WWIII : Des Militaires auraient pris l'engagement de foncer sur l'Elysée le 5 MAI 2018, journée de MACRON-DEMISSION. De Chef de Guerre du Camp Occidental, avec les moyens de l'Amérique, il va se retrouver à fuir, traqué par l'Armée Française qui est restée fidèle à la 5ème République et à la vision du Général de Gaulle, de ne pas faire partie du Camp Américain et des Banques Mondiales. Les Français n'ont pas eu leur mot à dire aussi ils réclament sa tête.

WWIII : Des Militaires auraient pris l'engagement de foncer sur l'Elysée le 5 MAI 2018, journée de "MACRON-DEMISSION". De Chef de Guerre du Camp Occidental, avec les moyens de l'Amérique, il va se retrouver à fuir, traqué par une partie de l'Armée Française qui est restée fidèle à la 5ème République et à la vision du Général de Gaulle, de ne pas faire partie du Camp Américain et des Banques Mondiales. Les Français n'ont pas eu leur mot à dire aussi ils réclament la tête de l'exécutif. S'il ne le font pas la FRANCE est morte, et c'est bien sur cela que compte MACRON.
Les Militaires ne vont pas se tirer dessus, et ils savent que MACRON les a trompé, ce ne sont pas des réformes que Macron fait, mais bien la mise en Place du Plan Albert PIKE, de la destruction de la France et des Français. Sa majorité acquisse par tromperie, et par tricherie, ne lui permet que de gouverner par ordonnances. C'est un Despote, qui comme LAFAYETTE n'hésite pas à tirer sur les Français de la ZAD de Notre-Dame des Landes, et ceux qui sont avec lui, comme l'a dit Alain Juppé, seront considérés comme des traîtres, passible de la Loi Martiale, à l'issue de leur Traîtrise.
La Loi Martiale en France est une réalité cachée, mise en place par Hollande en 2015, et dénoncée le 14 Novembre 2015, (voir ci-dessous).
Peut-on envisager un simulacre de la journée du 5 Mai 2018, par l'ampleur des manifestation et des casseurs qui seront là cette journée grâce au Philosophe Frédéric LORDON des Nuits-Debout?
Le Mouvement du 14 Juillet et le CNT n'envisage plus de Marche sur l'Elysée, mais rendez-vous place de la Concorde à 11H. Pour Ruffin c'est différent.
“La politique et la stratégie de la guerre ne sont qu’une perpétuelle concurrence entre le bon sens et l’erreur.”
Charles De Gaulle, Discours, 4 mai 1943
« Le côté obscur de la Force, redouter tu dois. »
Yoda (Star Wars)
J'affirme ici qu'il n'y a nulle place pour un bellicisme hasardeux et encore moins de place pour une expédition punitive illégale qu'aucune atteinte portée aux intérêts de la France ne peut sérieusement et valablement justifier tant au regard de la Constitution que du droit international.
M. Macron vient en effet de prêter le flanc à une alliance de voyous internationaux et a, de facto comme de jure, mis la France dans une position intenable à laquelle il ne peut désormais remédier qu'en quittant ses fonctions.
La sanction est à la hauteur de la faute commise.
S'engager dans un acte de guerre est toujours, pour un chef d’État, une décision grave. On aurait pu croire que M.Emmanuel Macron n'a sûrement pas décidé à la légère de faire participer la France à une opération punitive, principalement américaine, de bombardement de la Syrie, aux toutes premières heures du samedi 14 avril 2018. Nous ne devrions normalement n’avoir aucune raison de douter de la sincérité du président français lorsqu'il a affirmé détenir des preuves irréfutables que le régime de Bachar al-Assad a fait le 7 avril 2018 usage d'armes chimiques dans son opération de reconquête d'une banlieue damascène jusque-là contrôlée par des unités rebelles islamistes et encore peuplée d'un grand nombre de femmes et d'enfants.
Mais face à tant de précipitation pour déclencher dans le cadre de « l’Opération Hamilton » des frappes que M. Macron a sans ciller qualifiées d’acte de représailles et non d’acte de guerre (@EmmanuelMacron : "Les frappes en Syrie sont un acte de représailles, pas un acte de guerre" #MacronBFMTV📺 https://t.co/gAcqf8Vhrr pic.twitter.com/dTw8Ew8BQE ), le doute sur toutes ces motivations et les « preuves » qui les sous-tendent est plus que réel et réclame plus que jamais la plus grande clarté pour être levé sur ce que l’on nous demande donc de considérer en tant que populations naïves et imbéciles comme une simple opération de police menée avec une centaine de missiles contre un état souverain puisqu’il doit donc être admis contre toute évidence que « La France n'a pas déclaré la guerre au régime de Bachar al-Assad ».
Il n’est même plus possible, malgré la meilleure volonté, de faire semblant de croire à pareil conte de fée.
