WWIII : D.IEU TENEBREUX ET MISERICORDIEUX DES HEBREUX, POURQUOI CHASSES-TU LES PHARISIENS SIONISTES, ET PUNIS-TU TON PEUPLE INSOUMIS QUI SE REVOLTE PAR L'ADORATION DE SATAN-LUCIFER-VEAU-D'OR EN DETRUISANT NOTRE-DAME?

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : D.IEU TENEBREUX ET MISERICORDIEUX DES HEBREUX, POURQUOI CHASSES-TU LES PHARISIENS SIONISTES, ET PUNIS-TU TON PEUPLE INSOUMIS QUI SE REVOLTE DANS L'ADORATION DE SATAN-LUCIFER-VEAU-D'OR EN DETRUISANT NOTRE-DAME DE PARIS, ACTE QUE TU AS LAISSE FAIRE, MAIS QUE TU NE PARDONNES PAS, POUR ÊTRE ALLE TROP LOIN DANS L'ABSENCE DE CRAINTE DE TA PUISSANCE, DE TA JUSTICE ET DE TA GRÂCE POUR LES HOMMES, CAR CERTAINS MÊME PROFESSENT QUE TU ES MORT! 

La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte, si tant est qu'il n'a pas été précédé par un châtiment, celui d'errer à travers les peuples; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. 

Luc 7
15Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. 16Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant: Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. 17Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d'alentour. 

Exil du peuple Juif, DIEU SEUL peut organiser le retour du Peuple Juif en Terre Sainte. Un petit ETAT JUIF qui est devenu un Ghetto pour les Juifs et les Palestiniens.

Résumé 

Dans l’inconscient collectif européen subsiste le mythe des Juifs déicides, qui en raison de leur perfidie seraient punis par l’exil. Il serait tant de chasser ces idées floues et fausses. L’histoire, l’archéologie, la linguistique, etc. nous donnent une vision plus vraie de notre passé. Internet permet la diffusion de ce savoir. Cette page essaie de démystifier ces exils. Le Prix des Juifs pour leurs péchés est l'errance, en contrepartie les Juifs dans la torah, comme pour les catholiques (voir vidéo en fin de page), adorent le Diable AZAZEL et portent une très grande complaisance envers le Malin.., Cette complaisance envers Satan-Lucifer-AZAZEL, va jusqu'à dire que la Fin de Jésus-Christ sur la Croix est un échec, et Marie est privilégiée par rapport au Christ, qui a échoué, car suivant l'Eglise Catholique, ce n'est plus le Christ qui est le seul chemin pour aller à Dieu, mais le Pape et son Eglise Satanique, car nous sommes de tels pécheurs pédophiles, que Satan-Lucifer, est la seule entité à nous aider. Pour les Juifs l'adoration à Satan chez les Pharisiens, leur permet d'oublier de déicide dont ils sont coupables, avec la non reconnaissance du Christ, par rapport aux Juifs Messianiques et Orthodoxes, qui pensent que le Christ a bien été tué par le Sanhédrin Juif de l'époque Pharisien comme aujourd'hui. Le Baise Main du Pape aux Rothschild, avili encore plus et soumet l'Eglise Catholique aux Sionistes.

JEAN 14: 1Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. 4Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. 5Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? 6Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu.

8Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? 10Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres. 11Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. 12En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père; 13et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

15Si vous m'aimez, gardez mes commandements.

16Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 17l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.

18Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 19Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. 20En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. 21Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. 22Jude, non pas l'Iscariot, lui dit: Seigneur, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde? 23Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 24Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.

25Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.

27Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point. 28Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi. 29Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez. 30Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi; 31mais afin que le monde sache que j'aime le Père, et que j'agis selon l'ordre que le Père m'a donné, levez-vous, partons d'ici.

Sens du mot exil: être sans Dieu car le Nouveau Testament, ou nouveau contrat avec DIEU, par son fils Unique Jésus-Christ, a été passé avec l'Humanité, circoncis ou pas, sans que le Sanhédrin  ancien ou actuel, ne soit concerné, ni de près, ni de loin, au destin de l'Humanité, et à la domination de l'Etat D'ISRAËL, qui ne devrait pas même exister, une œuvre Satanique des Hommes félons, mais pas de DIEU.

Évolution du mot Exil: en hébreu biblique, « exil » a aussi le sens de « déplacement hors de la rédemption » et aussi « éloignement de la présence divine » [1]. Chez les Romains, l’exil était une peine pénale correspondant à l’interdiction de culte et de fréquentation de lieux de cultes [2]. Selon leurs traditions, les Juifs ont été et seront toujours en exil (hors de la rédemption) tant que le Messie se fera attendre. C’est l’église catholique qui s’est servie du mot exil au sens de « déplacement de population » pour justifier la punition divine qui condamnerait les Juifs à errer de pays en pays. 

Erreur sur l’exil dû aux Romains 

Exil de Palestine en 70 selon les chrétiens: Dieu, pour punir les Juifs d’avoir assassiné cruellement Jésus-Christ aurait dispersé tous les Juifs en l’an 70 après avoir détruit le temple de Jérusalem. Soyons réalistes: selon les évangiles, un groupe de fanatiques juifs réussit à abattre Jésus. Et « notre Dieu plein d’amour » décide de faire payer à la totalité du peuple juif, 37 ans plus tard, le prix de ce crime… Ce Dieu ressemble fortement à tout dictateur avec ses punitions collectives d’innocents. On pourrait aussi se dire que Dieu est un peu long à la détente car il punit 40 ans après les faits. Ne sait-il pas qu’il y a prescription et que les petits-enfants ne sont pas coupables des crimes de leurs grands-parents? 

L’exil des masses n’a jamais existé chez les Romains: les peuples qui se rebellaient étaient matés par les armes et leurs symboles détruits (c’est le cas du temple de Jérusalem en 70). Aucun écrit de l’époque romaine ne parle d’exil de quelque peuple que ce soit. Les colonisateurs, qu’ils soient Romains, Anglais ou Français exilaient juste l’élite et les chefs locaux pour les empêcher de fomenter des rébellions [3]. 

Rébellion de Bar Kokhba en 132: Si les juifs avaient été éliminés de Palestine en 70, comment auraient-ils pu se rebeller à nouveau en 132? De nombreux écrits juifs et romains parlent de cette grande rébellion [4]. Comme lors de toute guerre et persécution, une partie de la population s’exile puis revient dès qu’elle peut. Ce fut le cas pour les Juifs car dès l’an 200 ils y réalisèrent le fameux Talmud de Jérusalem [5]. 

