WWIII : NOËL DE SATAN 2017 :TRUMP et NETANYAHU rentrent en GUERRE sur JERUSALEM יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm. La Ville n'appartient plus aux Arabes et ils doivent en être chassés telle est la volonté de....

Jérusalem, ma belle, tu n'es plus qu'un étalage d'ossements blanchis, calcinés, noircis des gloires anciennes, où vivait sur ces lieux un Mont des Oliviers, où le Seigneur Jésus Christ aimait à prier, et s'est fait enlevé par le Sanhédrin, afin de prendre sur lui, la misère du Monde, la rédemption des hommes et du salut de toute l'Humanité, et tu t'es vautrée sur un endroit sacré où seul D.IEU peut y séjourner. Feu de la Chrétienté?
WWIII : NOËL DE SATAN 2017 :TRUMP et NETANYAHU rentrent en GUERRE sur JERUSALEM יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm. La Ville n'appartient plus aux Arabes et ils doivent en être chassés telle est la volonté de....
le Hezbollah et Ansarallah auraient conclus la Politique de la terre brûlée en s'attaquant aux centrales Nucléaires dont celle de Dimona en Israël. Nous avons eu droit à un Tchernobyl le 3 décembre 2017 sur ABOU DHABI.
Donnald Trump du Haut de sa Tour TRUMP, voit le Monde comme si cela était sa chasse gardée. On ne peut imaginer qu'un Américain dont le niveau de vie est élevé ne puisse ne pas s'occuper de garder ses privilèges et son American Way of Live, ce qui est déjà remis en question par la pauvreté lamentable qui ne trouve pas souvent d'aides sociales aux USA.
Les critiques reprochent au chef du gouvernement israélien d'avoir tardé à dénoncer l'extrémisme de droite et l'antisémitisme affichés à Charlottesville, et de s'être contenté d'un tweet vague pour le faire, alors qu'un Premier ministre d'Israël se devrait selon eux d'être à la pointe de la réprobation. Pas étonnant puisque Netanyahu a réhabilité Hitler.
Les détracteurs de M. Netanyahu le soupçonnent de ménager le président américain et de sacrifier sa responsabilité morale, notamment à l'égard de la communauté juive des Etats-Unis, aux intérêts stratégiques.

Il reflète le degré de désorganisation d'un système ou entropie, dont seul les Milliardaires ayant acquis leur fortune généralement en exploitant les autres, certains aux Jeux d'argent, dont ils ont maîtrisé les règles pour que ceux qui s'y intéressaient ne soit jamais des gagnants. Une chose est sûre, il ne faut pas être malade, pauvre, et à la rue dans ces Pays là.
En ce moment TRUMP est poussé par la Grande Braderie Mondiale du DEEP STATE, qui comprend les Banques, les Elites, les Illuminatis, les Francs-Maçons suiveurs, tous avec la même idée de rendre le Monde plus Gay et plus Heureux, une œuvre sociale en quelque sorte, dont seuls les riches ont la panacée. Pour les ETATS UNIS le serment d'Hippocrate prend ainsi la forme : « Je jure par Appolon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivant de rendre Heureux ceux que nous tuerons et responsables ceux qui auront assumé cette tâche difficile, dans un Monde dangereux où le plus fort gagne».
Le Cynisme de cette Nation, mais qui a fait se émules, est de faire croire que ses guerres en 241 années d'existence, justifie 231 années de Guerres pour le Bonheur de l'Humanité et la Gendarmerie Mondiale qu'il représenterait. Ces fous paranoïaques de Banquiers comme Macron ou Rothschild, qui se prennent pour des Dieux alors qu'il ne sont que des merdes, plus basses que celle des animaux ou des chiens qui ont du savoir vivre, de l'intelligence et de la sensibilité, ces merdes sont le résultat d'un apprentissage ou on leur apprend le contraire de l'Humanité.
Si l’on ne prend en compte que la guerre menée par les États-Unis en Irak – où, rappelons-le, le pays de la Liberté recherche des armes de destruction massives qu’il ne va pas tarder à trouver sous forme d'un tube à essai exhibé par Colin Powell devant l'ONU – ce conflit à sens unique a occasionné la mort violente d'un million et demi d'Irakiens, de 4 800 Étasuniens et a coûté 1 606 344 129 539 dollars. La violence et le cynisme avec lesquels cette guerre fut menée amenèrent la Secrétaire d’État de l’époque, Madleine Albright, à déclarer que “ Tuer 500 000 enfants irakiens est un prix qui en valait le coup ”. Plus qu’à Hiroshima.
