WWIII : MACRON-DEMISSION: Le Président Poutine doit détruire sans prévenir le bunker de l'Elysée. Ils l'ont fait. La Guerre avec la Russie. Ils ont tué des Russes, ils ont bafoués les traités, Macron est dans le Bunker de l'Elyssée. Comme Abel regarde Cain en plein shabbat.

WWIII : MACRON-DEMISSION: Le Président Poutine doit détruire sans prévenir le bunker de l'Elysée. Ils l'ont fait. La Guerre avec la Russie. Ils ont tué des Russes, ils ont bafoués les traités, Macron est dans le Bunker de l'Elyssée. Comme Abel regarde Cain en plein Shabbat.
Le Président Poutine a déclaré que "nous allons coupé les trois têtes de l'hydre MACRON-MAY-TRUMP. Rien de plus simple pour le Président de détruire le Bunker de l'Elysée par un Missile hypersonique indétectable conçu pour atteindre des cibles à 100m de profondeur. Prochain objectif selon un général Russe de traitement de la phase "Chaude" de la crise syrienne: destruction de la Marine Occidentale en Méditerranée.
Personne de bougera devant une telle action, pas même l'armée, sinon un quarteron de généraux en retraite qui ne représente pas la France. Le Peuple Français serait rassuré que les actions de la Russie s'arrêtent sur l'Elysée et Matignon, au plus l'Assemblée Nationale, le Sénat et Bordeaux.
71 des 103 missiles lancés sur la capitale syrienne dans la nuit du 13 au 14 avril ont été interceptés par la DCA syrienne, ont précisé les militaires russes.
La totalité des 12 missiles visant l'aérodrome de Dumeir situé à l'est de Damas ont été abattus par la DCA syrienne qui a fait usage d'anciens systèmes de missiles sol-air soviétiques, a annoncé samedi le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites de l'infrastructure militaire de la Syrie. Les alliés ont tiré plus de 100 missiles de croisière air-sol (l'année passée, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont la plupart ont été abattus à l'approche de leurs objectifs.
Bachar Al Assad a déclaré : "Cette agression ne fera que pousser la Syrie et son peuple à continuer à lutter et à écraser le terrorisme dans tous les coins du pays", a-t-il assuré à son homologue iranien Hassan Rohani, DAESH ce sont les Occidentaux qui l'ont amené, formé et armé".
Auparavant, Washington, Londres et Paris avaient déclaré que les frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma. Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque, alors que le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.
Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié le 14 avril les frappes aériennes en Syrie d'«acte d'intimidation» et a estimé dans un communiqué que cette opération aérienne de la part des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni avait pour but d'empêcher l'enquête sur l'utilisation présumée d'armes chimiques par Damas : «Tout porte à croire que la raison de cette attaque sur la Syrie était d'empêcher le travail des inspecteurs de l'OIAC.»

Déclaration de Vladimir Poutine suite aux frappes occidentales en Syrie
Demandant la réunion d’urgence du Conseil de sécurité, Vladimir Poutine a fustigé les frappes portées cette nuit par Washington, Paris et Londres. Ce «geste d’agression» a été fait sans attendre les résultats de l’enquête et sans recueillir de preuves tangibles, a dénoncé le Président russe. Sputnik publie la version intégrale de sa déclaration.

MACRON DANS LE BUNKER DE L’ELYSÉE: LE PRESIDENT POUTINE VA VISER LE POINT 12
La ministre des Armées, Florence Parly, a dit lors d’une conférence de presse aux côtés de Jean-Yves Le Drian que l’opération avait été menée “à 03h00 du matin heure de Paris”, avec “un raid aérien parti en début de nuit depuis plusieurs bases aériennes en France”.
“Ces différents moyens ont tiré de manière parfaitement coordonnée des missiles de croisière sur les objectifs prévus.”
L’opération a été suivie depuis le poste de commandement “Jupiter”, situé dans le bunker du palais de l’Elysée, en liaison avec l’état-major des armées. Autour de la table, Emmanuel Macron et dix membres de sa garde rapprochée, dont son équipe diplomatique et son chef d’état-major particulier l’amiral Bernard Rogel, étaient présents.
“Nous ne cherchons pas la confrontation et nous refusons toute logique d’escalade militaire”, a souligné Florence Parly. “C’est la raison pour laquelle, avec nos alliés, nous avons veillé à ce que les Russes soient prévenus en amont.”
