WWIII : LA RUSSIE EST EN MESURE DE DEMANDER AUX RESTES DU MONDE, SI CES RESTES VEULENT TOUJOURS MANGER DES POMMES D’ÈVE, ET S'ILS VEULENT TOUJOURS RESPIRER DE L'AIR, BOIRE DE L'EAU, ET MANGER DES FRUITS, DES LÉGUMES, ET AVOIR UNE EXISTENCE AUTRE QUE DANS DES CAVERNES DE PLATON EN DEUX DIMENSIONS. LES HOMMES PRÉHISTORIQUES QUE NOUS SOMMES N'EN ONT PAS FINI AVEC LA NATURE VENGERESSE.
WWIII : LA RUSSIE EST EN MESURE DE DEMANDER AUX RESTES DU MONDE, SI CES RESTES VEULENT TOUJOURS MANGER DES POMMES D’ÈVE OU D'ADAM, ET S'ILS VEULENT TOUJOURS RESPIRER DE L'AIR, BOIRE DE L'EAU, ET MANGER DES FRUITS, DES LÉGUMES, ET AVOIR UNE EXISTENCE AUTRE QUE DANS DES CAVERNES DE PLATON EN DEUX DIMENSIONS. LES HOMMES PRÉHISTORIQUES QUE NOUS SOMMES N'EN ONT PAS FINI AVEC LA NATURE VENGERESSE.
SOMMET A JERUSALEM TRIPARTI : NETANYAHU, BOLTON, NIKOLAÏ PATROUCHEV. LA RUSSIE EST PLUS QUE JAMAIS SUR LE PIED DE GUERRE.
La fameuse Pomme d'Adam, organe que n'ont pas les femmes qui sont féminines, et qui procréent sur la base d'un Mâle qu'elles ont choisi en commune intelligence, et non par soumission à une religion, est le fil directeur de l'enfant qui va naître et qui va reconnaître son père par des cordes vocales au timbre grave, ce qui lui évitera de devenir une chochotte. Le Président Poutine et son Vice-Président, viennent de priver la France et l'Europe de cette Pomme, au regard des chochottes qui gouvernent nos beaux Pays, avec des timbres de voix qui sentent l'arnaque et la compromission, ainsi que la non maturité de leurs fonctions, et dont la reproduction ne peut se faire que sur la base de pis-aller, à défaut d'utiliser le même sexe pour essayer de faire des enfants.
Le Pauvre Edouard, l'ami intime de Juppé après Ribaud-Gallet et sa suite depuis l'Amsav du 18ème, commence à décentraliser en province pour prévoir le jour où l'Etat Français, aurait la tête coupée selon la Prophétie certaine du Liber Vaticinationem Quodam Instinctumentis" :
Aux alentours de l'an 346 après J.C., un érudit inconnu écrivit le seul ouvrage prophétique connu à ce jour, donnant des dates exactes : le "Liber Vaticinationem Quodam Instinctumentis". Le Vatican fit tout pour détruire cet ouvrage, qui se fraya malgré tout un chemin à travers les siècles. Il découpe l'histoire en une série de périodes qui se chevauchent et qui sont désignés par le terme "norma" ("règle", "modèles", "motif"). Ces normaes couvrent des périodes de temps fixes, ordinairement 60 ou 144 ans, et les prophéties qui leur sont associées sont indiscutablement très précises. Pour notre époque (1945-2089). Nous serions maintenant entre les règles 63 (1915-2058) et 64 (1945-2089).
La règle 63 prédit trois guerres mondiales initiées par le "Renard combattant du nord de l'empire romain" (Allemagne). Le Premier commençait quand "un noble est attaqué deux fois dans les rues et meurt" (Ferdinand d'Autriche), et pendant ce temps, "l'Empire d'Orient perd la tête" (Révolution russe). Dans la seconde, "Rome conspire avec Zorro" (Alliance Italie-Allemagne) et se termine "lorsque le Renard est coupé en deux" (partition de l'Allemagne en 1945). La troisième commencerait lorsque 63,7: "le cou ou la gorge (Paris) de la Gaule (France) sera détruit(e), Paris sera détruite.
