WWIII : LA FIN D'UN MONDE MAUVAIS. MACRON VA PLAIDER LA CAUSE DE L'AMI COMMUN BEN SALMANE QUI VIENT DE SE VOIR ATTAQUER LES CHAMPS PÉTROLIERS DE L'ARABIE SAOUDITE ET D'ARAMCO PAR LE YÉMEN Où LA FRANCE BOMBARDE LES ENFANTS ET LES CIVILS, AU PRÉSIDENT DE TOUTES LES RUSSIES.

Publié le par José Pedro, collectif des rédacteurs dans LAOSOPHIE sur Overblog

WWIII : LA FIN D'UN MONDE MAUVAIS. MACRON VA PLAIDER LA CAUSE DE L'AMI COMMUN BEN SALMANE QUI VIENT DE SE VOIR ATTAQUER LES CHAMPS PÉTROLIERS DE L'ARABIE SAOUDITE ET D'ARAMCO PAR LE YÉMEN Où LA FRANCE BOMBARDE LES ENFANTS ET LES CIVILS, AU PRÉSIDENT DE TOUTES LES RUSSIES DANS SA VISITE A BREGANCON LE 19 AOÛT 2019. BEN SALMANE SUR LE POINT DE CHANGER DE CAMP, DU FAIT DE SON ABANDON PAR l'UE?

La Russie met en garde la Turquie et les États-Unis contre le démembrement de ‎la Syrie 

Sat Aug 17, 2019 2:24PM 

 

Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. (Photo d’archives) 

L’approche de la Russie sur le nord-est de la Syrie reste inchangée et elle soutient la souveraineté de la Syrie dans la région ainsi que le dialogue entre Damas et les Kurdes dans le nord et l’est du pays, a déclaré jeudi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. 

 

La Turquie et les États-Unis ont commencé cette semaine à établir un centre d’opérations conjointes en Turquie pour la création d’une « zone de sécurité » dans le nord-est de la Syrie, que la Turquie dit être essentielle pour sa sécurité nationale. 

 

« Les tentatives d’isolement du nord-est de la Syrie suscitent de plus en plus d’inquiétude », a déclaré Zakharova lors de sa conférence de presse hebdomadaire. « L’approche de la Russie sur cette question n’a pas changé. Comme auparavant, nous soutenons les efforts visant à instaurer une stabilité et une sécurité à long terme dans le nord-est du pays en restaurant la souveraineté de la Syrie et en établissant un dialogue fructueux entre Damas et les Kurdes en tant que membres du peuple syrien », a-t-elle déclaré. 

 

Zakharova a déclaré que la situation la plus difficile se trouvait à Idlib, où les forces syriennes soutenues par la Russie ont lancé en avril une offensive contre Hayat Tahrir al-Cham (HTC), un groupe terroriste lié à al-Qaïda qui a pris le contrôle de la majeure partie de la province. 

 

« La Russie reste attachée au mémorandum de Sotchi du 17 septembre 2018 sur l’établissement d’une zone démilitarisée », a déclaré M. Zakharova. « Cependant, cela ne devrait pas servir d’excuse pour protéger les terroristes qualifiés de tels par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Nous espérons que nos partenaires turcs respecteront également strictement l’engagement pris dans ce mémorandum », a-t-elle déclaré. 

 

La Syrie avait déjà rejeté l’accord États-Unis–Turquie comme une « agression flagrante » contre l’intégrité territoriale du pays et une « violation flagrante » du droit international et de la Charte des Nations unies. 

 

Avec l’appui de l’aviation russe, l’armée syrienne envisagerait de reprendre aux terroristes la zone démilitarisée qui devait être créée dans la province d’Idlib dans le cadre de l’accord de Sotchi. La Turquie s’était engagée à évacuer les terroristes de cette zone, ce qui n’a pas encore été réalisé. 

Ce qui se passe à Idlib, à Hama et surtout à Lattaquié n'échappe guère aux Russes. Largement aidée par l'affaire "S-400" qui n'a été en fin du compte qu'une grotesque mise en scène pour "ensommeiller" la Russie, et faire avancer les desseins sécessionnistes USA/OTAN dans le nord de la Syrie, la Turquie vient de sceller ses retrouvailles avec les Américains et créer un centre de commandement de guerre US/Turquie.

