WWIII : NOUS SERONS TOUS BRÛLES PAR LE SOLEIL. Acheminements de la fin des temps avec D.ieu ténébreux et miséricordieux des Hébreux heureux de ne plus errer.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

La Pentecôte (du grec ancien πεντηκοστὴ ἡμέρα / pentêkostề hêméra, « cinquantième jour ») est une fête chrétienne qui célèbre l'effusion du Saint-Esprit, le cinquantième jour à partir de Pâques, sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, suivant un épisode figurant dans les Actes des Apôtres.
Cette fête, qui clôt le temps pascal et dont la célébration est attestée localement à partir du IVe siècle, puise son origine dans la fête juive de Chavouot, prescrite dans l'Ancien Testament, dans les livres de l'Exode et des Nombres.
La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le Comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit « Lundi de Pentecôte ».
Dans le calendrier juif, Chavouot se déroule « sept semaines entières » ou cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat », après la fête de Pessa'h (Pâques Juives). De là son nom de Fête des Semaines (Chavouot, en hébreu) et celui de Pentecôte (cinquantième [jour], en grec ancien) dans le judaïsme hellénistique. Cinquante jours constituent sept semaines, selon la façon de compter de la Bible, et le chiffre 7 est éminemment symbolique. La fête juive de Pâques est l'une des fêtes les plus importantes dans la religion juive, elle commémore la sortie d'Égypte, la naissance d'Israël en tant que peuple errant et plus généralement elle est la fête de la liberté et de la fin de l'asservissement de l'homme par l'homme. Ce qui n'est pas le cas des Juifs Sionistes, qui veulent asservir l'humanité à leur monnaie, à leurs lois, à leur primauté, à leur Capitale Jérusalem, à leurs Rabbins Pharisiens en créant la Nouvelle Religion Mondiale du Pape François, qui ne sera que pour les goyim (esclaves), alors qu'eux ont la Thora et le Talmud, qu'ils ont fait évolué eux-mêmes, pour en faire les lois des Hommes, mais qui ne valent rien au regard dde D.ieu. Ce sont toujours des adorateurs de Satan-Lucifer-Jupiter et du Veau d'Or, la grande leçon donnée à Moïse en retour du Sinaï, par son frère Aaron.
 
 
Fête à considérer comme un sursaut de la tradition prophétique qui tend à s'estomper dans le judaïsme du Second Temple au profit d'une religion sacerdotale, elle puise ses origines dans une fête célébrant les moissons qui devient progressivement la célébration de l'Alliance sinaïtique entre Dieu et Moïse et de l'instauration de la Loi mosaïque. Prescrite dans les livres de l'Exode et des Nombres, vers le début du Ier siècle elle devient l'un des trois grands pèlerinages annuels, surtout célébré par certains juifs hellénisés et par certaines sectes juives tout en conservant hors de ces groupes minoritaires sa dimension agricole jusqu'au Ier siècle de notre ère. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle que le pharisianisme liera la fête de la moisson à la commémoration du don de la Loi au Sinaï.
Les Actes des Apôtres situent explicitement lors de cette fête juive le récit où les premiers disciples de Jésus de Nazareth, qui sont réunis au nombre de cent-vingt, reçoivent l'Esprit saint et une inspiration divine dans le Cénacle de Jérusalem : des langues de feu se posent sur chacun d'eux, formalisant la venue de l'Esprit dans un épisode de communication inspirée qui permet aux disciples de s'exprimer dans d'autres langues que le galiléen sans qu'on sache s'il s'agit plutôt de polyglottisme ou de glossolalie.
« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. »
— Actes 2:1-4v 3
Le récit des Actes insiste à la fois sur l'universalité de l'évènement, qui concerne environ cent-vingt disciples de Jésus — au nombre desquels les Douze — et dont sont témoins des gens venus de « toutes les nations », ainsi que sur son caractère cosmique. L'image du feu — conforme à la tradition juive de l'époque sur l'épisode de la révélation sinaïtique que l'épisode entend renouveler — matérialise la Voix divine. La tradition chrétienne perçoit et présente la Pentecôte comme la réception du don des langues qui permet de porter la promesse du salut universel aux confins de la terre ainsi que semble en attester l'origine des témoins de l'événement, issus de toute la diaspora juive.
La prise de possession des disciples par l'Esprit-Saint évoque les transes prophétiques et l'apôtre Pierre, qui cite une prophétie de Joël qui concerne tant la Terre que le Cosmos, annonce la venue d'un peuple de prophètes, un statut accordé à tout disciple de Jésus qui peut s'engager dans une mission universelle et assurer la diffusion de l'Évangile : le discours de Pierre conduit 3 000 juifs pieux au baptême, les autres Pharisiens, du Sanhédrin qui a condamné Jésus sur la croix, et à la torture de la flagellation, ne seront jamais sauvé et irons peuplé les enfers avec Satan, l'Ange déchu.
« Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes, celle des Pharisiens sont encore en encore en Enfer. Tout ce que peuvent faire les Juifs, les Musulmans et les Athées en cette fin des temps c'est de se convertir et de se faire baptisé au nom du CHrist, du Père et de l'Esprit Saint.»
— Actes 2:41
Dans un épisode rapporté par le seul évangile selon Jean, celui de la dernière Cène qui se déroule la veille de sa Passion, Jésus annonce la venue du Paraclet (traduit par le Consolateur ou le Défenseur) :
« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous, aucune Eglise impie ne pourra le remplacer »
Les évangiles synoptiques n'évoquent pas cette annonce. Dans les traditions chrétiennes, la fête de la Pentecôte est une occasion spécifique de célébrer le Saint-Esprit, troisième personne de la trinité chrétienne.
En cette occasion, les prières des chrétiens invoquent Dieu pour que l'Esprit-Saint leur soit accordé. A tous ceux qui sont Saints de corps et d'esprit, et qui veulent sauver leur âme, par la connaissance des paroles du Christ et des Apôtres, et par la vie qui va avec, dans la mise en œuvre des préceptes, alors il est encore temps de le faire jusqu'à ce que l'enlèvement survienne, car ils seront par leur conduite, la sauvegarde de leurs proches et de leur famille. Je vous rappelle qu'un baptisé Chrétien, qui connait la Bible, et qui suit ses préceptes, peut baptiser son prochain, car ayant reçu le baptême, par un signe de croix au nom du Père, du Fils et de l'Esprit Saint, ou Sainte Trinité, et qu'il doit le baptiser par une immersion dans l'eau ou par le symbole de l'eau déversée sur son front, en disant son nom et je te baptise au nom de...sans qu'un prêtre soit présent pour le faire.
 