Déclaration du Président russe Vladimir Poutine
Le 14 avril, les États-Unis soutenus par leurs alliés ont frappé des sites militaires ainsi que ceux de l'infrastructure civile de la République arabe syrienne. Sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu, en violation de la Charte de l'Onu, des normes et des principes du droit international, un acte d'agression a été commis à l'encontre d'un État souverain qui se tient à l'avant-garde de la lutte antiterroriste.

À nouveau, tout comme il y a un an, lorsque les États-Unis ont attaqué la base aérienne de Shayrat, en tant que prétexte a été utilisée une mise en scène d'usage de substances toxiques contre les civiles, cette fois à Douma, banlieue de Damas. Après avoir visité le lieu de l'incident fictif, les experts militaires russes n'ont pas découvert de trace d'utilisation de chlore ou de toute autre substance toxique. Pas un seul habitant n'a confirmé le fait de l'attaque chimique.
L'Organisation sur l'interdiction des armes chimiques a dépêché ses spécialistes en Syrie afin d'élucider la situation. Or, un groupe de pays occidentaux l'a méprisé de façon cynique en entreprenant une action militaire sans attendre les résultats de l'enquête.
La Russie condamne avec une extrême fermeté l'attaque contre la Syrie où des militaires russes aident le gouvernement légitime à combattre le terrorisme.
Par leurs actions, les États-Unis aggravent davantage la catastrophe humanitaire en Syrie, apportent des souffrances aux civils, laissent faire les terroristes qui déchirent depuis sept ans le peuple syrien, provoquent une nouvelle vague de réfugiés en provenance de ce pays et de la région en général.

L'escalade en cours autour de la Syrie produit des effets destructeurs sur l'ensemble du système des relations internationales. L'histoire remettra tout à sa place et elle a déjà attribué à Washington une lourde responsabilité pour avoir mis en œuvre sa justice sanglante en Yougoslavie, en Irak et en Libye. La Russie convoque une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu afin de discuter des actions agressives d'États-Unis et de leurs alliés, et se réserve le droit d'intervenir comme l'on fait les Pays de l'Axe, sans prévenir et sans accords internationaux, sinon ceux des BRICS.
L'ambiance créée dans le monde par les frappes américaines sur la Syrie rappelle celle qui existait à la veille de la Première guerre mondiale, selon le chef de l'État serbe.
La situation dans le monde après les frappes américaines sur la Syrie rappelle celle d'avant la Première guerre mondiale, a déclaré le Président serbe Alexandar Vucic sur la télévision nationale.
«La lutte pour les ressources, pour le pétrole, le cuivre, l'aluminium, la confrontation des intérêts. Cette ambiance me rappelle celle qui a précédé la Première guerre mondiale. Je n‘affirme pas que cela aboutira à quelque chose de similaire, dès lors que les forces et la puissance militaire sont terriblement grandes», a indiqué le Président.
«Nous devons garder le silence et travailler sur le progrès économique, ainsi que renforcer nos forces de sécurité afin d'être capables de nous défendre. Nous devons atteindre, par une politique intelligente, la prospérité économique», a déclaré le chef de l'État serbe en soulignant qu' «en fin de compte, il n'y aura personne nulle part pour protéger qui que ce soit».
L'intervention du Président était très prudente, il s'est exprimé en choisissant méticuleusement ses mots.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites de l'infrastructure militaire en Syrie. Les alliés ont tiré plus de 100 missiles de croisière air-sol (l'année passée, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont 71 ont été abattus par la DCA syrienne à l'approche de leurs objectifs.
Auparavant, Washington, Londres et Paris avaient déclaré que les frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma.
Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque, alors que le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont frappé la Syrie en se basant sur les informations des médias occidentaux ainsi que sur celles circulant sur les réseaux sociaux, a déclaré la diplomatie russe par la voix de sa porte-parole Maria Zakharova.
La frappe contre la Syrie a été portée sur la base des informations circulant dans les médias ainsi que sur les réseaux sociaux, aucune preuve tangible n'ayant été recueillie, a dénoncé ce samedi Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.

«Selon les déclarations faites par les responsables américains et le rapport confidentiel rédigé par le renseignement et les structures de l'État français, ce sont les informations des médias et des réseaux sociaux qui ont servi de fondement à la frappe», a-t-elle indiqué.
Elle a ajouté que si les médias étaient tout de même responsables de l'information publiée, le cas des réseaux sociaux était différent, car les données y circulant ne sont pas crédibles.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma.