Comme l’explique A. Del Valle dans un article plutôt bien documenté : « D’une manière générale, les « preuves » avancées par les Occidentaux, qui ont refusé l’enquête russe comme les Russes ont refusé la leur, ne reposaient, à la vieille des bombardements, que sur des sources déclassifiées et ouvertes (sms, vidéos postées sur internet et réseaux sociaux, appels téléphoniques, images postées, etc). Le fameux document de renseignement de 8 pages vanté par le gouvernement français est lui-même composé non pas de preuves d’agents spéciaux sur place ayant assisté aux évènements et pris des échantillons sur place et des photos, mais des sources ouvertes précitées issues du camp belligérant rebelle lui-même, dont on sait que la stratégie consiste à mettre en scène ses victimes. Pour l’heure, la prudence, et non le négationnisme, est de mise, et non l’abdication de la raison critique. »
Tout ceci est donc plus que léger et il va donc falloir rapidement produire ces preuves qui auront intérêt à être d’autant plus convaincantes et irréfutables qu’il est exclu que l’on puisse nous annoncer après coup, si tel est le cas, que « nous nous serons trompés », alors qu’il est désormais probable que la France sera très vite seule en première ligne à mener non plus une « guerre de proxy » en Syrie mais une véritable guerre contre plusieurs (très sérieux) adversaires après un retrait annoncé des États-Unis qui, en ce qui les concerne, auront finalement compris l’intérêt de refiler le bâton (mot plus adapté que celui de témoin) à un feudataire complaisant auquel ils laisseront le soin de se dépêtrer au milieu d’un nid de serpents et en espérant accomplir des miracles diplomatiques en œuvrant pour la paix dans ce nouveau bourbier oriental.
I- Un cadre juridique incompatible avec l’urgence de l’actualité militaire
Comme le dispose l'article 35 de la Constitution, « le gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis ».
Mais peut-on sérieusement se contenter d’un débat parlementaire sans vote sur un sujet aussi grave qui peut déraper à tout moment ? Certainement pas.
Peut-on sérieusement se réfugier derrière une disposition qui prévoit que si l'intervention française en Syrie devait excéder les quatre mois, le gouvernement se verrait alors contraint de demander l'autorisation du Parlement, sachant que si ce dernier n'est pas en session à cette échéance (ce qui sera le cas, pause estivale oblige), il faudra attendre la session suivante qui démarre en octobre 2018 ? D’évidence la réponse ne peut être là encore que négative.
Les Français vont en effet très vite comprendre, si ce n’est déjà le cas, qu’ils n’ont rien à attendre d’une représentation nationale élue par défaut et dont les troupes, fermement tenues et encadrées par quelques hommes-liges, doivent plus que jamais demeurer à la main du Président auquel elles doivent leur existence et dont elles ne discuteront pas le bien-fondé ou non des décisions susceptibles d’engager le pays tout entier dans un processus belliciste incontrôlable.
Face à un acte de guerre déclenché dans des conditions exorbitantes du droit international, hors tout mandat de l’ONU, il est inconcevable que chacun d’entre-nous puisse accepter sans réagir les propos du chef de l’État qui a tranquillement expliqué sur le plateau BFMTV, RMC, Mediapart, que l’intervention de la France avait « la pleine légitimité internationale », tout en ajoutant « Nous avons œuvré pour que le droit international ne soit plus violé, ainsi que les résolutions de l'ONU. Nous préparons une solution politique en Syrie. »
II- De l’urgence d’enrayer un processus mortifère pour la France, l’Europe et la communauté internationale
La situation nouvellement créée par le Chef de l’État, consécutive à une décision d’une exceptionnelle gravité qu’il a prise de manière imprudente et très probablement sans aucun recul, le rend désormais dans l’incapacité d’exercer plus avant ses fonctions et oblige aussi bien la représentation nationale que les citoyens à prendre à leur tour la décision de le décharger de ces mêmes fonctions et de le destituer de son mandat afin d’enrayer un processus autant mortifère pour la France que pour l’Europe et pour cette « communauté internationale » dont le concept ne saurait en effet impunément être mis à toutes les sauces et continuer d’être utilisé pour se prévaloir d’agissements commis en violation du droit international comme du droit national.
Monsieur Macron, jusqu’à preuve du contraire, a agi :
-seul et en toute opacité avec le président des États-Unis et la Première ministre britannique,
-sur la base d’une accusation à tout le moins dénuée de toutes preuves irréfragables et indiscutablement établies,
-sur la base d’une accusation particulièrement sujette à vérification préalable afin d’éviter la réédition d’une action de guerre voulue par les États-Unis avec les conséquences que l’on a vues pour l’Irak sur la base de ce mensonge désormais avéré des prétendues « armes de destruction massive » de Saddam Hussein en 2003,
-sans aucun mandat préalable de l’ONU,
-en violation d’autant plus indiscutable du droit international que la France est membre du Conseil de Sécurité de l’ONU et donc plus que quiconque gardienne du bon usage de ce pouvoir exorbitant qu’elle partage avec les autres membres dudit Conseil,
- sans avoir obtenu l’aval préalable des parlementaires français, en vertu de l’article 35 alinéa 1 de la Constitution qui dispose que « la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement ».
