WWIII : Magnificence du Débarquement de Normandie des alliés qui nous ont sauvé de l'Europe Nazie du IIIème REICH, avant de recommencer la der des ders avec des bâtons et des cailloux.

WWIII : Magnificence du Débarquement de Normandie des alliés qui nous ont sauvé de l'Europe Nazie du IIIème REICH, avant de recommencer la der des ders avec des bâtons et des cailloux. Le Président Vladimir Poutine, pour qui le débarquement des alliés en Normandie n'aurait pas influencé plus que le battement des ailes d'un papillon, la fin de la WWII, sans l'Armée Russe, d'hommes et de femmes engagés dans un combat à mort avec l'Allemagne Nazie, dont les Rothschild ont financé le REICH et ses entreprises de la mort. Pire les Juifs n'avaient pas prévu dans la Thora, leur génocide, et bon nombre se sont éloigné de leur religion, sachant que D.ieu les avait abandonné à leur sort, sort qui était scellé par l'Alliance Sioniste avec Hitler, dans le Traité de transfert , et par la création d' Israël, Traité de Balfour 1917 entre Rothschild et Chamberlain, l'accord de transfert (Accord Haavara) 25 août 1933. Cet accord précisait que si les Anglais suivait les Sionistes, ils ne risquaient rien d'Hitler, car l'Amérique serait à leurs côtés, s'ils soutenaient la création de l'Etat d'Israël. L'accord avec Hitler et les Sionistes en 1933, précisait le transfert des Juifs Allemand en Palestine, sous protectorat Anglais, sans qu'ils soient lésés dans leurs biens et leur argent qu'ils pouvaient emporter, et que s'ils refusaient ils pouvaient émigrer vers d'autres Pays comme la Russie et les Etats-Unis, et en fin de compte ceux qui refuseraient ces solutions seront déportés dans des camps de travail pour l'effort de Guerre du Reich.
Ce qu'il faut retenir, c'est que ces trois guerres WWI, WWII et WWWIII, sont faites par les Sionistes pour l'aboutissement du Grand Israël, quitte à massacrer les Juifs pour en retirer des profits et des dommages de Guerre. Du seuil des années 20 à la fin de la guerre en 1945, le socle idéologique qui structura le nazisme, aidé dans sa formulation par le Sionisme conquérant associé avec Hitler, que Netanyahu incarne en réhabilitant Hitler, fut ainsi bâti sur trois grands axes : la pureté de la race, le combat à venir et le règne des Allemands sur le monde. Les auteurs de ces discours sont bien sûr les dirigeants, Adolph Hitler avec son livre Mein Kampf (1925), Joseph Goebbels, ministre de la Propagande, Heinrich Himmler, Reichsführer chef de la SS ; mais ce sont aussi des universitaires, des médecins, des juristes, des historiens...Aussitôt que les Nazis arrivèrent au pouvoir en 1933, les Sionistes bénéficièrent d’un statut de protection politique, et à ce jour Israêl expulse tout ce qui n'est pas Juif en Israël, en donnant un statut particulier aux arabes et aux non-juifs qui ne peuvent investir dans la terre (Apartheid).
Quand on pense que la Grande Russie a détruit 84% des divisions Allemandes du Reich Nazi, et que l'idéologie Nazie s'est rependue dans l'OTAN et dans les racines de l'Europe, et même dans la tête de nos dirigeants, que la France a perdu moins d'un million de personnes civiles et militaires, les pertes civiles sont principalement dues aux bombardements alliés qui ont pilonné les villes de Normandie, que les Américains et les Anglais ont bombardé sans prévenir les civils Français, que les USA ont perdu environ 500000 militaires, et que les Russes ont perdus 27 Millions de personnes dans l'abolition du 3ème Reich, on peut comprendre que les frimeurs d'Européens et d'Américains, soient plus nombreux sur la photo que l'unique représentant de la Russie. Le Président Vladimir Poutine a par ailleurs prévenu tous ces cons, et imposteurs, que la réécriture de l'Histoire ne pouvait pas se faire dans ce sens par ceux qui n'ont pas fait grand chose, sinon développer l'idéologie Nazie pour leur Nouvel Ordre Mondial et financé la Guerre d'Hitler, Ordre Mondial qui pourrit l'humanité, et que si cela continuait ainsi, ils n'auraient plus l'occasion de parader ailleurs que dans des cimetières à la prochaine Guerre qu'ils voudront mettre en place. Les diplomates Russes, mettront en musique les paroles du Président Poutine, pour que les Anglais et les Américains ne disent pas "shocking", pour les Français traîtres à leur propre patrie, ils savent également ce qui les attend. Pour le Président Poutine, la France a toujours été un Pays de Collabos avec l'Allemagne, pour exemple, sur 40 millions de Français en 1944, seulement 150000 étaient dans la Résistance, et 300000 dans le mois qui succédait à la libération partielle de la France.
