WWIII : L'Eglise Satanique de Babylone, et des derniers temps adossée au NOM (Nouvel Ordre Mondial). D.IEU reconnaîtra les siens dans la pagaille nucléaire des Francs-Maçons et des JUIFS errants.

WWIII : L'Eglise Satanique de Babylone, et des derniers temps adossée au NOM (Nouvel Ordre Mondial). D.IEU reconnaîtra les siens dans la pagaille nucléaire des Francs-Maçons et des JUIFS errants.
L’affaire a commencé par le fameux « Qui suis-je pour juger ? » à propos de l’homosexualité. Réflexion curieuse d’un pape dont le rôle est précisément de transmettre l’héritage spirituel et moral de l’Eglise.
Dans l'Eglise ils se sont tous levés, pour conspuer cet Antipape.
François de LESBOS, l'Antipape Bergoglio ou le Pape de tous les scandales, voir fin de page.
La faillite de l'Eglise provient avant tout de sa morale et du respect des Lois de Dieu et de Jésus-Christ notre sauveur. Un Pape GAY, des prêtres pédophiles et défroqués, des sœurs dans des bordels à Rome, le scandale est complet, quand tous les évêques baisent la tête de culpabilité.
A Paris, dans l'ancien temps, l’Eglise catholique exploitait 3000 bordels et 40 000 prostituées : mères célibataires, vierges violées, veuves ou répudiées
« On ne peut traverser le pont d’Avignon sans rencontrer deux moines, deux ânes et deux putains. » Ce célèbre adage médiéval témoigne de la vitalité du « plus vieux métier du monde » dans la cité des papes. Mais bien d’autres villes de France peuvent se targuer d’une telle réputation. S’il est certain que l’Église et l’État exploitaient les bordels et prostituées déclarées, rien n’atteste qu’ils géraient la totalité des 3000 bordels parisiens du 15e siècle, et des 40 000 prostituées parisiennes du 18e siècle, pour la plupart clandestines.
- Jacques Rossiaud, La prostitution Médiévale, édition Flammarion 1988
- Brigitte Rochelandet, Histoire de la prostitution du Moyen Age au XX° siècle, édition Cabédita 2007
- Séverine Fargette travaille sur le thème « Violence, justice et société en France au Moyen Age ». Elle prépare une thèse sur le conflit entre armagnacs et bourguignons (1407-1420).
- Erica-Marie Benabou, « La prostitution et la police des mœurs au XVIIIe siècle »
- Charles Jérôme Lecour, « La Prostitution à Paris et à Londres »
- Alexandre Parent du Châtelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport de l’hygiène publique, de la morale et de l’administration : ouvrage appuyé de documents statistiques puisés dans les archives de la Préfecture de police
- Jean-Marc Berlière, La police des mœurs sous la IIIe République. Limites et réalités d’une « Police Républicaine »
L’Église contrôle la sexualité pour garantir des héritiers légitimes
Le Moyen-âge s’étend sur près d’un millénaire, de 476 (chute de Rome) à 1453 (fin de la guerre de Cent-Ans). Compte tenu du rôle de l’Église dans la prostitution, il est utile de marquer son début en France avec la conversion chrétienne (496) de Clovis, roi des Francs. Ce baptême marque en effet le début du lien entre le clergé et la monarchie française, dorénavant le souverain règne au nom de Dieu et seuls ses descendants légitimes (fils conçus dans le mariage) peuvent accéder au trône. La légitimité passe par la foi catholique et par les liens sacrés du mariage (seul garant de la reconnaissance de paternité). On remarquera qu’au Vatican, l’âge du mariage est aujourd’hui encore de 14 ans pour les filles, il était de 12 ans jusqu’au début du XXe siècle. Fort de l’autorité divine, le clergé catholique se donne comme mission sociale de réglementer la sexualité (virginité & chasteté). Cette réglementation se colore à la fois du rôle sexuel pervers attribué à la femme dans la chute biblique de l’homme (la pomme d’Ève) et d’une application confrontée aux débauches et contingences de l’époque (la paternité n’est plus garantie). Inutile de dire que la prostitution n’a officiellement pas droit de cité.
En croisade contre le sexe
Durant ce millénaire, pas moins de 25 conciles, dont quatre des conciles du Latran, vont en effet exiger la chasteté avant le mariage, condamner le plaisir sexuel et interdire les positions qui ne servent pas uniquement à la procréation. Toutefois, malgré les nombreux interdits et exigences de l’Église, tous les actes sexuels illicites se pratiquent, et pas toujours en cachette, loin de là! Ainsi en est-il de la prostitution, une pratique hautement dénigrée par l’Église, et pourtant répandue à travers toute la France, y compris par les bons offices des religieux et religieuses, avec le soutien dévoué de la noblesse…
Pour prévenir les viols collectifs
Le terme « viol » n’apparaît qu’au XVIII° siècle. Avant on parle d’efforcement ou de défloration si le viol a lieu sur une femme vierge. Le viol est très courant à l’époque médiévale, cependant peu de plaintes sont à noter : peur des représailles, honte sur la famille… Ces viols sont le fait des jeunes hommes. En bande, ces jeunes citadins « chassent la garce ». On les appelle les « hommes joyeux ». L’affirmation de la virilité entraîne fréquemment un déchaînement de violence et se traduit par des viols collectifs commis sur des femmes isolées et faibles, réputées communes. Soucieuses d’éviter ces dérapages, les autorités encouragent l’essor d’une prostitution officielle. La prostitution est un phénomène de sécurité publique et donne satisfaction aux pulsions les plus enfouies. Comme certains le disent, la prostitution est un mal nécessaire. Les prostituées ont une responsabilité sociale : défendre l’honneur des femmes « d’estat » (femme de vertu) et lutter contre l’adultère. Le prostibulum peut être alors considéré comme une institution de paix où les jeunes tempèrent leur agressivité.
Femmes sans maris, femmes sans honneur
Un mal nauséabond pour prévenir la fornication et l’adultère
À partir de la fin du XIIIe siècle, et ce, jusqu’au XVe, le métier est vu plutôt comme une pratique immuable. La tradition chrétienne considère la prostitution comme un moindre mal nécessaire. Les Pères de l’Église en témoignent, d’Augustin d’Hippone au IVe siècle qui estime qu’elle est naturelle et permet de protéger les femmes honorables et les jeunes filles du désir des hommes, jusqu’à Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, qui juge qu’elle est nécessaire à la société comme les toilettes à une maison :
La prostitution est d’ailleurs tellement naturelle que, pour plusieurs théologiens, il est préférable qu’une femme y pousse son mari plutôt que de consentir à certains rapports sexuels considérés, eux, comme de graves péchés. Dans une perspective du moindre mal, ces femmes sont sacrifiées pour un bien supérieur, l’ordre public. Souvent, en effet, c’est la permanence des viols par bandes organisées qui amène les municipalités à se poser la question d’organiser la prostitution afin de canaliser l’agressivité sexuelle des hommes.
Les bordels de l’Église, un mal naturel pour éviter le péché
Au Moyen Âge, les responsables de l’ordre public, municipalités, seigneurs laïcs ou ecclésiastiques (évêques, abbés et pape), organisent progressivement la prostitution, déjà à partir du XIIe siècle, et surtout à partir du XIVe siècle, en tirant un profit financier. On trouve même des bordels possédés par des monastères ou des chapitres. La prostitution est toujours considérée comme naturelle, comme un moindre mal. Au cœur des cités méridionales, les maisons de fillettes, les châteaux gaillards et autres maisons lupanardes deviennent des institutions municipales, entretenues et inspectées par les consuls. On précisera que la majorité sexuelle est toujours de 12 ans au Vatican (elle était de 11 ans en France en 1832). En Italie du Nord, les autorités expliquent même que le recrutement de prostituées attirantes permettra de convaincre les jeunes gens de se détourner de l’homosexualité. Les villes et les bourgs ouvrent ainsi officiellement des maisons municipales de prostitution ou bien désignent les quartiers de la cité, généralement ses faubourgs, où la prostitution sera tolérée.
Une richesse pour le clergé et les municipalités
Les municipalités profitent de ce commerce et s’enrichissent en prélevant des taxes sur les maisons publiques ou en mettant les fillettes à l’amende. On constate souvent, en dépouillant les registres de comptes, que les loyers et les rentes tirés des maisons de prostitution sont traités au même titre que les autres revenus, y compris dans les registres des abbayes. Au XIIIe siècle, les canonistes admettent d’ailleurs la recevabilité des profits tirés de la prostitution à condition que la fille exerce par nécessité, et non par vice et plaisir. Les propriétaires des maisons, parfois des notables, n’ignorent rien des activités de leurs locataires, et encaissent sans vergogne les bénéfices. C’est le cas des familles Villeneuve et Baronnat à Lyon, de l’évêque de Langres ou de l’abbé de Saint-Etienne à Dijon.
Plus lucratif que les dons des fidèles
D’ailleurs, Voltaire rapportait que l’évêque de Genève administrait tous les bordiaux de ces terres. Dominique Dallayrac va même jusqu’à avancer que la prostitution amena plus de richesse au clergé que tous leur fidèles réunis. St-Thomas d’Aquin raconte également que des moines perpignanais organisaient une collecte de fond pour ouvrir un nouveau bordel, dont ils vantaient le mérite; « oeuvre sainte, pie et méritoire ». D’ailleurs, La chose ira encore plus loin, car en 1510, le pape Jules II fit construire un bordel strictement réservé aux chrétiens.
La Chapelle Sixtine financée grâce à la taxe sur la prostitution
Pour renflouer les finances du Vatican et payer les corporations travaillant sur la chapelle qui portera son nom, le pape Sixte IV (1414 – 1484) eut l’idée géniale de taxer toutes les prostituées et les prêtres concubinaires dans les Etats Pontificaux, y compris Rome. Cette taxe rapporta au Vatican 30.000 ducats par an. Une véritable fortune. Selon les données statistiques de 1477, il y avait 6.300 prostituées reconnues officiellement et des nombreux célibataires. Le projet avait été lancé en 1046 par le Pape Clément II, Suidger de Morsleben et Hornburg (1005-1048) d’origine allemande, qui avait obligé toutes les prostituées romaines à verser un impôt au saint-siège sur chaque rencontre avec un nouveau client.
S.S. Sixte IV, un pape pédéraste, incestueux et proxénète
Afin de profiter de cette manne financière, le pape Sixte VI (1414 – 1484) acquis lui-même une maison close devenant un proxénète. Jusqu’à son élection, Sixte IV jouissait d’une bonne réputation. Sous son pontificat, il fit l’objet de jugements controversés dus à l’emprise que ses neveux prirent sur lui. De fait, il nomma cardinal de nombreux jeunes gens, célèbres par leur beauté, parmi lesquels son neveu Raphaël Riario – cardinal à 17 ans, accusé d’être son amant. On prétendit aussi que le goût du pape pour les garçons était notoire. Le théologien Balaeus (xvie siècle) assure de manière peu vraisemblable que Sixte IV aurait donné aux cardinaux « l’autorisation de pratiquer la sodomie pendant les périodes de grandes chaleurs ». C’est ce que l’on appelait alors le « vice italien ». Aujourd’hui encore, la majorité sexuelle au Vatican est de 12 ans.
Le palais papal, un lieu maudit
Le lupanar privé du pape
La légende de la papesse Jeanne
C’est a partir de la fin de la papauté de Léon IV que naquit plusieurs légendes a connotations sexuelles qui fortifièrent l’histoire de la papesse Jeanne. Il est très peu probable qu’une femme ait succédé a Léon IV sur le trône de la chrétienté, vers l’an 856, comme le veut la légende qui prit naissance au milieu du 13ème siècle, et racontée par l’entremise des chants des troubadours et des ménestrels.
Un pape gay en prison, assassiné par ses « mignons »
Un pape drag-queen
Rome, ville du vice et de la débauche
Jean XII : le pornocrate
Jean XII est assurément un des papes ayant le plus choqué ses contemporains. Plusieurs fois d’ailleurs, des chroniqueurs l’ont qualifié « d’antéchrist siégeant dans le temple de Dieu ». Né Octavien, il accède à la papauté à l’age de 18 ans sous le nom de Jean XII. Le jeune pape est perçu comme un être grossier qui s’adonne à la débauche, transformant le palais du Latran en un véritable bordel. Déposé par un synode d’évêques qui le déclare coupable de sacrilège, de meurtre, d’adultère et d’inceste en 963, Jean XII parvient cependant à reprendre l’avantage sur Léon VIII, élu à sa place. Une légende raconte qu’il est mort d’une crise d’apoplexie en plain acte sexuel avec une femme mariée.

Enfants illégitimes, bordels et inceste
C’était une puissante famille italo-espagnole de la Renaissance, dont sont issus des personnages célèbres qui étaient des champions de la « chasteté héréditaire ». Quelques exemples : un cardinal qui eut trois enfants, un pape qui en comptait neuf, et une duchesse qui accoucha de huit hommes différents dont, probablement, le pape et le cardinal déjà mentionnés, qui étaient, en plus, son père et son frère. Tristement célèbres. On les appelle Borja en Espagne, Borgia en Italie. Un nom qui, dans la Botte, jouit d’une très mauvaise réputation, non sans raison : le cardinal César (1475-1507), une fois abandonné l’habit de pourpre, devint un homme politique et un militaire au cynisme proverbial, qui inspira Le Prince de Machiavel. Son père Rodrigo (1431-1503), alias le pape Alexandre VI, réduisit Rome à une ville-bordel que Luther compara ensuite à Sodome ; enfin, la duchesse Lucrèce (1480-1519), intrigante et peut-être incestueuse, passa à la postérité comme un archétype de féminité négative.
