WWIII : La dominance de l'Amérique sur le Monde contemporain est terminée, ces projets ont foiré, mais elle continue à vouloir imposer, alors que nous devrions résoudre la pollution et notre empoisonnement lent, qui se voit par la destruction systématique des espèces animales.
WWIII: La dominance de l'Amérique sur le Monde contemporain est terminée, ses projets ont foiré, mais elle continue à vouloir imposer, alors que nous devrions résoudre la pollution et notre empoisonnement lent, qui se voit par la destruction systématique des espèces animales et végétales avant de passer à l'Humain.
Le seul plan de l'Amérique réside dans son savoir-faire, le génocide des Populations et le Plan Albert Pike que Macron voudrait voir appliquer pour le plus grand bien de l'Humanité.
Platon et Sappho ou Aphrodite de Cnide de Praxitèle sculpteur Grec, têtes originales du 4ème siècle avant JC.

WWIII : La dominance de l'Amérique sur le Monde contemporain est terminée, ces projets ont foirés, mais elle continue à vouloir imposer, alors que nous devrions résoudre la pollution et notre empoisonnement lent, qui se voit par la destruction systématique des espèces animales.
Les Etats-Unis n’occupent encore qu’une position périphérique au sein du système capitaliste au XIXème siècle. Toutefois, Marx n’a pas manqué de relever l’importance et l’originalité du développement économique et politique de « l’Amérique ». La nécessité pour le matérialisme historique d’intégrer la dimension géographique des processus en examinant la critique de l’idéologie du « Nouveau monde » et l’analyse des causes structurelles de la guerre de Sécession, à savoir la rivalité géopolitique de l’esclavagisme et du capitalisme.
Aux yeux de Marx, cette excroissance du capitalisme hors d’Europe est le seul lieu où se rencontrent des hommes et des circonstances qui permettent de faire passer le « contrat social » de la société bourgeoise du pays des rêves dans celui de la réalité. L’Amérique serait-elle alors la terre qui n’est pas concernée par le communisme ? Dès la première ligne, le Manifeste du Parti Communiste de Marx délimite un champ géopolitique : « Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme. » Ce sont les structures du capitalisme européen qui sont parcourues par la « hantise ». Bien qu’il fût communément admis d’englober dans l’Europe l’ensemble des dominions et, par extension, les anciennes colonies, n’y a-t-il pas là un indice d’une contradiction réelle entre le projet révolutionnaire et l’extension de la lutte au-delà des frontières de l’Europe ? La première traduction française du Manifeste (celle de 1848 n’ayant semble-t-il existé que dans l’imagination de Marx et d’Engels) fut publiée à New York en 1871. Elle peut troubler par le désajustement entre la référence géographique et l’autoréférentialité revendiquée : « Une terrible conflagration menace l’Europe. Nous sommes poursuivis par un fantôme, le fantôme du Communisme. » L’Europe était concernée au premier chef, mais le « Nous », qui était poursuivi, ne s’en était-il justement pas échappé ?
Les causes structurelles de la guerre.
La confiance en leur propre idéologie et dans la puissance géopolitique du « Roi Coton », comme se dénommaient eux-mêmes les grands exportateurs du Sud, masquait en réalité une angoisse grandissante quant à la pérennité des bases économiques de la superstructure : l’esclavagisme peinait à conquérir de l’espace face à la concurrence du dynamisme colonial du Nord. La coexistence pacifique avec la Nouvelle-Angleterre devenait plus problématique à mesure que s’accroissait le déséquilibre entre leurs prétentions respectives sur les territoires vacants. Le Sud pratiquait une culture extensive qui réclamait de vastes espaces et épuisait régulièrement les sols. Les entrepreneurs les plus avisés investissaient, pour générer de meilleurs profits, dans « l’élevage de nègres » qui alimentait les planteurs, ce qui impliquait, pour que le système demeure rentable, d’augmenter sans cesse la demande par la colonisation de nouvelles parcelles, et donc la constitution de nouveaux États esclavagistes qui, en retour, permettaient de justifier l’équilibre des pouvoirs au Sénat :
« Abstraction faite de la loi économique, selon laquelle l’extension de l’esclavage est une condition vitale pour son maintien dans son territoire légal, les leaders du Sud ne se sont jamais fait d’illusion sur la nécessité absolue de maintenir leur hégémonie politique aux Etats-Unis. Pour justifier ses propositions au Sénat le 19 février 1847, John Calhoun déclara sans ambages que "le Sénat était le seul moyen d’assurer l’équilibre de pouvoir laissé au Sud dans le gouvernement » et que la formation d’États esclavagistes nouveaux étaient devenue nécessaire "pour conserver l’équilibre des forces au Sénat". Au reste l’oligarchie des trois cent mille propriétaires d’esclaves ne pourrait se maintenir sur la plèbe blanche sans l’appât de futures conquêtes et l’élargissement de leurs territoires tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des Etats-Unis » (Marx, NYDT, 23 novembre 1861).