En ce jour du 6 juin, de commémorations sur les plages, le Président Poutine inaugure la 23 ème édition du forum économique de Saint-Pétersbourg, où seuls les patrons français y sont allés pour avoir des marchés avec la Grande et Sainte Russie, alors que Macron désole tout le Monde dans la conduite économique du Pays, qui part en récession avec les mesures protectionnistes de sanctions envers la Russie, Pays 27 fois plus grand que la France, et 10 fois plus armé dans tous les domaines. Le Général De Gaulle préconisait une Europe de l'Atlantique à l'Oural, on a une Europe en Brexit, pré-carré des Américains, bravo à nos partis Politiques suiveurs des Illuminati et des Rothschild, ce qui n'a pas empêché le RN et ses salamalecs de se faire éconduire par le B'nai B'rith. Maintenant que nous célébrons la victoire sur les envahisseur Allemands, il faudrait songer comment repousser les envahisseurs Islamiques.
La démocratie génocidaire Bruno Guigue:
S’exprimant devant les diplômés de l’académie militaire de West Point, le vice-président américain Mike Pence vient de leur annoncer qu’ils iraient bientôt se battre « contre les terroristes en Afghanistan et en Irak », bien sûr, mais aussi « contre la Corée du Nord qui continue de menacer la paix », « contre la Chine qui défie notre présence dans la région » et « contre la Russie agressive qui cherche à redéfinir les frontières par la force ». Autrement dit, M. Pence parle comme si les Etats souverains cités dans son propos avaient quelque chose de commun avec les organisations criminelles que Washington affirme combattre sans répit depuis les attentats du 11 septembre 2001. Amalgame stupéfiant, menace militaire à peine voilée, arrogance d’un Etat qui se croit dépositaire à vie d’un imperium planétaire, cette déclaration cumule les travers symboliques de l’idéologie yankee appliquée au reste du monde.
Mais puisque la « nation exceptionnelle » veut en découdre avec tous ceux qui lui déplaisent, il serait beaucoup plus simple qu’elle indique contre qui elle n’envisage aucune action militaire, on gagnerait du temps. Le monde n’est-il pas à sa disposition, objet passif de ses initiatives salvatrices et de ses élans purificateurs ? Dispensatrice d’une justice immanente taillée à sa mesure, la nation au « destin manifeste » ne fixe aucune limite physique à son aura bienfaisante. L’extraterritorialité est sa seconde nature. Et pour atteindre ses objectifs, elle pratique sans vergogne une rhétorique de l’inversion accusatoire qui atteint aujourd’hui, contre l’Iran, des sommets inégalés. Etranglé par un embargo auquel Washington veut convertir la terre entière, cerné par une trentaine de bases militaires américaines, menacé par le déploiement d’une armada aéronavale à proximité de ses côtes, ce pays qui n’a jamais envahi ses voisins est accusé de « s’approcher dangereusement » des forces de l’Oncle Sam. On croit rêver.
Cette propagande surréaliste faisant partie du soft power de l’empire, il n’est pas étonnant qu’elle soit relayée par les médias dominants. Dans un autre registre, la presse occidentale multiplie les condamnations indignées et les mises en garde comminatoires envers la Chine à l’occasion du trentième anniversaire du drame de Tiananmen (1989). Pour le quotidien Le Monde, ce déchaînement de « violence inouïe » a révélé le visage totalitaire du régime post-maoïste. Mais cette presse férue des droits de l’homme devrait compléter le tableau pour édifier ses lecteurs. Les millions de victimes des guerres occidentales, en effet, ont démontré la supériorité morale de la démocratie et attesté l’universalité de son message salvateur. Enfin débarrassé de son rival soviétique, l’Occident triomphant s’en est donné à cœur joie. Il a multiplié les frappes chirurgicales à fins humanitaires, les « changements de régime » pour le triomphe du Bien, les embargos sur les médicaments pour former la jeunesse et les « plans d’ajustement structurel » destinés à mettre au travail les fainéants des contrées tropicales.