Mythe de l’exil d’Égypte ?

En prenant la Bible mot à mot, on apprend que Moïse avec 2 à 3 millions de Juifs (603 550 hommes de plus de 20 ans auxquels il faut rajouter femmes et enfants; Bible: Les Nombres 1:46) est sorti d’Égypte, a traversé la Mer Rouge à pieds et est resté 40 ans dans le désert du Sinaï [6]. 

Le veau d’or: La bible nous raconte que les Juifs enfuis d’Égypte, anciens esclaves du Pharaons, auraient mis tous leurs bijoux en commun pour les fondre et créer le veau d’or… Peut-on imaginer un seul instant que des esclaves, frappés au fouet et mourant d’épuisement pour construire les pyramides, travaillaient avec des bijoux en or? 

Bible, titre de propriété de l’État d’Israël sur la Palestine: Dès que les Israéliens ont occupé le Sinaï en 1967, ils ont cherché les restes justifiant le mythe de la sortie d’Égypte. Ils n’ont rien trouvé. Certains attribuent ce manque de preuves du fait que c’étaient des bédouins qui vivaient sous tentes et donc n’ont laissé aucun monument… Sauf qu’ils oublient que trois millions de personnes auraient dû laisser leurs ossements et des débris de poteries [7]. 

Véracité de l’exil des Juifs d’Égypte: le bon sens admet que des groupes d’esclaves, qu’ils soient Juifs ou Noirs aux USA, aient réussi à se rebeller et retrouver leur liberté. Ce passage de la bible devrait être lu et appliqué avec sagesse par tous les peuples de la terre. Il faut attendre ou provoquer le moment opportun pour se rebeller, retrouver sa liberté et se préparer à une longue traverse du désert. L’exil des Juifs d’Égypte n’est pas une histoire pour les Juifs, mais un symbole pour la liberté de l’humanité. 

Paraboles de l’Exil des Juifs dans le Coran: Le Coran mentionne cet exil d’Égypte. Par contre il ne précise aucune date ni chiffre. Nombre d’oulémas musulmans précisent que ces histoires sont à voir comme des paraboles dont l’objectif est de raffermir la foi: « Vous croyez aux miracles des prophètes, alors pourquoi cherchez-vous à les tuer? Vous croyez aux châtiments divins où Dieu massacre les Juifs en raison de leur mauvaise conduite, alors pourquoi continuez-vous à vous conduire ainsi? » 

Remarque: La bible mentionne elle aussi cet acharnement du peuple Juif envers ses prophètes [8]. 

Mythe de l’exil dû aux Arabes 

Comme l’histoire et l’archéologie nous prouvent que les exils du temps des Romains et des Pharaons n’ont jamais existé, l’État d’Israël ne fait que décaler l’exil dans le temps et en imputant la raison aux Arabes avec la conquête de la Palestine en 638. 

Les Arabes accueillis en sauveur par les Juifs de Palestine: Après avoir fédéré un territoire correspondant à l’Arabie Saoudite actuelle, les musulmans partirent répandre l’islam vers le Nord, la Palestine. A l’époque, une grande partie des Juifs avaient été contraints de se convertir au christianisme,  mais restaient juifs de coeur. L’Église chrétienne de Constantinople appliquait sa politique raciale envers les Juifs: limitations des droits et massacres à toute occasion. Les Juifs accueillirent les Arabes en sauveurs [9]! 

Différence de traitement des Juifs par les chrétiens et musulmans 

L’Église chrétienne a passé presque 2000 ans (+33 à 1959) à diaboliser les Juifs pour leur faire payer le déicide de Jésus-Christ [10]. 

« Perfidia judaïca »: ce terme qui signifie la perfidie innées des Juifs a été supprimé seulement en 1959 de la prière de vendredi Saint [11]. Mais dans les prières catholiques les Juifs restent des êtres mauvais « qui ont un voile sur le coeur« . Ce n’est qu’en 1965 que dans cette même prière on ne demande plus à Dieu « qu’Il retire le voile de leur coeur » mais « qu’Il fasse resplendir sur eux son visage« . 

Tolérance des musulmans: Les Arabes eux aussi n’ont jamais déplacé de population. Une fois un territoire conquis, ils laissaient même l’ancienne administration en place. Ils n’avaient pour seule arme leur sabres et pour seule « science », le Coran. Ils ne connaissaient rien en économie ni en agriculture. Leur nombre était faible, moins de 10 000 pour conquérir la Palestine. Aussi, déplacer une population essentiellement agricole juive de plusieurs centaines de milliers de personnes n’a non seulement aucun sens mais est tout simplement impossible avec les moyens de l’époque [9]! 

Conversion massive des Juifs de Palestine à l’islam 

« L’état islamique » tel qu’il fut conçu et appliqué à Médine jusqu’à la mort du Prophète fonctionnait très bien économiquement grâce à un seul impôt de 2,5% payable par la totalité des Musulmans. Faut savoir qu’à l’époque la fiscalité byzantine était bien pire que la fiscalité française. L’État prenait presque la totalité des récoltes et laissait juste aux paysans le minimum pour ne pas mourir de faim. Donc avec cet unique impôt à 2,5% comment hésiter un seul instant à se convertir? 

Ben Gourion l’a reconnu: Les Palestiniens sont les vrais juifs de sang: D’après la loi juive d’hérédité de la religion, tout citoyen Palestinien musulman ou chrétien est un vrai juif de sang. Si un Juif est contraint de se convertir pour sa survie ou pour raison économique, il est toujours considéré comme Juif. Cela,  même s’il pratique un autre culte et même si ses descendants ont oublié qu’ils étaient Juifs. Tout Palestinien passé, présent et futur doit être considéré comme un Juif selon la loi juive d’hérédité de la religion par la mère. 