S’il convient de préciser pour être complet que le président de la République a bien fait état de l’article 35 alinéa 2 de la Constitution – Loi fondamentale dont on rappellera qu’il en est le gardien -, pour annoncer que « le Parlement sera informé et (qu’) un débat parlementaire sera organisé, suite à cette décision d’intervention de nos forces armées à l’étranger », il importe de préciser :
- que cette disposition ne figurait pas dans le texte d’origine de la Constitution de 1958 approuvée par référendum par 82% des Français et qu’elle n’y a été ajoutée qu’en 2008, sous la présidence de M.Nicolas Sarkozy, par la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 dite « de modernisation des institutions de la Ve République », adoptée sans l’aval des Français par la procédure du Congrès.
- que sauf à vider complètement de sens l’alinéa 1, cette disposition de l’alinéa 2 ne saurait concerner que des interventions militaires à l’impact très limité, à vocation purement humanitaire (notamment pour venir au secours de citoyens français), et ne risquant pas de nous entraîner de facto dans une guerre ou des opérations militaires menées contre un pays souverain comme la Syrie, a fortiori dans une guerre mettant en jeu la Russie, l’Iran ou la Turquie par le biais de troupes régulières intervenant en uniforme sur ces théâtres d’opérations extérieures.
Les lectures ainsi que l’interprétation biaisées sinon incomplètes, effectuées et annoncées officiellement par le Chef de l’État de l’article 35 de la Constitution sont donc totalement inacceptables et irrecevables autant sur la forme que sur le fond en l’état actuel des circonstances.
La disposition de l’alinéa 2 de l’article 35 prévoyant seulement « un débat qui n’est suivi d’aucun vote », son application dans le cas syrien reviendrait à accepter que le Président puisse s’arroger seul le droit d’entraîner potentiellement sinon effectivement le peuple français dans une escalade diplomatique et militaire désastreuse avec la Syrie, la Russie, l'Iran ou encore n'importe quelle faction terroriste, engagement qui peut déraper à tout moment dans un conflit aux conséquences tant internationales que nationales trop prévisibles sans que les parlementaires, représentants de la souveraineté nationale, puissent même donner leur autorisation si tant est que l’intelligence de la situation qu’ils auraient à appréhender et le droit qu’ils pourraient exercer puissent les conduire à commettre l’irréparable.
Il est donc patent que la décision solitaire du président de la République est ainsi non seulement contraire à la prudence et à la sagesse dont doit faire preuve un chef d’État – et notamment celui d’un pays tel que la France, membre du Conseil de Sécurité (si les mots ont encore une signification et un sens) des Nations Unies lorsque la paix mondiale est en jeu, mais qu’elle est au surplus illégale au regard de la Charte de l’ONU et du droit international, méconnaissant sciemment l’esprit même des institutions et de la démocratie.
En faisant ainsi la preuve d’un « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat », le président de la République est entré dans le cadre juridique qu’exige très précisément l’article 68 de la Constitution pour engager la procédure de destitution du chef de l’État.
Ne pouvant sérieusement se soustraire à l’obligation cardinale qui est la leur de respecter la Constitution en toutes ses dispositions, les parlementaires français n’ont plus d’autre choix - à moins d’ignorer volontairement la Loi fondamentale – que de se constituer immédiatement en Haute Cour et d’engager la procédure de destitution du président de la République prévue par l’article 68 de la Constitution.
Note à propos de la destitution
Entrée en vigueur en 2014, la disposition constitutionnelle décidée en 2007 qui a remplacé la Haute Cour de justice par la Haute Cour a fondamentalement modifié l’encadrement juridique. La Haute Cour de justice était composée de 12 députés et 12 sénateurs, soit une représentation des parlementaires élus par leurs collègues et qui jugeaient en leur nom. Avec la réforme, c'est tout le Parlement qui est réuni en Haute Cour, de telle sorte que chaque parlementaire prend la responsabilité de destituer le chef de l’État. Comme pour le Congrès, la décision doit être adoptée par les deux-tiers d'entre eux (617 députés et sénateurs), une condition rigoureuse qui s'explique par le fait que le président de la République est élu au suffrage universel direct depuis 1965.
Devenue un acte politique extrêmement puissant de la représentation nationale, la destitution repose sur un large consensus, non plus sur une simple opposition politique au président de la République.
Les motifs pour destituer un président français ont également évolué. Comme l’explique le constitutionnaliste Pascal Jan, professeur à Sciences Po Bordeaux, s’il fallait avant 2007 qu'il se soit rendu coupable de « haute trahison », il doit désormais s’être rendu coupable de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat » .
Ces termes sont volontairement imprécis mais contrairement aux apparences ils sont désormais de nature à compenser la précédente version de l'article 68 de la Constitution qui était contestable.
La haute trahison avait en effet une dimension pénale, tout en n'ayant jamais été définie dans le Code pénal. Or, comme l’explique le juriste précité, le principe qui remonte à 1215, aux fondements des États libéraux, énonce que l’on ne peut être accusé que de crimes et de délits qui sont prévus et définis par la loi. Si derrière la haute trahison on aurait pu mettre un grief politique, ce qui n’était pas le cas, la situation est aujourd'hui très claire puisque l'article 68 montre qu’un « manquement » ne signifie pas une infraction pénale. C'est une faute politique, qui peut avoir des conséquences pénales ou ne pas en avoir.
Refuser de promulguer une loi pour un président, par exemple, représente un manquement à son mandat qui peut, en plus, être sanctionné par le Code pénal.