Le pape du diable
Alfonso Borgia est intronisé pape sous le nom de Calixte III de 1455 à 1458. Il a un fils illégitime, François Borgia, cardinal-archevêque de Cosenza. Son neveu, Roderic Llançol i de Borja, le rejoint en Italie où il prend le nom de Rodrigo Borgia. Il est pape sous le nom d’Alexandre VI de 1492 à 1503. Un des témoins les plus crédibles de la conduite scandaleuse du pape Alexandre Borgia est Jean Burckhardt (ou Burchard), de Strasbourg. Ce prélat, maître des cérémonies de la cour pontificale, tint de 1483 à 1508, un journal très précis relatant jour par jour, parfois même heure par heure, tous les événements se passant au Vatican.
Au moins 6 enfants illégitimes

Viol sodomite et danses orgiaques de 50 prostituées
Les orgies étaient pour Alexandre VI, une distraction à plein temps, sans discrétion aucune, sans discrimination de classe ni tabou de parentèle. Francesco Guicciardini rapporte un épisode au cours duquel le pape attire au Château Saint-Ange le jeune et beau Astorre Manfredi, seigneur de Faenza, qu’il viole et fait jeter dans le Tibre. Mais il pourrait également s’agir de César Borgia qui tenait prisonniers les deux frères Manfredi. Les scandales continuent au Saint-Siège, et ce malgré les remontrances du frère dominicain Jérôme Savonarole :
Sans scrupules, ni remords, Alexandre VI fait face : Savonarole est arrêté, torturé et meurt sur le bûcher le 23 mai 1498. Selon Jean Burckhart, témoin muet, mais indigné, la débauche du pape Alexandre et de sa progéniture atteint son paroxysme en cette nuit orgiaque du 31 octobre 1501 avec l’évocation de la danse de cinquante prostituées entièrement nues et d’un concours arbitré par César et Lucrèce pour évaluer et récompenser les prouesses de virilité des assistants. Les dépêches envoyées aux cours d’Europe par leurs ambassadeurs et figurant dans de nombreuses archives diplomatiques confirment l’incroyable témoignage du Père Burckhardt. On comprend dès lors pourquoi tant de récits faisant référence à des pactes avec le Diable ont pu circuler à la mort d’Alexandre VI.
Les historiens, scientifiques et sociologues Lombroso et Ferrero (1896) ont classifié la prostitution médiévale en quatre catégories :
Les plaisirs charnels du Christ
La prostitution sacrée issue du culte antique de la femme, avec, au début du Ve siècle, les nicolaïtes, femmes qui, attendu l’incarnation du Christ, prônaient que Jésus fait homme avait dû éprouver lui-même les voluptés du corps. Unies aux gnostiques, elles ont essaimé jusqu’au XIIe siècle, en plusieurs sectes vouées au contentement de la chair. En 1373, réapparaît en France une de ces sectes, anciennement les Picards devenus les Turlupins dont le plaisir était de forniquer en public. Dans le catholicisme, les femmes stériles et les maris impuissants ont longtemps prié les Saints Paterne, Guerlichon ou Guignolet, dignes héritiers du dieu Priape, dieu de la virilité, de la fertilité et de l’amour physique. Même réprouvées par l’Église, ces pratiques se sont poursuivies qu’à la Révolution.
Garnir la couche de son hôte avec ses serfs
Le second type de prostitution est appelé prostitution hospitalière : elle découle des coutumes ancestrales de l’hospitalité qui consistaient à « garnir la couche » de son hôte. Plus rarement pratiquée chez les paysans, elle était largement répandue chez les nobles et de nombreuses soubrettes et paysannes, tenues en servage, se prostituaient ainsi contre leur gré.
Une épouse en CDD
Le troisième type est la prostitution concubinaire. Le concubinage n’a jamais été, dans la France catholique, béni religieusement. C’est le versement d’une pension d’entretien qui servait de contrat nuptial que seuls un divorce ou la mort pouvaient rompre.
Enfin, on trouve, sous quatre formes, la prostitution civile :
• Les bordels privés de la noblesse et du clergé : L’abbé, l’abbesse, l’évêque, le baron, le seigneur féodal accueillent chez eux l’équivalent d’un bordel généralement payé par leurs fidèles ou leurs vassaux; les deux sexes y sont couramment représentés;
• Les paysannes au service sexuel des curés : Dans les monastères, les bons pères réquisitionnent régulièrement les paysannes des alentours qu’ils convainquent de se taire de peur des foudres divines;
• Les nonnes-putains pour un dieu proxénète : Plusieurs mères supérieures des couvents persuadent leurs religieuses de se prostituer pour amasser, au nom de leur divin époux auquel elles ont de toute façon livré à tout jamais leur corps vertueux, quelques compléments à la dîme;
• Femmes-objets pour payer les impôts : Au Moyen-âge, le royaume de France est loin d’être consolidé et les guerres entre prétendants à la royauté livrent la paysannerie à des impôts ruineux, dont la taille. Plusieurs fuient la campagne pour la ville où la misère qui sévit contraint filles et jeunes femmes orphelines, abandonnées ou vendues, veuves et épouses désespérées à livrer leur corps en pâture. La prostitution foisonne avec ses classes de prostituées.
Durant la période médiévale, la quasi-totalité des prostitués est constituée de femmes. La prostitution masculine fleurit aussi, mais seulement dans la clandestinité en raison de la sévère condamnation de l’homosexualité par l’Église. Cette dernière entretient à l’égard des femmes un double discours qui explique, en grande partie, l’ambivalence de ses prises de position. La femme est certes synonyme de tentation et de luxure, mais curieusement elle occupe un rôle social plus égalitaire que celui qui va redevenir le sien à la Renaissance.
La prostitution civile revêt quatre motifs, explicatifs des divers statuts et mécanismes différents de répression :
- La luxure qui découle de la prostitution sacrée. Ses adeptes sont considérés comme des hérétiques et châtiés par l’Église et le pouvoir;
- La pauvreté, lot des femmes démunies. Cette forme est plus ou moins tolérée par l’Église selon la sévérité de ses cardinaux du moment et réglementée par le pouvoir seigneurial ou royal selon ses humeurs et pénitences;
- Le concubinage, lot de femmes devenues courtisanes, protégées par leurs concubins et par les apparences d’une vie de rentière; certaines prostituées de haut rang peuvent s’afficher dans la cour des gens de la noblesse. On peut d’ailleurs difficilement d’apparence les différencier d’autres femmes de leur entourage, même si la plupart du monde connaît leur identité;
- Le commerce dont l’exercice est orchestré par des sources diversifiées : clergé, noblesse, bourgeoisie, tenanciers ou tenancières. Le clergé va, de temps à autre, procéder à de sévères répressions dans ses rangs, la noblesse graduellement se défaire de ses propres bordels pour choisir le concubinage ou la fréquentation plus ou moins discrète des maisons de débauche.
- Les filles légères « prostitution libérale » : Ces filles travaillent pour leur propre compte, elles vont d’hôtel en hôtel ou possèdent leur propre chambre. Ces femmes deviennent petit à petit des courtisanes : prostituée de luxe, maîtresse de riches marchands ou notables. Les courtisanes deviennent réellement importantes à la fin du XV°.
Mères célibataires, vierges violées, veuves ou répudiées
Les prostituées le sont pour des raisons financières, parce qu’elles sont sans ressources pour une raison ou une autre : tel est le cas pour les étrangères à la ville, les migrantes venant de la campagne, les filles exclues du système matrimonial parce qu’elles ont été violées, parce qu’elles sont des servantes enceintes et chassées, parce qu’elles sont veuves ou abandonnées. Mais il existe aussi une prostitution moins miséreuse, de femmes qui reçoivent discrètement chez elles des hommes de bonne condition, et que le voisinage tolère plus ou moins bien. La plupart des prostituées le sont, comme de nos jours, par utilité ou obligation. Dans ce contexte, la très grande majorité des prostituées est cantonnée dans les basses classes de la société, même si quelques-unes d’entre elles, devenues maîtresses de gens importants, parviennent à y échapper.
Ne pas ressembler à une épouse légitime
Faire commerce de ses charmes est longtemps vu comme une profession comme une autre. Les «putassières » demeurent cependant facilement identifiables. Il leur est, en effet, interdit de porter vêtements ou accessoires démontrant le luxe. Broches, fourrures et autres vêtements peuvent leur être sommairement confisqués.
L’abbesse encaisse un tiers des gains pour un toit
Les filles de joie racolent à peu près partout : bains publics, boisés, buissons, ruelle ou rue réservées à leur pratique, cour des nantis et autres endroits insolites. Cependant, les lieux dédiés aux habitués sont les bordels municipaux, que l’on appelle à cette époque «bourdeaux» ou «bon hostel». Ils sont souvent administrés par une maquerelle, souvent une femme mariée, appelée «abbesse», douce vengeance contre le clergé. Cette dernière encaisse le tiers des gains de ses filles en échange de leur pension. Il est donc très aisé de trouver remède à une envie pressante…
La contraception naturelle
Les pratiques sexuelles, pour ce que l’on peut en savoir, semblent être communément orales, anales, manuelles et interfémorales, les femmes fuyant le rapport vaginal pour des raisons contraceptives.
Fin de carrière : abbesse, mariage ou couvent
La fin de « carrière » est estimée autour de la trentaine, mais aucune source ne permet d’affirmer cet âge. Dès lors que les filles ne peuvent plus se prostituer, plusieurs choix de vie s’offrent à elles :
- Devenir à leur tour tenancière – abbesse
- Retraite dans le repentir « fondation Sainte Marie Madeleine
- Le plus souvent, c’est le mariage qui les fait sortir de leur condition. En effet, épouser une fille de joie est considéré comme une œuvre pieuse par l’Eglise.
Mais toléré au nom de la morale conjugale schizophrène
Le rôle joué par l’Église et particulièrement ambigu. D’une part, et ce, depuis Saint-Augustin, elle voit la prostitution comme un mal inévitable qu’on ne peut enlever d’une société sous peine d’avoir d’autres maux. D’autre part, par son obligation morale, elle réprime à l’aide de ses tribunaux ecclésiastiques non pas les prostituées, mais les tenanciers et autres entremetteurs au nom de la morale conjugale.
Les putains des soldats de Dieu
En ces temps de guerres et de croisades, notons que les soldats et les croisés ne font pas exception à la tentation : un cortège de femmes suit l’armée, même celle de Dieu, lavandières comme prostituées. Les phases de défaites correspondent à un redressement des mœurs et vice-versa. Il faut comprendre que, lorsque les troupes commencent à perdre, les autorités le mettent sur le dos de leur honteuse débauche. Cependant, lorsqu’elles gagnent, les interdictions sont levées, et ainsi de suite, de victoires en défaites. Chose certaine, il y a du travail pour ces filles de joie qui vont parfois jusqu’à planter leur tente parmi celles des soldats. Leur réputation est cependant mauvaise, Jeanne d’Arc, par exemple, chassa les ribaudes qui suivaient son armée.
Esclaves rasées pour laver leurs péchés
Entre 1254 et 1269, Louis IX décide quand même d’éradiquer toute prostitution. Des lois qui permettent alors aux autorités d’incarcérer les demoiselles de joie sont mises en vigueur. Les prostituées qui sont capturées sont cependant envoyées dans des prisons toutes spéciales, où les conditions de vie sont misérables. Confiées à la garde de religieuses acariâtres et sadiques qui se croient désignées pour conjurer le vice, elles ont la tête rasée pour les humilier et on les fait travailler en quasi esclavage souvent jusqu’à une mort prématurée.
- 1254 : Ordonnance de Louis IX interdisant la prostitution, les personnes prostituées sont expulsées des villes et tous leurs biens sont saisis, jusqu’aux vêtements; et les proxénètes sont punis par des amendes équivalentes à une année de loyer.
- 1256 : Nouvelle ordonnance de Louis IX qui revient sur l’interdiction stricte de la prostitution. La personne prostituée n’est plus que reléguée hors des murs des cités et loin des lieux de culte.
- En 1269, Saint Louis, qui s’apprête à embarquer pour la huitième croisade, demande à nouveau d’extirper le mal du royaume. À nouveau, la clandestinité des prostituées et le désordre créé font fléchir le roi qui fait ouvrir des centres de reclassement pour les femmes publiques à Paris. Le pragmatisme fait d’ailleurs que les filles publiques sont non seulement admises, mais subsidiées pendant la huitième croisade. Les livres de comptes royaux font état de 13000 prostituées à payer pour le suivre à la guerre…
L’inefficacité de la répression est patente. A la fin du Moyen Age, filles publiques, secrètes ou vagabondes pullulent dans les rues des villes, investissent étuves et hôtels princiers. Le temps où ces femmes, jugées impures, étaient interdites de mariage, semble désormais dépassé ; mais à bien y réfléchir, les ordonnances de Saint Louis étaient déjà en leur temps parfaitement irréalistes.