Célébré en grande pompe, ce QG de guerre anti-syrienne mais aussi anti-russe et anti-Résistance est devenu opérationnelle mercredi en envoyant ses premiers drones dans le ciel syrien puis en abattant un premier Su-22 de l'armée de l'air syrienne, après fort longtemps. Au fait, "l'entre deux mondes" d'Erdogan a fini par lui permettre de réaliser son rêve caressé depuis plus de 8 ans : créer une zone d'exclusion aérienne dans le nord de la Syrie qui protégerait sa zone tampon qui, elle, devrait s'étendre suivant l'accord conclu avec les Américains, sur 30 à 40 kilomètres de longueur et fera éclater en mille morceaux l'accord de Sotchi, d'Astana et autres... Quelle sera la réaction russe à ce plan turco-américain surtout que l'impact en a été bien direct sur les intérêts russes?

Cette semaine, la base aérienne de Hmeimim d'où partent les chasseurs de combats russes et syriens à l'assaut des positions des terroristes centre asiatiques, chinois et asiatique pro-Ankara a été pris pour cible de plusieurs frappes au drone mais aussi au missile. Des sources syriennes affirment que ces attaques aux drones visant Hmeimim, ne pourraient avoir lieu sans l'appui direct des navires de guerre USA/OTAN voire d'Israël. On se rappelle fort bien comment la Russie a lancé, à partir de cette même base aérienne, de vastes cyberattaques censée repousser les drones terroristes, cyberattaques dont les impacts ont paralysé le système de navigation GPS des aéroports israéliens. 

Les observateurs n'écartent pas désormais un changement de tactique syro-russo-iranien dans le sud. Un redéploiement des forces de la Résistance sur les frontières syriennes avec les territoires occupés de la Palestine pourrait être une belle réponse à la tentative USA/OTAN/Israël de changer la donne dans le nord de la Syrie. À vrai dire, l'élan pris ces derniers jours par les forces du général Suhail al-Hassan qui vont de reconquête en reconquête et se trouvent désormais à 4 kilomètres de la ville stratégique de Khan Cheikhoun, soit la place forte dont la reprise exposerait tout Idlib à la riposte de l'armée syrienne, pourrait signifier un retour des combattants de la Résistance sur le front d'Idlib. Un retour de ces mêmes combattants à Quneïtra, non loin du Golan occupé serait aussi une option. Après tout, l'état dans lequel se trouvent aujourd'hui les troupes israéliennes complètement désarmées sur le front intérieur, pourrait faire d'un redéploiement des alliés de l'armée syrienne au sud du pays, une carte gagnante majeur, ce, rien qu'au regard du classement des armées 2019 établi par le site Global Fire Power, lequel indique qu'Israël occupe la 17 ème place et l'Iran, la 14 ème. 

Israël se classe derrière les puissances militaires que sont les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France et il a en plus perdu une place depuis 2018, année où il était classé 16ème. DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée israélienne évoque dans un article récent le séisme que serait un redéploiement massif des forces de la Résistance aux portes d'Israël : Une profonde appréhension vient de s'installer en Israël après que l'Iran et la Russie se sont mis à penser à un redéploiement de leurs forces au sud de la Syrie... Les soldats russes auraient quitté leurs positions à 10-15 km des frontières israélienne et on tend à croire que celles-ci seront réoccupées par les forces du Hezbollah.... 

La plus grande opération de drone yéménite, jamais réalisée vient de viser la profondeur stratégique saoudienne. Le super-géant pétrolier saoudien, ARAMCO, a été frappé au cœur dans la province orientaled'ach-Charqiya. La raffinerie de Shaybah, située à 1200 km de Sadaa a été prise pour cible d'une plus grande frappe au drone impliquant 10 drones.  

Selon Al-Masirah, citant le porte-parole de l'armée yéménite, 10 drones ont pris d'assaut un des sites du géant pétrolier saoudien ARMACO, en profondeur, dans les territoires saoudiens. Les détails de cette information a été révélé lors d'un point de presse tenu par le porte-parole de l'armée yéménite, le général Yahra Saree. Il s'agit de la plus grande "opération de drone" jamais réalisée par Ansarallah sur le territoire saoudien.  

