WWIII : Syrie : 2 réunions en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU lundi. Une pour l'Occident qui veut agir et faire mettre un pied à terre à POUTINE, Une pour la Russie qui veut alerter le Monde de la Paix Mondiale Menacée. Ce qui a été tiré sur T-4 cette nuit, ne compte pas dans les bombardements à venir.

WWIII : Syrie : 2 réunions en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU lundi. Une pour l'Occident qui veut agir et faire mettre un pied à terre à POUTINE, Une pour la Russie qui veut alerter le Monde de la Paix Mondiale Menacée. La FRANCE qui se caractérise par "l'Arme Nucléaire c'est moi", et moi et moi, brûle d'impatience de bombarder le Palais Présidentiel Syrien ou se trouve en ce moment de hauts dignitaires Russes. Les Gaullistes ont lâché MACRON ainsi que la France entière, nous n'iront pas manger du Russe, par contre nous ne voudrions pas être à la place de Macron.
Ce qui a été tiré sur T-4 cette nuit, ne compte pas dans les bombardements à venir.
Netanyahu a envoyé quelques missiles cette nuit sur la base militaire syrienne T-4, à côté de Homs, a agit seul.
Plusieurs missiles se sont abattus ce lundi sur l'aéroport militaire syrien de Tayfur, entrainant plusieurs morts et blessés. Soupçonnés, les Etats-Unis nient avoir mené cette attaque, et la France par Macron, nie être responsable de peur d'avoir des représailles sur la villa du Touquet, ou sur l'Elysée. Le Président Vladimir Poutine attend de pied ferme, l'imposteur de l'Elysée, au Kremlin, en Mai comme le petit l'avait imposé. Une façon de lui faire savoir que la Grande Russie c'est 26 fois la France.
« Plusieurs missiles ont frappé l'aéroport de Tayfur », a rapporté SANA qui a initialement affirmé qu'« une attaque américaine est soupçonnée » avant de retirer ultérieurement toute référence aux Etats-Unis. De son côté, le Pentagone a affirmé que « Les Etats-Unis ne mènent pas de frappes aériennes en Syrie ».
Cette attaque est intervenue peu après que le président américain Donald Trump eut condamné une attaque chimique présumée ayant fait samedi des dizaines de morts dans une zone rebelle près de Damas et averti que les responsables allaient « payer le prix fort ». Les présidents américain et français ont condamné les « attaques chimiques » ayant fait des dizaines de morts le 7 avril dans une zone rebelle près de Damas, et dont le régime syrien est soupçonné, selon l'Elysée.
« Réponse forte et commune »
Donald Trump et Emmanuel Macron se sont également prononcés pour « une réponse forte et commune » et entendent tenir le régime de Damas pour responsable « de ses violations continues des droits de l'homme », selon un communiqué de la Maison Blanche rendu public après un échange téléphonique entre les deux présidents. Les deux présidents « ont échangé leurs informations et leurs analyses confirmant l’utilisation d’armes chimiques », a précisé la présidence française, balayant tout doute sur l'emploi d'armes chimiques, ce dont Paris a fait une « ligne rouge » devant déclencher des frappes de représailles.
Emmanuel Macron et Donald Trump ont également « décidé de coordonner leurs actions et leurs initiatives au sein du Conseil de Sécurité des Nations unies » qui doit se réunir lundi à 15H30 GMT, a ajouté l'Elysée. De son côté, la Maison Blanche a indiqué que les deux présidents entendent tenir le régime de Damas pour responsable "de ses violations continues des droits de l'homme".
Paris a plusieurs fois menacé de frapper des objectifs militaires syriens en cas d'usage avéré d'armes chimiques contre des civils. Dans de telles circonstances, « nous frapperons », avait réaffirmé en février Emmanuel Macron. Le régime syrien, défendu par ses deux alliés indéfectibles, la Russie et l'Iran, a démenti toute attaque chimique dans l'ultime poche rebelle dans la Ghouta orientale, que ses forces semblaient en passe de reprendre entièrement.
Lourdes conséquences
Alors qu'un conseiller de M. Trump a déclaré qu'une action militaire n'était pas à écarter, Moscou a mis en garde Washington contre une telle intervention « pour des prétextes fabriqués » et qui pourrait « mener aux plus lourdes conséquences ». La Russie a demandé en parallèle une autre réunion du Conseil de sécurité, qui se tiendra à 19H00 GMT. Contrairement à la première, elle n'a pas pour objet spécifique la Syrie et parle de "menaces sur la paix dans le monde", selon des sources diplomatiques.