Texte du plus grand héros d’Israël, Ben Gourion, sur la « juiveté » des Palestiniens 

Le texte ci-dessous est une copie des pages d’un historien israélien juif, Sand Shlomo de son livre « Comment le peuple Juif fut inventé ». Il y cite un passage du livre « Eretz Israël dans le passé et dans le présent », écrit en 1918 par Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi: lorsqu’ils séjournaient à New York. Rédigé en hébreu, il fut traduit en yiddish pour le public américain: « Eretz Israël: d’El Arish au sud à Tyr au nord et les deux rives du Jourdain ». Ben Gourion fut le premier président de l’État d’Israël et est considéré le Père Fondateur de cet État. 

page 196: «L’origine des fellahs ne remonte pas aux conquérants arabes, qui soumirent Eretz Israël et la Syrie au VII siècle de notre ère. Les conquérants n’éliminèrent pas la population des laboureurs agricoles qu’ils y rencontrèrent. Ils n’expulsèrent que les souverains byzantins étrangers; ils ne firent aucun mal à la population locale. Les Arabes ne se préoccupèrent pas d’implantation. Les fils des Arabes ne pratiquaient pas plus l’agriculture sur leurs lieux de résidence antérieure […] Quand ils faisaient la conquête de terres nouvelles, ils n’y cherchaient pas de nouveaux terrains en vue d’y développer une classe de paysans-colons qui d’ailleurs était presque inexistante aussi chez eux. Ce qui les intéressait dans leurs nouvelles conquêtes était d’ordre politique, religieux et financier: gouverner, diffuser l’islam et lever l’impôt». «Venir prétendre qu’avec la conquête de Jérusalem par Titus et avec l’échec de la révolte de Bar Kokhba les Juifs cessèrent complètement de cultiver la terre d’Eretz Israël découle d’une ignorance totale de l’histoire d’Israël et de sa littérature de l’époque.» «Le cultivateur juif, comme tout autre cultivateur, ne se laisse pas si facilement déraciner de son sol, qui regorge de la sueur de son front et de celui de ses ancêtres […] La population paysanne, en dépit de la répression et des souffrances, resta sur place fidèle à elle-même.» Les deux auteurs voulurent se rattacher aux «indigènes» et croire de tout cœur que ce serait possible grâce à leurs origines ethniques communes. La conversion était purement économique et ne rentre pas dans les critères de trahison nationale. Ce fut justement en restant attachés à leur sol qu’ils firent preuve de fidélité à leur patrie [12]. 

Importance capitale de l’exil pour l’existence d’Israël 

La légitimité de l’État d’Israël repose sur l’exil: les Juifs auraient dû quitter par la force leur territoire et il serait donc juste qu’ils y retournent [13]. Maintenant vous savez que cette légitimité est remise totalement en cause même par le père fondateur de l’État d’Israël? Alors que faire? La solution du modèle Sud-africain est détaillée sur la page Fin du conflit Israélo-palestinien. Vous trouverez aussi d’autres informations sur la page Pourquoi Israël existe?  

Notes et références 

Remarque: Ces notes vous permettront de vérifier ou d’approfondir les sujets traités. Si vous en connaissez de plus pertinentes, mentionnez-les dans les commentaires.

Deux ou trois choses à savoir sur la naissance d'Israël et son partage avec promesse de DEUX ETATS, UN PALESTIEN ET UN JUIF SANS QUE L'UN EMPIETE SUR L'AUTRE EN PALESTINE. UNE LUTTE D'INFLUENCES AVEC DES BAKCHICHS, ROTHSHILD A ACHETE L'ETAT JUIF ET MET A LA RUE EN LES EXPATRIANT LES PALESTINIENS.

 

VIDÉO. À quelques jours des 70 ans de l'État d'Israël, un documentaire, mardi sur Arte, et un livre éclairent quelques points méconnus de son histoire. 

Le documentaire en deux parties sur l'histoire d'Israël, signé William Karel et Blanche Finger, Une terre deux fois promise (Arte) est à regarder en parallèle avec un ouvrage très complet, Histoire d'Israël, que Michel Abitbol publie ces jours-ci aux éditions Perrin. Parmi la profusion d'informations, disséminées dans le documentaire et le livre, en voici quelques-unes qu'il nous semble bon de développer. 

Ces Juifs qui ne veulent pas d'un État d'Israël  

Il y a d'abord cette hostilité de nombreux Juifs au projet initial, politique, d'une terre juive de Theodor Herzl. Ce journaliste autrichien avait été sensibilisé à l'antisémitisme à Vienne, mais le découvre vraiment à Paris en tant que correspondant de Die Neue Freie Presse lorsque l'affaire Dreyfus éclate en 1894. Cette fois-ci, il ne s'agit plus seulement des pogroms de Russie qui s'en prennent aux populations miséreuses depuis 1881, mais d'un pays démocratique, républicain, où les Juifs assimilés de la bourgeoisie sont visés. Germanisé, admirateur de la culture allemande, Herzl n'a qu'une vision très floue de la Palestine et ne professe aucun idéal d'une terre promise, à la différence de certains autres sionistes. Il ne conçoit l'idée nationaliste d'un État juif qu'en creux, par dépit, pour que les Juifs échappent à l'antisémitisme. 

La réflexion est la suivante : à la fin de ce XIXe siècle où l'idée de nation s'est imposée, un peuple sans terre, sans État, est naturellement la proie des autres nations, il est le fantôme minoritaire à qui l'on s'en prend. « Le peuple élu de la haine universelle », écrit Léon Pinsker, juif russe qui écrivit dès 1882 un des textes fondateurs du sionisme et créa l'organisation Les Amants de Sion. C'est à la même époque, en 1885, qu'un écrivain juif de Vienne, Nathan Birnbaum, forge le terme de sionisme. « Le Juif est considéré par les indigènes sédentaires comme un clochard, par les gens aisés comme un mendiant, par les pauvres gens comme un exploiteur millionnaire », écrivait Pinsker. Cette haine qui marque la faillite des idéaux des Lumières est centrale dans la décision de Herzl de prendre en main le destin des Juifs qui doivent se trouver « une terre à eux » plutôt que de se laisser enfermer dans de nouveaux ghettos. 

Mais il se heurte à plusieurs types d'opposition. Premier adversaire, les bourgeois libéraux qui prônent une assimilation complète, une dissolution de l'identité juive dans les pays où les Juifs sont installés. Pas question pour eux de quitter ce qu'ils considèrent comme leur terre. Par ailleurs, certains Juifs russes, collectivistes, imprégnés des idées marxistes, considèrent ce projet comme une énième émanation de l'esprit colonialiste où les Juifs iraient exploiter la terre des Arabes. Enfin, les rabbins sont farouchement contre ce retour dans la patrie historique. C'est Dieu qui a voulu la diaspora, seul Dieu peut mettre un terme à celle-ci, et non les hommes, qui commettent un grave péché en imaginant un État juif. Mais l'intention de Herzl, avec le premier congrès sioniste de Bâle en 1897, est d'écarter les religieux de la sphère politique pour que s'opère cette reprise en main active de leur sort par les Juifs. 

