WWIII : LES JOUEURS ET LES VICTIMES DU NOUVEL ORDRE MONDIAL. CE N'EST PAS UNE CRISE QUE NOUS VIVONS MAIS UN ENDOCTRINEMENT ET UNE REPRESSION. CHANGEZ DE REGARD SUR CES SALOPARDS ET TRAITRES QUI NOUS Y ONT AMENES.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : LES JOUEURS ET LES VICTIMES DU NOUVEL ORDRE MONDIAL. CE N'EST PAS UNE CRISE QUE NOUS VIVONS MAIS UN ENDOCTRINEMENT ET UNE REPRESSION. CHANGEZ DE REGARD SUR CES SALOPARDS ET TRAITRES QUI NOUS Y ONT AMENES ET METTONS LES DERRIERES DES BARREAUX. LE RIC POUR DECIDER, LA BANQUE NATIONALE POUR FINANCER ET LES FRANCAIS AU SERVICE DES FRANCAIS POUR GOUVERNER LE PEUPLE SOUVERAIN DE LA FRANCE. LA DESTABILISATION DE L'ALGERIE EST EN PLACE COMME EN FRANCE POUR LAISSER PLACE AUX ISLAMISTES, LA FRANCE N'Y SERAIT POUR RIEN?

Des armes françaises utilisées au Yémen : une note secrète contredit la version du gouvernement dont le tableau de chasse au Yémen est édifiant, toujours avec Ben Saimane.

Massacre du Bataclan, épisode II? Daech aurait prévu des attaques à travers l’Europe

Une série d'attaques terroristes d’envergure aurait été planifiée à travers toute l'Europe, notamment en Allemagne et en Suisse, selon des données découvertes sur un disque dur abandonné par les djihadistes de Daech* en Syrie et que s'est procuré The Sunday Times.

Des détails concernant des complots visant à organiser des attentats à travers le continent européen, financés et contrôlés par les dirigeants de Daech*, ont été découverts sur un disque dur abandonné par un terroriste en Syrie plus tôt cette année, et dont The Sunday Times a pris connaissance.

Les fichiers informatiques découverts révèlent que le groupe envisageait de reproduire les attaques précédentes dans le cadre d'une nouvelle campagne en Europe et au Moyen-Orient.

Daech* a été évincé de son dernier bastion en Syrie le mois dernier, mais les dossiers découverts donnent un aperçu de leurs activités. Le groupe terroriste gère toujours un réseau international sophistiqué, déplace des combattants à travers les frontières et finance leurs opérations, allant du piratage informatique à l'assassinat, indiquent les fichiers.

«Tuer des spécialistes du capital-risque infidèles, pirater des banques au moyen de comptes bancaires, de cambriolages de banques ou de cambriolages d'endroits ayant fait l'objet d'un examen préalable», prescrivaient les lettres de Daech*.

Une des lettres obtenues par The Sunday Times, signée par six dirigeants de Daech* et adressée au «calife» du groupe, Abou Bakr al-Baghdadi, décrit leur stratégie internationale. Les opérations à l'étranger, selon les documents, devraient être dirigées par un membre appelé Abou Khabab al-Muhajir, qui contrôle deux cellules terroristes en Allemagne et une en Russie.

 
Jean-Yves Le Drian
© REUTERS / Delmi Alvarez

Les attaques en Europe devraient être perpétrées par des membres de Daech* vivant déjà sur le continent. Les combattants sont envoyés en Syrie et depuis la Syrie par la Turquie, selon les fichiers.

Les lettres découvertes décrivent en détail les attaques à mener en Europe dans les trois semaines suivant la date à laquelle elles ont été rédigées, soit fin décembre. Les objectifs spécifiques mentionnés dans la lettre comprenaient un train à grande vitesse en Allemagne et un oléoduc près de la ville suisse de Bâle, limitrophe de la France.

130 personnes ont été tuées à Paris en novembre 2015 lorsque les terroristes de Daech* ont pris d'assaut la salle de concert du Bataclan et ont attaqué d'autres cibles à travers la ville.

* Organisation terroriste interdite en Russie mais sponsorisée en France, 26 Millions de Musulmans en France en 2022, dont 80% d'illégaux obtenant la Nationalité Française, ayant comme Président … Tareq OUBROU, décoré de la Légion d'Honneur  Imman auto-proclammé mouvance frères musulmans

Comment sortir de ce mal du siècle, ce mal vivre et cette malbouffe, cette Eglise qui a adopté l'immigration massive et le grand remplacement des Populations?

