WWIII : LE DEEP STATE US DESESPERE, TRUMP SERA-T-IL TUE COMME JFK? LES RUSSES TOUJOURS EN ALERTE.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : LE DEEP STATE US DESESPERE MAIS COMMENCE LA GUERRE, TRUMP SERA-T-IL TUE COMME JFK? IRAN : MATERIAUX FISSILES! LES RUSSES TOUJOURS EN ALERTE. LA FRANCE DE MACRON EST PIRE QUE CELLE DE SARKOZY ET DE HOLLANDE.

Alex Jones Destroys Islamic Caliphate From France
Jones throws out two French reporters who were trying to produce a hit piece against him

Alex Jones détruit le califat islamique de la France
Jones jette deux journalistes français qui essayaient de produire un faux contre lui!

World War 3 Imminent? Deep State Desperate For War With Iran & Russia

La 3ème guerre mondiale est-elle imminente? L'État profond désespère pour la guerre avec l'Iran et la Russie! à ce jour tous les coups sont permis pour engager les combats, même le combat lui-même devient une motivation d'une Guerre encore plus meurtrière. Trump le mal aimé des Républicains et le détesté des Démocrate va-t-il mourir?

Par  Manlio Dinucci

"Ce qui se passe aujourd'hui en Libye est en quelque sorte le nœud d'une déstabilisation à multiples visages” : a déclaré le président Macron en célébrant à l'Elysée l'accord qui "trace la feuille de route pour la paix et la réconciliation nationale”.

Macron attribue la situation chaotique du pays uniquement aux mouvements terroristes, lesquels "visent à profiter de la déstabilisation politique et de la manne économique et financière qui peut exister en Libye pour prospérer”. Pour cela -conclut-il- la France aide la Libye à bloquer les terroristes. Macron renverse, de cette façon, les faits. L'artisan de la déstabilisation de la Libye a précisément été la France, avec les Etats-Unis, l'Otan et les monarchies du Golfe.

En 2010, documente la Banque mondiale, la Libye enregistrait en Afrique les plus hauts indicateurs de développement humain, avec un revenu par habitant moyen-haut, l'accès universel à l'instruction primaire et secondaire et de 46% à l'enseignement supérieur. Environ 2 millions d'immigrés africains y trouvaient du travail. La Libye favorisait par ses investissements la formation d'organismes économiques indépendants de l'Union africaine.

USA et France -prouvent les emails d'Hillary Clinton- s'accordèrent pour bloquer le plan de Kadhafi de créer une monnaie africaine, en alternative au dollar et au franc Cfa (monnaie que la France impose à 14 de ses ex-colonies africaines). Ce fut Clinton -documente le New York Times- qui fit signer au président Obama "un document qui autorisait une opération secrète en Libye et la fourniture d'arabes aux rebelles”, y compris des groupes jusque là classifiés terroristes.

Peu après, en 2011, l'Otan sous commandement USA démolissait par la guerre (ouverte par la France) l'Etat libyen, en l'attaquant aussi de l'intérieur avec des forces spéciales. D'où le désastre social, qui fera plus de victimes que la guerre elle-même surtout chez les migrants.

Histoire que Macron connaît bien : de 2008 à 2012 il fait une fulgurante (autant que suspecte) carrière à la Banque Rothschild, l'empire financier qui contrôle les banques centrales de quasiment tous les pays du monde. En Libye, la Banque Rothschild débarque en 2011, tandis que la guerre est encore en cours. Les grandes banques étasuniennes et européennes effectuent en même temps la plus grande rapine du siècle, en confisquant 150 milliards de dollars de fonds souverains libyens. Dans ses quatre années de formation chez Rothschild, Macron est introduit dans le gotha de la finance mondiale, où se décident les grandes opérations comme celle de la démolition de l'Etat libyen. Il passe ensuite à la politique, faisant une fulgurante (autant que suspecte) carrière, d'abord comme vice-secrétaire général de l'Elysée, puis comme ministre de l'économie. En 2016 il crée en quelques mois son parti, En Marche !, un "instant party” soutenu et financé par de puissants groupes multinationaux, financiers et médiatiques, qui lui ouvrent la voie à la présidence. Derrière le protagonisme de Macron ne se trouvent donc pas seulement les intérêts nationaux français. Le butin à partager en Libye est énorme : les plus grandes réserves pétrolifères africaines et de grosses réserves de gaz naturel ; l'immense réserve d'eau fossile de la nappe nubienne, l'or blanc en perspective plus précieux que l'or noir ; et le territoire libyen lui-même de première importance géostratégique à l'intersection entre Méditerranée, Afrique et Moyen-Orient.

Il y a "le risque que la France exerce une forte hégémonie sur notre ex-colonie”, prévient Analisi Difesa, en soulignant l'importance de l'imminente expédition navale italienne en Libye. Un appel à l'”orgueil national” d'une Italie qui réclame sa part dans la partition néo-coloniale de son ex-colonie.

Manlio Dinucci

Article original en italien :

 Macron-Libia: la Rothschild Connection

Paroles de rabbins:
“Est-ce que c’est une bonne nouvelle que l’Islam envahisse l’Europe ? C’est une excellente nouvelle !”
“L’Islam, c’est le balai d’Israël, sachez-le.”

“Cette guerre qu’on attend tous…”
Sic Rav Touitou

Je serai toujours étonné par notre incommensurable naïveté, à nous les “Gentils” ! Il suffit pourtant de très peu de bon sens, lorsque l’on entend ces paroles pour saisir la réelle problématique inhérente à la situation des pays d’Europe depuis le coup d’état des forces occultes et financières de 1789…
L’Islam, blablabla, l’Islamisme, blablabla notre pire ennemi, blablabla, les attentats, le 11 Septembre blablabla, l’Etat Islamique, Daesh, Isis, blablabla…

Mais enfin, QUI a fait entrer l’Islam en Europe par le biais de l’immigration? QUI a travaillé à l’éradication méticuleuse de toutes nos racines chrétiennes depuis deux-cents ans, QUI est allé saccager L’Irak et la Lybie, a failli détruire la Syrie et voudrait bien en découdre avec l’Iran ???

QUI apporte son soutien sans faille à l’Etat terroriste sioniste d’Israël ? QUI, si ce ne sont nos gouvernants Otanisés et sous pilotage automatique des cercles d’influence que l’on sait et qui les poussent depuis 1945 au cosmopolitisme, à “l’ouverture”, etc, etc…

QUI enfin, a révélé au monde ébahi, ce génial et, si opportun pour certains, “choc des civilisations” si ce n’est un certain Samuel Hutington ?