Le mythe d'une terre déserte  

« Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » : c'est la formule qui va s'imposer dans les premières années du XXe siècle pour justifier le droit des Juifs de prendre possession de la Palestine en rachetant des terres à des propriétaires ottomans qui n'habitent pas toujours sur place et les louent à des paysans palestiniens. Ces derniers apprennent ainsi du jour au lendemain qu'ils doivent partir, ce qui va provoquer les premières frictions entre Juifs et Arabes en 1909. Mais, dès 1899, le maire arabe de la Ville sainte s'inquiète : « La réalité est que la Palestine fait maintenant partie intégrante de l'Empire ottoman et, ce qui est plus grave, elle est habitée par d'autres que des Israélites. » Réalité géopolitique que des Juifs rappellent eux-mêmes avec ironie comme Itzhak Epstein : « Seule une question négligeable nous a échappé : dans cette terre, qui est notre patrie bien-aimée, vit tout un peuple qui y est établi depuis des siècles et qui n'a jamais songé à la quitter. » 

Herzl, qui ne se rendra qu'une seule fois en Palestine avant sa mort en 1904, promeut une vision idyllique d'une terre pacifiste où tous les peuples vivraient en bonne intelligence, mais sous l'influence d'une culture juive européenne. Car il n'a qu'une vision très imprécise du judaïsme en Palestine où l'hébreu, après sa réforme, s'est imposé comme la langue commune au détriment du yiddish. Cette vision quasi biblique d'une terre de désolation que les Juifs, revenus vers leur ancienne activité d'agriculteurs, seraient chargés de faire fructifier est évidemment un mensonge. Mais un mensonge tenace chargé d'occulter la présence des Arabes. 

Le livre blanc de 1939  

Symptomatique des luttes israélo-arabes à venir et du dialogue de sourds, la première conférence qui les réunit date de mars 1939, lors de la table ronde dite de Saint-James. Les Britanniques, inquiets de voir dériver les Palestiniens vers l'Allemagne sous l'influence du grand mufti de Jérusalem, antisémite notoire, tentent une mission de bons offices dans cette terre sur laquelle ils exercent un mandat mais qui est à feu et à sang depuis les émeutes arabes de 1936. Les attentats se succèdent des deux côtés. Or, à Londres, Juifs et Palestiniens refusent de se saluer, Macdonald, le ministre des Colonies, est obligé d'aller d'une salle à l'autre pour mener les négociations qui durent sept semaines. 

Le dernier plan britannique, dit Peel, prévoyait un partage de la Palestine en deux États, l'un arabe, couvrant 75 % du territoire, l'autre juif. Ben Gourion et Weizmann, du côté juif, avaient donné leur accord ; les Palestiniens, sous l'influence du mufti, avaient refusé. Le livre blanc, qui sera le résultat de la conférence de Saint-James, sera bien plus défavorable aux Juifs. Il préconise la création d'un État palestinien où les Juifs ne seraient plus qu'une minorité intégrée, inférieure à un tiers de la population totale, avec une immigration contrôlée par les Arabes. Les Palestiniens ne veulent pas de cette solution qui leur est pourtant favorable. Quant aux Juifs, ils sont furieux, mais, lorsque la guerre éclate, faisant prévaloir la menace de Rommel qui pèse sur la Palestine, ils acceptent de former une brigade juive au sein de l'armée anglaise : « Il faut lutter du côté des Britanniques dans leur guerre contre Hitler comme si le livre blanc n'existait pas. » Une expérience militaire qui sera vitale lorsqu'en 1948 il s'agira de transformer la Haganah et surtout l'Irgoun, spécialisée dans la guérilla anti-britannique, en une véritable armée pour contrer les forces arabes lors de la première guerre israélo-arabe. 

Le même échec pour faire dialoguer Juifs et Palestiniens se répétera fin 1946, lorsque les Anglais proposèrent, en vain, un nouveau plan, ce qui les incita à soumettre le problème aux Nations unies. 

La résolution de l'ONU du 29 novembre 1947  

Qu'a dit David Ben-Gourion ?

Par

> Al-Awda-News@yahoogroups.com

David Ben-Gourion, le créateur de l'Etat d'Israël en 1948, fut l'un des leaders les plus importants du mouvement Sioniste du siècle dernier. Il a établi la capacité militaire juive (Haganah), et en 1948, il a créé l'Etat d'Israël et a lu sa déclaration.
De 1948 à 1963 (sauf pendant une courte période), il fut Premier Ministre et Ministre de la Défense.
J'ai rassemblé ci-dessous quelques citations de Ben-Gourion en espérant que cela nous aidera à  comprendre ce qu'il pensait et ce qu'il croyait.

"Si j'étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur.
Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter cela ?
David Ben-Gourion (le 1er Premier Ministre israélien) : Cité par Nahum Goldmann dans "le Paradoxe Juif", page 121

"Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Derrière le terrorisme (des Arabes) il y a un mouvement qui bien que primitif n'est pas dénué d'idéalisme et d'autosacrifice."
David Ben-Gourion : Cité page 91 du Triangle Fatidique de Chomsky qui est paru le livre de Simha Flapan "Le Sionisme et les Palestiniens" – page 141-2, citant un discours de 1938.

"Nous devons tout faire pour nous assurer qu'ils (les Palestiniens" ne reviendront jamais."
David Ben-Gourion, dans son journal, 18 Juillet 1948, cité dans le livre de Michael Bar Zohar : "Ben-Gourion : le Prophète Armé", Prentice-Hall, 1967, p. 157.

Ben Gourion prévenait également en 1948 : En assurant à  ses copains Sionistes que les palestiniens ne reviendraient jamais dans leurs maisons : "Les vieux mourront et les jeunes oublieront."

"Nous devrions nous préparer à  lancer l’offensive. Notre but est d’écraser le Liban, la Transjordanie (Jordanie) et la Syrie. Le point faible c’est le Liban, car le régime musulman y est artificiel et il nous sera facile de le miner.
Nous y établirons un Etat chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie (Jordanie); la Syrie tombera entre nos mains. Nous bombardons alors et avancerons pour prendre Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï." (50)
David Ben-Gourion, mai 1948, au Chef d'Etat-Major. De Ben-Gourion, une Biographie, par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York 1978. 