Prisons pour prostituées, fornicatrices, adultères, pauvresses et célibataires
Du XVIIe au XIXe siècle, la période moderne est marquée par la volonté de lutter contre la prostitution. Parfois les mesures visent son éradication, par l’emprisonnement ou le bannissement. Mais beaucoup de ces mesures sont assez vite oubliées ou pas du tout appliquées. Certains comportements sont nouveaux : des asiles s’ouvrent pour les femmes repenties, que vont bientôt rejoindre celles que l’on considère comme risquant de tomber dans la prostitution parce que pauvres et célibataires. Des ordonnances précisaient même de n’admettre que les jolies filles, les laides « n’ayant pas à craindre pour leur honneur ». L’Angleterre, puis l’Espagne, créent de tels établissements. En 1658, Louis XIV ordonne d’emprisonner à la Salpêtrière (Hôpital Général) toutes les femmes coupables de prostitution, fornication ou adultère, jusqu’à ce que les prêtres ou les religieuses responsables estiment qu’elles se sont repenties et ont changé.
La Salpêtrière de Paris sous l’Ancien Régime : lieu d’exclusion et de punition pour femmes
A son ouverture, en 1656, la Salpêtrière de Paris s’impose comme le plus grand établissement d’enfermement de femmes à l’époque moderne. Elle est chargée d’accueillir les femmes, jeunes filles et enfants mais aussi des couples sans ressources. En 1666, dix ans après l’édit d’établissement, la Salpêtrière accueillait 2322 pauvres. En 1684, Louis XIV ajouta à l’hospice, une prison, la « maison de force », pour les femmes prostituées, débauchées et condamnées, à laquelle on adjoignit un bâtiment pour les femmes et les filles détenues à la demande de leurs maris ou de leurs parents. La Salpêtrière comporta donc : un hospice et une prison pour les femmes.
Les pauvres mendiants qui ne se seront pas rendus à la Pitié dans les délais prévus y seront amenés de force par les officiers de police. La loi interdit la mendicité « à peine du fouet contre les contrevenants, pour la première fois ; pour la seconde, des galères contre les hommes et garçons, et du bannissement contre les femmes et filles ».
Pour changer la morale et les mœurs des femmes égarées
Dès le règlement du 20 avril 1684, une nouvelle catégorie de la population parisienne est à enfermer : les femmes débauchées. Et c’est à la Salpêtrière qu’elles devront être « enfermées ». Comme la mendicité, la débauche et la prostitution sont combattues avec acharnement pendant tout le XVIIe siècle. Outre la déportation dans les colonies, l’Hôpital général devient le principal mode de mise à l’écart des prostituées jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Les prostituées étaient déjà mises en cause dans le 101e article de l’ordonnance de 1560 promulguée par François II puisque cette ordonnance interdisait tout simplement la prostitution. Cette mesure aurait été prise suite à la progression rapide de la syphilis. Et c’est tout naturellement qu’on s’est attaqué à ce qui ne pouvait être qu’à la base de ce développement : la prostitution. Sous couvert de santé publique on épurait ainsi les rues de Paris d’un autre fléau, la « débauche publique et scandaleuse ». Les mesures d’internement contre les débauchés se multiplient dans ce siècle de moralisation de la société. Des maisons de force avaient déjà été créées et aménagées pour les débauchées. Ces établissements étaient ouverts, théoriquement, aux seules volontaires, et avaient pour objectif de changer la morale et les mœurs de ces femmes égarées. Le roi prévient que « les femmes d’une débauche et prostitution publique et scandaleuse, ou qui en prostituent d’autres, seront renfermées dans un lieu particulier destiné pour cet effet dans la maison de la Salpêtrière ». Les débauchées pourront y être enfermées sur décision de justice. Après l’ordonnance du roi du 20 avril 1684, un inspecteur est chargé de la police des mœurs. Il est chargé, jour et nuit, de les arrêter et de les conduire au dépôt Saint-Martin, passage obligé des futures condamnées. Le lendemain, les femmes arrêtées comparaissent à l’audience du grand Châtelet. Les femmes condamnées, escortées par des archers, sont alors emmenées en charrette, dont les planches sont recouvertes de paille, à travers les rues de Paris, à la vue de tous, jusqu’à la Salpêtrière.
Pour réprimer la libération des femmes
Avec le XVIIIème siècle, une grande liberté des mœurs oblige la société à réagir. La police va être une grande pourvoyeuse de nos hôpitaux : se moquer du roi, de la religion, contrevenir à l’ordre public, désobéir à l’autorité paternelle, manquer à l’honneur familial, se débarrasser de sa fille ou de sa femme, être protestante, hérétique, révoltée ou troubler l’ordre public sont très souvent des fautes méritant l’incarcération des femmes à la Salpêtrière. C’est de plus en plus un bagne pour les femmes avec des travaux forcés et de sévères châtiments. Pourtant dans le même temps apparaît une timide humanisation avec l’arrivée de Tenon à la Salpêtrière en 1748. Il va y améliorer l’hospitalisation de ses malades. Quant aux folles, elles arrivent à la Salpêtrière pour y achever, souvent enchaînées, le reste de leur vie.
La déportation des filles de honte
Les fillettes abandonnées à la naissance étaient recueillies, élevées, éduquées, placées pour un travail et mariées par l’institution après enquête sur le conjoint (« les noces des orphelines »). Colbert trouva bon de peupler nos nouvelles colonies d’Amérique avec quelques-uns de ces jeunes orphelins et orphelines en les mariant « à la chaîne » (60 couples dans une matinée) lors de grandes cérémonies à l’église Saint-Louis de la Salpêtrière. Cette pratique s’est poursuivie sous la Régence. L’Angleterre commence à déporter aux Antilles les filles des maisons fermées : elles sont 400 après la fermeture des maisons de Londres en 1650 ; on estime à 10 000 celles qui rejoignent de force l’Amérique de 1700 à 1780. L’aristocratie européenne semble particulièrement violente dans sa façon de vivre la sexualité et, contrairement au Moyen Âge, on a pour ces siècles des récits de brutalité dans les établissements où orgies, coups, flagellation, débauche de mineurs sont courants. La société dans son ensemble est caractérisée par la violence sexuelle et, dans les campagnes comme dans les villes, des bandes organisées attaquent les femmes isolées pour des viols collectifs accompagnés de sévices.
3000 bordels parisiens
Force est de constater que, malgré les interdictions et les principes moraux, tous les niveaux des autorités civiles et religieuses comptabilisent les revenus des bordels qu’ils gèrent sans scrupule, à titre de revenus standards, comme les taxes ou les dons. À la fin de Moyen-âge, au temps du poète et brigand François Villon (1431-1463?), Paris compte plus de 3000 bordels. Pendant très longtemps, on prétexte que la prostitution est un exutoire pour éviter le viol et l’adultère. C’est pourquoi elle est alors tolérée et pourquoi l’Église tente de réhabiliter les pécheresses repentantes.
13% des femmes se prostituent
À la veille de la Révolution française, on évalue à 30 000 les simples prostituées de Paris et à 10 000 les prostituées de luxe ; à Londres, elles seraient 50 000, ce qui est une preuve de l’échec des mesures de répression. A la fin du XVIIIe siècle, on évalue à 40 000 le nombre de personnes prostituées à Paris (13 % de la population féminine). Pour mesurer l’ampleur du phénomène, la plupart des historiens contemporains soulignent que si la proportion de prostituées était la même aujourd’hui (environ 13 % des femmes), on aurait pour Paris intra-muros une population de plus de 100 000 prostituées.
Un quart de parisiens clients : des recettes juteuses pour l’État
La IIIe République est l’âge d’or des maisons closes qui font partie intégrante de la vie sociale. L’État, et notamment le fisc profitait de ce commerce en prélevant 50 à 60 pour cent sur les bénéfices. À Paris, ils sont environ 200 établissements officiels, sous le contrôle de la police et des médecins, ainsi que d’innombrables bordels clandestins qui comptent alors 15 000 prostituées. De 1870 à 1900 environ, il y a 155 000 femmes officiellement déclarées comme prostituées, mais la police en a arrêté pendant la même période 725 000 autres pour prostitution clandestine (soit 30 000 par an). En 1953, les estimations les plus basses sont de 40 000 prostituées à Paris (les plus hautes parlent de 70 000), tandis que les bordels clandestins (les clandés) se multiplient (500 à Paris). La police estime à 40 000 clients par jour la fréquentation des diverses maisons, ce qui équivaudrait à dire que le quart des hommes parisiens avait des relations avec les prostituées.
LE CHRISTIANISME CONTREFAIT DE SATAN
« Le message stupéfiant dans cette brochure vous affectera dans les années à venir, et il affectera également votre futur éternel ! C’est d’une importance vitale. Cette information a été supprimée pendant de nombreux siècles, mais ce sont des informations que vous devez avoir! »
Cette brochure contient des informations véritablement choquantes pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Cela a de profondes implications pour l’avenir de notre civilisation. Pourtant, les faits contenus dans ce document ont été documentés à maintes reprises par des historiens respectés et même de nombreux théologiens. Ils ne sont pas basés sur une théorie ou un concept de « tarte dans le ciel ».
Le résultat en rapide développement de la fausse religion affectera dramatiquement votre vie même dans la prochaine décennie, beaucoup plus que vous ne l’imaginez probablement ! Car cette révélation explosive n’est pas seulement pour les « personnes religieuses », c’est pour tout le monde. Toutes nos vies en seront bientôt affectées.
Nous devons tous nous demander : « Comment est-ce que je suis parvenu à croire ce que je crois maintenant sur la religion, la moralité et l’objectif entier de l’existence humaine ? Si mes amis et moi-même venons de suivre aveuglément les idées généralement acceptées, n’est-il pas possible que de nombreuses autres personnes aient fait la même chose ? Est-il possible que nous ayons aveuglément accepté de fausses idées religieuses qui ont, en fait, grandement affecté le développement de nos sociétés entières, le type de systèmes juridiques, de systèmes éducatifs et de systèmes religieux que nous avons conçus et que nous prenons pour acquis ? »
S’il y a un vrai Dieu et si la Bible est Sa révélation inspirée pour l’humanité, alors, nous devrions examiner attentivement ce que la Bible dit clairement à propos de ces questions ! Car la Bible dit spécifiquement : « Mais examinez toutes choses ; Retenez ce qui est bon ; Abstenez-vous de toute espèce de mal. » (1 Thessaloniciens 5:21-22)
Encore et encore, la Bible démontre clairement que la plupart des êtres humains sont trompés. En décrivant la fin des temps, l’apôtre Jean a décrit le Diable de cette manière : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12:9) Plus de deux milliards de « chrétiens » dans les grandes dénominations font partie du « monde entier » que Jean a décrit, et beaucoup sont trompés ! Ces gens et leurs prédicateurs n’ont pas l’intention d’être mauvais. Car une personne trompée ne sait pas qu’elle est trompée ! Il est important que nous comprenions cette distinction.
Donc, je ne veux pas être « méchant » en écrivant ceci, mais le Dieu du ciel me commande de prêcher la Vérité. Et, je ne peux pas vous aider si je partage simplement de douces platitudes en prétendant que « tout va bien » quand tout ne va pas bien ! Car nous approchons maintenant de la fin des 6000 ans de l’histoire humaine sous l’influence de Satan le Diable, que Jésus-Christ a appelé le « dirigeant de ce monde » (Jean 14:30).
Je sais bien que des milliers d’entre vous qui liront cette brochure sont très sincères dans votre désir d’être chrétiens. Vous pensez vraiment que la forme de religion que vous avez pratiquée est ce que Jésus-Christ et Ses apôtres ont enseigné ? Beaucoup de ministres et de prêtres croient aussi sincèrement aux mêmes choses. Vous pensez dire le bien.
Ce que vous avez besoin de réaliser, c’est que des milliards d’autres êtres humains ont vécu et sont morts sans jamais comprendre ou pratiquer aucune forme de Christianisme. La majorité de la population mondiale n’a jamais, à aucun moment, professé le Christianisme ! Et, la plupart de ces gens ont aussi été très « sincères », tout comme vous pouvez l’être. Donc, ce n’est pas une question de « sincérité » ou de suivre la majorité. Il s’agit de trouver la véritable vérité concernant le but de l’existence humaine, et de trouver le vrai moyen d’accomplir ce but magnifique.
La religiosité « sincère » est-elle suffisante ? Non ! Toutes les religions ne sont pas « égales » ! Si vous êtes prêts à vous prouver à vous-mêmes que l’Unique Grand Créateur est le vrai Dieu et que la Bible est Sa révélation inspirée pour l’humanité, alors, vous devez comprendre qu’il n’y a qu’un seul chemin vers la vie éternelle. Et, ce « chemin » est à travers le vrai Jésus-Christ de la Bible ! Comme l’a dit l’apôtre Pierre : « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; Car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:10-12)
Pourtant, très peu de chrétiens professant commencent à saisir l’énormité de la tromperie orchestrée par Satan le Diable. Ils ont du mal à comprendre que Satan a non seulement trompé les gens dans le monde païen et non chrétien, mais, il a inventé un Christianisme contrefait et l’a imposé à des millions de personnes qui pensent sincèrement suivre le Christ de la Bible ! Comme l’apôtre Paul a averti les Corinthiens : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. » (2 Corinthiens 11:3-4)
En effet, un autre « Jésus », un Jésus Christ totalement différent, a été imposé sur une humanité sans méfiance ! Rappelez-vous qu’un billet de $100 contrefait est conçu pour ressembler beaucoup à un billet authentique. En voyant les similitudes apparentes, les gens sont souvent trompés dans l’acceptation de la contrefaçon. C’est donc avec Satan, le Maître Trompeur ! Pour votre propre bien, soyez prêts à considérer si vous avez été induit en erreur en supposant que vous suivez vraiment le Christ de la Bible et ce qu’Il a réellement enseigné. Car votre Bible indique clairement que seuls les vrais chrétiens seront protégés pendant l’holocauste à venir, les Grandes Tribulations décrites par Jésus-Christ !
