WWIII : Préparatifs pour que l'OTAN avance le plus vite en RUSSIE. ISRAËL EN ALERTE MAXIMALE, TRUMP devrait donner le coup d'envoi. Il est nécessaire que le ravitaillement des Hommes et de Canons ne soit pas retardé pour passer l'étape de KALININGRAD puis de STALINGRAD.
WWIII : Préparatifs pour que l'OTAN avance le plus vite en RUSSIE. ISRAËL EN ALERTE MAXIMALE, TRUMP devrait donner le coup d'envoi. Il est nécessaire que le ravitaillement des Hommes et de Canons ne soit pas retardé pour passer l'étape de KALININGRAD puis de STALINGRAD. Le pape François appelle au respect du statu quo à Jérusalem (AFP) , ce qui signifie Bénis soient les Armées du Monde Libre pour combattre les Mécréants Islamiques, et les adeptes de la route de la Soie.
Grands travaux du Pentagone aux frais du Contribuable Souverain qui veut la Guerre Perpétuelle contre des ennemis qu'il faut se trouver avant de se faire des amis de ceux qui restent.
L’art de la guerre, ITALIE PUISSANCE NUCLEAIRE tout comme les USA qui ont poussé l’Europe vers sa nucléarisation malgré elle, avec l'OTAN, avec des stocks embarqués sur des bases aériennes en France, en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Turquie. La Russie renforce sa frontière Occidentale face à la Pologne, aux Pays Baltes et à l'Allemagne.
Le Problème chez les Américains, comme chez les Turcs et les Italiens, c'est qu'ils perdent les ogives nucléaires qu'on leur a confié. 20 seraient dans les mains de DAESH pour celles de TURQUIE suite au coup d'Etat contre Erdogan le 17 Juillet 2016, de nombreuses bombes US détournées par les niveaux les plus haut du Haut Commandement Militaire, et vente à la criée chez les Italiens, comme gage à la Mafia de prospérer dans les Commandes Publiques.
Israël en état d’alerte
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a recommandé, mardi soir, à tous les appareils politiques et sécuritaires israéliens de se préparer aux conséquences dues à la possible reconnaissance par le président américain de Qods comme la capitale d’Israël.
Selon l’IRNA, Netanyahu a tenu ses propos lors d’une réunion confidentielle de la commission de sécurité au Parlement israélien (Knesset).
Il a également déclaré qu’en cas d’annonce par Donald Trump de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, tous les Israéliens devaient se préparer à l’aggravation de la situation.
Dans une autre partie de ses propos, il a ajouté : « Les appareils sécuritaires ne disposent pas d’informations précises sur l’ampleur des réactions à la décision de M. Trump, mais leur réponse sera la meilleure face aux éléments qui aggraveront la situation. »
Dans ce droit fil, la chaîne Al-Alam a rapporté que les commandants militaires israéliens s’étaient réunis en urgence, mardi soir, afin de se pencher sur une éventuelle escalade des tensions suite à la décision du président américain de déplacer son ambassade à Qods.
Dans une dépêche urgente citant des sources palestiniennes, la chaîne Al-Alam a annoncé que des forces israéliennes ont arrêté le secrétaire du mouvement Fatah, Shadi Matour et huit autres chefs de ce mouvement palestinien.
La porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders a déclaré, mardi, lors d’une conférence de presse que le président Donald Trump devait annoncer mercredi sa décision sur le transfert de l’ambassade US à Qods.
Bombes atomiques: Trump dit, Trump dément
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Le président américain, Donald Trump, a démenti avec virulence ce mercredi les informations selon lesquelles il avait demandé une multiplication par dix de l’arsenal nucléaire des États-Unis, lors d’une réunion avec les hauts commandants militaires.
C’était la chaîne NBC qui a révélé que lors d’une réunion en juillet avec les hauts commandants militaires des États-Unis, à laquelle participait aussi le secrétaire d’État Rex Tillerson, Trump a choqué ses interlocuteurs en demandant dix fois plus d’armes nucléaires dans les arsenaux américains.
Au cours de cette réunion, Trump a dit que dans les années 1960, les États-Unis possédaient 32 000 ogives nucléaires contre 4 000 à l’heure actuelle, et il demandé en avoir autant qu’il y a cinquante ans.
Les généraux ont essayé de convaincre le président Trump que l’augmentation du nombre d’ogives nucléaires ne serait ni logique ni dans l’intérêt des États-Unis, d’autant plus que cela serait en contradiction avec les accords internationaux. Les commandants militaires auraient demandé au président Trump s’il maîtrisait réellement la question nucléaire.
C’est peu après cette réunion « parfois tendue » d’après les participants, que Rex Tillerson aurait utilisé son célèbre mot « débile » pour qualifier le président Donald Trump.