Le Sud ne pouvait rivaliser avec le Nord en matière démographique et n’était pas non plus une terre aussi attractive pour l’immigration : son mode de production reposait tout entier sur son « excentricité » : sa situation périphérique au sein du système capitaliste et son archaïsme. C’est sur la base d’une analyse géopolitique (et non d’une loi de l’histoire), que Marx formule la prédiction que la dynamique du capitalisme a vocation à abolir l’exploitation esclavagiste. Ce n’est pas l’uniformisation capitaliste en soi qui fait évoluer les modes de production locaux, mais la transformation politique qu’exige l’intégration compétitive au sein du système capitaliste mondial. La nuance paraît mince, elle explique cependant pourquoi la guerre civile américaine n’a pas éclaté avant et pourquoi elle ne pouvait guère attendre davantage. Le développement sans frein de l’esclavage au sud du continent américain correspondait aux besoins de l’essor de l’industrie textile en Grande-Bretagne. Ce sont les besoins de la métropole qui avait décidé de la complémentarité des modes de production : « Dans le même temps que l’industrie cotonnière introduisait en Angleterre l’esclavage des enfants, aux États-Unis, elle transformait le traitement plus ou moins patriarcal des noirs en un système d’exploitation mercantile. En somme, il fallait pour piédestal à l’esclavage dissimulé des salariés en Europe l’esclavage sans phrase dans le Nouveau Monde ». Cette conjonction favorable supposait sur une gestion des « flux humains » : « il n’y a pas le moindre doute que la marche triomphante des filatures de coton a donné une impulsion immense à la culture du coton dans les États-Unis, stimulant à la fois la traite des nègres en Afrique et leur élevage dans les border slaves states. En 1790, lorsque l’on fit le premier recensement des esclaves, leur nombre atteignit le chiffre de 697 000 ; en 1861, il s’était élevé à 4 millions ». Cet essor couplé du capitalisme britannique et de l’esclavagisme américain était la résultante de la séparation politique et d’une innovation technologique déterminante :
« Le monopole cotonnier des États esclavagistes de l’Union américaine n’est pas un produit de la nature, mais de l’histoire. Il naquit et se développa parallèlement au monopole de l’industrie cotonnière anglaise sur le marché mondial. En 1793 —vers l’époque où se firent les grandes découvertes mécaniques en Angleterre — un quaker de Connecticut, Ely Whitney, a inventé le cotton gin, une machine à séparer le duvet de la graine de coton. Avant cette invention, le travail le plus intensif de toute une journée d’un Noir ne suffisait pas pour séparer une livre de duvet de ses graines. Après l’invention de la machine à égrener le coton, une vieille femme noire pouvait facilement fournir en un jour cinquante livre de duvet de coton, et des améliorations progressives eurent tôt fait de doubler le rendement de cette machine. Dès lors, il n’y eut plus d’entraves à la culture du coton aux Etats-Unis. Il poussa rapidement main dans la main avec l’industrie cotonnière anglaise qui devint une grande puissance commerciale… [et Marx de conclure] …la philanthropie ne fait pas l’histoire, et moins que tout l’histoire commerciale »(Die Presse, 6 novembre 1861).