Le triomphe planétaire de la démocratie libérale, combien de morts au juste ? Quelques millions, mais c’est sans importance : la lutte contre le totalitarisme était à ce prix. Pour Madeleine Albright, icône des droits de l’homme et secrétaire d’État de l’administration Clinton, les 500 000 enfants irakiens tués à petit feu par l’embargo ne comptent pas : « le prix à payer en valait la peine » (« the price worth it »). Victimes insignifiantes, passées par pertes et profits, de mesure nulle devant l’immensité des bienfaits prodigués par la démocratie d’importation. En 2019, elle a publié un livre dans lequel elle dénonce le « fascisme » qui menace l’Europe et les Etats-Unis. Mais qu’on ne compte pas sur cette belle âme pour s’émouvoir des conséquences de la politique américaine. L’économiste Jeffrey Sachs a récemment révélé les résultats d’une étude consacrée aux effets de l’embargo américain contre le Venezuela. 40 000 morts depuis 2017, tel est le bilan. Pour la plupart, des enfants privés de traitements trop coûteux ou de médicaments désormais inaccessibles. Mais ce n’est pas du « fascisme », bien sûr. C’est le châtiment mérité des ignominies commises par les chavistes, coupables d’avoir nationalisé le pétrole et endigué la pauvreté. C’est le « prix à payer » pour restaurer les « droits de l’homme » dans un pays où le parti au pouvoir, pourtant victorieux aux élections, est accusé d’installer une affreuse dictature.
La coïncidence est frappante entre la promotion de la démocratie occidentale et le massacre de masse qui en est l’application pratique. Le scénario est toujours le même : on commence avec la déclaration des droits de l’homme et on finit avec les B 52. Or ce tropisme de la politique étrangère des Etats-Unis – et de leurs alliés – est une conséquence directe de leur libéralisme. Cet aspect de l’histoire des idées est peu connu, mais la doctrine libérale a parfaitement assimilé l’idée que pour garantir la liberté des uns, il fallait s’assurer de la soumission des autres. Père fondateur des Etats-Unis, un libéral comme Benjamin Franklin, par exemple, était opposé à l’installation de réseaux d’assainissement dans les quartiers pauvres, car elle risquait, en améliorant leurs conditions de vie, de rendre les ouvriers moins coopératifs. En somme, il faut bien affamer les pauvres si l’on veut les soumettre, et il faut bien les soumettre si l’on veut les faire travailler pour les riches. A l’échelle internationale, la puissance économique dominante applique exactement la même politique : l’embargo qui élimine les faibles contraindra les survivants, d’une manière ou d’une autre, à servir leurs nouveaux maîtres. Sinon, il reste encore les B 52 et les missiles de croisière.
Ce n’est pas un hasard si la démocratie américaine, ce modèle diffusé dans tous les foyers du village planétaire par Coca-cola, a été fondée par des planteurs esclavagistes et génocidaires. Il y avait 9 millions d’Amérindiens en aux États-Unis en 1800. Un siècle plus tard, ils étaient 300 000. Comme dirait Alexis de Tocqueville, « La démocratie en Amérique » est passée par là, avec ses couvertures empoisonnées et ses mitrailleuses Gatling. Les sauvages emplumés du nouveau Monde préfiguraient les enfants irakiens dans le rôle de cette humanité surnuméraire dont on se déleste, sans remords, si les circonstances l’exigent. D’un siècle à l’autre, les Américains ont donc transposé à l’échelle du monde leur modèle endogène. En 1946, le théoricien de la guerre froide et apôtre du containment anticommuniste George Kennan écrivait aux dirigeants de son pays que leur tâche séculaire serait de perpétuer l’énorme privilège octroyé par les hasards de l’histoire aux Etats-Unis d’Amérique : posséder 50 % de la richesse pour 6 % à peine de la population mondiale. Les autres nations seront jalouses, elles voudront une plus grosse part du gâteau, et il faudra les en empêcher. Bref, la « nation exceptionnelle » n’a pas l’intention de partager les bénéfices.
Une caractéristique majeure de l’esprit américain a favorisé cette transposition de la « démocratie américaine » à l’échelle du monde. C’est la conviction de l’élection divine, l’identification au Nouvel Israël, bref le mythe de la « destinée manifeste ». Tout ce qui vient de la nation élue de Dieu appartient derechef au camp du Bien, y compris les bombes incendiaires. Cette mythologie est le puissant ressort de la bonne conscience yankee, celle qui fait vitrifier des populations entières sans le moindre état d’âme, comme le général Curtis Le May, chef de l’aviation américaine, se vantant d’avoir grillé au napalm 20 % de la population nord-coréenne. Les USA ont réalisé une conjonction inédite entre une puissance matérielle sans précédent et une religion ethnique inspirée de l’Ancien Testament. Mais cette puissance a été surclassée en 2014 lorsque le PIB chinois, en parité de pouvoir d’achat, a dépassé celui des Etats-Unis. Et il n’est pas sûr que l’Ancien Testament suffise à perpétuer une domination qui s’effrite inexorablement.