Beaucoup mourront en fuyant les vents terribles et le soleil s'arrêtera sur leur chemin à travers le ciel".64,9: "Les dieux de l'Antiquité retourneront dans les rues et les restaurants du royaume (oeucuménisme Papal). Les arbres seront paralysés par le vent chaud et les eaux de Florence s'assècheront. Dans le pays situé derrière les piliers d'Hercule (USA), le fantôme d'une image à cornes apparaîtra. Le Prophète (haruspex), pratiquant une technique divinatoire d'examen des viscères d'animaux ou haruspice, retournera à la table et les eaux se retireront des ruches. Avec ses mugings (agressions), le bétail attirera le tigre, mais le gourdin du fermier restera dans son sac. Du pays des Juifs se dépêchera un homme venu, ce qui est justifié par la corne d'abondance (argent: Rothshild)."
LXIV, 9 : "Les dieux des anciens reviendront (paganisme de la société). Dans les rues et les tavernes de l'Empire. Les arbres se ratatineront dans le vent chaud. Et les eaux de Florence s'assécheront. Dans les terres au-delà des Colonnes d'Hercule. Là se lèvera le spectre d'une figure cornue. Et l'aruspice [le devin] retournera à la table. Pendant que les eaux se retireront ruches [?]. En meuglant, le bétail attirera sur lui le tigre. Mais la douve du fermier restera dans sa bouche. Du pays des juifs s'en vient rapidement. L'homme qui est justifié par la corne d'abondance."
Ce pauvre Edouard est apparu comme un chien battu, car sans tambour et sans trompette, il a reçu en catimini dans une salle du Havre, remplie de 5 journalistes, dont deux ont voulu poser des questions pièges au Vice-Président de la Grande et Sainte Russie de Poutine, pour essayer de donner des leçons de morale, sur les mœurs des Russes qui restent attachés à leur traditions, et qui ne veulent aucunement que la pédophilie dispensée par leur Pape Franc-Maçon, qui comme Juppé né sous le signe de la Vierge Marie, se retrouve à aimer les Imans autoproclamés des frères Musulmans comme le Tareq OUBROU. Les sanglots longs de Juppé à la sortie de sa Mairie de Bordeaux, en disaient long sur les amis qu'il devait quitter au risque de les décevoir.
Une salle commune pour recevoir le Vice-Président de Russie?, quoi de plus vulgaire, en essayant de le contraindre sur la moralité des Droits de l'Homme qui n'en sont pas, quand il s'agit des Lois de D.ieu qui risquent de le faire rentrer dans un courroux contre l'Humanité. Le Vice-Président a insisté que le pauvre Edouard, privé de Paris, serait reçu dans un Palais de Saint Pétersbourg. La Grande Russie est réintégrée après 5 ans dans le Conseil de l'Europe, au grand Dam de l'Ukraine qui le quitte.
Apocalypse 15:1Et je vis dans le ciel un autre signe, grand et merveilleux: sept anges, ayant sept plaies, les dernières; car en elles le courroux de Dieu est consommé.
Le Grand Edouard Philippe du Havre, un peu maladroit et gauche en même temps, l'a dit d'un air grave au Vice Président de la Grande et Sainte Russie, je parle de Dmitri Anatolievitch Medvedev (en russe : Дми́трий Анато́льевич Медве́дев), on fait ce qu'on peut dans nos relations difficiles bien que les Russes n'aiment pas cela, et pas ce qu'on veut, car la Commission Européenne ainsi que L’OTAN, font ce qu'ils veulent avec Choupinette, et avec l'Amérique qui est devenue une amie gay dont la fornication du Monde est sa Liberté. «Je m’en fous des Européens», lance Trump, he “doesn't care about the Europeans”.
