WWIII : USA/IRAN/ISRAËL C'EST POUR HIER. LA FLOTTE BRITANNIQUE EST AUX PORTES DE LA RUSSIE. LES TURCS JOUENT A IDLIB, LE RÔLE DE DAESH POUR LES AMÉRICAINS ET ATTAQUENT L’ARMÉE SYRIENNE.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : GUERRE USA/IRAN/ISRAËL C'EST POUR HIER. LA FLOTTE BRITANNIQUE EST AUX PORTES DE LA RUSSIE. LES TURCS JOUENT A IDLIB, LE RÔLE DE DAESH POUR LES AMÉRICAINS ET ATTAQUENT L’ARMÉE SYRIENNE. LES RUSSES CONTRE-ATTAQUENT PAR DES BOMBARDEMENTS DE LEURS CHASSEURS ET LES SYRIENS SE BATTENT CONTRE LA TURQUIE. LES CHINOIS APPELLENT A S'UNIR CONTRE LES USA.

Publié le 26/06/2019 par danyinfos 

 

Scènes d’explosion des bombes russes au nord de Khan Cheikhoun  

By News Desk 

BEYROUTH, LIBAN, 13h45 – Les forces aériennes russes ont effectué aujourd’hui leurs premières frappes aériennes près de la ville d’Idlib, ce qui marque la première fois qu’elles visent cette zone en juin. 

 

Selon un rapport militaire, les forces aériennes russes ont pris pour cible les positions de Hay’at Tahrir Al-Sham [HTS, Front Al-Nosra] au sud de la ville d’Idlib et près de la prison centrale d’Idlib.

 

L’armée de l’air russe a également pris pour cible un certain nombre de sites de Hay’at Tahrir Al-Sham dans la campagne sud-ouest du gouvernorat d’Idlib. 

 

Outre les frappes aériennes russes, l’armée de l’air syrienne a pris pour cible les positions de Hay’at Tahrir Al-Sham et de Jaysh Al-Izza près du sommet de la colline principale de Tal Malah. 

almasdarnews.com 

 

Les forces aériennes syriennes ont repris leurs frappes aériennes sur la région nord-ouest de la Syrie cet après-midi. 

Selon une source militaire dans le gouvernorat de Hama, l’armée de l’air syrienne a lancé plusieurs frappes aériennes sur l’ouest et le sud d’Idlib, visant plusieurs sites appartenant à Hayat Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra). 

Selon la source, les avions à réaction MiG-23 de l’armée de l’air syrienne ont visé samedi les villes de Kafr NablNaqeerKafr SajnahMaarzita, Sheikh Mustafa et Jabala, dans le gouvernorat d’Idlib. 

Les forces aériennes syriennes ont frappé les positions de Hayat Tahrir al-Cham samedi, après que l’un de leurs avions ait été touché par un missile antiaérien des terroristes dans le nord de Hama. 

L’avion de combat syrien a été forcé d’atterrir à l’aéroport militaire de Hama. 

Par ailleurs, les groupes terroristes ont lancé une attaque massive contre les positions de l’armée syrienne dans la banlieue du nord-ouest du gouvernorat de Hama plus tôt cette semaine. 

Menés par Jaysh al-Izza et Hayat Tahrir al-Cham, les terroristes ont pris d’assaut les défenses de l’armée syrienne dans les villes de Jalmeh et Huwayz, dans le nord-ouest de Hama. 

 

Cependant, leurs attaques sur ces deux villes ont tourné au fiasco, car l’armée syrienne a été en mesure de repousser les deux tentatives des terroristes tout en tuant beaucoup d’entre eux.

 

 

La brève rencontre Trump-Kim faisant ce dimanche la une de l’actualité des médias mainstream, le porte-parole du leader nord-coréen en Europe a lancé un nouvel avertissement aux USA. 

 

« Les États-Unis ont “jusqu'à la fin de l'année” pour lever leurs sanctions imposées contre la Corée du Nord, sinon Pyongyang reprendra des tests de missiles nucléaires. » Après une brève rencontre avec le leader nord-coréen, Kim Jong-un, sur la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées, le Président américain, Donald Trump, est passé devant les journalistes, accompagné de son homologue sud-coréen, Moon Jae-in. Et devant la presse, Trump a dit que les sanctions contre Pyongyang resteraient à leur place. 