Il y a un an, le président américain avait fait bombarder une base du régime syrien en représailles à une attaque au gaz sarin, qui avait tué trois jours plus tôt plus de 80 civils à Khan Cheikhoun (nord-ouest). Les Casques Blancs --les secouristes en zones rebelles--, ainsi qu'un groupe insurgé et l'opposition en exil ont accusé le régime d'avoir mené une attaque chimique à Douma. L'Union européenne a estimé elle que les indices pointaient "vers une nouvelle attaque chimique perpétrée par le régime".
Scènes effroyables
Il n'était pas possible de confirmer ces allégations de source indépendante. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un réseau de sources dans le pays, a indiqué ne pas être en mesure de confirmer une attaque chimique. Mais les Casques Blancs et l'ONG médicale Syrian American Medical Society (SAMS) ont affirmé dans un communiqué conjoint que 48 personnes avaient péri dans cette attaque aux "gaz toxiques".
Les Casques blancs affirment que 48 personnes ont péri dans une attaque aux « gaz toxiques » sur la ville rebelle de Douma, près de Damas.
Source AFP
Neuf pays membres sur les quinze du Conseil de sécurité ont demandé une réunion en urgence lundi après l'attaque chimique présumée commise samedi à Douma en Syrie, une rencontre prévue à 15 h 30 (GMT), a-t-on appris dimanche de sources diplomatiques. La Russie, qui a démenti un recours de Damas aux armes chimiques en Syrie, a demandé en parallèle une autre réunion du Conseil de sécurité, qui se tiendra à 19 heures (GMT). Contrairement à la première, elle n'a pas pour objet spécifique la Syrie et parle de « menaces sur la paix dans le monde », selon des sources diplomatiques.
Moscou a mis en garde dimanche Washington contre une « intervention militaire pour des prétextes fabriqués » en Syrie qui pourrait « mener à de plus lourdes conséquences ». La demande de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la Syrie est signée de la France, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Koweït, de la Suède, de la Pologne, du Pérou, des Pays-Bas et de la Côte d'Ivoire, selon des sources diplomatiques.
Plus tôt dans la journée, la communauté internationale s'est indignée dimanche 8 avril après une attaque meurtrière présumée du régime syrien sur la ville rebelle de Douma. La ville est le dernier secteur sous contrôle des rebelles dans la vaste région de la Ghouta orientale, située aux portes de Damas. Le régime, qui nie être l'auteur de cette attaque, est déterminé à reprendre totalement Douma coûte que coûte, avec l'aide de Moscou. Damas a également annoncé un accord pour évacuer durant les quarante-huit prochaines heures les combattants de Jaich al-Islam de Douma, a rapporté l'agence officielle Sana.
Samedi, les Casques blancs, des secouristes en zones rebelles, un groupe insurgé ainsi que l'opposition en exil ont accusé le régime d'avoir mené une attaque chimique à Douma. Dans un communiqué commun avec l'ONG médicale Syrian American Medical Society, les Casques blancs ont affirmé que 48 personnes avaient péri dans cette attaque aux « gaz toxiques ». Ils ont également fait état de « plus de 500 cas, la plupart des femmes et des enfants », qui présentent « les symptômes d'une exposition à un agent chimique ». Les patients souffrent de « difficultés respiratoires », de « brûlures de la cornée » et dégagent « une odeur semblable à celle du chlore ».
Many dead, including women and children, in mindless CHEMICAL attack in Syria. Area of atrocity is in lockdown and encircled by Syrian Army, making it completely inaccessible to outside world. President Putin, Russia and Iran are responsible for backing Animal Assad. Big price...