Déclencher une guerre en dehors d’un cadre constitutionnel sur la base d’arguments fallacieux ou non sérieusement prouvés en portant atteinte à la souveraineté d’un État représente là encore un « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat », justifiant sa destitution.
Notes et références
Attaque chimique du 7 avril 2018 (Douma, Ghouta orientale, Syrie)
Programme chimique syrien clandestin 14 avril 2018. Évaluation nationale.
https://www.defense.gouv.fr/content/download/528742/9123389/file/180414%20-%20Syrie%20-%20Synthe%CC%80se%20-%20Les%20faits.pdf
Article 35 de la Constitution du 4 octobre 1958 Titre V : Des rapports entre le Parlement et le Gouvernement modifié par LOI constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet... - art. 13
La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote.
Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort.
Si le Parlement n'est pas en session à l'expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l'ouverture de la session suivante.
Constitution du 4 octobre 1958 Titre IX : La Haute Cour
Article 68 modifié par Loi constitutionnelle n°2007-238 du 23 février ... - art. 1
Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.
La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l'autre qui se prononce dans les quinze jours.
La Haute Cour est présidée par le président de l'Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d'un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d'effet immédiat.
Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l'assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.
Une loi organique fixe les conditions d'application du présent article.
Constitution du 4 octobre 1958 - art. 67 (V)
LOI n° 2014-1392 du 24 novembre 2014 - art. 1 (V)
Destitution
Bellicisme
https://www.polemia.com/les-sept-piliers-de-la-folie-belliciste/
La loi martiale en « France », une réalité cachée.
La France meurt, voici pourquoi
Posté dans Actualité France — le 14 novembre 2015
SPÉCIAL, Attention : cet article, par sa neutralité et des liens qu’il reconstitue pour vous, constitue aujourd’hui probablement le moment le plus important de votre journée dans votre compréhension de la réalité.
Vous dormiez ces derniers temps, le cerveau englué de sucre, graisse et autres joies du bulldozer culturel américano-occidental ? Eh bien, vous voici maintenant face à un réveil sec et forcé. Vous avez maintenant bien compris que les attentats sont devenus monnaie courante. Les gens doivent maintenant impérativement comprendre ce qui se passe dans le monde. La passivité face aux problèmes de nos sociétés ne suffit manifestement plus. À vos cerveaux !
Évidemment, toutes nos condoléances et sympathies aux gens qui ont perdu quelqu'un.
Vendredi 13 : attentat terroriste le plus meurtrier en France. Début janvier de la même année, toujours à Paris, attentats qui furent les plus meurtriers eux-mêmes. Très rapidement, voici la chronologie des événements.
Retour important sur l’année 2015
7 au 11 janvier : Attentats de Paris : Charlie Hebdo, hypercacher, puis « marche républicaine », opération pour consolider « tous les français » sous « je suis charlie ».
Début février 2015 : Manuel Valls, premier ministre français, affirme : « Il va falloir s’habituer à intégrer dans nos vies l’idée d’attentats terroristes plus fréquents ».
24 juillet 2015, donc 6 mois plus tard : entrée en vigueur de la Loi relative au renseignement, donnant des pouvoirs au gouvernement français dénoncés comme trop importants par bon nombre de personnes (cf : https://www.sous-surveillance.fr/).
La loi relative au renseignement est une loi française, examinée par le Parlement à partir du 19 mars 2015 et promulguée le 24 juillet 2015. Visant à renforcer le cadre juridique national du renseignement en France, elle prévoit la mise en place de plusieurs mesures controversées sur le plan des atteintes à la vie privée, telles que l’installation chez les opérateurs de télécommunications de dispositifs, surnommés « boîtes noires », visant à détecter les comportements suspects à partir des données de connexion ; mais aussi des dispositions sur l’utilisation de mécanismes d’écoute, logiciels espions ou encore IMSI-catchers (mouchards de téléphones mobiles) pour les personnes suspectées d’activités illégales.
Cette « loi renseignement » est considérée par certains comme un « PATRIOT Act » à la française. Rappel : Le Patriot Act est la loi qui avait été instituée quelques semaines après le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ; une loi qui permettait au gouvernement américain des pouvoirs de surveillance, de torture et de détention illégaux jusqu’alors. C’est dans cette foulée que Guantanamo et autres prisons secrètes furent ouvertes. S’est également ensuivi les « guerres contre le terrorisme » au Moyen-Orient en 2003 : Afghanistan et Irak.
3 septembre 2015 : « Crise des migrants », et Le Petit Aylan. Opération psychologique (Psy-Op) travaillant l’émotion occidentale avec une photo en Turquie, donnant carte blanche pour l’entrée de la « juste part » de migrants « réfugiés » dans chaque pays, ceux-ci fuyant des tableaux de guerre où ils risquaient leur vie (départ évidemment très compréhensible).
VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015 : Attentats de Paris « round 2 ».
