WWIII : LE CHRIST REVIENT ET JUGE L'HUMANITE QUI L'A RENIE PLUS DE TROIS FOIS. LE CHRIST DES FRANCS-MACONS ET DES JUIFS SIONISTES PHARISIENS ESSAYERA VAINEMENT DE DONNER LE CHANGE, COMME MARCHAND DU TEMPLE, MAIS IL SERA MIS A MORT AINSI QUE TOUS CEUX QUI ONT RENIE LE VRAI CHRIST, ET ONT EU UNE VIE DISSOLUE.

jean 20:17Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. 18Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses. Ce "ne me touche pas", seul Jean le dit, alors qu'il n'était pas en ce lieu, alors que Marie-Madeleine et Jésus s'embrassaient sur la bouche, et Jésus disait d'elle "Ma femme...".
WWIII : LE CHRIST REVIENT ET JUGE L'HUMANITE QUI L'A RENIE PLUS DE TROIS FOIS. LE CHRIST DES FRANCS-MACONS ET DES JUIFS SIONISTES PHARISIENS, L'ANTICHRIST FINAL, CAR IL Y EN A EU PLUSIEURS, ESSAYERA VAINEMENT DE DONNER LE CHANGE, COMME MARCHAND DU TEMPLE, MAIS IL SERA MIS A MORT AINSI QUE TOUS CEUX QUI ONT RENIE LE VRAI CHRIST DES EVANGILES, ET ONT EU UNE VIE DISSOLUE. TELLE EST LA DURE LOI DE D.IEU DANS LA SEULE EGLISE DEMEUREE EN SON SEIN, CELLE DE SAINT-BAUZILLE DE MONTMEL L'EGLISE DU CHRIST ROI ET DE MARIE-MADELEINE. 8 EME EGLISE DE L'APOCALYPSE. LA VIERGE A QUITTE SON RÔLE DE PROTECTRICE DE L'HUMANITE, LE JUGEMENT DERNIER PEUT AVOIR LIEU POUR LES IMPIES ET LES INFÂMES. POUR LES JUSTES, LES ORTHODOXES, LES GENTILS, LE ROYAUME DE D.IEU ET DU CHRIST LEUR APPARTIENT, POUR LES AUTRES SE REVENDICANT D'UN PEUPLE ELU, LE CONTRAT DE CONFIANCE EST ROMPU.
9 avril 30 Pâques est la date de la résurrection du Christ. Principale fête chrétienne, Pâques rappelle la résurrection du Christ.
Les Évangiles nous disent que Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem une veille de sabbat, donc un vendredi, et que ce jour était aussi celui de la « préparation » de la Pâque juive, donc le 14 du mois de Nissan dans le calendrier hébraïque. Ces deux éléments coïncident en l'an 30 de notre ère, le 7 avril.
La résurrection du Christ, le troisième jour de sa mort, serait donc datée de la Pâque suivante, le 9 avril 30.
Pâque juive, Passion et résurrection du Christ
- La Pâque juive (au singulier) célèbre la fuite d'Égypte et la sortie de l'esclavage, selon le livre de l'Exode, dans la Bible. Le mot vient de l'hébreu Pesah ou Pessah qui signifie passage.
Au moment de s'enfuir d'Égypte sous la conduite de Moïse, les Hébreux se contentèrent de pain sans levain pour ne pas perdre de temps. Depuis lors, chaque année, la Pâque est l'occasion pour les juifs de commémorer cet événement. Le pain azyme (du grec a- privatif et zymé, levain) figure encore parmi les rituels de cette fête, ainsi que les herbes amères et l'agneau des bergers.
- Les chrétiens, qui s'inscrivent dans la continuité du judaïsme, célèbrent également la fuite d'Égypte à leur manière mais à cette Pâque juive, ils en ajoutent une autre qui leur est propre et est célébrée le même jour : la résurrection du Christ. Ils célèbrent donc les Pâques (au pluriel).
Pâques (avec un s) est la fête la plus importante dans toutes les religions chrétiennes car elle commémore la résurrection du Christ, autrement dit l'événement fondateur du christianisme.
Ainsi que l'écrit Saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens : « si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi (...). Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est illusoire, vous êtes encore dans vos péchés (...). Si nous avons mis notre espérance en Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1 Co 15.14-19).
Un comput savant
La célébration de Pâques a été fixée au dimanche suivant la pleine lune après l'équinoxe de printemps. En conséquence, elle varie selon les années entre le 22 mars (début du printemps) et le 29 avril.
C'est le résultat d'un calcul savant (comput) établi au concile oecuménique de Nicée (325) qui prend en compte la date supposée de la résurrection. Qui plus est, les commémorations orthodoxe et catholique sont le plus souvent décalées de quelques jours suite à la réforme du calendrier par le pape en 1582.
Avant la fête de Pâques, qui commémore la résurrection du Christ, les chrétiens vivent traditionnellement une période consacrée à la prière, au partage et à la pénitence : le Carême (le mot vient du latin quadragesima dies qui signifie quarantième jour, car cette période dure quarante jours, non compris les dimanches).
Jean-Pierre Aubert La Résurrection, c'est le dimanche, pas le lundi, "le troisième jour". C'est une question d'arithmétique primaire, d'arbres et d'intervalles...