Donald Trump a démenti la nouvelle dans un tweet mercredi matin et a écrit : NBC = CNN !
En menaçant ouvertement de bâillonner les médias, il a ajouté que la possibilité existe pour supprimer les licences de certains médias.
Cependant, les médias rappellent que même pendant la campagne électorale, Donald Trump voulait raviver la course aux armements nucléaires. Fin décembre 2016, il avait dit qu’il faudrait augmenter la capacité nucléaire des Etats-Unis.
Les États-Unis viennent de tester chez eux les composants non-nucléaires de la super-bombe atomique B61-12. Celle-ci peut donc désormais être fabriquée en série. Au sein de l’Union Européenne, prétendument facteur de paix, elle équipera l’armée de l’Air italienne, en violation à la fois du Traité de non-prolifération nucléaire et de la Constitution italienne.
Les réflecteurs politico-médiatiques, pointés sur l’escalade nucléaire dans la péninsule coréenne, laissent dans l’ombre celle qui est en train de se préparer dans la péninsule italienne. L’Air Force Nuclear Weapons Center communique le 13 avril 2017 que, dans le polygone de Nellis au Nevada, « un chasseur F-16 de l’U.S. Air Force a largué une bombe nucléaire B61-12 inerte, démontrant la capacité de l’avion d’utiliser cette arme et testant le fonctionnement des composants non-nucléaires de la bombe, y compris l’armement et activation du système de contrôle, le radar altimétrique, les moteurs des fusées de rotation et l’ordinateur de contrôle ».
Cela indique que la B61-12, la nouvelle bombe nucléaire états-unienne destinée à remplacer la B61 stockée en Italie et dans d’autres pays européens, est désormais dans la phase d’ingéniérisation qui prépare la production en série. Les nombreux composants de la B61-12 sont projetés et testés dans les laboratoires nationaux de Los Alamos et Albuquerque (Nouveau Mexique), de Livermore (Californie), et produits dans une série de sites au Missouri, Texas, Caroline du sud, Tennessee. S’ajoutent à ceux-ci la section de queue pour le guidage de précision, fournie par Boeing.
La B61-12 n’est pas une simple mise à jour de la version précédente, mais une nouvelle arme : elle a une tête nucléaire à quatre options de puissance sélectionnables en fonction de l’objectif à frapper ; un système de guidage qui permet de la larguer non pas à la verticale, mais à distance de l’objectif ; la capacité de pénétrer dans le terrain pour détruire les bunkers des centres de commandement dans une première frappe nucléaire.
Le test confirme que la nouvelle bombe nucléaire peut être larguée par des chasseurs F-16 (modèle C/D) de la 31st Fighter Wing, l’escadrille de chasseurs-bombardiers US basée à Aviano (Pordenone), prête à l’attaque actuellement avec 50 bombes B61 (nombre estimé par la Fas, la Fédération des scientifiques américains). La B61-12, spécifie le communiqué, peut être larguée aussi par des chasseurs-bombardiers Tornado PA-200, comme ceux du 6ème Escadron de l’Aéronautique italienne basés à Ghedi (Brescia), prêts à l’attaque nucléaire actuellement avec 20 bombes B61. En attendant qu’arrivent aussi à l’aéronautique italienne les chasseurs F-35 dans lesquels, annonce l’U.S. Air Force, « sera intégrée la B61-12 ».
Que des pilotes italiens soient entraînés à l’attaque nucléaire sous commandement US —écrit la Fas [1]— est démontré par la présence à Ghedi du 704th Munitions Support Squadron, une des quatre unités de l’U.S. Air Force déployées dans les bases européennes (outre l’Italie, en Allemagne, Belgique et Hollande) « où les armes nucléaires US sont destinées au lancement par des avions du pays hôte ». Les pilotes des quatre pays européens et de Turquie sont entraînés à l’utilisation des B-61, et maintenant des B61-12, dans le Steadfast Noon, l’exercice annuel Otan de guerre nucléaire. En 2013 il s’est déroulé à Aviano, en 2014 à Ghedi.
Selon le programme, les B61-12, dont le coût est prévu de 8 à 10 milliards de dollars pour 480 bombes, commenceront à être fabriquées en série en 2020. Dès lors elles remplaceront les B-61 en Italie et dans les autres pays européens. Des photos satellite, diffusées par la Fas, montrent que dans les bases d’Aviano et Ghedi, et dans les autres en Europe et Turquie, des modifications ont déjà été effectuées dans cet objectif. On ne sait pas combien de B61-12 sont destinées à l’Italie, mais il n’est pas exclu, étant donné la croissante tension avec la Russie, que leur nombre soit plus grand que celui des actuelles B61. Il n’est pas exclu non plus que, en plus d’Aviano et Ghedi, elles se trouvent déployées dans d’autres bases, type celle de Camp Darby où sont stockées les bombes de l’U.S. Air Force.