Ces salopards de merde qui nous dirigent et dont nous acceptons à la fois de les élire, et de respecter les massacres qu'ils réalisent au nom de sa Sainteté le Pape d'une Eglise Universelle et d'un DIEU d'Amour, qui bénit les Armes, les Soldats, et les Guerres, ainsi que la Colonisation, ont encore de beaux jours devant eux, car ils sont adulés par les plus cons d'entre nous, et vénérés par ceux qui voudraient leurs ressembler.
Aujourd'hui TRUMP la Mort, car il doit s'exécuter ou disparaître puisque les procédures d'impeachment sont bien engagées en tant que Président élu par la Russie, pornographie et conflits d'intérêts avec de Milliardaires Russes, doit s'engager à reconnaître la Ville de Jérusalem propriété intrinsèque de l'ETAT JUIF, qui n'est qu'un des retours aux Sources depuis 3000 ans, et insécable, puisque aux temps anciens, l'atome était la plus petite partie dont on ne pouvait pas extraire le noyau, les électrons, neutrons et protons.
Une façon de dire que Jérusalem EST n'appartient plus à la Population Arabe qui y vit encore, et ne peut plus être revendiqué comme la Capitale d'un ETAT PALESTINIEN, dont aujourd'hui, compte tenu de l'explosions des Colonies Juives en territoire Palestinien, il ne reste plus rien pour un ETAT PALESTINIEN, que l'on pense créer dans un endroit inculte et sans ressources du Sinaï, une sorte de réserve d'Africains, qui ne gênera par la vie des Israéliens, dont seulement 3% sont encore aimés de D.IEU, par la Loi qu'ils tentent de respecter, au milieu des Athées et des Sionistes ravageurs, qui n'ont pas hésité à faire tuer 6 millions des leurs.
Un Peuple qui ne pense que par la Guerre pour s'affirmer sur les autres, ne peut qu'être détruit, ce que nous souhaitons à ceux qui la pratique pour sauver leur niveau de vie et leur acquis.
Que meurent tous ceux qui au nom de la Paix font la Guerre, que meurent les prétentions des hommes qui tuent d'autres hommes, que meurent les idéaux qui ont conduit à cette déchéance de l'Humanité sous prétexte de rechercher le salut des Hommes, que meurent les responsables qui ont ainsi éduqué leurs élèves à aimer la Guerre et à la rendre inévitable pour protéger la Patrie, des félonneries de ses dirigeants, que meurent les systèmes philosophiques qui recourent à la destruction de l'Humanité pour assouvir les besoins de quelques-uns.
La science a démontré que rien n'était insécable, et que la Jérusalem, dans sa destinée, pouvait être attribuée aux uns et aux autres, par les revers de l'Histoire, ainsi que son partage. Prendre position pour Israël, état voyou, malmené actuellement par ses dirigeants qui poussent les populations dans la rue, au vue et au su des conflits d'intérêts, et de la méconnaissance de l'Histoire d'Israël, ne peut qu'aboutir, à ce que veulent les Sionistes, un Grand Israël qui aura décimé tous les Peuples à ses côtés, une œuvre de Satan que soutient le Pape Noir.
Il semblerait qu'après son essai concluant, l'armée yéménite et Ansarallah proche du Hezbollah Libanais et pratiquant en Arabie Saoudite la Politique que pratique en Israël le Hezbollah, ont pris pour cible de leur missile un réacteur à Abou Dhabi. Le missile serait de type croisière et il aurait visé, selon la télévision yéménite, un réacteur nucléaire dans la ville d'Abou Dhabi.
Selon Al Masirah, les unités balistiques de l'armée yéménite et d'Ansarallah, le missile aurait visé l'un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire " Barakah" à Abou Dhabi. Première centrale nucléaire des Émirats, le site d'un coût de 30 milliards de dollars, est situé à 53 kilomètres de l'ouest de la ville d'Al Rawis.
En cas d'agression des "forces du Mal" (la coalition Occidentale dont les USA et l'Europe), le Hezbollah et Ansarallah auraient conclus la Politique de la terre brûlée en s'attaquant aux centrales Nucléaires dont celle de Dimona en Israël. Nous avons eu droit à un Tchernobyl le 3 décembre 2017 sur ABOU DHABI, dont on ne veut pas parler sur les médias, vu les retombées nucléaires, et l'on pourrait avoir bientôt un Noël désastreux sur Jérusalem, car les plans sont en route pour un chaos Maçonnique.