Chère lectrice, cher lecteur, chers frères et sœurs,  

« Il y a un mot qu’il faudrait nous arracher de la tête. Vous l’entendez 150 fois par jour, c’est le mot “crise”. Ce mot n’a pas de sens. C’est un mensonge… », écrit Jean-Claude Guillebaud, dans une foi qui ne s’éteint pas, témoignage. Après avoir raconté son retour à la foi, l’ancien grand reporter s’interroge sur ce qu’il en reste dans notre société actuelle, après qu'il eut déserté notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'il fait mine de le retrouver. 

« Regardez dans le dictionnaire : une crise est un dérèglement provisoire dans un système. Donc, ce qu’on appelle “la fin de la crise” est un retour à la normale. Si vous avez une crise de foie et que vous guérissez, vous êtes à nouveau en bonne santé, comme avant. Mais on ne reviendra jamais au monde d’hier, car celui qu'on nous met en place, c'est juste celui de Satan-Lucifer, avec comme allié Jupiter.  

« Nous sommes non pas en train de vivre une crise, mais une gigantesque mutation. En fait, nous vivons plusieurs mutations : géopolitiques, spirituelles, technologiques, génétiques, économiques, afin que nous devenions des corps sans âmes, ou voués au Diable, avec une surveillance et un suivi permanent par des caméras qui vous suivent pas à pas, des terroristes musulmans salafistes qui vous pourrissent la vie, et participent au grand remplacement des populations autochtones Françaises, par l'immigration non contrôlée de millions d'illégaux et de clandestins, l'insécurité, la destruction de nos biens alors que les assurances ne prennent pratiquement plus rien en compte quand il s'agit de délinquance, du vol et des viols constants, des maladies qu'on croyait disparues, de la mise en pâture de vos filles dans des bordels ou comme esclaves sexuelles des nouveaux arrivants,  le pourrissement des quartiers, par la drogue, les commerces illégaux d'armes de guerre et les incivilités de mise à feu de vos voitures et de vos appartement et commerces, vous n'avez plus votre place dans les transports en commun, et sur la route, un conducteur sur trois n'a ni permis, ni assurance et quand vous lui demandez un constat amiable il vous tire dessus.  

« Ces mutations portent en elles autant de promesses que de menaces. Ça veut dire qu’elles attendent de nous qu’on les prenne en main. Notre devoir de citoyens est de tout faire pour conjurer ces menaces et faire advenir les promesses. Mais les menaces sont permanentes et les promesses se résument au cimetière dans un avenir meilleur» . La prouesse de notre Pape François et de croire que les Chrétiens de France et d'Europe vont mieux s'en sortir que les Chrétiens d'Orient, dont il a obtenu un chiffre remarquable de Six millions de morts en 10 ans, c'est ce qu'il appelle l'épisode de l'Enlèvement avant les grandes tribulations. 

À cela, j’ajouterai que nous vivons une mutation profonde de la médecine, qui n'a plus pour but de soigner mais de soulager. Dans nos Hôpitaux Français, dont le nom même de Français n'existe plus, on pratique des soins palliatifs à l'exception de soins curatifs pour les rares qui ont de l'argent. Quand on ne peut plus payer, et que l'Hôpital Public qui n'est pas la charité, ne reçoit pas les engagements de la famille à financer à coup de 3500 euros par mois les soins aux personnes âgées et malades, un comité de médecin se réunit pour vous abréger la vie, et les souffrances qui vont avec. 

Si la crise s’éternise… ce n’est plus une crise 

Et vous, cher lecteur, avez-vous l’impression d’être en crise ?  pas encore, alors cela va venir...
 
Ou cette prétendue « crise » est-elle un état permanent de souffrance que vous devez porter depuis des années ou des décennies ?  
 
Avez-vous réellement l’espoir que la « crise » se termine ?  
 
Ou chaque crise qui s’achève est-elle remplacée par une autre ?