La réponse est pourtant aujourd’hui assez limpide et documentée.

L'Islam de Chalgoumi, est le balai d'Israël, pour nous les Français ce ne sera pas les trains vers Dachau, nous serons égorgés sur place, https://youtu.be/JSi8eClW2a8 il est tolérant avec les Frères Musulmans qui font du Bon Boulot disait Fabius (Al-Nosra et Frères Musulmans, même combat dans DAESH), l'Imam Tareq Oubrou de Bordeaux, auto-proclamé, et l'image même des 1666 Mosquées et Madrassas de France, pour le Djihad et les attentats sur les Français de souche. La vrai religion d'épée, ou des Français sont égorgés en permanence!https://www.medias-presse.info/limam-chalgoumi-en-israel-a-la-tete-dune-delegation-dimams-de-france-et-de-belgique/109638/

LE DEEP STATE COMMENCE LA GUERRE :Mer d’Oman. Une attaque américaine sous faux drapeau : voici les faits Un nouveau rapport du Conseil de sécurité (CS) qui circule aujourd'hui dans le Kremlin fait écho au grave avertissement du président Poutine selon lequel « les situations «dans et avec» les États-Unis non seulement se détériorent, mais elles s'aggravent d'heure en heure ». Cette triste réalité pourrait conduire le monde à la guerre totale, comme le montre l'exemple de l'attaque d’hier "sous faux drapeau" menée contre deux pétroliers dans le golfe d'Oman.  

Les Iraniens qualifient aussi cette attaque d'acte de "diplomatie du sabotage" menée par les États-Unis. En effet, il est essentiel de noter que les Américains n'ont "fourni aucune preuve explicite qui puisse accuser l'Iran" de la responsabilité de ces attaques.  Même si CNN reconnaît que «l'attaque ne semble profiter à aucun des protagonistes de la région», alors que le Premier ministre japonais Abe était en visite officielle en Iran, ce qui a amené Bloomberg News Service à reconnaître que «l'Iran a peu à gagner de faire exploser le navire de son estimé invité ». 

Le président Donald Trump savait depuis des années que «l'État profond» voulait la guerre - mais Obama a choisi de détruire la Libye à la place de l'Iran. 

Alors que la couverture médiatique hystérique et hyperbolique de la propagande occidentale à propos de ces attaques dans le golfe d’Oman règne ce jour-là, le ministère russe de la Défense poursuit son enquête sur les faits connus. D’abord, la marine américaine admettant que l’un de ses avions militaires P-8 Poséidon "était au-dessus de la zone toute la journée" dans le golfe d'Oman lorsque ces attaques ont eu lieu. Or, l'armement de cet avion comprend la torpille légère avancée Mark 50 de la Marine américaine avec une ogive de 100 livres. Il comprend aussi une torpille légère Mark 54 avec une ogive de 98,6 livres. Lorsque toutes les deux, sont tirées par cet avion, elles peuvent survoler la surface comme une pierre qui saute sur la surface de l’eau, afin de frapper les navires au-dessus de la ligne de flottaison tout en évitant les blindages sous-marins utilisés pour la protection contre les mines. Vus du navire attaqué, ces torpilles peuvent, en effet, apparaître comme un "objet volant". 

Selon les analystes russes du ministère de la Défense, une partie de l’équipage de cet avion américain  au sujet de cet avion de la US Navy équipé de torpilles volantes, était composée de membres de la Royal Air Force (RAF) du Royaume-Uni, le 120e escadron stationné à RAF Lossiemouth en Écosse. En janvier 2019, il s'est rendu aux États-Unis pour commencer à s'entraîner sur l'avion P-8 Poseidon que la RAF achetait. Il y a deux mois, en avril 2019, ils ont entamé la phase de vol d’entraînement à bord du P-8 Poséidon. En ce moment, ils sont à bord du porte-avions USS Abraham Lincoln actuellement dans la région du golfe Persique, effectuant ce qui devait être des «exercices de tir réel» avec les torpilles légères Mark 54 achetées en janvier 2018, pour être utilisé avec leur avion P-8 Poséidon.  

D’ailleurs, cet «exercice de tir réel» était jugé préoccupant par la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, qui a décidé de retirer le navire de guerre espagnol Mendez Nunez de l'armada menée par l’USS Abraham Lincoln et de son retour chez lui. Elle a déclaré que cette décision avait été prise «afin d’éviter d’être involontairement entraînés dans un quelconque conflit avec l’Iran». 

L'US Navy P-8 Poséidon a largué la torpille volante légère Mark 54 (ci-dessus), qui peut sauter sur l'eau comme une pierre lancée… … Pour frapper des navires de surface, comme un navire d'exercice de la US Navy (au-dessus), au-dessus de la ligne de flottaison pour éviter le blindage sous-marin Et qui ressemble à la frappe du pétrolier (ci-dessus) naviguant dans le golfe d'Oman le 13 juin 2019. 

Le président Trump vient lui-même de déclarer que l'attaque de ces pétroliers dans le golfe d'Oman porte la signature de l’Iran, mais ses précédentes déclarations sur ce ton ont montré que sa rhétorique se traduisait très rarement par une action militaire. Les meilleurs exemples les plus récents ont montré que, lorsque les forces bellicistes de son pays ont tenté de le pousser à la guerre avec la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela. 

Mais en essayant de le convaincre d'attaquer l'Iran quitte à risquer une guerre nucléaire mondiale, voit maintenant les seigneurs high-tech de la Silicon Valley se ranger aux côtés de ces bellicistes et contre le peuple américain. Le meilleur exemple en est la destruction et la suppression par Twitter de près de 5.000 comptes rapportant des informations véridiques sur ce véritable  "faux drapeau"; laissant ainsi les États-Unis et leur peuple, encore une fois, sur le point d'être mêlés à une guerre comme ils l'ont été avec l'Irak ou le Vietnam [2].  Mais cette fois-ci, ils ne verront plus que des milliers de leurs fils seraient réduits en fantômes, leurs pères et leurs mères mourir inutilement, mais des centaines de milliers, voire des millions et des dizaines de millions. Première frappe nucléaire russe, puis un pause pour évaluer la réaction américaine, sinon... 