Très bientôt maintenant, dans les quelques prochaines années, le grand Dieu de toute la création commencera à intervenir directement, plus puissamment que jamais. Les ouragans qui déferlent sur la Floride, la Nouvelle-Orléans et la côte du Golfe des États-Unis ne sont qu’un petit prélude à ce que Dieu commencera à faire dans ces derniers jours. Jésus-Christ a spécifiquement prédit : « Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; Il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel…. Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; Car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21:11, 25-26)
Le grand Dieu attirera l’attention de l’humanité ! Il aidera ceux qui veulent vraiment comprendre qu’il faut « sortir » de cette Babylone moderne (Apocalypse 18:4) et qui veulent s’extirper de cette société de Satan.
L’apôtre Paul a également été inspiré pour nous dire que Satan, le diable, est le « dieu » littéral de la société de ce monde ! Paul a écrit : « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; Pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » (2 Corinthiens 4:3-4)
La prémisse fondamentale de cette brochure est que notre Créateur a permis à un Diable très réel de tromper absolument la plupart de l’humanité pendant les 6000 dernières années. Satan a, en effet, établi une religion contrefaite afin de tromper le monde entier, mais, le grand Créateur interviendra bientôt pour renvoyer Jésus-Christ sur la terre en tant que « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19:16). Quand Il reviendra, le Christ jettera Satan dans un puits sans fond, « afin qu’il ne trompe plus les nations jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis ». (Apocalypse 20:3)
Une des principales façons dont Satan peut tromper la plupart des gens est de leur faire croire qu’il n’existe même pas ! Alors, les gens font des blagues sur comment « le diable l’a fait », en ressentant qu’il n’existe pas de vrai diable après tout. Mais, comme nous l’avons vu, Jésus-Christ a appelé Satan, « le dirigeant de ce monde ».
Comment Satan est-il né ? Quelles sont ses méthodes de tromperies ? Et, plus important encore, comment Satan a-t-il trompé le monde entier ? Lorsque Jésus-Christ a cité « Daniel le Prophète » (Marc 13:14), Il considérait ces écrits comme des Saintes Écritures. Dans le livre de Daniel, nous trouvons des êtres spirituels, des anges et des démons, décrits à plusieurs reprises.
Après que Daniel eut jeûné pour rechercher une meilleure compréhension, Dieu a envoyé un ange pour l’encourager (Daniel 10:10-12). L’ange donna à Daniel une explication remarquable sur la raison pour laquelle il lui avait fallu si longtemps pour répondre aux prières de Daniel. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; Mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; Car la vision concerne encore ces temps-là. » (Daniel 10:13-14)
Plus tard, ce même ange a raconté d’autres détails au sujet du monde spirituel invisible. « Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse ; Et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef. » (Daniel 10:20-21)
Clairement, ce passage parle de guerres spirituelles ! Ceci décrit la lutte qui se déroule derrière les affaires mondiales dans le monde des esprits. Pour Satan, le diable est décrit comme « le dieu de cet âge » qui « a aveuglé » les incroyants (2 Corinthiens 4:4).
Satan est également appelé « le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui travaille maintenant dans les fils de la désobéissance » (Éphésiens 2:2). L’ange qui parlait à Daniel décrivait une bataille entre des êtres spirituels où même le grand archange Michel (Daniel 12:1) devait être appelé pour de l’aide !
Ce monde, cet « âge », cette période de près de 6000 ans depuis Adam jusqu’à présent, a été et est toujours une société dominée par Satan le Diable et des millions d’anges déchus ou « démons » qui l’ont suivi dans sa rébellion contre le Créateur Dieu.
« Satan » n’est pas seulement un terme généralisé pour le mal. Satan n’est pas une force aveugle. Satan, le Diable, est une personnalité spirituelle puissante, originellement créée par Dieu comme étant un chérubin, qui s’est rebellé contre Dieu. Son nom d’origine, « Lucifer », signifie « porteur de lumière ». Mais, depuis sa rébellion, il a été appelé « Satan », ce qui signifie « adversaire ».
Remarquez Ésaïe 14:12-15 : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; Je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. »
Ici, nous trouvons Lucifer complotant pour renverser Dieu ! Sa grande capacité et sa grande vanité l’ont décidé à rivaliser avec son Créateur !
Dans Ézéchiel 28:1-16, Dieu décrit d’abord le prince humain de Tyr. Il était manifestement un homme de grande capacité et un grand chef de file, dans la sphère humaine, dans ce « New York » du monde antique. Puis, Ézéchiel commence à décrire le véritable « pouvoir derrière le trône », le « roi » de cette cité-état païenne. Remarquez : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; Tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. » (Ézéchiel 28:12-13) Ici, nous trouvons une personnalité qui existait des millénaires avant Tyr, dans le « Jardin d’Éden » ! Pourtant, il était un être créé (verset 15), pas un membre de la famille de Dieu.
Après ses négociations politiques et ses manœuvres pour gagner des partisans, Satan fut chassé de la « montagne » ou du royaume de Dieu. Comme l’indique Apocalypse 12:3-4, Satan a pu attirer un tiers des hôtes angéliques dans cette rébellion contre Dieu ! Ces anges déchus sont maintenant appelés « démons ». Satan a maintenant littéralement des millions d’anges déchus qui sont ses disciples et, dans ce sens, il a un « royaume » sur lequel il règne dans le monde des esprits.
Matthieu raconte l’histoire de la tentation de Jésus par Satan, une personnalité très complice. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. » (Matthieu 4:1)
Ce récit évangélique nous montre que Satan n’est pas contre la citation des Écritures. En fait, Satan a même eu l’audace de citer les Écritures à l’auteur des Écritures, Jésus-Christ ! « Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas : Car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » (Matthieu 4:5-6)
Alors, Satan a offert à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. » (Matthieu 4:8-9)
Bien sûr, Jésus connaissait les principes spirituels impliqués et a donc appliqué correctement les Écritures appropriées en réponse, en disant : « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4:10) Jésus a choisi d’obéir à Dieu et de recevoir Son royaume au temps de Dieu et à la manière de Dieu.
Plus tard, quand Jésus fut accusé d’utiliser Belzébuth pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; Comment donc son royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12:25-26)
Satan a un royaume ! Il est le « dieu » invisible de ce monde (2 Corinthiens 4:4). Il est le principal trompeur des hommes et des nations. « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12:9)
Satan est l’être spirituel qui influencera puissamment et possédera peut-être même finalement un dictateur politique charismatique, qui doit arriver bientôt, qui séduira une superpuissance mondiale émergeant dans une Europe ravivée, militante et réunie, la « Babylone » de la fin des temps ! Satan sera le « dieu » qui animera et habilitera le faux système religieux qui soutiendra cette puissance mondiale dominante, économiquement et militairement ! Ne croyez pas simplement ce que je dis. Regardez la Bible pour vous-même !
La parole de Dieu prédit que ce système oppressif sera littéralement stimulé par les démons : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; Et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et fléaux. » (Apocalypse 18:1-4)
Satan motivera ces dirigeants du monde à venir à combattre le Christ à Son retour en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Mais, le Christ déposera Satan et son méchant règne arrivera à une fin sûre.
Jésus a condamné les chefs religieux de son temps pour leur hypocrisie. Ces figures ecclésiastiques ont fait semblant d’être pieuses, mais ont refusé de suivre l’intention spirituelle de la loi de Dieu. Jésus leur a attribué le propre caractère de Satan, en utilisant l’analogie que puisque leur père était Satan, ils pourraient seulement se comporter « comme leur père, en tant que ses fils ». Le diable ment et assassine, alors qui devrait être surpris si les enfants du diable font de même, en prêchant un évangile pervers de la tromperie et de la fausseté ?
Il est important de comprendre que Satan est le « père des mensonges ». Il ment et trompe continuellement et intelligemment l’humanité, ainsi que ses serviteurs. En fait, le mensonge devient si commun avec les gens sous l’influence de Satan qu’ils trouvent souvent plus facile de mentir que de dire la vérité !
Dans le cadre de sa conspiration pour contrecarrer Dieu et renverser son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres ! L’apôtre Paul a mis en garde les chrétiens contre la grande tromperie de Satan et de ses ministres : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres. » (2 Corinthiens 11:13-15)
Les ministres de Satan se ressemblent souvent et leurs paroles ressemblent à ce que les gens trompés pensent de ce à quoi les ministres du Christ devraient ressembler ! Mais, ils prêchent « un autre Jésus » et proclament un « évangile différent ». Il appartient à chaque individu, y compris vous, d’étudier véritablement la Bible et de prouver ce que Jésus et les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.
La Bible décrit spécifiquement, non pas une, mais, deux « Babylone ». Peu de temps après le grand Déluge, une « Babylone » fut fondée, l’ancienne cité-état établie par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10:8-10). La deuxième Babylone est un système d’état-église moderne décrit dans Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le Christ lors de Sa seconde venue (Apocalypse 17:12-14).
Pensez-y ! Des centaines de millions de personnes dans cette « Babylone » de la fin des temps seront tellement trompées qu’elles auront l’audace de se battre littéralement contre le Fils de Dieu et les armées du ciel qui reviennent !
Pour comprendre comment ce système appelé « Babylone » a commencé, revenons aux premiers jours de l’histoire de l’homme. Dans Genèse 10, peu après le déluge, l’humanité a recommencé à se multiplier. Les animaux sauvages se multiplient également et les gens ont besoin de protection. À ce stade, un fils de « Cusch » est né. La Bible nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; C’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel ; C’est pourquoi l’on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Éternel. Il régna d’abord sur Babel, Érec, Accad et Cainé, au pays de Schinear. » (Genèse 10:8-10)
Ainsi, ce « puissant chasseur », supposé avoir été un homme puissamment construit, commença à rassembler les gens dans les villes pour les protéger, et aussi à les mettre sous son contrôle personnel. Le début du royaume de Nimrod était « Babel », Babylone. À partir de là, il a continué à établir d’autres villes et à rassembler les hommes dans une relation où ils se sentaient « indépendants » de Dieu, sans avoir besoin de la protection de Dieu. Finalement, l’humanité, ayant « une seule langue et un seul discours » (Genèse 11:1), a commencé à construire un gratte-ciel ou une « tour » massive qui a été appelée « La Tour de Babel ». (Genèse 11:4-9)
Dieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité s’éloignerait rapidement de Lui et irait bientôt inventer des armes et des moyens pour se détruire. Dieu a dit : « Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; Maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. » (Genèse 11:6) Le pouvoir créateur de l’esprit humain était tel que Dieu savait que l’humanité pouvait inventer de terribles armes capables de détruire la terre, et que Son plan de donner à l’humanité 6000 ans pour écrire les leçons des souffrances humaines pourrait être écourté. Alors, Dieu est descendu pour « confondre leur langage » et pour les disperser sur la surface de la terre.
Mais, l’histoire et les récits cohérents et omniprésents, et les anciennes légendes de presque toutes les nations indiquent que les philosophies et les religions commencées par Nimrod et sa méchante épouse, Semiramis, ont continué jusqu’à ce jour. Car, après la mort de Nimrod, sa femme Semiramis a prétendu qu’il était maintenant le « dieu du soleil ». Comme l’écrivait Alexander Hislop :
« Les mystères chaldéens remontent aux jours de Sémiramis, qui a vécu quelques siècles après le Déluge et qui est connu pour avoir imprimé sur eux l’image de son propre esprit dépravé et pollué. Cette belle, mais, abandonnée reine de Babylone n’était pas seulement elle-même un modèle de luxure et de licence débridée, mais, dans les Mystères qu’elle avait en tête, elle était vénérée comme Rhéa, la grande « Mère » des dieux, avec des rites atroces qui l’identifiaient à Vénus, la mère de toutes les impuretés, et a élevé la ville même où elle avait régné à une mauvaise éminence parmi les nations, en tant que grand siège à la fois de l’idolâtrie et de la prostitution consacrée. C’est ainsi que cette reine chaldéenne est devenue un ajustement et un prototype remarquable de la « Femme » dans l’Apocalypse, avec la coupe d’or dans sa main, et le nom sur son front : « Mystère, Babylone la Grande, la Mère des prostituées et des abominations de la terre ». L’emblème apocalyptique de la femme prostituée avec la coupe à la main était même incarné dans les symboles de l’idolâtrie dérivés de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient exposés en Grèce, car ainsi était représentée la Vénus grecque. » (Les Deux Babylone, pages 5-6)
Ce système babylonien du culte idolâtrique s’est répandu dans le monde entier alors que les habitants de la ville eux-mêmes étaient dispersés (Genèse 11:9). En quittant Babylone, ces hommes ont pris leur culte de la mère et de l’enfant, et les différents symboles des « mystères », avec eux. Hérodote, le voyageur du monde et l’historien de l’antiquité, a été témoin de la religion mystérieuse et de ses rites dans de nombreux pays, et a écrit que Babylone était la principale source maléfique à partir de laquelle tous les systèmes d’idolâtrie s’écoulaient. Dans son ouvrage remarquable, Ninive et ses Restes, Layard écrit que nous avons le témoignage unifié de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie est originaire de la région de Babylone. Alexander Hislop cite ces historiens et d’autres confirmant ce point dans son traité remarquable mentionné ci-dessus.