La raffinerie Shaybah, ciblée au cours de cette spectaculaire attaque au drone, simultanée, se trouve tout près des frontières émiraties. L'armée yéménite appelle dans la foulée les sociétés étrangères à quitter le sol saoudien. "Al Shaybah abrite les plus grands gisements pétroliers saoudiens. Ce sont des réserves stratégiques estimés à plus de 1 milliards de barils", a affirmé le général yéménite sur Al Massirah 

Le porte-parole de l'armée yéménite a rendu hommage à "tous ceux qui ont pris part à cette grande victoire" et a mis en garde Riyad contre "une extension des opérations". La portée et l'ampleur des attaques au drone yéménite ne cessent de s'améliorer. Le 14 mai dernier, un groupe de 7 drones yéménites ont pris d'assaut le principal pipeline Est-Ouest saoudien, transportant du pétrole de l'est au port saoudien de Yanbu à l'ouest. Les sept drones avaient traversé un trajet de 850 kilomètres avant d'atteindre leur objectif. Les observateurs ont qualifié cette frappe de tournant stratégique, tournant qui a poussé Riyad à convoquer un sommet arabe à la Mecque et à renvoyer l'affaire devant le Conseil de sécurité.  

Il y deux semaines, le général Saree a parlé d'un premier tir de missile balistique Burkan-3 visant la province Dammam, situé à l'est de l'Arabie saoudite. C'est une cible à quelques 1500 kilomètres de Sadaa 

 

Le gisement de Shaybah est l'un des plus importants gisements de pétrole d'Arabie saoudite, dans la province orientale d'ach-Charqiya. Ses réserves initiales sont d'environ 15 Gbbl de pétrole et 700 G.m³ de gaz naturel. Bien que découvert en 1968, à environ 40 km de la lisière nord du désert de Rub al-Khali, à 10 km de la frontière des Émirats, et à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la partie orientale de l'oasis de liwa dans l'émirat d'Abu Dhabi, il n'est exploité qu'à partir de 1998, ce qui en fait le plus « jeune » des géants saoudiens. Tous les matériaux pour la création et la construction de Shaybah ont été transportées les 800 kilomètres de Dhahran à Shaybah par la route. 

Actuellement, le gisement produit 500 kbbl/j d'un pétrole de très haute qualité. Il s'agit d'un niveau très raisonnable, puisqu'il pourrait continuer à produire à ce rythme au-delà de 2050. Mais, poussée par la nécessité de remplacer la production perdue dans d'autres gisements, ARAMCO prévoit d'augmenter le débit à Shaybah, peut être jusqu'à 1 Mbbl/j. Il s'agit donc d'une cible stratégique surtout que le site emploie des logement pour 1 000 hommes, des bureaux administratifs, une piste d'atterrissage, une caserne de pompiers, des aires de loisirs, des ateliers d'entretien et de soutien, et des centrales électriques pour la production et la distribution.  

La poche est d'une profondeur de 1494 mètres et d'une épaisseur de 122 mètres. L'oléoduc du champ Shayba à Abqaïq est long de 638 kilomètres. Les pipelines internes au champ totalisent 735 km. 

Sur fond de l'enlisement saoudien au sud saoudien, MBS concède tout à MBZ 

Alors que Riyad fait semblant de ne pas se sentir "électrocuté" par la trahison d'Abou Dhabi et la fin de "sa coalition", les évolutions au sud-saoudien tout comme au sud yéménite se précipitent, quitte à acculer Riyad dans ses derniers retranchements : Vendredi, Ansrallah a revendiqué pas moins de 10 tirs de missiles contre le sud yéménite, essentiellement contre Asir (sud saoudien) et son point de passage stratégique Alab. Des dizaines de forces saoudiennes et soudanaises ont péri au cours de cette frappe qui a confirmé encore une fois l'incapacité de l'armée saoudienne et de ses alliés occidentaux à "défendre" le flanc sud. Dans la nuit de vendredi à samedi, le porte-parole des forces yéménites a fait état d'une frappe au drone contre l’aéroport international d’Abha, toujours situé à Asir. 

 
« Les drones Qasef K2 ont frappé l'aéroport et les frappes nocturnes ont conduit à la suspension de tous les vols de l’aéroport », s’est-il félicité lors d’une conférence de presse avant de souligner que la formule "aéroport contre aéroport" sera maintenu jusqu'à ce que Riyad cesse sa folie. 
 