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La centrale de Dimona est la centrale nucléaire du complexe nucléaire israélien situé dans le désert du Néguev, à 13 km au sud-est de Dimona et à 20 km à l'ouest de la Mer Morte, à 25 kilomètres à l'ouest de la Jordanie, à 75 kilomètres à l'est de l'Égypte, et à 85 kilomètres au sud de Jérusalem. Le site comprend non seulement une centrale nucléaire, mais encore d'autres installations essentielles au développement du programme nucléaire israélien.
En Israël, le nucléaire militaire est un tabou qui relève plus de la doctrine stratégique que du secret technique. En dépit du témoignage de Mordechai Vanunu en 1986, le site est officiellement toujours demeuré secret.
Les Palestiniens ont perdu leur Etat le 29 novembre 1947.
Ces jours-ci, les médias israéliens consacrent de nombreux articles, commentaires, et débats à cette fameuse résolution 181 adoptée par l’ONU, il y a tout juste 70 ans.
Soulignons que la Résolution 181 fut votée en 1947 par 33 pays contre 13 et 10 abstentions, dont celle de la Grande Bretagne. Tous les pays arabes votèrent contre, sapant ainsi une décision de l’ONU, refusant tout compromis et partage, en préférant la poursuite des hostilités, la haine du Juif et la guerre permanente.
Comment les leaders arabes de l’époque ont-ils été si stupides et aveugles et n’ont pas saisi l’ultime occasion du siècle ? N’ont pas profité de la seule et unique alternative de réconciliation entre Juifs et Arabes, adoptée par l’ONU et encouragée par les quatre puissances de l’époque, notamment par l’Union soviétique et la France, deux ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale ?
Plus grave encore, l’adoption du plan de partage et la création de l’Etat d’Israël avant la guerre aurait sans doute épargné la vie de millions de victimes et changé le cours de l’Histoire.
Pourtant, cette résolution tardive qui déclencha une véritable explosion de joie et d’allégresse dans les rues de Jérusalem et Tel-Aviv n’avait pas été acquise facilement par une partie de la population locale. Les ultrareligieux refusaient la feuille de route sioniste, l’extrême gauche craignait la vulnérabilité du nouvel Etat, et préférait attendre la venue de nombreux immigrants, tandis que la Droite révisionniste souhaitait un Etat sur les deux rives du Jourdain. Cependant, malgré les réticences, et contrairement aux Arabes, tous acceptèrent le compromis et le verdict du gouvernement provisoire.
La Résolution 181 est donc le résultat logique et diplomatique des efforts inlassables des dirigeants sionistes depuis le Congrès de Bâle de 1897, et par la suite, celle de la Déclaration Balfour de 1917. Le résultat de ces efforts a atteint son apogée le 14 mai 1948, avec la proclamation officielle de l’Etat d’Israël.
Depuis 70 ans, les Palestiniens sont mis à l’épreuve sans résultats tangibles. Dans le temps et dans l’espace, ils demeurent méfiants et hostiles, toujours en retrait de la modernité et du progrès. Leurs leaders poursuivent le même narratif de 1947, celui de la Nakba, et de la délégitimation. Ils déforment et manipulent sans scrupule les vérités et les documents historiques. 70 ans après, il est bien regrettable de constater la mauvaise foi et le double langage. Ce manque de courage et de vision qu’avaient les fondateurs de l’Etat juif.
Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël (vidéo)
Israël/Qods: Amman avertit Washington
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Le ministre jordanien des Affaires étrangères a averti son homologue américain des « conséquences dangereuses » si Washington reconnaissait Qods comme la capitale d’Israël.
Le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman al-Safadi, a déclaré qu’il avait dit au secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, que la reconnaissance de Qods comme la capitale d’Israël réveillerait une grande colère dans le monde arabe et musulman.
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Dans un tweet, al-Safadi a déclaré :
« J’ai parlé avec le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, des conséquences périlleuses de la reconnaissance de Qods comme la capitale d’Israël ; une telle décision provoquerait la colère du monde arabo-musulman et en exacerbant la tension, mettrait en danger les efforts de paix dans la région. »
Le chef de la diplomatie jordanienne a prononcé ces propos alors que le président américain semble vouloir bientôt annoncer Qods comme la capitale d’Israël.
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Au cours de la campagne électorale de l’année dernière, M. Trump a exprimé son ferme soutien à Israël et a promis d’ordonner la relocalisation de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, dès son arrivée au pouvoir.