Bruno Guigue
USA : la Russie mobilise sa coalition militaire
Jun 05, 2019 18:03 UTC

Le ministre russe de la Défense qualifie de très importante la coopération entre les membres de la CEI au moment où la situation est tendue aux frontières de ces pays en raison des stratégies US dans la région.
« La situation militaire et politique aux frontières de la Communauté des États indépendants (CEI) reste extrêmement tendue, les pays de la CEI faisant face à de graves menaces pour leur souveraineté », a déclaré mercredi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choigu.
« Compte tenu de l'évolution négative de la sécurité mondiale et régionale, la situation militaire et politique aux frontières de la CEI reste extrêmement tendue. Dans ces circonstances, les menaces pesant sur la souveraineté des pays de la CEI deviennent de plus en plus réelles », a déclaré Choigu dans son discours devant le Conseil des ministres de la Défense des pays de la CEI.
« Dans un moment où l’Otan multiplie ses actions militaires et que les Etats-Unis violent les traités de contrôle des armements stratégiques, la coopération entre les ministres de la Défense des membres de la CEI est en essor », a précisé le ministre russe.
Le ministre a accusé l'Otan de renforcer ses activités militaires et de menacer de recourir à la force, ajoutant que les États-Unis renforçaient leur pression militaire et économique mondiale.
« Les Etats-Unis ne cessent de suivre leurs actions non-constructives dont le résultat est de porter préjudice aux traités de contrôle d’armements nucléaires et balistiques. En même temps, ils redoublent les pressions politiques et économiques sur certains pays qui ne veulent pas céder à leurs pressions », selon Choigu.
Guerre Iran/USA: le front sino-russe?
Jun 06, 2019 05:38 UTC

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping se félicitent de constater que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) confirme dans ses rapports que l’Iran continue de remplir ses engagements suivant le PGAC (Plan global d’action conjoint).
Les deux dirigeants s'étaient réunis en effet pour évoquer une stratégie commune à adopter face aux Etats-Unis et en rapport avec plusieurs dossier. Alors que l'ultimatum iranien fixé à l'Europe dans le cadre du PGAC s'approche de sa fin (délai de 60 jours) il fallait que le front anti-Occident composé de deux puissances accordent leurs violions. D'autant plus que les évolutions au Moyen-Orient vont droit vers un clash Est-Ouest.
Dans le golfe Persique, les Américains disent désormais ne pas chercher à déclencher une confrontation militaire avec l'Iran et le Pentagone confirme une désescalade. Mais mardi les agences ont fait état d'un premier accrochage a eu lieu au-dessus de la Méditerranée quand un Poséidon US a tenté de s'approche de la base navale russe à Tartous au large de la Syrie avant d'être intercepté par un Su-35. Cette semaine, le ministre chinois de la Défense a lancé une sévère mise en garde contre les agissements US à Taiwan, mise en garde jugée sans précédent. Pour de nombreux analystes, ni la Russie ni la Chine ne sauraient s'imposer face aux Etats-Unis au Moyen-Orient sans s'engager directement aux côtés de l'Iran
Aussi à Moscou, les président chinois et russe ont tous deux condamné les sanctions unilatérales et totalement contre-productives à l’encontre de l’Iran, sanctions dont elles sont, elles aussi, la cible.
Et pourtant Pékin et Moscou, appellent l’Iran à s’abstenir de prendre toute mesure supplémentaire visant à mettre fin à ses engagements, et ils appellent aussi les autres signataires à respecter les leurs dans le cadre de l’accord signé en juillet 2015. S'il est vrai que cet appel reflète le souci des deux partenaires de l'Iran à préserver le cadre d'un accord internationalement reconnu, lequel a largement contribué à isoler les Etats-Unis sur la scène internationale, il n'en reste pas moins que la partie iranienne a besoin que les signataires prouvenet concrètement leurs engagements. La Chine continue à acheter le pétrole iranien et à défier aux côtés de l'Iran à le régime des sanctions US. La dédollarisation marque les efforts conjoints sino-iranien dans leurs échanges commerciaux, dé-dollarisation qui a d'ailleurs largement été évoquée entre les deux présidents. Quant à la Russie, le soutien politique russe à l'Iran au Conseil de sécurité est bien précieux.