En effet, rien que dimanche 11 août, les chasseurs saoudiens ont largué des bombes de fabrication américaine sur une localité de la province de Hajjah dans le nord-ouest du Yémen, faisant au moins 11 morts et des dizaines de blessés parmi les civils. 
Au sud saoudien, la Résistance opère désormais à la fois de façon "hybride" et "conjuguée" : tout en prenant pour cible Abha, l’unité balistique des forces yéménites a tiré un missile de type Zelzal-1 sur les positions des militaires saoudiens dans le district de Mujazah à Asir. L'arrière base de la Résistance dans ses opérations contre Asir, à savoir la province yéménite de Hajjah où les tireurs d'élite de l’armée et d’Ansarallah redoublent de pression et mènent la vie dure aux mercenaires de Riyad. Huit d'entre eux ont été tués ce vendredi dans le district de Hayran. Au cours des trois derniers mois, l’unité de drones des forces yéménites a mené une cinquantaine d’opérations contre les bases et les installations militaires du sud saoudien : les aéroports d’AbhaJizan, Najran et la base de Khamis Mushait ont été visés respectivement à 16, 14, 11 et 9 reprises. En juillet dernier, 23 opérations ont été menés dont 18 conduites par les drones Qasef K2. 

 

Pour les observateurs politiques, l'enlisement dans le sud saoudien a précipité les événements d'Aden d'où le pion Hadi et ses acolytes viennent d'être chassés par le conseil de transition du sud. La situation est telle qu' Abdulmalik al-Mekhlafi, ancien ministre des Affaires étrangères du président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi, ne mâche plus ses mots pour dénoncer une coalition en qui "il a perdu confiance". 
Après la chute du palais présidentielle et l'arrivée massive de 90 000 membres du conseil de transition du sud, organe séparatiste par excellence qui dit avoir même créer le "Yémen sud", les pro Riyad veulent négocier mais on ne sait pas de quoi puisque le conseil de transition a écarté toute marche arrière. Abdulmalik al-Mekhlafi a qualifié de coup d’État les quatre jours de heurts ayant opposé les mercenaires pro Hadi aux spires affiliés au Conseil de transition du Sud. Les affrontements ont abouti à la prise du contrôle d’Aden et ses installations militaires et gouvernementales par les pro Hadi, les séparatistes du Conseil de transition parrainés par les Émirats arabes unis. « Ce coup d’État aura des répercussions », a-t-il assuré.
 

Rai al-Youm qui relève l'apathie totale de Riyad et son refus visiblement délibéré de dissoudre le conseil séparatiste du sud décrit un régime saoudien aux abois : "Au Nord, Ansarallah fait la loi avec une capacité de nuisance renouvelée illustrée par des tirs de missiles pouvant atteindre les sites stratégiques saoudiens à une distance de 1800 kilomètres. Quant au Sud, le conseil de transition, un avatar du front séparatiste sudiste crée en 2007, incarne à merveille le coup fourré émirati contre Riyad. À vrai dire tous les sudistes ne sont pas des pro Émiratis. Seul le conseil de transition l'est. Mais dans l'état actuel des choses, la fièvre séparatiste est telle que tout le monde au sud veut pour le moment la tête de Hadi et rien d'autres.

Totalement désemparé, Riyad qui manque totalement de stratégie de substitution s'est mis à jeter massivement du leste en direction du conseil de transition. Au cours de sa rencontre avec Ben Zayed, Ben Salmane lui a concédé le contrôle de quatre ministères régaliens dont celui de l'Intérieur ou encore le QG d'état-major et ce, sur le dos de Hadi et de ses ministres. Pour toute réponse à cette situation, Riyad a accusé la Russie. Dans un article daté de jeudi, Asharq al-Awsat dit voir "la main russe" derrière les Sudistes qui "entretenait de larges liens avec l'union soviétique". L'auteur, Hossien Chabchaki, affirme : « Ce qui s'est passé à Aden ne va pas sans rapport avec le passé soviétique du mouvement séparatiste du Sud. Mais pourquoi la Russie de Poutine aurait-il agi de la sorte ? Et bien puisqu'elle a pour mission de saper les plans américains dans la région. Un sud yéménite séparé du nord, c'est ce qui permet le mieux de servir les intérêts russes dans la corne de l'Afrique. » 

Dégénérescence de l'Occident : Réflexions sur les affaires ......STEIN : Courage la fin est proche !… 

 

“La société modernisée jusqu’au stade du spectaculaire intégré se caractérise par l’effet combiné de cinq traits principaux, qui sont : le renouvellement technologique incessant, la fusion économico-étatique, le secret généralisé, le faux sans réplique et un présent perpétuel. […] Partout où règne le spectacle, les seules forces organisées sont celles qui veulent le spectacle. Aucune ne peut donc plus être ennemie de ce qui existe, ni transgresser l’omerta qui concerne tout.” 

~ Guy Debord, “Commentaires sur la société du spectacle”, 1988 ~ 

Epstein… Weinstein… Frankenstein… Guerres impérialistes globales ou la décadence programmée d’un système criminel génocidaire et inepte. 