« Il a depuis retardé une telle décision, mais des spéculations s’accumulent qu’il pourrait faire la déclaration dans un discours mercredi », a rapport Associated Press.
Pour sa part, le président de l'Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas a averti l’administration américaine des dangers de toute décision de déplacer l’ambassade américaine à Qods ou de reconnaître la ville sainte des musulmans comme la capitale d’Israël.
Israël a occupé Qods-Est depuis 1967. Il a annexé la zone en 1980. Il tente maintenant d’annoncer la ville sainte comme sa nouvelle capitale.
La Jordanie a lancé une campagne diplomatique pour mobiliser les États arabes et musulmans contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem Al-Qods comme la capitale d'Israël.
Le président Donald Trump envisage de reconnaître Jérusalem-Al Qods comme la capitale d'Israël dans un discours mercredi pour tenter de compenser sa promesse de transférer l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à la ville sainte.
Une source diplomatique jordanienne a déclaré qu'Amman, l'actuel président de la Ligue arabe, inviterait les membres du sommet arabe et l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à convoquer une réunion d'urgence si la reconnaissance est prolongée.
Les pays membres doivent "discuter des moyens de faire face aux conséquences d'une telle décision qui a suscité l'inquiétude et la préoccupation", a indiqué la source.
La source diplomatique a déclaré que la décision de Trump "pourrait finalement entraver tous les efforts pour faire avancer le processus de paix et comporte un risque très élevé de provocation des pays arabes et musulmans et des communautés musulmanes en Occident".
L'ensemble de Jérusalem Al-Qods est actuellement sous le contrôle d'Israël tandis que le régime revendique également la partie orientale de la ville qui abrite le troisième site musulman le plus sacré.
La ville a été désignée comme "occupée" par le droit international depuis la guerre arabe de 1967, que les Palestiniens veulent comme capitale de leur futur Etat.
La Jordanie est le gardien des lieux saints musulmans de Jérusalem al-Qods, ce qui rend Amman sensible à tout changement de statut de la ville occupée.
"Il est essentiel qu'aucune décision unilatérale ne modifie le statu quo historique de Jérusalem [al-Qods] en tant que ville occupée dont le sort doit être déterminé dans des pourparlers sur le statut final dans le cadre d'un paquet de paix global".
La déclaration controversée de Trump dimanche a suscité des critiques de la part de l'Autorité palestinienne, le président de l'AP Mahmoud Abbas avertissant que tout changement dans la politique américaine sur Jérusalem al-Qods minerait sérieusement les efforts de paix et nuirait aux intérêts palestiniens.
Jordan has initiated a diplomatic campaign to mobilize Arab and Muslim states against an expected US move to recognize Jerusalem al-Quds as Israel's capital.
President Donald Trump reportedly plans to recognize Jerusalem al-Quds as the capital of Israel in a speech on Wednesday in an apparent bid to offset his pledge to move the US embassy from Tel Aviv to the holy city.
A senior Jordanian diplomatic source said Amman, the current president of the Arab League, would invite members of the Arab summit and the Organization of Islamic Cooperation (OIC) to convene an emergency meeting if the recognition is extended.
Member countries are to "discuss ways of dealing with the consequences of such a decision that raised alarm and concern," the source said.
The diplomatic source said Trump's decision "could ultimately hamper all efforts to get the peace process moving and holds a very high risk of provoking Arab and Muslim countries and Muslim communities in the West."
The entire Jerusalem al-Quds is currently under Israel’s control while the regime also claims the city’s eastern part which hosts the third holiest Muslim site.
The city has been designated as “occupied” under international law since the 1967 Arab War, which Palestinians want as the capital of their future state.
Jordan is the custodian of Jerusalem al-Quds’ Muslim holy sites, making Amman sensitive to any changes of status of the occupied city.
"It is essential no unilateral decisions are made that would change the historic status quo of Jerusalem [al-Quds] as an occupied city whose fate needs to be determined in final status talks within an overall peace package," the Jordanian source said.
Trump’s controversial declaration on Sunday drew criticism from the Palestinian Authority, with the PA President Mahmoud Abbas warning that any change in US policy on Jerusalem al-Quds would seriously undermine peace efforts and harm Palestine’s interests
Israël et l’Arabie saoudite établissent les conditions préalables d’une guerre contre le Hezbollah – une analyse critique.