Mais la réunion urgente à laquelle sont appelés les Européens par la Russie est autrement significative: Les dirigeants russes et chinois ont souligné l’importance du PGAC, réaffirmant leur plein engagement à respecter de manière durable et sans équivoque toutes les obligations que stipule l’accord, conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU et à l’article 25 de la Charte des Nations unies. Et ils attendent que l'Europe en fasse autant.
Violant les engagements des États-Unis, le président américain a annoncé le 8 mai 2018 le retrait de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien. Visant notamment le secteur pétrolier de l’Iran, les sanctions levées en vertu de l’accord sont ainsi entrées en vigueur à l’issue d’une période transitoire de 90 et 180 jours. LE retrait US a largement nui au crédit et prestige de l'Europe politique pour qui le PGAC a été une première manifestation de force. Dans la foulée, l’Union européenne s’est engagée à préserver l’accord et à mitiger l’impact des sanctions unilatérales de Washington en garantissant les intérêts économiques de l’Iran. Se contentant de rhétoriques, les États européens n’ont toutefois procédé à aucun acte concret pour sauver l’accord et se sont alignés sur les positions hostiles de la Maison-Blanche à l’encontre du programme balistique de l’Iran.
Dans une lettre adressées’adressant aux dirigeants impliqués dans le PGAC, le président iranien, Hassan Rohani, a annoncé la décision du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien de suspendre l’application de certains engagements de l’Iran signés dans l’accord. La Russie demande désormais à un mécanisme d'indemnisation de l'Iran pour sauver l'accord nucléaire sur fond des appels successifs du dialogue de la part des Etats-Unis à l'encontre de l'Iran. Plus d'une semaine après de très fortes tensions USA/Iran dans la région du golfe Persique, les Etats-Unis en sont à brandir les carottes. Les Iraniens n'en sont certes pas dupes mais la Russie et la Chine tentent de leur faire comprendre que le temps est désormais compté et que la prochaine serait soit un face-à-face direct Iran/USA ou un deal entre les deux, pas forcément dans l'intérêt européen, note un analyste, commentant le récent appel du vice ministre russe des A.E., Riyabkov.
Al-Anbar: 1er accrochage USA/Hachd?
Jun 06, 2019 09:10 UTC

À al-Anbar où les Américains se démènent pour consolider leur présence militaire via cette base d’Aïn al-Asad à laquelle il vient d’ajouter une piste d’atterrissage d’avion, se déroule une féroce bataille opposant les occupants aux Hachd al-Chaabi : les premiers tentent de restituer les cellules daechistes, tandis que les seconds les démantèlent tout en coupant les voies d’approvisionnement dont bénéficient les terroristes.
Il s’agit pour les États-Unis de perturber le transit Irak-Syrie qui, pour le grand malheur des Américains, a été ouvert depuis le début mai.
Mercredi, ladite « coalition anti-Daech », menée par les États-Unis a lancé une frappe dans le nord de la région d’al-Bagdadi, à environ 180 kilomètres à l’ouest de Ramadi au moment où les Hachd se trouvaient en pleine opération pour traquer l’un des chefs les plus dangereux de Daech. Cité par la chaîne d’information Al-Soumaraih, un commandant des Unités de mobilisation populaire d’Irak a affirmé que la traque avait été lancée par les forces tribales des Hachd al-Chaabi, après que les unités de renseignement irakien ont confirmé la présence de Moslem al-Iraqi, émir du Wilayat autoproclamé de Daech à al-Jazira situé à cheval entre les provinces de Salaheddine et d’al-Anbar.
Circulant à bord de motos dans le district d’al-Doulab à l’ouest de la ville de Hit à al-Anbar, quatre éléments de Daech ont été ainsi poursuivis et identifiés alors qu’ils se retranchaient dans un tunnel sous-terrain. Le repaire a été pris pour cible de roquettes de la Résistance irakienne bien que l’opération air risqué d’être perturbée par l’intervention des avions de la coalition. Ce n’est pas la première fois que les Américains tentent de couper l’herbe sous pied des forces de la Résistance irakienne qui mènent depuis plusieurs semaines une vaste opération de nettoyage de part et d’autre de la frontière syro-irakienne.
Parallèlement à cette opération, le commandant des Hachd al-Chaabi déployées dans la région de Diyaleh, non loin des frontières iraniennes, a fait état de la neutralisation de deux attaques terroristes visant les célébrations de l’Aïd al-Fitr ainsi que de la découverte et de la neutralisation de six bombes de fabrication locale dans la province, destinées à être utilisées contre les civils.