Adam Chowy Pour l'Eglise Catholique le premier jour de la semaine est le Dimanche, pour correspondre avec Jean 20: https://saintebible.com/lsg/john/20.htm, où Marie-Madeleine dit qu'elle est la première à rencontrer le Christ ressuscité, le premier jour de la semaine. Mais il faut 3 jours complets!!!! aussi David C.Pack décale la crucifixion au mercredi, avant le shabbat (7 ème jour que D.ieu a fait, où il se repose), qui est fixé le vendredi soir, jusqu'au samedi soir, actuellement. Le SHABBAT ou CHABBAT (Hébreu: שבת - cessation, en Yiddish שבת ou, rarement, שאַבעס (Shabbes)) est le jour de repos assigné au septième jour de la semaine juive, le samedi, qui commence dès la tombée de la nuit du vendredi soir. C'est pour cela que le Dimanche Juif est le premier jour de la Semaine, alors que pour nous c'est le dernier, et quand on lit JEAN:20 on pense au LUNDI. De plus il y a un décalage complet avec les mois et les jours Juifs, et ceux des mois et des jours Chrétiens!, et les conversions ne sont pas linéaires, Jours en plus ou en moins dans un mois, les mois ne sont pas de même longueur, et les journées se font en rapport avec le levé et le couché du soleil. Selon PACK, si l'on prend 3 jours non rigoureux, on va de 48h à 72h, mais si on considère au moins 3 jours complets, ce qui serait la logique, ces trois jours complets en partant du vendredi soir, vont de 72h à 96h ce qui nous amène au Lundi de Pâques.
La résurrection du Christ n’eut pas lieu un Dimanche
par David C. Pack
Jésus est-Il sorti du sépulcre le dimanche matin ? Y était-Il resté trois jours et trois nuits ? Il avait dit que cela constituerait le seul signe (Matth 12 :40) qu’Il était le Messie ! Ce signe peut-il coïncider avec la tradition d’une crucifixion un Vendredi Saint et d’une résurrection à l’aurore du dimanche de Pâques ?
Quelle preuve Christ a-t-Il donné qu’Il était le Messie ? Les Pharisiens l’avaient mis au défi sur ce point précis et la réponse qu’Il leur donna, le signe qu’Il disait la vérité fut : « Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matth 12 :39-40).
Alors, comment la tradition du Vendredi-Saint – dimanche de Pâques peut-elle tenir ? Est-ce que 72 heures (trois jours et trois nuits) peuvent entrer entre la fin de l’après-midi le vendredi et le dimanche matin ? Pourquoi si peu de personne réfléchissent-elles à l’unique signe donné par le Christ qu’il était le Messie ? Est-il possible qu’Il se soit trompé au sujet de cette seule et unique preuve sur qui Il était et qu’il soit demeuré le Messie ?
Étant donné que personne a été témoin de Sa résurrection, il nous faut examiner la seule autorité disponible sur cet important événement, votre Bible ! L’apôtre Paul a dit qu’il fallait « examine[r] (prouver) toutes choses; reten[ir] ce qui est bon » (I Thess 5 :21). La Bible est la Parole de Dieu révélée. Elle constitue Sa révélation écrite à l’humanité. Vous allez être surpris par ce que la Bible dit et ne dit pas sur ce point essentiel.
Alors que les Chrétiens traditionnels acceptent volontiers les traditions des hommes, les véritables disciples (élèves, étudiants) de Christ sont intéressés à savoir ce qu’IL dit. Il a déclaré, « C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Mc 7 :7).
Quelle norme utiliserez-vous ? Accepterez-vous les faits historiques que l’on retrouve dans la Parole de Dieu, ou continuerez-vous à suivre les traditions familières et confortables des hommes ? (v. 8).
L’énorme portée de Son signe.
Seriez-vous surpris si on vous disait que Satan veuille nier que le Christ soit le Messie ? Serait-il surprenant de penser qu’il veuille reléguer l’histoire de Jonas et de la « baleine » au niveau du folklore, des mythes, des symboles ou de la superstition ? Si ce miracle n’a pas eu lieu, alors le signe dont Christ a parlé et sur lequel tout est basé n’est rien d’autre qu’une allégorie sans valeur.
Considérez ce qui est mis en jeu par l’affirmation de Jésus dans Matthieu 12 :39-40. Son IDENTITÉ dépend de la réalisation de ce miracle. Si ce dernier ne se réalise pas, alors Il n’est pas notre Sauveur et nous ne pouvons faire confiance à rien de ce qu’Il nous dit. Nous devons le considérer comme un faux prophète. Il est un fraudeur et l’on ne doit pas le suivre — et L’HUMANITÉ N’A PAS DE SAUVEUR !
Il ne faut pas mélanger le fait que la résurrection a eu lieu avec la question du « temps écoulé » — de la durée exacte de Son séjour dans le sépulcre — avant qu’Il ne ressuscite. C’est cette durée qui est le signe.
Ne vous faites pas d’illusions au sujet de la position des critiques bibliques à ce sujet. Bien qu’il soit embarrassant de voir ces « érudits » tenter d’expliquer par tous les moyens le seul signe donné par Christ, ils n’ont pas le choix. Si ce signe demeure intact, alors la tradition du Vendredi Saint et du dimanche de Pâques est sans fondement — fausse — et s’effondre totalement.
Certains commentaires bibliques sont à couper le souffle de stupeur quand ils affirment que trois jours et trois nuits, en grec, signifie trois périodes de temps — de clarté ou de noirceur. Le vendredi soir, la journée du samedi et samedi soir étant décrites comme étant ces trois « périodes ».
Il y en a au-moins quelques-uns qui sont suffisamment honnêtes pour admettre que la tradition du vendredi-dimanche ne représente qu’environ la moitié du temps dont Christ a parlé.
Qu’entend-on par « jours » et « nuits » ?
Pouvons-nous être certains ou devons-nous spéculer sur le sens et la signification des mots jour et nuit ? La Bible nous laisse-t-elle le choix de la définition… l’opinion de l’un étant aussi bonne que celle de l’autre ?