Pour les Musulmans Mohamed est juste un consolateur, un esprit Saint envoyé par D.ieu après le schisme entre Juifs et Chrétiens, aujourd'hui ils ont le choix entre la Religion de Satan et celle du Christ Roi de tous, car comme le disent les plus grands théologiens Musulmans, l'Islam n'a pas vocation à perdurer.
En parlant aux musulmans du Seigneur, bien souvent ils me disent: « Votre Bible parle de Muhammad. Jésus lui-même a prédit sa venue. »
Je leur réponds: « Voici une Bible, pourriez-vous m’indiquer où est-ce que Muhammad y est mentionné ? »
La plupart d’entre eux me répondent: « Je ne sais pas où, mais le Coran dit qu’il aurait été prédit dans votre Bible! »
Un des plus grands arguments avancés par les musulmans dans leur discussion avec les chrétiens s’articule autour de la venue de Muhammad, qui selon eux fut annoncé dans la Bible. Tout le problème découle d’un passage du Coran qui dit: « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Torah et l’évangile » (Sourate 7:157).
Ceci a conduit les experts musulmans dès les premiers jours de l’Islam à rechercher à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testaments des preuves que leur prophète a bel et bien été prophétisé par les prophètes antérieurs.
Certains des livres écrits par les musulmans sur ce sujet s’appuient sur un éventail de versets tirés d’à peu près tout l’Ancien Testament et un ou deux du Nouveau Testament. Toutefois, deux exemples majeurs sont pour la plupart du temps avancés : Deutéronome 18:18 et Jean 14:26 (ou Jean 16:7).
Mais les chrétiens savent que ces passages en particulier se réfèrent respectivement à Jésus et au Saint-Esprit.
Deutéronome 18:18
Les musulmans se réfèrent à Deutéronome 18:18 où Dieu dit à Moïse: « Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai ». Ils croient que ce prophète n’est autre que Muhammad. Mais même un bref aperçu de l’arrière-plan de la prophétie révèlera que le texte n’avait pas les Ismaélites en vue.
Il est clair que Dieu s’adressait plutôt aux Lévites. « Leurs frères » parlent des autres tribus d’Israël. Moïse déclara que Dieu suscitera un prophète comme lui du milieu des Juifs, du milieu de ses frères. Ce prophète serait un Juif, et Muhammad n’était pas un Juif. Il est né Arabe et les Arabes n’étaient pas une des tribus d’Israël. Muhammad n’est donc pas le frère de Moïse dont il s’agit ici.
Qui donc convient mieux à la description de ce prophète comme Moïse ? Jésus-Christ seul. Tout le Nouveau Testament affirme de manière explicite que la prophétie de Deutéronome chapitre 18 s’est accomplie en Jésus-Christ de Nazareth (Jean 5:46-47; Actes 3:19-23).
Esaïe 29: 12
Les musulmans se réfèrent aussi à Esaïe, chapitre 29, verset 11 et 12 ou il est écrit :
11 Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cachet que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne le puis, car il est cacheté; 12 Ou comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne sais pas lire.
Ahmed Deedat insiste : (a) le live au quel en fait référence ici est le Coran. (b) La personne à qui le livre est donné est Muhammad (voir Coran 7:158). (c) Celui qui ordonne Muhammad de lire est l’ange Gabriel !
Selon Deedat, L’expérience de Mohammed dans la caverne de Hira, connue par la suite sous le nom de Djebel-Ennour ( La Montagne de la Lumière), et sa réponse à cette toute première révélation est l’accomplissement exact de la prophétie d’Esaïe.
Avant de discerner ce qu’il en est, précisons bien, que la référence (7:158) que donne Ahmed Deedat, témoigne simplement que Mohammed était nabi ummy qui signifierait « prophète des nations » exprimant ceux qui n’ont pas reçu de livre. Il ne s’agit pas d’un rapport où il serait mentionné qu’il (Mohammed) ne savait pas lire. D’ailleurs nous ne trouvons nulle part dans tout le Coran une telle déclaration. Au contraire, le Coran nous enseigne que Mohammed savait lire.
Par ailleurs plusieurs historiens et musulmans, nous affirment que Mohammed s’avait lire, c’est notamment le cas de Mohammed Talbi, agrégé d’arabe, grand spécialiste de l’histoire musulmane médiévale, ancien doyen de l’Université de Tunis, qui dans son livre le souffle de l’esprit qualifie cette histoire de légende:
«Contrairement à la légende , née de soucis faussement apologétique, c’était un homme [Mohammed] cultivé et lettré. On lisait la bible dans sa belle famille. Point besoin de rencontrer un moine au cours d’un voyage en Syrie pour être initié au judéo-Christianisme. Le qualificatif d’Ummi que lui donne le Coran, et que la tradition a interprété dans le sens d’ « illettré », signifie qu’il était « le prophète des nations » (VII, 157-158), … Le Coran (III, 20) confirme cette interprétation : « Dis à ceux qui ont reçu le livre, et au Ummiyyîn. » « Ceux qui ont reçu le livre » sont de toute évidence les juifs et les chrétiens. Qui sont les Ummiyyîn ? Ce sont de tous les autres, toutes les nations non juives.» (LXII, 2).
Le sens d’ummi est donc ainsi bien établi. Il ne signifie en aucune manière « illettré ». il désigne les goïm ou les gentils, c’est à dire toutes les nations non juives qui n’avait pas encore reçu de Livre révélé. ( Mohamed Talbi Universalité du Coran Ed : Acte sud cool « le souffle de l’esprit » pages 10 à 12)
Pour finir, c’est la Sunnah, qui nous apprend que Mohammed était lettré:
Rapporté par Ursa, D’après Anas bin Malik, Un jour, le Prophète écrivait une lettre, ou avait l’idée d’écrire une lettre. Il a été dit au Prophète qu’ils ne liraient pas les lettres à moins qu’elles aient été scellés. Ainsi le prophète a obtenu un anneau argenté avec « Muhammad l’Apôtre d’Allah » gravé dessus. J’étais en train d’observer son blanc (de l’anneau) scintillez sur la main du prophète.Sahih Bukkari, Volume 1, Book 3, Number 65
Ibn ‘Abbas dit, « Jeudi! Quelle (grande chose) a eu lieu Jeudi! » Alors il commença à pleurer jusqu’à ce que ses larmes aient mouillé les graviers de la terre. Puis il dit, « Jeudi où la maladie de l’Apôtre d’Allah s’est aggravée et (où) il a dit, » Cherchez-moi de quoi écrire, de sorte que je puisse écrire quelque chose pour vous après quoi vous ne vous égarez jamais. »…Sahih Bukkari, Volume 4, Book 52, Number 288
Des hadiths semblables peuvent être trouvé aux références suivantes:
Sahih Bukkari, Volume 4, Book 53, Number 393
Sahih Bukkari Volume 9, Book 92, Number 468
Sahih Bukkari, Volume 4, Book 59, Number 716
Sahih Bukkari, Volume 4, Book 59, Number 717
Sahih Bukkari, Volume 7, Book 70, Number 573
Interprétation d’Esaïe 29 : 12
Cela étant dit, reportons-nous désormais au chapitre 29 d’Esaïe afin d’examiner le verset dans son contexte. L’analyse simple de ce verset dans son contextequ’Ahmed Deedat n’a pas jugé utile d’appliquer, nous démontrera que son interprétation est complètement fausse. En effet, il n’y a aucune prévision d’un futur prophète dans ce passage. En réalité, il s’agit de l’annonce d’une punition sur Israël:
« Je t’investirai de toutes parts, Je te cernerai par des postes armés, J‘élèverai contre toi des retranchements. Tu seras abaissée, ta parole viendra de terre, Et les sons en seront étouffés par la poussière; Ta voix sortira de terre comme celle d’un spectre, Et c’est de la poussière que tu murmureras tes discours. » Esaïe 29:3-4
En tant qu’élément de la punition, nous lisons que Dieu emportera également la capacité de lire (comprendre) les mots de Dieu car ils ont désobéi au Seigneur. Le verset 10 énonce clairement que les prophètes seront mis en état d’assoupissement, ne pouvant ainsi plus recevoir de révélation de Dieu:
« (9) Soyez stupéfaits et étonnés! Fermez les yeux et devenez aveugles! Ils sont ivres, mais ce n’est pas de vin; Ils chancellent, mais ce n’est pas l’effet des liqueurs fortes.
(10) Car l’éternel a répandu sur vous un esprit d’assoupissement; il a fermé vos yeux, – les prophètes; il a voilé vos têtes, – les voyants.
(11) Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté Que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne le puis, Car il est cacheté;
(12) Ou comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne sais pas lire.
(13) Le Seigneur dit: Quand ce peuple s’approche de moi, Il m’honore de la bouche et des lèvres; Mais son coeur est éloigné de moi, Et la crainte qu’il a de moi N’est qu’un précepte de tradition humaine. » Esaïe 29:9-13
Ahmed Deedat voudraient-ils vraiment soutenir que ceci se rapporte à Muhammad? Si l’ont en suit l’allégation soutenue par Ahmed Deedat, Mohammed aurait donc un coeur loin de Dieu, avec un culte qui n’est pas selon la volonté de Dieu mais selon tels que les hommes l’ont inventé (v.13) et dont l’incapacité de lire fait partie de la punition de Dieu.
Le passage en Isaïe, est un signe de Dieu mettant dans un état de sommeil profond les personnes concernant les sujets spirituels, de sorte que sans se soucier et se croyant bien informés, ils ne puissent néanmoins lire (comprendre) ce que signifie les mots de Dieu.
De plus notons que ce jugement concerne Israël, et Mohammed ne fait nullement partie du peuple d’Israël, au contraire Mohammed réclamait être descendant d’Ismaël!
En conclusion: la réclamation d’Ahmed Deedat est plutôt absurde, car par celle-ci, Ahmed Deedat qualifie du coup son propre prophète Mohammed, d’homme ayant le coeur loin de Dieu, et rendant des cultes qui ne sont pas selon la volonté de Dieu, mais inventé par les hommes (les traditions d’hommes).
Jean 14:26
« D’après votre Bible, Jésus n’a t-il pas dit qu’un prophète viendra dont le nom sera le Consolateur ? N’est-ce pas là une prophétie au sujet de Muhammad ? »
Les musulmans citent aussi des versets tels Jean 14:16-20 où Jésus dit: « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur ». La plupart des musulmans ne cite que la première partie du verset, et referme la Bible ! Si Jésus s’en était limité à ce point, d’aucun puisse spéculer au sujet de l’identité de ce Consolateur. Mais Jésus l’a clairement identifié en ajoutant: « afin qu’il (le Consolateur) demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » Ici aussi, j’inviterai mon interlocuteur à lire pour soi tout le passage avant de lui demander : « Voudrais-tu bien lire tout le passage à haute voix et dis-moi honnêtement de qui Jésus parle t-il ? »
Dès les premiers siècles de l’Islam, les experts musulmans y ont mis de tout leur poids pour faire croire que ce Consolateur est Muhammad, le prophète de l’Islam. Ils prétendent que le mot Grec « paracletos”, traduit par « Consolateur » aurait dû s’écrire « pareklutos » ou « le hautement loué » signifiant Ahmad ou Muhammad. N’est-ce pas là une preuve disent-ils que le texte biblique a été modifié ? Toutefois n’importe quel savant dans ce domaine vous dira qu’il n’y a aucune évidence d’une telle modification. Tous les manuscrits Grecs existants antérieurs à Muhammad disent : paracletos, et non paraklutos. Il existe encore de nos jours plus de 70 manuscrits Grecs du Nouveau Testament antérieurs à Muhammad et aucun d’eux ne fait référence au mot paraklutos! Tous ont paracletos. En vérité, le mot paraklutos n’apparaît nulle part dans la Bible !
Pour celui qui regarde de plus près aux détails spécifiques de la venue et de l’identité de ce paracletos ou « Consolateur », il en conclura très vite qu’ils ne peuvent en aucun cas s’appliquer à la personne de Muhammad. Examinons donc ces détails à propos de la venue et de l’identité de ceparacletos ou « Consolateur » et voyons s’ils correspondent au profil de Muhammad :
1) Il vous donnera une autre Consolateur
Même si comme les musulmans le prétendent le mot dans l’original était Paraklutos, le verset se lirait comme suit: « Il vous donnera un autre hautement loué », ce qui n’aurait aucune logique (vu le contexte) et serait complètement hors sujet. Jésus était plutôt entrain de dire ceci ici: « Je fus votre consolateur, votre aide et votre réconfort. J’ai encore beaucoup de choses à vous enseigner, je m’en vais et pour cette raison, je vais vous envoyer un autre consolateur comme moi ».
2) Il vous donnera une autre Consolateur, l’Esprit de vérité
Le fait le plus évident évoqué ici est que ce consolateur n’est autre que l’Esprit. Muhammad a-t-il jamais été appelé « Esprit de vérité » ?
3) Il demeurera éternellement avec vous
A aucun moment, Muhammad ne fut avec les disciples de Jésus, encore moins permanemment avec eux. Muhammad naquit au 7è siècle après Christ. Il vécut 62 ans puis mourut. A t-il toujours vécu et vit-il toujours aux côtés de ses disciples ? Non. Son corps est enseveli à Médine. Mais pour ce qui est Consolateur promis, Jésus a dit qu’il demeurera éternellement avec ses disciples. Il est impossible que celui dont il est fait cas ici soit Muhammad.
4) L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir
D’après cette prophétie, le monde ne peut recevoir ce Consolateur car il ne peut le voir. Des milliers de personnes ont vu et touché Muhammad de son vivant car il était visible. Le Consolateur invisible ne saurait être Muhammad.
5) Vous le connaissez, car il demeure avec vous
Jésus parle clairement de quelqu’un auquel les disciples étaient bien familiers. Connaissaient-ils Muhammad ? Bien sûr que non ! Il vint au monde cinq siècles plus tard.
6) Et il sera en vous
Le Consolateur allait être dans les disciples. Comment est-ce possible que ce soit Muhammad ? Muhammad était chair et sang et n’est plus de ce monde. Muhammad n’a jamais été et ne sera jamais non plus dans le cœur des disciples de Jésus.
Que conclure ? Muhammad vivait-il du temps des apôtres de Jésus ? Non. A t-il jamais été appelé par le nom d’ « Esprit de vérité »? Non. A t-il éternellement vécu avec les disciples ? Non. A-t-il demeuré dans le cœur des apôtres ? Non. Cette prophétie ne concerne tout simplement pas la personne de Muhammad. De qui s’agit-il alors ? La Bible nous en donne la vérité dans les versets suivants: « Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14:26). Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que le Consolateur n’est autre que le Saint-Esprit de Dieu.
 