 

  

 

Réaction russe : « Les explosions en mer d’Oman alimentent l’irano phobie US »  

Selon la diplomatie russe, la récente approche américaine envers les événements d’il y a deux jours en pleine mer d’Oman s’inscrit dans le prolongement du projet US consistant à propager l’irano phobie dans la région. Alors, Moscou affirme que dans ce contexte, toute réaction hâtive, surtout avant toute enquête précise et impartiale, serait inacceptable.  

Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé dans un communiqué ses inquiétudes sur certains actes suspects autour de l’affaire des explosions dans la mer d’Oman. Le communiqué souligne que la prise de position de l’administration américaine sur les récents incidents exhale des relents d’irano phobie. Il a appelé toutes les parties à faire preuve de patience et de retenue et à éviter toute spéculation hâtive sur la raison et les auteurs des attaques contre les deux pétroliers dans la mer d’Oman. 

« La Russie condamne vivement l’attaque contre les pétroliers en mer d’Oman. Cependant, il sera inacceptable d’accuser un pays sans avoir mené des enquêtes précises et impartiales à l’échelle internationale », dit le communiqué. 

Le ministère russe des Affaires étrangères a par ailleurs remercié l’Iran d’avoir sauvé les 11 matelots russes qui étaient à bord des pétroliers ciblés, affirmant que tous les ressortissants russes sauvés ont été transportés jusqu’au le port de Jask dans le sud de l’Iran et qu’ils sont en pleine forme. 

La tentative des États-Unis d’établir un lien entre l’Iran et les incidents survenus 13 juin en mer d’Oman paraît louche et surprenante. 

Leonid Slutsky, président de la commission des affaires étrangères de la Douma russe, estime que les Américains tentent, en profitant des récentes explosions dans les eaux de la mer d’Oman, de porter préjudice à l’Iran. 

Selon le haut parlementaire russe, les soi-disant vidéos des Américains à l’appui desquels ils pointent du doigt Téhéran dans l’affaire de la récente double explosion rappellent les faux rapports autour des actions des « Casques blancs », qui étaient déployés en Syrie sous le prétexte de sauver le peuple syrien. Le responsable de la Douma a appelé de ses vœux une série d’enquêtes indépendantes et globales sur les incidents survenus jeudi dernier dans les eaux internationales d’Oman, enquêtes qu’il juge nécessaires avant d’accuser un pays d’être impliqué dans cette affaire. 

Le président de la commission des affaires internationales du conseil de la fédération russe, Konstantin Kasachov, a également indiqué : 

« Il est étonnant de voir comment les Américains ont pu accumuler, dans un laps de temps si court, des preuves du rôle de l’Iran dans la double explosion.  

Tout le monde est au courant de l’attention particulière que Washington a portée aux récentes attaques contre deux pétroliers étrangers. Le monde sait fort bien que les autorités américaines seraient capables de fournir des documents forgés si elles en avaient besoin. » 

Alexeï Pouchkov, président de la commission des affaires étrangères de la Douma de la Fédération de Russie, a de même souligné que plusieurs pays du monde ont des doutes sur l’implication de l’Iran dans les explosions des deux pétroliers. Il a réaffirmé que l’administration américaine avait auparavant mis sur pied des scénarios similaires pour envenimer la situation et justifier ainsi ses interventions militaires dans d’autres régions du monde. 

Le haut responsable russe a également critiqué le Royaume-Uni pour son suivisme aveugle des États-Unis, qui cherchent toujours à désigner un bouc émissaire, en l’occurrence l’Iran, à la vindicte de la communauté internationale. 

[1] Riposte de l’Iran: 

Javad Zarif @JZarif - Ministre iranien des Affaires étrangères, a déclaré : 

Le fait que les États-Unis aient immédiatement sauté sur l’occasion pour accuser l'Iran - sans la moindre preuve factuelle ou circonstancielle - ne fait qu'indiquer très clairement que #l'équipeB est en train de passer à un #PlanB : Saboter la diplomatie - y compris celle de @AbeShinzo- et couvrir son #Terrorism économique contre l’Iran. 

 « L’équipeB » comprend John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Trump, Bibi Netanyahoo, Premier ministre israélien, Mohammad bin Salman d’Arabie Saoudite et Mohammed bin Zayed des EAU. 

Dire que les attaques étaient des provocations de la part des États-Unis ou de leurs alliés du Moyen-Orient est rendu plus facile par leur caractère manifestement impitoyable. Toute accusation de culpabilité iranienne de la part de l’administration Trump sera facilement rejetée parce que tout le monde sait que Trump et son équipe sont des menteurs notoires. 

Ce jeu du chat et de la souris va maintenant se poursuivre et s’accélérer avec régularité 

- Plus de pétroliers seront endommagés ou même coulés 

- Des raffineries saoudiennes vont commencer à exploser.  

- Les ports des Émirats Arabes Unis connaîtront des difficultés 

L’Iran niera de façon plausible qu’il soit impliqué dans tout cela. Les États-Unis continueront d’accuser l’Iran, sans avoir aucune preuve à l’appui. 

L’assurance pour le transport des marchandises au Moyen-Orient deviendra très coûteuse. Les prix à la consommation des produits pétroliers augmenteront encore et encore. Les dommages collatéraux seront immenses. 

Tout cela va progressivement mettre plus de pression sur Trump. Les États-Unis voudront négocier avec l’Iran, mais cela sera rejeté à moins que Trump ne rejoigne l’accord nucléaire et lève toutes ses sanctions. Il ne peut le faire sans perdre la face, et ses alliés. D’ici mi-2020, la campagne de pression maximale atteindra son apogée. Les prix du pétrole vont exploser et les États-Unis vont entrer en récession. L’économie mondiale va s’effondrer et tout le monde saura qui a causé le problème sous-jacent. La réélection de Trump sera mise en question. 

Il y aura également des pressions sur lui pour qu’il adopte des mesures militaires contre l’Iran. Mais il sait qu’une guerre serait tout aussi désastreuse pour ses chances de réélection que pour les États-Unis eux-mêmes. Une guerre contre l’Iran mettrait tout le Moyen-Orient à feu et à sang. 

La pression maximale que Trump espérait exercer contre l’Iran se retournera en pression maximale sur lui et ses alliés. Il sera piégé et n’aura pas d’issue.  