Vendredi vers 22h30 à Paris, explosion proche du Stade de France (Saint-Denis au nord de Paris) où le président Hollande assiste à un match de foot (soccer) amical France-Allemagne. Le Stade de France est évacué. À la salle de spectacle bien connue Le Bataclan, une prise d’otages fait plus d’une centaine de morts. La situation est chaotique et le président Hollande fait le point dans une courte intervention vidéo où il rappelle que la situation est encore en cours et qu’il décrètera l’État d’urgence dont nous reparlerons dans un instant. Le bilan est très sévère, le pire de l’Occident depuis l’effondrement des tours de New York le 11 septembre 2001.
Questions légitimes de base :
1) Comment le GIGN (la SWAT française, donc la police lourde anti-terroriste) a-t-il été suffisamment long au niveau de son temps de réponse pour que les otages à l’intérieur du Bataclan puissent être assassinés les uns après les autres, montant à plus de 100 exécutions ?
2) Comment se fait-il que ces attentats coordonnés, et ce même après l’entrée en vigueur de la Loi sur le renseignement, puissent avoir eu lieu et n’aient pas été interceptés, compte tenu de l’immense machine de renseignement dont dispose tous les corps de renseignement de l’État, en plus de savoir que Manuel Valls avait augmenté considérablement les budgets des effectifs affectés à la surveillance ?
« Loi martiale en France », comment ça !?
Le président français François Hollande, avec son Conseil des ministres, a décrété ce qu’il appelle l’ « État d’urgence », qui est un ensemble de règlements légaux qui disent ceci :
Figure cliquable: Voici les points de l'État d'urgence. Notez particulièrement les mots sans le contrôle d'un juge, puis le point de la juridiction militaire en sol français.
Vous avez dans ce petit encart la définition d'une juridiction de loi martiale, car en effet, la définition de base de Loi Martiale est :
La loi martiale est l'instauration dans un pays d'un état judiciaire d'exception, au sein duquel l'armée assure le maintien de l'ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci.
N'oublions pas non plus que le mot martial renvoie tout simplement à la guerre, ou le militaire, comme dans arts martiaux.
François Hollande a également indiqué que l’État d’urgence serait effectif sur tout le territoire de la France métropolitaine (excepté les domaines et territoires outre-mer), que ce décret ferme les frontières de la France (entrée et sortie). Il est donc, quoi qu'on en dise, indéniable que la France est actuellement sous la loi martiale.
Et pourquoi « France » entre guillemets ?
La France comme chacun sait fait partie de l’Union Européenne, elle-même vision continentaliste supportée et maintenant appliquée depuis quelques décennies. L’Europe existe et a dépouillé progressivement les États-nations de leurs prérogatives régaliennes : pouvoir de créer et détruire sa propre monnaie librement, pouvoir de contrôler sa propre frontière avec sa propre armée, et capacité de faire régner l’ordre étatique légal au sein de ses frontières via une Constitution (une loi). Ça en fait, c’est la définition de base de l’État national. Or, un État-continental ayant de telles responsabilités, cela se peut, aussi. C’est ce qu’on appelle ultimement la Banque centrale européenne (BCE), ou alors l’espace Schengen, puis éventuellement, plus ou moins l’OTAN pour l’armée (même si la France a encore son armée officiellement). L’Europe a d’ailleurs passé proche de ratifier une Constitution, ce qui l’aurait faite définitivement un État entier.
Voilà donc pourquoi nous avons écrit « France » et pas France, parce que la France n’est plus que le fantôme d’elle-même. Elle a délégué ses pouvoirs à Bruxelles, à Washington et sur les autres places financières mondiales. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, dans le processus mondialiste, mais elle semble particulièrement marquée par le processus. Lorsqu’on observe les gouvernements du PS ou de l’UMP/Républicains, puis lorsqu’on fait l’effort de s’intéresser aux biographies du président et autres ministres, on s’aperçoit rapidement qu’il y a un phénomène de réseautage serré qu’on en dirait presqu’une aristocratie qui se lance l’agenda politique de génération en génération.
Voici donc la première partie d'un article en deux parties, au sujet de l'actualité en France. Dans la deuxième partie nous nous intéresserons au Pourquoi. Inscrivez-vous à notre liste d'envoi sur la page d'accueil de À vos cerveaux pour être averti(e) de la publication de la deuxième partie, afin de savoir exactement pourquoi la France vit des heures si sombres.
Avant de vous quitter, nous vous suggérons de limiter vos déplacements le 5 MAI 2018, car l'Armée aurait l'ordre de tirer sur la foule c'est ce qui a obligé le Mouvement du 14 Juillet d'abandonner leur marche sur l'Elysée, d'autant plus que le Philosophe LORDON, vient le 5 Mai 2018, avec des dizaines de milliers de casseurs des banlieues.
Figure: Nous avons vu passer cette image sur les réseaux sociaux. Comme il est écrit dans le message : on ne sait jamais.
Macron ? Il prend les Français pour des Cons
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Mes amis, nous sommes soumis, vous êtes soumis à une propagande intense et il est très compliqué d’y voir clair dans cette affaire syrienne.
Il y a néanmoins quelques certitudes qui permettent d’être sûrs que l’on nous mène en bateau dans les grandes largeurs, et que rien de ce que l’on nous raconte ne tient sérieusement la route.
J’ai la preuve.
« Nous avons la preuve que la semaine dernière, des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, et qu’elles ont été utilisées par le régime de Bachar al-Assad ».