"Si je savais qu'il était possible de sauver tous les enfants d'Allemagne en les emmenant en Angleterre, et seulement la moitié en les transférant sur la terre d'Israël, je choisirais la dernière solution parce que, devant nous, il n'y a pas que le nombre de ces enfants mais la calcul historique du peuple d'Israël."
Ben-Gourion (Cité pages 855-56 du Shabtai Teveth de Ben-Gurion dans une version légèrement différente).

"Il ne s'agit pas de maintenir un statu-quo. Nous devons créer un Etat dynamique, orienté vers l'expansion." - Ben Gourion

"Chaque écolier sait qu'il n'y a pas de chose de ce genre dans l'histoire en tant qu'arrangement final : pas en ce qui concerne le régime, pas en ce qui concerne des frontières, et pas en ce qui concerne des accords internationaux."
Ben Gourion, Journal de guerre, 12/03/1947 suite à  l'acceptation par Israël du Plan de partition des Nations-Unies du 29 novembre 1947 (Simha Flapan, "Naissance d'Israël," p.13)

"Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnait. Allon a répété sa question : "Que doit-on faire avec la population palestinienne ?" ‘Ben-Gourion a agité la main dans un geste qui disait : "Conduisez-les dehors!"
Yitzhak Rabin, version censurée des Mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979.

Partition : "Après la formation d'une grande armée à  la suite de l'établissement de l'Etat, nous abolirons la partition et nous nous étendrons sur l'ensemble de la Palestine"
Ben Gourion, p.22 "La Naissance d'Israël, 1987" Simha Flapan.

"L'acceptation de la partition ne nous engage pas à  renoncer à  la Cisjordanie . On ne demande pas à quelqu'un de renoncer à  sa vision. Nous accepterons un état dans les frontières fixées aujourd'hui -- mais les frontières des aspirations Sionistes sont les affaires des Juifs et aucun facteur externe ne pourra les limiter."
p.53, " La Naissance d'Israël, 1987" Simha Flapan

En octobre 1936, au cours de la réunion de l'exécutif de l'Agence Juive, plaidant pour une politique du transfert, Ben-Gourion a dit : "Nous ne sommes pas un Etat et la Grande-Bretagne ne le fera pas pour nous..." bien que "il n'y ait rien de mal dans l'idée."
Il a continué :
"s'il était permis de déplacer un Arabe de Galilée vers la Judée, pourquoi est-il impossible de déplacer un Arabe d'Hebron vers la TransJordanie (Jordanie), qui est bien plus proche ? Il y a de vastes étendues de terres là -bas et nous sommes surpeuplés....Même la Haute Commission est d'accord sur un transfert vers la Transjordanie (Jordanie) si nous dotons les paysans de terre et d'argent. Si la Commission Peel et le gouvernement de Londres acceptent, nous enlèverons de l'agenda le problème de la terre."

Les Arabes, affirmait Ben-Gourion, ne deviendront pas sans terre en raison de l'acquisition Sioniste de la terre; ils seront transférés en Transjordanie (Jordanie).

Le 29 octobre 1936, les 21 membres de l'exécutif de l'Agence Juive ont approuvé la proposition d'un transfert des fermiers Arabes déplacés vers laTransjordanie (Jordanie). Seuls deux des quatre membres Non-Sionistes ont choisi la dissidence.
Flapan, "Le Sionisme et les Palestiniens", citant les protocoles de la reunion de l'Exécutif, p. 261

Le 12 juillet 1937, Ben-Gourion écrit dans son journal :

"Le transfert forcé des Arabes des vallées de l'Etat Juif proposé pourrait nous donner quelque chose que nous n'avons jamais eue, même lorsque nous y étions nous-mêmes à  l'époque du Premier et du Second Temple"
une Galilée affranchie de sa population Arabe

Ben-Gourion est allé jusqu'à  écrire : “Nous devons nous préparer à  le faire” le transfert (emphase dans l'original)

Le 27 Juillet 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à  son fils, Amos, âgé de 16 ans :

"Nous avons n'avons jamais voulu déposséder les Arabes [ mais ] parce que la Grande-Bretagne leur donne une partie du pays qui nous a été promis, il est juste que les Arabes de notre Etat soient transférés vers la partie Arabe"

Le 5 octobre 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à  son fils, Amos, âgé de 16 ans :

"Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place.... Et, si nous devons utiliser la force -non pas pour déposséder les Arabes du Negev et de la Transjordanie, mais pour garantir notre propre droit à  nous installer dans ces lieux - puis nous avons la force à  notre disposition."

"il est très possible que les Arabes des pays voisins viendront les aider contre nous. Mais notre force sera supérieure à  la leur. Non seulement parce que nous serons mieux organisés et mieux équipés, mais parce que derrière nous, il y a une plus grande force encore, supérieure en quantité et en qualité... l'ensemble de la génération plus jeune des Juifs d'Europe et d'Amérique."
Ben-Gourion, Zichronot [Mémoires], Vol. 4, p.297-299, p. 330-331.
Voir également : Teveth, Ben-Gourion et les Palestiniens Arabes, p. 182-189


Ben-Gourion dans un discours au Comité Central de la Histadrut le 30 décembre 1947 :
Dans le secteur assigné à  l'Etat Juif, il n'y a pas plus de 520.000 juifs et environ 350.000 Non-Juifs, en grande partie des Arabes. Avec les Juifs de Jérusalem, la population totale de l'Etat Juif à  l'époque de son établissement sera d'environ un million, incluant presque 40% de Non-Juifs.
Une telle composition (de la population) ne fournit pas une base stable pour un Etat Juif. Ce fait (démographique) doit être vu dans toute sa clarté et avec finesse. Avec une telle composition de (population), il ne peut même pas y avoir de certitude absolue que le contrêle restera entre les mains de la majorité juive.... Il ne peut y avoir aucun Etat Juif stable et fort sans majorité juive d'au moins 60%.