À l’inverse du rêve d’Aristote d’abolir l’esclavage le jour où les machines tisseraient d’elle-même, l’invention du cotton gin avait permis l’essor de l’esclavagisme agricole. Ce n’est que dans un second temps que l’impossibilité d’améliorer l’outil de production se manifesta. Quand l’organisation rationnelle des forces productives continua de produire des gains de productivité en Europe et dans le Nord, et après que la condition servile ait été dégradée jusqu’à sa forme la plus abominable, la progression couplée devint impossible. Le capitalisme et l’esclavagisme étaient compatibles tant que la division du travail pouvait s’organiser entre le Nord et le Sud à partir de la métropole britannique. L’accord entre ses deux modes de productions, aux intérêts divergents, au sein de la même entité politique, n’était toutefois reconductible qu’aux prix de transactions politiques qui n’avaient fait qu’accentuer à chaque fois leur conflictualité. À mesure que la Nouvelle-Angleterre se développait, la dynamique capitaliste de canalisation des flux démographiques et d’aménagement du territoire mettait en évidence la fragilité de l’assise géopolitique du Sud :
« Les deux plaines basses séparées par la zone montagneuse, avec leurs immenses marais à riz et leurs vastes plantations de coton, représentent actuellement l’aire proprement dite de l’esclavagisme. Le long coin enfoncé par la zone montagneuse jusqu’au cœur de l’esclavagisme — avec l’espace libre qui lui correspond, le climat revigorant et un sous-sol riche en charbon, en sel, en calcaire, en minerai de fer, en or, bref en toutes les matières premières nécessaires à un développement industriel diversifié — est déjà en majeure partie une terre de liberté. De par sa nature physique, le sol ne peut être cultivé ici avec profit que par des petits fermiers libres. Ici, le système esclavagiste ne végète que sporadiquement et n’a jamais pris racine. Dans la plupart des États frontières, les habitants des hauts plateaux forment le noyau de la libre population qui prend parti pour le Nord, ne serait-ce que dans un but d’autopréservation » (Die Presse, 26 novembre 1861).
Les causes structurelles de la Guerre de Sécession sont économiques et politiques, c’est-à-dire qu’elle relève de l’articulation des unes sur les autres. Elles relèvent de contradictions historiques et géographiques : c’est quand le déploiement parallèle dans l’espace des deux modes de production n’a plus permis la procrastination de leur concurrence politique que la guerre a éclaté. Le traitement de la guerre civile américaine par Marx, en tant que journaliste, et ses réflexions avec Engels sur les transformations induites au niveaux de la stratégie géopolitiques sera l’objet de notre second article.
Conclusion : « l’américanisme » ou le transfert de l’hégémonie capitaliste.
Les effets du développement de l’Amérique au sein de la théorie marxiste se mesure à travers la transformation des relations dynamiques entre capitalisme américain et capitalisme européen. L’analyse de ces effets a été prolongée par Antonio Gramsci dans « Américanisme et fordisme ». L’« américanisme » ne désigne pas un mode de production spécifique à l’Amérique ; il n’est pas pensé par différence avec les structures européennes et il n’y a pas d’« européanisme » qui puisse lui être opposé. L’américanisme définit en lui-même une relation de structure à structure au sein d’un même mode de production ; il désigne l’effet même du développement inégal et combiné au sein du capitalisme, une dynamique structurelle relative à l’inscription géopolitique du capital. Le problème « n’est pas de savoir si en Amérique il existe une nouvelle civilisation, une nouvelle culture, ne serait-ce qu’à l’état de "phare", ni de savoir si elles sont en train d’envahir l’Europe ou si elles l’ont déjà envahie. Si le problème se posait ainsi, la réponse serait aisée : non, il n’existe pas, etc., et en Amérique, au contraire, on ne fait que remâcher la vieille culture européenne. Le problème est le suivant : l’Amérique, par le poids implacable de sa production économique (c’est-à-dire indirectement) contraindra-t-elle ou est-elle en train de contraindre l’Europe à un bouleversement de son assise économico-sociale désormais dépassée, bouleversement qui se serait produit de toute façon mais selon un rythme lent, et qui au contraire se présente dans l’immédiat comme un contrecoup de la "domination" américaine ? .