[2] Les faux drapeaux américains  qui ont préparé une guerre  

L’Histoire lointaine et récente prouvent que, lorsque les Américains veulent attaquer un pays (ici l’Iran), ils lancent des attaques sous faux drapeau, en plus d’une guerre médiatique effrénée. 

Autre coïncidence troublante : l'attaque a lieu alors que le Follamour moustachu de Washington et iranophobe primaire, Bolton pour ne pas le nommer, est sur la sellette. Pas plus tard que la semaine dernière, le Donald a proposé à Téhéran d'ouvrir, sans précondition aucune, des discussions. On imagine aisément que ces éventuels pourparlers sont maintenant sur le fil du rasoir… 

Cela ressemble donc à s'y méprendre à un nouveau false flag impérial, ou du moins d'une de ses composantes : torpiller tout début de détente entre Téhéran et Washington, faire plaisir aux États clients (les infatigables Israoudiens) voire remettre en selle Bolton.  

Ainsi, tout semble concorder : nous sommes en présence d'une énième et piteuse mascarade US. 

1- Fiole comme prétexte d’une guerre en Irak 

Le 5 février 2003, le secrétaire d’État américain Colin Powell brandissait à l’Onu une fiole censée contenir de l’anthrax. Selon les États-Unis, la présentation d’une fiole avec de la poudre blanche devait prouver que l’Irak gouverné à l’époque par Saddam Hussein cachait des armes de destruction massive. 

Les membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont toutefois refusé de donner leur feu vert à une intervention militaire en Irak. Mais un mois et demi plus tard, l’opération américano-britannique a commencé en Irak. Les cinq divisions de ces deux pays n’ont pas rencontré beaucoup de résistance de la part des 23 divisions irakiennes. Pendant l’opération, 9.200 militaires et 7.300 civils irakiens ont été tués. Aucune preuve d’existence d’armes biologiques, chimiques ou nucléaires en Irak n’a jamais été trouvée. 

Un an après le début de la guerre en Irak, le super menteur Colin Powell a prétendu qu’on l’avait induit en erreur et que les données publiées étaient imprécises ou falsifiées. 

La guerre d'Irak continue à ce jour, et aurait provoqué plus d'un million de morts irakiennes,  toute l'infrastructure du pays a été détruite. C'est ainsi que l'Occident prétend libérer un peuple en tuant son dictateur (plus un million d'innocents) pour le remplacer par "la démocratie". L'Irak était le pays le plus développé du Moyen-Orient, il est maintenant l'un des plus arriérés. 

 

La détection du krypton 85 en Iran signifie que «l'enfer sur terre» pourrait devenir réalité : 

Un nouveau rapport du ministère russe de la Défense circulant au Kremlin indique que la flottille caspienne, a identifié la signature chimique du radio-isotope Krypton-85 provenant d'Iran. "C'est le gaz qui est émis lorsque le plutonium, nécessaire à la fabrication d'ogives nucléaires, est extrait de réacteurs à eau lourde". Cette détection vient en même temps que le "compte à rebours qui a commencé", car l'Iran dépassera sa limite de non utilisation de son stocks d'uranium fixée par le défunt accord nucléaire dans 10 jours.  

D’autre part, étant donné que les États-Unis ont dénoncé  unilatéralement l'accord sur le nucléaire iranien (P-5 + 1), aux termes duquel l'Iran a accepté d’envoyer son stock d'uranium enrichi en Russie, la fin de cet accord a conduit la Russie à renvoyer tout cet uranium enrichi aux Iraniens. 

Cela  fournit tous les éléments nécessaires pour faire de l’"Enfer sur Terre" une réalité. D’ailleurs, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avait, il y a quelques semaines, gravement averti les États-Unis en déclarant: "Si nous ne pouvons pas échanger nos produits, si nous ne pouvons pas obtenir ce que nous voulons dans des transactions internationales ouvertes et transparentes, nous ne resterons pas dans l'attente de mourir. Nous agirons par tous les moyens nécessaires." 

Selon ce rapport, la machine de guerre des États-Unis est la force militaire la plus puissante de l'histoire. Certains, dans ce pays, qu’on désigne par le Deep State,  estiment que ce "vrai pouvoir" est trop important pour être laissé à la volonté de l'électorat, ou bien à la volonté du commandant en chef élu, qui est le président Trump. C’est la raison pour laquelle le peuple américain est, de par le monde,  celui qui est le plus soumis à la propagande et au lavage de cerveau. Ceci est la vraie raison pour laquelle l'hystérie russe a été soufflée dans leur psyché depuis trois ans, et c’est également pour cela que le monde entier risque de mourir dans un holocauste nucléaire. 

Le fait choquant que le président Trump ne contrôle pas cette "machine de guerre" a été mis en évidence dans un article du New York Times citant des hauts responsables anonymes de l'armée et du renseignement américains, disant qu’ils gardaient délibérément des informations capitales sans les fournir à Trump. La  réalité de cela a été la mise en garde par Stephen F Cohen, Ph.D. il y a environ deux ans (l'éminent érudit américain et professeur émérite d'études russes des universités de Princeton et de New York) qui a dit au peuple américain: 

Je pense que c'est le moment le plus dangereux dans les relations russo-américaines, du moins depuis la crise des missiles à Cuba. 

Et on peut dire que c’est plus dangereux, parce que c’est plus complexe. 

Par conséquent, nous avons à Washington des accusations sans fondement qui prétendent que Trump a été en quelque sorte compromis par le Kremlin. 

Donc, à ce pire moment dans les relations américano-russes, nous avons un président américain qui est politiquement paralysé par le pire imaginable - c’est sans précédent. 

Arrêtons-nous et réfléchissons. Aucun président américain n'a jamais été accusé, essentiellement, de trahison, ou que ses associés ont commis une trahison. C’est de cela que nous parlons ici, 

Imaginez, par exemple, John Kennedy au cours de la crise des missiles à Cuba. Imaginez si Kennedy avait été accusé d'être un agent secret du Kremlin soviétique. 

Il aurait été estropié. 

Et la seule façon qu’il avait pour prouver qu’il ne l’était pas, c’était de lancer une guerre contre l’Union soviétique. Et à cette époque-là, l'option était la guerre nucléaire. 

Comme l'histoire l'a montré, les détails de ce rapport ont permis au président Kennedy de reprendre le contrôle de l'armée américaine et de ses agences de renseignement pour éviter un holocauste nucléaire. JFK avait déclaré par la suite qu'il «voulait fragmenter la CIA en mille morceaux et les disperser aux quatre vents ». Mais la CIA a pris les devants et a exécuté publiquement Kennedy en lui fracassant la tête devant les yeux incrédules du peuple américain.  