Jonas 1 :17 dit clairement. « … et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits ». L’Ancien Testament fut écrit en hébreu. Ici, les spécialistes doivent faire face à un dilemme lorsqu’ils étudient la phrase « trois jours et trois nuits ». Certains de ces érudits (en réalité des « critiques ») admettent que le langage hébreu signifie obligatoirement une période de 72 heures. Il ne laisse pas de place à la théorie des « périodes de temps ».
Le problème est le suivant. Christ a dit « … de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson ». Les mots « de même que » établissent une comparaison. Il n’y a pas de « négociation » possible avec le grec ici. Jonas 2 :2 va même jusqu’à employer les mots « séjour des morts » (shéol) pour le temps qu’il a passé dans le ventre du « grand poisson », en d’autres mots, « la tombe, le sépulcre ». La comparaison de Christ est donc parfaite.
Le Christ connaissait-Il la durée d’un « jour » ou la durée d’une « nuit » ? Bien sûr ! Dans Jean 11 :9-10, Il demanda, « N’y a-t-il pas DOUZE HEURES au jour ? … mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche ».
La Bible mentionne à plusieurs endroits que le Christ est ressuscité « le troisième jour ». Quelle durée cela représente-t-il ? La première partie du chapitre de la Création, Genèse 1 :4-13, dit clairement que Dieu « Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres ». Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir [noirceur], et il y eut un matin [clarté]: ce fut le premier jour…. Ainsi, il y eut un soir [noirceur], et il y eut un matin [clarté]: ce fut le second jour … Ainsi, il y eut un soir [à date, trois périodes de noirceur appelée nuit — trois nuits], et il y eut un matin [à date, TROIS périodes de clarté appelée jour — trois jours]: ce fut le troisième jour
Voilà la définition biblique de la durée représentée par les mots « le troisième jour ». Elle couvre trois périodes de noirceur et trois périodes de clarté. Nous avons prouvé que ces périodes durent douze heures. Six fois douze égalent 72 heures. Qu’y a-t-il de plus simple ?
L’origine du problème.
Nous venons d’établir la durée exacte que Christ a passé dans le sépulcre, soit 72 heures. Il y est resté trois jours et trois nuits « de même que Jonas… ». Nous allons lire sous peu quatre autres passages qui prouvent la même chose.
Dans Marc 7 :13, Christ nous prévient de ne pas « annuler la Parole de Dieu par notre tradition ». Comment des personnes intelligentes, instruites, des spécialistes de la Bible, peuvent-elles « savoir » que Jésus a été crucifié un vendredi et est ressuscité un dimanche ? Qu’y a-t-il dans le signe pourtant très clair du Christ qu’elles ne peuvent accepter ? La réponse à cela est le confort d’une tradition clairement FAUSSE mais établie depuis longtemps.
Une des plus importantes règles de l’étude biblique et d’assembler d’abord tous les passages ayant trait à un sujet afin d’en obtenir l’image complète. Il existe d’autres passages qui prouvent la durée de 72 heures du Christ dans le sépulcre.
Jean 2 :19-21 dit, « Jésus leur répondit: « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai… Mais il parlait du temple de son corps ». L’utilisation de la phrase « en trois jours » signifie que Christ ne pouvait pas dépasser 72 heures dans le sépulcre, autrement dit, à l’intérieur d’une période de trois jours.
Inversement, Matthieu 27 :63 établit que le séjour de Jésus dans la tombe ne pouvait être moins de trois jours, ou 72 heures, car il est écrit ! « Après trois jours, je ressusciterai ».
Si l’on examine deux versets additionnels dans l’évangile de Marc, nous obtenons les preuves des paramètres de Jean 2 et Matthieu 27. Notez Marc 8 :31 : « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffrît beaucoup, qu’il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât trois jours après » [Bible de Jérusalem : après trois jours]. S’il a été enterré tard le vendredi après-midi, cela signifie qu’Il est ressuscité tard l’après-midi du lundi. C’est simple comme « bonjour » ! Finalement, si l’on ne lisait que ce verset sans tenir compte des autres, le mot « après » ne limiterait donc pas le temps à 72 heures. La durée pourrait être plus longue mais pas moins longue. Cela devrait être clair.
Nous sommes maintenant prêts à lire Marc 9 :31 : « … ils le feront mourir, et, trois jours après qu’il aura été mis à mort, il ressuscitera ». Le mot pour « trois jours » est tritos qui signifie « troisième ». On devrait donc lire, comme dans certaines versions anglaises, « après qu’il aura été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour ». Traduit correctement, ce verset nous présente une autre limite sur le temps que le Christ a passé dans le tombeau. Le maximum pourrait être 72 heures, mais le minimum pourrait aussi être de 48 heures. Ici aussi, si ce verset devait être conservé sans tenir compte des autres, la résurrection devrait avoir lieu tard après l’après-midi du dimanche et pas plus tard que l’après-midi du lundi.
Le moment de la résurrection.
Le fait suivant devrait être clair. Le moment exact, l’heure où le Christ a été placé dans le sépulcre devait coïncider avec l’heure exacte où Il a quitté le sépulcre. Nous devons donc établir le moment exact où Il a été placé dans celui-ci. De cette façon, nous saurons exactement quand Il l’a quitté. Autrement dit, quel que soit le moment du jour, du matin, de l’après-midi, du soir où il a été mis au sépulcre, ce serait le même quand il en sortira.