Le 6 février 1948, pendant un Conseil du parti du Mapai, Ben-Gourion a répondu à  une remarque d'un membre de l'assistance que : "Nous n'y avons aucune terre" (dans les collines et les montagnes à  l'ouest de Jérusalem) en disant :

"La guerre nous donnera la terre. Les concepts de "nêtre" et de "pas à  nous" sont des concepts de paix, seulement, et en temps de guerre, ils perdent leur signification entière "
(Ben-Gourion, Journal intime De Guerre, Vol. 1, date d'entrée le 6 février 1948. p.211)

En s'adressant le jour suivant au Conseil du Mapai, Ben-Gourion a déclaré :

"Depuis votre entrée dans Jérusalem, par Lifta, Romema... il n'y a aucun Arabe. 100% de Juifs. Depuis que Jérusalem a été détruit par les Romains, elle n'a jamais été aussi si Juive. Dans beaucoup de quartiers Arabes de l'ouest, on ne voit pas un seul Arabe. Je ne suppose pas que cela changera... Ce qui s'est passé à  Jérusalem... est susceptible de se produire dans beaucoup de régions du pays... dans les six, huit ou dix mois de la campagne, il y aura certainement de grands changements dans la composition de la population du pays."
(Ben-Gourion, Journal intime De Guerre, Vol. 1, date d'entrée le 7 Février 1948. p. 210-211)

Et deux mois plus tard, alors que Ben-Gourion parlait au Comité d'Actions Sionistes, le 6 avril, Ben-Gourion a déclaré :

"Nous ne pourrons pas gagner la guerre si, pendant la guerre, nous ne peuplons pas le pays de bas en haut, l'est et l'ouest de la Galilee, le Neguev et le secteur de Jérusalem....Je crois que la guerre apportera également dans son sillage un grand changement dans la répartition de la population Arabe."
[Ben-Gourion, Behilahem Yisrael, Tel Aviv, Mapai Press, 1952, pp. 86-87]

Ben-Gourion a écrit dans son journal intime le 12 juillet 1937 :

"Le transfert forcé des Arabes des vallées de l'Etat Juif prévu.... Nous devons coller à  cette conclusion de la même manière que nous avons saisi la Déclaration de Balfour, encore plus que ça, de la même manière que nous avons saisi le Sionisme lui-même."
(Ben-Gourion, Zichronot [Mémoires], Vol. 4, p. 299)

Il a également écrit au Général de Gaulle.

A l'Heure actuelle, en ce moment même, les Francs-Maçons de tout poil, les illuminati, les Sionistes, le Sanhédrin Pharisien ne contrôlent plus aucun évènement, ni l'air, ni le feu, ni la guerre, ni les vents, ni les météorites, ni les comètes, ni les tremblements de terre, ni les tsunamis, ni les Gilets Jaunes, bien qu'ils se soient attribués pour eux seuls, des bonnes places, des rues, des ponts, des monuments, des cathédrales Sataniques, des obélisques, des villes souterraines, des Temples, des découvertes, des génies, des histoires, des gloires posthumes et à venir, et une revendication d'assumer la gloire humaine et de pouvoir la modifier génétiquement, afin de se passer d'un individu embarrassant D.IEU, dont il ne faut ni écrire le nom, ni le prononcer, ni le regarder, de peur de périr ou pour le moins de devenir aveugle, sourd et muet. Son ami infidèle l'ange déclassé Satan-Lucifer, travaille pour ses grandes œuvres qui consistent à se débarrasser de tout ce beau Monde perverti qui ne croit qu'en Lucifer, l'Ange de Lumière, dont le XVIII ème siècle s'est rassasié de ces porteurs de Lumières.

2 Timothée 1
…9qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels, 10et qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Evangile. 11C'est pour cet Evangile que j'ai été établi prédicateur et apôtre, chargé d'instruire les païens incirconcis qui deviennent par la foi en Christ, les circoncis par la foi, à l'égal de la chair.

1 Corinthiens 3
…22soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous; 23et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

2 Corinthiens 10:7
Vous regardez à l'apparence! Si quelqu'un se persuade qu'il est de Christ, qu'il se dise bien en lui-même que, comme il est de Christ, nous aussi nous sommes de Christ.

En bon valet de Chambre, Lucifer Premier à su conquérir depuis deux centenaires l'EGLISE CATHOLIQUE ET UNIVERSELLE, pour qu'elle soit l'usine A GOYIM, sous les ordre du Sanhédrin Juif, par le B'nai B'rith interposé. La Gloire de DIEU est de sauver les vrais Juifs le craignant, et les Chrétiens, voir également les autres religions monothéistes confirmant que l'Humain a sa particule de DIEU en lui, avec la présence de Jésus-Christ, le seul lien entre les hommes et DIEU par l'intermédiaire de l'Esprit Saint.

Matthieu 4
…2Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, Jésus-Christ eut faim. 3Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. 4Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.…

Réjouissez-vous mes frères, enfin ceux qui sont du bon côté, vous allez bientôt être débarrassés de ceux qui vous polluent l'existence, par la main de DIEU, sans Violences et Haines, sans Guerre contre l'Humanité, et sans le Balai d'Israël, car comme dirait le BRave TOuitou, il n'y aura plus de camp de concentration dans le but de créer l'Etat D'Israël, car comme dirait Jared Kushner, le DEAL DU SIECLE vient de s'échouer, au profit d'un Peuple Palestinien, qui représente à 90%, l'évolution du Peuple Juif au cours du temps, qui n'est qu'une variable d'ajustement de l'Histoire de l'Humanité, dans un même lieu, avec l'unité de temps, d'action et de lieu.

ROMAIN 4:1Que dirons-nous donc qu'Abraham, notre père, a obtenu selon la chair? 2Si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. 3Car que dit l'Ecriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. 4Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; 5et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice. 6De même David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres:

7Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, Et dont les péchés sont couverts!

8Heureux l'homme à qui le Seigneur n'impute pas son péché!

9Ce bonheur n'est-il que pour les circoncis, ou est-il également pour les incirconcis? Car nous disons que la foi fut imputée à justice à Abraham. 10Comment donc lui fut-elle imputée? Etait-ce après, ou avant sa circoncision? Il n'était pas encore circoncis, il était incirconcis. 11Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu'il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin d'être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi imputée, 12et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis.

13En effet, ce n'est pas par la loi que l'héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c'est par la justice de la foi. 14Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie, 15parce que la loi produit la colère, et que là où il n'y a point de loi il n'y a point non plus de transgression.

16C'est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham, notre père à tous, 17selon qu'il est écrit: Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. 18Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. 19Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants. 20Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, 21et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir. 22C'est pourquoi cela lui fut imputé à justice. 23Mais ce n'est pas à cause de lui seul qu'il est écrit que cela lui fut imputé; 24c'est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, 25lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.

Nous en sommes au temps de mettre une croix de sang sur nos portiques, si nous voulons être sauvés. Pour Notre-Dame, il paraît même que DIEU VA ENVOYER UN CHARPENTIER.