Le fait que, à l’exercice Otan de guerre nucléaire qui s’est déroulé à Ghedi en 2014, aient pris part aussi pour la première fois des pilotes polonais avec des chasseurs-bombardiers F-16C/D, indique que selon toute probabilité les B61-12 seront déployées aussi en Pologne et dans d’autres pays de l’Est. Des chasseurs F-16 et autres avions Otan à double capacité conventionnelle et nucléaire sont déployés, par roulement, dans les républiques baltes au bord de la Russie.
Une fois initié en 2020 (mais sans exclure avant aussi) le déploiement en Europe de la B61-12, définie par le Pentagone comme « élément fondamental de la triade nucléaire USA » (terrestre, navale et aérienne), l’Italie, officiellement pays non-nucléaire, se trouvera transformée en première ligne d’une encore plus dangereuse confrontation entre USA/Otan et Russie. Le général James Cartwright lui-même, ancien chef du Commandement stratégique des Etats-Unis, prévient que « des armes nucléaires comme les B61-12 de plus petite puissance (entre 0,3 et 50 kilotonnes) et plus précises augmentent la tentation de les utiliser, et même de les utiliser en premier plutôt qu’en représailles ». Dans ce cas il est certain que l’Italie serait la première cible des inévitables représailles nucléaires.

Grands travaux sur L'ITALIE, du nord au sud. Ce ne sont pas ceux du Ministère des infrastructures et des transports, dont tout le monde parle, mais ceux du Pentagone dont personne ne parle. Et pourtant ils sont en grande partie payés avec nos sous et comportent, pour nous Italiens, des risques croissants.
À l’aéroport militaire de Ghedi (Brescia) démarre le projet de plus de 60 millions d’euros, à la charge de l’Italie, pour la construction d’infrastructures pour 30 chasseurs USA F-35, achetés par l’Italie, et pour 60 bombes nucléaires USA B61-12.
À la base d’Aviano (Pordenone), où sont en garnison environ 5000 militaires étasuniens avec des chasseurs F-16 armés de bombes nucléaires (sept d’entre eux sont actuellement en Israël pour l’exercice Blue Flag 2017), ont été effectués d’autres coûteux travaux à la charge de l’Italie et de l’Otan.
À Vicence sont dépensés 8 millions d’euros, à la charge de l’Italie, pour la “requalification” des casernes Ederle et Del Din, qui abritent le quartier général de l’Armée USA en Italie et la 173ème Brigade aéroportée (engagée en Europe orientale, Afghanistan et Afrique), et pour agrandir le “Village de la Paix” où résident des militaires étasuniens avec leurs familles.
À la base étasunienne de Camp Darby (Pise/Livourne) commence en décembre la construction d’une infrastructure ferroviaire, d’un coût de 45 millions de dollars à la charge des USA plus d’autres dépenses à la charge de l’Italie, pour développer la liaison de la base avec le port de Livourne et l’aéroport de Pise : oeuvre qui implique l’abattement de 1000 arbres dans le parc naturel. Camp Darby est un des cinq sites que l’Armée USA a dans le monde pour le “stockage pré-positionné” d’armements (contenant des millions de missiles et projectiles, des milliers de chars d’assaut et de véhicules blindés) : de là ils sont envoyés aux forces USA en Europe, Moyen-Orient et Afrique, par de grands navires militarisés et des avions cargos.
À Lago Patria (Naples) le nouveau quartier général de l’Otan, qui a coûté environ 200 millions d’euros dont environ un quart à la charge de l’Italie, comporte des coûts ultérieurs pour l’Italie, comme celui de 10 millions d’euros pour la nouvelle viabilité autour du quartier général Otan.
À la base d’Amendola (Foggia) ont été effectués des travaux, d’un coût non quantifié, pour rendre les pistes aptes aux F-35 et aux drones Predator étasuniens, achetés par l’Italie.
À la Naval Air Station Sigonella, en Sicile, ont été effectués des travaux pour plus de 100 millions de dollars à la charge des Etats-Unis et de l’Otan, donc de l’Italie aussi. En plus de fournir un appui logistique à la Sixième Flotte, la base sert à des opérations au Moyen-Orient, Afrique et Europe orientale, avec des avions et drones de tous types et des forces spéciales. A ces missions s’ajoute maintenant celle de base avancée du “bouclier anti-missiles” USA, dans une fonction non pas défensive mais offensive surtout à l’égard de la Russie : s’ils étaient en mesure d’intercepter les missiles, les USA pourraient lancer la première frappe nucléaire en neutralisant les représailles. À Sigonella est sur le point d’être installée la Jtags, station de réception et transmission satellitaire du “bouclier” et ce n’est évidemment pas par hasard : avec le lancement du cinquième satellite, est en train de devenir pleinement opérationnel le Muos, système satellitaire étasunien dont une des quatre stations terrestres se trouve non loin de là, à Niscemi.