Alors qu’il était sur la croix, après la « neuvième heure » (quinze heures), Jésus « s’écria… » (Matth 27 :46-50 ; Mc 15 :34-37 ; Lc 23 :44-46) et expira. Luc 23 :44 ajoute également « Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure ». La sixième heure est six heures après le lever du soleil, ou midi. Ce qui fait de la neuvième heure, quinze heures.
Ces événements ont eu lieu le jour avant « le Sabbat », le jour appelé « la préparation » (Matth 27 :62 ; Mc 15 :42 ; Lc 23 :54). Nous devons aussi nous rappeler que la Bible compte les jours d’un coucher du soleil à l’autre (Lév 23 :32). Rappelez-vous de Genèse 1 : « … il y eut un soir [noirceur], et il y eut un matin [jour] ».
Jean 19 :42 nous explique. « Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs ». La loi juive (v. 31) défendait que des cadavres soient non ensevelis au début de tout Sabbat ou Jour Saint. Rappelez-vous que Luc 23 :46 dit que Christ est décédé à quinze heures l’après-midi, ou peu après. Il aura été enseveli un peu plus tard, avant le coucher du soleil.
Nous n’avons pas encore établi le jour de la semaine où la crucifixion a eu lieu. Toutefois, nos comparaisons et calculs précédents révèlent que le Christ a dû ressusciter après quinze heures, l’après-midi du troisième jour suivant, quel qu’il soit.
Faisons maintenant un bref résumé. Rappelons encore que c’est le rôle de Messie du Christ qui est en jeu ici. En nous basant sur le moment où il a été enseveli (entre quinze et dix-huit heures le jour de Sa crucifixion), le signe qui L’identifie comme le Messie exige, je le répète, exige qu’il sorte du sépulcre 72 heures plus tard. Autrement, Il est un imposteur et un fraudeur et nous n’avons pas de Sauveur. À moins que nous voulions « annuler la Parole de Dieu au profit de nos traditions », nous devons maintenant admettre qu’une autre grande tradition populaire s’effondre complètement. Il demeure néanmoins quelques questions honnêtes auxquelles il faut répondre.
La crucifixion précédait un Sabbat, mais lequel ?
Nous devons maintenant établir le moment à partir duquel il faut commencer à compter les 72 heures du signe donné par Christ. Pour faire cela, on doit tenir compte d’un Sabbat. Mais quel Sabbat ? Ne serait-ce pas là le nœud du problème et la raison pour laquelle les gens supposent que la crucifixion a eu lieu un vendredi ? Nous avons déjà établi à partir des quatre évangiles qu’il s’agissait du jour de la « préparation ». Jean 19 :14 nous explique que « c’était la préparation de la Pâque ». Toutefois le verset 31 poursuit en disant que « ce jour de Sabbat était un grand jour ». Qu’est-ce que cela signifie ?
Quel genre de Sabbat est un grand jour ?
Tout Juif vous dira qu’un « grand jour » est un JOUR DE FETE » ou un Jour Saint annuel ! Lévitique 23 décrit sept de ces jours que la nation d’Israël avait l’obligation d’observer d’année en année. Une simple revue de ce chapitre (v. 24, 26-32 et 39) révèle que Dieu considère ces jours comme des Sabbats. Notez que Lévitique 23 :2 réfère à ces Sabbats en tant que « fêtes de l’Éternel » et qu’il dit : « voici quelles sont mes fêtes ». Ce même verset les appelle des « saintes convocations », ce qui signifie des assemblées commandées. Ces Jours Saints ne tombent pas toujours le même jour à chaque année, pas plus que les fêtes païennes que la majorité observent de nos jours.
Matthieu 26 :2 dit : « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié ». (Lévitique 23 nous montre que la Pâque était une fête, mais non un Sabbat pendant lequel le travail était défendu). Il n’y a aucun doute que le Christ ait été crucifié le jour de la Pâque.
La Pâque originelle est décrite dans Exode 12. Un agneau était sacrifié et le sang de celui-ci était mis sur les linteaux des portes de toutes les maisons des Israélites. C’est ce sang qui a fait en sorte que l’ange de la mort est passé par-dessus (sens du mot Passover en anglais, Pâque) une maison en particulier, sauvant ainsi de la mort les premiers-nés de cette maison.
La Pâque de l’Ancien Testament précédait toujours le Sabbat annuel appelé le premier Jour des Pains sans Levain. Ce jour était un grand jour célébré à chaque année le lendemain de la Pâque. Voyez Nombres 28 :16-17 : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera la Pâque de l’Éternel. Le quinzième jour de ce mois sera un jour de fête ». Cette fête était le premier jour des Pains sans Levain.
Jésus-Christ a été mis à mort le jour même où l’agneau de la Pâque était sacrifié à chaque année depuis près de 1500 ans. Bien que la brochure citée ci-dessus apporte au lecteur beaucoup plus de détails à ce sujet, qu’il suffise de mentionner que I Corinthiens 5 :7 dit clairement : « Christ, notre Pâque, a été immolé ». Jean-Baptiste a appelé le Christ « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1 :29). Christ fut crucifié le jour de la Pâque et ce jour constituait donc automatiquement la préparation pour le jour de fête, ou Jour Saint annuel, qui devait commencer presqu’immédiatement après Son ensevelissement.
Tel que mentionné, les Sabbats annuels peuvent tombés n’importe quel jour de la semaine. Les mardis et les jeudis sont les plus fréquents en ce qui concerne les Pains sans Levain. Jeudi est sans doute le plus fréquent de tous. À titre d’exemple, en trente-six ans, de 1998 jusqu’en 2033 inclusivement, le premier jour des Pains sans Levain tombe un jeudi 12 fois et un mardi 10 fois. Tous les autres jours surviennent moins souvent pendant cette période. L’année de la crucifixion du Christ, selon le calendrier hébreu, la Pâque tomba un mercredi ! Ce qui signifie que le grand jour eut lieu un jour plus tard, ou jeudi ! C’est donc CE SABBAT qui approchait et qui demandait que le corps du Christ soit enseveli avant qu’il ne commence. Le Sabbat hebdomadaire, le samedi, n’arriverait que deux jours plus tard.