Naturellement, l’enquête sur ce crime odieux a échoué parce qu’elle a été confiée à l'ancien directeur de la CIA, Allen Dulles, que Kennedy avait précédemment licenciées pour ses crimes. Ainsi,  l’illusion que les États-Unis sont une nation régie par des lois a définitivement disparu. C’est ce que le président Trump évoque maintenant clairement. Un autre preuve en est que, la semaine dernière devant une salle d'audience de la Cour fédérale des États-Unis, le département américain de la Justice a révélé de manière choquante que la seule preuve dont il dispose pour montrer que la Russie aurait piraté les ordinateurs du Comité National Démocrate se limite à un rapport très expurgé fourni au FBI par une société privée fondée par Hillary Clinton, nommée Crowdstrike. 

Les médias américains corrompus ne disent pas la vérité sur le vaste complot visant à détruire le président Donald Trump 

Parmi les nombreux faits véridiques qui sont dissimulés au peuple américain, il n’est pas dit que l’Iran n’a pas le droit de fabriquer des armes nucléaires, car il est signataire du Traité de non-prolifération nucléaire, également appelé TNP. Mais l’Iran  envisage de quitter ce traité à cause du durcissement des sanctions imposées par les États-Unis. Dès lors qu’il quitterait ce traité, l’Iran serait en mesure de fabriquer des engins nucléaires en quelques heures, car il dispose de tout le nécessaire pour le faire.  Notons, en particulier, que: «le travail de montage peut être effectué dans un immeuble de bureaux, une installation souterraine ou même dans une grande cuisine… et il est presque impossible de détecter une fois que le programme a atteint ce stade». 

Donc, personne ne doit douter de la capacité de l’Iran à fabriquer des armes nucléaires, surtout après que le gouvernement ukrainien a admis avoir secrètement vendu à l'Iran, entre mai et juin 2001,  au moins six missiles de croisière de moyenne portée  Kh-55 soviétiques, capables de transporter des ogives nucléaires.  Dix-huit ans plus tard, les Iraniens ont copié et construit des centaines, voire des milliers de ce missile, qui se joignent aux dizaines de milliers d’autres missiles que possède l’Iran et qui sont maintenant dotés de l’arsenal le plus important et le plus diversifié du Moyen-Orient, dont des missiles balistiques et de croisière à courte et moyenne portée capables de frapper  Israël et le sud-est de l'Europe. 

Hier, le Kremlin a mis en garde contre "des accusations sans fondement" portées par les États-Unis contre l’Iran concernant les attaques de la semaine dernière dans le golfe d'Oman contre deux pétroliers. Les Russes ont dit aussi aux Américains que «  de tels incidents minent la base l’économie mondiale… c’est pourquoi il est impossible d’accepter des accusations sans fondement dans cette situation » 

Les experts en matière de défense du monde entier critiquent maintenant la « preuve vidéo »fournie par les États-Unis à propos de cette attaque qui ne démontre aucune culpabilité de l’Iran.  

Des experts russes de haut niveau s'accordent pour dire qu'ils comparent " les preuves américaines contre l'Iran aux preuves mensongères utilisées contre l'Irak en 2003"  

Hannibal GENSERIC 

LA FRANCE DE MACRON EST PIRE QUE CELLE DE SARKOZY ET DE HOLLANDE. La France piégée dans le bourbier libyen !   

« De la Libye vient toujours quelque chose de nouveau » (Aristote). La seule question est de savoir si ce sont des bons ou de mauvais vents. Or, depuis l’exécution en règle en 2011, de Mouammar Khadafi supervisée par Nicolas Sarkozy (lequel recevait encore le guide libyen en visite officielle à Paris en 2007) dans les environs de Syrte1, rien ne va pas plus dans ce nouvel État failli ainsi que dans sa périphérie proche et lointaine. Emmanuel Macron, qui s’était fait fort de mettre un terme au duel entre les frères ennemis (Faïez Sarraj et Khalifa Haftar), récolte aujourd’hui ce qu’il avait semé hier. 

Notre brillant chef de l’État ignore manifestement que « Dans la diplomatie comme dans les travaux des champs, il y a des saisons fécondes et des saisons ingrates. Elles alternent d’ordinaire et c’est en travaillant qu’il faut se préparer au retour des temps meilleurs » (Jean Herbette, 1927). Aujourd’hui, les critiques pleuvent de toutes parts contre la duplicité de la diplomatie française sur le dossier libyen, contre les errements de son en même temps, y compris de la part du secrétaire général de l’ONU, le portugais, Antonio Gutteres (lequel aurait piqué une sainte colère en accusant la France de « double jeu »). Petit à petit, le piège, qu’elle a minutieusement armé, semble inexorablement se refermer sur elle, s’ajoutant à la liste, déjà impressionnante de ses échecs diplomatiques et sécuritaires aux quatre coins de la planète. Comme souvent dans une démarche qui se veut objective et globale, avant de juger de la boulette du petit Pinocchio (Emmanuel Macron), revenons quelques années en arrière pour apprécier la bourde du petit Nicolas (Sarkozy). Cette affaire commence à faire désordre tant elle plante durablement plusieurs épines dans le pied de Pinocchio et de sa mauvaise troupe. 
 

LA BOURDE DU PETIT NICOLAS 

La guerre lancée en 2011 à l’initiative de Nicolas Sarkozy, sur la base de « fake news » diffusée par la chaine de télévision satellitaire qatarie Al Jazeera, démontre à la perfection que la diplomatie française est alors tombée dans le piège de l’incompétence et dans celui de la coercition. 

Le piège de l’incompétence : la diplomatie romantique des philosophes 

Bataille gagnée, guerre perdue. Ainsi pourrait-on résumer le bilan de l’intervention occidentale (appuyée par quelques pays arabes) à la lumière des plus récents développements en Libye et dans son voisinage ! Gagner une bataille ne signifie pas pour autant gagner la guerre, y compris en Libye. Nicolas Sarkozy, parfaitement conseillé par "le philosophe-stratège" BHL, avait cru qu’en faisant tomber une dictature dans un pays n’ayant pas de tradition démocratique et d’un état-nation, surgirait comme par miracle une démocratie à l’occidentale. Or, il n’en a rien été. La réalité finit toujours par s’imposer aux hommes politiques même si leur réveil prend du temps. Encore faut-il que leur démarche en revienne à un choix pertinent ! Et, ni Nicolas Sarkozy, ni son successeur, François Hollande n’ont eu le courage de le faire.  