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Le grand projet d’Israël selon l’eschatologie islamique   

Extrait du livre Explication du mystérieux agenda impérial d’Israël  
de Sheikh Imran Hosein 

Les trois étapes d’un grand projet [1] 

Le présent essai suggère l’existence de trois étapes fondamentales dans le déroulement mystérieux d’un grand projet à travers lequel Israël tente de réaliser sa destinée messianique. Ce grand projet est actuellement à son point culminant, là où le dénommé « peuple élu » a mystérieusement été ramené en Terre Sainte, après 2000 ans d’exil, la revendiquant comme sienne. Sa destinée ultime, croit-il, est de régner sur le monde depuis ce qui prendrait l’apparence d’un Saint État d’Israël bibliquement restauré, localisé en Terre Sainte. (Le mot régner figurera en italique à cause de la place de pivot qu’il occupe dans la mission de l’Antéchrist.) Cette destinée ultime semble sur le point de se réaliser, aussi est-il grand temps pour nos lecteurs d’essayer de comprendre le sujet du point de vue de l’eschatologie islamique. En expliquant ces trois étapes du grand projet, nous sommes en effet en mesure d’expliquer une large part de l’histoire de la politique internationale et de l’économie au cours de ces derniers siècles.  

Au premier stade de cette entreprise, qui dura longtemps, un ordre mondial sous Pax Britannica livra d’étranges guerres coloniales contre le reste du monde et réussit finalement et habilement à « libérer » la Terre Sainte d’un paisible règne musulman, et à présider à la naissance de l’État imposteur euro-juif d’Israël. Dans ce processus, le monde fut témoin de l’étrange et autrement inexplicable évènement d’une Grande-Bretagne laïque soutenant, dans la déclaration de Balfour de 1917, l’engagement du gouvernement laïque britannique à fournir aux juifs une terre nationale en Terre Sainte. Notre thèse offre aux lecteurs une explication de cette mystérieuse obsession britannique pour la Terre Sainte. 

Nous devons aussi attentivement noter que dans son effort de s’imposer comme État dominant du monde, la Grande-Bretagne avait dû franchir la première marche en prenant le contrôle de la monnaie mondiale. C’est ainsi que la livre sterling devint la devise internationale, et la Grande-Bretagne le créancier par excellence du monde. Ce fut un évènement unique dans l’histoire monétaire. 

Ensuite, la seconde étape de ce grand projet – étape qui semble actuellement prendre fin et qui durera par conséquent bien moins longtemps que la première – vit le remplacement de la Pax Britannica par la Pax Americana, qui persista néanmoins à assurer la protection mystérieuse d’un État euro-juif arrogant, agressif et expansionniste à grand renfort d’innombrables vetos du Conseil de sécurité des Nations unies. Cet ordre mondial a également livré des guerres en continu au nom d’Israël afin de sécuriser le monde pour qu’Israël puisse devenir une superpuissance disposant de l’arme nucléaire. À la place des spectaculaires guerres coloniales qui avaient conféré à la Grande-Bretagne le statut d’État dominant, il fallut deux guerres mondiales pour qu’advienne le transfert de pouvoir du premier au second État dominant. 

Notre thèse offre aux lecteurs une explication à cette toute aussi mystérieuse obsession américaine pour la Terre Sainte. 

L’histoire de ces deux États dominants, la Grande-Bretagne et les États-Unis, démontre que quiconque parvient à contrôler l’argent du monde, contrôle le monde. Le contrôle de l’argent peut être utilisé pour empêcher la circulation de la richesse dans l’économie, permettant ainsi que les riches demeurent riches en permanence, et les pauvres, pauvres en permanence. Le contrôle de l’argent allait aussi pouvoir être utilisé pour acheter l’allégeance des riches, dont la richesse s’accroîtrait de plus belle, et qui finiraient par rejoindre l’oppresseur pour l’aider à contrôler le monde. Il réduirait aussi les pauvres à une telle impuissance qu’ils deviendraient incapables de résister à l’oppression. C’est précisément l’état du monde aujourd’hui et cela constitue un objectif extrêmement important du grand projet. 

Et enfin la troisième, la dernière et la plus courte étape du grand projet : un ordre mondial sous Pax Judaica est sur le point de se substituer à la Pax Americana. Le passage du second au troisième et dernier État dominant, dans le grand projet, prend place à travers une série de guerres étranges. Israël remplacera bientôt les États-Unis en tant qu’État dominant du monde et lorsque cela adviendra, un juif régnera finalement sur le monde depuis Jérusalem et prétendra être le Messie ! Mais il ne sera pas Jésus le vrai Messie. Plutôt, le Prophète Muhammad (sallalahualaihi wa sallam) a expliqué qu’il serait Dajjāl, le faux Messie (l’Antéchrist). 

Nous sommes, en effet, très proches à présent du point culminant de ce grand projet diabolique dont le déroulement sinistre n’a pas cessé depuis que la petite île de Grande-Bretagne a stupéfié le monde il y a quelques siècles en devenant le premier État dominant dans l’histoire post-biblique (i.e., depuis la création du premier État dominant par David et Salomon). 

Le terrorisme et le Grand Projet 

Le passage de la première à la deuxième étape du Grand Projet fut initié au moyen d’un acte de terrorisme soigneusement planifié, i.e. l’assassinat du grand duc François-Ferdinand d’Autriche-Hongrie à Sarajevo au cours de l’été 1914. Ceux qui planifièrent l’assassinat (Trotski faisait-il partie du complot ?) ajoutèrent de fausses empreintes à la scène de crime, qui menaient vers la Russie. De quoi ouvrir la voie à la Première Guerre mondiale qui, à son tour, fut mise à profit avec succès pour démembrer l’Empire islamique ottoman et pour « libérer » (du point de vue juif) la Terre Sainte. 

Le passage de la seconde à la troisième étape du grand projet fut également initié par un acte de terrorisme, cette fois moins bien planifié, à savoir l’attaque terroriste du 11 Septembre sur l’Amérique. Cette fois, les fausses empreintes implantées sur la scène de crime menaient aux Arabes et aux musulmans, ce qui créait des opportunités pour des États-Unis arrogants et ivres de pouvoir et leurs euro-alliés de mener une série de guerres (toujours en cours) afin de finalement imposer un contrôle total sur les principales ressources en pétrole du monde, qui n’étaient pas jusque-là sous contrôle – d’où la guerre américaine en Afghanistan et en Irak, les guerres israéliennes au Liban, et dans la bande de Gaza, demain en Syrie et en Iran. La guerre contre le Venezuela semble également inévitable, et cela pourrait expliquer la précipitation dont a fait preuve la tribu au pouvoir à Trinidad et Tobago dans sa quête d’instaurer une dictature tribale. 

Les guerres d’aujourd’hui autorisent également les États-Unis/Israël à être amenés à prendre le contrôle du nouveau système monétaire électronique du monde, qui remplacera bientôt la monnaie papier quand le dollar s’effondrera. La législation antiterroriste et la guerre contre le terrorisme (qui est un euphémisme pour guerre contre l’Islam) vont ouvrir la voie, au nom de la sécurité internationale, à l’instauration imposée d’un nouveau système monétaire international basé sur une monnaie électronique. Ce système monétaire rendra le monde plus sûr encore pour Israël, car toute personne qui aura osé s’opposer à Israël pourrait être ciblée comme terroriste et pourrait voir sa richesse court-circuitée électroniquement. 

L’affirmation la plus importante de cet essai est que le monde est à présent situé au moment où l’étape deux du grand projet culmine et où l’étape trois commence. 

Le Prophète Muhammad , le Grand Projet et le 666 

Je crois que le Prophète Muhammad  a prophétisé les trois étapes de ce grand projet (le système mondial ultime) à travers lequel Dajjāl le faux Messie (Antéchrist) finira par accomplir sa mission de personnification du vrai Messie et ainsi par régner sur le monde depuis un État d’Israël imposteur en Terre Sainte. Le Prophète a dit : 

« Dajjāl régnera sur Terre pendant quarante jours. Un jour comme une année, un jour comme un mois, un jour comme une semaine, et le reste, égal à nos jours ordinaires. » 

Sahih Muslim 

Il a aussi prophétisé, dans ce que l’on connaît sous le nom de Hadith de Tamim Dari, que la base initiale de Dajjāl, pendant la première étape de sa mission qui devait durer « un jour comme une année », serait une île spécialisée dans l’espionnage, située à environ un mois de navigation de l’Arabie. Je crois que cette île ne peut être que la Grande-Bretagne ! 

