendre à Moscou le 27 février pour s'entretiendra avec Poutine, ajoute le texte.  

 

"La visite de Netanyahu à Moscou a été une première depuis la destruction de l’avion de guerre Il-20 russe. Lors de ses entretiens téléphoniques, Netanyahu a appelé le président Poutine à rejoindre l'axe d'Israël face à l’Iran. Il a tenté de le convaincre en argumentant sur le danger que représentait le déploiement militaire de l’Iran aux frontières entre la Syrie et Israël. Et c'est là que certains analystes ont vu un début de marche arrière israélienne, car jusqu'ici, Netanyahu ne cessait de menacer de frapper "les cibles iraniennes" à travers le sol syrien.

 

Mais à la veille de son départ pour Moscou, il a affirmé que les raids israéliens "viseront à empêcher toute présence militaire iranienne sur les frontières". Le bras de fer semble avoir été remporté par la partie russe dont les S-300 ont fini par faire reculer Israël. En l'absence des États-Unis, Israël ne peut rien contre la Russie. C'est donc en vain que Netanyahu a tenté de convaincre Poutine de revenir sur son soutien à l’Iran et fermer les yeux sur les frappes d'Israël contre le sol syrien. D'autant plus que les sujets de divergences se multiplient entre Moscou et Tel-Aviv, dans le dossier libanais ou encore palestinien, ajoute l'AP.  

 

Ultime reculade de Netanyahu face à Poutine : au terme de trois heures de discussion, mercredi 27 février, la Russie a fini par imposer à Israël une commission mixte dans le cadre de laquelle les deux parties devraient travailler "au retrait de toutes les forces étrangères de Syrie". Or ce n'est étranger aux yeux de Moscou que les forces qui sont présentent en Syrie sans mandat de Damas. 

 

Syrie: les USA évacuent leurs agents takfiristes 

 

Le sort des terroristes en Syrie fait la manchette de la presse mondiale. Initialement, il était question de leur rapatriement ou de leur jugement sur place. 

 

Maintenant, les FDS évoquent une nouvelle alternative de concert avec l’armée US: la livraison des daechistes étrangers au CENTCOM. L’évacuation des civils de Deir ez-Zor à l’est de la Syrie se poursuit. Figurent parmi la foule plusieurs terroristes de différentes nationalités qui ont décidé de quitter pour toujours leur camp idéologique. Les FDS ont annoncé qu’après leur ultime opération contre les derniers éléments de Daech qui ne se sont pas rendus aux Kurdes, elles les remettront à l’armée US. 

Investis par les combattants kurdes dans un quartier du village d’al-Baghouz, située dans la province de Deir ez-Zor, certains terroristes de Daech ont décidé de quitter l'enclave avec leurs proches et les autres habitants.  Des dizaines de camions sont entrés à al-Baghouz pour évacuer ceux qui veulent quitter le village. Selon des sources, ils devraient être hébergés dans le camp de déplacés d’al-Hol au sud de la ville de Hassaké, chef-lieu de la province du même nom, au nord-est de la Syrie. 

Mardi soir, 800 habitants d’al-Baghouz et 200 membres de Daech sont sortis de la ville en provenance des régions sous contrôle des FDS. 

 

La nouvelle vient renforcer la rumeur qui circule autour du deal en coulisse entre les terroristes et les services de renseignements occidentaux, la CIA entre autres. La chaîne Al-Sharqia 24 vient de diffuser des vidéos montrant des dizaines de terroristes de nationalité saoudienne, tchétchène et bosniaque, parmi la foule de civils qui quittent leur dernier fief à l’est de la Syrie.