Selon les pays occidentaux, une attaque chimique présumée a eu lieu le 7 avril. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces «intox» est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Des sources militaires ont communiqué à Sputnik des informations sur la localisation précise des terrains depuis lesquels les États-Unis et leurs alliés ont effectué les frappes contre la Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril.
Les frappes contre la Syrie ont été effectuées par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France depuis des bases militaires se trouvant dans plusieurs pays. Plus précisément, l'attaque a été menée depuis la base française aux Émirats Arabes Unis, depuis des bases britanniques en Jordanie et à Chypre, ainsi que depuis la base américaine d'Incirlik en Turquie, comme rapportent des sources militaires à Sputnik.
Les frappes visaient des Centres de recherche à Barzheh et dans le village de Jamraya dans une banlieue de Damas, ainsi que le quartier de Jebel el Mania dans l'ouest de Damas. Les sources ont fait savoir que les frappes contre la partie ouest du gouvernorat de Homs ont été repoussées, les missiles n'y ont fait aucun dégâts.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites des infrastructures militaires de la Syrie. Les alliés ont tiré plus de 100 missiles de croisière air-sol (l'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont la plupart ont été abattus à l'approche de leurs objectifs.
Moscou a violement fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie. La Russie a également annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.
Syrie: La France défend une action légitime, "objectif atteint"

Les frappes menées dans la nuit de vendredi à samedi par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre l'arsenal chimique syrien sont "légitimes" et ont atteint leur objectif, a déclaré samedi Jean-Yves Le Drian. /Photo prise le 14 avril 2018/REUTERS/Michel Euler
Par Marine Pennetier et Jean-Baptiste Vey
Les frappes menées dans la nuit de vendredi à samedi par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre l'arsenal chimique syrien sont "légitimes" et ont atteint leur objectif, a déclaré samedi Jean-Yves Le Drian. /Photo prise le 14 avril 2018/REUTERS/Michel Euler
PARIS (Reuters) - Les frappes menées dans la nuit de vendredi à samedi par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre l’arsenal chimique syrien, sept jours après une attaque chimique imputée au régime de Bachar al Assad, sont “légitimes” et ont atteint leur objectif, a déclaré samedi Jean-Yves Le Drian.
“L’escalade chimique en Syrie n’est pas acceptable parce que le régime syrien avait pris l’engagement de démanteler intégralement son arsenal chimique”, a dit le ministre français des Affaires étrangères lors d’une déclaration à l’Elysée, après l’action coordonnée des trois pays.
“En septembre 2013, le Conseil de sécurité avait décidé par sa résolution 2118 que la Syrie devrait se tenir à cet engagement sous peine d’encourir des mesures relevant du chapitre VII de la charte des Nations unies”, qui prévoit un “recours à des mesures militaires”.
Le régime de Bachar al Assad “savait à quoi il s’exposait en employant une nouvelle fois ces armes odieuses contre son peuple, en choisissant délibérément de défier le droit international”, a-t-il ajouté en référence à l’attaque chimique du 7 avril dans la Ghouta attribuée au régime syrien.
“L’action qui a été conduite par nos forces armées (...) est légitime, elle vise à mettre un terme à une atteinte grave au droit, elle est circonscrite à des objectifs précis : la destruction des capacités chimiques du régime syrien afin de l’empêcher de commettre de nouveaux carnages chimiques”, a poursuivi le ministre des Affaires étrangères.
PAS DE NOUVELLES FRAPPES ENVISAGÉES
Quelques heures plus tard, alors que tous les avions français étaient revenus de leur mission, Jean-Yves Le Drian a précisé sur BFM TV que de nouvelles frappes n’étaient pas envisagées à ce stade par l’armée française.
“Le but de cette opération, c’était de détruire les outils chimiques clandestins du régime de Bachar al Assad et, à cet égard, l’objectif a été atteint”, a-t-il expliqué.
“Il faut que Bachar al Assad en tienne compte, ses alliés aussi”, a-t-il ajouté. “Si d’aventure elle (la ligne rouge-NDLR) était refranchie, il y aurait une autre intervention mais je pense que la leçon sera comprise.”
Le ministère des Armées a souligné qu’il allait désormais évaluer précisément l’impact des frappes.
“Nous avons dégradé significativement la capacité du régime syrien de développer et produire des armes chimiques mais nous ne savons pas si cette capacité a été entièrement détruite”, a-t-on déclaré.