La Bible décrit exactement le même processus à trois étapes, qui atteindra son apogée avec un nouveau système monétaire international d’argent électronique et avec l’Antéchrist régnant sur le monde depuis Jérusalem. C’est ce qu’elle a fait en déclarant : 

« … et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, recevaient une marque à la main droite, ou au front, et personne ne pouvait ni acheter ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six [2]. » 

Apocalypse 13.16-18 

Lorsque le symbolisme religieux de la Bible est analysé, il révèle clairement que le nombre « six hundred » relatif à l’Antéchrist fait référence à la première étape du grand projet, qui a duré longtemps, et qui fut témoin de l’émergence du premier État dominant dans l’histoire post-biblique et de Pax Britannica. Le nombre « three score » fait référence à l’actuelle seconde étape, qui dure moins longtemps, et qui est témoin de l’émergence du second État dominant et de Pax Americana. Enfin, le nombre « six » fait référence à la troisième et dernière étape du Grand Projet, par laquelle l’Antéchrist accomplit enfin sa mission et apparaît sous forme humaine pour régner sur le monde depuis Jérusalem et depuis un État d’Israël imposteur dominant avec Pax Judaica. 

Les caractéristiques les plus patentes de ce projet qui se déroule sous nos yeux, depuis son origine avec les croisades euro-chrétiennes, jusqu’à ce jour, ont été son impiété, sa décadence, son art de la tromperie, et son oppression barbare. Seuls ceux qui sont sourds, stupides et aveugles les associeraient à la grâce divine. 

Il s’agit à présent de répondre à l’oppression. 

Notes 

[1] Puisqu’il ne faut pas parler de complot [NDT]. 

[2] « Six hundredthree score – and six », en anglais [NDT]. 

Par Sheikh Imran Hosein 

samedi 31 août 2013 

Imran Nazar Hosein ou plus communément appelé Imran Hosein est un érudit musulman et philosophe spécialisé en Eschatologie islamique (étude de la fin des temps selon l'Islam), géopolitique internationale, sciences économiques et financières. Il est l'auteur du livre « Jérusalem dans le Coran ».  

Imran N. Hosein considère que l'ère contemporaine répond à la description islamique de la fin des temps. L'époque contemporaine est marquée par des changements radicaux en Occident : révolution politique et sociale, révolution scientifique et technologique, révolution sexuelle... ayant ainsi donné naissance à cette civilisation occidentale moderne. À travers cette volonté civilisatrice, de par la colonisation, puis la décolonisation ouvrant la voie à la mondialisation, les nouvelles valeurs occidentales ont pu être transmises et partagées au reste du monde. Ainsi, l'humanité assiste à une seule société globalisée, une économie unique, une sécularisation politique, le tout régi par des normes internationales.  

Source : Wikipédia 

Des rabbins israéliens ouvertement racistes : ils défendent Hitler et prônent l’esclavage des non-juifs.

«Commençons simplement par savoir si Hitler avait raison ou non», «… Il était la personne la plus correcte qui ait jamais existé et était correct dans chacun de ses  mot…» - Rabbi Eliezer Kashtiel 

 

Rabbi Eliezer Kashtiel, directeur de l'académie pré-militaire en Cisjordanie occupée à  Eli. (capture d'écran: Channel 13) 

«Oui, nous sommes racistes. Nous croyons au racisme » 

Embrassant le racisme, les rabbins à la yeshiva (centre d'étude de la Torah et du Talmud dans le judaïsme) d'avant l'armée louent Hitler et exhortent à faire des Arabes des esclaves. 

Les enregistrements montrent des instructeurs de l'académie de colonisation qui défendent ouvertement la suprématie juive; ils disent que les Arabes veulent vivre sous l'occupation israélienne en raison de leur infériorité génétique. 

Deux rabbins d’une académie religieuse pré-militaire dans une colonie de Cisjordanie ont fait  des commentaires désobligeants et racistes sur les Arabes, défendant la vision du monde d’Adolf Hitler et défendant ouvertement la suprématie juive. 

Dans une série d'enregistrements non datés publiés lundi par Channel 13 news, on peut entendre le rabbin Eliezer Kashtiel, directeur de l'académie Bnei David à Eli, appelant à l'esclavage de non-juifs «stupides et violents» en raison de leur infériorité génétique. . 

«Les Gentils voudront être nos esclaves. Être esclave d'un juif est ce qu’il y a de meilleur pour eux. Ils sont contents d’être nos esclaves, ils veulent être nos esclaves », a-t-il déclaré à une classe dans l’un des clips vidéo. "Au lieu de simplement marcher dans les rues, d'être stupide et violent et de se faire du mal, une fois qu'ils sont esclaves, leur vie peut commencer à prendre forme." 

Documentaire d'Adam Green  

«Le peuple élu de Dieu» 

Le racisme  est florissant dans la fraternité des rabbins  talmudistes israélien issus du Sanhédrin Pharisien puis Sioniste depuis le 1çème siècle.

«Tout autour de nous, nous sommes entourés de peuples ayant des problèmes génétiques. Demandez à un simple arabe "Où voulez-vous être?" Il veut être sous occupation. Pourquoi? Parce qu’ils ont des problèmes génétiques, ils ne savent pas comment gérer un pays, ils ne savent rien faire. Regarde-les." 

Dans sa conférence, Kashtiel embrasse le racisme contre les non-juifs. 

«Oui, nous sommes racistes. Nous croyons au racisme… Il existe des races dans le monde et les peuples ont des traits génétiques, ce qui nous oblige à essayer de les aider », a-t-il déclaré. "Les Juifs sont une race mieux réussie." 

Dans un autre extrait du Bnei David Yeshiva publié par Channel 13, on peut entendre le rabbin Giora Redler louer l’idéologie de Hilter lors d’une leçon sur l’Holocauste. 

"Commençons par savoir si Hitler avait raison ou non", a-t-il dit aux étudiants. "Il était la personne la plus correcte qui ait jamais existé et a été correct dans chaque mot qu'il a dit… il était juste du mauvais côté." 

Redler ajoute que le pluralisme est le "vrai" génocide perpétré contre le peuple juif, et non la solution finale de l'Allemagne nazie. 

«Le véritable holocauste n’est pas le moment où ils ont assassiné les Juifs, c’est pas ça. Toutes ces excuses - que ce soit idéologique ou systématique - sont insensées », a-t-il déclaré. "L’humanisme et la culture laïque de " Nous croyons en l’homme ", c’est cela l’Holocauste." 

Les commentaires ont été largement condamnés par les législateurs de l'opposition qui ont appelé à retirer tous les fonds publics à cette académie basée à Eli, suite à ces remarques de Kashtiel et de Redler. (Continuer) 

Après la diffusion de la séquence de reportage lundi, Kashtiel et Redler, dans une déclaration à Channel 13, ont reconnu les propos tenus mais ont affirmé que les commentaires avaient été sortis de leur contexte. 

Kashtiel a déclaré qu'il était "peiné" que sa "leçon sur les droits de l'homme" ait été mal interprétée, expliquant qu'il entendait exactement le contraire, et appelait à "la responsabilité sociale et au souci des faibles". Il a ajouté que ses références à l'esclavage et au racisme étaient une «interprétation moderniste-socialiste» de ces concepts. 

Dans sa leçon, Redler a déclaré qu'il essayait simplement "d'expliquer la logique morbide de Hitler", et a accusé les médias d'une "salissure cynique" contre lui quelques jours avant le jour du souvenir de l'Holocauste. 

Les rabbins qui enseignent à l'académie Eli – une favorite du camp national- religieux qui a conduit des milliers d'officiers religieux à occuper des postes de haut rang au sein de Tsahal - ont une longue histoire de propos controversés et anti libéraux. 

 

Le rabbin Yigal Levinstein lors de la convention  
«Sion et Jérusalem» en juillet 2016. (Capture d'écran: YouTube) 

En 2016, le co-fondateur de l'académie Bnei David, Yigal Levinstein, a été enregistré en classe traitant les homosexuels de «malades et pervers ». Dans une autre conférence cette année-là, Levinstein a affirmé que recruter des femmes au sein de Tsahal les rendait «folles» et les dépouillait de leur judaïté. 

L’autre cofondateur de Bnei David, le rabbin Eli Sadan, prêche contre l’éducation des femmes, affirmant que la pensée indépendante «neutralise leur principal atout … construire un foyer». 

L'année dernière, un autre enseignant de Bnei David, le rabbin Yosef Kelner, a révélé aux étudiants que les femmes étaient «faibles d'esprit» et avaient une capacité réduite de spiritualité. 

 TIMES OF ISRAEL 30/04/2019 

VOIR AUSSI : 

POUTINE ET LA CORDE RAIDE   

Il y a beaucoup à dire, et de plus en plus ajouterait-on, et de plus en plus polémique, sur la position de Poutine aujourd’hui. Cela vaut sur sa position en Russie même comme celle qu’il tient dans les relations internationales chaotiques que l’on connaît ; c’est un point important pour le cas de Poutine, qui a construit son extraordinaire popularité des années 2013-2016 sur sa stature internationale et la capacité qu’il trouva de  donner à la Russie une place qui remit cette nation au rang d’une grande puissance en même temps qu'elle restaurait son identité. Aujourd’hui, la position intérieure de Poutine s’est très fortement dégradée, en même temps qu’on ressent de plus en plus d’incertitudes et d’hésitations au niveau international, et ceci en partie à cause de cela.  

(Un article du Saker-US, pourtant toujours très prudent dans ses constats et sans aucun doute admirateur du Poutine des origines de la séquence, analyse la situation politique intérieure de la Russie à la lumière de la position de Poutine. Il commence par ce constat : « Ce fait n'est pas souvent discuté en Occident, mais la popularité de Vladimir Poutine est en déclin et elle l’est depuis sa réélection et sa décision de conserver plus ou moins le même gouvernement [déjà impopulaire] alors que ce gouvernement a tenté très maladroitement de faire passer discrètement une réforme des pensions [très impopulaire]. Aujourd'hui, les derniers chiffres sont arrivés, et ils ne sont pas bons : seuls 31,7% des Russes font confiance à Vladimir Poutine, c'est son pire score depuis 13 ans ! Son score l'an dernier était de 47,4% », – et il dépassait largement 80% en 2013-2015.) 