La pomme d’Adam, scientifiquement, correspond au cartilage thyroïde. C’est un cartilage et non un os, qui est une sorte de bouclier qui protège les cordes vocales et le larynx. Le grec Thureos, d’où est tiré thyroïde, signifie bouclier. Au cours de la puberté, la pomme d’Adam va se modifier et descendre, c’est pour ça que les garçons auront la voix plus grave. C’est pour cela aussi qu’elle est plus visible car elle se retrouve dans une région du cou plus fine. Et c’est parce qu’elle ne descend pas pendant la puberté qu’elle n’est pas saillante chez la femme. Elle reste haut placée dans une région recouverte par la graisse sous la peau.
Il y a quelques jours, un député du Bundestag et porte-parole des Verts accusait les trois signataires de l'accord nucléaire avec l'Iran d'être à l'origine des bruits de botte qui s'entendent depuis le golfe Persique.
Cité par la presse allemande, Omid Nouripour dénonce les trois pays européens d'avoir trahi leur propre parole : "En septembre 2018, les ministres européens des Affaires étrangères ont promis de sauver l'accord de Vienne en appliquant une série de mesure. Mais l'Europe n'a rien fait. ... les sociétés pharmaceutiques allemandes ne peuvent plus vendre des médicaments nécessaires au traitement des maladies graves puisque les banques sont bloquées. Si l'Europe veut sauver l'accord et empêcher la guerre dont les impacts l'affecteront gravement, il faut qu'elle se dépêche et se réorganise pour sauver l'accord ou ce qu'il en reste..."
Ce membre de Bundestag M. Nouripour n'a pas tort : car l'Iran n'acceptera jamais d'être privé de ses missiles qui lui garantissent sa sécurité, non plus que de ne pas pouvoir vendre son pétrole pour cause des sanctions US alors qu'il n'a commis aucun faux pas. Depuis la destruction du RQ-4 américain, les alliés européens de Washington devraient bien l'avoir compris: le monde se trouvera confronté à d’autres surprises si les sanctions persistent parce que les Iraniens refusent de mourir de faim. l'Iran n’a pas peur de la guerre quand il s'agit de défendre ses intérêts, pas même d’une guerre d’envergure. Alors les mises en garde du chef de la Diplomatie française s'avère particulièrement mal placé surtout quand il se met à menacer l'Iran l'accusant de "violation de l'accord nucléaire" : «Une violation iranienne serait une grave erreur et une mauvaise réponse à la pression exercée par les Etats-Unis. La diplomatie française, allemande et britannique sont entièrement mobilisées pour faire comprendre à l'Iran que ce ne serait pas son intérêt. »
Cette menace le président iranien y a répondu lors d'une conversation téléphonique avec son homologue français. M. Rohani s’est entretenu, ce mardi 25 juin, par téléphone avec Emmanuel Macron. Lors de cet entretien téléphonique, le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré que la République islamique d’Iran "ne souhaite évidemment pas une aggravation des tensions dans la région, ni un conflit militaire avec quelque pays que ce soit, y compris les Etats-Unis".
« Il va sans dire que l'Iran reste engagé à assurer la stabilité et la sécurité dans la région et à travailler en ce sens. Quant à la France, notre politique a depuis toujours consisté à développer avec elle des relations durables et stables. Et d'ailleurs ces tensions n'avaient pas lieu d'être si l'accord nucléaire était pleinement respecté par toutes les parties. En effet, si le Plan global d’action commun (PGAC) avait été pleinement et correctement mis en œuvre par tous les signataires, nous aurions connu, au lieu de la crise actuelle, des évolutions positives non seulement dans la région que sur l’échiquier mondial. »
« Il est clair que le retrait unilatéral du président américain de l'accord de Vienne a fait tort aux Américains mais aussi aux Européens. Cette décision va à rebours des intérêts de toutes les parties à l'échelle régionale et internationale. Après le retrait américain du PGAC et les contrecoups de ce retrait, l'Iran s'y est maintenu, uniquement sur foi de la promesse des parties européennes qui se sont dites engagées à assurer les intérêts économiques de l'Iran. L'Europe s'est engagée à faciliter les transactions bancaires et la vente du pétrole iranien. Or aucune de ces promesses ne s'est réalisée. Si l’Iran ne profite pas du PGAC, il réduira étape par étape ses engagements au titre de l'accord et ce, suivant les clauses 26 et 36. »
Et le président iranien d'ajouter : « L'Iran ne renégociera à aucun prix l'accord de 2015 après deux ans de négociations intenses. »
« Contrairement à leurs engagements et au droit international, les Etats-Unis ont rétabli et durci les sanctions contre la nation iranienne. Ce comportement prouve, si le besoin est, l’absence de la volonté de la Maison Blanche à trouver une issue à la crise. L'Iran tient le gouvernement américain responsable des tensions dans la région et surtout de leur exacerbation. Le drone américain a été pris pour cible par la DCA iranienne après avoir violé l’espace aérien iranien. L'appareil d'espionnage n’a prêté aucune attention aux avertissements lancés par la DCA iranienne. Et si les Etats-Unis violent les eaux territoriales et l’espace aérien iraniens, les forces armées iraniennes n'hésiteront pas un seul instant à riposter et à leur infliger une réponse cinglante et foudroyante. »
Mais l'Iran a-t-il définitivement fermé la porte à l'Occident?