Le général James Dickinson, chef du Commandement stratégique USA, dans une audition au Congrès le 7 juin 2017 a déclaré : “Cette année nous avons obtenu l’appui du gouvernement italien pour redéployer, en Europe, la Jtags à la Naval Air Station Sigonella”.
Le Parlement italien était-il au courant d’une décision d’une telle portée stratégique, qui met notre pays en première ligne dans la toujours plus dangereuse confrontation nucléaire ? En a-t-on au moins parlé dans les commissions Défense ?
Manlio Dinucci
Article original en italien :
Grandi opere del Pentagono a spese nostre
Edition de mardi 5 décembre 2017 de il manifesto
https://ilmanifesto.it/le-grandi-opere-del-pentagono-a-spese-nostre
Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël (vidéo)
La guerre à venir contre la Chine" est le 60ème film de John Pilger réalisé pour ITV. John Pilger révèle ce que les médias taisent, à savoir que la première puissance militaire du monde, les États-Unis, et la deuxième puissance économique du monde, la Chine, deux puissances nucléaires, sont sur le sentier de la guerre. Ce film de John Pilger est un avertissement autant qu’une inspirante histoire de résistance.
“La guerre à venir contre la Chine” décrit le renforcement massif des forces aériennes et navales américaines en Asie et dans le Pacifique, avec dans leur ligne de mire, la Chine. Le film traite autant de la propagande que de la provocation militaire ; les informations nous disent que la Chine menace la paix dans la région en construisant des pistes d’atterrissage sur des îles situées en Mer de Chine méridionale ; mais cela occulte le fait que les États-Unis ont encerclé la Chine avec 400 bases militaires (pourvues de missiles, d’avions, de navires de guerre), qu’un spécialiste en stratégie a surnommé « le parfait nœud coulant ».
Le film démarre dans les Îles Marshall, où une bombe similaire à celle lancée sur Hiroshima a été testée tous les jours pendant 12 ans. Il met au jour un programme secret (le projet 4.1) qui a transformé tout une nation en cochons d’Inde. C’est là que les USA ont bâti l’une de leurs bases les plus secrètes qui supervise une zone allant du Pacifique jusqu’en Chine..
- US Navy en manœuvre dans le pacifique
Le 4 décembre 2016
Comme Washington est obsédé par la Russie, l’administration Obama monte une stratégie similaire contre la Chine, l’encerclant et puis l’accusant ensuite d’agression, comme l’explique John Pilger.
John Pilger
Quand je suis arrivé pour la première fois à Hiroshima, en 1967, l’ombre sur les marches était toujours là. C’était une impression presque parfaite d’une personne humaine décontractée : jambes allongées, penchée en arrière, une main sur le côté alors qu’elle attendait assise l’ouverture de la banque. A 8h15 au matin du 6 août 1945, elle et sa silhouette furent calcinées dans le granit. J’ai observé l’ombre pendant une heure ou plus, inoubliable. Quand je suis revenu de nombreuses années plus tard, elle était partie, emportée, “disparue”, politiquement embarrassante.
J’ai passé deux ans à réaliser un documentaire, “La Prochaine Guerre avec la Chine”, dans lequel l’évidence et des témoignages avertissent qu’une guerre nucléaire n’est plus une hypothèse, mais une possibilité. L’accumulation la plus importante des forces militaires américaines est en cours. Elles sont dans l’hémisphère nord, aux frontières ouest de la Russie, en Asie et dans le Pacifique, face à la Chine.
- Le nuage en forme de champignon après le largage de la bombe atomique sur Hiroshima, au Japon, le 6 août 1945.
Le grand danger que tout ceci représente n’est pas nouveau, ou il est enterré ou déformé : la batterie de fausses informations grand public qui fait écho à la peur psychopathique ancrée dans la conscience du public durant le 20e siècle.
Comme le renouveau de la Russie post-soviétique, l’avènement de la Chine en tant que puissance économique est déclaré comme une “menace existentielle” pour le droit divin des États-Unis à diriger et dominer les affaires humaines.
Pour contrer cela, en 2011, le président Obama a annoncé un “basculement vers l’Asie”, ce qui veut dire que près des deux-tiers des forces navales américaines seraient transférées en Asie et dans le Pacifique en 2020. Aujourd’hui, plus de 400 bases militaires américaines encerclent la Chine, avec des missiles, des bombardiers, des bateaux de guerre et, par-dessus tout, des armes nucléaires. Depuis le nord de l’Australie jusqu’au Pacifique et le Japon, de la Corée à l’Eurasie via l’Afghanistan et l’Inde, les bases forment – comme le dit un stratège américain”, “le parfait nœud coulant”.