Plus tard, l’Empire Romain a été assimilé dans ce système de dieux et de religions des pays sur lesquels ils régnaient. Puisque Babylone était la source de ce paganisme, nous pouvons facilement voir comment la première religion de Rome était une forme de culte babylonien qui s’était développée sous différentes formes et différents noms dans les pays où elle était partie. Dans son livre bien documenté, Croyances Païennes et Chrétiennes, Edward Carpenter écrivait : « La similitude des anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions chrétiennes était si grande qu’elles excitaient l’attention et la colère non dissimulée des premiers chrétiens … ne sachant pas comment l’expliquer, ils sont revenus à la théorie que le diable, des siècles auparavant, avait fait adopter aux païens certaines croyances et pratiques » (Page 25)
Edward Carpenter a aussi cité Tertullien, un « père de l’église primitive » vivant entre 160 et 220 ans après Jésus-Christ, qui disait : « Le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la partie principale des mystères divins. »
En outre, Edward Carpenter a noté : « Cortez se plaignait aussi que le diable ait peut-être enseigné aux Mexicains la même chose que Dieu a enseigné à la chrétienté ». Le célèbre explorateur espagnol a découvert que les habitants païens du Mexique pratiquaient déjà les mêmes rites païens et avaient les mêmes croyances païennes que l’Église Catholique Romaine avait assimilées !
Puisque les pratiques des églises d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes que la vraie église primitive enregistrée dans le Nouveau Testament, il est vital de savoir s’il y a eu un mélange délibéré de fausses pratiques païennes avec les vrais enseignements du Christ, des apôtres et de la Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté les changements apportés par un grand nombre de païens affluant dans l’Église Chrétienne Primitive et mêlant leurs coutumes païennes et leurs croyances avec celles de l’Église. (Déclin et Chute de l’Empire Romain, vol 1), chapitre 15)
Remarquez comment les églises d’aujourd’hui ont jailli de la même racine que le paganisme ! Satan a créé tout un système de « christianisme contrefait ». Il a astucieusement guidé les dirigeants religieux à introduire des idées complètement païennes, ces concepts et ces pratiques dans le « Christianisme ». Puisque le mot « Christianisme » est marqué sur l’extérieur de l’emballage, la plupart des gens supposent que la religion de Jésus-Christ est offerte. Ils ne se rendent pas compte que les concepts totalement faux de Dieu, de Jésus-Christ et de Son message, du but de la vie éternelle et du chemin vers la vie éternelle, ont été enveloppés dans un ensemble appelé « Christianisme ». Mais, le leur est un Christianisme « contrefait » qui a coupé la plus grande partie de l’humanité du vrai Dieu, et a causé une énorme confusion, des souffrances et la mort !
Notez ces extraits de Croyances Païennes et Chrétiennes : « L’Église Chrétienne s’est tenue sévèrement à l’écart de la discussion sur le paganisme, en prenant la position qu’elle, l’Église, représente une révélation divine unique et a persuadé l’humanité de telle sorte que peu de nos jours, s’aperçoivent qu’elle est née de la même racine que le paganisme et qu’elle partage de loin la plus grande partie de ses doctrines et de ses rites avec celle-ci. »(Carpenter, pages 11-12)
« L’idée commune est que les dieux païens se sont enfuis à la venue du Christ, mais il est bien connu de tout étudiant que cela est contraire aux faits : Au moment de l’apparition de Jésus et pendant quelques siècles auparavant, il y avait des temples dédiés à Apollon ou Dionysos chez les Grecs, ou Hercule chez les Romains, Mithra chez les Perses, Baal et Astarté chez les Babyloniens, et des temples dédiés à beaucoup d’autres dieux. Un phénomène remarquable est apparent : Malgré de grandes distances géographiques, des différences raciales entre les cultes et les détails des services, les grandes lignes des croyances et des cérémonies étaient, sinon identiques, nettement similaires » (Carpenter pages 19-21)
« Non seulement ces croyances et cérémonies païennes qui existaient des siècles avant la venue du Christ étaient très semblables les unes aux autres, mais elles étaient aussi semblables au vrai Christianisme, un fait qui ne peut être considéré comme accidentel. Comme un exemple pour ceci, pour 11 des principales déités de sept pays, on croyait que toutes les naissances de ces divinités ou presque toutes étaient pendant ou proches de Noël, d’une mère vierge, dans une grotte souterraine, qu’elles menaient une vie de labeur pour l’humanité. Il est cru qu’ils ont été vaincus par les puissances des ténèbres, descendus en enfer ou dans le monde souterrain, pour être relevés et devenir des pionniers pour l’humanité vers un monde céleste … Krishna, le dieu de l’Inde est un parallèle remarquable avec la vie du Christ » (Carpenter pages 21-23)
Carpenter poursuit en disant : « L’idée que Dieu sacrifie son Fils pour le salut du monde est si lointaine et remarquable, mais elle s’étend à travers toutes les religions anciennes et remonte aux temps les plus reculés et est incarnée dans leurs rituels » (Carpenter page 133). Ces coutumes inhabituelles étaient si semblables à la vérité qu’elles suggèrent fortement qu’il devait y avoir une force directrice derrière elles. Un Christianisme contrefait était créé par le « dieu » invisible de cet âge que Jésus-Christ appelait le « père des mensonges » (Jean 8:44).
Il est évident qu’avec des similitudes si marquées avec le Christianisme actuel, comme le montrent les onze divinités de sept pays, on devrait aborder ce sujet avec un esprit ouvert pour voir si une fusion du paganisme et du vrai Christianisme est présente aujourd’hui.
Le Code Da Vinci de Dan Brown a passé de nombreux mois au sommet ou presque des meilleurs vendeurs. Des millions ont été fascinés par ce roman fascinant. Qu’est-ce qui est si inhabituel à ce sujet ?
Bien que publié sous la forme d’un roman, et contenant des fictions et des erreurs, il peut inciter le lecteur à se rendre compte qu’il y a beaucoup plus sous la surface de nos idées et des pratiques religieuses que d’habitude. Il y a trois personnages principaux dans le Code Da Vinci : Sophie Neveu, une cryptologue française douée ; Robert Langdon, un symbologue de Harvard ; et Leigh Teabing, un ancien historien royal britannique.
Lisons maintenant leur conversation sur les origines de ce que le monde appelle aujourd’hui le « Christianisme » :
« Les historiens s’émerveillent toujours de l’éclat avec lequel Constantin a converti les païens adorateurs du soleil au Christianisme : En fusionnant les symboles, les dates et les rituels païens dans la tradition chrétienne croissante, il a créé une sorte de religion hybride acceptable pour les deux parties. »
« La transmogrification », a déclaré Langdon. « Les vestiges des religions païennes dans la symbolique chrétienne sont indéniables. Les disques solaires égyptiens sont devenus les auréoles des saints catholiques. Les pictogrammes d’Isis soignant son fils miraculeusement conçu, Horus, sont devenus le plan directeur de nos images modernes de la Vierge Marie en train de soigner l’Enfant Jésus. Et, presque tous les éléments du rituel catholique, la mitre, l’autel, la doxologie et la communion, l’acte de « manger Dieu », ont été pris directement à partir des religions mystérieuses païennes antérieures. »
« Teabing gémit. Ne mettez pas un symbole sur les icônes chrétiennes. Rien dans le Christianisme n’est original. Le dieu pré-chrétienté Mithra, appelé le Fils de Dieu et la Lumière du Monde, est né le 25 décembre, est mort, a été enterré dans une tombe de roche, puis, ressuscité en trois jours. A propos, le 25 décembre est aussi l’anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Le nouveau-né Krishna a été présenté avec de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire du Christianisme a été volé aux païens. »
« Que voulez-vous dire ? »
« À l’origine, a déclaré Langdon, le Christianisme a honoré le sabbat juif du samedi, mais Constantin l’a déplacé pour coïncider avec le jour de vénération du soleil des païens. Il fit une pause en souriant. Jusqu’à ce jour, la plupart des pratiquants assistent aux offices, le dimanche matin, sans aucune idée qu’ils sont là à cause du tribut hebdomadaire du dieu soleil des païens » (Le Code Da Vinci pages 232-233)
« Mais, tout ceci n’est que de la fiction ! » pourriez-vous dire. « Où cet auteur fou a-t-il trouvé toutes ces idées étranges ? Je suis certain que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »
S’il vous plaît, mes amis, ne soyez pas trop certains !
La Bible elle-même nous dit : « Mais examinez toutes choses ; Retenez ce qui est bon. » (1 Thessaloniciens 5:21) La vérité est, et je vous défie de le prouver, que cette partie du livre de Dan Brown est basée sur des faits solides. Parce que, historien après historien, reconnaissent que le Christianisme original de Jésus et de ses apôtres a été radicalement changé en quelques siècles après la mort de Jésus ! Comme l’a noté l’historien Will Durant :
« Le Christianisme n’a pas détruit le paganisme, il l’a adopté. L’esprit grec mourant est arrivé à une vie transmigrée dans la théologie et la liturgie de l’Église : La langue grecque, ayant régné pendant des siècles sur la philosophie, est devenue le véhicule de la littérature chrétienne. Les mystères grecs se transmirent dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes contribuèrent au résultat syncrétiste : D’Égypte vinrent les idées d’une trinité divine … et une immortalité personnelle de récompenses et de punitions. D’Égypte vinrent l’adoration de la Mère et de l’Enfant, et la théosophie mystique qui a fait le Néoplatonisme et le Gnosticisme, et obscurci les croyances chrétiennes. Là aussi, le Monachisme chrétien trouverait ses exemplaires et ses sources. De Phrygie est arrivé le culte de la Grande Mère. De Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis. De Thrace, peut-être, le culte de Dionysos, dieu mourant et sauveur … Le rituel mithriaque ressemblait tellement au sacrifice eucharistique de la messe que les pères chrétiens ont accusé le diable de l’invention de ces similitudes pour tromper les esprits fragiles. Le Christianisme était la dernière grande création de l’ancien monde païen … L’Eucharistie était une conception depuis longtemps sanctifiée par le temps. L’esprit païen n’avait pas besoin d’être éduqué pour le recevoir. En incarnant le « mystère de la messe », le Christianisme est devenu la dernière et la plus grande des religions mystérieuses. » (L’Histoire de la Civilisation, volume 5, Will Durant, pages 595, 599)
Paul Johnson, un pieux catholique, est un des nombreux historiens hautement respectés qui reconnaissent ouvertement que le Sabbat biblique du septième jour observé par le Christ et les premiers apôtres a été changé. « Beaucoup de chrétiens ne faisaient pas une distinction claire entre ce culte du soleil et le leur : Ils se référaient au Christ qui « conduisait son char à travers le ciel », ils tenaient leurs offices le dimanche, s’agenouillaient vers l’Orient et célébraient leur fête de la nativité le 25 décembre, l’anniversaire du soleil au solstice d’hiver. Pendant le réveil païen ultérieur sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens trouvèrent facile d’apostasier à cause de cette confusion ; L’évêque de Troie a dit à Julien qu’il avait toujours prié secrètement le soleil. Constantin n’avait jamais abandonné le culte du soleil et il a gardé le soleil sur ses pièces de monnaie. Il a proclamé le dimanche comme le jour du repos » (Une Histoire de la Chrétienté, pages 67-69)
Qu’est-il arrivé après Constantin ? Jesse Lyman Hurlbut, auteur de livres religieux largement connus, l’explique :
« Les formes et les cérémonies du paganisme se faufilèrent peu à peu dans le culte : Certaines des anciennes fêtes païennes devinrent des fêtes de l’Église avec un changement de nom et de culte, et des images de saints et de martyrs commencèrent à apparaître dans les églises. L’adoration de la Vierge Marie a été substituée au culte de Vénus et de Diane, la Cène du Seigneur est devenue un sacrifice à la place d’un mémorial, et les aînés ont évolué de prédicateurs à prêtres. L’église et l’état devinrent un, quand le Christianisme fut adopté comme la religion de l’empire, et hors de l’union contre nature naquit deux maux, un dans les provinces de l’ouest et l’autre dans les provinces de l’est. Comme nous le verrons, l’église a progressivement usurpé le pouvoir sur l’état, et le résultat n’a pas été le Christianisme, mais, une hiérarchie plus ou moins corrompue contrôlant les nations de l’Europe, faisant de l’église une machine politique. » (L’histoire de l’Église Chrétienne, pages 79-80)
Alors, où tout cela nous mène-t-il ? Nous venons de lire la déclaration de Hurlbut selon laquelle l’église chrétienne professante du Moyen Age était « principalement une machine politique ». Elle était saturée de concepts, de doctrines et de pratiques païennes. Les dirigeants de la Réforme Protestante ont-ils vraiment « ramené » l’Église chrétienne professante à la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) retournant au vrai Christianisme de Jésus et des premiers apôtres ? Bien que sincères, les réformateurs protestants ont repris la plupart des attitudes anti-loi et anti-obédience qu’ils étaient venus à adopter dans leur rébellion contre la « Mère Rome ». Comme Rome, ils étaient encore impliqués dans un système paganisé de fausses doctrines, de Jours Saints païens et de faux concepts de Dieu, que Dieu Lui-même décrit dans Apocalypse 17:4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. »
Avec cette forme de « Christianisme » comme religion d’état, des masses d’anciens païens ont été « convertis ». Beaucoup l’ont fait par commodité plutôt que par conviction, et ont gardé leurs anciennes croyances en privé. D’autres sont venus à la nouvelle foi syncrétiste sans instruction dans ses croyances, et capables de recevoir seulement l’instruction la plus basique.