Justement, il y a un autre sujet qui va mettre, sinon qui met déjà la position de Poutine à rude épreuve, et cette fois sur le plan international le plus fondamental : la position de la Russie vis-à-vis des ambitions partagées par Netanyahou et par Trump de mettre en place un “Grand Israël”, cela faisant découler en cascades des conséquences dans diverses autres crises en cours, au Moyen -Orient essentiellement, et essentiellement la crise iranienne. Pour bien suivre cet épisode, il faut lire l’article d’Alastair Crooke du 27 mai 2019, dont nous avions fait une présentation avec de larges extraits dans le cadre d’un commentaire général le 29 mai 2019. Cette fois, nous reprenons en entier le texte de Crooke, dans Strategic-Culture.org du 4 juin 2019, qui peut être vu comme enchaînant directement sur le précédent. Dans le premier, Crooke décrivait notamment l’extraordinaire dimension métaphysique et biblique du projet (c’est le point qui nous avait attachés) tandis que dans celui dont on trouve une adaptation ci-dessous sont décrites les positions des uns et des autres par rapport à ce projet, en fonction de divers événements, jusqu’aux plus récents. 

Comme on s'en doute, l’accent est mis sur la position russe et la politique que Poutine entend suivre dans cet extraordinaire épisode, où Trump apparaît désormais, semble-t-il, comme étant notablement partie prenante sinon l’inspirateur même de la démarche US, – notablement sans nul doute, avec son antagonisme viscéral à l’encontre de l’Iran. On constate dans ce cas comme dans tant d'autres déjà, et toujours sinon de plus en plus, qu'il est ô combien difficile de porter des jugements précis sur les politiques et sur les hommes, dans un environnement absolument chaotique, avec une communication débridée et transmetteuse de toutes les manœuvres d’intoxication comme de toutes les vérités-de-situation (à nous de trouver !), et des acteurs souvent originaux, imprévisibles, insaisissables, etc. 

Crooke estime que, dans cette partie où Trump propose aux Russes une sorte d’“alliance” qui pourrait s’avérer trompeuse ou n’être qu’un marché de dupes, Poutine apparaît plutôt incertain par rapport aux lignes fermes qu’il a tenues jusqu’ici. La question est de savoir s’il va céder aux sirènes de cet homme étrange qu’est Trump, alors que ce étrange président n’a fait que montrer et démontrer depuis son arrivée au pouvoir qu’il agissait souvent dans le plus complet cynisme lorsqu’il s’agissait des intérêts qu’il défend, que ses promesses et engagements de personne devaient être jugés à cette aune et rien d’autre, qu'il était donc imprévisible et très risqué de s'engager sur une voie prévue (!) à l'avance avec lui. 

Le titre original de l’article d’Alastair Crooke est : « Russia’s Middle East Brinkmanship vs. Acquiescence to Trump’s Greater Israel Plan. » 

dde.org 

La corde raide et le Grand Israël 

Le secrétaire d'État Pompeo était à Sotchi le 14 mai pour des entretiens avec son homologue, Sergei Lavrov. Dans son discours d'ouverture, Lavrov a observé : « Je crois qu'il est temps de commencer à construire une nouvelle matrice, plus responsable et plus constructive, de la façon dont nous nous voyons les uns les autres. Nous sommes prêts à le faire, bien sûr, si nos partenaires américains le souhaitent également.... Le fait que nous nous rencontrions pour la deuxième fois au cours des deux dernières semaines inspire un certain optimisme. Essayons et voyons ce qui se passe. » 

Le Président Poutine a ensuite accueilli Pompeo pour une brève discussion, notant: « J'ai eu l'impression que le président [Trump] est favorable au rétablissement des liens et des contacts entre la Russie et les États-Unis, –  et à la résolution des questions d'intérêt mutuel. Pour notre part, nous avons dit à maintes reprises que nous voulions aussi rétablir les relations à grande échelle. » 

Il est clair que l'impression de M. Poutine d'une possible ouverture américaine est née de l'appel que lui a lancé M. Trump le 3 mai, au cours duquel il a été question de la coopération pour assurer la “stabilité stratégique”. Les remarques de Lavrov et de Poutine indiquent à la fois une volonté et une générosité de langage (dans le fait de nommer l’administration américaine “nos partenaires américains”) qui est un peu surprenante, vu la façon dont Washington a tenté ces derniers temps de contrecarrer tout ce que Moscou essayait de faire. 

Pourquoi cette initiative de Trump, – gérée par deux super-faucons de premier plan, – précisément maintenant ? Certes, l'enquête Mueller est close, mais Moscou ne sera pas assez naïf pour imaginer que cela clôt le feuilleton de l’intervention russe dans les élections. Mueller a simplement passé la balle au Congrès. 

Dans un sens, la chaleur de Moscou peut être une surprise, mais dans un autre, elle ne l'est pas. L'Amérique considère la Russie comme un adversaire “pour toujours” depuis que la Grande-Bretagne et l'Amérique ont facilité le retour de Léon Trotski et Vladimir Lénine chez les révolutionnaires bolcheviks, afin de semer le trouble en Russie. Alors même que Trump appelait Poutine, la Rand Corporation publiait son document intitulé "Overextending and Unbalancing Russia ", qui présente des options politiques spécifiques “causant des torts géopolitiques” [à la Russie]. Tout changement du fait de l'Amérique de cette bellicosité serait bien sûr significatif et mériterait d'être exploré. Le président Poutine a mis en garde à plusieurs reprises contre les conséquences impensables pour l'humanité d'un conflit décisif entre ces deux États. C'est la menace existentielle par excellence. 

Mais que veulent Trump, Pompeo et Bolton ? Coopération en matière de “stabilité stratégique” ? Quels sont les principaux risques d'instabilité stratégique ? Deux viennent immédiatement à l'esprit : la guerre financière et commerciale avec la Chine et l'Iran. 

Bien que M. Lavrov ait été prudemment positif, – “Essayons”, – il ne sait que trop bien que les chances ne sont pas grandes, et que les forces à Washington opposées à tout rapprochement avec la Russie sont nombreuses. Néanmoins, ces commentaires des dirigeants russes laissent entendre qu'ils prennent cette initiative au sérieux. 

Plus précisément, cependant, même la tentative d’“essayer” pourrait s'avérer être un calice empoisonné pour la Russie, du moins au Moyen-Orient. Cela ne veut pas dire que le président Trump propose des liens pour piéger la Russie. Son intérêt de longue date pour le rétablissement des relations avec la Russie est très clair. Il ne s'agit pas non plus de dire que Moscou est cynique : les efforts déployés de longue date par M. Poutine pour trouver un équilibre entre les “penchants” culturels russes vers l'ouest et vers l'est, ainsi que sa préoccupation quant aux dangers de l'effondrement des accords de limitation des armements, sont tout aussi bien connus. 

Non, le risque vient plutôt de l'équilibre délicat existant aujourd'hui au Moyen-Orient.  

La région se trouve à un moment crucial : la pendule de la puissance s'est déplacée vers le nord, à la suite de la défaite de la campagne “wahhabite” contre la Syrie. La Syrie, l'Iran, l'Irak et le Liban sont maintenant mobilisés et dynamisés et il y a une sorte de communauté d'entente politique entre ces États également. En revanche, les adversaires de la Syrie, les pays du Golfe, sont affaiblis, fatigués et enlisés dans leurs propres crises internes. 

Pourtant, ce nouveau rapport de force n'est pas consolidé, il n’est pas encore stabilisé. Au contraire, il tient à un équilibre précaire. Les événements pourraient le faire basculer dans plusieurs directions différentes. Le fait est que la Russie se trouve au centre de ces événements, qu'elle le veuille ou non. 

Les deux événements susceptibles de devenir les premiers dominos sont la détermination de l'équipe Trump à réaliser le Grand Israël et, en lien avec cela, la position de la Russie à l'égard de la Syrie et de l'Iran à mesure que le plan du Trump pour le Moyen-Orient se déroulerait. 

S'agit-il, – sur l'Iran et la Syrie, mais surtout sur la pression en faveur du Grand Israël, – de ce que Trump attend en fait d’aide du président Poutine ? Lors de la visite de Pompeo, M. Lavrov a déclaré que la question iranienne « est compliquée », –  c'est un euphémisme héroïque. L'historien militaire américain Andrew Bacevich souligne que c'est Trump « qui a choisi de faire de l'hostilité à l'Iran la pièce maîtresse de sa politique étrangère. Trump n'a pas pu sortir les États-Unis de la région, parce qu’il poursuivait simultanément une politique anti-iranienne plus agressive que celle de son prédécesseur. La poursuite de cette politique anti-iranienne a beaucoup à voir avec l'échec de l'implication des États-Unis dans de multiples guerres inutiles. Ce n'est pas quelque chose qui lui a été imposé par d'autres, mais c'est ce qu'il a fait depuis le début. Lorsque ses subordonnés n'étaient pas d'accord avec lui au sujet de l'accord nucléaire avec l’Iran, comme Tillerson et McMaster, il les a remplacés et il a choisi des gens plus belliqueux et agressifs à leur place. Il a approuvé toutes les mesures anti-iraniennes et pro-saoudiennes agressives qu'il pouvait prendre. » 

Est-ce bien ce qui se passe ? Trump veut que Poutine agisse en tant que policier vis-à-vis de la Syrie et de l’Iran, afin qu'il puisse déployer son grand plan de paix : « Quiconque fait des affaires avec l'Iran NE fera PAS d'affaires avec les États-Unis », a déclaré M. Trump sur Twitter en août 2018 : « Je demande la PAIX MONDIALE, rien de moins ! ». 