Une étude de la Rand Corporation – qui, depuis le Vietnam, a planifié les guerres de l’Amérique – est titrée, La guerre avec la Chine : penser l’impensable. Mandatés par l’US Army, les auteurs évoquent la Guerre froide quand la Rand a rendu officiel le cri du stratège en chef, Herman Kahn – “penser l’impensable”. Le livre de Kahn, De la guerre thermonucléaire, élaborait un plan pour gagner une guerre nucléaire face à l’Union soviétique.
- Les iles au centre d’un territoire disputé par la Chine et le Japon.
De nos jours, cette vision apocalyptique est partagée par ceux détenant la vraie puissance aux États-Unis : les militaristes et les néoconservateurs de la branche exécutive, le Pentagone, les services de renseignement et l’establishment de la sécurité nationale et le Congrès.
L’actuel secrétaire à la Défense, Ashley Carter, un provocateur verbeux, affirme que la politique US est de se confronter à ceux qui “voient la domination américaine et veulent nous la retirer.”
De toutes les tentatives pour détecter une évolution de la politique étrangère, c’est certainement la position de Donald Trump, dont les propos abusifs sur la Chine durant la campagne électorale sont allés jusqu’à parler de “viol” de l’économie américaine. Le 2 décembre, dans une provocation directe face à la Chine, le nouveau président élu Trump a dialogué avec la présidente de Taiwan, que la Chine considère comme une province renégate de la patrie. Équipée de missiles américains, Taiwan demeure un dossier brûlant entre Washington et Pékin.
“Les États-Unis,” a écrit Amitai Etzioni, professeur en politique étrangère à l’université George Washington, “sont en train de préparer une guerre avec la Chine, une décision capitale qui n’a pas réussi à être analysée en détail par les élus, c’est-à-dire la Maison-Blanche et le Congrès.” Cette guerre pourrait débuter par “une attaque aveuglante contre des installations de défense chinoises, y compris des lanceurs de missiles basés au sol ou en mer… des satellites et des armes anti-satellite.”
Le risque incalculable est que “des frappes dans l’intérieur du pays pourraient être perçues par erreur par les Chinois comme des tentatives préventives de détruire ses armes nucléaires, les acculant dans un terrible dilemme de les utiliser ou les perdre, ce qui entraînerait une guerre nucléaire.”
En 2015, le Pentagone a diffusé son Manuel sur la Loi de la Guerre.« Les États-Unis, y est-il-dit, n’ont pas accepté de signer un traité interdisant les armes nucléaires en soit, aussi les armes nucléaires sont des armes légales pour les États-Unis. »
En Chine, un stratège m’a précisé :
« Nous ne sommes pas votre ennemi, mais si vous (à l’Ouest) décidez que nous les sommes, nous devrons nous préparer sans délai. »
- Le président chinois Xi Jinping accueille le président Barack Obama lors de son arrivée au sommet du G20 au centre international de Hangzhou, à Hangzhou, en Chine, le 4 septembre 2016. (Photo de Pete Souza, photographe officiel de la Maison Blanche)
L’arsenal et les forces militaires chinoises sont petits comparés à ceux de l’Amérique. Cependant, “pour la première fois,” a noté Gregory Kulacky de l’Union des Scientifiques Concernés, “la Chine discute de mettre ses missiles nucléaires en alerte maximale de telle sorte qu’ils puissent être lancés rapidement en cas d’une alerte d’attaque… Ceci sera une évolution significative et dangereuse de la politique chinoise. En fait, les politiques en termes d’armement nucléaire des États-Unis sont le principal facteur extérieur influençant la Chine à augmenter son niveau d’alerte de ses forces nucléaires.”
Le professeur Ted Postol a été conseiller scientifique de la direction des opérations navales US. Une autorité sur les armes nucléaires, il m’a dit : « Tout le monde ici veut montrer sa force. Regardez comment je suis fort… Je n’ai pas peur de me lancer dans des opérations militaires, je n’ai pas peur de menacer, je suis un gorille à la poitrine velue. Et nous sommes arrivés dans un état, les États-Unis, qui se sont mis dans une situation où il y a beaucoup d’esbroufe, et ceci est réellement orchestré depuis le sommet. »
J’ai dit : “Tout cela semble incroyablement dangereux.”
“C’est un euphémisme,” a répondu Postol.
En 2015, dans le secret le plus total, les US mirent en scène le plus important exercice militaire américain depuis la Guerre froide. Ce fut Talisman Sabre, une armada de vaisseaux et de bombardiers à long rayon d’action répétant un scénario type “Concept de Bataille Air-Mer pour la Chine” (ASB pour Air-Sea Battle), avec blocage des routes maritimes du détroit de Malacca et coupure de l’accès de la Chine au pétrole, au gaz et à d’autres matières premières en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique.