C’est ce qu’avait dit Jupiter, devenu martien, à savoir dieu de la guerre le temps d’un week-end, c’est-à-dire notre illustre président (béni soit son saint nom) sachant descendre les escaliers de manière majestueuse avec la reine mère à ses côtés….
Bref, notre « chef des armées », qui fait ce qu’il veut conformément à la Constitution, vu que vous l’avez élu, même avec 24 % des voix, cela lui donne le droit y compris moral de bombarder en notre nom à tous qui il a envie, à tout moment de la journée.
Je précise, à ce stade du raisonnement, que ledit garçon dispose également d’un bouton rouge ultra puissant capable d’éradiquer la vie sur cette planète.

Donc notre Jupiter a les preuves.
Et Jupiter est un grand démocrate.
Il a donc fait publier, sur le site du ministère de la Défense, une « synthèse » permettant d’informer les abrutis de sans-dents que nous sommes des preuves en sa possession et qui ont justifié une attaque sans résolution de l’ONU, donc sans aucun cadre légal, d’un autre pays souverain quand bien même on ne l’aime pas…
Voici les preuves… Accablantes !
Je vous rappelle que vous devez faire très attention en utilisant Internet et vous méfier des réseaux sociaux et autres site complotistes sur lesquels on peut trouver tout et n’importe quoi, ce qui n’est pas faux.
Méfiez-vous des « fake news », ce qui est l’un des grands chevaux de bataille de notre sainteté du Palais de Chaillot ou de l’Élysée sans oublier celui de Versailles.
Voilà donc ce que nous explique le ministère de la Défense !
« Les services français ont procédé à l’analyse des témoignages, photos et vidéos apparus spontanément sur les sites spécialisés, dans la presse et les réseaux sociaux dans les heures et jours qui ont suivi l’attaque. Des témoignages obtenus par les services ont également pu être analysés. L’examen des vidéos et images montrant des victimes et mises en ligne ont permis de conclure avec un haut degré de confiance que la grande majorité est de facture récente et ne relève pas d’une fabrication. La nature spontanée de la mise en circulation des images sur l’ensemble des réseaux sociaux confirme qu’il ne s’agit pas d’un montage vidéo ou d’images recyclées. Enfin, une partie des entités ayant publié ces informations est reconnue comme habituellement fiable. »
Hahahahahahaha !
Sinon, cela m’inspire aussi une autre réaction plus sérieuse cette fois : hihihihihihihhihi !
Ou encore un ineffable houhouhouhouhouhouhou.
Quel humour…
Donc, la source principale d’information c’est l’analyse de vidéos apparues spontanément sur Facebook….
Alors là, effectivement, cela vaut le coup que nous payons des satellites, des agents secrets, des espions, des bateaux qui écoutent avec de grandes oreilles sans parler de nos avions aussi espions à grands frais pour sortir de telles crétineries en une du site du ministère de la Défense.
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais je sais quand on me prend pour un con !
Alors je ne prétends en aucun cas savoir ce qu’il s’est passé. Nous le saurons, plus tard. En revanche, je suis toujours agacé d’être pris ostensiblement pour un imbécile, ce qui est évidemment le cas ici.
Savoir que notre Président, aussi jupitérien soit-il, peut décider de la paix ou de la guerre sur l’analyse d’une vidéo postée sur le profil Facebook d’une association syrienne « habituellement fiable » me hérisse le poil.
Même Libération titre « Ils ont bombardé une usine de liquide vaisselle »…
Vu l’absence de réaction russe, le peu de trou dans le sable visible, l’absence de victimes humaines (ce dont on ne peut que se réjouir), cette série de frappes et cette aventure syrienne semblent tourner à la bouffonnade internationale.
Notre Macron national vient donc vraisemblablement de bombarder une usine de Paic Citron…
À propos de Jupiter !
Au fait à propos de Jupiter, vous savez comment s’appelle le tombeau sous l’Élysée ? Je dis tombeau parce qu’un abri antiatomique n’est rien de plus qu’un tombeau en cas de coup direct.
C’est le PC Jupiter… Que Monsieur Propre évite donc de se prendre pour Mars.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Titre original : « Macron a-t-il bombardé une usine de Paic Citron ? » L’édito de Charles SANNAT
https://insolentiae.com/macron-a-t-il-bombarde-une-usine-de-paic-citron-ledito-de-charles-sannat/
France. Le lobby juif impose Macron. C'est un piège à cons
France. L’autre amant(e) d’E. Macron viré de Radio France. Frédéric Mitterrand "choqué" !!
Un système de missiles S-300. ©Sputnik |
Le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, a déclaré hier, lundi 16 avril 2018, que le régime israélien n’accepterait jamais les limitations posées par Damas ou par un autre gouvernement de la région et qu’il continuerait comme bon lui semble ses actions en Syrie et ailleurs. Liebermann a même ajouté : « Le corps militaire israélien conservera sa pleine liberté, c’est-à-dire qu’il continuera ses attaques en Syrie. Parce qu’il ne laissera pas l’Iran établir sa présence militaire en Syrie et faire de ce pays une tête de pont pour lancer des attaques contre Israël. »
Pour le journaliste de Raï al-Youm, « il est plus que honteux que les autorités israéliennes protestent contre toute restriction à la violation de l’espace aérien et terrestre de la Syrie, même lorsque celle-ci vient d’une superpuissance comme la Russie, et qu’elles insistent pour continuer leurs attaques contre ce pays. Ce que les responsables israéliens n’ont pas compris, c’est que l’espace aérien syrien n’est plus un vaste champ libre pour leurs chasseurs et leurs missiles ».