« Babylone » est un symbole de confusion. La formation de l’Église Catholique Romaine et, ensuite, l’apparition ultérieure de douzaines d’églises « filles » a certainement provoqué un malaise spirituel dans les dénominations, les doctrines, les croyances et les pratiques contradictoires, toutes prétendument« chrétiennes ». Pourtant, aucune d’entre elles ne correspond au Christianisme que les premiers apôtres et l’Église primitive de Dieu ont suivi pendant des décennies après la mort de Jésus de Nazareth. Elles ont toutes conservé des dizaines d’idées et pratiques païennes qui auraient été totalement étrangères à l’Église primitive ! Satan a en effet fait un travail magistral de création d’un Christianisme contrefait.
Bien qu’Alexandre Hislop semble être resté protestant jusqu’à sa mort, il a soigneusement souligné, avec beaucoup de documentation historique, que l’Église Catholique Romaine moderne est une continuation de l’ancien système de mystères babyloniens, et que ses fêtes religieuses et la plupart de ses pratiques étaient tirées directement de la religion babylonienne et de son sacerdoce. Hislop fait partiellement le lien avec les églises « filles » qui sont sorties de Rome. Mais, il était évidemment aveuglé par le sens profond de ce qui est arrivé au « Christianisme » moderne.
Près du début de Les Deux Babylone, Hislop expose la thèse de base qu’il continue à documenter dans son intégralité :
« On a toujours su que la papauté était baptisé dans le paganisme, mais, Dieu le montre maintenant, que le paganisme par lequel Rome est baptisée, dans tous ses éléments essentiels, le même paganisme qui prévalait dans l’ancienne Babylone littérale, lorsque Dieu ouvrit devant Cyrus les portes à deux battants d’airain, en coupant les barres de fer … Son jugement se hâte évidemment ; Et au moment où il s’approche, la Providence de Dieu, conspirant avec la Parole de Dieu, par la lumière pénétrant de tous côtés, rend de plus en plus évident que Rome est en fait la Babylone de l’Apocalypse, que le caractère essentiel de son système, les grands objets de son culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites, ses cérémonies, son sacerdoce et ses ordres proviennent tous de l’ancienne Babylone, et enfin, que le Pape lui-même est vraiment et proprement le représentant direct de Belshazzar. Dans les guerres qui ont trop souvent été menées contre les présentions dominantes de Rome, ils se sont rendus compte de leur orgueil présomptueux, qu’elle est la mère et la maîtresse de toutes les églises, l’unique Église Catholique, hors de laquelle il n’y a pas de salut. Si jamais il y avait une excuse pour une telle façon de traiter avec elle, cette excuse ne tiendrait plus. Si la position que j’ai établie peut être maintenue, elle doit être dépouillée complètement du nom d’une Église Chrétienne ; Car si c’était une Église du Christ qui avait été convoquée cette nuit-là, quand le pontife-roi de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, a louangé les dieux d’or, et d’argent, et de bois, et de pierre (Daniel 5:4), alors l’Église de Rome a droit au nom d’une église chrétienne ; mais, pas autrement. Ceci, pour certains, sans aucun doute, apparaîtra une position très surprenante ; Mais, c’est celui que l’objet de cet ouvrage doit établir ; Et que le lecteur se juge lui-même, si je n’apporte pas suffisamment de preuves pour étayer ma position. » (Hislop, pages 2-3)
Plus tard, Hislop décrit comment la « confessionnelle » catholique a emprunté du paganisme, en donnant aux prêtres une plus grande autorité sur les membres laïques. Il explique que les fêtes païennes de Noël et de Pâques ont été introduites dans le « Christianisme » des siècles après que le Christ ait révélé la pleine vérité à ses apôtres. « En effet », écrit Hislop, « les auteurs les plus savants et les plus sincères de tous les partis admettent que le jour de la naissance de notre Seigneur ne peut être déterminé, et qu’au sein de l’Église Chrétienne aucune fête comme Noël n’a jamais existé jusqu’au troisième siècle, et que le quatrième siècle n’était pas encore très avancé, lorsque l’Église Romaine a pu établir le 25 décembre comme le jour de Noël. Pourquoi : Bien avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne elle-même, une fête était célébrée parmi les païens, à cette époque précise de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne du ciel, et on peut raisonnablement supposer que, pour se réconcilier avec les païens, et pour gonfler le nombre des adhérents nominaux dans le Christianisme, la même fête fut adoptée par l’Église Romaine, en lui donnant seulement le nom du Christ : Cette tendance des chrétiens à rencontrer le paganisme à mi-chemin fut développée très tôt. » (Hislop, pages 92-93)
Effectivement, Rencontrer le paganisme à mi-chemin « a été développé très tôt », écrit Hislop ! Pourtant, Dieu a clairement dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité, on coupe le bois dans la forêt ; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; On l’embellit avec de l’argent et de l’or ; On le fixe avec des clous et des marteaux. Pour qu’il ne branle pas. » (Jérémie 10:2-4) Pourtant, les fidèles des temps modernes persistent à le faire, et ont alors l’audace d’apposer le nom de « chrétien » à l’extérieur de ce paquet de croyances et de pratiques païennes ! Ceux qui s’intéressent vraiment à l’histoire de base de cette relation entre l’ancienne Babylone et le Christianisme professant moderne devraient, si possible, trouver et lire des livres tels que Les Deux Babylone, Les Croyances Païennes et Chrétiennes, Le Rameau d’Or de Sir James Frazer et de nombreux travaux similaires sur l’histoire et la théologie. Si votre esprit est ouvert, il est relativement facile de vous prouver que la « religiosité » moderne est simplement une continuation de la vieille religion babylonienne, avec le nom « Chrétien » estampillé à l’extérieur !
De nombreux dirigeants et théologiens conservateurs et orthodoxes conservateurs seront tout à fait d’accord que l’Église Catholique Romaine est, en effet, une continuation de « Babylone ». Ils sont très familiers avec le fait que la plupart des premiers dirigeants protestants ont clairement identifié Rome avec la « Babylone » et avec la « Grande Prostituée » décrite dans Apocalypse 17-18.
Mais, quelle est la base réelle des Églises Protestantes dans le monde aujourd’hui ? Pourquoi les premiers dirigeants se sont-ils révoltés contre l’autorité de l’Église Catholique Romaine ? Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « chrétienté divisée » d’aujourd’hui ?
Les réformateurs protestants ont-ils réussi à atteindre leurs objectifs déclarés ? Plus important encore, la vraie question est de savoir si les réformateurs protestants et leurs successeurs ont réussi à revenir à la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » ? (Jude 3)
Chacun de nous a besoin d’examiner le dicton bien connu de Chillingworth, théologien protestant, « La Bible, toute la Bible, et rien que la Bible, est la religion des protestants » (Encyclopédie Schaff-Herzog de la Connaissance Religieuse, article Chillingworth, W). Dans leur affirmation constante des Écritures comme « la règle inspirée de la foi et de la pratique », les dirigeants protestants se sont engagés à suivre la religion de Jésus-Christ et de ses apôtres à tous égards.
Pratiquement tous les chercheurs reconnaissent que le fondateur principal et original du Protestantisme était le Dr Martin Luther. Pourtant, Martin Luther a constamment rejeté l’autorité des Écritures quand ceci plaisait à ses propres caprices, bien qu’il ait souvent déclaré le contraire !
Il est remarquable qu’en rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther déclare l’autorité absolue des Écritures en matière de foi et de pratique. Il déclare : « Car ce qui est affirmé sans l’autorité des Écritures ou de la révélation prouvée peut être considéré comme une opinion, mais il n’y a aucune obligation de le croire … La transsubstantiation … doit être considérée comme une invention de la raison humaine, puisqu’elle ne se fonde ni sur les Écritures ni sur un raisonnement solide » (Documents de l’Église Chrétienne, Édition Bettenson, page 280)
Si Luther avait seulement appliqué ce type de test biblique à toutes ses doctrines, le monde d’aujourd’hui pourrait être un endroit bien différent ! Car quand il fut chargé d’insérer le mot « seul » dans Romains 3:28, il répondit hautainement, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre Pape se donne un mal inutile au sujet du mot seul, vous pouvez promptement lui répondre : C’est la volonté du Dr. Martin Luther qu’il en soit ainsi. » (Manuel d’histoire universelle de l’Église, page 199). Et, il est intéressant de noter qu’aucune autre raison pour ces changements non scripturaires que ceux-ci n’a jamais été donnée. En ce qui concerne ses convictions doctrinales personnelles, Martin Luther était vraiment un homme volontaire.
En jugeant n’importe quel homme ou mouvement, Jésus a dit, « à leurs fruits vous les connaîtrez » (Matthieu 7:20). L’historien Henry C. Vedder raconte l’enseignement que Martin Luther donna aux princes allemands lorsque des milliers de paysans, qui avaient sincèrement suivi sa révolte contre Rome, se révoltèrent contre ces princes arrogants :
« La rébellion n’est pas un meurtre ignoble, mais c’est un grand feu qui allume et dévaste un pays, donc, le tumulte porte avec lui une terre pleine de meurtres, de sang, de veuves et d’orphelins, et détruit tout, comme la plus grande calamité. Alors, quiconque devant frapper, étrangler et poignarder, secrètement ou publiquement, devrait se souvenir qu’il n’y a rien de plus venimeux, pernicieux et diabolique qu’un homme rebelle. Tout comme quand il faut tuer un chien enragé, ne le combattez pas et il vous combattra, et tout un pays avec vous. »
« Que le pouvoir civil presse avec confiance et frappe tant qu’il peut bouger un muscle. Car, voici l’avantage : Les paysans ont de mauvaises consciences et des biens illicites, et chaque fois qu’un paysan est tué, il a perdu son corps et son âme, il va pour toujours avec le diable. Et, l’autorité civile, cependant, a une conscience propre et des biens licites, et peut dire à Dieu avec toute la sécurité du cœur : « Voici, mon Dieu, tu m’as nommé prince ou seigneur, de ceci je ne peux pas douter, et tu m’as confié l’épée contre les malfaiteurs. (Romains 13:4) Par conséquent, je vais punir et frapper aussi longtemps que je pourrai déplacer un muscle ; tu jugeras et tu approuveras. » Ces temps merveilleux sont ceux où un prince peut plus facilement gagner le ciel en répandant le sang que les autres avec des prières. » (Une courte histoire des baptistes, pages 173-174)
Eh bien, pouvons-nous nous demander : « Si ce sont les mots d’un réformateur envoyé de Dieu, alors, quelle est la mesure de la vraie religion ? » Sont-ce les paroles d’un homme dirigé par le Saint-Esprit de Dieu ? Le Christ ressuscité utilisait-il cet homme pour purifier son « petit troupeau » ?
Il est vrai que Luther et Calvin avaient des motivations religieuses personnelles. L’esprit de Luther a été torturé avec un sentiment perpétuel de culpabilité. Dans son extrême insistance sur le salut par la foi seule, il essayait désespérément de concevoir un système où la loi de Dieu et la justice de Dieu n’auraient pas leur place.
Mais, le bouleversement spirituel personnel de Luther aurait eu peu d’effet sur l’Allemagne ou le monde s’il n’avait pas fait appel aux instincts politiques et financiers des princes allemands. Et, « il est vrai de dire que les motifs qui ont conduit à la révolte luthérienne étaient dans une large mesure laïques plutôt que spirituels. » (Alfred Plummer, La Réforme Continentale, page 9)
Surtout en ce qui concerne son insistance sur la foi seule et son rejet des innombrables Écritures qui enseignaient le besoin d’obéissance, Luther était un homme opiniâtre et obstiné.
La Bible enseigne : « Le péché est la transgression de la loi. » (1 Jean 3:4) Cela fait clairement référence aux Dix Commandements, la loi spirituelle écrite par le doigt même de Dieu. L’inspiré Jacques explique : « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté. » (Jacques 2:10-12)
Quelle loi interdit l’adultère et le meurtre ? Évidemment, Jacques fait référence aux Dix Commandements. Et, il conclut en nous disant de parler et d’agir selon cette loi. Et, les paroles de Jésus-Christ sont d’accord. Car, quand un jeune homme est venu lui demander le chemin de la vie éternelle, il a répondu : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; Tu ne commettras point d’adultère ; Tu ne déroberas point ; Tu ne diras point de faux témoignage ; Honore ton père et ta mère ; Et, tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 19:17-19)
Ignorant complètement son parallèle direct avec les enseignements de Jésus-Christ, Luther déclara avec fierté à partir du livre de Jacques : « Comparé aux épîtres de saint Paul, c’est en vérité une épître de paille : Il ne contient absolument rien pour rappeler le style de l’Évangile. » (Alzog, volume III, page 208). Luther a obstinément rejeté le livre entier de Jacques parce qu’il n’était pas d’accord avec ses doctrines !