C’est une telle provocation, et la crainte d’un blocus par l’US Navy, que la Chine a en toute urgence mis en place une stratégie de construction d’aéroports sur des îlots disputés et des îles de l’archipel Spratly en mer de Chine du Sud. En juillet dernier, la cour permanente d’arbitrage des Nations Unies a condamné la souveraineté affirmée de la Chine sur ces îles. Même si la dénonciation est venue des Philippes, elle a été présentée par les avocats américains et anglais, et sa source se retrouve du côté de la secrétaire d’État US Hilary Clinton.
En 2010, Clinton s’est rendue à Manille. Elle a demandé que l’ancienne colonie américaine ré-ouvre les bases militaires US fermées dans les années 1990 après une campagne populaire face à la violence qu’elles généraient, notamment face aux femmes philippines. Elle a déclaré que la revendication chinoise sur les îles Spratly – qui se trouvent à plus de 7500 miles des États-Unis – constituait une menace pour la “sécurité nationale américaine” et la “liberté de navigation”.
Après avoir reçu des millions de dollars d’armes et d’équipement militaire, le président d’alors Benigno Aguino a rompu des négociations bilatérales avec la Chine et signé un Accord de Coopération Militaire Renforcée avec les USA. Ce dernier établit le retour de cinq bases US et remit au goût du jour une décision coloniale haïe que les forces américaines et leurs contractants ne sont pas concernés par les lois des Philippines.
L’élection de Rodrigo Duterte, en avril, a énervé Washington.
Se définissant lui-même comme socialiste, Duterte a déclaré : “Dans nos relations avec le monde, les Philippines poursuivront une politique étrangère indépendante” et a noté que les États-Unis ne se sont pas excusés pour leurs atrocités coloniales. “Je vais rompre avec l’Amérique,” a-t-il dit, et il a promis d’expulser les troupes US. Mais les US restent aux Philippines, et les exercices militaires conjoints se poursuivent.
- Le Pentagone, quartier général du Département de la Défense américain.
En 2014, sous la rubrique “La domination de l’information” – le jargon pour dire “manipulation médiatique”, ou fausses informations, pour lesquelles le Pentagone dépense plus de quatre milliards de dollars – l’administration Obama lançait une campagne de propagande qui faisait de la chine, la plus grande nation commerciale du monde, une menace pour la “liberté de navigation”.
CNN a montré la voie avec son “journaliste de la sécurité nationale” qui fait un reportage enthousiaste à bord de l’avion de surveillance de la Navy survolant les îles Spratly. La BBC persuada des pilotes Philippins apeurés de faire un vol dans un Cessna mono-moteur au-dessus des îles disputées “pour voir comment la Chine réagirait.” Aucun de ces journalistes ne se demanda pourquoi les chinois étaient en train de mettre en place des couloirs aériens en dehors de leur ligne côtière, ou pourquoi les forces militaires américaines se massaient alors aux portes de la Chine.
Le chef assigné à la propagande est l’amiral Harry Harris, commandant militaire américain en Asie et dans le Pacifique. “Mes fonctions,” déclara-t-il au New York Times, “allaient de Bollywood à Hollywood, des ours polaires aux pingouins.” Jamais la domination impériale n’avait été décrite de manière plus concise.
Harris est un des nombreux amiraux et généraux du Pentagone à faire des comptes-rendus à une poignée de journalistes et de présentateurs malléables, avec l’objectif de justifier une menace aussi spécieuse que celle utilisée par George W. Bush et Tony Blair pour détruire l’Irak et la plupart du Moyen-Orient.
À Los Angeles en septembre, l’amiral Harris a déclaré qu’il était “prêt à se confronter à une Russie revancharde et à une Chine assertive… Si nous devons combattre ce soir, je ne veux pas que ce soit un combat équitable. Si c’est un combat au couteau, je veux ramener un pistolet. Si c’est un combat au pistolet, je veux ramener l’artillerie…et tous nos alliés avec leur artillerie.”
Ces “alliés” incluent la Corée du Sud, le site de lancement pour le dispositif “THAAD” du Pentagone (Terminal de Système de Défense Aérienne en Haute Altitude), ostensiblement tourné vers la Corée du Nord. Comme le souligne le professeur Postol, ce dispositif vise la Chine.
À Sydney, en Australie, l’amiral Harris a appelé la Chine à “démanteler sa grande muraille en mer de Chine du sud.” L’image a fait la une de la presse. L’Australie est le “partenaire” le plus obséquieux de l’Amérique ; son élite politique, militaire, ses agences de renseignement et ses médias sont intégrés dans ce qu’on connait sous le nom d’”alliance”. Fermer l’accès au pont du port de Sydney pour le défilé d’un “dignitaire” américain en visite n’est pas rare. Le criminel de guerre Dick Cheney a eu droit à cet honneur.