Quel était le jour de la résurrection ?
Si la résurrection du Christ n’eut pas lieu un dimanche. Alors quel jour est-elle survenue ? Le monde croit généralement qu’elle a eu lieu un dimanche matin. La Bible dit-elle cela, ou des millions de personnes l’ont-ils simplement supposé ?
Jean 20 :1 dit : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre ». Comparez ceci avec l’original de Marc 16 :2 et Luc 24 :1.
À ce moment, nous sommes très tôt le dimanche matin (il fait noir) et le sépulcre est ouvert. Ces versets fournissent-ils la preuve d’une résurrection un dimanche selon la tradition ? Justifient-ils les célébrations de Pâques au lever du soleil ? Cela soulève un problème car Christ est déjà parti avant le lever du soleil !
Voyez maintenant Luc 24 :6. On y lit que Marie-Madeleine et les autres qui l’accompagnent rencontrent deux anges qui sont devant eux. Ces derniers leur disent clairement, « Il n’est point ici, mais il est ressuscité ». Lisez également Marc 16 :6 et Matthieu 28 :5-6.
Christ était PARTI — Il était déjà ressuscité ! Les anges parlent au passé.
Nous pouvons maintenant établir le jour de la résurrection du Christ. Nous avons déjà établi le moment de Sa mort durant la journée et l’ensevelissement peu de temps par après, et par conséquent, le moment de Sa résurrection. C’était tard l’après-midi entre 15 h et 18h. De toute évidence, Christ était déjà ressuscité alors qu’il faisait encore sombre le dimanche matin parce qu’il avait quitté le sépulcre tard l’après-midi du SAMEDI ! Dit simplement, Christ est mort tard dans l’après-midi de la Pâque un mercredi et a été ressuscité trois jours plus tard, tard l’après-midi du samedi qui suivit.
Donc, la résurrection n’eut même pas lieu le dimanche, point à la ligne !
Le miracle du Christ a été accompli.
Qui croirez-vous ? Sera-ce les théologiens, les érudits, les critiques ou les autres traditionalistes qui aiment professer Jésus-Christ, mais rejettent le signe qu’Il a donné ? Ou croirez-vous les paroles de votre Bible — que Jésus-Christ est ressuscité des morts exactement comme Il avait dit que cela arriverait ?
Il est maintenant temps de lire l’autre récit de l’Évangile donné par les deux anges aux femmes qui étaient au sépulcre. Notez Matthieu 28 :6. Il y est dit : « Il n’est point ici; il est ressuscité, comme il l’avait dit ». Ce qui aurait été faux si le Christ était demeuré dans le sépulcre une seconde de plus ou de moins que 72 heures. Celui qui a dit, « N’y a-t-il pas douze heures au jour ? » connaissait exactement la période qu’Il devait demeurer dans le « sein de la terre », i.e. dans le sépulcre.
Non seulement Christ a-t-Il affirmé qu’il accomplirait ce miracle mais ce dernier a été confirmé par la déposition de deux témoins (Deut, 17 :6, 19 :15), qui étaient en fait deux anges importants venus de la part de Dieu.
Paul ajoute à cela, une dernière preuve qui confirme que Christ a bel et bien passé les trois jours et les trois nuits — de tard l’après-midi du mercredi à tard l’après-midi du samedi — dans le sépulcre. Dans I Corinthiens 15 :3-4, il confirme les paroles du Christ et des deux anges qui ont témoigné de l’accomplissement. Voyez : « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le TROISIÈME JOUR, selon les Écritures ».
De plus, le prophète Daniel a fait une prophétie, celle des « soixante et dix semaines » (Dan 9 :24-27). Dans cette prophétie, il est prédit que le Messie serait retranché au milieu (moitié) de la semaine ». Mercredi est le quatrième jour, ou le jour du milieu de la semaine de sept jours. Donc, c’était bien « à la moitié de la semaine » que Christ a été « retranché ». (On doit aussi noter que cette prophétie prédisait que Christ serait retranché au milieu de Son ministère — soit après 3 1/2 ans [automne de l’an 27 au printemps de l’an 31] — si nous appliquons correctement le principe biblique « d’un jour pour une année » à la soixante-dixième semaine de cette prophétie).
Reste-t-il d’autres points à examiner ?
Certains diront, « mais qu’en est-il de ce passage ou de cet autre ou de ce point-ci ou de ce point-là ? ». Y a-t-il d’autres questions qui doivent être examinées ?
Certains s’interrogent à propos de Marc 16 :9. Ils supposent que ce verset prouve que la résurrection a eu lieu le dimanche. Est-ce le cas ? La simple lecture du verset montre que Christ ne « ressuscitait pas » mais « était ressuscité ». Prenez le temps de lire le verset. Il utilise le passé car, à ce moment, le dimanche matin, comme nous l’avons constaté, Christ avait déjà quitté le sépulcre depuis environ douze heures, tard l’après-midi du jour précédent.