Il faut bien vous dire que les fonctionnaires et les Politiques, qui vivent très largement au-dessus de leurs moyens, de leurs capacités, de leurs compétences, ne sont pas la pour vous servir, et servir une France qui n'existe plus, mais pour piller les ressources que vous avez durement gagnées, et les donner aux plus riches et aux joueurs. Car ceux qui nous dirigent donnent aux banques et aux joueurs de la Bourse en vous faisant travailler pour eux, jusqu'à ce que vous ne le puissiez plus, et dans ce cas c'est l'Euthanasie garantie et remboursée par la sécurité sociale. 

Changer de regard sur la vie 

Si vous avez l’impression que la vie n’est qu’un enchaînement de crises sans interruption, la solution alors n’est peut-être plus d’attendre la « sortie de crise », sortie qui ne se produira sans doute jamais, sauf si vous avez gardé la foi pour aller rejoindre notre Seigneur Jésus-Christ.  
 
Une piste est d’essayer de changer notre regard sur notre vie, regarder la télévision et ses émissions bon marché, qui vous apprennent à jouer aux mots croisés, ou a écouter les sornettes de tel ou tel présentateur vedette qui vous dit tout et son contraire en flattant au passage votre Ego, et en vous faisant croire que tout va changer pour vous, quand le Seigneur vous aura sauvé pour l'éternité.  
 
Accepter de nous modifier de l’intérieur pour renoncer à nos illusions et nos rêves d’une vie de conte de fée, où il n’y aurait ni souffrance ni catastrophes. Accepter la vie telle qu’elle est, avec ses inconvénients majeurs qui sont partie intégrante d’une vie dite normale, mais qui est un calvaire pour ressembler à la Passion de celui que vous admirez dans votre missel, qui vente les bienheureux qui monterons au ciel.   

« Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, c'est aux illuminati et Francs-Maçons de le faire, mais dans notre capacité à nous recréer nous-même », disait Gandhi ou sœur Thérèse, l'important c'est d'y croire. 

La maladie pour nous aider à bouger, ce qui nous force à ne pas nous laisser crever, comme certain le font en cachette, car le suicide n'est pas Catholique.

Soyons francs, la plupart des personnes qui s’intéressent vraiment à la santé naturelle, ont connu de graves ou de très graves maladies – de graves « crises », donc.  
 
Les bien-portants qui décident d’agir de façon préventive, en s’y mettant « à fond » sans jamais avoir été malades ni été témoins de maladies dans leur entourage proche, sont des exceptions qui ont leurs propres jardins de légumes et de fruits.  
 
En général, il faut que le Destin soit venu frapper à notre porte, sous la forme d’une attaque de Djihadistes ou de la Milice à Castaner, d’un cancer ou d’une autre « crise ».  
 
La maladie peut alors être une occasion de changer, enfin, pour mourir en bonne santé.   

« Avant de tomber malade, j’ai passé ma vie à dépenser de l’argent que je n’avais pas, pour acheter des choses dont je n’avais pas besoin, pour impressionner des gens que je n’aimais pas vraiment », m’a dit un jour un patient, qui ne m'a jamais payé autrement qu'avec un chèque en bois. 

La maladie nous donne souvent l’occasion d’entreprendre les changements que nous aurions dû faire depuis des années. Mais que nous avons toujours repoussés parce qu’ils étaient trop douloureux. Ou parce que nous n’en comprenions pas l’importance.  
 
La maladie vient alors nous rappeler des vérités essentielles.  
 
Par exemple, qu’on ne vit qu’une fois ; que la vie peut être belle, à condition de ne pas perdre son temps et son énergie dans de mauvaises causes comme voter pour les mêmes et s'apercevoir qu'ils n'ont pas changé; que chaque souffle, chaque battement de notre cœur sont des miracles, et que le dernier et le plus beau de mémoire.   

Annonce spéciale  

Je ne vais plus à la pharmacie et je me porte bien 

Je réalise moi-même et à la maison : 

- mes cataplasmes contre les chocs et les coupures et les coups de couteaux que je reçois dans ma rue ;  
- mes décoctions pour le foie, les reins, la bile, 
quand je regarde la télé ; 
- mes tisanes bien-être, détox et digestion pour oublier la journée;
 

Et je vais même plus loin : je n’ai plus besoin de me rendre dans les rayons beauté et hygiène des supermarchés, tellement je me trouve moche et irrécupérable.   
 
Ma crème de nuit, ma formule anti-vergetures, mes masques beauté... tout est "fait maison", avec du bicarbonate de sodium qui se charge de tous mes maux.  
 