Le président iranien a fait allusion aux récentes sanctions anti-iraniennes des Etats-Unis pour dire : « Aucune de nos démarches n’est irréversible et dès que les signataires de l’accord rempliront leurs engagements surtout concernant la vente du pétrole et les transactions bancaires, l’Iran accomplira de son côté ses engagements et retournera au PGAC. Mais pas de retour sans la levée préalable des sanctions américaines!. »
Et le président Macron, en messager de l'administration américaine, qu'a-t-il dit? Il n'a fait qu'exprimer ses regrets quant au retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire et le durcissement des sanctions contre l’Iran avant d’affirmer : "la France a toujours essayé de persuader les parties négociatrices, en particulier les Etats-Unis de respecter le PGAC" mais sans plus. Alors que de la France, cœur battant de l'Europe, on attend une démarche bien concrète pour sauver l'un des rares accords internationaux à avoir porté la signature de l'UE, cette attente est bien déçue. M. Macron a évoqué la situation actuelle de la région et la destruction du drone américain par la DCA iranienne pour dire : « Il faudrait accroître la coopération et l’interaction pour améliorer la stabilité et la sécurité de la région et gérer la situation afin d’assurer les intérêts des pays de la région. »
Et il a risqué ceci: « Certaines des décisions et démarches de M. Trump sont destinées à la consommation interne ». Certes, mais la paix internationale, peut-elle être remise en cause puisque l'Amérique de Trump vit sa période électorale?
Le S-500 Prometeï, un système de missiles sol-air de longue portée russe, a achevé la plupart de ses essais et il est prêt à passer à l’étape de la production en série, a annoncé le ministre russe de l’Industrie et du Commerce.
« Le développement du système est dans sa phase finale après que chaque élément du système eut été testé individuellement », a déclaré Denis Manturov à Interfax lors d’un entretien.
Les travaux en cours sont axés sur la vérification des performances du S-500 en tant que système intégré.
« Toutes les principales caractéristiques du système de défense antiaérienne ont été testées avec succès et il est maintenant prêt pour la production en série », a-t-il déclaré, ajoutant que le matériel serait livré au ministère de la Défense dans les délais prévus.
Le S-500 est le tout dernier avatar des systèmes de défense antiaérienne à longue portée produits par Almaz-Antey, l’un des principaux sous-traitants du ministère de la Défense en Russie.
Les caractéristiques du système restent confidentielles, mais, selon des sources de la défense et des entretiens avec des responsables de l’entreprise, les capacités antimissiles de ce dernier seront considérablement améliorées par rapport au S-400, grâce à un nouveau radar doté d’une antenne réseau à commande de phase.
