Les Titres du Web sur Les Républicains, pas très flatteurs

Je pense que ce Nom ne convient pas pour le plus grand parti d'opposition de France, celui que De Gaulle à mis en route. Alain Juppé Président et fondateur de l'UMP et de son sigle, préfèrerait qu'on ne puisse pas plaisanter du nouveau Nom proposé par Nicolas SARKOZY pour l'UMP qui deviendrait "Les Républicains" et dont la Presse ironique l'appelle déjà "Les Ripoublicains". Il proposerait l'UMPR, l'UMP du Renouveau des pratiques et des ambitions pour la France, avec le R de République qui apparaît dans tous les sigles des partis Gaullistes.
Petit rappel :
1934 - Charles de Gaulle fait une conférence à la Sorbonne au printemps 1934, sous l'égide du cercle Fustel de Coulanges, une vitrine de l’Action française. Influencé originellement par la tradition monarchiste, Charles de Gaulle, militaire soumis au devoir de réserve, révèle dans sa correspondance privée son peu de considération pour le parlementarisme et lui préfère un régime fort, tout en se tenant publiquement à l'écart de l’anti-républicanisme d'une partie de l'armée. Cette méfiance à l'égard du parlementarisme explique que Charles de Gaulle se soit senti avant la guerre proche de l'Action française, avant que la position de Maurras relative aux accords de Munich ne l'en éloignent.
1935-1940
S'il fréquente beaucoup Paul Reynaud à qui il écrira soixante fois de 1936 à 1940, il se rapproche également de Marcel Déat qui après avoir rompu avec Léon Blum, souhaite intégrer au projet socialiste les valeurs d'ordre, d'autorité et de nation. De Gaulle rencontre Marcel Déat à plusieurs reprises grâce à un de ses proches, l'avocat Jean Auburtin ; les deux hommes s'estiment et resteront en contact jusqu'à la veille du conflit. De Gaulle affirme à propos de Marcel Déat en novembre 1937 : « Déat a sans aucun doute un grand talent et une haute valeur. C'est de quoi on lui en veut. Mais patience, je crois qu'on le verra remonter et aller très haut. » À la publication de l'ouvrage, Léon Blum manifeste sa vive hostilité pour les idées de l'armée de métier du colonel de Gaulle dans trois articles publiés par le Populaire, car il craint qu'elle ne soit utilisée contre le peuple, notamment les grévistes. Et, de fait, comme le montre une lettre de 1935 envoyée à Paul Reynaud, de Gaulle n'excluait nullement une telle possibilité. Certains passages des livres publiés par le colonel de Gaulle suscitent d'ailleurs l'approbation de l'Action française. Le 25 mai 1940, il est nommé général de brigade à titre temporaire52,53. Cette nomination, dans une promotion de six colonels, correspond au fait que de Gaulle en tant que commandant d'une division blindée depuis le 7 mai 1940, fait déjà fonction de général, ses trois collègues commandants de division blindée (DCR) étant tous déjà généraux. Elle suscite la satisfaction deCharles Maurras dans l'Action française.
Le 16 juin 1946, de Gaulle expose sa vision de l'organisation politique d'un État démocratique fort à Bayeux, en Normandie, dans un discours resté célèbre ; mais il n’est pas suivi. Il inaugure alors sa fameuse « traversée du désert » jusqu'en 1958, date de son retour au pouvoir.
En 1947, il fonde un mouvement politique, le Rassemblement du peuple français (RPF), afin de transformer la scène politique française, de lutter contre le régime « exclusif » des partis, de s'opposer à l'avancée du communisme et de promouvoir une nouvelle réforme constitutionnelle privilégiant le pouvoir exécutif. Il propose également une troisième voie économique (l'association capital-travail). Aux élections locales de 1953, le RPF perd la moitié de ses suffrages. Il entre alors en hibernation. Les élus gaullistes participeront encore avec le PCF à l'échec de laCommunauté européenne de défense (CED) en 1954, avant la mise en sommeil définitive du RPF le 13 septembre 1955. Le RPF n’était pas un parti politique proprement dit. C’était un mouvement où les membres d’autres structures politiques pouvaient adhérer.
Le 29 mai 1958, le président de la République, René Coty, fait appel au « plus illustre des Français, le meilleur d'entre nous ». Charles de Gaulle accepte de former un gouvernement. Sous pression, l'Assemblée nationale l'investit le 1er juin, par 329 voix sur 553 votants. Le général de Gaulle devient ainsi le dernier président du Conseil de la IVeRépublique. Les députés lui accordent la possibilité de gouverner par ordonnance pour une durée de six mois, et l'autorisent à mener à bien la réforme constitutionnelle du pays. La nouvelle Constitution, élaborée au cours de l'été 1958, est très proche des propositions avancées à Bayeux, avec un exécutif fort. Le général de Gaulle accepte cependant que le Parlement ait plus de poids qu'il ne le souhaitait. En particulier, de Gaulle doit renoncer à l'élection du président de la République au suffrage universel (un élément central de son dispositif constitutionnel qu'il finira par imposer en 1962).En ce qui concerne l'Europe, de Gaulle était partisan d'une « Europe des nations » et des États, qui peuvent seuls répondre des nations, celles-ci devant conserver leur pleine souveraineté et leur personnalité historique et culturelle : « Si vous voulez que des nations s'unissent, ne cherchez pas à les intégrer comme on intègre des marrons dans une purée de marrons. Il faut amener leurs gouvernants légitimes à se concerter, et un jour, à se confédérer, c'est-à-dire à mettre en commun certaines compétences, tout en restant indépendants pour tout le reste » ; de Gaulle était franchement hostile à l'idée d'une Europe supranationale, c'est-à-dire celle prônée par Jean Monnet, une Europe avec un gouvernement fédéral composé des actuelles commissions, qui surplomberait des gouvernements provinciaux, lesquels ne s'occuperaient plus que des questions secondaires ; en 1962, le terme volapük qu'il employa pour parler de la coopération européenne entraîna le départ du gouvernement des cinq ministres MRP. Le MRP était un parti puissant, né de la Résistance et dont les idées politiques étaient très proches de celles du Général.