Par le Saker – Le 17 novembre 2017 – Source The Saker
SouthFront vient de publier une analyse très intéressante dans la vidéo ci-dessous, qui avertit de la possibilité d’une guerre impliquant le Liban, l’Arabie saoudite et, éventuellement, la Syrie, l’Iran et Israël. Cela signifie bien sûr que la Russie et les États-Unis y seraient également entraînés. Commencez par regarder la vidéo.
Ce que je propose est de passer en revue les implications d’un tel scénario.
Pour comprendre le contexte de ces développements, nous devons d’abord résumer brièvement ce qui s’est passé en Syrie et dans tout le Moyen-Orient ces dernières années.
Le plan anglosioniste initial était de renverser Assad et de le remplacer par les fous takfiris (Daech, al-Qaïda, al-Nusra, ISIS – appelez-les comme vous voulez). Y parvenir atteindrait les objectifs suivants :
- Détruire un État arabe laïque fort en même temps que sa structure politique, son armée et ses services de sécurité ;
- Provoquer total chaos et horreur en Syrie, pour justifier la création par Israël d’une « zone de sécurité », non seulement dans le Golan mais plus loin au nord ;
- Déclencher une guerre civile au Liban en lançant les fous takfiris contre le Hezbollah ;
- Faire en sorte que les takfiris et le Hezbollah se saignent mutuellement à mort, puis créer une « zone de sécurité », mais cette fois au Liban ;
- Empêcher la création d’un axe chiite Iran–Iraq–Syrie–Liban ;
- Diviser la Syrie le long de lignes ethniques et religieuses ;
- Créer un Kurdistan qui pourrait être utilisé contre la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran ;
- Permettre à Israël de devenir la puissance incontestable du Moyen-Orient et obliger le Royaume d’Arabie saoudite, le Qatar, Oman, le Koweït et tous les autres de s’adresser à Israël pour tout projet de gazoduc ou d’oléoduc ;
- Progressivement, isoler, menacer et finalement attaquer l’Iran avec une large coalition de forces ;
- Éliminer tout centre de pouvoir chiite au Moyen-Orient.
C’était un plan ambitieux, mais les Israéliens avaient assez confiance que leur État vassal étasunien leur fournirait les ressources nécessaires pour le réaliser. Et maintenant, tout le plan s’est effondré à cause de la très grande efficacité d’une alliance informelle mais redoutable entre la Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah.
Dire que les Israéliens bouillonnent de rage et sont dans un état de panique totale serait un euphémisme. Vous croyez que j’exagère ? Alors regardez cela du point de vue israélien :
- L’État syrien a survécu et ses forces armées et de sécurité sont aujourd’hui beaucoup plus capables qu’elles ne l’étaient avant le début de la guerre (vous souvenez-vous comment elles ont presque perdu la guerre au commencement ? Les Syriens ont dû se relever, apprendre quelques leçons très dures, mais selon tous les rapports, ils ont fait d’énormes progrès et, alors qu’à un moment critique, l’Iran et le Hezbollah « bouchaient les trous », littéralement, des lignes de front syriennes et « éteignaient les feux » dans les points chauds, les Syriens font aujourd’hui un excellent travail dans la libération de grandes parties leur pays, dont toutes les villes de Syrie) ;
- Non seulement la Syrie est plus forte, mais les Iraniens et le Hezbollah sont partout dans le pays, ce qui jette les Israéliens dans la rage et la panique.
- Le Liban est solide comme un roc, même la dernière tentative saoudienne d’enlever Hariri se retourne contre elle ;
- La Syrie restera unie et le Kurdistan ne se fera pas. Des millions de réfugiés rentrent chez eux ;
- Israël et les États-Unis ont l’air totalement idiots et, pire encore, le rôle de perdants sans plus aucune crédibilité.
C’est un désastre total pour les Anglosionistes qui retombent maintenant dans leur comportement habituel lorsqu’ils se heurtent à de la résistance : si nous ne pouvons pas le contrôler, détruisons-le.
Ce qui suit ne correspond qu’à mes spéculations et rien de plus. Je n’ai aucun moyen de savoir ce que l’Axe du bien (États-Unis–Israël–Arabie saoudite) a en tête, mais je pense que je peux faire une hypothèse intelligente.
D’une part, et ce n’est pas nouveau. Les Saoudiens et les autres États du golfe ont parlé par le passé d’intervenir en Syrie et nous savons que les Saoudiens sont intervenus à Bahreïn et au Yémen. Quant aux Israéliens, le dossier de leurs interventions armées (totalement illégales) est si long que nous pouvons supposer sans risque qu’ils seront impliqués dans n’importe quel mauvais plan pour dévaster la région.