Galates 2
…19car c'est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu. 20J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. 21Je ne rejette pas la grâce de Dieu; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain.

Jean 17
20Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, 21afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. 22Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, -…
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 11-18
Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l’intérieur, tout en larmes, et, à l’endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l’a mis. »
Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le reprendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs.
Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’il m’a dit. »

Une vie nouvelle. Jésus est ressuscité. Qu’est-ce que cela veut dire pour moi, aujourd’hui ? Qu’est-ce que ça change dans ma vie ? Il vit ! De la même manière qu’il s’est incarné pour moi, qu’il a souffert pour moi, il est ressuscité et il vit pour moi. Et je peux vivre pour lui. Plus qu’avec aucune autre personne, c’est avec lui que je peux avoir la relation la plus forte, profonde, vraie. Derrière la parole quelque peu mystérieuse « Cesse de me tenir » (traduit aussi par « cesse de me toucher » ou « ne me retiens pas ») le Christ invite à une communion encore plus intime avec lui, que celle qu’avait Marie Madeleine avant la mort de Jésus. En effet, les gens pouvaient le toucher avec foi et obtenaient des guérisons (cf. la femme hémorroïsse). Mais à partir de son Ascension, il ne sera plus en tant qu’homme incarné sur la terre. Et cependant il reste avec nous. La relation est dorénavant plus intérieure que sensible. Cette présence intériorisée, Jésus l’avait annoncée à ses disciples lors de la dernière Cène : « D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous » (Jn 14,19-20). Marie Madeleine est ainsi libérée, elle peut vivre ancrée sur cette promesse du Seigneur, et, guidée par lui, elle va vers les autres, envoyée du ressuscité.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, que notre espoir soit en toi comme ton amour est sur nous ! Oui, ton amour a toujours été sur moi et il ne se détournera jamais de moi ! Loué sois-tu ! Je crois, Seigneur, que toi, le Christ ressuscité, tu vis en moi. Et je m’unis à toi en ce moment de prière. Car tu me donnes cette grâce et tu désires vivre avec moi. C’est pourquoi je m’abandonne à toi. Je veux vivre cette journée avec toi, et que toutes mes pensées, mes paroles et mes actions soit faites avec toi et pour toi.

Religion. Yahoud (Les Juifs dans le Coran)  

Dire qu’il existe un antijudaïsme islamique est une affirmation du même genre que celle de parler d’un antijudaïsme chrétien. Sur le plan théologique, le fait que le christianisme se soit séparé du judaïsme a entraîné, dans l’histoire, oppositions, polémiques et anathèmes des deux côtés. Il en est de même des rapports entre le judaïsme et l’islam dans les siècles qui ont suivi l’époque coranique. Identifier les points de rupture n’empêche pas de s’appuyer sur les points communs et les continuités ; c’est d’ailleurs le but des dialogues et trilogues interreligieux contemporains. 

Quelle identité dans le Coran ? 

L’islam est né sur un terrain culturel et religieux largement travaillé par le judaïsme et le christianisme, et sans que l’on sache vraiment quels étaient les contours théologiques précis des groupes avec lesquels le Prophète de l’islam était en contact. Le Coran parle des « gens du Livre » (ahl al-Kitāb), et parmi eux d’al-yahūd, le terme même par lequel les juifs se désignent en hébreu, ainsi que des nazaréens (al-nasārā), un groupe que les musulmans considèrent comme chrétiens. Il n’y a aucune chance qu’il s’agisse des juifs et des chrétiens en général : Ibn Hatim Al-Razi (811-860) donne par exemple à l’appui de son commentaire des termes al-yahūd et al-nasāra cités dans le Coran, II, 113, des hadiths impliquant une dispute entre des chrétiens de Najran et des juifs qui sont donc bien contemporains du prophète Mohammed1. 

Le Coran se réfère souvent aussi explicitement aux « fils d’Israël » ((banū Isrā’īl)) pour parler du peuple qui a reçu la révélation et suivi les enseignements de Moïse, dont la continuité théologique est revendiquée : 

Ô, fils d’Israël ! […] Rappelez-vous que Je vous ai préférés à tous les contemporains [ᶜālamīn] ! (Coran, II, 47). 
 

Jésus, fils de Marie, dit : “Ô fils d’Israël, je suis le Prophète de Dieu envoyé vers vous pour confirmer la Thora qui m’a précédé, et vous annoncer la venue après moi d’un Prophète du nom d’Ahmed2 (Coran, LXI, 6). 
 

Si le Coran puise largement dans les prescriptions de la halakha, la « loi » juive, le grand reproche fait à une partie au moins des fils d’Israël est globalement de s’être détournés du message divin. Dans le détail, la question n’est pas celle du veau d’or : 

Ils préférèrent alors le veau, en dépit des preuves décisives qui leur étaient parvenues. Nous leur avons pardonné cela et avons donné à Moïse une autorité incontestable (Coran, IV, 153). 
 

C’est plutôt d’avoir accusé des prophètes de mensonge ou d’en avoir tué d’autres, ce qui reprend d’ailleurs l’Évangile : 

Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui t’ont été envoyés (Matthieu, XXIII, 37, et Luc, XIII, 34). 
 

ainsi que d’avoir « comploté contre Jésus » (Coran, III, 54). 

D’où l’attitude qui apparaît double au premier abord : d’un côté,  

Ne polémiquez avec les gens du Livre que de la manière la plus courtoise, à moins qu’il ne s’agisse de ceux d’entre eux qui sont injustes (Coran, XXIX, 46). 
 

Et, de l’autre : 

Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas les juifs et les nazaréens pour alliés. Ils sont alliés les uns des autres. Quiconque parmi vous les prend pour amis sera des leurs » (V, 51). 
 

Il n’y a cependant pas de contradiction si l’on comprend que nous sommes dans le premier cas sur le terrain théologique et, dans le second, sur celui des rapports avec des groupes sociaux régis par le droit tribal en vigueur à l’époque dans la péninsule Arabique. Rien donc d’une judéophobie sociale de principe qui vouerait les juifs ou les chrétiens à l’interdit. L’islamologue israélien Meir Bar-Esher l’affirme à juste titre : « Tuer les juifs n’est pas écrit dans le Coran »3. 

Dans le cadre de la dhimma 

Aucun irénisme cependant. Des conflits entre musulmans et juifs ont éclaté à Médine même, ne découlant nullement d’une opposition théologique, et donc de la nature même de l’islam, mais de la rupture de la charte de Médine, qui faisait en 622 des trois tribus juives de la cité des membres à part entière de l’oumma. Ils ne se sont toutefois pas étendus aux autres communautés juives du Hedjaz. 