Pour mieux comprendre les politiques de défense et la diplomatie au Proche et Moyen-Orient :
Ce sujet est à la fois très complexe à maîtriser pour l’homme de la rue, mais plus facile à comprendre et à exposer pour celui qui connaît quelques dessous des cartes. Pour faire simple et aller droit au but, il existe deux grands types de politiques de défense et de diplomatie qui s’opposent clairement au Moyen Orient. Le premier est celui de la coalition occidentale conduite par le trio USA, Royaume-Uni et France qui comprend aussi l’état hébreu et l’Arabie Saoudite comme partenaires majeurs. Le second est celui de l’ensemble des pays qui s’opposent à cette «coalition occidentale». Au Moyen-Orient, cet ensemble est conduit aujourd’hui par la Russie, l’Iran et, à un certain degré la Turquie, sous l’oeil compréhensif de la Chine. Il comprend aussi, sur le terrain, la Syrie, le Hezbollah, l’Irak et le Yemen (Ansar Allah).
Ces politiques et ces diplomaties sont élaborées par des hommes, chefs d’état bien-sûr, mais aussi et peut-être surtout par leurs entourages, leurs ministres, leurs conseillers, ceux qui contrôlent vraiment les ministères des affaires étrangères et de la défense des pays concernés. Bien comprendre ces politiques, c’est d’abord et avant tout bien connaître les individus qui les ont élaboré. Comment ils ont été élus et/ou qui les a aidé à parvenir aux postes où ils sont. En clair, il faut savoir qui tire vraiment les ficelles et quels sont les objectifs que ces individus recherchent.
Pour les trois États qui dirigent la coalition occidentale (USA, Grande Bretagne et France), les choses sont aujourd’hui parfaitement claires. Les lobbies pro-Israël jouent un rôle déterminant dans les élections des politiques (Président et membres des parlements). Ils utilisent les moyens financiers,les médias qu’ils contrôlent, les sayanims, les«people» influenceurs, voire des organisations de manipulation de l’opinion, de type «Cambridge Analytica» ou Facebook, pour promouvoir ou détruire les candidats aux élections en fonction notamment de leur soutien ou de leur opposition à l’état d’Israël.
En échange de leur aide, ces lobbies obtiennent des postes d’influence dans les ministères clefs après la victoire aux élections. Ce type de fonctionnement est parfaitement transparent aux USA, mais beaucoup plus opaque en Europe (UK et FR). Les politiques ou technocrates promus par les lobbies sont donc en bonne position pour élaborer et conduire des politiques étrangères résolument pro-Israël dans chaque état qu’ils contrôlent.
Aux USA, ce sont les relais de l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee) qui mènent la danse. Ce sont ces mêmes individus, souvent qualifiés aujourd’hui de «néoconservateurs», qui déterminent la politique étrangère du pays. On en connaît les noms, et les preuves de ce fonctionnement sont nombreuses et très accessibles.
Au Moyen-Orient, cette politique étrangère US vise principalement à s’opposer à l’extension de l’influence iranienne, perçue comme une menace par l’état hébreu. Créer un chaos qualifié de «constructif», diviser l’Islam pour l’affaiblir en attisant les conflits entre Sunnites et Chiites, en soutenant les uns pour combattre les autres, abattre et changer les régimes favorables à l’Iran, redessiner les frontières des États de la région dans un sens favorable à Israël, joindre l’utile à l’agréable en prenant le contrôle des ressources pétrolières: tels sont en quelques mots les grands objectifs de la politique étrangère US au Moyen-Orient.
La mise en œuvre de cette politique coûte cher. Les USA, fortement inspirés par l’état hébreu, ont de moins en moins de moyens pour la conduire sur le terrain. C’est la raison pour laquelle ils instrumentalisent des intermédiaires pour intervenir à leur place dans les conflits : cette manière de faire est moins coûteuse et surtout épargne la vie de leurs soldats. L’extension du takfirisme, de Daesh et de ses violences réside dans cette instrumentalisation et ce soutien occidental. Si l’«outil» échappe au contrôle de ses créateurs, il deviendra un vrai problème pour le retour à la paix, autant dans la région moyen-orientale que dans le reste du monde …
Cette politique étrangère US est parfaitement soutenue et relayée au Royaume-Uni et en France par le même type de lobbies, que l’on peut qualifier de lobbies frères.