Bien que la Chine soit le premier partenaire commercial de l’Australie, dont la plupart de l’économie dépend, “affronter” la Chine est le diktat de Washington. Les quelques dissidents politiques à Canberra risquent un marquage maccarthyste dans la presse de Murdoch.
“Vous les Australiens êtes avec nous quoiqu’il advienne,” a dit un des architectes de la guerre du Vietnam, McGeorge Bundy. Une des plus importantes bases militaires américaines se situe à Pine Gap, près d’Alice Springs. Créée par la CIA, elle espionne la Chine et toute l’Asie, et contribue de manière irremplaçable à la meurtrière guerre par drone au Moyen-Orient.
En octobre, Richard Marles, le porte-parole de la défense du principal parti d’opposition australien, le Parti travailliste, a demandé que les “décisions opérationnelles” de lancer des opérations de provocation contre la Chine devraient être laissées au commandement militaire en mer de Chine du Sud. En d’autres termes, une décision qui pourrait mener à une guerre avec une nation dotée de la puissance nucléaire ne serait pas prise par des personnes élues ou par un parlement, mais par un amiral ou un général.
C’est la ligne officielle du Pentagone, le point de départ historique de tout pays qui se considèrerait comme démocrate. L’ascendant du Pentagone sur Washington – que Daniel Ellsberg appelle coup d’État silencieux – se voit clairement dans le montant record de 5000 milliards de dollars que l’Amérique a dépensé dans des guerres d’agression depuis le 11 septembre 2001, selon une étude de l’université Brown. La conséquence : un million de morts en Irak, et le flux massif de 12 millions de réfugiés en provenance d’au moins 4 pays.
L’ile japonaise d’Okinawa possède 32 installations militaires, desquelles la Corée, le Vietnam, le Cambodge, l’Afghanistan et l’Irak ont étés attaqués par les États-Unis. Aujourd’hui, la cible principale est la Chine, avec laquelle Okinawa a des liens très forts tant commerciaux que culturels.
Les avions militaires sillonnent le ciel d’Okinawa constamment, ils se crashent parfois sur des maisons ou des écoles. Les gens de peuvent pas dormir, les enseignants ne peuvent pas enseigner. Où qu’ils aillent dans leur propre pays, ils sont enfermés et interdits de sortir.
Un mouvement populaire anti-bases américaines formé par les habitants d’Okinawa grossit depuis qu’une fillette de 12 ans a subi un viol en réunion par des soldats américains en 1995. C’était un crime parmi des centaines, dont de nombreux n’ont jamais fait l’objet d’une enquête. A peine connu en dehors de l’île, la résistance a permis l’élection du premier gouverneur anti-bases, Takeshi Onaga, et présenté un obstacle inhabituel au gouvernement de Tokyo et au plan du premier ministre ultra-nationaliste Shinzo Abe pour révoquer la “constitution de paix” japonaise.
Ce mouvement de résistance comprend Fumiko Shimabukuro, agée de 87 ans, une survivante de la Seconde Guerre mondiale alors qu’un quart des habitants d’Okinawa périrent lors de la l’invasion américaine. Fumiko et des centaines d’autres trouvèrent refuge dans la magnifique baie d’Henoko, qu’elle se bat pour défendre désormais. Les États-Unis veulent raser la baie pour étendre les pistes de décollage pour leurs bombardiers.
“Nous devons faire un choix,” a-t-elle déclaré, “le silence, ou la vie.” Alors que nous nous rassemblions pacifiquement en dehors de la base américaine de Camp Schwab, d’énormes hélicoptères Sea Stallion faisaient des cercles au-dessus de nos têtes sans aucun autre but que de nous intimider.
L’île coréenne de Jeju se trouve en mer de Chine de l’Est, c’est un sanctuaire semi-tropical et un héritage du patrimoine mondial déclaré “île de la paix mondiale”. Sur cette île de la paix a été bâtie une des bases militaires les plus provocantes du monde, à moins de 650 kilomètres de Shanghai. Le village de pêcheurs de Gangjeong est dominé par une base navale sud-coréenne bâtie pour les porte-avions américains, sous-marins nucléaires et destroyers équipés de missiles Aegis, pointant vers la Chine.
Un mouvement de résistance populaire contre ces préparatifs de guerre existe sur Jeju depuis presque 10 ans. Chaque jour, souvent deux fois par jour, des villageois, des prêtres catholiques et des militants venant de partout dans le monde forment une masse fervente qui bloque l’entrée de la base. Dans un pays dans lequel les manifestations sont souvent interdites, mais pas les religions influentes, cette tactique a produit un résultat digne d’inspiration.