UNR - L'Union pour la nouvelle République (UNR), est un parti politique français, fondé le 1er octobre 1958 et destiné à soutenir l'action du général de Gaulle, revenu au pouvoir au mois de juin : adoption de la nouvelle constitution, élection à la présidence de la République. L'UNR change de dénomination en 1962 en absorbant l'UDT (UNR-UDT) avant de disparaître en 1967 en se transformant en Union des démocrates pour la cinquième République (UD-Ve).
UDR - L’Union des démocrates pour la cinquième République (UD-Ve, puis UDR) est le nom adopté de 1967 à 1976par le mouvement gaulliste issu de la fusion de l'Union pour la nouvelle République (UNR, 1958-1967), et de l'Union démocratique du travail (UDT, 1959-1967), le rassemblement des gaullistes de gauche.Pour les élections législatives de 1968, le parti présenta ou soutint des candidats inscrits sous l'étiquette Union pour la défense de la République (UDR) avant d'adopter le même sigle.
RPR - Le Rassemblement pour la République (RPR) est un parti politique français de droite, se revendiquant dugaullisme, à savoir d’une politique inspirée par Charles de Gaulle et la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Créé en 1976 sous l’impulsion de Jacques Chirac, alors en conflit personnel (mais non idéologique) avec leprésident de la République issu des Républicains indépendants, Valéry Giscard d'Estaing, le RPR était considéré comme l'équivalent français du Parti conservateur du Royaume-Uni. Il s'est auto-dissous dans l'UMP en 2002.
UMP - L'Union pour un mouvement populaire (UMP) est un parti politique français de la droite et du centre droit, héritier de l'Union pour la majorité présidentielle, dont il a gardé les initiales, mouvement qui avait pour ambition, au début des années 2000, de rassembler les tendances gaullistes, centristes, conservatrices et libérales françaises. Son but était de soutenir la candidature du président Jacques Chirac à sa propre succession en 2002. L'UMP a soutenu les gouvernements nommés par ce dernier de 2002 à 2007, puis par Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012. C'est aujourd'hui le principal parti d'opposition parlementaire. Alain Juppé, est le président-fondateur de l'UMP de 2002 à 2004.
Charles de Gaulle, souvent nommé le général de Gaulle ou tout simplement le Général, né le 22 novembre 1890à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un général, résistant, écrivain et homme d'Étatfrançais. Il est à la tête de la France du 25 août 1944 au 20 janvier 1946 en exerçant le poste de premier président du Gouvernement provisoire de la République française, puis du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969 en tant que 18eprésident de la République française.
Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de Libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Ve République fondée en 1958, il devient le 18e Président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969. Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République.
Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d'officier. Prisonnier lors de laPremière Guerre mondiale, il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant l'usage des divisions blindées dans la guerre moderne auprès de personnalités politiques. En mai 1940, colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940. Il est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l'exode de 1940.
Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 juin 1940 au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort, et déclaré déchu de la nationalité française par décret du 8 décembre 1940 par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies mais reconnu par laRésistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de Libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à la Libération. Favorable à un exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'isole dans une traversée du désert.
De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise du 13 mai 1958, pendant la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Ve République. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française, malgré l'opposition desPieds-Noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il décolonise aussi l'Afrique noire, en y maintenant l'influence française. De Gaulle prône l'« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta : il préconise donc une « Europe des nations » impliquant la réconciliation franco-allemande et qui irait « de l'Atlantique à l'Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l'OTAN, pose un veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnait la Chine communiste.
Sa vision du pouvoir, c'est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l'oppose aux partis communiste,socialiste, centristes pro-européens et d'extrême droite, qui critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'état permanent », selon la formule de François Mitterrand. Il est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969 il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété deColombey-les-Deux-Églises où il meurt, dix-huit mois plus tard.
Charles de Gaulle, considéré comme l'un des dirigeants français les plus influents de son siècle, est aussi un écrivain de renom. Il a notamment écrit des Mémoires, dans lesquels il s'identifie à « une certaine idée de la France ».
Effectivement c’est un excellent choix de la part de cette association de malfaiteurs qui croit qu’il suffit de changer de nom pour se laver des monstrueux scandales passés ! C’était déjà la cas avec le RPR et la condamnation du voyou Juppé, maintenant c’est l’UMP après les nombreuses affaires dont Bigmillion ! Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles, on prend les mêmes et on recommence ! Il est évident que ce choix ne se fera pas à cause de ce jeu de mot mais on en trouvera d’autres…
Sarkozy tenté par « les Républicains » pour rebaptiser l’UMP
« La marque a été un peu abîmée », a estimé Nicolas Sarkozy à propos de l’UMP, début mars. Le président du parti de droite veut changer de nom : « Il y aura un nouveau parti, au printemps. On lui donnera un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle. Ce sera une formation beaucoup plus large, plus rassembleuse, plus dynamique, ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l’alternance, et notamment au centre », avait-il glissé au « Figaro ».
Quel sera ce nouveau nom ? Les paris sont ouverts. Les dirigeants de l’UMP se sont un temps arrêtés sur « Le Rassemblement », nom finalement écarté par Nicolas Sarkozy. Surtout qu’un parti souverainiste du même nom existe déjà.