Au Royaume-Uni, l’action puissante et efficace des «Conservative Friends of Israël» (CFI) et des «Labour Friends of Israël» (LFI) directement animés par l’ambassade d’Israël, est déterminante pour les élections législatives et donc pour la gouvernance du pays. Ces lobbies britanniques sont en liaison avec l’AIPAC puisqu’ils travaillent sur une même longueur d’onde, avec des objectifs pro-Israël communs. Les objectifs de politique étrangère au Proche et Moyen-Orient sont donc, à très peu près, les mêmes.
A noter que Madame May, monsieur Williamson, monsieur Boris Johnson prononcent régulièrement de vibrants discours d’éloge d’Israël, qualifié de «phare de l’humanité», devant des assemblées de «Conservative Friends of Israël», pour mériter les soutiens politiques, médiatiques et financiers qui suivent normalement ce genre de prises de position. C’est bien grâce à tout cela qu’ils font de brillantes carrières. A noter que Monsieur Jeremy Corbyn, chef de l’opposition travailliste, qui ose se montrer solidaire de la cause palestinienne est, quant à lui, l’objet des attaques constantes des médias et de ses adversaires politiques corrompus et/ou «tenus» par les lobbies pro-Israël.
S’agissant de la France, c’est exactement la même configuration et le même fonctionnement. Le président français a été élu avec un fort soutien du lobby pro-Israël (soutien politique, financier, médiatique). En 2017, l’institution judiciaire et les médias ont même été perçus, par une large part de l’opinion, comme instrumentalisés pour détruire ses adversaires. Des méthodes de type «Cambridge Analytica» semblent bien avoir été utilisées dans cette élection comme elles l’ont été par cette «société» dans 200 autres élections sur la planète entre septembre 2013 et mars 2018.
Notons l’étrange coïncidence suivante: les deux personnages clefs de l’affaire Cambridge Analytica, «cette usine à manipuler les masses populaires et les élections sur la presque totalité du globe», étaient des « membres de la diaspora juive(d’ascendance ashkénaze) US» : Robert Mercer, financier et fondateur en 2013 de Cambridge Analytica et bien sûr Marc Zuckerberg qui, à l’insu de son plein gré, a accordé à «son petit camarade» Mercer le siphonnage de 87 millions de comptes FaceBook pour alimenter la «machine à manipuler»……
L’analyse détaillée de l’entourage et des soutiens du président français ne laissent aucun doute sur le rôle joué par le lobby pro-Israël dans son très modeste succès à l’élection présidentielle (39 millions d’électeurs sur 47,6 millions d’inscrits avaient tout de même oublié de voter pour lui en avril 2017). La politique étrangère pro-israélienne française résulte directement de cet épisode peu glorieux de notre démocratie, voir pour ceux qui doutent (cf. vidéo ):
Une telle image vaut mieux qu’un long discours …….
Si l’on veut trouver une explication à la frappe conjointe et illégale d’avril 2018 contre la Syrie réalisée par ce «gang des trois», elle est donnée de manière très claire dans les propos qui précèdent.
On me rétorquera qu’il y a tout de même quelques divergences dans les politiques des USA du Royaume-Uni et de la France, concernant notamment l’accord sur le nucléaire iranien. Je réponds qu’il n’en est rien et qu’il ne faut pas se fier aux apparences.
S’agissant de l’accord nucléaire iranien, si la France et le Royaume-Uni continuent de le soutenir, en discours et en paroles, force est de constater aujourd’hui que ces deux états n’ont strictement rien fait de concret pour le maintenir vraiment par des actes. Il y a bien le mécanisme INSTEX, mais aucune grande entreprise ne l’utilise. L’essentiel des échanges commerciaux est désormais interrompu, ce qui porte préjudice à l’Iran. Si l’on s’en tient aux faits, la France et le Royaume-Uni se sont donc, de manière subtile, retirés de l’accord tout en faisant semblant de le soutenir. Il ne s’agit pas vraiment d’un soutien de l’accord, mais d’une «apparence» de soutien.