Or, qu’en est-il huit ans après la chute du régime ?  

Les résultats actuels sont catastrophiques à maints égards. Tous les indicateurs sont au rouge qu’ils soient sécuritaires, politiques ou économiques et sociaux. L’aveuglement caractérise la démarche de nos dirigeants avant et après 2012. Ne recommandait-on pas aux diplomates à Tripoli de bannir le mot « guerre » de leur langage ! « La Libye sera un exemple de révolution réussie, de métamorphose du monde, de démocratie universelle »2. Bravo, l’incompétence de notre élite. 

Le piège de la coercition : la diplomatie guerrière des néo-cons 

Partout où les Occidentaux ont eu la prétention d’opérer militairement des « regime change » (révolution de couleur, Printemps arabe), on constate la même faillite, la même montée en puissance des seigneurs de la guerre, des mafias, de l’islamisme (Tunisie, Irak, Afghanistan, Syrie…). Force est de constater que le rouleau compresseur de la coalition a eu raison du régime du colonel Kadhafi et de son armée dans un laps de temps relativement court. Agissant sous mandat de la Ligue des États arabes et de l’ONU (résolution 1973 du Conseil de sécurité du 11 mars 2011), l’opération « Unified Protector » est annoncée comme un conflit « propre », conduit uniquement depuis les airs et la mer. Elle est l’une des missions les plus courtes de l’OTAN mais aussi l’une des moins controversées. Après 204 jours, le régime du colonel Kadhafi chute et de nombreuses vies humaines sont épargnées. Or, nos élites sont frappées d’une pathologie courante par les temps qui courent, la myopie. Elle touche près de 30% de la population mondiale. Elle se concrétise par une difficulté à voir loin. Le contraire de ce que l’on est en droit d’attendre des hommes d’État, le fameux "gouverner, c’est prévoir" perdu de vue par les adeptes de la démagogie et du court-termisme ambiant. Ce que l’on qualifie de clairvoyance, de prescience ou de capacité à anticiper l’avenir. « La Libye est devenue une véritable pétaudière depuis l’intervention armée occidentale de 2011 décidée par Nicolas Sarkozy, David Cameron et les Américains »3. « Contrairement aux Anglais et aux Américains qui ont reconnu que cette guerre était une faute, en France pas question d’admettre l’erreur »4. Bravo l’arrogance et la myopie de notre élite5. Nous en avons malheureusement des exemples tous les jours sur les dossiers internationaux les plus sensibles comme les plus anodins. 

Dans un registre tout à fait différent, mais qui se situe dans la filiation légitime de l’action de ses deux prédécesseurs directs, la diplomatie d’Emmanuel Macron, en croyant ramener la paix en Libye tel le nouveau Messie, contribue au contraire à entretenir la guerre civile dans un pays en pleine déliquescence, un État failli. Aucune leçon n’a décidément été tirée de toutes nos guerres perdues aux quatre coins de la planète. Revenons au chef de l’État ! 

LA BOULETTE DU PETIT PINOCCHIO 

Après l’ascension fantastique du premier de cordée dans la mêlée mondiale, vient plus rapidement que prévu le temps des graves désillusions. Notre plus jeune président de la Cinquième République découvre les retours de bâton de l’arrogance et de la duplicité dans la diplomatie. 

Le piège de l’arrogance : la diplomatie flamboyante des inspecteurs des Finances 

« Dès son arrivée au pouvoir, le président Macron ambitionne de jouer le « faiseur de paix en Libye »6. Il pense frapper un grand coup. Inculte, ignare sur l’Afrique en général et sur la Libye en particulier, le président de la République s’est mis dans la tête de régler, en deux temps, trois mouvements, le casse-tête libyen (ignorant l’ONU et l’Italie) grâce à une réunion à la Celle-Saint Cloud (26 juillet 2017 conclue par l’adoption d’une déclaration conjointe) et une à Paris (29 mai 2018, sorte de médiation entre les deux frères ennemis). Les parties présentes (les absentes marquèrent leur mécontentement) s’accordèrent sur la tenue d’élections le 18 décembre 2018, censées résoudre la crise (élections qui n’ont jamais eu lieu). Par ailleurs, on se souvient qu’Emmanuel Macron avait caressé le projet de créer des « hot spots » en Libye pour stopper les flux de migrants (juillet 2017). Or, toute cette diplomatie Potemkine n’a débouché sur rien de concret sur les plans politique, économique, sécuritaire, migratoire… Au contraire, la situation est allée de mal en pis tant la confrontation entre Faïez Sarraj et Khalifa Haftar a pris un tour paroxystique. Le second lançant ses troupes sur Tripoli afin de renverser le pouvoir du premier censé être le dirigeant légitime aux yeux de la trop fameuse « communauté internationale » dont personne n’est en mesure de donner une définition claire et précise. La Libye est aux bords de l’implosion tant les rancœurs ont la vie dure et le retour à la paix très improbable7. Bravo l’arrogance des crânes d’œuf de Bercy. Au surplus de l’arrogance, nous cultivons avec superbe la culture mortifère de la duplicité. 

Le piège de la duplicité : la diplomatie minable du jeu de bonneteau  

Le moins que l’on puisse dire est que la diplomatie jupitérienne sur le dossier libyen a largement fait pschitt. Elle tourne à la Berezina diplomatique tant l’échec est patent et les acrobaties se retournent plus rapidement que prévu contre leurs auteurs à propos d’un un pays qui se dirige lentement mais sûrement vers une troisième guerre civile8. On ne peut à la fois déclarer urbi et orbi que Paris est légitimiste (soutenir le gouvernement de Faïez Sarraj à Tripoli) tout en appuyant en sous-main son principal opposant (le maréchal Khalifa Haftar qui veut renverser son opposant à Tripoli9) qui est considéré comme le meilleur rempart contre les islamistes. Faïez Sarraj, qui recevait récemment Jean-Yves Le Drian, ne se prive pas de le faire savoir haut et fort10. Il met en évidence le discrédit qui pèse sur un médiateur qui ne sait pas conserver une stricte position d’équilibre entre les protagonistes11. Tout, cela commence à faire désordre12. On ne peut jouer « en même temps » le pacificateur et le va-t-en-guerre13. « En diplomatie, il faut toujours dire la vérité. D’abord, on ne se trompe jamais. Ensuite, comme on ne vous croit pas – puisque vous êtes diplomate – vous avez d’emblée une supériorité sur votre interlocuteur » (Montaigne). 