Je me protège des « compositions-poison » en tout genre grâce à des recettes 100 % naturelles à base de plantes que j’ai appris à réaliser ici (vous apprendrez beaucoup de choses dans cette présentation passionnante).
 

Suite de la lettre de ce jour : 

Deux façons de vivre sa vie 

« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie », a dit Albert Einstein.  
 
« L’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. Et en simplifiant : comme si tout était rien »   

Le Dr David Servan-Schreiber a expliqué dans son livre Anticancer sa découverte de la beauté de la vie, le jour où lui fut diagnostiqué une tumeur au cerveau, qui l'a rendu incapable d'analyser sa situation.  
 
Soudain, raconte-t-il, il s’est senti libéré de toute la pression que lui avaient mise ses parents, et qu’il s’était mise lui-même, pour être toujours le meilleur partout.  
 
Enfin, il découvrait une « bonne raison » d’employer le temps qui lui restait à vivre pour faire les choses importantes pour lui. Sans la contrainte du regard de son père, de ses maîtres, de ses collègues et rivaux, ce qui faisait qu’il vivait la vie comme eux le voulaient, ou plutôt comme il imaginait qu’ils le voulaient.  
 
Et c’est là qu’il s’est révélé au monde. En cessant d’essayer de « réussir » par des diplômes, des prouesses en tout genre, il a enfin osé devenir lui-même. Et c’est là qu’il a authentiquement… réussi à mourir content et heureux.  
 
Par des livres qui ont bouleversé des millions de personnes, et très probablement sauvé de nombreuses vies. Par ses chroniques pleines de sagesse, et si profondes, publiées après sa mort dans le recueil Notre corps aime la vérité sans le savoir (un très beau titre !).  
 
Ajoutons que l’énergie qui s’est emparée de lui au moment de son diagnostic lui a permis de déjouer les prévisions pessimistes des médecins.  
 
Une tumeur maligne qui devait le diminuer intellectuellement et ne lui laisser que quelques mois de vie lui a, au contraire, donné l’occasion de produire des élucubrations et de découvrir des thérapies (EMDR, oméga-3 et antioxydants notamment). Il a ainsi résisté plus de vingt ans à la maladie qui l'a emporté sans jamais lui laisser le dernier mot "merde".  
 
Plus que tout autre, il a montré que « guérir » (c’est le titre d’un de ses livres) ne voulait pas dire ne pas avoir de blessure ni de pathologies diminutives. Cela veut dire que les blessures ne contrôlent plus notre vie, et même qu’elles nous permettent d’accéder à la liberté authentique de la pathologie du semi-chou-fleur, (le Chou-fleur
est un légume très sain, de la famille des végétaux crucifères, à laquelle appartient également le brocoli vert), celle où on parvient à laisser ses peurs derrière soi, car on comprend qu’aucune blessure ne pourra nous empêcher d’aimer.  
 
Et vous, cher lecteur, avez-vous connu une telle occasion de transformation positive, grâce à la maladie ? Dans votre vie ou dans celle d’une personne de votre entourage ?  même si vos souvenirs sont éteints, je vous souhaite...
 
À votre santé !  

La déstabilisation de l’Algérie, qu’on annonçait il y a six mois (stratediplo.blogspot.com) et dont on constatait le lancement le mois dernier (http://stratediplo.blogspot.com/2019/03/destabilisation-de-lalgerie.html), est désormais bien engagée et le processus est maintenant difficilement réversible. 

Les foules qui ont spontanément et simultanément, dans tout le pays, décidé de manifester dans la rue en sortant des mosquées vendredi 22 février, continuent de le faire tous les vendredis et même depuis peu dans la semaine, en dépit de l’obtention de ce que la presse présentait comme la demande simple, mais non négociable, de ces foules. La rue est échauffée, les foules dites non coordonnées sont emballées et, comme un cheval qui a pris le mors aux dents, elles ne seront pas faciles à arrêter, comme l’expliquerait l’indémodable sociologue Serge Moscovici. D’ailleurs personne n’a cherché à le faire, puisque, compte tenu de la sympathie affichée à l’étranger pour le mouvement, toute la gent politique algérienne s’est sentie obligée de se déclarer immédiatement solidaire dudit mouvement. La classe politique lui a ainsi apporté une caution aveugle puisque le mouvement n’avait alors aucun chef apparent, et aucun programme avoué, donc aucune revendication spécifique ultime dont la satisfaction pourrait garantir la fin des protestations. 