Une vidéo postée par les Casques blancs sur leur compte Twitter et présentée comme tournée après l'attaque chimique présumée montre un enchevêtrement de corps sans vie, dont ceux de femmes et d'enfants, allongés à même le sol, les yeux parfois écarquillés et de la mousse blanche s'échappant de leur bouche. Sur une autre, tournée dans un hôpital, des enfants en bas âge sont déshabillés et respirent grâce à des masques à oxygène. Firas al-Doumi, un secouriste de Douma, a évoqué « des scènes effroyables ». « Il y avait de nombreuses personnes en train de suffoquer, certaines sont mortes immédiatement », a-t-il affirmé à l'Agence France-Presse. « C'était un massacre. Il y avait une très forte odeur sur les lieux qui a entraîné des difficultés respiratoires chez les secouristes. »
Il n'était pas possible de confirmer ces informations de source indépendante. Le régime a qualifié ces accusations de « farce » et de « fabrications ». Moscou a « démenti fermement cette information » et l'Iran fustige un « complot » contre la grève. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un réseau de sources dans le pays en guerre, a, lui, indiqué ne pas être en mesure de confirmer une attaque chimique du régime. Néanmoins, plusieurs voix se sont élevées pour condamner le recours présumé à des substances chimiques. « Des nouvelles terribles nous parviennent de la Syrie avec des dizaines de victimes, dont beaucoup de femmes et d'enfants. Tant de personnes sont frappées par les effets des substances chimiques contenues dans les bombes », a déclaré le pape devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre. « Il n'y a pas une bonne guerre et une mauvaise, et rien, rien ne peut justifier l'usage de tels instruments d'extermination contre des personnes et des populations sans défense », a-t-il ajouté.
« Ces informations, si elles sont confirmées, sont effroyables et exigent une réponse immédiate de la communauté internationale, a indiqué le département d'État américain. La Russie, avec son soutien sans faille au régime, porte la responsabilité finale de ces attaques brutales. » La Grande-Bretagne a appelé à « une enquête urgente ». « Si ces informations sont correctes, elles seront une preuve supplémentaire de la brutalité d'Assad contre des civils innocents et du mépris de ses soutiens pour le droit international », ont estimé les Affaires étrangères.
La France assumera « toutes ses responsabilités », a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, alors que Paris a plusieurs fois dit qu'elle frapperait militairement en cas d'usage avéré d'armes chimiques. Exprimant son « extrême préoccupation », Jean-Yves Le Drian a ajouté que la France « assumera toutes ses responsabilités au titre de la lutte contre la prolifération chimique. Elle demande que le Conseil de sécurité des Nations unies se réunisse dans les meilleurs délais pour examiner la situation dans la Ghouta orientale », selon une déclaration transmise à la presse.
Le régime Assad a été maintes fois accusé de lancer des attaques au gaz sur des régions rebelles, ce qu'il a toujours nié. Déterminé à faire plier le dernier groupe rebelle de Jaich al-Islam retranché à Douma, le pouvoir syrien avait repris vendredi son pilonnage de la cité, tuant une centaine de civils, selon l'OSDH.
La Turquie a condamné avec vigueur une « attaque aux armes chimiques » contre la ville rebelle de Douma, dans la Ghouta orientale, qui aurait fait des dizaines de morts, ajoutant qu'elle soupçonnait « fortement » le régime syrien d'en être responsable. « Nous condamnons avec vigueur l'attaque et nous soupçonnons fortement qu'elle ait été menée par le régime [de Bachar el-Assad], dont les antécédents en matière de recours aux armes chimiques sont connus par la communauté internationale », a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
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Après des raids aériens dimanche matin, le régime a suspendu ses bombardements et ses représentants ont tenu une réunion avec ceux de Jaich al-Islam, selon les médias officiels syriens. L'objectif : l'évacuation des rebelles de Douma vers des zones aux mains des insurgés dans le Nord syrien. Selon les médias, les autorités ont accepté ces négociations pour obtenir « la sortie des terroristes de Jaich al-Islam vers Jarablos [Nord] ». Le régime qualifie les rebelles de « terroristes ». Jaich al-Islam est miné par des divisions internes, son aile radicale refusant d'évacuer Douma, selon l'OSDH.
Le 18 février, le régime a lancé pendant plusieurs semaines une offensive dévastatrice sur l'enclave rebelle dans la Ghouta orientale, qui a coûté la vie à plus de 1 600 civils, selon l'OSDH. Le pouvoir a ensuite laissé la place aux négociations sous l'égide de la Russie, qui ont permis d'évacuer plus de 46 000 combattants de deux autres groupes rebelles et civils, contraints de rejoindre Idleb (Nord-Ouest), une des provinces échappant au contrôle du régime. Grâce à l'appui militaire de Moscou, le régime contrôle déjà plus de la moitié de la Syrie, ravagée par une guerre qui a fait plus de 350 000 morts en sept ans.
Ce que nous écrivions l'année dernière n'a pas pris une ride :