Manoeuvres en Crimée, bras de fer entre Occident/Russie se poursuit, des incidents auraient été constatés!

Ces exercices ont commencé, mercredi, sur terre, en mer et dans l'air. Y participent, environ, 500 marins russes, un croiseur et des dizaines d'engins lourds, dont des chars, des blindés, des batteries de missiles et d'artillerie. Les avions de combat russes intercepteront, lors de ces manœuvres, les missiles ailés de l'ennemi fictif, dans la région.

Récemment, la Russie a transféré, en Crimée, des armes sophistiquées, dont les bombardiers stratégiques Tupolev Tu-22M3 et des systèmes balistiques S-300, qu'elle utilisera, fort probablement, lors de ces manœuvres.

La semaine dernière, l'armée russe a organisé  de vastes manœuvres, avec la participation de plus de 80.000 forces, à travers ce pays.

Le torchon qui brûle entre la Russie et l'Occident, notamment, sur fond de crise ukrainienne, a transformé l'Est de l'Ukraine en scène de démonstration des force militaires des deux puissances.

L'approche militaire des Etats-Unis envers cette  crise, et, de manière générale, l'acharnement de l'OTAN au renforcement de sa présence militaire, dans le voisinage de la Russie et dans la profondeur géopolitique de ce pays, ont amené les autorités du Kremlin à opter pour un comportement militaire réciproque.

Les manœuvres internationales, qui se déroulent, depuis le 22 mars, en Lettonie, avec la participation de  plus de 1.100 militaires des  Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg et du Canada se poursuivront, jusqu'au 31 mars. En outre, des manœuvres américaines sont  entamées, en Bulgarie et en Roumanie.

L'armée américaine, qui a déployé  une batterie de missiles, à proximité de Varsovie, la capitale polonaise, a entamé, la semaine dernière, des exercices conjoints avec la Pologne.

Dans un tel climat empreint de tension, qui règne entre la Russie et l'Occident, la question de la péninsule de Crimée est considérée comme le principal facteur de tension politique entre les deux parties.

Lors d'un sondage, effectué en mars 2014, 96 % des habitants de la Crimée ont voté pour le rattachement de la Crimée à la Russie.

L'Occident considère ce changement, en Crimée, comme une occupation russe, alors que, pour les experts, c'est le résultat naturel des évolutions de l'Ukraine. C'est ainsi que les manœuvres de l'armée russe, en péninsule de Crimée, ont suscité la réaction rapide de l'Occident.