Le principal problème pour les Saoudiens et les Israéliens est qu’ils ont de mauvaises armées. Des armées chères, oui. Des armées technologiquement avancées, oui. Leur problème est que leur seul domaine d’expertise est le massacre de civils sans défenses, et là, ils sont de véritables experts. Mais en ce qui concerne la guerre réelle, en particulier contre des adversaires vraiment redoutables comme les Iraniens ou le Hezbollah, les sio-wahhabites (quelle combinaison !) n’ont aucune chance et ils le savent (même s’ils ne l’avouent pas).
Imaginez combien ce doit être frustrant : à la base, vous contrôlez les États-Unis, dont vous avez fait un État vassal, vous dépensez des milliards et des milliards de dollars pour équiper et former vos forces armées boursouflées, mais à la fin, les chiites se contentent de rire. Et, pour une raison ou une autre, chaque fois que vous essayez de « leur donner une leçon », c’est vous qui devez retourner jusqu’à la maison en rampant pour lécher vos plaies et tenter de passer l’ampleur de votre défaite sous silence. Cela fait mal, très mal. Il fallait donc concocter un plan pour faire payer les chiites. Voici ce que qu’il sera, à mon avis.
Premièrement, le but ne sera pas de vaincre le Hezbollah ou l’Iran d’une quelconque façon. Avec toute leur rhétorique raciste et leur arrogance, les Israéliens savent qu’ils n’ont pas, et les Saoudiens encore moins, ce qu’il faudrait pour menacer sérieusement l’Iran ou même le Hezbollah. Mais leur plan est, je pense, beaucoup plus rudimentaire : provoquer un grave conflit pour forcer les États-Unis à intervenir.
J’ai écrit de nombreux articles expliquant que l’armée étasunienne n’a pas les moyens de gagner une guerre contre l’Iran. Et c’est peut-être le problème ici : les commandants étasuniens le savent très bien et par conséquent ils font tout ce qu’il faut pour dire aux néocons : « Impossible, désolés ! » (c’est la seule raison pour laquelle une attaque contre l’Iran n’a pas encore eu lieu).
Du point de vue israélien, c’est totalement inacceptable et la solution est simple : contraindre les États-Unis à une guerre qu’ils ne veulent vraiment pas. Après tout, qui se soucie du nombre de goyim (non juifs) américains qui mourront ? Quant aux Iraniens, le but d’une attaque américaine contre eux, provoquée par les Israéliens, ne viserait pas à les vaincre mais seulement à leur faire mal, très mal. C’est le véritable but. Pour ce qui concerne les Israéliens, non seulement ils se fichent de combien de non-juifs vont mourir (l’éthique juive enseigne que tous les non-juifs méritent très probablement de mourir, de toute façon) tant que leur Race des Seigneurs en profite. Bref, pour eux, nous ne sommes que des instruments, des instruments capables de penser, mais quand même des instruments. C’est également ainsi que les néocons nous voient, bien sûr. En fait, je peux imaginer la joie des Israéliens à voir les musulmans chiites et sunnites s’entre-tuer. Jeter quelques chrétiens là-dedans ne fait que rendre les choses encore meilleures .
Donc tout est simple : si les Saoudiens attaquent le Liban et/ou l’Iran, observez comment ils perdent, puis lancent la machine de propagande à plein régime et expliquent au téléspectateur goy (non juif ) moyen que l’Iran est une menace pour la région et l’agresseur, que les Saoudiens ne font que se défendre contre l’agression iranienne. Et si ça ne suffit pas, ils crient « oy gevalt ! » (quelle violence !) au Congrès américain et demandent aux prostitués du Capitole d’expliquer à la population américaine que les États-Unis doivent « diriger le Monde libre » pour « défendre l’unique démocratie du Moyen-Orient » contre « l’agression iranienne », qu’ils ont une « responsabilité » d’empêcher les Iraniens de « s’emparer des champs pétroliers saoudiens », etc., etc., etc.
C’est une situation gagnant-gagnant pour les Israéliens tant qu’ils ne sont pas pris en flagrant délit de manipulation. Mais nous pouvons compter sur nos chers siomédias pour qu’aucune de ces accusations « antisémites » ne soit jamais émise, même si les empreintes digitales israéliennes sont partout.
