Alain Juppé prévient : si les Français ne l'élisent pas, "ils se démerderont avec les retraites !"
Soit les Français m'éliront et je le ferai. Soit ils ne m'éliront pas et ils se démerderont avec les retraites !
Car ...
Je détiens la clé des retraites et je suis le seul à pouvoir les rendre pérennes. Je vais tout reprendre à zéro, car mes prédécesseurs, énarques de talent, de l'inspection des finances publiques avaient juré au grand jamais, que les retraites étaient assurées pour tous, et qu'aucun problème dans le beau ciel azuré de la France n'irait assombrir ce tableau.
Je vais donc reprendre les dossiers et redonner aux Français Retraités et souvent maltraités, une retraite proportionnelle à ce qu'ont verser leurs employeurs et les salariés, et une retraite de 1000 euros par mois aux autres qui n'ont pas de caisses de retraites, par solidarité et par respect de leur dignité.
Dans le passé nous avions des Caisses de Retraites Privées qui étaient largement bénéficiaires, et par solidarité, nous les avons ponctionnées pour les retraités du Public, dont c'est l'Etat qui fait office de Caisse de Retraite.
Alors que la pension moyenne annuelle d'un retraité de la SNCF ou de la fonction publique d'Etat est actuellement de 24 000 euros, celle des cadres du privé est d'environ 21 000 euros (retraites de base et complémentaires confondues), et de 11 000 euros pour les non-cadres (base et complémentaire). On tombe à 4000 euros pour certaines Caisses Artisanales, Commerçants, Employés, etc. Le calcul de la Retraite des Fonctionnaires se fait sur la base des six derniers et meilleurs mois de la carrière tandis que dans le Privé, cela se fait sur les 25 meilleures années, non comprises les périodes de chômage, de maladie, d'accident du travail, de maternité etc. On veut faire partir les salariés du Privé à 67 ans, mais les taux d'activité à cet âge sont de 5% à partir de 62 ans. La probabilité de bénéficier de sa retraite est de l'ordre de 80% et la moyenne d'année d'un retraité est de 15 ans.
Je vais donc revoir les calculs et les solidarités nécessaires, en fonction des investissements que chacun a fait pour sa retraite et des maxima et minima à prévoir. Dans l'ensemble tout le monde aura à y gagner, car ceux qui touchent de grosses retraites ont des prélèvements fiscaux. Donc il n'y aura plus de prélèvement fiscal sur les retraites, un retraité pourra utiliser pleinement sa retraite. Elle pourra être financée par des compagnies d'assurances. Les retraites tiendront compte du coût de la vie et de l'inflation.
Tous mes concurrents sont aphones sur la question des retraites, et bien moi, je m'engage à les rendre plus justes, et plus sûres.
Sonnerie aux morts devant croix de lorraine. Il commence à pleuvoir dru..
Retour de l'enfant Prodigue à Colombey sur la tombe du Général de Gaulle, un retour aux sources qui fait plaisir à voir.
Juppé dépose une gerbe sur tombe du général
Séance de recueillement devant la tombe du général, Juppé dubitatif, puis-je lui ressembler?
Les comptes publics fluctuent moins brusquement, mais la tendance d’ensemble est à la dégradation – 9 années excédentaires de 1958 à 1966, 14 années déficitaires de 2002 à 2015 !
Alors, peut-on mettre tout le monde dans le même sac ?
En y regardant de plus près, certains gouvernements se distinguent.
Un élargissement brutal des courbes traduit une dégradation accélérée des comptes publics, comme sous les gouvernements Bérégovoy, Balladur, Fillon, Ayrault, Valls .
Un resserrement soudain des deux courbes démontre un redressement des finances publiques, malgré une situation économique difficile : c’est le cas des gouvernements Barre et Juppé, et surtout du gouvernement d’union nationale autour de De Gaulle en 1958, champion toutes catégories : les comptes publics s’étaient redressés de 2,5 points de PIB en un an (équivalant à 50 milliards d’aujourd’hui !), alors même que la croissance était réduite d’autant. Le gouvernement Jospin, qui a certes bénéficié du « boom » de la nouvelle économie, a également amélioré les comptes, assurant au service public français les trois dernières années d’excédent primaire qu’il ait connus.
Séance photo autour de Juppé à mairie de Colombey, Hervé Gaymard, Apparu, Chatel et F. Keller sont là mon Général!
Discours de juppé à la mairie:"et je fête aujourd'hui un autre anniversaire: mon élection à la mairie de bordeaux il y a 20 ans, un 18 juin"