 

Les parties à l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien se sont unies pour contrer les sanctions américaines, se penchant sur les moyens de permettre à l'Iran d'exporter de l'eau lourde et de l'uranium faiblement enrichi par le pays. Après la Russie, la Chine annonce sa disposition à participer à l'exportation de l'eau lourde et de l'uranium faiblement enrichi en Iran.

   

La Chine respecte pleinement ses engagements dans le cadre du Plan global d'action conjoint (PGAC), a déclaré un délégué chinois après une réunion de trois heures tenue vendredi 28 juin entre l'Iran, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne.   

 

Wang Yi, ambassadeur et représentant permanent de la Chine auprès des organisations internationales à Vienne, a appelé à un consensus mondial entre les pays contre les mesures unilatérales, lors du séminaire international sur les mesures coercitives unilatérales et leurs conséquences. Il a qualifié cet événement d’exemple de la coopération multilatérale.

 

Le représentant chinois a regretté que certains pays surexploitent leurs prérogatives pour imposer des sanctions économiques et dégrader les relations entre les pays. Dans ce contexte il a également ajouté que les mesures unilatérales étaient coercitives et contraires à la Charte des Nations Unies et au droit international.

 

Évoquant la guerre économique lancée par les États-Unis dans le but d’interdire aux entreprises de nouer des partenariats économiques avec les pays sanctionnés, M.Wang a déclaré: « Les États-Unis sont un pays qui cherche à atteindre leurs objectifs à tout prix. S’ils n’y arrivent pas dans le respect du droit international, ils ont recours à leurs lois internes voire à leurs règlements administratifs. C’est une politique servant d’outil d’intimidation 

 

Les États-Unis qui imposent actuellement des sanctions unilatérales contre d’autres pays, faisaient avant leur indépendance l’objet d’un blocus, de sanctions et des interventions étrangères. Ils étaient un des plus grands opposants au régime de sanctions, a-t-il ajouté. 

 

Et de poursuivre: les sanctions négligent la souveraineté des gouvernements et vont à l’encontre des droits internationaux. D’ailleurs, elles menacent l’économie mondiale et sont également préjudiciables pour le pays qui sanctionne, car les récentes analyses ont montré que l’augmentation des tarifs douaniers administrés par Washington a fait augmenter de 69 milliards de dollars les dépenses du peuple américain chaque année.

 

Il a rappelé que les sanctions incitaient les pays sanctionnés à subvenir eux-mêmes à un grand nombre de leurs besoins. « Le gouvernement chinois est sanctionné depuis son indépendance et est toujours confronté à l’intimidation américaine. Nous déclarons notre opposition aux sanctions économiques imposées de façon unilatérales contre les pays. La Chine défend fermement le multilatéralisme et le respect du droit international. 

 

Nous appelons tous les pays à respecter les principes de la charte des Nations Unies et à renforcer leurs coopérations sur la base du respect de la souveraineté des pays et de la souveraineté universelle. Nous espérons que tous les pays travailleront ensemble pour faire face à l’unilatéralisme » a-t-il également ajouté. 

Source: Parstoday 

La pseudo polémique autour des S-400 russes livrés à la Turquie et la pseudo colère US contre Ankara ont permis aux États-Unis, à Israël et à leurs alliés de l'OTAN de bien avancer leur plan au nord-ouest syrien. 

 

L'armée turque en est désormais à s'en prendre directement à l'armée syrienne, une armée turque qui opère, chars, artillerie et avions à l'appui, sous masque d'Al-Nosra, du Parti al-Turkistani et autres. En effet, le vernis "turc" permet aux États-Unis de créer une zone "désyrisée" dans le nord est , zone que l'Armée de l'air allemande aurait la charge de surveiller par air. 

 

Selon les autorités officieuses en charge de certains territoires à majorité kurde du nord de la Syrie, les Américains viennent d’inaugurer leur 26ème camp militaire retranché dans le nord et le nord-est de la Syrie et ils comptent transformer ces camps en bases militaires permanentes. L'un de ces sites se trouve à Baghouz, cette localité que les Etats-Unis ont conquis à coup de phosphore blanc et au nom de la pseudo lutte contre Daech. Les Américains continuent d'ailleurs à alimenter leurs sites en homme et en matériel, sites qui se situent curieusement non loin des gisements pétroliers syriens.  