Il peut être utile ici de revenir sur les enchaînements politiques récents. Le 26 mars le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et vice-ministre de la Défense (le ministre en titre étant le président de la république), a appelé le Conseil Constitutionnel à constater l’incapacité totale du président et à lancer le processus d’empêchement, d’interim et d’organisation d’élection, tout cela en conformité avec la constitution qui prévoit effectivement la continuité des institutions en cas de vacance présidentielle. Faute de réaction du côté du Conseil, le général Gaïd Salah a renouvelé son appel, avec plus d’insistance, quatre jours plus tard. 

Mais parallèlement, le 30 mars le général (à la retraite) Mohamed Mediène, l’éminence grise du régime dont le dernier coup de maître discret avait permis de renforcer la fonction présidentielle (http://stratediplo.blogspot.com/2015/09/le-mythe-toufik-passe-lhistoire.html), a convoqué le général retiré et ancien président Liamine Zéroual (homme du compromis pendant la guerre civile), dont le nom circulait depuis deux semaines, avec l’accord forcé du général Athmane Tartag (successeur de Mediène à la tête du renseignement et de la sécurité) et de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président. L’ancien président se vit proposer de piloter une instance chargée de « conduire la transition », ce qui correspondait à une relance de la feuille de route annoncée par la présidence le 11 mars, à savoir une conférence nationale constituante, dont la conduite avait alors été officiellement confiée à l’homme de l’ONU Lakhdar Brahimi le même 11 mars, sur lequel des rumeurs de démission ont circulé plus récemment. En fait l’initiative du général Mediène consistait en une investiture dictatoriale (au sens antique), le dictateur recevant les pleins pouvoirs pour un mandat bien déterminé (transition vers une nouvelle constitution) de salut public, de la part de l’ancien pilier du régime (Mediène) qui obtenait pour cela l’allégeance de la nomenklatura (Bouteflika) et des services sécuritaires (Tartag). 

Ne se sentant vraisemblablement pas à la hauteur de la tâche, et prétextant l’écoute démophile de la rue, Liamine Zéroual a refusé ce mandat. C’est pourtant bien ainsi qu’avait procédé le père de l’indépendance de l’Algérie en mai 1958, brandissant de plus la menace militaire (opération Résurrection), en exigeant du président de la IV° république et du président du conseil les pleins pouvoirs pour fonder un nouveau régime, c’est-à-dire pour renverser la IV° république (française) ; assurant ironiquement ne pas avoir l’intention de « commencer une carrière de dictateur » à 67 ans, il mit effectivement fin à sa dictature quelques mois plus tard en s’investissant président d’un régime présidentiel taillé par ses soins à ses mesures. 

De son côté le général Gaïd Salah, inflexible constitutionnaliste (et donc évidemment pas associé au projet de Mediène), a immédiatement dénoncé un complot anticonstitutionnaliste de la part de personnes sans mandat ni autorité politique, et insisté sur la solution légale, à savoir le constat de la vacance de la présidence et le déclenchement du processus constitutionnel menant à l’organisation d’une élection présidentielle sous 90 jours, par le président du Conseil de la Nation (sénat) automatiquement chargé de l’interim des fonctions de chef de l’Etat. 

C’est bien là l’alternative qui incarne la déstabilisation de l’Algérie. Cela fait une bonne décennie que Mediène poussait à traiter séparément dans le temps la question de la réforme constitutionnelle et celle de la succession générationnelle, que la nomenklatura (que l’opinion réduit au ventriloque marionnettiste Saïd Bouteflika qui n’est soi-même qu’une marionnette) a repoussé jusqu’à l’inévitable collision des deux nécessités dans l’urgence dictée, au prétexte circonstanciel de l’élection présidentielle, par les puissances qui ont décidé l’année dernière de faire sauter l’obstacle algérien au déversement de l’Afrique en Europe, et ont peut-être quelque chose à voir avec l’impulsion spontanée télépathique massive du 22 février à manifester par millions en sortant des mosquées. L’alternative est entre un grand chantier de changement de régime et un changement organisé de personnel politique. 