Qu’en est-il de Luc 24 :21 ? Il dit, « … mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées ».Les mots « ces choses » se réfèrent aux événements ayant entouré la crucifixion. Les versets 18 à 20 décrivent plus en détail « ces choses » comme étant la remise du Christ entre les mains des autorités, Son procès, Sa flagellation, Sa crucifixion, Sa mort, Sa mise au tombeau et l’apposition du sceau sur ce dernier, la garde désignée pour le surveiller, ce qui arriva le jour suivant, le jeudi. Cette conversation avait lieu le dimanche, et dimanche était le troisième jour depuis que « ces choses » étaient arrivées (le jeudi), avec la garde postée devant le sépulcre du Christ. Ce n’est donc pas un verset qui peut être utilisé pour mettre de côté toutes les choses prouvées par les autres versets.
Une dernière preuve.
Nous retrouvons dans Matthieu 28 :1 une affirmation importante qui doit être examinée avant de conclure l’étude de ce sujet. Notez que le verset commence par « Après le Sabbat ! ». La version Ferrar Fenton rend la traduction correctement en les traduisant par « après les Sabbats » (au pluriel). Fenton est sans doute le seul traducteur qui a noté que le grec original contient le mot « SABBATS » au pluriel. Ceci est très important et nous allons en découvrir la raison.
Notez Marc 16 :1 : « Lorsque le Sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates ». Leur intention était d’aller embaumer le corps de Jésus. Elles purent aller acheter les aromates seulement après que le Sabbat fut passé. Pourtant Luc 23 :56 nous dit qu’elles ont préparé ces aromates et dit : « Puis elles se reposèrent le jour du Sabbat, selon la loi ». Bien que cela semble confus, l’étude attentive de ces deux passages nous permettra de mieux comprendre.
Il n’y a qu’une explication possible. C’est que ces femmes ont acheté et préparé leurs aromates le vendredi, après le jeudi qui était un Sabbat et Jour Saint annuel, le premier jour des Pains sans Levain, puis se reposèrent lors du Sabbat hebdomadaire, qui était un samedi, selon le commandement donné dans Exode 20 :8-11.
Marc 16 :1 et Luc 23 :56 font référence à deux Sabbats différents pendant la semaine de la crucifixion, séparés par une journée, le vendredi. Tout autre explication est contraire aux Écritures et la Bible ne se contredit jamais.
Le dimanche n’est pas le « Jour du Seigneur ».
Il existe une autre raison importante pour laquelle les théologiens et beaucoup d’autres sont obligés conclure que la résurrection a eu lieu un dimanche. Ce dernier est communément appelé le « Jour du Seigneur ». Bien que le jour du Seigneur de la Bible soit en réalité le jour de l’Éternel — le JOUR DE SA COLÈRE — (Joël 2 :1-11 ; Apoc 1 :10, 15 :1,7. Il apparaît en tant que tel à 7 reprises dans le Nouveau Testament, Ac 2 :20 ; I Cor 5 :5 ; I Thess 5 :2 etc.) — les mots « Jour du Seigneur » sont devenus synonymes du dimanche. Pourquoi ? La raison en est simple. Si le dimanche peut être établi comme étant le jour où le Christ est ressuscité, c’est un moyen de valider ou « d’autoriser » l’observance du dimanche par les Églises de ce monde, en lieu et place du vrai Sabbat de Dieu.
Vous avez déjà vu quelques références au Sabbat dans cette brochure. Exode 20 :8-11 montre que l’observance du Sabbat constitue le quatrième Commandement. Il a toujours été le septième jour de la semaine et Dieu n’a jamais autorisé son remplacement par l’observance du dimanche qui est le premier jour de la semaine. Dieu a sanctifié le Sabbat lors de la Création — bien longtemps avant que les Juifs ou les Israélites ne l’observent (Gen 2 :1). La Sabbat devait être observé par Israël et « ses descendants à perpétuité » (Ex 31 :12-17). Le Christ l’a observé (Lc 4 :16) et a dit qu’Il en était le Maître et qu’il avait été créé « pour l’homme » (Mc 2 ;27-28). Il n’a pas dit qu’il avait été fait « pour les Juifs seulement ». Paul l’a observé (Ac 13 :42, 44, 17 :2, 18 :4).
Le sujet de l’observance du Sabbat comme commandement de Dieu est vaste et demande un livre entier pour l’expliquer. Il y a donc plus que la tradition du Vendredi Saint – dimanche de Pâques qui s’effondre si le Christ a été dans le sépulcre 72 heures au lieu de 36. La grande tradition (rappelez-vous Mc 7 :7-8), contraire aux Écritures, de l’observance du dimanche s’effondre par la même occasion. Dieu a toujours dit : « Souviens-toi du jour du repos, [en hébreu, Sabbat] pour le sanctifier. » (Ex 20 :8). Il n’a jamais dit « Souviens-toi du dimanche pour le sanctifier — et appelle-le tout simplement le Jour du Seigneur ! ». Nous vous laissons réfléchir à cela. (Lisez notre livre intitulé, Le Sabbat ou dimanche, lequel ? pour avoir une preuve absolue du véritable jour de Sabbat chrétien).
Quel est le fondement de vos croyances ?
Herbert W. Armstrong a conclu sa brochure « LA RÉSURRECTION N’EUT PAS LIEU un dimanche » par :
« Pour obtenir une preuve de l’origine païenne de ces jours préférés que sont les Pâques et Noël, demandez nos brochures sur ces deux sujets. La vérité crue est que vous ne pourrez trouver nulle part l’approbation de ces fêtes dans la Bible. Il est grand temps que nous découvrions la source de nos croyances religieuses et sachions si nous devons ou non les observer ».