Il faudra bien, un jour prochain, que nous nous décidions à effectuer un arbitrage sérieux entre considérations diplomatiques14, stratégiques, sécuritaires, économiques15, humanitaires, nationales et régionales et nous y tenir un bonne fois pour toutes. Bravo la duplicité des bateleurs de foire. Ce ne sont pas les dernières déclarations flamboyantes de Jean-Yves Le Drian au quotidien Le Figaro qui vont lever les doutes sur les véritables intentions de la diplomatie française en Lybie16, pas plus que notre objectif stratégique clair et net dans le Sahel avec l’opération Barkhane17. Il est vrai qu’aujourd’hui, les combats en Libye sont lourds de menaces pour l’Europe au moment où le chef du gouvernement d’Union nationale fait une tournée sur notre continent (Allemagne, France, Italie) pour chercher des soutiens et pour ne pas se priver de critiquer vertement la duplicité macronienne18. Le seul problème est qu’aucun des deux frères ennemis ne veut du cessez-le-feu proposé par l’émissaire de l’ONU19. À trop ignorer les voies diplomatiques officielle à l’intérieur (le Quai d’Orsay littéralement ignoré au moment de la réunion de la Celle-Saint-Cloud se plaint d’une « diplomatie parallèle » qui fait fi des acteurs africains qui comptent) et à l’extérieur (l’ONU seulement appelée en renfort quand les affaires tournent mal), on se prépare souvent des lendemains difficiles. 

Recevant à Paris le 8 mai 2019 le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj, Emmanuel Macron a appelé à une trêve sans conditions en Libye, sous supervision internationale, a rappelé la volonté de la France d’aider à la relance d’un processus politique en Libye, rappelant qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit libyen et pour mettre un terme à l’offensive militaire lancée vers Tripoli, encouragé un cessez-le-feu sans conditions, a souligné la nécessité de protéger les populations civiles, a proposé de mettre en place, dès les prochains jours, une évaluation du comportement des groupes armés en Libye, y compris ceux qui relèvent directement du gouvernement d’entente nationale, en lien étroit avec l’ONU. Fayez al-Sarraj a qualifié la rencontre de « positive », estimant sur France 24 que le président français avait été « très compréhensif », mais il a invité la France à « prendre une position plus claire » à l’avenir. « Il y a eu une manière de répandre une sorte d’image ou de rumeur selon laquelle la France était contre le gouvernement libyen et en faveur de cette offensive militaire qui nous semble totalement inacceptable et injuste », faisait valoir mardi une source à l’Élysée. Des inconvénients d’un double jeu dans la diplomatie !20 

Aujourd’hui, ce sont les Émiratis qui se trouvent sur le grill. L’AFP croit savoir que des « experts de l’ONU enquêtent sur une possible implication militaire des EAU dans le conflit en Libye, après des tirs de missiles [air-sol] en avril avec des drones de fabrication chinoise équipant l’armée émiratie ». Et, ce n’est vraisemblablement le début d’un long feuilleton qui apportera son lot de révélations embarrassantes pour tous les donneurs de leçons de morale ! 

Voici ce que notre breton armé déclare dans cet entretien au Figaro qui vaut son pesant de cacahuètes en réponse à la question de la perspicace Isabelle Lasserre, Comment sortir de l’impasse ? : 

« En promouvant une solution politique qui permettra la formation d’un gouvernement issu des urnes, doté d’une légitimité interne et externe, c’est-à-dire ayant l’aval des Libyens et donc la reconnaissance internationale. La France n’a pas varié de politique depuis qu’en juillet 2017 le président de la République a pris l’initiative de réunir à La Celle-Saint-Cloud les deux principaux responsables libyens. La solution politique a été réaffirmée par la conférence internationale de l’Élysée en mai 2018, puis celle de Palerme, et enfin par les accords d’Abu Dhabi en novembre dernier. Nous poursuivons donc aujourd’hui nos efforts pour obtenir un cessez-le-feu et la réouverture d’une solution politique sur la base du processus d’Abu Dhabi, par l’intermédiaire de Ghassan Salamé, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye ». 

Parfait exercice de charabia diplomatique incompréhensible et incongru dont on comprend aisément qu’il contribue à enfoncer plusieurs épines dans le pied du patron du Lorientais désorienté, Jean-Yves Le Drian ! L’homme du droit et surtout du tordu. Toutes ces plaisanteries de mauvais goût conduisent à une sorte d’impasse du chaos. Impasse que la France a contribué à instaurer au cours de la décennie écoulée en Libye compliquée de nos jours par la diplomatie du en même temps21. 

PLUSIEURS ÉPINES DANS LE PIED DE PINOCCHIO 

Aujourd’hui, les pièges ne cessent de se refermer sur les deux pieds de notre « grand manipulateur » hors concours22. En dehors du piège libyen, la diplomatie française commence à avoir maille à partir avec les ONG qui traquent nos turpitudes au Yémen à travers nos ventes d’armes au bienfaisant Royaume d’Arabie saoudite. 

Le piège libyen : la diplomatie des carabistouilles bretonnes 

Cerise sur le gâteau, huit associations viennent de demander (25 avril 2019) à la justice de suspendre le transfert de bateaux français à la marine libyenne, une livraison qu’elles dénoncent comme contraire à l’embargo sur les armes et une « complicité » dans des violations des droits. Rappelons que le ministère des Armées avait indiqué (février 2019) que la France allait livrer au cours du printemps six embarcations rapides, des Zodiac de l’industriel français Sillinger, à la marine libyenne engagée dans le contrôle des flux de migrants tentant de traverser la Méditerranée. La livraison de Zodiac Sillinger a déjà été considérée par l’ONU comme une violation dans le cadre de l’embargo sur les armes imposé en Côte d’Ivoire de 2004 à 2016, souligne les plaignants. Elle contreviendrait au traité international sur le commerce des armes (TCA), dont la France est signataire, qui prévoit que les pays évaluent le risque de commission de violation des droits de l’homme avant d’autoriser l’exportation, une problématique déjà largement abordée dans le cadre des ventes d’armes à l’Arabie saoudite. On l’aura compris, il y a là une contradiction flagrante entre l’affichage ostentatoire d’une diplomatie des (fausses) valeurs et la mise en œuvre honteuse d’une diplomatie économique des marchands de canons. On ne peut pas dénoncer à longueur de temps les démocratures et autres démocraties illibérales tout en faisant plus que les plagier dans la pratique. Cela commence à se voir et fait mauvais effet surtout lorsque nous nous complaisons dans le beau rôle de donneurs de leçons à l’univers. 