L’américanisme désigne la nécessité d’une accélération des rythmes de production en Europe et dans le Monde, sous la contrainte des Etats-Unis, ce qui induit la transformation des conditions de reproduction économique et sociale. Le concept d’américanisme neutralise la tournure messianique habituelle des discours sur la « nouveauté » américaine et met en évidence les rapports de force au sein de cette réorganisation spatiale du capitalisme : « Autrement dit, il s’agit de savoir si l’on assiste à une transformation des bases matérielles de la civilisation européenne, ce qui à long terme (pas très long, car à l’époque actuelle tout va beaucoup plus vite que dans les siècles passés) amènera un bouleversement de la forme de civilisation existante et la naissance forcée d’une nouvelle civilisation pluriculturelle basée sur la dépendance et la soumission aux puissances de l'argent ». L’américanisme hérite toutefois de certaines caractéristiques idéologiques du « Nouveau Monde » : il est lié à une position « européanocentrée » et il exprime la domination d’une temporalité sur une autre, même si, entre temps, le rapport de prédominance s’est inversé. L’américanisme est le concept de la mise en perspective de l’Amérique à partir d’une Europe dominée. Il est articulé à un autre concept, le « fordisme » qui, lui, désigne la singularité d’une nouvelle organisation des forces productives, c’est-à-dire la méthode de division scientifique du travail en cours d’universalisation : « la méthode de Ford est rationnelle, c’est-à-dire qu’elle doit se généraliser ». Le fordisme est la dynamique que l’idéologie de l’américanisme nous présente comme unique perspective d’avenir.
Gramsci opère donc la même distinction que Marx et Engels entre la « nouveauté » due au renouvellement des structures capitalistes et l’écran de fumée de la « nouveauté » idéologique où se projettent les désirs d’un développement utopique de l’Europe : « La première est en train de créer un avenir intrinsèquement lié à son activité objective et dont on préfère ne pas parler. Le second ne crée que des fantoches perfectionnés comme MACRON, découpés d’après un modèle rhétoriquement préétabli, et qui tomberont dans le néant dès que seront tranchés les fils extérieurs qui leur donnent l’apparence du mouvement et de la vie ». La domination idéologique de l’américanisme au sein du capitalisme ne traduit donc jamais adéquatement la domination matérielle de l’Amérique bien qu’elle en résulte et la renforce.
Alors qu'un continent gros comme 7 fois la France, fait de plastiques non recyclés, flotte sur le Pacifique, que des millions d'espèces animales meurent tous les jours intoxiquées par nos détritus et que les décharges nucléaires sont légions, à proximité des endroits où l'on se baigne, et que les meilleures coquilles Saint-Jacques sont récoltées dans les champs de décharges nucléaires autour de la Bretagne, que la teneur en oxygène de l'air baisse chaque jour, que notre eau n'est plus potable, que l'air que nous respirons envoie des milliers de personnes à l'Hôpital, que la terre ne produit pratiquement plus de denrées comestibles, les Américains continuent de braver la nature, en détruisant plus pour gagner plus, un peu pour faire Bling bling, et beaucoup veulent les imiter, sachant qu'après eux le déluge se chargera du reste.
Les comportements Nucléaires des puissances qui ont déjà contaminé le Moyen-Orient et l'Afrique avec l'uranium appauvri de leurs sales bombes, histoire de recycler des matériaux qui en sont incapables, et de les déverser chez ceux qui ne les ont pas produit, font qu'on ne peut plus faire confiance à ceux qui ont de telles pratiques.
Comment expliquez-vous qu'une majorité de concitoyens sont de cet avis, et que cette majorité se retrouve diluée dans des problèmes de partis, qui promettent un peu plus ou un peu moins que l'autre, souvent n'importe quoi, et qui au final, confisque votre vote, pour faire la même politique de destruction de la vie dans toutes ses formes. Les attrapes nigauds de la Politique ne savent pas faire de hiérarchie autre que la leur, dans les problèmes liés à la survie de l'Humanité. Pour Macron la seule issue possible est la guerre et les mauvais coups dans les bonnes affaires. Avoir une tête aussi étriquée, avec comme pis-aller, une philosophie bon marché, et une conscience de circonstance, pour se donner un costard mal taillé, c'est faire honte à la Philosophie et donner des heures de gloires à des Sophistes aux paroles creuses et au jargon charlatanisme de l'esprit, inventé pour amuser l'oisiveté.
Les traditionalistes disent tant de mal des philosophes que les incultes de notre Nation pensent que la philosophie exige de ses tenants une pareille attitude dans la non- observance des commandements, et ces mêmes ignorants s'étonnent et se gaussent des philosophes lorsque ces derniers prient un D.ieu qui n'est pas le SATAN-JUPITER des Francs-Maçons.