Un des leaders, le père Mun Jeong-hyeon, m’a dit : “Je chante chaque jour 4 chansons à côté de la base, quelle que soit la météo. Je chante même pendant les typhons – aucune exception. Pour construire cette base, ils ont détruit l’environnement, et la vie des villageois, et nous devons témoigner de cela. Ils veulent contrôler le pacifique. Ils veulent isoler la Chine sur le plan international. Ils veulent faire du monde leur empire.”
La dernière fois que j’ai décollé de Jeju pour Shanghai remonte à plus d’une génération. La dernière fois que je suis allé en Chine, je me souviens que le bruit le plus fort que j’ai entendu provenait du tintement des sonnettes de bicyclettes ; Mao Zedong était mort depuis peu, et les villes semblaient sombres, faites d’un mélange d’attente et de crainte. En quelques années, Deng Xiopeng, “l’homme qui a changé la Chine”, était le “leader suprême”. Rien ne m’avait préparé aux changements stupéfiants de la Chine actuelle.
- La Chine a lourdement investi dans des infrastructures de transport modernes, dont des lignes de train à grande vitesse.
La Chine est faite d’une délicieuse ironie, notamment la maison de Shanghai dans laquelle Mao et ses camarades ont fondé secrètement le parti communiste de Chine en 1921. Aujourd’hui, elle se tient au milieu d’un quartier commercial très capitaliste ; vous sortez de ce temple du communisme avec votre petit livre rouge et votre statuette de Mao et rentrez directement dans l’univers de Starbucks, Apple, Cartier, Prada.
Mao en serait-il choqué ? J’en doute. Cinq ans avant sa grande révolution de 1949, il a envoyé ce message secret à Washington. « La Chine doit s’industrialiser,” a-t-il écrit. “« Cela ne peut être réalisé que par la libre entreprise. Les intérêts chinois et américains vont ensemble, économiques comme politiques. L’Amérique n’a pas besoin de craindre que la Chine ne coopère pas. Nous ne pouvons nous permettre aucun conflit. »
Mao a proposé de rencontrer Franklin Roosevelt à la Maison-Blanche, et son successeur Harry Truman, et son successeur Dwight Eisenhower. Ses invitations ont été déclinées, ou volontairement ignorées. L’opportunité de changer l’histoire contemporaine, d’empêcher des guerres en Asie et de sauver d’innombrables vies a été perdue car l’authenticité de cette ouverture a été niée par Washington quand “la transe catatonique [1] de la guerre froide,” écrit le critique James Naremore, “a maintenu notre pays dans une position figée.”
Les fausses informations des média grand public qui présentent une fois de plus la Chine comme une menace procèdent de la même mentalité.
Le centre de gravité du monde bascule inexorablement vers l’Est ; mais la stupéfiante vision qu’a la Chine de l’Eurasie est mal comprise par l’Ouest. La “Nouvelle Route de la soie” est une voie d’échanges commerciaux, de ports, de pipelines et de trains à grande vitesse rejoignant l’Europe. En tant que leader mondial de la technologie ferroviaire, la Chine est en train de négocier avec 28 pays pour installer des lignes sur lesquelles les trains pourront transiter jusqu’à 400km/h. Cette ouverture au monde a le soutien de la plupart de l’humanité, et permet en plus d’unifier la Chine et la Russie.
“Je crois en l’exception américaine au plus profond de moi,” a affirmé Barack Obama, évoquant le fétichisme des années 30. Ce culte moderne de la supériorité c’est l’américanisme, le prédateur dominant du monde. Durant le mandat du libéral Obama, qui a remporté le prix Nobel de la paix, les dépenses de fabrication de nouvelles têtes nucléaires ont été plus élevées que sous n’importe lequel des mandats des présidents américains depuis la fin de la Guerre froide. Une mini arme nucléaire est prévue. Connue sous l’appellation B61 modèle 12, elle signifiera, selon le général James Cartwright, ex vice-président du Staff des Chefs des Armées, que “la rendre plus petite [rendra son usage] plus imaginable.”
En septembre, le “Atlantic council”, un think-tank géopolitique américain grand public, a publié un rapport qui prédit un monde “marqué par le désordre, un violent extrémisme [et] une ère de guerre perpétuelle.” Les nouveaux ennemis étaient une “Russie” renaissante et une Chine “de plus en plus agressive”. Seule l’Amérique héroïque peut nous sauver.
Cette belligérance est de la pure démence. C’est comme si le “siècle américain” – proclamé en 1941 par l’impérialiste américain Henry Luce, propriétaire du magazine Times – s’était terminé sans préavis et que personne n’ait le courage de dire à l’empereur de ramasser ses armes et de retourner chez lui.