Est-ce bien cela ? Veut-il que les retombées de son hostilité sans cesse exacerbée à l’encontre de l'Iran (considérée comme le principal obstacle à la réalisation du Grand Israël) soient contenues, afin qu'il puisse mettre fin à l'implication des États-Unis dans des guerres inutiles, –  tandis qu’un Grand Israël et une Russie mobilisée à son avantage prendraient en charge la lourde tâche de stabilisation du Moyen-Orient ? C'est tout à fait ce que l'on peut penser, avec l'annonce d'un nouveau sommet stratégique entre Israël, les États-Unis et la Russie, pour gérer la “sécurité régionale”. 

L'accord du siècle pourrait bien être retardé en raison des nouvelles élections qui se tiendront en Israël en septembre mais des éléments de la structure de l'accord (le déménagement de l'ambassade de Jérusalem ; la souveraineté d'Israël sur le Golan ; les réductions de l’aide UNWRA ; l'annexion des colonies, et ainsi de suite) sont en cours de réalisation, pièce par pièce, comme autant de faits accomplis même si le grand plan n’est pas rendu public, – si jamais il devait l’être. 

De toute évidence, la Russie souhaite voir le plus vite possible un règlement politique pour la Syrie, et Moscou dit avoir noté un changement de ton dans la rhétorique occidentale sur la Syrie. Pourtant, une pression prématurée sur le gouvernement syrien pour qu'il accepte des conditions déplaisantes, que ce soit de la part de la Turquie en faveur d'une forte participation des Frères musulmans au Conseil constitutionnel, ou de l'Occident pour réduire la position du président Assad, pourrait conduire à une rupture de la confiance syrienne dans Moscou. Même si certains à Moscou pourraient considérer cela comme une concession de peu d’importance dans le cadre de l'équilibre stratégique plus large, une rupture amère avec Damas pourrait menacer la position de Moscou dans une le cadre général de la situation régionale. 

Et l'avertissement de Bacevich devient ici très pertinent : Trump est précisément incapable de coopérer avec Moscou au sujet de la Syrie à cause de son obsession pour l'Iran, –  et de son idylle avec l'Arabie Saoudite. 

Et si la résolution de la crise syrienne est bloquée, – dans un contexte d'escalade américaine continue contre l'Iran, de menaces américaines contre Bagdad et d'efforts américains pour diviser et monter les Libanais les uns contre les autres, –  d'autres complications pour Moscou sont certaines. Pourquoi la Russie voudrait-elle cela ? 

Après la réunion de Sotchi, M. Lavrov a déclaré : « En ce qui concerne l'Iran et l’[accord nucléaire], j'espère que la sagesse finira par l'emporter... Quand je dis que nous espérons trouver une solution politique à la situation en Iran, nous ferons en sorte que la situation ne se transforme pas en un scénario militaire. J'ai senti que le parti américain, lui aussi, était d'humeur à chercher une solution politique... ». Mais le lendemain, l'attaché de presse de Poutine, Dmitri Pechkov, a nié spécifiquement que Pompeo ait assuré Moscou que les États-Unis ne cherchaient pas la guerre avec l'Iran, ajoutant (étrangement) que Moscou était « attristé de voir les décisions prises par les Iraniens ». Il s'agit d'une référence à la décision de l'Iran de ne pas tenir compte de certains éléments du JCPOA (sauf le retrait), provoquée délibérément par l'annulation par Pompeo des dérogations aux exigences en matière de prolifération du JCPOA. 

Le problème ici est que toutes ces « complications supplémentaires » que Lavrov a notées ne sont pas séparées et sans liens entre elles et de peu d’importance. Elles sont directement liés au projet “Grand Israël” du Président Trump. 

Le Grand Israël ne consiste pas seulement à déplacer les Palestiniens et à échanger des biens immobiliers, plus quelques ajustements mineurs aux frontières. Il ne s'agit pas d'un projet institutionnel délimité qui doit simplement se terminer par l’établissement d’un espace plus grand. C'est beaucoup plus que cela : Le Grand Israël a toujours été un projet biblique pour opérationnaliser les progrès vers le destin rédempteur d'Israël, et il a toujours été également un projet idéologique judéo-chrétien.  

Si ce n'était ni l'un ni l'autre, la base évangélique de Trump ne ferait pas autant pression sur Trump afin de réaliser le Grand Israël biblique. Il existe une étroite synergie entre les sionistes israéliens et les sionistes chrétiens américains sur ce point. 

Toutes ces “complications supplémentaires” auxquelles la Russie est confrontée aboutissent à ce dernier point : le Grand Israël est un méta-projet qui doit réussir dans la perspective évangélique. Toute opposition doit être écartée, ce qui signifie avant tout le démantèlement de l'opposition iranienne (et de la résistance de longue date de la Syrie). Ce sont les évangéliques américains, ainsi que Netanyahou, qui ont poussé Trump à quitter le JCPOA. 

Si le méta-projet prend son envol, les États-Unis pensent que les Kurdes peuvent être utilisés pour aider à fracturer la Turquie, la Syrie et l'Iran. Le Liban peut être pris dans d'interminables querelles frontalières, la Syrie peut être divisée en Orient et en Occident, l'Irak sanctionné et l'Iran déstabilisé et soumis aux mouvements sécessionnistes.  

Ces perturbations permettront au “Projet” (le “Marché du siècle”) de se réaliser plus en profondeur (non seulement dans l'espace physique, mais aussi dans l'“espace” idéologico-métaphysique) et d'atteindre la stabilité et une dynamique opérationnelle. 

Pourquoi Pompeo était-il à Sotchi ? Eh bien, Trump est explicite depuis longtemps. Il veut une aide de Poutine pour la PAIX MONDIALE, rien de moins (capitalisation de Trump). En d'autres termes, Trump veut l'accord de la Russie sur le projet du Grand Israël et son aide active pour contenir la réaction. 

C'est un énorme exercice de corde raide pour Moscou. Oui, la Russie veut rétablir des relations stratégiques avec les États-Unis, mais le prix à payer pour se ranger du côté des États-Unis, d'Israël et des sionistes chrétiens sera très lourd. La Russie perdra des amis et des alliés, et pour autant elle sera peut-être toujours incapable d'arrêter un glissement vers un conflit régional. Dans ce cas, de quel côté sera la Russie ? Poutine ne veut évidemment pas entrer en conflit avec les États-Unis. La Russie est un médiateur compétent. Mais nous parlons ici d'un choc des civilisations majeur : le sens judéo-chrétien de sa propre “élection”, de son destin biblique et de sa mission, – contre le fil conducteur de la civilisation antique au Moyen-Orient. 

La Russie pourrait se trouver du mauvais côté de l'histoire. Et comment cet accord avec les États-Unis et Israël serait-il perçu à Pékin ? Xi pourrait-il craindre que la prochaine “demande” des États-Unis soit de prendre le parti des États-Unis, contre la Chine ? 

Alastair Crooke 

Israël Shamir: L'arrivée de l'Antéchrist est retardée  

Si les Juifs ont des projets de domination mondiale, leurs projets ont subi un revers dû à la petite rivalité des hommes politiques israéliens. Maintenant, ce revers mineur menace de bouleverser tout le plan directeur. "Par la faute d'un clou, le royaume est perdu". Une petite erreur peut avoir de grandes conséquences. ainsi disait Eugene Scribe d'un verre d'eau qui avait mis fin à une guerre trop longue.  

"Le petit revers" était l'échec de Bibi Netanyahou à former son nouveau gouvernement après une campagne électorale réussie. «Les grandes conséquences» sont l’effondrement de l’ambitieux "accord du siècle" de Kushner et Trump. L’alliance de la Russie avec Israël semble moins certaine; et au-delà, le couronnement du Messie, du roi juif et de la plus haute autorité spirituelle du monde semble être différé indéfiniment. Comme dans l’effet domino, ces plans ont commencé à échouer les uns après les autres.  

S'adressant à la nation israélienne dans une émission dramatique et reconnaissant sa défaite, après que la Knesset (le Parlement israélien) se soit dissoute sous l'insistance de Netanyahou, le chef éternel Benjamin Netanyahou a révélé les plans de la réunion trilatérale de la Russie, des États-Unis et des patrons de la sécurité d'Israël à Jérusalem. La Maison Blanche l'a également confirmé. Cette réunion sans précédent devait devenir la grande réussite de Netanyahou, couronnant sa onzième réélection et confirmant son statut international.  

Symboliquement, cette réunion signifierait un statut spécial d'Israël avec les deux superpuissances; la capacité unique d’Israël à réunir la Russie et l’Amérique mutuellement hostiles, comme le dompteur qui mène un lion et un tigre à l’arène. Même pour notre époque prfane et sobre, une telle réunion signifie beaucoup, beaucoup plus que ce que nous aimerions penser.  

Au Moyen Âge, lorsque les gens hésitaient moins à s'intéresser à l'ésotérisme, l'agenda supposé des grands maîtres des ordres chrétiens rencontrant leur homologue païen, disait le Vieil Homme de la Montagne, à Jérusalem (de tous les lieux!) devait impérativement inclure l’action d’embrasser l'anus de Baphomet.

Une telle rencontre avec le Juif impliquerait leur désir de couronner l'Antéchrist. Dans les deux cas, ils aboutiraient au bûcher devant Notre-Dame-de-Paris, comme ce fut le cas pour Jacques de Molay. [1] 

Et si l'homme médiéval apprenait le récent incendie criminel de la vénérable cathédrale [2], il considérerait l'affaire comme close, même pour les plus ardents sceptiques. De toute évidence, les chevaliers au manteau, héritiers des Templiers, ont tenté d'établir l'éternelle domination juive sur les chrétiens, disait un sage chrétien; tandis que son contemporain juif accueillait la réunion comme une préfiguration de la venue prochaine du roi-berger pour diriger le peuple d'Israël et les païens obéissants.  