La technologie des missiles russes hypersonniques a rendu obsolète les trillions de dollars de la marine américaine
Au cours des 500 dernières années, les nations européennes - le Portugal, les Pays-Bas, l'Espagne, la Grande-Bretagne, la France et, brièvement, l'Allemagne - ont pu piller une grande partie de la planète en projetant leur puissance navale à l'étranger. Comme une grande partie de la population mondiale vit le long des côtes, et que la plus grande partie de cette population vit des échanges maritimes, les navires armés arrivés soudainement de nulle part ont pu mettre les populations locales à leur merci.
Les armadas pouvaient piller, imposer un tribut, punir les désobéissants, puis utiliser ce pillage et cette exploitation pour construire plus de navires, élargissant la portée de leurs empires navals. Cela a permis à une petite région avec peu de ressources naturelles et peu d'avantages indigènes au-delà d'une extrême pauvreté et d'une multitude de maladies transmissibles de dominer le globe pendant un demi-millénaire.
Les ultimes héritiers de ce projet impérial naval sont les États-Unis, qui, avec la nouvelle puissance aérienne, leur flotte de porte-avions et leur vaste réseau de bases militaires à travers la planète, sont supposés pouvoir imposer la Pax Americana sur l'ensemble du monde. Ou, plutôt, étaient capables de le faire - pendant la brève période entre l'effondrement de l'URSS et l'émergence de la Russie et de la Chine en tant que nouvelles puissances mondiales et leur développement de nouvelles technologies anti-navires et antiaériennes. Maintenant ce projet impérial tire à sa fin.
Avant l'effondrement soviétique, l'armée américaine n'osait pas menacer directement les pays auxquels l'URSS avait étendu sa protection. Néanmoins, en utilisant sa puissance navale pour dominer les voies maritimes qui transportaient du pétrole brut, et en exigeant que le pétrole soit échangé en dollars américains, ils ont pu vivre au-dessus de leurs moyens en émettant des instruments de dette libellés en dollars et en forçant les pays du monde entier à investir chez eux. Ils ont importé tout ce qu'ils voulaient en utilisant de l'argent emprunté tout en exportant de l'inflation, et en expropriant l'épargne des gens à travers le monde. Dans le processus, les États-Unis ont accumulé des niveaux absolument stupéfiants de dette nationale - au-delà de tout ce qui a été vu auparavant en termes absolus ou relatifs. Lorsque cette bombe de la dette explosera finalement, elle va propager la dévastation économique bien au-delà des frontières américaines. Et elle explosera une fois que la pompe à richesse du pétrodollar, imposée au monde par la supériorité navale et aérienne américaine, cessera de fonctionner.
La nouvelle technologie russe des missiles rend facile et à bas prix la destruction de cet empire naval. Auparavant, pour mener une bataille navale, il fallait avoir des navires qui surpassent ceux de l'ennemi en vitesse et en puissance d'artillerie. C’est ainsi que l'armada espagnole avait été coulée par l'armada britannique. Plus récemment, cela signifiait que seuls les pays dont la puissance industrielle correspondait à celle des États-Unis pouvaient rêver de s'y opposer militairement. Mais cela a maintenant changé: les nouveaux missiles russes peuvent être lancés à des milliers de kilomètres, ils ne peuvent pas être arrêtés, et il suffit d'un seul missile pour couler un destroyer et seulement deux pour couler un porte-avions. L'armada américaine peut maintenant être coulée sans avoir besoin d’une armada à lui opposer. La taille relative des économies américaine et russe ou des budgets de la défense sont de peu d’importance. Il est plus facile, plus rapide et moins coûteux pour les Russes de construire des missiles hypersoniques que pour les Américains de construire des porte-avions au coût ruineux.
Un brontosaure militaire financièrement ruineux |
Tout aussi important est le développement de nouvelles capacités de défense antiaérienne en Russie: les systèmes S-300 et S-400 peuvent protéger l'espace aérien d'un pays. Partout où ces systèmes sont déployés, comme en Syrie, les avions et missiles américains sont maintenant contraints de rester hors de leur portée. La supériorité navale et aérienne des États-Unis s'évaporant rapidement, tout ce à quoi ils peuvent recourir militairement est l'utilisation de grandes forces expéditionnaires : une option politiquement désagréable qui s'est révélée inefficace en Irak et en Afghanistan. Il y a aussi l'option nucléaire, mais les armes nucléaires ne sont utiles qu'en tant que moyens de dissuasion. Leur valeur particulière est d'empêcher l’escalade des conflits au-delà d'un certain point, mais ce point ne va pas à l'élimination de leur domination navale et aérienne mondiale. Les armes nucléaires sont bien pires qu'inutiles car elles augmentent le comportement agressif contre un adversaire armé non nucléaire (exemple Israël) ; mais ce serait un mouvement suicidaire contre un adversaire nucléaire (Inde, Pakistan). Les États-Unis sont maintenant confrontés à un problème financier de dette irrécouvrable avec une pompe de richesse défaillante, et il devrait être un point évident que déclencher des explosions nucléaires partout dans le monde ne résoudrait pas les problèmes d'un empire qui se casse la gueule.