Dans les débuts de la civilisation islamique, juifs comme chrétiens étaient administrés dans le cadre de la dhimma, littéralement « protection », proposée par les chrétiens au calife Omar, lequel l’a ensuite étendu aux juifs, et qui s’inspire des rapports établis par Mohammed avec les chrétiens de Najran en 631. Cette dhimma puise donc aux sources des rapports de droits et de devoirs tribaux issus de la société préislamique, qui impliquent protection véritable des biens et des personnes moyennant des obligations, à savoir le paiement d’un impôt particulier, normalement proportionné aux ressources des assujettis, appelé une compensation (jiziya) du fait qu’elle dispense de la zakāt, l’aumône légale payée par les seuls musulmans. 

Dans la pratique sociale, il y a eu, à diverses époques et en divers lieux, quantité de ministres et d’hommes de cour, de savants et d’administrateurs, chrétiens ou juifs ; quantité de cas où les pouvoirs ont attiré ou favorisé les juifs pour la nature de leurs activités. Notamment au Maghreb le commerce des grains, de l’or ou du sel, voire des esclaves, activités qui leur furent parfois attribuées sous forme de monopole. Mais on ne peut demander aux sociétés médiévales l’égalité des droits caractéristiques des sociétés modernes. 

La situation des juifs telle que la décrit Ibn Khaldoun mérite attention. La reliant à « ce qui se produit pour un peuple soumis au joug de la tyrannie et qui, à travers elle, apprend à connaître l’injustice », il écrit dans son Discours sur l’Histoire universelle (Al-Muqaddima, Sindbad, 1997, trad. Vincent Monteil) : « Voyez par exemple les juifs, avec le caractère mauvais qu’ils ont acquis, tels qu’on les décrit partout et toujours, avec cette dissimulation et cette fourberie qu’on appelle khurj en termes techniques ». Une explication sociologique (le caractère « mauvais » est une conséquence de la tyrannie) qui paraît bien moderne, et qui est donné à côté du rappel de la continuité de l’islam avec la religion des fils d’Israël, et de la belle contribution des juifs à l’histoire des sciences. 

Des accrocs, bénins et même graves, au pacte dit d’Omar ont bien existé, dus pour la plupart à des querelles d’ordre sociopolitique plus qu’à des oppositions religieuses. Rares sont les cas similaires aux conversions forcées — interdites par l’islam — opérées par les Almohades. Il faut toutefois signaler que l’intolérance de ces derniers s’est appliquée aussi à des musulmans : Averroès (Ibn Roshd de Cordoue, 1126-1198) lui-même ne fut-il pas accusé d’hérésie ? Et même celui contre qui il mena la polémique sur raison et foi qui l’a rendu célèbre chez les clercs latins, Al-Ghazali (1058-1111), ce qui n’a pas empêché ce dernier d’être vénéré comme une grande figure de l’islam ? Cet exclusivisme a engendré sur le plan théologique, dès l’époque abbasside, des tendances à refuser l’essentialisation des juifs, sur laquelle prétendent s’appuyer des courants modernes, mais qui n’est pas dans la nature même de la religion. 

Dans l’ensemble, « il ne semble pas que ces prescriptions [de la dhimma], dont les modalités varient fréquemment, aient jamais été respectées de façon durable (…), et il est même douteux qu’on se soit soucié de les faire appliquer hors de Bagdad et des grands centres musulmans »4. Même Bernard Lewis, qui n’est pas connu pour une islamophilie excessive, affirme à propos des juifs que malgré les avanies dont ils furent victimes, « leur position était infiniment supérieure à celle des communautés dissidentes de l’Église établies en Europe occidentale »5. 

Sionisme et judaïsme 

L’entreprise coloniale sioniste qui se love historiquement dans les tendances des impérialismes européens des XIX-XXe siècles, l’installation de colons juifs en Palestine et surtout la création de l’État d’Israël ont brusquement envenimé les choses. Le conflit israélo-palestinien n’a pas sa source dans une opposition entre les religions islamique et juive, mais dans la protestation d’un peuple dépossédé de sa terre par un autre peuple qui invoque de plus en plus une justification religieuse à son accaparement et cherche à faire de la résistance au sionisme le résultat d’une haine ontologique des musulmans contre les juifs. Elle est alimentée par les courants qui veulent expliquer le départ des juifs des pays arabes depuis 1947 non pas une conséquence du conflit de Palestine mais le résultat nécessaire d’une « dhimmitude » des juifs vue comme l’abomination des abominations, et d’un prétendu rêve secret des Arabes et des musulmans de restaurer ce statut de la dhimma6. 

La confusion règne en Europe quand on prétend opposer le « judéo-christianisme » à l’islam, ce qui est un non-sens du point de vie religieux : l’islam est autant héritier du judaïsme que le christianisme. C’est une notion de propagande politique, comme l’affirme l’historien Javier Teixidor qui plaide à juste raison pour réserver ce terme aux groupes intermédiaires entre le judaïsme et le christianisme nés aux premiers siècles de notre ère : « Si les chrétiens parlent de judéo-christianisme, c’est pour soulager leur conscience vis-à-vis des crimes commis en Europe » (Le judéo-christianisme, Gallimard, 2006.]]. Il y a aussi des musulmans qui tombent dans le piège et vont chercher dans le Coran des justifications à leur combat pour la Palestine contre les sionistes confondus avec les juifs. Certes il n’est pas si facile de nommer correctement l’adversaire quand Israël se veut un « État juif ». Mais il n’y a pas, et de loin, que des juifs qui défendent l’État d’Israël et la colonisation de la Palestine. Bien plus nombreux encore sont des chrétiens, notamment évangéliques, et des courants politiques euro-nord-américains hors de tout motif religieux. Et par ailleurs il existe aussi des juifs antisionistes. 

Roland Laffitte > 24 avril 2019 

Chercheur indépendant et essayiste, secrétaire de la Société d’études linguistiques et étymologiques françaises et arabes (Selefa) qui mène notamment un travail sur « Les mots de l’Islam ». Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages sur les rapports entre l’Europe et le monde arabe, dont La ronde des libérateurs, de Bonaparte à Hollande, Alfabarre, 2013, et Où en sommes-nous de l’Empire (ouvrage collectif), Alfabarre, 2014.