 

Toutes ces bases sont érigées de façon à pouvoir contrer l'avancée de l'armée syrienne et à pérenniser la présence militaire US et alliés en Syrie. L'objectif est clair : les USA veulent contre-balancer la présence militaire russe dans la rive ouest de l'Euphrate en s’implantant dans la profondeur stratégique syrienne non sans perdre de vue l'axe de la Résistance qu'il compte couper en deux sur les frontières syro-irakiennes. 

 

Mais ce plan peut-il réussir? Rien n'est moins sûr. Bien que la Russie continue à jouer le jeu, en soufflant le chaud et le froid en direction de la Turquie, sur le terrain, d'intenses combats se poursuivent au nord-ouest. Aussi bien à Idlib qu'à Hama, la Syrie, la Russie et l'Iran concentrent leurs opérations pour faire une "indispensable" et "vitale" percée en direction de l'ouest d'Idlib et c'est de cela que la Turquie et ses soutiens américains et otaniens ont peur. 

 

Les plus récentes opérations menées par l’armée syrienne suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu par les terroristes, lui ont permis d'atteindre la région stratégique d’al-Ghab sur la porte occidentale de la province d’Idlib. La trêve provisoire dans le Nord syrien n’a duré que deux semaines, les éléments terroristes lançant des attaques visant à occuper à nouveau plusieurs localités, mais entravées par de lourdes contre-attaques de l’armée syrienne. 

 

Citée par Mashregh News, une source sur le terrain fait savoir que les terroristes du Front al-Nosra et leurs alliés, appuyés par l'armée turque, ont lancé des attaques sur les axes d’al-Sayyad et Howaija contre les positions des forces syriennes en banlieue d’al-Howaiz au nord-ouest de la province de Hama. 

 

Mais au nord-ouest syrien, les forces du Tigre sont constamment en état d'anticipation, ce qui a fait que l'armée syrienne a très rapidement su neutraliser complètement les attaques terroristes sur ces axes. 

 

Le bilan des pertes dans les rangs des supplétifs de la Turquie, des États-Unis et de l'OTAN est bien lourd, un grand nombre de terroristes ayant été tués et blessés au cours d'une contre-attaque de l'armée syrienne dans la localité d'Al-Howaiz. En fait, le QG des terroristes, pilotés par les officiers turcs et de l'OTAN, tente, désespérément, de freiner l’avancée des forces de l’armée syrienne dans l’ouest de la province de Hama pour empêcher toute accès syrien à la plaine d’al-Ghab. Car cette plaine est la porte d'entrée à Idlib. L'arrivée des premières unités de l'armée syrienne a même provoqué une vague de panique dans les rangs des nosratistes et des qaïdistes et la réaction inquiète d'Anaka, lequel a lancé un ultimatum à la Russie. 

 

Située entre les provinces d’Idlib, Hama et Lattaquié, la vaste plaine d’al-Ghab est considérée comme le verrou à la province d’Idlib. La région abrite des dizaines de localités, de villages, de hauteurs et de bases stratégiques, d’où vient son importance aussi bien pour l’armée syrienne et ses alliés que pour  le camp atlantiste. Les nouvelles provenant du nord de Hama font état d’une ferme riposte à des attaques lancées par les terroristes contre les forces syriennes dans les villages de Qasabieh et de Qirateh, une riposte qui s'inscrit dans le cadre du contre-plan syro-russo-iranien.  

 

Au nord de la province de Hama, de lourds affrontements se déroulent toujours aux alentours des zones stratégiques de Tall Malah et d’al-Jabin, la poussé turco-OTAN-USA ayant échoué.  