Les événements qui signalent de vastes changements d'époque dans le monde semblent souvent mineurs lorsqu'ils sont considérés isolément. La traversée du Rubicon par Jules César n'était qu'une traversée de la rivière. Les troupes soviétiques et américaines se rencontrant et fraternisant à l'Elbe était, relativement parlant, un événement mineur, loin de l'échelle du siège de Leningrad, de la bataille de Stalingrad ou de la chute de Berlin. Pourtant, ils ont signalé un changement tectonique dans le paysage historique. Et peut-être que nous venons d'assister à quelque chose de similaire avec la récente et minuscule bataille de la Gouta Orientale en Syrie, où les États-Unis ont utilisé un faux bombardement d'armes chimiques comme prétexte pour lancer une attaque aussi stupide qu’inefficace sur certains aérodromes et bâtiments abandonnés en Syrie. L'establishment de la politique étrangère des États-Unis a voulu montrer qu'il a toujours de l'importance et a un rôle à jouer, mais ce qui s'est réellement passé, c'est que ce lancement de missiles a démontré que la puissance navale et aérienne américaine (anglaise et française) sont presque totalement dépassées.
Bien sûr, tout cela est une terrible nouvelle pour l'armée américaine (anglaise et française) et les institutions de politique étrangère, ainsi que pour les nombreux membres du Congrès américain dans les districts où les entrepreneurs militaires opèrent ou les bases militaires sont situées. De toute évidence, c'est aussi une mauvaise nouvelle pour les entrepreneurs de la défense, pour le personnel des bases militaires et pour beaucoup d'autres. C'est aussi une mauvaise nouvelle sur le plan économique, puisque les dépenses de défense sont à peu près le seul moyen efficace de relance économique dont le gouvernement américain est politiquement capable. Si vous vous en souvenez, les «emplois à la pelle» d'Obama n'ont rien fait pour prévenir la chute spectaculaire du taux d'activité, qui est un euphémisme pour l'inverse du taux de chômage réel. Il y a aussi le merveilleux plan de dépenser beaucoup d'argent chez SpaceX, d'Elon Musk (tout en continuant d'acheter aux Russes des moteurs de fusée d'importance vitale, et les Russes discutent actuellement de bloquer leur exportation vers les États-Unis en représailles aux sanctions américaines). En bref, enlevez le stimulus de la défense, et l'économie américaine fera un fort bruit de chute.
Inutile de dire que tous ceux qui sont impliqués feront de leur mieux pour nier ou cacher le plus longtemps possible que la politique étrangère et les établissements de défense américains ont été neutralisés. Ma prédiction est que l'empire naval et aérien de l'Amérique n'échouera pas parce qu'il sera vaincu militairement, ni ne sera démantelé une fois que les nouvelles disparaissent en ce sens qu'elles sont inutiles; au lieu de cela, il sera forcé de réduire ses opérations en raison du manque de fonds. Il y aura peut-être encore quelques grosses frictions avant d'abandonner, mais surtout ce que nous entendrons c'est beaucoup de gémissements. C'est ainsi que l'URSS s’est éteinte; c'est comme cela que vont s’éteindre les USA.
Traduction : Hannibal GENSERIC
Syrie: des Tomahawk block IV non explosés transmis à la Russie, les débris des missiles de croisière Storm Shadow/Scalp transférés en Chine
Des débris de missiles de croisière MBDA Storm Shadow et Scalp EG qui se sont abattus en Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, ont été tranférés en Chine pour le compte d’une société privée anonyme.
Le ministère russe de la Défense a déjà annoncé que deux missiles BGM-109 Tomahawk block IV tirés sur des cibles en Syrie et n’ayant pas explosé ont été transmis à la Russie par les militaires syriens.
Cependant, c’est le missile BGM-158 JASSM qui semble intéresser au plus haut point Moscou et Pékin.