Douze missiles de croisière ont été tirés par l’armée française contre deux sites, a expliqué le ministère.
Cinq frégates - trois frégates multimissions FREMM, une frégate anti-aérienne et une frégate anti-sous-marine - et un pétrolier ravitailleur ont été engagés, une FREMM tirant trois missiles, ainsi que cinq Rafale, quatre Mirage 2000-5, deux Awacs et des ravitailleurs, les Rafale tirant neuf missiles.
“Rien ne nous laisse penser qu’ils puissent avoir été interceptés”, a déclaré le porte-parole de l’état major des armées à des journalistes, contrairement à ce qu’affirme Moscou.
Le ministère a précisé que la France n’avait pas participé aux tirs sur le centre de recherche situé près de Damas mais frappé deux autre sites dans la région de Homs, visés lors de l’opération lancée avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni : un site de stockage et un site de production.
MACRON DANS LE BUNKER DE L’ELYSÉE
La ministre des Armées, Florence Parly, a dit lors d’une conférence de presse aux côtés de Jean-Yves Le Drian que l’opération avait été menée “à 03h00 du matin heure de Paris”, avec “un raid aérien parti en début de nuit depuis plusieurs bases aériennes en France”.
“Ces différents moyens ont tiré de manière parfaitement coordonnée des missiles de croisière sur les objectifs prévus.”
L’opération a été suivie depuis le poste de commandement “Jupiter”, situé dans le bunker du palais de l’Elysée, en liaison avec l’état-major des armées. Autour de la table, Emmanuel Macron et dix membres de sa garde rapprochée, dont son équipe diplomatique et son chef d’état-major particulier l’amiral Bernard Rogel, étaient présents.
“Nous ne cherchons pas la confrontation et nous refusons toute logique d’escalade militaire”, a souligné Florence Parly. “C’est la raison pour laquelle, avec nos alliés, nous avons veillé à ce que les Russes soient prévenus en amont.”
LA RUSSIE POINTÉE DU DOIGT DANS UN RAPPORT
Jean-Yves Le Drian a expliqué que le déplacement d’Emmanuel Macron en Russie fin mai n’était pas remis en cause.
Pourtant, un rapport français basé sur des sources ouvertes et des renseignements déclassifiés publié samedi pointe du doigt les responsabilités de la Russie dans l’attaque chimique du 7 avril attribuée “sans doute possible” au régime de Damas.
“Il n’existe pas d’autre scénario plausible que celui d’une action des forces armées syriennes dans le cadre d’une offensive globale dans l’enclave de la Ghouta orientale”, peut-on lire.
L’utilisation de telles munitions “permet de déloger des combattants ennemis abrités dans des habitations afin d’engager le combat urbain dans les conditions les plus avantageuses pour le régime”, note le document.
Or la Russie, alliée indéfectible de la Syrie, “a indéniablement apporté un soutien militaire actif aux opérations de reconquête de la Ghouta orientale”, peut-on y lire.
“Elle a par ailleurs constamment apporté une couverture politique au régime syrien sur l’emploi de l’arme chimique, que ce soit au Conseil de sécurité de l’Onu ou à l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), en dépit des conclusions contraires du JIM” - mécanisme conjoint d’enquête ONU-OIAC.
L’extrême gauche et l’extrême droite ont été les seules samedi matin à condamner l’intervention française.
“C’est une aventure de revanche nord-américaine, une escalade irresponsable, a déclaré sur Twitter Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, selon lequel la France est intervenue “sans preuve, sans mandat de l’Onu et contre elle, sans accord européen et sans vote du Parlement français”.
Pour la présidente du Front national, Marine Le Pen, “ces frappes contre la Syrie nous engagent dans une voie aux conséquences imprévisibles et potentiellement dramatiques”.
Avec Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse
DROIT INTERNATIONAL - L’ONU n’a pas été consultée et le Parlement français n’a pas été prévenu de ces frappes contre le régime de Bachar al-Assad…
Une coalition militaire regroupant la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni a mené dans la nuit de vendredi à samedi une série de frappes contre des sites du régime de Bachar al-Assad en Syrie, en représailles à l’utilisation supposée d’armes chimiques par l’armée régulière dans la Ghouta orientale.
« Les objectifs qui avaient été fixés ont été atteints. Il y avait des cibles qui avaient été bien identifiées, bien circonscrites, qui étaient toutes liées à la capacité chimique clandestine du régime de Bachar Al-Assad. Et ces cibles ont été touchées », a déclaré ce samedi Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères. 20 Minutes fait le point sur les répercussions de cette initiative militaire.