Un changement organisé de personnel politique suppose l’organisation d’élections d’abord présidentielles puis législatives, sous le pilotage temporaire des autorités intérimaires prévues par la constitution, qui dans un souci de stabilité interdit la démission du gouvernement, la dissolution de l’assemblée, la candidature du chef d’Etat par interim (le président du sénat) à la présidence de la république, ainsi que toute modification constitutionnelle (ou légale majeure) précipitée. Les modifications constitutionnelles par un parlement représentatif des souhaits les plus récents de la population ne peuvent avoir lieu qu’après l’élection d’un nouveau parlement, elle-même consécutive à l’élection présidentielle. C’est l’option démocratique, où le nombre de voix écrites comptées dans les urnes l’emporte sur le volume estimé des vociférations dans la rue. La presse qui se dit à l’écoute du peuple pourrait soutenir cette solution, demandée par le chef de la seule institution en laquelle les Algériens aient infailliblement confiance, à savoir l’armée. Mais au contraire, pour complaire à l’étranger par une interprétation révolutionnaire des mouvements massifs mais pacifiques et sans revendication précise, la presse promeut le lancement désordonné d’un grand chantier de changement de régime, tout en refusant « par principe » qu’il soit conduit selon la proposition gouvernementale du 11 mars d’une conférence nationale constituante sous gouvernement transitoire. Le mot d’ordre non-dit est l’anarchie (commencer par tout détruire), qu’on s’interdit d’appeler chaos au prétexte de la bonne volonté des masses populaires censée n’avoir pas besoin de méthodologie. 

La solution Mediène est finalement une tentative de compromis, mais de compromis ferme pour mise en oeuvre rapide (prendre de court les déstabilisateurs), à savoir reconnaître le caractère exceptionnel de la crise qui met en danger le pays, entériner le besoin d’un changement de régime en-dehors du cadre fourni par la constitution, et confier arbitrairement à une équipe compétente le lancement d’un chantier refondateur sur la base d’un compromis inclusif avant l’effondrement total de l’Etat. Mais c’est aussi un premier bousculement de la constitution, qui en théorie légitime toute autre dérive ultérieure, selon le paradigme bien connu des théoriciens de la révolution : accepter le principe de la révolution interdit d’en concevoir la fin. 

Le problème est que l’essentiel de la ressource politique compétente, tant celle susceptible de conduire la transition que celle susceptible d’assurer la relève, a déjà accepté le discours de l’anarchie bienveillante (à l’opposé de l’empirisme organisateur), déclare s’en remettre à la rue et refuse de participer à toute discussion ou réflexion sur le futur ou la méthodogie. Les uns après les autres, les politiciens démissionnent voire même abandonnent leurs fonctions au sein des partis politiques, comme pour se dégager de toute responsabilité quant à l’avenir du pays, ou simplement prétendre se recréer une « virginité » hors gouvernement et hors partis, à la manière Chirac ou Macron. Cette fièvre du lavement de mains a touché jusqu’à Saïd Saadi, autrefois espoir d’une alternance compétente, et contraint les journalistes à questionner les seuls qui osent encore exprimer une opinion, comme la trotskiste Louisa Hanoune… ou les islamistes au début discrets. 

Dimanche 31 mars la présidence de la république a officiellement nommé les membres du gouvernement Bedoui, le deuxième puisqu’un premier gouvernement Bedoui avait été nommé le 11 mars. Hormis six ministres reconduits (dont le premier ministre, le vice-ministre de la Défense…), ce gouvernement est essentiellement constitué de pointures de seconde catégorie, les vrais politiciens sollicités s’étant certainement faits porter pâles malgré l’interdiction de sortie de territoire imposée par le ministère de la Défense à tous les apparatchiks et suspects de corruption. Le seul aspect notable de la nouvelle équipe gouvernementale en est la disparition des hauts agents de la « communauté internationale », Ramtane Lamamra nommé vingt jours plus tôt ministre des Affaires Etrangères et Lakhdar Brahimi chargé vingt jours plus tôt de conduire la conférence nationale constituante, dont des rumeurs sur leur hésitation à s’engager pour le sauvetage de l’Algérie avaient vite suivi leur nomination… pourtant certainement acceptée avant annonce. Le retrait de Lamamra du ministère des Affaires Etrangères a d’abord été interprété comme l’indice d’une intention de le nommer le 1er avril au sénat, dont il aurait pu être choisi président et donc futur chef de l’Etat par interim, en remplacement du très décrié Abdelkader Bensalah (qui n’aurait eu qu’à démissionner de la présidence du sénat pour laisser la place), mais ce ne fut finalement pas le cas, Lamamra ayant décliné l’offre au dernier moment. 