 

La décadence ultime du système étatico-capitaliste ne peut plus être contenue, elle s’expose tous les jours un peu plus ; de la fange pédo-criminelle, à la guerre de contrôle et de conquête généralisée, l’Empire, comme tous ceux avant lui, sombre dans l’arrogance et la psychopathie de ses “élites” auto-proclamées. 

 

L’affaire Epstein, celle de Weinstein avant elle, ne sont que des épiphénomènes d’une dégénérescence systémique qui n’est pas que programmée, mais initialement induite, moulée dans le système même. La mise en place et la domination de la division capitaliste de la société contient en elle-même sa propre destruction générée par la dictature de la marchandise qui détruit absolument tout sur son passage y compris, à terme, elle-même. A ce titre, le capitalisme et son outil de contrôle, l’État, peuvent et doivent être vus comme le summum du nihilisme humain, ceci ne voulant pas dire que l’humanité entière y adhère, bien au contraire, puisque toute cette affaire nous est imposée depuis le départ par la force coercitive contre-nature de la division de la société, entretenue pour le bénéfice du seul petit nombre. Le système étatico-capitaliste n’étant qu’un système de gestion de la division et des antagonismes par et pour une minorité se maintenant artificiellement au “pouvoir”, il est non seulement nécessaire mais tout à fait possible de s’en débarrasser une bonne fois pour toute. Avec lui disparaîtra toute cette fange de la dépravation induite. L’Homme n’est ni bon ni mauvais, il est, tout simplement.

 

C’est cet être originel en harmonie qu’il nous faut mettre à jour et embrasser au delà du bien et du mal, au delà de tous les antagonismes factices… Si Epstein, Weinstein et leurs sbires ont fait un choix de vie au service de l’ignominie marchande consommée, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont des fabrications du système, de pauvres papillons de nuit aveuglés par la lumière factice du pouvoir et utilisés, pressés par un système implacable. On ne naît pas ordure… On le devient !  

 

L’histoire de tous les empires depuis plus de 5000 ans est jalonnée d’anecdotes de décadence de la jouissance élitiste, de ceux qui ont tout au détriment de ceux qui n’ont rien: orgies, partouzes, festivités, dérives sexuelles en tous genres et des plus abracadabrantes, répondant à l’adoration du stupre et de la luxure des oisifs privilégiés, ne sont que lieux communs dans le marécage de la turpitude marchande, le tout dans une atmosphère délétère de “normalité” pas à pas imposée aux masses anesthésiées de “pain et de jeux”… jusqu’à ce que le pain manque et que les jeux ne masquent plus la réalité abominable ; alors sur toile de fond d’effondrement, les peuples se révoltent pour remettre en place une énième mouture de la fange marchande qu’ils espèrent apprivoisée, se jurant mordicus qu’on ne les y reprendrait plus.  

 

Ceci constitue le cycle des révolutions, qui ramène toujours au point de départ par définition, remettant aux calendes grecques, la seule voie de l’évolution pourtant tant de fois aperçue au fil de l’histoire, celle de la société émancipée de la marchandise et de ses gardes-chiourme. Ainsi, si ignobles et si écœurantes que soient les affaires Epstein et Weinstein, elles ne sont que la resucée moderne de tant et tant d’ignominies avant elles. Ceci ne tient que d’une grande logique qui ne pourra disparaître qu’avec le système lui-même. Penser que justice sera faite relève de la pure utopie, car le système se protège lui-même du mieux qu’il le peut encore. Comme le disait Debord et nous le rappelons ci-dessus en exergue : “… rien ne peut transgresser l’omerta qui concerne tout. 

 

Il n’y a pas de solutions au sein du système, il n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir. Le temps est venu d’un changement radical (depuis la racine politique des choses) de paradigme pour mettre l’humanité sur le chemin et la réalisation de l’émancipation définitive. Cette évolution par intégration de la réalité en vue de son changement radical, nous mènera vers la société des sociétés, par delà tous les antagonismes, une société unie, finalement réconciliée avec la Nature et son harmonie du grand Tout, parce que nous sommes tous inter-reliés. Il suffit de lâcher prise et la lumière sera… enfin… 

 

“On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’État: ils ne sont jamais en rivalité.” 

~ Guy Debord, “Commentaires sur la société du spectacle”, 1988 ~ 

17 août 2019 
par  Résistance 71 

 
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