L’annonce du retrait des forces US de Syrie, a été fortement médiatisée mais peu suivie d’effets sur le terrain. Ma conviction sur ce sujet est la suivante: les forces US ne sont pas prêtes de se retirer de Syrie ou d’Irak dans les mois qui viennent, en dépit de quelques mouvements de troupe. Le président Trump, sous l’influence et les fortes pressions des bellicistes néocons (pro-Israël), aura du mal à s’extraire du bourbier moyen-oriental.
Venons-en maintenant à la politique et à la diplomatie du camp qui s’oppose à la coalition occidentale sous la houlette de la Russie, de l’Iran et de la Turquie. C’est une politique et une diplomatie qui viennent «en réaction» aux mesures agressives prises par les occidentaux.
Subtil mélange de fermeté, de constance, de détermination et de modération, cette politique et cette diplomatie sont incontestablement gagnantes si l’on s’en tient à l’observation des faits: retour très progressif de la paix sur une large part du territoire syrien, réouverture progressive des ambassades à Damas, reconquête, jour après jour, des territoires encore sous contrôle des terroristes.
Le temps joue aujourd’hui en faveur du groupe Russie-Iran-Turquie.
La fidélité sans faille de la Russie à l’allié syrien contraste avec les revirements permanents de la diplomatie US et donne une grande crédibilité au président Poutine à l’échelle mondiale. Il suffit de regarder une carte pour réaliser que la fidélité russe sera la même avec l’allié iranien, pour peu que ce dernier ne commette pas de faute majeure, dans la partie de poker-menteur qui l’oppose à Washington.
Ma conclusion est pessimiste pour le clan occidental.
Dans le bras de fer opposant aujourd’hui le monde occidental et l’OTAN, qui souhaitent maintenir leur suprématie, à l’Organisation de Coopération de Shanghai et aux nombreux états qui la soutiennent, et qui souhaitent, eux, l’avènement d’un monde multipolaire, il est clair que le temps joue en faveur des seconds.
Lettres persanes :
Lorsqu'il publia son roman épistolaire en 1721, Montesquieu ne s'imaginait peut-être pas que sa chère Perse serait dans l'œil du cyclone géopolitique 298 ans plus tard... Beaucoup a déjà été dit, ici ou ailleurs, sur la crise du Golfe 3.0 ou 4.0 (on ne compte plus). Contentons-nous de revenir sur les tous derniers éléments pertinents.
Si beaucoup espéraient (du côté impérial) ou craignaient (du côté de la multipolarité) que Poutine "vende" l'Iran en échange de la Syrie, ils ont été déçus/soulagés. L'inédit sommet tripartite Russie-Israël-USA, lors duquel Washington et Tel-Aviv étaient censés convaincre Moscou de lâcher l'Iran, a accouché d'une souris.
Pire ! L’envoyé russe, Nikolaï Patrouchev, a renvoyé Bolton & Co dans les cordes :
« L'Iran a toujours été et demeure notre allié, avec qui nous développons nos relations dans un contexte aussi bien bilatéral que multilatéral. Nous croyons donc qu'il est inadmissible de qualifier l'Iran comme la principale menace de la région et de le mettre sur le même plan que l'Etat Islamique ou d'autres organisations terroristes. »
L'ami Nikolaï en a rajouté une couche en déclarant que, selon les données militaires russes, le drone US était bien dans l'espace aérien iranien et que les accusations américaines contre Téhéran concernant l'attaque de pétroliers étaient « de piètre qualité et peu professionnelles ». Pan, sur la moustache de Bolton qui, avec son siamois israélien, ne s'attendait visiblement pas à se faire reprendre aussi vertement. Voilà qui n'a pas dû lui arriver très souvent dans sa carrière...
Et encore, Patrouchev n'a-t-il pas élaboré sur le fait que les Iraniens auraient également pu descendre un P8 Poseidon, avion de patrouille maritime, avec 35 soldats US à bord. Message sublimal : Nous sommes restés très modérés mais on peut vous faire beaucoup plus mal. De fait, si l'armée iranienne souffrira énormément d'un conflit, elle peut infliger des dommages sévères aux bases US de la région et mettre le feu aux alliés pétromonarchiques de l'empire.