Le 2 avril la présidence de la république, qui avait annoncé la veille l’imminence de décisions importantes, a simplement communiqué la démission du président Abdelaziz Bouteflika, et le 3 avril le Conseil Constitutionnel a notifié au parlement la vacance présidentielle, et donc l’accession automatique du président du sénat Abdelkader Bensallah à l’interim des fonctions de chef de l’Etat. Les ragots sur une possibilité de nationalité étrangère (marocaine) de ce dernier sont sans intérêt puisque la constitution n’exige pas dudit intérimaire les mêmes conditions que pour un président de la république. Une élection présidentielle doit avoir lieu pendant le mandat intérimaire de 90 jours, et est déjà annoncée pour le 4 juillet, et le chef d’Etat par interim n’a aucun pouvoir constitutionnel ou même gouvernemental, ne pouvant par exemple même pas accepter la démission d’un ministre, ce qui gèle non seulement la constitution mais également la composition du gouvernement. Dès le début de la semaine tout le monde, y compris la presse gouvernementale, notait déjà l’impopularité et le défaut d’autorité du nouveau gouvernement, les « ministres » stagiaires étant hués voire éjectés à chacune de leurs apparitions publiques, ce qui ne peut que conforter la décision des vrais politiciens de se faire oublier pendant quelque temps et d’éviter le processus de transition. 

Parenthèse, le 5 avril la communication gouvernementale a annoncé le limogeage du général Athmane Tartag, qui dépendait directement de la présidence de la république, et le rattachement de tous les services de sécurité au ministère de la Défense. Cette restructuration n’a pu légalement intervenir qu’avant le 2 et, affaiblissant le régime politique pour renforcer le pilier militaire, pourrait indiquer un ralliement du général Mediène, sinon à la solution constitutionnelle prônée par le général Gaïd Salah, du moins à la seule institution solide, l’armée. 

Evidemment le 5, les manifestations du vendredi ont eu lieu pour la septième fois, comme si rien n’avait changé (et encore avant-hier 12 avril). De leur côté les chefs des deux principaux partis islamistes, Abderrazak Mokri et Abdallah Djaballah, sont finalement sortis de la réserve censés les dissocier de ces manifestations spontanées à la sortie des mosquées, pour appeler à une solution « consensuelle » c’est-à-dire non constitutionnelle. Ils exigent la démission du président du Conseil Constitutionnel Belaïz et du Conseil de la Nation (sénat) Bensallah, dont ils ne reconnaissent pas la nomination comme chef d’Etat par interim, ainsi que du premier ministre Bedoui et de tout le gouvernement. Ils estiment que la solution ne peut sortir que d’un préalable « vide institutionnel » (que la science politique nomme anarchie), à savoir la désintégration immédiate de toutes les institutions sauf l’armée, qui pourrait être chargée de conduire un dialogue national devant aboutir à la désignation d’une personnalité et d’une équipe consensuellement acceptées par le mouvement de contestation populaire. Voilà évidemment plus un voeu religieux qu’une méthodologie de changement, et plus l’assurance de conflits que de résultats. 

A ce jour l’encouragement du maintien de la frustration de la rue, tant par l’étranger que par la presse algérienne complaisante envers la dynamique révolutionnaire et les rares politiciens qui ne veulent pas se faire oublier, semble compromettre tout retour à la normalité. Si l’armée n’obtient pas le rétablissement du respect de la constitution, les agitateurs obtiendront ce qu’ils demandent ouvertement, l’écroulement de tout le système, car comme on l’écrivait le 17 octobre « bousculer le régime serait détruire l’Etat ». La suite sera écrite d’une part par des événements anarchiques pouvant mener à la guerre civile, et d’autre part par les (deux) grands commis de l’étranger qui avaient été prépositionnés pour la « transition » puis se sont retirés pour ne pas devoir la conduire dans un cadre organisé. Ceci rappelle le fameux conseil de l’ambassadeur Warren Zimmerman au président Alija Izetbegovic, après la signature de l’accord de Lisbonne du 22 février 1992… 

 

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