Le piège yéménite : la diplomatie de l’indignation à géométrie variable 

Et, nous retrouvons le même problème avec nos ventes d’armes à l’Arabie saoudite pour conduire sa sale guerre au Yémen qui conduit trois journalistes ayant exploité des notes de la DGSE à devoir s’expliquer dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret ! En effet, trois journalistes, appartenant pour deux d’entre eux au média d’investigation Disclose et pour l’autre à Radio France, ont droit aux honneurs de notre service de sécurité intérieure après une plainte du ministère des Armées pour « compromission du secret de la défense nationale ». Rappelons que l’association Aser vient d’attaquer l’État français devant le tribunal administratif de Paris pour violation du Traité sur le commerce des armes (TCA) et se réserve désormais le droit de porter l’affaire en référé (procédure d’urgence qui pourrait conduire la juridiction administrative de première instance à adopter quelques mesures conservatoires). Pendant ce temps, aux États-Unis – où le complexe militaro-industriel est puissant – la Chambre des représentants a osé voter la suspension du soutien militaire à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis dans leur guerre au Yémen, obligeant le président Donald Trump à faire usage de son droit de veto. Mais, au Palais-Bourbon, les godillots de Macron, eux, ne mouftent pas23. 

Ils sont, comme nous, amplement rassurés en apprenant de la bouche même du président de la République, Emmanuel Macron que la France a la « garantie » de la part de l’Arabie saoudite que les armes qui lui sont vendues ne sont pas utilisées contre des civils au Yémen, à la veille du départ d’une nouvelle cargaison d’armement via le port du Havre. « L’essentiel des armes qui ont été vendues sont plutôt utilisées à l’intérieur du territoire ou à la frontière mais elles sont utilisées dans le cadre d’un conflit », a déclaré le président français à son arrivée au sommet européen de Sibiu (Roumanie). « Néanmoins, je tiens ici à dire ce que nous avons fait, c’est-à-dire d’avoir la garantie que ce ne soit pas utilisé contre des populations civiles », a ajouté Emmanuel Macron, précisant que cette garantie avait été « obtenue ». Cette question soulève cependant un « conflit moral », a encore déclaré le chef de l’Etat, qui peut être surmonté d’une part « en faisant la transparence et en étant exigeant avec nos partenaires », alliés dans la lutte « contre le terrorisme », et d’autre part en « nous engageant davantage dans la résolution du conflit au Yémen ». « On va s’engager aux côtés des Nations unies davantage pour résoudre ce problème », a poursuivi Emmanuel Macron24. Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent surtout lorsqu’elles concernent l’Arabie saoudite, un excellent client de nos armes intelligentes qui savent distinguer civils et militaires, territoire national et autre, bons et mauvais ennemis, ce qui est un « conflit moral » et un conflit « immoral ». Aux dernières nouvelles, le cargo serait reparti vide du Havre25. 

Mais, en définitive, c’est le genre de polémiques qui pimentent les quinquennats. Mais celles-ci présentent un intérêt particulier, dans un contexte de défiance généralisée à l’endroit du chef de l’État et de l’exécutif et de discrédit de la diplomatie française. Les annonces présidentielles du 25 avril 2019 n’ont pas changé fondamentalement la donne. Aujourd’hui, le discrédit de la classe politique jupitérienne est tel qu’il paraît difficile, voire impossible de remonter la pente. Il suffit de prendre connaissance des dernières déclarations de Gérard Collomb : « Emmanuel Macron est en difficulté » (Europe 1, 9 mai 2019). 

Heureusement que nous venons d’apprendre par la machine à bobards des communicants de la présidence de la République remettait désormais « l’humain au centre » de sa politique et qu’il voulait « écouter les gens », ayant compris après six mois de crise des « gilets jaunes » que l’homme est important dans toute action quelle qu’elle soit. Libyens et Yéménites n’ont pas encore bénéficié de toutes les vertus de son changement de pied, de son entrée dans le Nouveau monde de la morale. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan ne se fait pas prier pour s’en prendre au chef de l’État, accusant tour à tour la France « donneuse de leçons » sur le génocide arménien en oubliant les génocides au Rwanda et en Algérie [1]. La Vérité finit toujours par éclater dans le monde nouveau comme dans l’ancien monde dont on nous avait promis de faire litière. 

« Les merdes, ça vole toujours en escadrilles », en Rafale, pourrait-on dire en mettant au gout du jour la célèbre remarque de ce vieux routier de la politique qu’est Jacques Chirac. Jugement de pur bon sens qu’ignorent Emmanuel Macron, Florence Parly, Jean-Yves Le Drian et leurs hordes de conseillers peu diplomatiques qui les vénèrent plus qu’ils ne les conseillent. Le dossier libyen restera, à l’instar des dossiers syrien et yéménite, un cas d’école à enseigner dans les écoles diplomatiques, comme au sein du tout nouveau « Collège des Hautes études de l’institut diplomatique » (CHEID) créé par Le Chouchen26. Un cas d’école de ce Waterloo diplomatique dont il faudra bien un jour tirer les conséquences. Comme nous l’avons souligné plus haut, démagogie et court-termisme constituent la marque de fabrique de la machine diplomatique macrono-ledrianesque. Le quotidien Le Monde a bien raison de titrer « La France désarçonnée dans le chaos libyen »27. L’expérience, toujours bonne conseillère, nous rappelle que la diplomatie de la vérité, vaut mieux que l’absence de vérité en diplomatie. Le problème des diplomates français (sous le règne de Pinocchio), c’est l’orgueil, la conviction que le monde doit se plier à l’ordre qu’ils veulent lui assigner. À l’instar de l’objectif initial de la revue Les Temps modernes, le but de la diplomatie est « d’apporter une intelligence globale du monde »28. Nous n’en sommes pas encore là. Sans un minimum de cohérence, la France perdra le peu de crédit dont elle dispose encore sur la scène internatio

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