JEAN 20 : 1Or le premier jour de la semaine Marie Magdelaine vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. 2Et elle courut, et vint à Simon Pierre, et à l'autre Disciple que Jésus aimait, et elle leur dit : on a enlevé le Seigneur hors du sépulcre, mais nous ne savons pas où on l'a mis. 3Alors Pierre partit avec l'autre Disciple, et ils s'en allèrent au sépulcre. 4Et ils couraient tous deux ensemble; mais l'autre Disciple courait plus vite que Pierre, et il arriva le premier au sépulcre. 5Et s'étant baissé, il vit les linges à terre; mais il n'y entra point. 6Alors Simon Pierre qui le suivait, arriva, et entra dans le sépulcre, et vit les linges à terre. 7Et le suaire qui avait été sur la tête [de Jésus], lequel n'était point mis avec les linges, mais était enveloppé en un lieu à part. 8Alors l'autre Disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, y entra aussi, et il vit, et crut. 9Car ils ne savaient pas encore l'Ecriture, [qui porte] qu'il devait ressusciter des morts.
10Et les Disciples s'en retournèrent chez eux.
11Mais Marie se tenait près du sépulcre dehors, en pleurant; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre; 12Et vit deux Anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête, et l'autre aux pieds, là où le corps de Jésus avait été couché. 13Et ils lui dirent : femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur dit : parce qu'on a enlevé mon Seigneur; et je ne sais point où on l'a mis. 14Et quand elle eut dit cela, se tournant en arrière, elle vit Jésus qui était là; mais elle ne savait pas que ce fût Jésus. 15Jésus lui dit : femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle pensant que ce fût le jardinier, lui dit : Seigneur, si tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je l'ôterai. 16Jésus lui dit : Marie! Et elle s'étant retournée, lui dit : Rabboni! c'est-à-dire, mon Maître! 17Jésus lui dit : ne me touche point; car je ne suis point encore monté vers mon Père; mais va à mes Frères, et leur dis : je monte vers mon Père, et vers votre Père, vers mon Dieu, et vers votre Dieu. 18Marie Magdelaine vint annoncer aux Disciples qu'elle avait vu le Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses.

19Et quand le soir de ce jour-là, qui était le premier de la semaine, fut venu, et que les portes du lieu où les Disciples étaient assemblés à cause de la crainte qu'ils avaient des Juifs, étaient fermées : Jésus vint, et fut là au milieu d'eux, et il leur dit : que la paix soit avec vous! 20Et quand il leur eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté; et les Disciples eurent une grande joie, quand ils virent le Seigneur. 21Et Jésus leur dit encore : que la paix soit avec vous! comme mon Père m'a envoyé, ainsi je vous envoie. 22Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux, et leur dit : recevez le Saint-Esprit. 23A quiconque vous pardonnerez les péchés, ils seront pardonnés; et à quiconque vous les retiendrez, ils seront retenus.
24Or Thomas, appelé Didyme, qui était l'un des douze, n'était point avec eux quand Jésus vint. 25Et les autres Disciples lui dirent : nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : si je ne vois les marques des clous en ses mains, et si je ne mets mon doigt où étaient les clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point.
26Et huit jours après ses Disciples étant encore dans [la maison], et Thomas avec eux, Jésus vint, les portes étant fermées, et fut là au milieu d'eux, et il leur dit : Que la paix soit avec vous! 27Puis il dit à Thomas : mets ton doigt ici, et regarde mes mains, avance aussi ta main, et la mets dans mon côté; et ne sois point incrédule, mais fidèle. 28Et Thomas répondit, et lui dit : Mon Seigneur, et mon Dieu! 29Jésus lui dit : parce que tu m'as vu, Thomas, tu as cru; bienheureux sont ceux qui n'ont point vu, et qui ont cru.
30Jésus fit aussi en la présence de ses Disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont point écrits dans ce Livre. 31Mais ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son Nom.
Jean 21 : 1Après cela Jésus se fit voir encore à ses Disciples, près de la mer de Tibériade, et il s'y fit voir en cette manière. 2Simon Pierre et Thomas, appelé Didyme, et Nathanaël, qui était de Cana de Galilée, et les [fils] de Zébédée, et deux autres de ses Disciples étaient ensemble. 3Simon Pierre leur dit : je m'en vais pêcher. Ils lui dirent : nous y allons avec toi. Ils partirent [donc], et ils montèrent d'abord dans la nacelle; mais ils ne prirent rien cette nuit-là.
4Et le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage; mais les Disciples ne connurent point que ce fût Jésus. 5Et Jésus leur dit : mes enfants, avez-vous quelque petit poisson à manger? ils lui répondirent : Non. 6Et il leur dit : jetez le filet au côté droit de la nacelle, et vous en trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne le pouvaient tirer à cause de la multitude des poissons. 7C'est pourquoi le Disciple que Jésus aimait, dit à Pierre : c'est le Seigneur. Et quand Simon Pierre eut entendu que c'était le Seigneur, il ceignit sa tunique, parce qu'il était nu, et se jeta dans la mer. 8Et les autres Disciples vinrent dans la nacelle, car ils n'étaient pas loin de terre, mais seulement environ deux cents coudées, traînant le filet de poissons.
9Et quand ils furent descendus à terre, ils virent de la braise, et du poisson mis dessus, et du pain. 10Jésus leur dit : apportez des poissons que vous venez maintenant de prendre. 11Simon Pierre monta, et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne fut point rompu.
12Jésus leur dit : venez, et dînez. Et aucun de ses Disciples n'osait lui demander : qui es-tu? voyant bien que c'était le Seigneur. 13Jésus donc vint, et prit du pain, et leur en donna, et du poisson aussi. 14Ce fut déjà la troisième fois que Jésus se fit voir à ses Disciples, après être ressuscité des morts.