Raï al-Youm ajoute qu’Israël a bien participé à l’invasion tripartite contre la Syrie qui a eu lieu samedi, que cette participation a consisté à fournir des renseignements et qu’Israël a même ouvert la voie aux agresseurs avec son attaque contre la base T4 du 9 avril qui a coûté la vie à 14 militaires syriens et iraniens et que cette agression israélienne entraînera de manière certaine des représailles de la part de Damas et de ses alliés. À cet égard, Raï al-Youm rapporte que Moscou vient d’annoncer qu’il ne lésinerait sur aucun moyen pour assurer la défense de la Syrie et que des S-300 pourraient être livrés prochainement à Damas.
« Lieberman et ses généraux ne savent peut-être pas que l’époque où les avions de chasse israéliens violaient librement l’espace aérien syrien et qu’ils bombardaient ce qu’ils voulaient est révolue. Depuis le début de cette année, l’armée de l’air syrienne a réalisé d’immenses progrès en résistant à toute attaque aérienne israélienne. On peut citer à cet égard trois événements, dont les plus importants sont la destruction du chasseur F-16 et l’interception de 71 missiles Tomahawk sur les 103 tirés samedi par la coalition tripartite », rappelle ce journal panarabe.
Enfin, Raï al-Youm conclut ainsi : « Israël est l’un de ceux qui ont le plus perdu dans l’attaque de samedi sur la Syrie. Parce qu’il ne pourra plus voler librement dans le ciel syrien sans être intercepté et que des missiles S-300 seront très bientôt à l’affût des bombardiers et missiles syriens. Et cela dans l’hypothèse où l’on met de côté une riposte [de l’autre camp]. »
GB. Comment Mère Theresa profite des guerres contre la Syrie et le Yémen.
RT rapporte:

Les entreprises profitent de la guerre - ce n'est pas un concept nouveau, mais beaucoup peuvent se demander comment tout cela se passe avec Philip May, le soi-disant «allié politique le plus proche» du Premier ministre.
- Attentats en GB. La Première Ministre Theresa May et le MI-6 en sont les architectes
- GB. Miracle chez Mère Theresa: "La Résurrection des Skripal"
Hannibal GENSERIC
Depuis onze mois, les puissances occidentales et du Golfe conduisent une entreprise de déstabilisation de la Syrie. Plusieurs milliers de mercenaires se sont infiltrés dans le pays. Recrutés par des officines de l’Arabie saoudite et du Qatar au sein des milieux extrémistes sunnites, ils sont venus renverser « l’usurpateur alaouite » Bachar el-Assad et imposer une dictature d’inspiration wahhabite. Ils disposent du matériel militaire le plus sophistiqué, incluant des systèmes de vision nocturne, des centraux de communication, et des robots de combat urbain. Soutenus en sous main par les puissances de l’OTAN, ils ont en outre accès aux renseignements militaires indispensables, notamment des images satellites des déplacements des troupes syriennes, et des interceptions téléphoniques.
Cette opération est présentée mensongèrement au public occidental comme une révolution politique écrasée dans le sang par une dictature sans pitié. Bien sûr, ce mensonge n’est pas universellement accepté. La Russie, la Chine et les États américains membres de l’ALBA le récusent. Chacun dispose en effet d’expériences historiques qui leur permettent de comprendre rapidement ce qui est en jeu. Les Russes pensent à la Tchétchénie, les Chinois au Xinkiang, et les Américains à Cuba et au Nicaragua. Dans tous ces cas, au-delà des apparences idéologiques ou religieuses, les méthodes de déstabilisation de la CIA étaient les mêmes.
- Groupe d’opposants au gouvernement syrien, appartenant à la nébuleuse communément appelée "armée syrienne libre".
Le plus étrange dans cette situation est d’observer les médias occidentaux s’auto-persuader que les salafistes, les wahhabites et les combattants de la mouvance Al-Qaïda sont épris de démocratie, alors que ces derniers ne cessent d’appeler sur les chaînes satellitaires saoudiennes et qataries à égorger les hérétiques alaouites et les observateurs de la Ligue arabe. Peu importe qu’Abdelhakim Belhaj (numéro 2 d’Al Qaida et actuel gouverneur militaire de Tripoli, Libye) soit venu personnellement installer ses hommes au Nord de la Syrie, et qu’Ayman Al-Zawahiri (numéro 1 d’Al-Qaïda depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden) ait appelé au jihad en Syrie, la presse occidentale poursuit son rêve romantique de révolution libérale.
Le plus ridicule, c’est d’entendre les médias occidentaux répéter servilement les imputations quotidiennes de la branche syrienne des Frères musulmans diffusant des dépêches sur les crimes du régime et ses victimes, sous la signature de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme. Et d’ailleurs, depuis quand cette confrérie de putschistes s’intéresse t-elle aux Droits de l’homme ?