Les militaires syriens ont procédé à la récupération de l’ensemble des débris et autres fragments des missiles, des drones et autres projectiles lancés par les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et Israël sur la Syrie depuis des mois.
En Afghanistan et en Irak, des sociétés spécialisées dans la récupération des débris ou des fragments des systèmes d’armes US et/ou de l’OTAN utilisés dans ces deux pays depuis 2001.
Une grande partie de ces débris ont été revendues à des intermédiaires et se retrouvés dans les laboratoires des complexes militaro-industriels iraniens et chinois.
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Anonyme22 avril 2018 à 12:34
Concernant cet article, je me permets de remettre ci-dessous un commentaire que j'avais poté sur Sputnik" le jour même de l'attaque, soit le 14 avril.
..."Evidemment que tous les navires, avions et hommes sont rentrés à leurs bases, mais ils n’en ont pas moins été détruits.
Ces renseignements sont donnés par les pays qui ont commis cette attaque et je n’ai pas compté les hommes ni l’avion « du jugement dernier » us qui a servi de poste de commandement volant pour synchroniser tous les moyens différents mis en oeuvre par les 3 guignols, ni les satellites militaires, gps ou autres, us, fr et gb.
On ne se rend pas encore compte de ce qu’a impliqué VRAIMENT l’échec de cette attaque, mais si on regarde le matériel mis en œuvre par les 3 imbéciles, il représente absolument TOUTE la plus Haute Technologie Militaire dont ces 3 pays disposent!
Ce qui revient à dire que tout le matos que l’otan s’échine à rapprocher des frontières russes, en pologne, dans les pays baltes, en roumanie, en Corée du sud et partout où elle le peut dans l’objectif d’attaquer la Russie; DONC ABSOLUMENT TOUT est obsolète et peut être viré à la poubelle, y compris leur THAAD & Co.
ça veut dire que la puissance militaire us, comme celle de l’otan n’existe plus!
Et il est absolument vain de « compter les boutons de guètre » comme on dit: tout est devenu tout autant inutile et dépassé que des haches en pierres taillées.
Cela veut dire que la 1ère puissance militaire et scientifique mondiale est aujourd’hui, eurasiatique (Russie-Chine) et que les autres, TOUS LES AUTRES, malgré (ou plutôt à cause) des budgets militaires absolument cosmiques, ne font que patauger dans la gadoue en comparaison des technologies militaires russes!
Cela veut aussi dire que toutes les dettes us-eu NE SERONT JAMAIS PAYEES dans la mesure où leur garantie résidait dans leur puissance militaire et dans leur possibilité de pouvoir attaquer n’importe quel pays doté de richesses minérales énergétiques ou autres et de les piller.
ça ne se sentira pas tout de suite car cette EX-puissance militaire va encore nuire un certain temps du fait de sa force d’inertie, mais le fait est que le monde a totalement basculé dans la nuit du 13 au 14 avril 2018!
Et là où le génie de M. Poutine a donné toute sa mesure, c’est qu’il a fait en sorte que cela se fasse sans qu’une seule victime ne soit à déplorer du côté des 3 voyous.
Beaucoup, dans son Etat-Major, auraient été pour détruire tous ces navires et ces avions ainsi que leurs bases, mais même si ces 3 pays étaient les agresseurs, ils auraient pu capitaliser sur le nombre élevé de jeunes gens (en oubliant que c’étaient des militaires) morts au champs d’horreur. Ils y aurait eu des foules de veuves éplorées et d’orphelins de guerre du fait « du barbare assassin russe immonde » qui seraient devenus « pupilles de la nation ».
Les cérémonies grandioses avec cercueils et drapeaux, salves d’honneur et distributions de médailles et de décorations posthumes auraient pu servir pour un appel à la vengeance et à l’escalade vers une guerre de grande ampleur.
Mais là, comme pour la Crimée, pas une seule victime! Rien sur quoi appuyer une campagne de haine!
Seul reste le constat de la défaite.
Et je dirais même qu’il s’agit de la plus grande défaite militaire qu’un Empire ait pu subir de toute l’Histoire de l’humanité.
Une défaite « invisible », sans monuments aux morts, mais irrémédiable du fait des dettes dans lesquelles les us-otan sont plongés et de l’avance incroyable des technologies russes."...
https://fr.sputniknews.com/international/201804141035949774-usa-frappe-syrie/