De nos jours, à l'ère de la rationalité et des lois haineuses, de telles évaluations blessantes sont interdites, mais nos âmes sont d'anciens Jungiens et elles interprètent toujours le tonnerre et les éclairs comme un signe d'en haut. Les symboles ont une signification et portent un message, que cela nous plaise ou non. Si vous êtes conditionné à rejeter toute interprétation spirituelle, pensez à la PNL, la Programmation Neuro Linguistique de la Bible, au livre auquel vous et vos parents et grands-parents ont été exposés. Les mots «Une réunion à Jérusalem» sont des mots déclencheurs, non seulement pour les croyants, mais aussi pour les matérialistes grossiers qui nient tout. En termes simples, les prophéties dont nous sommes conscients tendent à se réaliser elles-mêmes.  

Les attentes messianiques sont grandes à Jérusalem. Il y a quelques jours, lorsque la Journée de la Jérusalem israélienne (l'anniversaire de l’occupation de la ville en 1967) coïncidait avec le Laylat al-Qadr (la Nuit du Destin, la nuit  la plus importante du ramadan), les Juifs se rendirent dans la cour de la mosquée Al-Aqsa pour y prier. Habituellement, les Juifs ne sont pas autorisés à entrer dans la cour au cours de la dernière semaine du ramadan. Après des escarmouches, des soldats israéliens ont fait irruption dans la mosquée. "Espérons que bientôt, nous allons prier là-bas, dans notre lieu sacré", a déclaré Miri Regev, sioniste religieux et ministre de la Culture populaire au sein du gouvernement de Netanyahou. Ces mots ont été compris dans l’attente de la prise de contrôle de la mosquée, de sa destruction et de l’érection du temple juif à sa place. 

La réunion trilatérale s’intègre très bien dans le schéma de ces attentes. Une réunion publique ouverte de ce genre sans précédent sera interprétée comme le soutien des superpuissances à la prise de contrôle et à la soumission de l’Humanité non juive, les Gentils. Le représentant américain à la réunion est M. John Bolton, un sioniste zélé, un homme obsédé par son adoration des juifs, qui est susceptible de tout dire pour faire plaisir à son auditoire israélien. Il est connu pour avoir une influence sérieuse sur le président Trump. Il a été qualifié de "gardien", choisi par les fantômes pour contrôler le flamboyant président.  

Le représentant russe est M. Nikolai Patrushev, un vieil ami de M. Poutine. Il a hérité de la première place dans les services de renseignement russes (FSB) après que Poutine les ait quittés pour commencer son ascension à la présidence. Il est considéré comme un homme terne à la vision et à l’imagination limitées qui lit habituellement ses discours in extenso. Il n'est pas connu pour ses capacités d'improvisation, de réflexion rapide ou de négociation. C'est bon. Un improvisateur peut être emporté quand c'est la dernière chose qui est nécessaire. Patrushev s'en tiendra au script, disent ses collègues. Dans le Foreign Office russe, les diplomates sont mécontents du choix, mais ils ne le seraient pas pour quiconque n'est pas un diplomate de carrière.  

Les Israéliens devinent et espèrent que cette réunion pourrait conduire à une ré-alliance majeure avec la Russie, au transfert de Moscou du côté israélo-américain contre l’Iran. C'est extrêmement improbable. La Russie est amie avec Israël [3] et elle veut se lier d'amitié avec les États-Unis tout en respectant ses propres intérêts nationaux. 

Au Forum économique de Saint-Pétersbourg (le «Davos russe»), la semaine dernière, le président Vladimir Poutine a rappelé les principaux points de son mémorable discours de Munich. Il a formulé sept plaintes qui ne laissent aucun doute sur son mécontentement face à l’attitude autoritaire américaine, aux tentatives américaines de militariser le dollar, Google, Facebook et du savoir-faire comme dans le cas de Huawei. «Les États qui avaient précédemment défendu les principes de la liberté du commerce, de la concurrence loyale et ouverte, ont commencé à parler le langage des guerres commerciales et des sanctions, des raids économiques flagrants,  de l'intimidation, en éliminant les concurrents par des méthodes dites non commerciales»  a-t-il dit. Ce n'est pas le langage d'un homme qui fait la queue pour quémander la bienveillance des Américains.  

Pourtant, il existe d'autres signes moins agréables.  

Eugène Satanovsky, « le Bolton russe », président du groupe de réflexion pro-israélien, ancien responsable d’un groupe juif sioniste et commentateur régulier à la télévision russe, avait été nommé conseiller du ministre russe de la Défense, M. Sergueï Shoïgu. Sa nomination venait directement du Kremlin et avait surpris les responsables du ministère. 

-  Le père Chaplin, éminent membre du clergé russe, s'est dit satisfait du contrôle israélien sur Jérusalem dans une colonne de la Nezavisimaya Gazeta 

-   Dans le même temps, aucun missile S-300 russe n'a répondu aux bombardements israéliens en Syrie.  

Il semble que les Israéliens aient tenté d’attirer les Russes pour participer à la réunion ambitieuse en promettant de faire lever les sanctions américaines contre la Russie. Il est douteux qu'Israël puisse tenir sa promesse. Homme d'État très expérimenté, Poutine n'acceptera pas une promesse américaine à la place d'une levée complète et immédiate. Quoi qu'il en soit, Poutine voudrait ne pas être sanctionné, mais pas au prix demandé par les États-Unis. 

Les Israéliens veulent neutraliser l’Iran, la République islamique étant le dernier défenseur de la mosquée Al-Aqsa. Amman, Riyad, Le Caire et d'autres capitales arabes ne combattront pas Israël si Netanyahou devait détruire la mosquée. Les Palestiniens vont se battre, mais ils n'ont pas d'armes. La dernière victime juive d'une attaque palestinienne avait été blessée par des ciseaux. L’Iran a des armes et s’occupe de la mosquée. Netanyahou peut-il convaincre Poutine de neutraliser l'Iran ou faire pression sur l'Iran pour qu'il s'éloigne de la Palestine? Ce serait un exploit majeur digne d'un magicien.  

Et maintenant nous arrivons au point important. Au lieu de recevoir dans la splendeur deux envoyés de la superpuissance en tant que [presque] roi des Juifs, Bibi Netanyahou les rencontrera à la tête d'un gouvernement de transition confronté à de nouvelles élections et à un éventuel procès. Dans un tel statut, il est difficile de convaincre votre banquier de vous accorder un prêt pour acheter une nouvelle voiture, sans parler de convaincre Poutine de changer d'alliance et de convaincre Trump de nier le Christ, bien que des bruits courent que Trump s’est converti au judaïsme.  

Dans le même temps, Kushner, son gendre au visage de bébé, avait prévu de signer son Contrat du Siècle (et celui de Trump). Même un atout imprenable et un Netanyahou inattaquable auraient beaucoup de mal à faire cette astuce. Trump face à la destitution et Bibi face aux élections et à l'enquête policière n'ont aucune chance. C'est probablement bon aussi. La Russie et la Chine ont décidé de rester à l'écart. Mahmoud Abbas, président de l’ANP, a également refusé, et le flop de cette fraude empêchera la Palestine d’être sanctionnée. 

L'accord du siècle de Trump Netanyahou 

L'entente envisagée n'avait pas été officiellement divulguée; Tout ce que nous avons, c'est une fuite dans un journal proche de Bibi Netanyahou, financé par Sheldon Adelson [4], qui aurait été divulgué par le ministère des Affaires étrangères israélien. Si tu permets, gentil lecteur, suspends ton incrédulité! Bien que ce morceau de rêverie ressemble à un projet écrit par des lycéens pendant les vacances d'été, il n'est pas particulièrement bon enfant.  

Il dit que les États-Unis tueront (c’est vrai, k_i_l_l) tous les dirigeants palestiniens qui n’accepteront pas ce « plan du siècle », mais auparavant, ils vont condamner la Palestine à mort et interdire à tous ses alliés d’acheter, de vendre, de faire des dons aux Palestiniens.  

L'accord envisage une entité palestinienne définitivement désarmée qui paiera Israël pour sa "protection" [à l’image de la maffia qui rackette les commerçants pour qu’ils soient protégés par elle]. Toutes les colonies juives restent inviolables et sont considérées comme une partie d'Israël. Israël contrôlera chaque arrivée et chaque départ de l'entité appelée «Nouvelle Palestine». Jérusalem reste juive. Gaza sera reliée à la Cisjordanie par un pont de 30 km de long sous contrôle israélien. Ce pont sera payé par… la Chine. L'usine de dessalement pour Gaza sera payée par… le Japon. Si ce n'était de la menace de tuer les Arabes désobéissants, ce serait carrément ridicule. Nous ne devons donc pas regretter la fin de cet étrange «accord».  

Le président Trump a compris qu'avec les procès qui attendent Bibi et les résultats de sa réélection, il n'y avait aucune chance d'avancer sur ce projet - ou sur tout autre projet. "Israël a tout bousillé dans cette élection", a déclaré Trump à la presse. "Ils doivent se débrouiller." "Bibi a été élu et maintenant, ils doivent recommencer le processus?" Nous ne sommes pas contents de cela », a déclaré Trump. 

Ainsi, les deux grands projets de Bibi: « la réunion trilatérale à Jérusalem » et « L’accord du Siècle » ont échoué lorsque Bibi n’a pas réussi à former un gouvernement. Ces plans désagréables n’ont été avortés ni par la gauche israélienne, ni par la droite américaine, ni par les chrétiens orthodoxes russes. Un homme l'a fait: Avigdor Lieberman, un politicien israélien, à la tête d'un petit parti représentant les Israéliens russes. Il est difficile de l’aimer, mais il sabote ou du moins il retarde l’avènement du Messie juif, également connu sous le nom d’Antéchrist.  

Je le comparerais à Gollum, la créature révoltante et perfide qui a suivi Frodon dans Le Seigneur des Anneaux. Quand Frodon avait fait sa folle tentative pour se réclamer de l'anneau, Gollum avait sauvé la quête. Il mordit le doigt de Frodon et tomba avec l'anneau dans la rivière du feu d'Orodruin. Même Gollum a peut-être encore quelque chose à faire, a conclu Gandalf.  