- Ayman Al-Zawahiri, numéro 1 d’Al-Qaida depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden, a appelé au jihad aux côtés des Occidentaux pour faire tomber le régime baassiste syrien.
Il aura suffi que les services secrets occidentaux mettent en scène un fantoche « Conseil national syrien », avec pour président un professeur de la Sorbonne et pour porte-parole la maîtresse de l’ancien patron de la DGSE, pour que des « terroristes » deviennent des « démocrates ». En un tour de main, le mensonge est devenu vérité médiatique. Les personnes enlevées, mutilées et assassinées par la Légion wahhabite sont devenues dans la presse des victimes du tyran. Les conscrits de toutes confessions qui défendent leur pays face à l’agression sectaire sont devenus des soldats alaouites opprimant leur peuple. La déstabilisation de la Syrie par des étrangers est devenue un épisode du « Printemps arabe ». L’émir de Qatar et le roi d’Arabie saoudite, deux monarques absolus qui n’ont jamais organisé d’élections nationales dans leurs pays et embastillent les contestataires, sont devenus des chantres de la révolution et de la démocratie. La France, le Royaume-Uni et les États-Unis, qui viennent de tuer 160 000 Libyens en violation du mandat qu’ils avaient reçu du Conseil de sécurité, sont devenus des philanthropes responsables de la protection des populations civiles. Etc.
Cependant la guerre de basse intensité que la presse occidentale et du Golfe dissimule derrière cette mascarade a pris fin avec le double veto russe et chinois du 4 février 2012. L’OTAN et ses alliés ont été sommés de cesser le feu et de se retirer, au risque d’assumer une guerre régionale, voire mondiale.
- Le président syrien Bashar al-Assad et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov le 7 février à Damas.
Le 7 février, une importante délégation russe, incluant les plus hauts responsables du renseignement extérieur, est arrivée à Damas où elle a été accueillie par une foule en liesse, certaine que le retour de la Russie sur la scène internationale marquait la fin du cauchemar. La capitale, mais aussi Alep, la seconde ville du pays, pavoisaient aux couleurs blanc, bleu, rouge, et défilaient derrière des banderoles écrites en cyrillique. Au palais présidentiel, la délégation russe a rejoint des délégations d’autres États, notamment de la Turquie, de l’Iran et du Liban. Une série d’accords a été conclue pour le retour à la paix. La Syrie a restitué 49 instructeurs militaires faits prisonniers par l’armée syrienne. La Turquie est intervenue pour faire libérer les ingénieurs et les pèlerins iraniens enlevés, y compris ceux qui étaient détenus par les Français (au passage, le lieutenant Tlass qui les séquestrait pour le compte de la DGSE a été liquidé). La Turquie a cessé tout soutien à l’ « Armée syrienne libre », a fermé ses installations (hormis celle située sur la base de l’OTAN à Incirlik), et a livré son chef, le colonel Riad el-Assad. La Russie, qui s’est portée garante des accords, a été autorisée à réactiver l’ancienne base soviétique d’interception du mont Qassioum.
Le lendemain, le département d’État des États-Unis a informé l’opposition syrienne en exil qu’elle ne devait plus compter sur une aide militaire US. Comprenant qu’ils ont trahi leur pays pour rien, les membres du Conseil national syrien sont partis en quête de nouveaux sponsors. L’un d’entre eux allant même jusqu’à écrire à Benjamin Netanyahu pour lui demander d’envahir la Syrie.
- Déploiement de l’armée libanaise lors de son opération au nord du pays.
Après un délai de deux jours nécessaire à la mise en œuvre des accords, les armées nationales non seulement de la Syrie, mais aussi du Liban, ont donné l’assaut des bases de la Légion wahhabite. Au Nord du Liban, un gigantesque arsenal a été saisi à Tripoli et quatre officiers occidentaux ont été faits prisonniers dans le Akkar dans une école désaffectée de l’UNRWA transformée en QG militaire. En Syrie, le général Assef Chawkat en personne a commandé les opérations. Au moins 1 500 combattants ont été faits prisonniers, dont un colonel français du service technique de communication de la DGSE, et plus d’un millier de personnes ont été tuées. À ce stade, il n’est pas possible de déterminer parmi les victimes combien sont des mercenaires étrangers, combien sont des Syriens collaborant avec les forces étrangères, et combien sont des civils pris au piège de la ville en guerre.
Le Liban et la Syrie ont rétabli leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire.
Des intellectuels débattent de savoir si Vladimir Poutine n’a pas commis une erreur en protégeant la Syrie au prix d’une crise diplomatique avec les États-Unis. C’est une question mal posée. En reconstituant ses forces durant des années et en s’affirmant aujourd’hui sur la scène internationale, Moscou a mis fin à deux décennies d’un ordre mondial unipolaire dans lequel Washington pouvait étendre son hégémonie jusqu’à parvenir à une domination globale. Le choix n’était pas de s’allier soit à la petite Syrie, soit aux puissants USA, mais de laisser la première puissance du monde détruire un État de plus ou de bouleverser les rapports de force et de créer un ordre international plus juste dans lequel la Russie a son mot à dire.