Qu’est-ce qui a motivé ces frappes ?
Emmanuel Macron a parlé d’une « opération internationale dirigée contre l’arsenal chimique clandestin du régime syrien » et « circonscrite aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques ». Le président français avait prévenu, la possible utilisation d’armes chimiques dans la Ghouta orientale, à Douma, par l’armée de Bachar al-Assad, ne resterait pas sans conséquences.
Emmanuel Macron : ce samedi confirme la motivation de l’attaque de la coalition : « Le samedi 7 avril 2018, à Douma, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été massacrées à l’arme chimique, en totale violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Les faits et la responsabilité du régime syrien ne font aucun doute. La ligne rouge fixée par la France en mai 2017 a été franchie. »la ministre de la Défense Florence ParlyLe communiqué de
Le samedi 7 avril 2018, à Douma, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été massacrés à l’arme chimique.
La ligne rouge a été franchie.
J’ai donc ordonné aux forces armées françaises d’intervenir. elysee.fr/communiques-de
Le communiqué de la ministre de la Défense Florence Parly ce samedi confirme la motivation de l’attaque de la coalition : « Le samedi 7 avril 2018, à Douma, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été massacrées à l’arme chimique, en totale violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Les faits et la responsabilité du régime syrien ne font aucun doute. La ligne rouge fixée par la France en mai 2017 a été franchie. »
Tir d’un missile de croisière naval depuis une de nos frégates multimissions cette nuit en Méditerranée. Objectif : un site de production d’armes chimiques du régime syrien.
Les deux puissances alliées à la France dans cette opération ont avancé les mêmes justifications. La première ministre britannique Theresa May a assuré qu’il n’y avait « pas d’alternative à l’usage de la force » car « tous les recours diplomatiques » avaient déjà été étudiés. De son côté Donald Trump, évoquant « un intérêt vital pour la sécurité nationale des Etats-Unis », a également parlé de ce samedi 7 avril, quand « le régime Assad a de nouveau déployé des armes chimiques pour massacrer des civils innocents », épisode qui a rendu « nécessaire le rétablissement d’une puissante dissuasion contre la production, la dissémination et l’utilisation de substances chimiques ».
Le ministère français des Armées rend public un rapport secret sur l’attaque chimique présumée en Syrie, basé sur les photos issues des réseaux sociaux et des médias.
Le ministère français des Armées a publié samedi sur son site un rapport intitulé «Attaque chimique du 7 avril 2018 (Douma, Ghouta orientale, Syrie)» qui a été rédigé sur la base de «témoignages, photos et vidéos apparus spontanément sur les sites spécialisés, dans la presse et les réseaux sociaux».

Selon ce document, grâce à ces vidéos et photos, les experts français ont réussi à établir à distance un diagnostic des «victimes» de l'attaque chimique présumée dans la Ghouta orientale. «Les experts français ont analysé les symptômes identifiables sur les images et vidéos rendues publiques [… ] L'ensemble de ces symptômes est caractéristique d'une attaque par armes chimiques, notamment par des agents suffocants et par des agents organophosphorés ou de l'acide cyanhydrique», résument les auteurs de ce rapport.
Le ministère des Armées conclut «avec un haut degré de confiance» qu'il ne s'agit pas d'une fabrication.
D'après ce rapport, Damas «a préservé depuis 2013 un programme chimique clandestin» en violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Commentant cette déclaration du ministère français, la diplomatie russe a demandé à Paris pourquoi il avait gardé si longtemps le silence au sujet de ce programme secret.
Auparavant, le ministère russe de la Défense avait réussi à retrouver les participants au tournage de la vidéo de l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma et à recueillir leurs témoignages. Selon deux médecins syriens, cette vidéo avait été filmée dans un hôpital local.
D'après les dires du porte-parole de la Défense russe, les «victimes» de l'attaque présumée à Douma n'avaient pas de traces d'une attaque par produits chimiques toxiques. Ils ont confié au ministère russe de la Défense comment s'est fait le tournage de cette vidéo.
Les militaires russes ont également qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux.
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : » Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Victor Hugo
Après 1914, voici 2018 !
Le casus belli n’est pas la Syrie, laquelle n’est qu’un prétexte ; c’est la remise en cause du pétrodollar et du système monétaire mondial.
A quoi a servi cette véritable mascarade ?