En rejetant les cinq premiers livres de la Bible, Luther déclara : « Nous ne voulons ni voir ni entendre Moïse. Laissons Moïse aux Juifs, à qui il a été donné pour servir de miroir de Saxe. Il n’a rien de commun avec les païens et les chrétiens, et nous ne devrions pas le remarquer. » (Alzog, volume III, page 207)
Puisque Luther considérait Moïse comme ayant quelque chose à voir avec la loi de Dieu, ce que Luther détestait, il ne voulait rien avoir à faire avec les écrits inspirés de Moïse !
Puisque l’écrivain préféré de Luther était l’apôtre Paul, nous nous demandons comment Luther a réagi aux paroles inspirées de Paul à Timothée : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. » (2 Timothée 3:15-16) Rappelez-vous que seules les Écritures de l’Ancien Testament étaient écrites lorsque Timothée était un enfant.
Puisque Luther voulait obstinément « ignorer » Moïse, nous pourrions lui rappeler la description de l’apôtre Jean des saints victorieux de Dieu chantant « le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau. » (Apocalypse 15:3) Mais, les propres écrits de Luther répondent promptement : « Je considère que les révélations de Jean ne sont ni apostoliques ni prophétiques » (Jules Michelet, La Vie de Luther, page 273). Il pourrait alors ajouter : « Tout le monde peut se forger son propre jugement sur ce livre, comme pour moi-même, j’éprouve une aversion pour ce livre, et pour moi c’est une raison suffisante pour le rejeter. » (Alzog, volume III, page 208)
Et, c’est un fait que Martin Luther a délibérément rejeté l’autorité de n’importe quel livre dans la Bible pour lequel il a ressenti une « aversion ».
Maintenant, peut-être pouvons-nous comprendre le vrai sens de la confusion religieuse de notre temps. Les protestants d’aujourd’hui ont hérité de Luther, reconnu comme le plus grand leader de la Réforme, un esprit de volonté et une tendance à rejeter l’autorité tout-inclusive de la parole de Dieu !
Comme l’écrivait l’historien George P. Fisher, à propos de Luther : « Dans la rétention des rites et des coutumes, il n’a pas besoin d’une autorisation explicite des Écritures, assez pour qu’elles ne soient pas interdites et utiles. Son aversion pour l’essentiel du Christianisme latin en matière de doctrine est également manifeste. » (Histoire de la Doctrine Chrétienne, page 283)
Selon les propres termes de Luther : « Personne ne peut nier que nous croyons, chantons et confessons toutes choses en correspondance avec la vieille église, que nous n’y apportons rien de nouveau et n’y ajoutons rien, et ainsi nous appartenons à la vieille Église. » (Thomas M. Lindsay, Une histoire de la Réforme, tome I, page 468)
Par leurs propres déclarations, il est donc prouvé que les protestants ne se considéraient que comme une continuation de l’Église Catholique historique, mais, sous une forme différente et « purifiée ». Luther lui-même affirme avec véhémence leur unité essentielle avec l’Église Catholique !
En ce qui concerne Calvin, Fisher a écrit : « Il n’a pas nié que les sociétés chrétiennes reconnaissant le Pape sont des « églises du Christ »… Il nie avec indignation s’être retiré de l’Église. » (Histoire de la Doctrine Chrétienne, page 304) Philip Schaff a noté la description de Calvin de l’église romaine historique : « Comme notre conception actuelle est de traiter de l’Église visible, nous pouvons apprendre même d’elle le titre de mère, combien il est utile et même nécessaire de la connaître » (Histoire de l’Église Chrétienne, volume VIII, page 450)
L’insistance des dirigeants protestants sur leur unité fondamentale avec l’Église Catholique, et leur identification avec elle comme leur église « mère », est la plus significative !
Les premières traductions du Nouveau Testament de Martin Luther incluent de nombreuses illustrations représentant la « Prostituée de Babylone » en tant que l’Église Catholique Romaine. En décrivant cette interprétation largement comprise, Roland Bainton nous dit : « La Babylone déchue est clairement Rome. » (Here I Stand, page 258)
D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants font aujourd’hui la même identification. Ils considèrent l’Église Catholique Romaine comme la « grande prostituée » de l’Apocalypse 17.
Mais, il faut le reconnaître, la plupart des écrivains confessionnels protestants ont cessé de faire cette identification. Après avoir publié ces éditions de la Bible, des pamphlets et des tracts, ils sont soudainement arrivés à la réalisation embarrassante qu’ils disaient ceci d’eux-mêmes !
Car l’église romaine « mère » corrompue a donné naissance à des filles prostituées ! Si les principes clairs et cohérents de l’identification scripturale doivent être appliqués honnêtement, les églises protestantes sont des « filles prostituées » d’une Rome apostate païenne !
Ils sont sortis d’elle en signe de protestation. Mais, comme nous l’avons clairement vu, ils ont conservé la plupart de ses doctrines et concepts païens. Ils continuent de suivre l’exemple de Rome qui se mêle des politiques et des guerres dans ce monde. Et, nous avons vu des témoignages protestants abondants qu’ils reconnaissent être de leur église « mère » !
L’historien protestant Rufus Jones a écrit que Luther « a commencé à inaugurer une Église composée de ceux qui avaient la foi et la vision spirituelle, et qui ont révélé une capacité et un pouvoir pour proclamer la Parole de Dieu. Mais, en réalité, ceci a laissé en pleine opération des reliques des anciennes croyances, un « groupe » étendu de superstitions, de traditions et de magie, et un lourd héritage de l’autorité extérieure. » (La Dette de l’Église envers les Hérétiques, page 228)
En d’autres termes, les protestants conservent encore beaucoup de doctrines païennes et de traditions héritées de Rome. Nous avons vu que certaines de ces fausses traditions impliquent les fêtes païennes que les premiers catholiques adoptèrent et auxquelles ils donnèrent des noms à consonance chrétienne. Nous devrions examiner ces choses !
Les églises protestantes sont clairement identifiées par Dieu Tout-Puissant comme les « filles prostituées » de la Rome apostate !
En parlant de tout ce système babylonien, Dieu ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » (Apocalypse 18:4)
La question est de savoir si nous obéirons ou non à notre Créateur !
Ce qui se trouve juste devant.
Toutes ces informations ne sont pas seulement un argument philosophique contre les pratiques authentiquement païennes, aussi importantes soient-elles. La compréhension de cette question peut aussi aider à protéger les chrétiens sincères et zélés, s’ils agissent, de l’holocauste à venir décrit dans la Bible comme les Grandes Tribulations ! L’auteur brillant Adrian Hilton décrit le contexte de ce qui est actuellement en cours :
« Jésus avait dit que son royaume n’était pas de cet ordre mondain, et parlait beaucoup du monde et de l’Église étant en désaccord jusqu’à son retour. Ce n’est que lorsque Constantin a commencé un processus de syncrétisme que les chrétiens ont commencé à comprendre la nature de la bête qui était impliquée. Le Sabbat Juif du samedi a été remplacé par l’édit de Constantin interdisant le travail pendant « le vénérable jour du soleil » [dimanche], et la célébration de la Pâque a été déclarée illégale, sous peine de mort. Elle a été remplacée par les « Pâques » célébrées un dimanche et héritées d’un culte babylonien à la déesse Ishtar. Le pseudo-Christianisme romain a poussé de nombreux fidèles à fuir dans les montagnes d’Europe et en Asie Mineure pour échapper aux persécutions et à la mort, et ils ont continué, loin des regards du monde, comme la véritable Église de Dieu. La majorité des chrétiens, cependant, ont été impressionnés par l’influence universelle de la nouvelle unité : Il y avait un empire sous un seul empereur, menant une église sous un seul Dieu. Ils commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du royaume de Dieu, cela aurait pu être l’Église elle-même, ou même l’Empire christianisé. Ainsi fut ratifiée l’union fatidique de l’Église et de l’État, une union qui allait façonner l’évolution de l’Europe pour les siècles à venir » (La Principauté et le Pouvoir de l’Europe, pages 23-24)
Plus tard, Hilton continue :
« Tout juste aussi crucial pour le processus de fédéralisation est l’érosion des accomplissements de la Réforme. Même certains leaders chrétiens évangéliques ont présenté ce mouvement important de Dieu comme une des plus grandes tragédies qui soit jamais arrivée à l’Église, et ils déclarent que les protestants ont détruit l’unité de la chrétienté. Ils omettent de mentionner la vraie nature du système papal de la religion, les profondeurs des ténèbres spirituelles dans lesquelles il garde ses disciples, et son opposition diamétralement opposée au vrai Christianisme biblique. Le concept de la Chrétienté, aussi improbable que soit sa pratique, semble avoir plus d’importance que les frontières nationales établies entre une principauté et une autre, quelles que soient les libertés défendues par ces frontières. »
Lors de sa visite en Autriche, en 1983, le Pape s’est prononcé contre les « frontières nationales et artificielles » dans toute l’Europe. Il ajouta :
« Les Européens doivent surmonter les affrontements internationaux menaçants entre les états et les alliances, et créer une nouvelle Europe unie, de l’Atlantique à l’Oural ».
« En 1988, il a poursuivi sur ce thème lorsqu’il s’est adressé au Parlement Européen à Strasbourg ; Une occasion où beaucoup ont demandé pourquoi un leader spirituel perçu abordait les questions de l’unité politique. Le Sunday Telegraph, en 1991, résumait les plans du Pape pour « l’évangélisation » de l’Europe. Il a déclaré : »
« Il se prépare calmement à assumer le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin, celui d’empereur du Nouvel Empire Romain, régnant de l’Oural à l’Atlantique » (La Principauté et le Pouvoir de l’Europe, pages 36-37)
Comme l’a rapporté le Sunday Telegraph britannique, le Pape Jean-Paul II a exprimé son souhait de « régner » sur un nouveau Saint Empire Romain. Un quart de siècle plus tard, lorsque le Pape François a pris la parole devant le Conseil de l’Europe, le 24 novembre 2014, peu de choses avaient changé. Le Pape a souligné aux délégués l’importance des racines religieuses (catholiques) de l’Europe. « Ces racines doivent être recherchées, trouvées et entretenues par un exercice quotidien de mémoire, car elles représentent le patrimoine génétique de l’Europe. » Ce n’est pas un hasard si, dans un empire européen qui redécouvre ce « patrimoine génétique », le souverain pontife jouera un rôle unique d’influence. Mais, un tel Empire serait-il vraiment un « Saint » Empire Romain ? Ou serait-ce réellement une renaissance d’un ancien système Babylonien église-état païen que Dieu condamne ? Ce n’est pas seulement une question idiote, parce que votre Bible prophétise qu’un tel retour aux racines de l’Europe se réalisera !
Dans une prophétie pour notre temps, le prophète Ésaïe décrit une « fille » vierge moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son propre peuple (Ésaïe 47:1-9) Dieu décrit clairement cette Babylone moderne comme « la dame des royaumes » (Ésaïe 47:5). Alors Dieu dit : « Tu disais : À toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Écoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : Moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; Elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements. (Ésaïe 47:7-9)
Remarquez comment certaines de ces déclarations exactes sont utilisées contre la Babylone moderne qui combattra le Christ à Sa seconde venue ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! À cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée. » (Apocalypse 18:7-8)
C’est le système d’État-Église qui va bientôt arriver en Europe, qui finira par allumer les peuples américains et les britanniques, et amènera les Grandes Tribulations ! Ce sera une renaissance de l’ancienne Babylone, avec ses castes sacerdotales, ses rites et ses doctrines païennes et son mépris total pour les commandements de Dieu. Ce sera une contrefaçon intelligente du vrai Christianisme. Pour des millions de personnes, cependant, cela ressemblera à la vraie chose !
Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7:13-14)
Le Jésus-Christ de votre Bible a également donné cet avertissement puissant : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7:21-23)
Le bel apparat, la musique, les pompes, les cérémonies et le pouvoir intimidant de ce système babylonien à venir seront très impressionnants. Mais, seulement ceux qui font véritablement la volonté de Dieu et qui gardent ses commandements, tous les dix, seront dans le prochain Royaume du Christ. « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apocalypse 14:12)
À la toute fin de ses paroles inspirées, notre Créateur nous dit clairement : « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » (Apocalypse 22:14-15) La sorcellerie religieuse et l’idolâtrie du système babylonien séduiront des millions de personnes. La grande majorité suivra cette voie. Mais, le passage ci-dessus met en garde contre quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, de malentendus et de pratiques païennes. Satan a été extrêmement intelligent dans la création d’un Christianisme contrefait, qui ressemble tellement à l’original que des millions de gens ont été trompés. Ceux qui suivent cette religion contrefaite païenne subiront la furie complète de leur Créateur lorsque les plaies des Trompettes et les Sept dernières plaies seront déversées dans un monde rebelle. (Apocalypse 8, 9, 16)
Pourtant, la parole de Dieu décrit la richesse temporaire et la puissance de ce système : « … parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et parce qu’on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre. » (Apocalypse 18:23-24) Et comment cela va-t-il finir ? « Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée. » (Apocalypse 18:21)
Dieu avertit : « Il cria d’une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux. » (Apocalypse 18:2) Alors Dieu ordonne : « Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » (Apocalypse 18:4)
Dans cette brochure, nous avons brièvement démontré que presque toutes les religions sont originaires de « Babylone ». Les religions orientales et africaines ont plusieurs des mêmes faux concepts païens de Dieu et du salut, développés à partir du culte original de Nimrod et de sa femme prostituée, Semiramis. Les enseignements du « Christianisme » sont massivement influencés et dilués par ces concepts païens.