Lieberman a détruit l’édifice de la coalition de Netanyahou pour aucune raison valable et décente, pas par compassion pour les Palestiniens: autrement, il voulait bombarder Gaza par mille; pas par haine contre la corruption, car il n'est pas moins corrompu que Netanyahou; sa raison proclamée (il a affirmé s'opposer à la domination des Juifs religieux) ne résiste pas à l'examen, car il a voté avec les partis religieux tout au long de sa carrière, même contre les intérêts des Israéliens russes qui lui ont donné leur voix. À la fin, on lui offrit tout ce qu’il pouvait souhaiter, mais il insista pour que ses électeurs ne donnent pas raison: que tous les étudiants en droit juif soient incorporés dans l’armée. L’armée ne les voulait pas, les électeurs russes ne s’y intéressaient pas et les jeunes Juifs étaient inflexibles et prêts à mourir plutôt que de rejoindre l’armée.  

Il l'a fait par pure méchanceté. Netanyahou ne le traita pas avec le respect qui lui était dû; il s'est senti utilisé et n'a jamais apprécié. À la fin, il a refusé toutes les offres tentantes de Netanyahou et est tombé à Orodruin avec la Knesset. 

Cette pure rancune semble être la chose juive. Le Second Temple a été détruit par pure méchanceté, (שינאת חינם), dit le Talmud (Yoma 9b). R. Yohanan (BT Gittin 55b) raconte toute l'histoire de Kamtza et de Bar Kamtza, dont l'inimitié gratuite a provoqué la guerre avec Rome et la destruction éventuelle du Temple. R. Yohanan b. Torta (PT, Yoma 4b (1: 1) s'améliora en disant que le Second Temple avait été détruit à cause de l'amour de l'argent et de la haine aveugle.  

L’amour de l’argent et la haine aveugle des dirigeants israéliens se sont encore manifestés, mettant un terme à une évolution très dangereuse à court terme. La construction du troisième temple a probablement été retardée, comme cela s'est passé maintes fois dans l'Histoire. L'événement le plus mémorable a eu lieu à l'époque de l'apôtre Julien, qui a permis aux Juifs de reconstruire le temple. ils ont commencé à le construire, mais un tremblement de terre avait démoli le bâtiment inachevé. Lieberman avait été moins spectaculaire que le tremblement de terre, mais tout aussi efficace.  

Pour les lecteurs mécontents de la simple explication de la pure méchanceté, je peux proposer une autre version répandue en Israël. Ils disent que Lieberman l’a fait sur ordre de Poutine. Poutine n'était pas désireux d'être poussé par Netanyahou et Trump à agir contre l'Iran; il ne voulait pas non plus se brouiller avec ces deux leaders. Il a activé Lieberman et torpillé le nouveau gouvernement de Netanyahou. Se non è vero, è ben trovato Si ce n'est pas vrai, c'est bien trouvé.  

Israel Shamir • June 9, 2019 

Israël Shamir peut être contacté à adam@israelshamir.net 

NOTES 

[1] Jacques de Molay, né entre 1244 et 1249  fut le dernier maître de l'ordre du Temple.  

Après avoir combattu en Terre sainte, il est élu à la tête de l’ordre en 1292. À cette date, l'ordre est en crise après la mort de nombreux frères et dignitaires lors de la chute des dernières positions des États latins d'Orient et de Saint-Jean-d'Acre en mai 1291.  

En 1307, il est arrêté à Paris sur ordre de Philippe le Bel, qui accuse les Templiers d'hérésie et de pratiques obscènes. À la suite d'un procès peu équitable, Jacques de Molay est exécuté en mars 1314 sur un bûcher dressé sur l'île aux Juifs à Paris. L'emplacement exact du bûcher est situé square du Vert-Galant, pointe ouest de l’île de la Cité. 

 

Faux drapeau israélo-américain : L'insubmersible USS Liberty  à ce jour dans les fonds marins de Bali. 

Ce Samedi est le 52ème "anniversaire" de l’attaque israélienne contre l’USS Liberty le 8 juin 1967, tuant 34 marins américains et en blessant 174. L'attaque était faite sous faux drapeau et était  destinée à donner aux États-Unis un prétexte pour faire le sale boulot pour Israël: lancer une bombe atomique sur Le Caire.   

Mais l'URSS, qui était prête à exercer des représailles de même nature, a fait échouer ce projet israélo-américain, qui aurait pu déclencher la troisième guerre mondiale.  

D’autre part, contrairement aux prévisions des comploteurs israélo-américains, le Liberty a refusé de couler, et Il a pu envoyer un signal de détresse. Tout le monde savait que c’est Israël qui a fait l’attaque. Le traître et crypto-juif Lyndon B. Johnson (LBJ) a été contraint de nier l'attaque. Le monde a été sauvé d’un Armageddon. 

 

LBJ, qui a fait tuer JFK 

L'attaque a été concoctée conjointement par la CIA de James Angleton et le Mossad, les mêmes organisations responsables du meurtre de JFK et du 11 septembre [1]. Les vies américaines ne signifient rien pour les banquiers cabalistes [2]. Grâce à la complicité des médias et de la classe politique américaine, la paire criminelle CIA-Mossad continue à utiliser de faux drapeaux pour façonner sa politique. 

L'attaque du Liberty et le camouflage de celle-ci par les autorités américaines sont une preuve supplémentaire que les États-Unis sont une colonie abjecte et tremblante du cartel bancaire Rothschild [3]. La future capitale de l'ordre mondial des Juifs maçonniques est Jérusalem. 

Les politiciens américains sont pour la plupart des francs-maçons au service de cette tyrannie mondiale juive. Les médias américains mettent le rouge à lèvres sur ce cochon casher afin que la plupart des Américains ne sachent même pas que leur démocratie est un simulacre. Gauche et Droite sont deux itinéraires vers la même destination. 

"Les recherches historiques conduisent à des affirmations troublantes à propos d'un incident violent entouré de secret depuis plus de 50 ans." 

L'attaque contre l'USS Liberty, le 8 juin 1967, pendant la guerre des Six jours, fit 34 morts et 174 blessés, ainsi que de nombreuses questions non résolues, même après qu'Israël eut reconnu sa responsabilité, affirmant qu'il avait agi par erreur. Ce livre représente une entreprise gigantesque dans le cadre de laquelle Mellen (English Emerita / Temple Univ; Faustian Bargains, 2016, etc.) démantèle de manière systématique et convaincante les récits adoptés pendant des décennies en examinant des documents officiels, en évaluant des publications et en conduisant des entretiens personnels. 

Chose inquiétante, les recherches solides de l'auteur indiquent que les États-Unis et Israël ont collaboré à la planification, à l'exécution et à la dissimulation de cette opération afin d'impliquer l'Égypte, de bombarder le Caire et de précipiter la chute de Gamal Abdel Nasser. L'auteur souligne astucieusement que ce ne serait pas la première fois que le gouvernement américain recourrait à une telle tactique, citant le Maine en 1898 et le Maddox dans le golfe du Tonkin pendant la guerre du Vietnam. Elle a également relativisé l'incident de Liberty au milieu de la "serre chaude de 1967", signalant la paranoïa et la brutalité de la guerre froide, ainsi que l'escalade de la guerre du Vietnam et les problèmes d'approvisionnement en pétrole. 

Au mérite de Mellen, son style d'écriture clair et ses capacités organisationnelles permettent même aux lecteurs peu familiarisés avec les événements de ce temps-là de s'imprégner de détails techniques, d'intrigues politiques, de la chaîne de commandement militaire et d'histoires personnelles. Contre toute attente, grâce aux efforts concertés de nombreux marins, le Liberty a réussi à rester à flot malgré un tir de torpille et à envoyer un signal SOS. L'auteur affirme sombrement: "La survie du navire n'avait pas été prévue par les plus hautes autorités". Elles avaient planifié sur le naufrage total du navire avec ses occupants, de la même manière qu’elles ont sacrifié plus de quatre mille Américains dans les attentats sous faux drapeau du 11/9. 

Les détails de l'attaque sont à la fois horribles et nécessaires, soulignant le sacrifice de l'équipage Liberty. Parmi les héros figurent le Dr Richard Kiepfer, lui-même grièvement blessé, qui "est resté debout pendant vingt-huit heures" et "a pratiqué des opérations chirurgicales et des transfusions sanguines toute la nuit", ainsi que Terence Halbardier, technicien en électronique, qui a été blessé alors qu'il se précipitait dans  feu sur le pont pour connecter un câble permettant à l’appel SOS de sortir. 

En effet, l’un des scénarios les plus déconcertants est que des avions américains "équipés d’ogives nucléaires" étaient à sept minutes du bombardement du Caire, ce qui a peut-être aggravé le conflit jusqu’au bord de la Troisième Guerre mondiale, mais a été annulé lorsque le signal de détresse du navire a été entendu. 

De nombreuses notes contiennent de nombreuses informations intrigantes, telles que le moment où Mellen se demande si le personnel militaire serait plus disponible avec un intervieweur différent. Se référant à un témoin clé qui a lu les transcriptions des communications en temps réel au cours de l'incident, elle admet: "Néanmoins, il était mal à l'aise de partager son expérience avec un auteur civil (femme) d'une tendance politique inconnue." 

Enfin, elle examine habilement les décisions discutables prises par les autorités immédiatement après l'attaque et aujourd'hui, alors que les survivants luttent contre les mauvais traitements infligés par la bureaucratie militaire et le gouvernement américain. À la fin de cet ouvrage impressionnant, l’auteur énumère hardiment les responsables de la frappe israélienne, y compris des noms connus tels que Lyndon B. Johnson, Robert McNamara, Cyrus Vance, John S. McCain et Moshe Dayan. 

Séduisant du début à la fin, avec des réflexions sur le prix que les soldats paient pour les agendas de guerre de leurs commandants. 

NOTES 

Hannibal GENSÉRIC