Moon of Alabama vient de publier un article intéressant intitulé « Révélation : les Saoudiens envisageraient d’abandonner la Palestine en échange d’une guerre contre l’Iran », qui me semble plausible et qui confirme ma thèse que le but est d’obtenir que les États-Unis attaquent l’Iran. Bien sûr, l’idée même que les Saoudiens pourraient abandonner la Palestine implique deux notions purement extravagantes : premièrement que le Royaume d’Arabie saoudite n’a pas déjà vendu les Palestiniens à plusieurs reprises et, ensuite, qu’ils pourraient en quelque sorte « livrer » la Palestine à l’entité sioniste. Je recommande pourtant la lecture de cet article qui contient de nombreuses révélations très intéressantes sur la nature et les intentions véritables du régime saoudien.
Quant aux Israéliens, ils offrent de partager des renseignements (lire : des données sur les cibles) avec les Saoudiens. Comme c’est touchant de voir ces régimes médiévaux, rétrogrades et mauvais en général, si désireux de travailler ensemble. Au moins tous deux montrent maintenant leurs vrais visages, affreux !
Les Iraniens n’ont vraiment pas de bons choix ici. Le moins mauvais est de faire ce que fait Poutine dans le Donbass : rester passif extérieurement au risque de voir les moins doués intellectuellement vous accuser de ne rien faire. Peu importe, si le plan de votre ennemi n’est pas de gagner, mais de perdre, refuser de l’affronter est parfaitement sensé, au moins au niveau stratégique, et provisoirement.
Je ne suggère pas que les Iraniens ne ripostent pas sur le plan tactique. Même la force d’intervention russe en Syrie a des ordres officiels de se défendre si elle est attaquée. Je parle à un niveau stratégique.
Fondamentalement, aussi tentant que cela puisse être, les Iraniens doivent se retenir de riposter à l’Arabie saoudite ou à Israël. Paradoxalement, l’Iran ne peut pas faire ce que le Hezbollah a fait en 2006, et la raison en est très simple : au moment où les premiers missiles du Hezbollah ont commencé à pleuvoir sur Israël, les Israéliens avaient déjà atteint leur plus haut niveau d’escalade (leur campagne vicieuse habituelle pour faire payer les civils). Mais dans le cas de l’Iran, l’Empire anglosioniste pourrait élever le niveau de violence très au-delà de ce que les Israéliens et les Saoudiens pourraient faire par eux-mêmes.
La puissance combinée d’Israël et des Saoudiens est éclipsée par le genre de puissance de feu que les États-Unis (CENTCOM + OTAN) pourraient déchaîner contre l’Iran. Il est par conséquent crucial que les Iraniens ne donnent aucun prétexte aux Américains de se joindre à l’attaque. Au lieu de détruire le régime de Riyad, les Iraniens devraient laisser, ou même aider, le régime de Riyad se détruire lui-même. Je pense que les Saoudiens ont encore moins d’endurance que les États-Unis ou les Israéliens, donc il n’est pas nécessaire de forcer à une issue rapide d’une guerre entre l’Iran et l’Arabie saoudite.
Cela va sans dire, si l’Empire anglosioniste s’en mêle et déchaîne sa pleine puissance contre l’Iran, ce que je considère comme une possibilité très réelle, les jeux sont faits. L’Iran devrait riposter, et ripostera avec toute une série de réponses symétriques et asymétriques, y compris des frappes contre Israël et les Saoudiens, et même contre les bases du CENTCOM dans toute la région. Une telle situation aurait cependant des conséquences catastrophiques pour l’Iran et doit donc être évitée dans la mesure du possible.
En fin de compte, le plus grand espoir pour le monde est qu’un patriote américain déjoue ce complot assez évident visant à « faire bouger le chien » et dise aux sio-wahhabites : « Pas sous ma responsabilité », comme le fit l’amiral Fallon en 2007 (est-ce que cet homme d’honneur obtiendra un jour la reconnaissance historique qu’il mérite, disons un prix Nobel de la paix ? Peut-être jamais en ce monde, mais au Jugement dernier, il sera appelé « fils de Dieu » [Matt 5:9]).
À eux seuls, les Israéliens et les Saoudiens ne sont qu’une bande de voyous médiévaux que même le Hezbollah peut terrifier et forcer à fuir. Leur seul vrai pouvoir est celui qu’ils ont au Congrès et dans les siomédias américains : le pouvoir de corrompre, la capacité de mentir, de tromper et de trahir.
Je sais pertinemment qu’il y a beaucoup d’officiers à tous les niveaux de l’armée américaine qui voient clair à travers ces écrans de fumée sionistes et dont la loyauté va aux États-Unis et non à la méchante petite entité sioniste en Palestine.