 

Les frappes aériennes russo-syrienne en provenance de Hmeimim ne cessent pas visant invariablement les zones occupées du nord et du nord-ouest de Hama et ainsi que du sud d’Idlib. L'artillerie de l'armée syrienne tourne à plein régime. Il s'agit d'une longue liste de localités qui sont visée nuit et jour : Kafr SanjehAbedinMarzita, Khan CheikhounKafr Zita, al-NaghirArinba, al-Sahrieh, Deir Sunbul, al-HobaitTarmalaMaaret HarmehHazarineMadaya, al-Bara, Aranbakafr nablMareh Mesrine 

 

Pour de nombreux observateurs, tout consensus russo-turc dans le contexte actuel serait une erreur stratégique dans la mesure où la reprise de la ville d'Idlib étant la clé d'une mise à l'échec de la stratégie anti-Résistance et anti-russe des États-Unis. Washington estime que le maintien d’une présence militaire directe en Syrie et en Irak est le seul moyen de continuer la politique US au Moyen-Orient, mise à mal par l’échec patent de ce que l’on appelle le “Printemps Arabe” , échec qui a permis à la Russie de revenir au Moyen-Orient. Pire, les États-Unis craignent une émergence chinoise au Moyen-Orient, via la Syrie et le golfe Persique, ce qui risque de les paralyser de facto, une alliance Iran-Russie-Chine étant une réalité à ne pas sous-estimer.  

Pour la première fois en 100 ans, le Royaume-Uni a déployé sa plus grande flotte en mer Baltique pour faire une démonstration de force à la Russie. 

Alors que Vladimir Poutine déclarait que la démocratie libérale occidentale était obsolète, un exercice militaire majeur se déroulait dans la mer Baltique dans le but de faire en sorte que la vision du président russe d’un nouvel ordre ne soit pas imposée par la force. 

 

Selon The Independent, 4 000 militaires, ainsi que 44 navires de guerre de 7 pays différents dirigés par le Royaume-Uni, ont pris part à cette mission militaire en Lituanie, près de la région de Kaliningrad. 

 

Ces manœuvres constituent la plus grande présence de la marine britannique en mer Baltique depuis un siècle et le Kremlin a déclaré qu’il s’agissait là d’une tentative ambitieuse de provoquer Moscou. 

 

Cela intervient alors que les relations entre Londres et Moscou sont au plus bas depuis la Guerre froide. La tension entre la Russie et le Royaume-Uni s’est fortement accrue après l’incident de Salzbourg. 

 

Pour la première fois depuis l’incident, la Première ministre britannique Theresa May a rencontré Vladimir Poutine en marge du sommet du G20 à Osaka, au Japon, et a clairement appelé à l’extradition de deux agents du renseignement russes accusés d’implication dans un empoisonnement. 

 

La récente interview du président russe au Financial Times sur la démocratie libérale a été largement critiquée par les pays occidentaux.

 

« Les libéraux ne peuvent simplement plus dicter quoi que ce soit à qui que ce soit, comme ils ont pu tenter de le faire au cours des dernières décennies », a déclaré M. Poutine dans une interview accordée au Financial Times à la veille du sommet du G20. 

 

À la veille d’un sommet du G20 tendu à Osaka au Japon, il a déclaré que l’« idée libérale » est devenue obsolète alors que les populations se braquent désormais contre l’immigration, l’ouverture des frontières ou encore le multiculturalisme. 

Guerre USA/Iran: Israël se prépare 

 

Alors que le déploiement des F-22 américains sur la base al-Ubaid du Qatar fait depuis deux jours les choux gras des médias mainstream, largement dominés par la perspective d'un conflit militaire opposant les USA à l'Iran, en Israël, les autorités réfléchissent surtout à anticiper une guerre USA/Iran dont les impacts ne laisseront pas Israël indemne puisque l'Iran attaqué, la Résistance ripostera.

 

Dans le QG de guerre, les gradés israéliens travaillent donc à la "neutralisation" de l'axe de la Résistance à la fois en Syrie, au Liban et à Gaza avant que l'heure H ne sonne. Or force est de constater que leurs plans israéliens peinent à avancer : un premier point consiste à diviser le Jihad islamique et le Hamas, soit deux alliés palestiniens de l'Iran. 