Et bien sûr, Téhéran est dans les starting blocks pour lancer sa guerre asymétrique sur deux axes. D'abord en actionnant une guérilla chiite qui embrasera le Moyen-Orient : Hezbollah vs Israël, Houthis vs Arabie saoudite, UMP irakiennes vs soldats américains. Ensuite, en fermant le détroit d'Ormuz pour faire exploser le cours du pétrole et amocher salement l'économie mondiale.
Les compagnies d'assurance ont déjà multiplié par dix (!) le prix de leur police pour un pétrolier naviguant dans le Golfe, ce qui se répercute sur le coût du baril. Mais ce n'est rien par rapport aux cours stratosphériques qu'atteindrait l'or noir si le détroit était réellement menacé de fermeture :300$, 500$ voire même 1000$ selon des projections de Goldman Sachs. Les marchés mondiaux ne s'en remettraient pas et la crise de 1929 ferait figure d'aimable gaspillage.
Pas sûr dans ces conditions que le Cretinho de la Maison Blanche, qui prend apparemment aussi ses conseils de l'excellent Tucker Carlson mais aurait mieux fait d'écouter celui-ci avant d'engager les illuminés Bolton et Pompeo, pas sûr dans ces conditions, donc, que Cretinho franchisse le pas. Pour l'instant, la guerre des mots s'amplifie, Rouhani qualifiant l'administration US de "retardée mentale" et celle-ci menaçant de "faire disparaître" l'Iran. Ambiance, ambiance...
La toute dernière livrée des sanctions américaines ciblent symboliquement les leaders iraniens mais il ne faudrait pas y voir seulement un aveu d'impuissance. En menaçant de sanctionner Zarif, le ministre des Affaires étrangères, les petits génies du Potomac pensent couper toute possibilité de négociations diplomatiques. Stratégie de la tension, toujours. Le Pompée du Département d'Etat, lui, fait la tournée des popotes pétromonarchiques pour les engager dans une grande coalition. Mais les grassouillets (et fainéants) cheikhs sont aussi veules que riches et il n'est pas sûr qu'ils acceptent de s'engager. Déjà, les Émirats Arabes Unis, pourtant fanatiquement anti-iraniens, retournent leur keffieh à la vitesse de l'éclair, constatant soudain que la guerre, c'est dangereux. Il est très facile de payer des mercenaires au Yémen pour faire le sale boulot, mais se retrouver en première ligne, voilà qui est trop risqué pour ces chères pétronouilles.
Un dernier élément pour la compréhension des tenants et aboutissants persiques. Il se pourrait (mais l'info n'est pas sûre et reste au conditionnel) que les Russes aient envoyé des conseillers techniques afin d'améliorer la défense anti-aérienne iranienne. Si c'est confirmé (et c'est encore un grossi), au vu de ce qui s'est fait en Syrie avec les 2/3 des missiles US descendus ou détournés, la nouvelle n'est pas bonne pour la coterieaméricano-israoudienne...
Publié le 25 Juin 2019 par Observatus geopoliticus
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COMMENTAIRE
En effet, ce 22 juin, alors que des sources iraniennes dignes de confiance affirmaient que le commandement du corps des Gardiens de la Révolution avait donné l’ordre d’orienter les plates-formes des missiles en direction de toutes les bases américaines implantées dans le Golfe, et informé les habituels messagers entre Téhéran et Washington que toute frappe sur n’importe quel site iranien sera considérée comme une déclaration de guerre, les débats à Washington tournaient autour de la façon d’éviter la guerre, ceux de la Maison Blanche portaient sur le moyen de sauver la face, tandis que les débats des dirigeants du Parti démocrate remettaient au premier plan l’Accord sur le nucléaire iranien signé par l’ex-président Barack Obama, considérant que le retrait de cet accord était une grave erreur et que celui qui en avait décidé a mis les États-Unis dans le pétrin, porté atteinte au prestige de son armée et donné à l’Iran l’occasion de s’illustrer en tant que maître de la situation. H.G.