J’ai étudié et travaillé avec de tels patriotes et beaucoup d’entre eux appartiennent aujourd’hui à la Communauté du Saker. Je ne suggère pas que nous devrions compter sur le fait que des commandants américains supérieurs refusent d’exécuter un ordre présidentiel (comme le suggère cet article). La vérité est que tous ceux qui ont servi dans l’armée, en particulier à un haut niveau de commandement (Pentagone, CENTCOM), savent qu’il y a toutes sortes de manières créatives de s’assurer que quelque chose ne se produise pas.
Enfin, je n’ai pas perdu tout espoir que Trump puisse faire la bonne chose. Oui, c’est un homme faible, oui, il est maintenant coincé et n’a plus d’alliés, mais s’il est confronté aux conséquences épouvantables d’une attaque contre l’Iran, il pourrait encore dire « non » et ordonner à son équipe de venir avec un autre plan. Trump pourrait aussi comprendre que refuser de faire la guerre à l’Iran serait sa meilleure revanche contre ceux qui l’ont sali et qui, apparemment, essaient de le destituer.
En bref, probablement oui. La vérité est que les régimes zinzins au pouvoir en Israël et en Arabie saoudite sont coincés et désespérés. La montée en puissance de l’Iran au cours des dix dernières années a été immense et irrésistible. Le récent échec des sio-wahhabites à faire plier même le minuscule Qatar témoigne de l’extraordinaire érosion de pouvoir et de crédibilité qui a frappé ces régimes de cinglés. Je crois que les récents voyages de Bibi Netanyahou et même du roi saoudien à Moscou font partie d’un effort des sio-wahhabites d’évaluer la réponse russe à une attaque contre l’Iran.
Aparté :
Alors que nous ne saurons jamais ce qui s’est dit derrière les portes closes, je parie que Poutine a indiqué en termes clairs aux sio-wahhabites que la Russie ne se retirerait pas et ne les laisserait pas attaquer l’Iran. Mais en vérité, la Russie n’a que des choix très limités. À moins que le personnel russe ne soit attaqué directement, elle ne peut pas entrer en guerre de manière ouverte et formelle, cela serait beaucoup trop dangereux, en particulier contre les États-Unis. Mais la Russie pourrait énormément (et très rapidement) renforcer les capacités iraniennes de défense aérienne en déployant ses avions (A-50, MiG-31) en Iran ou même en les envoyant depuis la Russie effectuer des vols de surveillance. Elle peut fournir aux Iraniens des renseignements bien au-delà de ceux que ces derniers pourraient recueillir eux-mêmes. De même, les Russes pourraient tranquillement déployer quelques-uns de leurs systèmes de guerre électronique dans certains endroits clés en Iran. Les Américains détecteraient rapidement tout cela, mais la Russie aurait quand même une possibilité de « déni plausible » au niveau politique. Enfin, les Russes pourraient faire pour l’Iran ce qu’ils ont fait pour la Syrie et intégrer toutes les capacités de défense aérienne iraniennes et russes dans un réseau unique, augmentant ainsi énormément les capacités iraniennes, actuellement assez modestes mais qui s’améliorent rapidement.
En ce moment, il est assez clair qu’une attaque contre l’Iran se prépare et qu’elle est possible ou même probable. Mais ce n’est pas encore fait. D’une part, les Saoudiens et les Israéliens ont une longue histoire de menaces vides et les deux régimes aiment les poses et la démagogie. Malgré toutes leurs bravades, ils comprennent que l’Iran est un adversaire redoutable et très sophistiqué. Ils se rappellent probablement aussi ce qui s’est passé lorsque les Irakiens, avec l’aide totale des États-Unis, de l’Union soviétique, de la France, de la Grande-Bretagne et de presque tout le monde ont attaqué l’Iran au moment où il était le plus faible.
Après une guerre longue et horrible, les Iraniens sont aujourd’hui plus forts que jamais, Saddam est mort et les Iraniens contrôlent plus ou moins l’Irak. L’Iran n’est tout simplement pas le bon pays à attaquer, en particulier sans vision claire de ce que représente la « victoire ». Donc il faudrait être fou pour attaquer l’Iran. Le problème est, évidemment, que les Saoudiens et les Israéliens sont fous, ils l’ont prouvé maintes fois. Donc notre meilleur espoir est qu’ils pourraient être seulement « fous », mais pas « fous à ce point ». Pas grand chose comme espoir, mais c’est ce que nous avons de mieux.
The Saker