 

Vendredi 28 juin, juste quelques heures avant que la 64ème Marche du grand retour ne tienne à Gaza, Tel-Aviv a annoncé avoir conclu un accord avec le Hamas pour que les Gazaouis ne lancent plus des ballons incendiaires sur les colonies sionistes. il a même fait miroiter des promesses genre l'extension des zones de pêches palestiniennes. ce fut une première tentative israélienne pour parvenir à un accord avec le Hamas, accord propre à diviser les rangs de la Résistance gazaouie et à bloquer une riposte armée du Jihad islamique contre Israël en cas de guerre USA/Iran.

 

Or aux premières heures de la Marche du grand retour, placée sous le signe de la dénonciation de la trahison de Manama, la surprise a été grande au sein du QG israélien :  les ballons ont continué à tomber dans les kibboutz et moshavim du sud et à incendier 14 endroits différents avec en toile de fond de violentes manifestations contre la barrière, des engins explosifs et des cocktails Molotov lancés sur les militaires israéliens. L'espoir d'un accord propre à neutraliser le Jihad islamique par le Hamas est parti en fumée. Pire, le régime de Tel-Aviv a sur le dos, les colons de plusieurs colonies, (Sha’ar HanéguevSderotSedot Negev, Plage Ashkelon et Eshkol) qui lui en veulent pour son incapacité à faire face aux Palestiniens. Samedi l'armée israélienne a voulu apaiser cette colère en prétendant être prête pour lancer une offensive conter Gaza.

  

Affirmant que Tel-Aviv se prépare aux opérations militaires d’envergure dans la bande de Gaza, une source israélienne, citée par le website israélien Arutz Sheva, explique qu’en cas de la poursuite des tensions dans les régions frontalières, les sanctions contre le Hamas, notamment les restrictions à l’importation de carburant et d’électricité à Gaza seraient reprises. Peine perdue. Gaza promet d'amplifier le mouvement qui, étendu en Cisjordanie et à Qods, s'avère désormais totalement non maîtrisable pour l'armée sioniste. Samedi 29 juin, le nord de Qods occupé ressemblait à un vrai champ de bataille des heurts opposant les forces commandos israéliennes aux Palestiniens en colère. Quelque 70 Palestiniens ont été blessés dans des heurts déclenchés à partir de la cité al-Issawiya 

 

Réclamant le droit au retour à leur terre ancestrale, environ 7.000 Gazaouis ont pris part à la manifestation du vendredi 28 juin sur les frontières avec les territoires occupés de la Palestine. Difficile donc pour Israël de faire adhérer Gaza à sa cause anti-iranienne alors que l'axe de la Résistance est désormais le seul bloc au monde à rester fidèle à la cause palestinienne et à plaider pour une lutte armée par la libération de la Palestine.

  

Même l'Autorité autonome palestinienne en convient : la semaine dernière, Nabil Chaath, conseiller de Mahmoud Abbas, s'est rendu 25 juin à Bagdad pour s'entretenir avec Hadi al-Améri, commandant des Hachd al-Chaabi et président de la coalition Fath au Parlement irakien : Chaath  a remercié vivement l'Irak pour avoir boycotté la conférence de Bahreïn et être resté aux côtés de la Palestine.  

 

Mais la crainte la plus vive pour Israël en cas de guerre USA/Iran vient du côté du Liban où les Américains se démènent en ce moment pour ouvrir un dialogue gazier entre Israël et le pays du Cèdre, évidemment non pas pour donner au Liban son dû gazier, dans le cadre d'une équitable démarcation des frontières maritimes, mais surtout afin d'isoler le Hezbollah sur la scène politique libanaise.

 

Les agences d'information évoquent aussi une tentative de soudoiement US à l'encontre du PM Saad Hariri à qui le conseiller et gendre de Trump, Jared Kushner, aurait proposé une somme de 6 milliards de dollars, pour qu'il use de son influence et ouvre les pourparlers Liban/Israël. Mais de ce côté là aussi, la tentative anti-Résistance et anti-iranienne d'Israël peine à réussir : Selon Al-Mayadeen, l'État libanais s'oppose à une supervision américaine des pourparlers éventuels entre le Liban et Israël. C'est dire qu'en cas de guerre USA/Iran, Israël aurait diablement mal à s'échapper à l'avalanche de missiles de la Résistance si tant est que le tir de missile soit l'unique forme de la riposte .