15Et après qu'ils eurent dîné, Jésus dit à Simon Pierre : Simon [fils] de Jonas, m'aimes-tu plus que ne font ceux-ci? Il lui répondit : oui, Seigneur! tu sais que je t'aime. Il lui dit : pais mes agneaux. 16Il lui dit encore : Simon [fils] de Jonas, m'aimes-tu ? Il lui répondit : oui, Seigneur! tu sais que je t'aime. Il lui dit : pais mes brebis. 17Il lui dit pour la troisième fois : Simon [fils] de Jonas, m'aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois : m'aimes-tu? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit : pais mes brebis.
18En vérité, en vérité je te dis, quand tu étais plus jeune tu te ceignais, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. 19Or il dit cela pour marquer de quelle mort il devait glorifier Dieu; et quand il eut dit ces choses, il lui dit : suis-moi.
20Et Pierre se retournant vit venir après eux le Disciple que Jésus aimait, et qui durant le souper s'était penché sur le sein de Jésus, et avait dit : Seigneur, qui est celui à qui il arrivera de te trahir? 21Quand donc Pierre le vit, il dit à Jésus : Seigneur, et celui-ci, que [lui arrivera-t-il?] 22Jésus lui dit : si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne que t'importe? toi, suis-moi. 23Or cette parole courut entre les Frères, que ce Disciple-là ne mourrait point. Cependant Jésus ne lui avait pas dit : il ne mourra point; mais, si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne; que t'importe?
24C'est ce Disciple-là qui rend témoignage de ces choses, et qui a écrit ces choses, et nous savons que son témoignage est digne de foi.
25Il y a aussi plusieurs autres choses que Jésus a faites, lesquelles étant écrites en détail je ne pense pas que le monde entier pût contenir les livres qu'on en écrirait. AMEN!
ACTES 1 : 1Nous avons rempli le premier traité, Théophile! de toutes les choses que Jésus a faites et enseignées; 2Jusqu'au jour qu'il fut élevé [au ciel] ; après avoir donné par le Saint-Esprit ses ordres aux Apôtres qu'il avait élus. 3A qui aussi, après avoir souffert, il se présenta soi-même vivant, avec plusieurs preuves assurées, étant vu par eux durant quarante jours, et leur parlant des choses qui regardent le Royaume de Dieu.
4Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne partir point de Jérusalem, mais [d'y] attendre [l'effet de] la promesse du Père, laquelle, [dit-il], vous avez ouïe de moi. 5Car Jean a baptisé d'eau, mais vous serez baptisés du Saint-Esprit, dans peu de jours.
6Eux donc étant assemblés l'interrogèrent, disant : Seigneur, sera-ce en ce temps-ci que tu rétabliras le Royaume d'Israël? 7Mais il leur dit : ce n'est point à vous de connaître les temps ou les moments qui ne dépendent que de mon Père. 8Mais vous recevrez la vertu du Saint-Esprit qui viendra sur vous; et vous me serez témoins tant à Jérusalem qu'en toute la Judée, et dans la Samarie, et jusqu'au bout de la terre.
9Et quand il eut dit ces choses, il fut élevé [au ciel], eux le regardant, et une nuée le soutenant l'emporta de devant leurs yeux. 10Et comme ils avaient les yeux arrêtés vers le ciel, à mesure qu'il s'en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs se présentèrent devant eux; 11Qui leur dirent : hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus qui a été élevé d'avec vous au ciel en descendra de la même manière que vous l'avez contemplé montant au ciel.
12Alors ils s'en retournèrent à Jérusalem de la montagne appelée [la montagne] des oliviers, qui est près de Jérusalem le chemin d'un Sabbat. 13Et quand ils furent entrés [dans la ville], ils montèrent en une chambre haute; où demeuraient Pierre et Jacques, Jean et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques [fils] d'Alphée, et Simon Zélotes, et Jude frère de Jacques. 14Tous ceux-ci persévéraient unanimement en prières et en oraisons avec les femmes, et avec Marie mère de Jésus, et avec ses Frères.
15Et en ces jours-là Pierre se leva au milieu des Disciples, qui étaient là assemblés au nombre d'environ six-vingts personnes, et il leur dit : 16Hommes frères! il fallait que fût accompli ce qui a été écrit, [et] que le Saint-Esprit a prédit par la bouche de David touchant Judas, qui a été le guide de ceux qui ont pris Jésus. 17Car il était de notre corps, et il avait reçu sa part de ce ministère. 18Mais s'étant acquis un champ avec le salaire injuste qui lui avait été donné, et s'étant précipité, son corps s'est crevé par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues. 19Ce qui a été connu de tous les habitants de Jérusalem; tellement que ce champ-là a été appelé en leur propre Langue, Haceldama, c'est-à-dire, le champ du sang.
20Car il est écrit au Livre des Psaumes : que sa demeure soit déserte, et qu'il n'y ait personne qui y habite. Et, qu'un autre prenne son emploi.
21Il faut donc que d'entre ces hommes qui se sont assemblés avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu entre nous, 22En commençant depuis le Baptême de Jean, jusqu'au jour qu'il a été enlevé d'avec nous, quelqu'un d'entre eux soit témoin avec nous de sa résurrection. 23Et ils en présentèrent deux, [savoir] Joseph, appelé Barsabas, qui était surnommé Juste ; et Matthias. 24Et en priant ils dirent : toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre lequel de ces deux tu as élu; 25Afin qu'il prenne [sa] part de ce ministère et de cet Apostolat, que Judas a abandonné, pour s'en aller en son lieu. 26Puis ils les tirèrent au sort; et le sort tomba sur Matthias, qui d'une commune voix fut mis au rang des onze Apôtres.