Où que vous soyez, qui que vous soyez, nous vous exhortons à étudier véritablement la Sainte Bible, la révélation inspirée que Dieu a donnée à l’humanité. Pour votre bien, ne lisez pas simplement la Bible pour des sentiments ou pour renforcer ce que vous croyez déjà. Apprenez à vraiment étudier la Bible et voyez ce qu’elle dit clairement à plusieurs reprises sur la vraie nature du Dieu Créateur, de la vie éternelle et du vrai chemin vers la vie éternelle.
Quant à nous, nous continuerons à expliquer les événements prophétiques qui se déroulent actuellement pour provoquer la renaissance de Babylone, et du Royaume de Dieu à venir. Ce message ne sera pas populaire ! Nous serons harcelés, vilipendés et persécutés pour vous avoir apporté la vérité sur ce qui se passe réellement dans les affaires mondiales. Mais, nous ne devons pas avoir peur de proclamer toute la vérité sur le Christianisme authentique et sur l’apostasie dirigée par Satan le diable. Parce que le Dieu vivant n’accepte pas avec bonté les imbéciles et les lâches !
« Celui qui vaincra héritera ces choses ; Je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dan l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » (Apocalypse 21:7-8) Le Christianisme contrefait de Satan doit être révélé, compris et repenti !
Que Dieu vous aide à agir sur ce message pendant que vous en avez l’opportunité. Que Dieu vous aide à vous prouver ce que la Bible dit vraiment, et à découvrir et à réaliser le véritable but de votre vie.
Source : Tomorrows World

L’affaire a commencé par le fameux « Qui suis-je pour juger ? » à propos de l’homosexualité. Réflexion curieuse d’un pape dont le rôle est précisément de transmettre l’héritage spirituel et moral de l’Eglise. Enseignement lui-même remontant au sixième commandement donné par Dieu à Moïse. La justification de ce relativisme pratique était ce fameux mot de « miséricorde » visant à valider des « situations concrètes » afin «d’accompagner et d’intégrer ». Les choses auraient pu en rester là. Or nous nous trouvions face à une nouvelle forme d’éthique qui allait se concrétiser par une avalanche de faits précis qui aboutissent de fait à une nouvelle Eglise que l’on peut qualifier d’homosexuelle ; il s’agit d’une véritable avalanche apocalyptique visant à transformer l’Eglise pour la soumettre au gender, passage obligé du transhumanisme, cette idéologie voulant créer un homme nouveau. Il s’agit d’une attaque frontale et programmée contre l’Ordre naturel voulu par Dieu dans sa création.
*Nous avons déjà oublié le fameux texte dit Relatio de mi-parcours lors du synode sur la famille en 2014. Il avait été rejeté massivement de manière retentissante. « Les homosexuels ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne : sommes-nous capables d’accueillir ces personnes, en leur garantissant un espace fraternel dans nos communautés ?…Est-ce que nos communautés sont capables de fournir cela, d’accepter et de valoriser leur orientation sexuelle, sans compromettre la doctrine catholique sur la famille et le mariage ? » Il s’agit donc de « valoriser l’orientation sexuelle » en l’occurrence la sodomie. C’est bien Jorge Maria Bergoglio qui a voulu insérer ce texte abominable dans le document final du synode.
* Au début de son pontificat, Bergoglio a nommé un homosexuel notoire, Mgr. Battista Ricca, comme prélat de sa propre maison papale et à la tête de la banque du Vatican.
* Le fameux « Qui suis-je pour juger » se référait à un homosexuel actif pour qui il est démontré incontestablement qu’il était impliqué dans de nombreuses relations sodomites, y compris avec un jeune homme avec qui il a été pris dans un ascenseur bloqué.
* Dans une entrevue au magazine America en septembre 2013, le pape Bergoglio se moqua de l’idée même de désapprouver la conduite homosexuelle : « Une personne m’a demandé une fois, de manière provocante, si j’avais approuvé l’homosexualité. J’ai répondu avec une autre question : « Dites-moi : quand Dieu regarde une personne gaie, est-ce qu’il appuie l’existence de cette personne avec de l’amour ou refuse et condamne cette personne ? »
* Bergoglio a depuis fait un grand spectacle en rencontrant personnellement et en embrassant physiquement un assortiment d’homosexuels et transgenres, acceptant même le « mariage » d’une femme prétendant être un homme qui « a épousé » une autre femme.
* Le pape a embrassé ostensiblement la main et concélébré la Messe avec un Don Michele de Paolis, prêtre militant pro-homosexuel notoire et animateur d’un site gay. Il s’agit d’un sacrilège public. Puis Bergoglio l’a invité à diner. Au moment du départ du prêtre il eut une phrase ambiguë : « Tout est possible ! ». Un avertissement vite oublié de tous. Et pourtant…
* Bergoglio a refusé de se prononcer contre la légalisation des « unions homosexuelles », des « mariages gay » ou même de l’« adoption par les gays » en Italie, en Irlande, aux États-Unis et à Malte. Son excuse était que « le Pape ne se place pas dans la politique concrète d’un pays ». Or il est le premier à défendre l’immigration et s’investir sur la question du « changement climatique ». Questions éminemment politiques.
* L’un des rares et francs adversaires épiscopaux de l’émergente « Église Gay » est Charles Chaput, nommé archevêque par le Pape Benoît XVI. Durant le synode dont il faisait partie, il avait présenté des directives interdisant de donner la Sainte Communion aux couples homosexuels ou aux divorcés remariés. Dans l’ordre hiérarchique, étant archevêque de Philadelphie, il aurait dû être nommé cardinal. De consistoire en consistoire, Bergoglio l’a récusé. Mgr Chaput est vivement critiqué par le père Thomas Rosica, attaché du Bureau de Presse du Vatican durant le Synode. Ce prêtre est surnommé le « chien d’attaque » de LGBT.
*Le jésuite James Martin, est un fervent défenseur du sacerdoce gay et a fortiori des unions de cette nature. Normalement il aurait dû être « crossé » par le pape. Bien au contraire, Bergoglio l’a nommé consultant du Secrétariat aux Communications Sociales du Vatican. Il est l’auteur d’un ouvrage intitulé « Construire un pont ». Ce pont doit relier l’Eglise à LGBT. Il y est rejeté l’enseignement du catéchisme ; la sodomie ne saurait être un péché. C’est Dieu qui a créé les homosexuels donc on ne saurait condamner leurs mœurs.
* Le Cardinal Walter Kasper, est un prélat allemand archi-progressiste. Il dirigeait le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. Il est le théologien préféré de Bergoglio. Il a défendu la légalisation du mariage homo en Irlande. Pour lui si la majorité du peuple est d’accord avec des lois de cette nature, il est légitime de « reconnaître ses droits ». Autrement dit c’est le peuple qui définit ce qui est vrai et bon. L’Eglise doit s’aligner au politiquement correct. Curieuse approche. Jésus nous a bien dit que « Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde (Jean 17, 14-18)».
* Un autre cas est celui du cardinal Reinhard Marx le bien nommé. Concernant le « mariage gay » il a déclaré : « La position chrétienne est une chose. C’est une autre chose de demander si je peux respecter toutes les lois sur les concepts moraux chrétiens. Quiconque ne comprend pas que l’un ne conduit pas automatiquement à l’autre, n’a pas compris l’essence même de la société moderne ». Manière alambiquée pour dire que l’Eglise n’a pas à défendre sa morale face au monde actuel.
* Le cardinal Christoph Schönborn était le Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il a déclaré : « Nous pouvons et nous devons respecter la décision de former une union avec une personne de même sexe, [et] chercher des moyens en droit civil pour protéger leur vie avec les lois pour assurer une telle protection ». Cependant il passe pour conservateur…C’est lui qui portait le projet d’Amoris Laetitia sur la question des divorcés remariés. Le pape le considère comme un « grand théologien ». Lequel a présenté dans sa propre cathédrale de Vienne un couple gay qui avait adopté un enfant de race noire. Ce couple a passé commande d’une petite fille de trois ans en Afrique du Sud.
*Avec Mgr Vincenzo Paglia nous atteignons le comble. Selon le journal La Croix du 17 juin, « il a été mis en examen pour association de malfaiteurs, entrave à l’enquête, fraude contre la ville de Narni (ville d’Ombrie, en Italie centrale), exercice abusif du crédit et détournement de fonds. L’accusation est portée par la procureure de Terni, Elisabetta Massini ». Nonobstant cette situation, Bergoglio l’a mis à la tête de d’Académie pour la Vie et Grand Chancelier de l’Institut Pontifical Jean Paul II pour les Études sur le Mariage et la Famille. Il a ni plus ni moins fait exploser ces deux institutions en y introduisant des partisans de l’euthanasie et de l’avortement. Il porte des lunettes de soleil dont la monture est arc-en-ciel LGBT. Mais surtout il a fait une gigantesque fresque d’inspiration « homoérotique » dans le chœur de sa cathédrale à Terni. Poussant le vice jusqu’à se représenter lui-même avec la calotte épiscopale. Cette fresque a été réalisée par un artiste notoirement homosexuel.
* Le Cardinal américain Blase Cupich, est un LGBT soutenu activement par Bergoglio ; il a annoncé qu’il était pour la réception de la Sainte Communion par des « couples homosexuels » ; ceci lors de son installation comme archevêque de Chicago. Il se base sur le prétexte de la « conscience inviolable ». Nous sommes en plein protestantisme. Pour lui, les adultères hétérosexuels peuvent aussi communier.
* Un autre cas est celui du cardinal Dolan. Son archidiocèse est bourré de prêtres homosexuels. Un joueur professionnel du nom de Michael Sam a révélé publiquement son homosexualité 2014. L’archevêque a déclaré à la télévision nationale : « Bon pour lui. Je n’aurais aucun sens de jugement sur lui. Que Dieu le bénisse … La même Bible qui nous dit que nous enseignons bien les vertus de la chasteté et la vertu de la fidélité et du mariage nous dit aussi de ne pas juger les gens. Donc, je dirais : « Bravo ! ». Pour la Saint Patrick, les Irlandais font traditionnellement un peu partout une parade, sorte de défilé folklorique. Dolan a été nommé « Grand Marschall » de cette parade malgré la présence d’un groupe de la « fierté gay » avec ses bannières.
*Le Cardinal Joseph Tobin, nommé cardinal par Bergoglio et placé à la tête de l’archidiocèse de Newark dans le New Jersey (grande banlieue de New York), a donné sa bénédiction en juillet à un pèlerinage gay qui s’est terminé par une messe sacrilège à la Cathédrale. L’un des homosexuels militants qui a participé à cette manifestation, a qualifié la bénédiction du cardinal de « miracle ». Le New York Times a salué l’événement sous le titre suivant: «Alors que l’Église change, un cardinal accueille les gays; ils embrassent un « miracle ». Tobin est un soutien très actif du Père Martin nommé ci-dessus. Il en est de même de Mgr Robert McElroy, évêque du Diocèse de San Diego. Cet évêque est une des recrues du corps en expansion des troupes de choc « gay » que Bergoglio installe dans les diocèses clés ; il a décerné des louanges au livre de Martin et proclame dépassé l’enseignement du catéchisme selon lequel l’homosexualité est « intrinsèquement désordonnée ». Il estime que les homosexuels peuvent communier.
*Nous ne reviendrons pas sur le cas de Mgr Cocopalmerio, président du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs. Dans ce qui est sûrement seulement la pointe d’un très grand iceberg, son secrétaire particulier Luigi Capozzi, a été arrêté au milieu d’une orgie homosexuelle dont les participants étaient drogués. Capozzi complètement « shooté » a été hospitalisé par la gendarmerie. Quand on regarde Saint Pierre de Rome, on voit accolé un bâtiment sur la gauche, siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. C’est en cet endroit que se déroulaient ces hauts faits. Capozzi à la demande de son patron était proposé à l’épiscopat.
La caractéristique de tous ces prélats est qu’ils ont été promus par Bergoglio à l’exception bien sûr de Mgr Chaput. Il en est bien sûr d’autres comme Mgr Robert Barron, théologien américain qui dénonce l’Eglise pour avoir condamné l’homosexualité.
La seule conclusion à tirer est que Bergoglio prépare à toute vitesse l’avènement de l’Eglise Gay. Notamment en éliminant les éléments les plus conservateurs s’opposant à lui d’une manière ou d’une autre.
Jean-Pierre Dickès